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Voir la version complète : Le piratage de Sony est une immense opération de censure



yacineskoura
18/12/2014, 08h58
http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/1090x500/interviewquietue.jpg
Publier les données piratées du studio, qui vient d'annuler la sortie américaine de «The Interview», va à l’encontre de la liberté d’expression, et non l’inverse.

À Noël, Sony Pictures devait sortir aux États-Unis le film The Interview (L’interview qui tue), une comédie de Seth Rogen et James Franco narrant les aventures de deux journalistes pas très futés qui sont embauchés par la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-un. A en croire la bande-annonce, un résultat potache à souhait et assez amusant.
Lorsqu’il a eu vent du film, le régime nord-coréen, qui n’est pas particulièrement célèbre pour son sens de l’humour, a promis des représailles. Puis, fin novembre, une entité inconnue –mais que l’on imagine soutenue par Pyongyang– a mis ces menaces à exécution en piratant une somme colossale d’informations dans les serveurs de Sony, publiant les plus gênantes en ligne et attirant l’attention des journalistes américains dessus. Les huit fuites de données organisées pour l’instant renfermaient une quantité presque sans fin de révélations plus embarrassantes les unes que les autres: salaires des cadres, numéros de sécurité sociale des stars de cinéma, bulletins de santé des employés et surtout de nombreux e-mails dans lesquels producteurs et responsables de studio médisaient des acteurs et colportaient des ragots. Dans un cas, pour lequel Amy Pascal, co-présidente de Sony Pictures, et Scott Rudin, producteur, ont déjà présenté leurs excuses, ils avaient échangé des blagues racistes sur Barack Obama.
Les pirates avaient promis de divulguer encore plus de données si Sony sortait le film et ont également proféré des menaces contre les employés de Sony et leurs familles. Le studio a finalement annoncé, le 17 décembre, qu'il ne sortirait pas le film aux Etats-Unis en raison des menaces d'attentats contre les salles proférés par les pirates.

Aucune justification éthique
Les détails les plus savoureux de l’affaire ont été largement diffusés et repris presque partout à travers la presse et les sites Internet. Dans une tentative désespérée de colmater les brèches, Sony a embauché l’avocat star David Boies, qui, le week-end dernier, a envoyé une lettre demandant aux organes d’information de ne plus rapporter d’informations dérobées, au risque de s’exposer à des poursuites en justice avec demande de dommages et intérêts.
Pour tout dire, la décision de ne pas publier ce type d’informations devrait être une question d’éthique et de respect de la liberté d’expression plutôt qu’une question légale. Je ne dis pas, bien entendu, que les organes d’information ne devraient pas parler du piratage en lui-même, de l’effet qu’il a eu sur Sony, de la manière dont cela s’est passé et des responsabilités de chacun. C’est une information importante et légitime.
Mais lorsqu’il s’agit d’exploiter les données volées par les pirates, je pense que les journalistes devraient volontairement s’abstenir de les publier. Et ils ne devraient pas le faire parce que la loi les y oblige, mais parce qu’il n’existe aucune justification éthique à la publication de données volées et malveillantes (je ne fais ici qu’exprimer ma propre opinion et non la politique de Slate.com. Si le magazine a traité judicieusement l’histoire des e-mails, il a également publié cet article évoquant les différences de salaires entre hommes et femmes chez les cadres de Sony, et les journalistes continueront à exercer leur libre arbitre sur la manière dont traiter le piratage au fur et à mesure que les données seront publiées.)
Les journalistes qui résistent à ce qu’ils considèrent comme une tentative de censure de la part de Sony participent en fait à une tentative de censure bien plus vaste, menée contre Sony. Sony Pictures a pris une décision courageuse (et même téméraire, comme nous pouvons le constater aujourd’hui) en acceptant de faire un film se moquant du plus célèbre despote du monde. Ridiculiser les tyrans est une tradition hollywoodienne qui remonte au Dictateur de Charlie Chaplin (1940) et à To be or not to be d’Ernst Lubitsch (1942), qui se moquaient tous deux d’Adolf Hitler. À l’époque, certains trouvaient aussi ces films d’assez mauvais goût, mais en permettant aux gens de rire du nazisme, ils faisaient preuve d’une certaine subversion.
Je pense que c’est ce qu’a voulu faire Seth Rogen, à qui l’on doit l’idée de départ de L’interview qui tue. Kim Jong-un n’est peut-être pas Hitler, mais il est à la tête de l’un des plus parfaits États-esclaves que le monde n’ait jamais connus. Il possède aussi des outils bien plus efficaces que ceux des nazis pour faire taire les critiques à l’autre bout du monde. Les attaques menées contre Sony représentent une véritable innovation en matière de censure transfrontalière. Les qualifier de «fuites» ou même de «piratage» a quelque chose de trompeur. C’est du revenge porn longue-distance, mené par l’État le plus mauvais du monde contre une victime qui s’avère être une multinationale.

