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Voir la version complète : La triste condition des handicapés en Algérie-Qui sommes nous ?



zadhand
02/12/2014, 22h26
http://www.handicapinternational.be/sites/all/themes/handicap/images/handicap-logo30.pnghttps://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRF0lmmpeHy6PmLC3SCLqOJY_9nocRZA L3iPFJqZ0ZKHEzyXeV62Qhttp://www.hiproweb.org/fileadmin/cdroms/raise-awareness-0909/files/Z2.jpghttp://www.tunisiefocus.com/wp-content/uploads/2014/02/drapeau-alg%C3%A9rie-handicap%C3%A9.jpg
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https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQL8aCEwYabmdA3eDSsOCInacrMCml-i-i-ZmbTyoPthqzGHUQ9vQ 02 Decembre 2014



Handicapés, plaidoyer pour plus de considération



Par Mâalem Abdelyakine
Cela paraît invraisemblable et pourtant c’est la triste réalité, nos handicapés «vivotent» avec une maigre «pension» qui leur est allouée par l’État, qui oscille entre 3 000 et 4 000 DA. Compte tenu de la précarité de leur condition de vie quotidienne, certains d’entre eux que nous avons rencontrés ne cachent pas leur désarroi et espèrent de leur tutelle plus de considération à leurs égards en vue d’améliorer leur condition sociale, qu’ils qualifient de pitoyable. Des situations difficiles endurées à longueur d’année avec un état de santé qui se détériore de plus en plus et surtout un handicap éprouvant. En effet, il est indéniablement admis que la situation de cette catégorie de la population n’est pas aussi reluisante qu’on veut le faire croire et ils continuent à mener une vie en marge de la société sans aucune politique d’intégration. Cependant, et même si les handicapés sont actuellement «chiffrés» auprès de la DAS et pris en charge en ce qui concerne le traitement de leurs maladies (carte chifa), il en existe malheureusement d’autres qui ne sont encore pas affiliés à cette Caisse. D’autre part, il nous a été indiqué que tous les handicapés à 100% reçoivent une compensation de 4 000 dinars par mois, et enfin à 3 000 dinars mensuellement pour tous ceux dont le handicap est inférieur à ce taux. C’est ainsi que ces indemnités demeurent insuffisantes, selon l’avis de ces handicapés qui souhaitent que la tutelle en charge accepte de les revaloriser substantiellement. Et dire que beaucoup d’entre eux ont des familles à charge, donc ils survivent avec moins de 4 000 DA, en attendant des jours meilleurs. En tout état de cause, ces handicapés veulent plus de considération à leur égard et aspirent à une protection appropriée avec la promulgation de lois spécifiques à leur situation, puisqu’ils s’estiment méprisés et délaissés et surtout privés de certains droits au même titre que les autres citoyens, et à chaque occasion, les responsables des associations des handicapés énumèrent un certain nombre de revendications ayant trait à leurs conditions sociales, de leur quotidien assez tumultueux et misérable. Il est vrai aussi que la non application de certaines décisions concernant les priorités dans l’emploi (1%) réservé pour les handicapés, le droit aux logements avec une réduction de 40%, ainsi que l’aménagement des structures publiques pour faciliter l’accès. Toutes ces lois promulguées (02-09) du 8 mai 2002, concernant les personnes handicapées, sont empreintes des recommandations du président de la République qui restent encore non appliquées sur le terrain. Toujours utile de noter que cette catégorie de citoyens veulent être considérés comme des personnes à part entière, et avoir les mêmes chances d’insertion sociale. Cette frange de la population doit être accompagnée dans son parcours de la vie. Les pouvoirs publics ne doivent pas lésiner sur les moyens qui permettront à nos handicapés de s’intégrer dans la vie professionnelle et de se prendre en charge. Reste que la Journée mondiale des handicapés qui est célébrée le 3 décembre de chaque année ne doit pas être une simple journée de cérémonie et d’ostentation pour filmer des handicapés recevant des fauteuils roulants ou autres par les officiels, car les concernés ne veulent pas être «handicapés» d’un jour, et oubliés durant le reste de l’année, ils souhaitent que les choses changent réellement pour eux.
M. A.

harroudiroi
03/12/2014, 11h43
Et bien, sujet très difficile à interpréter, parfois la volonté est au premier plan, je dis parfois seulement, LES MOYENS FONT DÉFAUTS tout le temps. La politique ''de regarder ailleurs'' et pas les problèmes est et sera toujours légion.

benatoo
07/01/2015, 07h39
Les associations de personnes handicapées sont sorties déçues de la troisième conférence nationale du handicap qui s'est tenue jeudi 11 décembre à l'Elysée. Elles attendaient des mesures concrètes de la part des pouvoirs publics, après un nouveau report de l'échéance de mise au normes, initialement prévue au 1er janvier 2015.En effet, la loi du 11 février 2005 (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000809647&dateTexte=&categorieLien=id) avait fixé dix ans de délai pour rendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rendre) les administrations, les commerces, les écoles, les habitations, les transports (http://www.lemonde.fr/transports/) et la voirie accessibles à toutes les personnes en situation de handicap. Ambitieux… mais irréaliste, comme le notait déjà la sénatrice PS Claire-Lise Campion dans un rapport de 2013, pourtant intitulé, dans un élan d'optimisme, « Réussir 2015 » (http://www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-campion-accessibilite-01032013.pdf).
Le gouvernement a donc repoussé une nouvelle fois son objectif, en instaurant, par une ordonnance (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=9A2CD29CA0E957245D394889 1D93538E.tpdjo11v_2?cidTexte=JORFTEXT000029503268&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000029502879), des « agendas d'accessibilité programmée ». Ces derniers introduisent des délais supplémentaires pour se mettre aux normes sans encourir de sanctions (http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/Rapport%20AdAP_Complet.pdf), de trois ans renouvelables une ou deux fois.
Cette ordonnance suscite l'indignation de six grandes associations, dont l'Association des paralysés de France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) (APF) et l'Unapei, qui ont déposé lundi un recours au Conseil d'Etat (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/dont%20l'Association%20des%20paralys%C3%A9s%20de%2 0France%20(APF)%20et%20l'Unapei,) demandant sa censure.
Alors que plusieurs millions de personnes sont concernées par la question de l'accessibilité, le retard français est manifeste, notamment dans les écoles, les structures médicales et les habitations.
Dix ans après la promulgation de la loi, nous avons dressé un état des lieux de la situation :


dans les établissements publics (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/accessibilite-des-handicapes-pourquoi-l-echeance-de-2015-n-etait-pas-tenable_4374025_3224.html#partie2)
dans les écoles (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/accessibilite-des-handicapes-pourquoi-l-echeance-de-2015-n-etait-pas-tenable_4374025_3224.html#partie3)
dans les transports (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/accessibilite-des-handicapes-pourquoi-l-echeance-de-2015-n-etait-pas-tenable_4374025_3224.html#partie4)
dans les logements (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/accessibilite-des-handicapes-pourquoi-l-echeance-de-2015-n-etait-pas-tenable_4374025_3224.html#partie5)
dans les différentes villes de France (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/accessibilite-des-handicapes-pourquoi-l-echeance-de-2015-n-etait-pas-tenable_4374025_3224.html#partie6)

Près de dix millions de Français concernésRenforçant un premier ensemble législatif de 1975, la loi adoptée en 2005 ne s'adresse pas uniquement aux personnes en fauteuil roulant, mais à toutes les situations de déficience : physique (http://www.lemonde.fr/physique/), visuelle, auditive, mentale, cognitive…
9,6 MILLIONSSelon l'Insee (http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T11F037), 1,8 million d'actifs bénéficiaient d'une reconnaissance administrative de leur handicap en 2007, mais en ajoutant « les personnes qui déclarent avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) un problème de santé depuis au moins six mois et rencontrer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/rencontrer) des difficultés importantes dans leur activité quotidienne ou avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) eu un accident du travail dans l'année », le chiffre atteint alors 9,6 millions de personnes.
Les handicaps étant différents, les aménagements doivent l'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) aussi : rampes d'accès pour fauteuil, inscriptions en braille, sous-titrages des programmes télévisuels, sites Internet adaptés...


