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Voir la version complète : Logements anciens : malgré des ventes en berne, les prix résistent



soltan009
07/01/2013, 18h05
http://s.tf1.fr/mmdia/i/40/9/immeubles-anciens-a-paris-2499409_1713.jpg?v=1 Le nombre de transactions de logements anciens en France a nettement chuté en 2012 mais les prix, qui avaient flambé depuis 2009, sont restés quasi-stables par rapport à 2011, selon une étude de Century 21.
Des ventes en chute libre au cours de l'année écoulée, mais des prix qui se maintiennent encore : l'étude de Century 21 publiée ce lundi dresse le constat d'un marché immobilier (http://lci.tf1.fr/infos/immobilier/immobilier-1.html) en pleine période de transition. "Le nombre de transactions de logements anciens en France s'est élevé à 650.000 en 2012", soit un plongeon de près de 25% par rapport à l'année record de 2011 (858.200, chiffre des notaires), déclare ainsi Laurent Vimont, président de Century 21. Pour ce réseau, qui comprend près de 900 agences immobilières en France, la baisse d'activité, en nombre de transactions, a été en 2012 de 16,4%, confirmant la tendance qui voit les réseaux mieux résister en période de crise que les agences indépendantes.
"L'année 2012 a vu les acheteurs passer de la frénésie à la raison quand, dans le même temps, les vendeurs font de la résistance sur les prix", souligne Laurent Vimont pour expliquer l'étonnant paradoxe qui voit les transactions fortement baisser au moment le taux moyen des crédits immobiliers n'a jamais été (à 3,23%) aussi favorable aux emprunteurs depuis 1945. Aussi le prix moyen d'une acquisition (202.138 euros) n'a baissé que de 1,6%, par rapport à 2011, pour les appartements et de 1,5% pour les maisons, selon les chiffres de Century 21.
Seules exceptions : Paris (http://lci.tf1.fr/lexique/paris-6496134.html) où les prix continuent de battre des records (+1,5% à 8.518 euros/m2) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (+1,9% à 3.650 euros/m2). "L'année 2013 s'annonce également maussade. Il est à craindre que le marché ne soit alimenté que par les ventes dites "forcées" (provoquées par un divorce, un décès ou une mutation professionnelle)", ce qui entraînera une nouvelle baisse du volume des transactions en 2013, pronostique Laurent Vimont.