Pas la même chose que Wikileaks
Quelle est la différence entre cet épisode et les révélations de WikiLeaks et d’Edward Snowden, qui ont vu les organes de presse les plus prestigieux révéler des secrets ultra-sensibles mettant en cause la sécurité nationale? Il s’agit d’une question d'intérêt général. Dans l’affaire Snowden, les e-mails dérobés révélaient des abus de pouvoir. Les révélations mettaient au jour des pratiques que Barack Obama lui-même réprouva lorsqu’elles furent dévoilées. Et, dans ces cas, les journalistes du Guardian, du New York Times et du Washington Post prirent au sérieux leur devoir et firent un choix réfléchi entre intérêt général et sécurité nationale.
Dans le cas du piratage de Sony, en revanche, on peine à trouver où est l’intérêt général. Les e-mails dérobés s’apparentent plus aux photos de Jennifer Lawrence nue dérobées sur son compte iCloud. Bien entendu, les gens voulaient voir ces photos. Mais, en l’occurrence, même le représentant le plus tristement célèbre de la presse à potins a reconnu que rien ne justifiait la violation de sa vie privée que représentait leur diffusion massive. La différence est que, dans ce cas, le public avait de la sympathie pour la victime. Pour Sony, la réaction du public s’apparente plus à de la schadenfreude, alors qu’il devrait s’agir de solidarité.
Cet article a été publié par nos confrères de Slate.com avant l'annonce par Sony Pictures de l'annulation de la sortie de The Interview. Nous l'avons actualisé avant publication en ajoutant une phrase mentionnant l'annulation de la sortie du film.

jim63
20/12/2014, 15h11
salam
comme si le régime nord coreen avait les informaticiens competent, mdr; je n y crois pas selon moi il s agit d une tentative de destabilisation de sony pictures, je rappel que sony est japonais,quand aux informations volées sur le cloud apple seules les acteurs sont responsables.
quand au sujet du film kim jong hill,c est un personnage bien futile,lui donner autant de pouvoir !!!

edenmartine
21/12/2014, 19h50
Pourquoi il est très peu probable que la Corée du Nord soit à l’origine de l’attaque

Sony aurait-il été une victime collatérale d’un conflit 100% asiatique ? Le piratage de l’entreprise fait pourtant son petit effet dans l’administration américaine et dans les médias. C’est forcément la culture de la plus grande puissance du monde libre qui est agressée, même si Sony est une entreprise japonaise, on apprécie d’y voir une vision fantasmée des studios hollywoodiens, ceux qui nous vendent du rêve et de la liberté, rêve et liberté que nous achetons les yeux fermés.


Quel ennemi de la liberté pourrait bien s’en prendre à la culture du monde libre sinon la Corée du Nord ?




http://i1.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/5595127.jpg?resize=350%2C262
Le hacker nord coréen identifié par la NSA aurait un ordinateur à roulettes et une souris avec un gros bouton rouge, ça fiche la trouille non ?



D’ailleurs ça ne peut être qu’eux, la preuve, les journaux de connexion relèvent la présence d’adresses IP nord coréennes (http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204030438340-affaire-sony-les-elements-a-charge-du-fbi-contre-la-coree-du-nord-1076970.php).


Ainsi, la police fédérale a découvert plusieurs adresses IP (ndlr : le numéro d’identification d’un ordinateur connecté à internet), étant associées à des infrastructures nord-coréennes connues.



Et le truc, avec les adresses IP nord coréennes, c’est que c’est tellement pas banal qu’on les repère tout de suite. Et c’est surtout là que le doute commence à s’installer… L’Internet nord coréen, nous avons quand même un peu examiné ses tuyaux (http://bluetouff.com/2013/04/13/coree-du-nord-ca-va-etre-touuuut-noiiiiir/), et la tâche fut rendue assez simple, car cet Internet là, il a une particularité, celle de ne justement pas avoir de tuyau.

Question numéro 1 :
Comment font les nords coréens pour mener une attaque d’envergure et très élaborée à en croire les services américains qui mènent l’enquête depuis leur propre territoire sans infrastructure ?