Les mairies plus accessibles que les cabinets médicaux

Selon la loi, tous les établissements recevant du public (ERP) : administrations, commerces, écoles, bibliothèques, cinémas… doivent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) en mesure d'accueillir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/accueillir) des personnes handicapées en 2015. Si les bâtiments construits après 2005 sont aux normes, c'est loin d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) le cas du bâti existant.
Selon un rapport publié en 2012 par l'Observatoire interministériel de l'accessibilité et de la conception universelle (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/%20http:/www.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Obiacu_2012-2.pdf) (OBIAÇU), 330 000 ERP ont engagé des travaux d'accessibilité, partielle ou totale, sur un total (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/total/) estimé entre 650 000 et plus d'un million. L'APF, qui se focalise sur le handicap moteur, considérait qu'en 2012, seuls 15 % des établissements recevant du public étaient réellement aux normes.
http://s1.lemde.fr/image/2014/02/26/534x267/4374029_3_033e_demande-de-travaux-de-mise-en-accessibilite_d7891ea6b97b995560ca1720d97de49e.jpg Demande de travaux de mise en accessibilité d'établissements destinés à recevoir du public. | OBIACUL'effort porte en priorité sur les structures les plus fréquentées. Dans son baromètre 2013 (http://www.reflexe-handicap.org/media/02/01/3243508180.pdf), réalisé à partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) des données recueillies dans 96 chefs-lieux de départements, l'APF constate que seules 6 % des mairies ne sont pas accessibles aux handicapés moteurs (contre 16 % en 2012). Dans les villes étudiées, le principal stade est aux normes dans 94 % des cas, et le plus grand théâtre à 92 %.
Lire aussi : L'accessibilité des villes aux handicapés demeure trop réduite (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/11/l-accessibilite-des-villes-aux-handicapes-demeure-trop-reduite_4364251_3224.html)
Pour les structures plus petites, en revanche, difficile d'obtenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/obtenir) des chiffres car elles n'ont pas l'obligation de réaliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9aliser) un diagnostic. L'APF préfère évaluer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9valuer), par une note sur dix, l'accessibilité de différents services (http://www.lemonde.fr/services/).
Ainsi, lorsqu'on est en fauteuil roulant, il est bien plus facile de trouver (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/trouver) un centre (http://www.lemonde.fr/centre/) commercial accessible (8,89/10) que des commerces de proximité (4,95/10). L'accès aux bureaux de poste (7,59/10) et aux piscines (7,14/10) se sont beaucoup améliorés, grâce à des programmes de rénovation. En revanche, l'association estime que la moitié des cabinets médicaux et paramédicaux restent incapables d'accueillir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/accueillir) des handicapés.


L'école reste une mauvaise élève

57,7 %La loi établit comme principe que les enfants handicapés doivent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) accueillis dans les établissements de leur secteur. L'an dernier, 226 000 élèves étaient scolarisés en milieu ordinaire. Pourtant, pour les handicapés moteurs, moins de six écoles primaires sur dix (57,7 %) sont accessibles selon l'APF.
Et si l'accent est mis sur les petites classes, la situation se dégrade pour les élèves des classes supérieures. Le rapport Campion estime que seuls 40 % des collèges sont aux normes. Au niveau des lycées, l'estimation tombe même à 20 % qui seraient rendus accessibles en 2015, selon un rapport de l'éducation nationale (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/%20http:/ons.education.gouv.fr/ONS-Rapport-2012.pdf).


Espaces publics et transports en retard

La loi oblige les autorités de transports publics à réaliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9aliser) des schémas directeurs d'accessibilité. Selon l'OBIAÇU, en 2012, seuls 61 % d'entre eux avaient été adoptés, et 15 % n'avaient même pas commencé. Les difficultés se concentrent surtout dans les petites communes.
De même, les plans d'accès à la voirie et à l'espace public (joliment intitulés « PAVE ») ont été adoptés par 38 % des communes de plus de 50 000 habitants mais seulement par 8 % de celles de moins de 200 habitants.
Au niveau des transports, un maillon essentiel pour l'autonomie des personnes handicapées, le retard est aussi manifeste. Si le rapport « Réussir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/r%C3%A9ussir) 2015 » note que le matériel s'améliore (90 % d'autobus à plancher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/plancher) bas fin 2012, 69 % avec palette rétractable, 65 % avec système d'annonce sonore des arrêts…), il n'est pas forcément raccordé à des infrastructures adaptées.
42 %Pour l'APF, qui considère qu'une ligne est accessible quand tous ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) arrêts le sont, seules 42 % des lignes de bus sont accessibles aux handicapés moteurs. Avec des situations contrastées : rien qu'en Ile-de-France (http://www.lemonde.fr/ile-de-france/), les 63 lignes parisiennes sont aux normes, mais en banlieue seules 89 sur 274 le sont.
Les réseaux souterrains ont été écartés de l'échéance de 2015. Dans les trains, la SNCF (http://www.lemonde.fr/sncf/) assure que sur les 172 gares sous sa responsabilité, 50 sont accessibles et les 122 restantes le seront en 2015 et 2016, et que les nouveaux TER, livrés fin 2013, doublent les capacités d'accueil des déficients moteurs.
Lire l'enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/) (publiée en 2010) : Le quotidien des handicapés relève toujours du parcours du combattant (http://www.lemonde.fr/vous/article/2010/01/21/le-quotidien-des-handicapes-releve-toujours-du-parcours-du-combattant_1294901_3238.html)


La zone d'ombre des logements

Difficile d'obtenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/obtenir) des données concernant les habitations individuelles ou collectives. Selon le rapport Campion, entre 84 et 99 % des nouveaux logements construits chaque année seraient accessibles. Sur les 33,8 millions d'habitations existantes, 80 % sont en rez-de-chaussée ou pourvus d'un ascenseur.
Toutefois, l'Association nationale pour l'intégration des personnes handicapées moteurs pointe un paradoxe : les opérations de rénovation urbaine ont détruit 90 000 logements dans de grands immeubles pour les remplacer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/remplacer) par de plus petites structures dépourvues d'ascenseurs. L'ANPIHM vient notamment de réclamer au premier ministre (http://www.anpihm.fr/wa_files/2014_2002_2021_20courrier_20au_20Premier_20Ministr e_20via_20les_20adh_C3_A9rents_20et_20sympathisant .pdf) d'imposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/imposer) un ascenseur dès que les bâtiments dépassent trois étages, contre quatre actuellement.


Mieux vaut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) handicapé à Grenoble (http://www.lemonde.fr/grenoble/) qu'à Digne

Dans son baromètre annuel, l'Association des paralysés de France réalise un palmarès des villes de France les plus accessibles (http://www.reflexe-handicap.org/media/02/01/3243508180.pdf) [à lire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/lire) page 4 du rapport]. Le classement est établi à partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir) de trois critères : le cadre de vie adapté, la mise aux normes des équipements municipaux et le volontarisme de la politique (http://www.lemonde.fr/politique/) locale.
En 2013, le trio de tête est composé de Grenoble (18,7/20), Nantes (http://www.lemonde.fr/nantes/) (18) et Caen (http://www.lemonde.fr/caen/) (17,6). En bas du tableau se trouvent Chaumont et Alençon (10,3), et Digne-les-Bains (10,2). L'APF se console en notant que, pour la première année, les 96 principales villes de France ont obtenu la moyenne.

En savoir plus sur L'accessibilité des handicapés, un problème toujours pas résolu (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/26/accessibilite-des-handicapes-pourquoi-l-echeance-de-2015-n-etait-pas-tenable_4374025_3224.html#l1gzGQz6WE2JaiUa.99)

benatoo
07/01/2015, 07h40
« Libérer la parole et rompre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rompre) l’omerta. » Car la maltraitance des enfants handicapés est une réalité dans certains des établissements qui les accueillent, a reconnu mercredi 22 janvier Marie-Arlette Carlotti, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, qui se sait pourtant « première garante » de leur protection. Effectuant un déplacement dans l'institut médico-éducatif (IME) Cour de Venise qu’elle juge modèle, à Paris (http://www.lemonde.fr/paris/) (3e arrondissement), elle a donc présenté un plan de renforcement des contrôles effectués sur ces établissements dont « la quasi-totalité » est de qualité. La quasi-totalité seulement.Ce branle-bas de combat ministériel est né d’un électrochoc télévisuel. Dimanche 19 janvier, sur M6, l’émission « Zone interdite » diffusait un long et éprouvant reportage, fruit d’une année d’enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/), qui mettait en lumière des mauvais traitements infligés aux enfants handicapés au sein de certains établissements belges (ce que Le Monde avait décrit le 4 janvier (http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2014/01/03/l-exil-force-de-handicapes-francais-en-belgique_4342592_3224.html)) tout autant que français. Des images filmées en caméra cachée à la maison d’enfants de Moussaron, à Condom (Gers), montraient ainsi des enfants attachés à leur lit, dormant dans un réduit, lavés en groupe, sous camisole chimique de neuroleptiques…
Ce documentaire a bien évidemment provoqué l’émotion chez les familles d’enfants handicapés mentaux. A l’instar des quelque soixante-dix par l’association Parents en colère 77 (Seine-et-Marne) : « Les impôts (http://www.lemonde.fr/impots/) liés au handicap ne sont pas contrôlés, ils servent à maltraiter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/maltraiter) nos enfants et entretenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/entretenir) un réseau mafieux », communiquaient-elles le soir-même.
« AGIR (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/agir) AVEC FERMETÉ »
« Personne ne peut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) insensible aux images d’enfants handicapés violentés par ceux là mêmes qui sont censés leur apporter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/apporter) attention, soin et réconfort », a réagi la ministre trois jours après l’émission, admettant que « certains établissements accusent des dysfonctionnements graves, passent à travers les mailles du filet des contrôles ».
« Face à l’intolérable », elle s’est donc décidée à « agir avec fermeté ». Comme elle l’a déjà fait par le passé, plaçant fin novembre 2013 sous administration provisoire l’IME Moussaron dont les pratiques sont épinglées dans le reportage, immédiatement après que l’Agence régionale de santé (ARS) a tiré le signal d’alarme. Mais depuis 1997, cet IME gersois avait déjà fait l’objet de trois signalements des autorités sanitaires…
La ministre a donc annoncé son intention d’accentuer toutes les procédures de contrôle. Elle a rappelé que les établissements créés avant 2002 devaient, d’ici 2015, se faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) évaluer par un organisme indépendant. Seuls 30% d’entre eux s’y sont déjà pliés. Aucun renouvellement d’autorisation, a-t-elle menacé, ne sera délivré aux institutions qui n’auront ainsi justifié de leur bon fonctionnement.
ACCORD-CADRE SIGNÉ AVEC LA BELGIQUE
Mme Carlotti demande aux ARS de réaliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9aliser) des contrôles inopinés, et de créer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cr%C3%A9er) en leur sein des « structures d’appui à la qualité des établissements ». Les deux numéros permettant de signaler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/signaler) des faits de maltraitance (le 39 77 pour les personnes handicapées adultes, le 119 pour les enfants) devront être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) affichés dans les établissements et indiqués dans les livrets d’accueil et les contrats de séjour.
Les établissements devront systématiquement informer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/informer) les cas de maltraitances aux ARS et aux conseils généraux. La formation (http://www.lemonde.fr/formation/) des travailleurs sociaux aux spécificités du handicap devra être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) confortée. Les institutions wallons feront l’objet d’inspections communes franco-belges grâce à un accord-cadre récemment signé.
Une mobilisation attendue par la principale fédération d’associations de défense (http://www.lemonde.fr/defense/) des personnes handicapées mentales et de leurs familles, l’Unapei. Sa présidente, Christel Prado, sait que les violences institutionnelles existent « d’autant plus qu’il n’y a pas suffisamment de places, et que les parents préfèrent se taire ». Elle apprécie donc que « la ministre prenne ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) responsabilités, se porte garante de la bientraitance dans les établissements ».
Lire aussi : Marie-Arlette Carlotti : « Ces expatriations de handicapés français en Belgique sont choquantes » (http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/03/ces-expatriations-de-handicapes-francais-en-belgique-sont-choquantes_4342593_3224.html)
Selon elle, les évaluations externes des établissements manquent néanmoins souvent de sérieux, et il y a grande naïveté à promettre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/promettre) aux familles, aux personnels, que la dénonciation d’éventuels dysfonctionnements puissent ne pas leur porter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/porter) préjudice.
Il s’agirait aussi de proposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/proposer) un site Internet d’usagers, où tout un chacun pourrait faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) ses remarques sur les établissements, en toute transparence. Mais ce plan, conclut-elle, va dans le bons sens, celui de l’évaluation. « Nous-mêmes sommes gestionnaires de 3 000 établissements. Nous veillons à la qualité, mais elle n’est jamais quelque chose d’acquis. Il suffit d’un congé maternité non-remplacé pour qu’un équilibre se brise. Il faut être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) en veille permanente ».

benatoo
07/01/2015, 07h44
Dans de nombreux pays, des enfants handicapés sont privés d’école ou de soins de santé, voire maltraités ou exploités... Ces enfants ont pourtant les mêmes droits que tous les autres, et il est dans l’intérêt de tous qu’ils jouent un rôle à part entière dans la société ! La nouvelle édition du rapport phare de l’UNICEF, La Situation des enfants dans le monde, est consacrée à ces enfants vulnérables que l’on ne voit pas assez.

Des statistiques destinées à souligner un problème : c’est souvent comme cela que commencent les rapports comme celui-ci… Mais les filles et les garçons dont il est question ici ne constituent pas un problème. Ils sont cette sœur, ce frère ou cet ami qui a un plat, une chanson ou un jeu préféré ; cette fille ou ce fils qui nourrit des rêves et veut les réaliser ; cet enfant handicapé qui a les mêmes droits que tout autre enfant…

Et pourtant, selon le rapport de l’UNICEF, les enfants handicapés sont ceux qui risquent le plus d’être privés d’accès à la santé et à l’école. Ils sont parmi les plus vulnérables face à la violence, à la maltraitance, à l’exploitation et au manque de soins. Cette vulnérabilité est d’autant plus forte que nombre d’entre eux sont soustraits aux regards ou placés en institution du fait du rejet social dont il sont l’objet ou des coûts que nécessite leur prise en charge.