Quand on observe la Corée du nord de nuit depuis une imagerie satellite, on se dit que si nos hackers nords coréens ne bossent pas dans des bunkers, ils vont vite se faire gauler…


http://i1.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/IMG_0883.png?resize=550%2C367 (http://i1.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/IMG_0883.png)

Séoul, mars 2013 : la Corée du Sud au bord d’un cyber apocalypse, ou presque.



http://i1.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/5595153.jpg?resize=350%2C262 (http://i0.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/5595153.jpg)
Kim Jung Un en train d’inspecter les rampes de lancement de ses missiles ballistiques



Juste après les élections présidentielles en Corée du Sud, le pays était « cyber attaqué », mais pas trop fort quand même. Juste de gros embouteillages qui ont rendu indisponibles les plus grands médias du pays. Un bon gros déni de service distribué (DDoS (http://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_par_d%C3%A9ni_de_service)), le truc qui fait des cyber bouchons, mais aucun cyber mort (http://reflets.info/la-cyber-guerre-ca-fait-des-cyber-morts/). Seoul s’empresse alors de dénoncer une attaque sans précédant émanant de Pyongyang… Mais quelque chose cloche.

La Corée du Nord n’est pas un pays à se montrer peu fière de ses tout petits cybers attributs. La crème de la crème des hackers gouvernementaux nords coréens, officiant pour le bureau de reconnaissance du pays, sont formés en Chine, dans la prestigieuse Université Tsinghua (http://www.tsinghua.edu.cn/), à Pékin, et qui regroupe à elle seule de gros laboratoires de recherche (http://www.tsinghua.edu.cn/publish/newthuen/newthuen_cnt/research/research-2-2.html) aux spécialités assez variées mais pointues.

Question Numéro 2 :
La Corée du Nord n’est elle pas un ennemi commun un peu trop facilement désigné parce que ça arrange tout le monde ?

Vous avez dit manipulation politique ?
C’est la candidate Park Geun-hye du parti Saenuri (http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_Saenuri), marqué à droite, qui remporte l’élection présidentielle et accède au pouvoir en février 2012. Un an après, la Corée du Sud est tellement cyber attaquée d’un coup d’un seul que c’est quand même un peu suspect. Toujours courant 2013, ce sont des banques sud coréennes qui sont victimes de DDoS, toujours pas de cyber morts, juste de gros embouteillages, une méthode un peu suspecte pour l’unité d’élite du bras armé cyber du Bureau 121 (http://en.wikipedia.org/wiki/Bureau_121).

Oui la Corée du Nord recèle surement de talentueux hackers, formés par des chinois non moins talentueux, qui n’auraient probablement pas manqué de leur apprendre les bases de l’anonymisation des connexions en vue d’une attaque au service d’un gouvernement, ou encore à se servir de rebonds depuis des pays tiers dotés d’infrastructures un peu moins en carton que celles de leur pays.

Mais Reuters n’hésite pas, dès le 5 décembre (!), à désigner le Bureau 121 comme étant à l’origine de l’attaque menée sur Sony (http://www.reuters.com/article/2014/12/05/us-sony-cybersecurity-northkorea-idUSKCN0JJ08B20141205). Il faudra 2 semaines aux autorités américaines pour appuyer ce qui n’est à ce moment là que pure spéculation mais les médias ont bien préparé le terrain, l’administration Obama n’a plus qu’à s’engouffrer dans la brèche pour balancer son plan de communication bien rôdé, avec des hackers asiatiques, du FBI, des trucs « super sophistiqués, et de la dictature avec du monde libre dedans.

Car passé la première barrière matérielle, à savoir trouver un ordinateur non monté sur roulettes et une souris sans gros nez rouge, il faut quand même un minimum de bande passante pour s’attaquer à des infrastructures importantes.

Niveau Internet, le pays est tellement pauvre que la légende veut qu’il faut mettre de l’engrais au pied des poteaux téléphoniques pour pinguer son fournisseur d’accès…

La poignée de privilégiés qui a accès à Internet surfent avec le débit que nous avions en 1996… le truc « un peu » léger quand on doit se farcir ne serait-ce que la phase de découverte de l’infrastructure de tous les gros médias sud coréens, étape préalable à l’attaque elle même. Le hacker nord coréen est probablement le hacker le plus patient du monde.

Un autre élément à avoir en tête, c’est que la connectivité internationale du pays est assurée par un satellite chinois… et par Sprint (https://www.sprint.net/), une entreprise américaine. Ce petit détail n’est évidemment pas sans poser quelques petits problèmes pour mener « une attaque massive » sur le territoire américain.

Dernier point, une attaque massive depuis la Corée du Nord dont le flux passerait par un satellite chinois ou par les tuyaux d’une entreprise américaine qui scrute scrupuleusement le moindre paquet émis, niveau discrétion, on a déjà vu un peu plus élaboré.

Il n’y a qu’un seul opérateur en Corée du Nord, évidemment gouvernemental, il s’agit de Star Joint Venture Co, (STAR KP) et leur « infra » est très régulièrement KO (https://www.northkoreatech.org/tag/star-jv/). Les sites nords coréens, c’est pas non plus ce qui étouffe ou spam indexe Google (https://www.google.fr/search?q=site%3Arep.kp&oq=site%3Arep.kp&aqs=chrome..69i57j69i58.3035j0j7&sourceid=chrome&es_sm=122&ie=UTF-8#q=site:rep.kp&filter=0). Comme le montre NKN et observer (http://nknetobserver.github.io/), les autres ranges sont ceux du chinois KPTC et un range alloué par Satgate.