Parfois exclus dès la naissance
Les enfants handicapés figurent ainsi parmi les plus marginalisés du monde. Les enfants vivant dans la pauvreté sont parmi ceux qui sont le plus souvent privés d’éducation et de soins de santé mais ceux à la fois pauvres et handicapés ont encore moins de chances de bénéficier de ces services.

Pour de nombreux enfants handicapés, l’exclusion sociale commence dès les premiers jours de leur vie, quand leur naissance n’est pas inscrite sur les registres de l’état civil. Faute de reconnaissance officielle, ils sont privés de protection juridique et exclus des services sociaux pourtant essentiels à leur survie et à leur avenir. Leur marginalisation ne fait ensuite que s’aggraver du fait de la discrimination. Appuyer davantage l’intégration des enfants handicapés contribuerait à vaincre la discrimination qui les relègue aux marges de la société. Valoriser leurs aptitudes et leur potentiel serait bénéfique à l’ensemble de la société.

Qui sont-ils, où sont-ils et combien ?
On estime que dans le monde, environ 93 millions d'enfants souffrent d’une forme de handicap. Mais il existe en réalité peu de données fiables sur le nombre d’enfants handicapés, leur type de handicap et les conséquences qu’il a sur leur vie. Rares sont par conséquent les gouvernements qui disposent de critères rationnels en fonction desquels allouer des ressources en faveur des enfants handicapés et de leur famille.

L’UNICEF milite en faveur d’un programme mondial concerté de recherche sur les handicaps qui collecterait et analyserait les données afin d’orienter la planification et l’allocation de ressources.

Un appel aux gouvernements
A travers son rapport, l’UNICEF exhorte les gouvernements à tenir l’engagement qu’ils ont pris de garantir l’égalité des droits de tous leurs citoyens, y compris les enfants les plus marginalisés et les plus vulnérables. Certains progrès, quoiqu’inégaux, sont réalisés en matière d’insertion des enfants handicapés et le rapport définit l’action qu’il reste à mener dans ce sens.

L’UNICEF demande instamment aux gouvernements de ratifier et de faire appliquer la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) et la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) et d’aider les familles concernées pour qu’elles puissent assumer le coût souvent élevé des soins à prodiguer aux enfants handicapés. Il est également demandé que des mesures soient prises pour combattre les comportements discriminatoires de la population, des décideurs et des agents des services essentiels dans l’enseignement et la santé. Le rapport rappelle également qu’il est dans l’intérêt général d’assurer l’accessibilité des lieux de vie dès leur conception pour qu’ils puissent être utilisés par tous sans qu’il y ait besoin d’adaptations. Il ne s’agit pas de construire un système distinct pour ces enfants, mais bien de créer une société accessible à tous et fondée sur l’intégration…

Et en France ?
La sortie de ce rapport clé, à quelques semaines du prochain Comité Interministériel sur le handicap, est l’occasion pour l’UNICEF France de rappeler que la situation de très nombreux enfants porteurs de handicaps est aussi critique dans notre pays. « Des signes encourageants ont été donnés ces derniers mois par le gouvernement mais il est nécessaire d’accélérer les progrès en faveur des enfants handicapés. Dans le domaine de l’éducation par exemple, 20 000 enfants handicapés ne sont pas scolarisés, explique Michèle Barzach, présidente de l’UNICEF France. La France a signé et ratifié la CIDE et la CDPH, il est donc essentiel qu’elle les rende effectives sur son territoire national », conclut Michèle Barzach.

edenmartine
07/01/2015, 08h07
Merci pour ta passion Benat, cela fait chaud au coeur de savoir qu'il y a des personnes comme toi qui se donnent à 100% pour améliorer le quotidien des personnes handicapées http://i1035.photobucket.com/albums/a432/overrunwithsons/ANIMATED%20SMILEYS/smiley-40.gif

zadhand
19/03/2015, 23h47
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Journée nationale des handicapés à Béjaïa
Une célébration et des défis


15505

le 17.03.15 | 10h00

Le centre sportif de proximité (CSP) d’Amizour a abrité samedi dernier les festivités de la journée nationale des handicapés, coïncidant avec le 14 mars de chaque année, initiée conjointement par l’association algérienne de tourisme et loisirs des handicapés de Béjaïa (AATLHB) et l’association Sport handicapé de la commune d’Amizour.


Selon Lamia Messaoudi, présidente de l’AATLHB, «dix familles ayant des enfants nécessitant une rééducation fonctionnelle ont bénéficié d’une enveloppe financière de 10 000 DA chacune».
Mourad Aouchiche, jeune handicapé venu du village Boussoumer de Timezrit pour adhérer à l’association Sport handicapé, s’est dit insatisfait de la situation que vivent les handicapés. «Nous continuons à lutter pour décrocher entièrement nos droits» dit-t-il. De son côté, le secrétaire général de l’association Sport handicapé, Akli Benchikh, regrette que leur association continue à travailler sans local depuis 2012. «J’appelle les autorités locales de la ville d’Amizour à dégager un siège pour notre association afin de pouvoir accompagner dignement nos adhérents», interpelle-t-il.
Par ailleurs, plusieurs familles, associations et représentants des autorités locales ont répondu favorablement à l’invitation de Smail Benabbas, un propriétaire d’une salle des fêtes au village Amarat, dans la commune de Barbacha.
L’ensemble des associations, dont Afennan, Talsa, Éclipse, Bab Lkhir, Mains blanches, Itij et les scouts d’Ait Ifser se sont mobilisées pour réussir une initiative qualifiée de «charitable». Les organisateurs ont préféré recevoir leurs invités avec le fameux plat culinaire Seksu Uderyis dans une atmosphère chaleureuse.
Conférences dans le domaine de la médecine et de la psychologie, récital de poésie, chants patriotiques, spectacles clownesques, exposition de couture traditionnelle, animations artistiques et remise de cadeaux ont été au programme. «C’est le moins que l’on puisse offrir à ces enfants et jeunes qu’on dit handicapés. En réalité, ils ne le sont pas puisque ils relèvent constamment leurs défis» estime Omar Assoul, président de l’association Afennan d’Ait Sidi Ali.
Saida Benhlima, une handicapée moteur, n’admet pas de voir ses pairs privés de moyens nécessaires. «Nous souffrons énormément du manque de moyens pour se déplacer facilement d’un lieu à un autre», dit-t-elle. Et d’ajouter : «je n’ai pas de métier mais je suis une passionnée des aiguilles et de la broderie. Je n’ai pas été à l’école, mais maintenant je suis des cours d’alphabétisation et j’ai réussi à lire et écrire le plus normalement. C’est dire que je n’ai pas du tout cédé à mon handicap».
L’association Mains blanches de Béjaïa active depuis sa création pour l’amélioration du cadre de vie des personnes handicapées.
D’après sa présidente, Mme Hakima Zenati, il est grand temps de regarder cette frange de la société avec plus de considération. «Car ils veulent et peuvent contribuer à la construction de leur pays et prouver leur citoyenneté. Nous sommes très optimistes que l’article 27/2002, obligeant les entreprises à intégrer 1% des handicapés diplômés parmi leur personnel, soit appliqué, d’après notre tutelle, à partir du 14 mars», déclare notre interlocutrice.

zadhand
04/04/2015, 10h20
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Les textes de loi ne sont pas respectés
L’inaccessibilité pénalise les personnes handicapées

04 Avril 2015




Beaucoup d’endroits et d’infrastructures demeurent inaccessibles aux personnes en situation de handicap. Déficit en matière de conception architecturale et urbanistique ? Les professionnels du métier indiquent que les textes de loi existent pour faciliter l’accès, mais que sur le terrain, peu de concret.
Dans quasiment toutes les villes du pays, force est de constater que les personnes à capacité physique réduite souffrent en raison de l’inaccessibilité, soit pour entrer dans des infrastructures ou simplement pour emprunter le trottoir d’en face.
A prendre l’exemple du métro d’Alger, il est impossible pour un citoyen en situation de handicap et sur fauteuil roulant d’emprunter ce moyen de transport. Il n’y a aucune rampe pour lui permettre de descendre. Au pire, il faut lutter comme un gladiateur ou demander l’aide d’une tierce personne pour descendre via l’escalator.
Pour l’urbaniste Soufiène Lichani, «il existe pourtant des textes de loi qui obligent les entrepreneurs à garantir l’accès à tout bâtiment, logement, infrastructure administrative, sportive, culturelle, cultuelle ou de transport». «Si nous prenons le cas de la construction de logements, il est fait obligation à chaque opérateur de réserver 1% des appartements aux personnes à capacité physique réduite (…).
Pour les infrastructures administratives ou économiques, publiques ou privées, la loi oblige la facilité d’accès, comme les portails larges. Si dans le plan d’architecture, ces paramètres n’y figurent pas, l’entreprise en charge de la réalisation du projet ne bénéficie pas d’un permis de construire», explique-t-il.
M. Lichani expose dans le même sillage l’exemple des arrêts de tramway à Alger. «Dans certains arrêts, l’aménagement est respecté, dans d’autres non, où nous constatons une surévaluation du trottoir séparant la route de la station.» Et d’ajouter : «Il faut néanmoins cibler la source du problème. Les concepteurs et les entrepreneurs ne sont pas sanctionnés. Il y a une tendance à construire en quantité, piétinant la notion de la qualité et, de ce fait, au détriment des besoins des différentes catégories de la société.»
L’association El Amel, qui milite en faveur des personnes en situation de handicap, déplore ces «irrégularités». «Malgré les appels incessants de la société civile et les recommandations des associations, les pouvoirs publics restent inaudibles. Les textes de loi existent effectivement, mais il faut mettre en œuvre la force de l’Etat pour que les constructions et les infrastructures répondent aux besoins de tous les citoyens, en situation de handicap ou non. Car même les personnes âgées souffrent de ce problème d’inaccessibilité, qui rend le quotidien des citoyens vulnérables très difficile.»
De son côté, l’architecte Mourad Talbi explique que «dans la loi, tout est indiqué aux sociétés de construction pour prévoir l’accessibilité à toutes les franges de la société. Il faut seulement que le suivi soit quotidien et sans concession. Mais le plus important est de se focaliser sur le cahier des charges, pour préciser, avant le lancement de l’appel d’offres, que les critères d’accessibilité aux personnes handicapées soient respectés». «Un bon aménagement et une bonne conception commencent à partir de la rédaction de ce document», souligne-t-il.

Bsikri Mehdi

sentenza
29/04/2015, 21h24
http://static-mb.minutebuzz.com/wp-content/uploads/2015/04/classmate-3-L.jpgXie XuetZhang Chi sont deux camarades de classe de 18 et 19 ans. La principale chose qui les différencie c'est la maladie (http://www.minutebuzz.com/tag/maladie/) de Zhang, une dystrophie musculaire, qui limite sa validité. La plupart des enfants handicapés en Chine ne sont pas scolarisés... Ce n'est pas le cas de Zhang, qui grâce à son ami Xie qui le porte chaque jours sur son dos, peut se rendre en classe et assister à ses cours comme tous les autres. Et c'est un duo qui fonctionne à merveille puisque les deux acolytes se positionnent en tête du classement de leur classe. Une très belle histoire d'amitié (http://www.minutebuzz.com/tag/amitie/) !


http://static-mb.minutebuzz.com/wp-content/uploads/2015/04/classmate-4-L.jpg



http://static-mb.minutebuzz.com/wp-content/uploads/2015/04/classmate-5-L.jpg



http://static-mb.minutebuzz.com/wp-content/uploads/2015/04/classmate-6-L.jpg



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http://static-mb.minutebuzz.com/wp-content/uploads/2015/04/classmate-8-L.jpg



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jazalibre
30/04/2015, 09h56
Ya des cœur qui vie encore :o

jim63
01/05/2015, 15h10
salam

J imagine que cela n a pas du être facile ni pour l un ni pr l autre,physiquement pour l un et reconnaitre son handicap pr l autre .
"je ne suis rien sans toi" lui a certainement t il dit !
sa bonté le rapproche de dieu .il n est pas nécessaire de porter un vêtement ni de réciter des phrases,ni d être entre quatre murs !été
j ai entendu une dame agée dire qu elle avait été au moins 4 fois en pèlerinage a la Mecque et j avoue que je n ai pas compris .

zadhand
14/05/2015, 22h28
https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQL8aCEwYabmdA3eDSsOCInacrMCml-i-i-ZmbTyoPthqzGHUQ9vQ
166791668016681

Poursuivi dans une affaire de gestion de matériel paramédical pour handicapés
Le président de l’association des handicapés Espoir de Mekla sous mandat de dépôt

Poursuivi pour des faits liés à la gestion de plusieurs lots de matériel paramédical d’une valeur estimée à près de 100 000 euros, convoyé de France par l’ONG française, l’Elan du cœur, au profit des handicapés de Mekla, près de 20 km à l'est de Tizi-Ouzou, H. G., président de l’association des handicapés Espoir de Mekla a été mis sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal d’Azazga qui a ordonné sa mise sous écrou à la maison d’arrêt de la même ville. Une décision prise à l’issue de l’audition, dans la journée de mardi dernier, du mis en cause. Le même magistrat a auditionné trois autres personnes citées comme témoins dans cette affaire, mettant aux prises le président de l’association Espoir et la présidente de l’ONG française l’Elan du cœur, qui a déposé une plainte suite à des soupçons de malversations sur ces accessoires pour personnes à mobilité réduite dont, notamment des fauteuils roulants électriques, des lits orthopédiques, des lits à escarre, des poussettes pour bébés nés avec des infirmités motrices.
Rappelons que l’affaire a été mise au jour par une enquête publiée par Le Soir d’Algérie, au cours du mois de janvier de l’année en cours.


S. A. M.

enzo
15/05/2015, 04h44
Derobè des handicapès, un acte abjecte

TESSIE
15/05/2015, 11h26
Que cela n'empêche pas les dons.
Chez nous en france il y a des personnes qui regardent plus loin que le bout de leur nez.
Espérons que cette affaire sera vite réglée et n'empêchera pas la solidarité entre nos peuples.

zadhand
03/12/2015, 16h50
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https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ-YIhSNLOtuz4ir6X7o7ZK5QN79wVWzw2N5S1dqALXeEBYfEW6
https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQL8aCEwYabmdA3eDSsOCInacrMCml-i-i-ZmbTyoPthqzGHUQ9vQ 02 Decembre 2014


La Journée Internationale des Personnes Handicapées
03 décembre 2015

20119
Journée internationale des handicapés_festivités culturelles
MER, 03/12/2014 - 15:44

Par Chahrazad Ait Mouhoub

Plusieurs activités culturelles ont été programmées dans différentes wilayas à l’occasion de la journée internationale des handicapés. Un riche programme a été organisé par l’union nationale des handicapés au TNA .Ceci démontre les capacités de cette frange de la société
dans les différents domaines culturels.
U n autre écho de cette célébration nous vient de Tizi Ouzou où l’association des handicapés de cette région trace aujourd’hui un programme animé par plusieurs chanteurs tel que Kheloui Lounes ,Sihem Stiti etc au niveau de l’hôpital universitaire Cherif Nadir.
Sonore de Berkat roza membre de l’union nationale des handicapés
au micro du reporter de Hamdi Madani.
Sonore de Kheloui Houcine président de l’association des handicapés à la wilaya de Tizi Ouzou .
Mr. Kheloui Houcine, président de l’association des handicapés à la wilaya de Tizi Ouzou .