Pyongyang à l’assaut d’Hollywood



http://i2.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/kim.png?resize=350%2C202 (http://i0.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2014/12/kim.png)
Kim et ses biatches



Quel magnifique scénario de blockbuster ! Les hackers nord coréens qui font plier une major américaine japonaise de l’entertainment. L’armée du peuple qui fait front face à l’impérialisme américain japonais pour laver l’honneur souillé, par une production hollywoodienne du dieu vivant Kim Jong Un.

La cible, Sony, est déjà connue pour ses systèmes informatiques poreux qui lui avaient valu des piratages à répétition avec des fuites massives de données. L’affront, un film nanard se voulant burlesque et bien lourdingue mettant en scène une tentative d’assassinat du leader nord coréen.

Et boum, Sony baisse son pantalon à la surprise générale devant « Les Gardiens de la Paix », un mystérieux groupe de hackers nord coréens.

Les USA volent au secours de Sony et annoncent une « réponse proportionnée » et montre les dents devant la dictature, il faut plus de lois contre les cybers attaques, plus de moyens… plus de tout. Le terrorisme numérique, c’est du lourd, même quand c’est fait par un clown avec une souris à gros nez rouge. Comme nous l’avons déjà expliqué ici (http://bluetouff.com/2013/04/13/coree-du-nord-ca-va-etre-touuuut-noiiiiir/), si les USA comptent répondre de manière proportionnée, il leur faudra 20 secondes pour mettre tout le pays dans le noir en frappant 4 points stratégiques et l’impact serait ridicule puisque la Corée du Nord n’a aucune infrastructure critique connectée au Net, et pire, le peuple lui même est connecté sur un gros intranet 100% nord coréen, le Kwangmyong (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kwangmyong). … mais pas à Internet.

Même le FBI est formel, il reconnaît les techniques de l’attaque des banques sud coréennes qui auraient paralysé ces dernières… la classe, des services intérieurs qui reconnaissent les flux d’attaques de banques étrangères, ils sont comme ça le FBI, c’est des cadors. Tellement des cadors qu’ils n’auront pas manqué de remarquer que les infrastructures nord coréennes sont tellement percées (http://bluetouff.com/2013/04/13/coree-du-nord-ca-va-etre-touuuut-noiiiiir/) que n’importe qui peut trouver sans mal une ou deux ip sur place pour mener une attaque depuis là bas exploitant ce qu’il faut comme ressources en dehors du pays et grossièrement laisser traîner quelques logs qui attestent de rien du tout mais qui réveilleront quelques sentiments nationalistes en Asie comme aux USA.

Dernier point technique : un réseau depuis lequel on attaque est un réseau « vivant », mais voilà, le réseau nord coréen, lui il ne bouge pas. Pas de nouvelles routes, pas de nouveaux morceaux d’infrastructures, rien n’a bougé, tout semble figé depuis des mois. Rien qui ne pourrait donner la moindre indication sur la plausibilité d’une attaque « depuis la Corée du Nord ».

L’histoire du censeur qui partage au monde ce qu’il veut censurer, c’est un peu gros


C’est bien connu, quand vous cherchez à censurer un film, le premier truc que vous faites, c’est de le partager sur les réseaux peer to peer pour l’offrir au monde entier. Sony s’engage alors dans une action qui n’est pas sans rappeler les tentatives désespérées du gouvernement américain de censurer Wikileaks, en lançant des DDoS sur les sites qui partagent les films volés (http://www.slate.com/blogs/future_tense/2014/12/11/sony_pictures_is_using_ddos_attacks_to_keep_its_le aked_files_from_spreading.html).

La farce est un peu grossière mais le FBI n’en démord pas, c’est bien Pyongyang le responsable… suspens, sueur froide, la Corée du Nord, c’est des vrais méchants, ils ont même un arsenal nucléaire… enfin non ça on n’y croit pas trop, mais c’est quand même des méchants et c’est toujours bien de montrer les dents devant une dictature après avoir joué les hippies communistes avec Cuba…


Mais alors qui pourrait bien chercher à faire accuser la Corée du Nord, en s’attaquant à des intérêts japonais, et assez fort pour faire réagir les USA ? Allo, Séoul ? Y’a un peu de friture sur la ligne…

harroudiroi
22/12/2014, 06h18
Alors les nords coréens sont stupides ? Ils ont la bombe atomique mais de mauvais informaticiens et hackers.

Jim, j'aimerai pas alors être leur voisin ou au moins à portée de rire ou de tire.