Jeudi, 03 Décembre 2015 17:26

Plus de 29.000 handicapés bénéficient des programmes de
la formation et de l'enseignement professionnels
Plus de 29.000 handicapés bénéficient des programmes de la formation
et de l'enseignement professionnels
ALGER- Plus de 29.000 handicapés ont bénéficié des programmes de la formation
et de l'enseignement professionnels depuis 1999, indique un bilan du ministère
rendu publique jeudi à l'occasion de la visite d'inspection du premier responsable
du secteur, Mohamed Mebarki dans plusieurs établissements
relevant du secteur dans la capitale.



20120

Selon le document, quelque 2.000 stagiaires sont formés chaque année
alors que 1.216 stagiaires handicapés dont 429 femmes ont été recensés
au premier semestre de l'année en cours.
Lors de sa visite au centre de formation spécialisé pour personnes handicapées
"Said Belalam" à l'occasion de la journée mondiale des personnes handicapées,
le ministre a souligné que "l'insertion" de cette catégorie dans
les différentes secteurs et selon les moyens disponibles,
constituait une priorité pour le secteur.
Il a rappelé les dispositions prises en faveur de l'insertion de personnes aux
besoins spécifiques dans le processus de formation et d'enseignement
professionnels comme les mesures de dispense des examens, les concours d'accès,
la priorité en matière d'hébergement et la possibilité de prolonger
la durée de formation et la reprise du cycle pour les stagiaires ayant interrompu
leur formation pour des raisons de santé.
Le ministre a par ailleurs rappelé que le secteur disposait de quatre centres régionaux
de formation spécialisé pour personnes handicapées (Alger, Boumerdes,
Laghouat et Relizane), ajoutant qu'un autre centre
devrait être réceptionné à Skikda en 2016.
M. Mebarki a insisté à cette occasion sur la sensibilisation des parents des personnes
aux besoins spécifiques quant à l'importance de la formation afin
de bénéficier des moyens "importants" consacrés par l'Etat en faveur de cette catégorie.

zadhand
17/12/2015, 22h10
http://www.handicapinternational.be/sites/all/themes/handicap/images/handicap-logo30.pnghttps://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRF0lmmpeHy6PmLC3SCLqOJY_9nocRZA L3iPFJqZ0ZKHEzyXeV62Qhttp://www.hiproweb.org/fileadmin/cdroms/raise-awareness-0909/files/Z2.jpghttp://www.tunisiefocus.com/wp-content/uploads/2014/02/drapeau-alg%C3%A9rie-handicap%C3%A9.jpg
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A la une Actualité_SOS d’un Handicapé
le 17.12.15 | 10h00


Le cas Ahmed Khenchouche

Cloué à une chaise roulante usée, Ahmed Khenchouche, 48 ans, propose des lustres à 100 DA
disposés à même le sol, sur l’une des allées de la cité des 3555 Logements, à Sidi Hamed.

20395

C’est son unique moyen de subsistance. Paraplégique, Ahmed souffre d’une pathologie osseuse
qui lui pourrit la vie. «Je suis né avec une malformation osseuse. Mes os sont infectés,
le mal ronge inexorablement mon corps. Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre.
J’ai traîné pendant 40 ans dans les hôpitaux, on a trituré mes jambes dans tous les sens,
maintenant, il n’en reste plus rien», explique-t-il en brandissant sa carte de handicapé à 100%.
Ahmed nous invite à le suivre. Il se meut péniblement en faisant tourner les roues râpées de
son fauteuil poussif qui, à l’image de ses os, s’effrite à vue d’œil. Il parcourt quelques mètres
jusqu’à la cage d’escalier d’un petit immeuble. A l’abri des regards indiscrets, il baisse
son pantalon jogging pour nous montrer le terrible mal qui le dévore. L’infection a entamé
ses hanches, sa cuisse droite. «L’os a fini par transpercer la chair», gémit-il en exhibant
une plaie béante. «Sawwar, sawwar (Prends-ça en photo)»,
répète-t-il à l’adresse de Samy, notre collègue, qui frémit.
Ce n’est pas beau à voir, c’est sûr. «J’ai dû faire une prothèse au niveau de la jambe droite,
la prothèse tient dix ans. Après, ton corps ne la supporte plus, et ça provoque une infection.
Une fois que ça attaque le corps, ça te tue à petit feu. Je dois refaire ma prothèse, mais pour
cela il faut stopper l’infection. J’ai également besoin d’une prothèse pour ma jambe gauche»,
clame Ahmed. D’après lui, ces soins, très lourds, requièrent une hygiène
de vie de chaque instant, avec une prise en charge soutenue à domicile.

«On n’a pas tenu compte de mon handicap»

En clair, Ahmed Khenchouche a besoin d’un logement individuel, lui qui a été relogé avec sa sœur
et ses enfants. «Je suis un handicapé lourd, avec des besoins spécifiques. Pour ma toilette intime,
pour mes soins, j’ai besoin d’un espace personnalisé. On n’a pas tenu compte de ma situation
et on m’a mis avec ma sœur. Je suis marié, mais mon épouse ne veut pas venir dans ces conditions.
Elle est retournée chez ses parents, à Kouba. Et sans le soutien de ma femme, je ne peux rien faire.
Depuis qu’on a emménagé ici, elle n’est venue qu’une seule fois. Cela fait plus d’un mois que je ne
me suis pas lavé. J’ai aussi un ami qui venait m’aider quand j’habitais à Remli, maintenant il ne
peut pas venir. Ma sœur est divorcée, elle a un garçon de 27 ans et une fille de 18 ans. Ce ne sont pas
des gamins, ils ont eux aussi leur vie à faire. Ma sœur veut marier mon neveu, ce qui est légitime,
et moi je ne sais pas ce que je vais devenir. Depuis qu’on est venus, on n’a pas défait nos cartons.
Nos affaires sont entassées dans le salon.
Les autorités auraient dû tenir compte de mon cas et m’attribuer un logement individuel comme elles
l’ont fait pour toutes les familles nombreuses. Qui plus est, j’ai un fils aussi. Je veux pouvoir réunir
ma famille dans un logement décent de sorte qu’on puisse s’occuper de moi.» Ahmed a déposé un recours
et attend. «Il y a 400 familles de Remli qui vont être relogées ici dans quelques jours.
Leur recours a été validé. Mais moi, je n’ai rien reçu», affirme-t-il.

«Au moins, avant, j’avais mon intimité»

Revenant sur son douloureux parcours, il raconte : «Je suis né à Ruisseau en 1967. Mon père s’est remarié
et il nous a jetés à la rue, ma mère, mes frères et sœurs et moi. C’est comme ça qu’on s’est retrouvés à Remli.
J’y ai passé 20 ans. Et quand je pensais voir enfin la lumière, voilà qu’on me prive d’un logement conforme
à ma situation, surtout quand on voit que des gens qui sont arrivés sur le tard à Remli ont bénéficié d’un
logement. Certains ont même obtenu plusieurs logements injustement.» Ainsi, comme beaucoup de relogés,
on ne peut pas dire qu’Ahmed a sauté de joie en recevant les clés de son nouveau logis. «Je ne me suis pas
du tout réjoui du relogement. A la limite, je préfère la baraque où j’étais.
Au moins j’étais chez moi, j’avais mon espace privé, mon intimité.
J’avais mon épouse qui prenait soin de moi, j’avais mes amis qui venaient m’aider.
Ici, je ne peux recevoir personne», martèle-t-il. En attendant le verdict de la commission de recours,
Ahmed a besoin en urgence d’un fauteuil roulant pour améliorer sa mobilité. «Je n’ai pas les moyens de m’offrir
une chaise roulante neuve. Je ne touche même pas l’allocation pour handicapés.
Si au moins on pouvait m’aider à acquérir un nouveau fauteuil», implore-t-il. Puisse son appel être entendu…

Mustapha Benfodil

zadhand
13/03/2016, 22h15
http://www.handicapinternational.be/sites/all/themes/handicap/images/handicap-logo30.pnghttps://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRF0lmmpeHy6PmLC3SCLqOJY_9nocRZA L3iPFJqZ0ZKHEzyXeV62Qhttp://www.hiproweb.org/fileadmin/cdroms/raise-awareness-0909/files/Z2.jpghttp://www.tunisiefocus.com/wp-content/uploads/2014/02/drapeau-alg%C3%A9rie-handicap%C3%A9.jpg
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A la une/14 mars, journée nationale des handicapes
14 Mars 2016

22249

Dignité et reconnaissance des droits fondamentaux


Comme chaque année, a lieu la Journée nationale des personnes handicapées,
une occasion de nous rappeler cette frange et faire le douloureux bilan de
la situation réelle du nombre important de citoyens handicapés que compte l’Algérie.
14 mars, journée nationale des handicapes : Dignité et reconnaissance
des droits fondamentaux La mobilisation des associations, et les quelques timides efforts
des pouvoirs publics n’ont su venir à bout d’une forme d’exclusion sociale particulièrement
brutale, radicale et pérenne. L’engagement des pouvoirs publics quant à leur prise en charge
réelle pour favoriser leur insertion et notamment en agissant concrètement pour l’encadrement,
la scolarisation, l’intégration et la mise en place de structures adéquates reste insuffisant.
Cette journée nationale qui se tient tous les 14 mars de chaque année est par ailleurs
l'occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: tels que
le respect et la dignité due à chaque personne, valide ou non, ce qui implique la reconnaissance
de droits fondamentaux comme l'éducation, l'accès au travail ainsi qu’à un revenu
pour les personnes lourdement handicapés et dont les parents ont la charge.
L’handicap est une affaire de tous
Cette journée est une occasion pour nous d’être à l’écoute de leurs préoccupations, et nous invite
à modifier le regard que nous portons sur ces personnes handicapées et qui sont parfois même
rejetés du fait de la vision que nous avons d’eux. Aujourd’hui il est important d’apporter un regard
neuf sur cette frange. Si nous jetons un regard sur le monde d’aujourd’hui, toutes les sociétés dans
les pays développés se sont dotées d’institutions et de mécanismes solidaires pour aider et prendre
en charge cette frange de la société surtout que l’islam le recommande . Aussi est il nécessaire
de mesurer l’importance des actions entreprises pour la réinsertion des handicapés, afin que
s’organisent les soutiens et les actions concrètes au profit de cette catégorie, d’autant plus qu’elle
a besoin d’être prise en considération pour une totale insertion dans la société. L’handicap est
une affaire de tous, aussi est-il primordial qu’elle fasse l'objet de toute l’attention de la société,
par un soutien continu ,qui doit évoluer dans le sens de la garantie des droits obligatoires pour
toute personne handicapée. A l’instar des autres journées nationales et mondiales, cette frange
de la population n’attire pas assez suffisamment d’attention, alors que nous avons des handicapés
qui se sont distingués dans diverses activités s’imposant dans la vie et ce par leurs propres moyens.
Dans ce contexte, la célébration de cette Journée offre la possibilité à toutes les sensibilités de
la société qu’elles soient gouvernementales, ou non gouvernementales, de réfléchir à des mesures
concrètes et innovantes pour une meilleure application des normes et règles édictés au niveau
international et relatives aux personnes handicapées. Associations, organisations, écoles, universités
et institutions du même type peuvent apporter leur contribution propre, de façon à susciter parmi
les parties concernées un plus grand intérêt et une prise de conscience des droits sociaux, culturels,
civils et politiques dont ont droit les personnes handicapées et mettre à leur disposition les moyens
nécessaires pour que celles-ci puissent mener une vie autonome, de manière à vivre dans la dignité
et obtenir des moyens de subsistance durables et une sécurité financière.
Fixer des objectifs et appliquer les normes et règles relatives aux personnes handicapées
Partout tous les États le monde se sont mobilisés et font des progrès en matière de prise en charge
et organisent à chaque occasion des manifestations de soutien et de défense des droits
des personnes handicapées à travers la célébration de la journée internationale,
contrairement à l’Algérie et ce malgré les efforts consentis mais qui restent pour
le moins insuffisants de par la précarité de certaines familles qui n’ont aucune ressource
pour subvenir aux besoins et aux dépenses de leurs enfants handicapés.L’on devrait pour
cette journée se fixer des objectifs par des actions concrètes, qui fassent avancer l’application
des normes et règles internationales relatives aux personnes handicapées et qui fassent
progresser leur participation à la vie sociale et au développement, au même titre
que les autres personnes.L’occasion est telle que les médias ont un rôle particulièrement
important à jouer et peuvent concourir au succès de cette Journée et tout au long
de l’année pour sensibiliser le public aux contributions positives des personnes handicapées.
La Convention relative aux droits des personnes handicapées, que l’Algérie a ratifiée
en mai 2009, devrait en principe aider à dépasser le stade revendicatif en appliquant
la convention et les programmes de développement, qui doivent prendre en compte
cette catégorie, qui a plus que jamais besoin d’être considérée, à savoir en tant que
personne à part entière par la société,ce qui n’est pas encore le cas.
Les pouvoirs publics se doivent d’être à l’écoute de cette frange,qui n’a pas réussi
à trouver ses repères dans la société du fait de sa marginalisation en donnant les moyens
d’insertion aux personnes handicapées et à leur parents pour leur permettre, de sortir
de l’isolement dans lequel ils sont confinés.Cet objectif ne peut être atteint qu’avec
la participation de tous et en particulier avec l’aide des associations, qui activent pour
la promotion des droits des handicapés, avec le concours de l’état qui doit tout mettre
en œuvre pour apporter aide et assistance à tous ceux qui œuvrent à leur insertion.

zadhand
15/03/2016, 23h14
http://www.handicapinternational.be/sites/all/themes/handicap/images/handicap-logo30.pnghttps://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRF0lmmpeHy6PmLC3SCLqOJY_9nocRZA L3iPFJqZ0ZKHEzyXeV62Qhttp://www.hiproweb.org/fileadmin/cdroms/raise-awareness-0909/files/Z2.jpghttp://www.tunisiefocus.com/wp-content/uploads/2014/02/drapeau-alg%C3%A9rie-handicap%C3%A9.jpg
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A la une/Journée nationale des personnes en situation de handicape
15 Mars 2016


Quelle école pour les enfants handicapés ?


22288

Les personnes à mobilité réduite sont fortement pénalisées en Algérie.
Pour Mustapha Khiati, président de la Forem, “l’école algérienne exclut
les enfants en situation de handicap”. À l’occasion de la Journée nationale
des personnes en situation de handicap,la Forem a organisé, hier, à Alger,
une journée d’étude sur “l’inclusion scolaire de l’enfant en situation de handicap”.
La rencontre était axée sur l’importance de la scolarité de cette frange de la population
et sur la nécessité de son intégration.“L’école algérienne exclut les enfants en
situation de handicap”, a déclaré Mustapha Khiati, président de la Forem,
en marge de la rencontre. Tout en ajoutant que “certains enfants à mobilité
réduite peuvent intégrer les établissements scolaires généraux, si nous adaptons
les lieux selon leurs besoins. Nous avons parlé d’inclusion, car nous pensons que
le handicap n’est pas un motif de rejet de la part de la société”. Pour M. Khiati,
l’accueil de l’enfant en situation de handicap en milieu scolaire peut commencer
dès la maternelle. D’après lui, la place des jeunes handicapés dans
des établissements scolaires n’est pas encore un fait ordinaire.
“Notre école n’a pas encore atteint un état de développement qui lui permet
d’accepter tous les enfants souffrant de handicap. Des dispositifs particuliers
doivent être mis en place en fonction des besoins de ces élèves pour que
leur scolarité soit la plus simple et la plus complète possible”, a-t-il souligné.
Pour M. Khiati, l’objectif de l’inclusion scolaire de cette catégorie de la société est
de faire progresser les enfants dans leur apprentissage pour acquérir le plus de
connaissances et de compétences, selon leurs capacités. “Pour aider les enfants
à dépasser leur handicap, un projet d’enseignement personnalisé doit être mis
en place. Il s’agit de reconnaître la singularité des compétences et des différences
de chaque élève pour que l’inclusion scolaire soit un vecteur de réduire un tant soit
peu les effets du handicap”, a précisé le premier responsable de la Forem.
Selon le professeur, en Algérie, les chiffres ne sont pas connus. La dernière fois
que “nous avons fait un recensement remonte aux années 90. Mais si nous prenons
le dernier recensement et que nous faisons une projection, l’Algérie compterait
près de 600 000 handicapés physique et moteurs”, a-t-il noté. “Nous nous
apercevons que la catégorie des personnes souffrant de déficit moteur,
sensoriel et cérébral trouve des difficultés à s’insérer dans l’école. Si nous prenons
le cas des enfants malvoyants, il y a des dispositifs pour leur prise en charge,
mais il reste beaucoup à faire. Car bon nombre de wilayas ne comptent aucune
infrastructure pour accueillir cette frange de la population.”
Les conditions de vie des personnes en situation de handicap restent très précaires
en Algérie. Bien que la majorité des infrastructures soit récente, les espaces dédiés
à cette frange de la population restent inexistants. En Algérie, tout reste à faire
pour faciliter l’insertion sociale des personnes à mobilité réduite.

zadhand
10/07/2016, 23h02
" Pas d'augmentation de la pension des handicapés"


Mounia Meslem::
le 10.07.16 | 16h44

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Mauvaise nouvelle. La pension des personnes handicapées qui est déjà jugée
dérisoire ne connaîtra aucune augmentation pour l’heure, a déclaré ce dimanche
Mounia Meslem, ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la Femme.

25013

"On est face à une crise financière très aiguë. Pour l'instant on ne peut
penser à l'augmentation de la pension des personnes handicapées",
affirme Mme Meslem qui se désole de cette situation.
La ministre s’exprimait en marge d’un séminaire organisé conjointement
avec l’Union Européenne au sujet de l’accessibilité des personnes handicapées.
Pour palier à cette situation la ministre annonce que son département compte
lancer un nombre de services destinés à répondre à des besoins précis de cette
tranche de la population dont, par exemple, la désignation des auxiliaires de vie
pour les handicaps lourds et offrir des colis alimentaires tout au long de l'année.
Il est à noter qu'en juillet 2014 Mme Meslem a déposé une demande auprès du gouvernement pour augmenter la pension des handicapés à hauteur de 100%.
Mais la demande est restée sans réponse.Bien que la loi algérienne consacre le
droit des personnes handicapés à participer activement à la vie sociale, en facilitant notamment l’accès aux édifices, au transport, au système de sante mais aussi aux
bancs de l’école la réalité est tout autre puisque certaines mesures qui ont été prises
en faveur de cette tranche de la population attendent toujours des textes d'application. C'est le cas, par exemple, de l'exonération de la TVA pour tout handicapé achetant un véhicule aménagé ou encore l’intégration de ces personnes dans des postes d’emplois conformément à la décision de juillet 2015 qui appelle les entreprises à intégrer les personnes handicapées dans leurs effectifs à hauteur de 1%.

Mina Adel

zadhand
24/07/2016, 17h21
SOS de la mère de Mohamed Azzouz

«SVP, sauvez mon fils»
le 24.07.16|12h08

http://www.handicapinternational.be/sites/all/themes/handicap/images/handicap-logo30.pnghttps://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRF0lmmpeHy6PmLC3SCLqOJY_9nocRZA L3iPFJqZ0ZKHEzyXeV62Qhttp://www.hiproweb.org/fileadmin/cdroms/raise-awareness-0909/files/Z2.jpghttp://www.tunisiefocus.com/wp-content/uploads/2014/02/drapeau-alg%C3%A9rie-handicap%C3%A9.jpg
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25266

Mohamed Azzouz, un adolescent de 13 ans, vit un drame. Il lance un
appel de détresse, un SOS pour crier son désespoir. Handicapé, il ne
peut plus marcher et a des douleurs atroces. Et il risque de ne plus
pouvoir fréquenter le CEM. Mohamed Azzouz, enfant adopté, est né avec
un handicap. Il présentait un raccourcissement de 2,5 cm de la jambe
gauche. Sa mère avait entrepris des démarches pour qu’il soit hospitalisé
à Douera où il a subi une intervention chirurgicale à l’âge de 9 ans.
En juin 2012, il présentait un raccourcissement de 10 cm ; il a été admis à
l’hôpital pour une autre intervention consistant à une scission de l’os de la
jambe afin de placer un fixateur externe permettant le processus
d’allongement d’un millimètre par jour. Au bout de quelques mois,
un allongement de 4 cm a été constaté. On lui a placé deux broches allant
de la partie plate du pied jusqu’au genou en plâtrant la jambe. Mohamed a
gagné 4,5 cm d’allongement de la jambe gauche. Malheureusement, son pied
a dévié vers l’extérieur en raison d'un os déplacé à la cheville. Les médecins
de l’hôpital de Douera l’ont constaté, mais aucune «solution» médicale adéquate
n’a été donnée. Actuellement, Mohamed porte un appareillage avec une chaussure orthopédique montante de 8 cm. Il a un contrôle tous les six mois à l’ Office national d’appareillage pour handicapés, à l’hôpital de Ben Aknoun, à Alger.
La mère de Mohamed, très inquiète, a décidé de recueillir plusieurs avis de médecins orthopédistes en se rendant à l’hôpital Necker (France) en 2014. Le diagnostic est optimiste quant à voir Mohamed débarrassé de son handicap. Aussi, la mère de
Mohamed, n’ayant pas les moyens car l’intervention chirurgicale est onéreuse, lance
un SOS à toute âme charitable pour l’aider à financer l'opération de son fils et le voir marcher et aller au collège à pied avec ses camarades. Une prise en charge des
pouvoirs publics serait la bienvenue.

R.C