soltan009
07/01/2013, 12h03
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La voix d’une femme peut-être douce, sensuelle… Mais aussi terriblement énervante ! Et si certaines le faisaient exprès ?
Mais que se passe-t-il ? Impossible d’allumer son écran de télévision sans tomber sur une jeune femme à la voix éraillée qui hurle et se donne en spectacle dans telle ou telle émission. On se surprend alors à regretter les voix suaves et posées de nos copines, qui parlent d’un ton lent et feutré quand elles nous livrent leurs confidences. Ce phénomène n’est pas nouveau, mais voilà que des chercheurs s’y sont intéressés. Du côté de l’Université de Long Island, on nous apprend que les deux tiers des jeunes femmes sont susceptibles de modifier leur fréquence vocale dans diverses situations. Les caractéristiques linguistiques seraient alors utilisées comme des outils de reconnaissance, de véritables codes relationnels pour évoluer au sein d’un milieu !
Dans une situation que nous ne contrôlons pas, notre corps va s’adapter. Mais si notre gestuelle est affectée, le langage corporel n’est pas le seul à changer. Ce que les chercheurs appellent « les outils électriques » de la parole trahissent nos émotions, comme par exemple l’insécurité ou l’angoisse. La voix va donc se moduler pour épouser cette gamme de sensations et y apporter une réponse extérieure. En l’occurrence, selon l’étude, elle aurait tendance chez les femmes à se… viriliser.
Ainsi, l’étude se poursuit en développant le postulat que les femmes auraient développé une communication à plusieurs fréquences, modulant leur voix selon les situations mais aussi selon leur état émotionnel. Par exemple, une voix éraillée permettrait de se donner de l’assurance et de l’autorité par l’imitation : « C’est une recherche de masculinisation de la fréquence de la voix féminine » affirme l’un des chercheurs. Prendre un ton agaçant et la voix qui va avec serait donc une façon de s’adapter à un milieu hostile, dans lequel on cherche à s’affirmer et à se faire respecter, et le signe d’une insécurité. Cela suggère que nous nous adaptons physiologiquement aux lieux et aux milieux dans lesquels nous évoluons au quotidien. D’ailleurs, en écoutant les autres il devient soudain très simple de décoder leur état d’esprit à un moment donné…
Pour entendre à quoi ressemble une voix énervante, rendez-vous dans le podcast Slate (http://www.slate.com/articles/podcasts/lexicon_valley/2013/01/lexicon_valley_on_creaky_voice_or_vocal_fry_in_you ng_american_women.html)
Si l’insécurité joue un rôle dans les tics verbaux et la voix, n’y a-t-il pas d’autres moyens d’exprimer ses émotions ?
La voix d’une femme peut-être douce, sensuelle… Mais aussi terriblement énervante ! Et si certaines le faisaient exprès ?
Mais que se passe-t-il ? Impossible d’allumer son écran de télévision sans tomber sur une jeune femme à la voix éraillée qui hurle et se donne en spectacle dans telle ou telle émission. On se surprend alors à regretter les voix suaves et posées de nos copines, qui parlent d’un ton lent et feutré quand elles nous livrent leurs confidences. Ce phénomène n’est pas nouveau, mais voilà que des chercheurs s’y sont intéressés. Du côté de l’Université de Long Island, on nous apprend que les deux tiers des jeunes femmes sont susceptibles de modifier leur fréquence vocale dans diverses situations. Les caractéristiques linguistiques seraient alors utilisées comme des outils de reconnaissance, de véritables codes relationnels pour évoluer au sein d’un milieu !
Dans une situation que nous ne contrôlons pas, notre corps va s’adapter. Mais si notre gestuelle est affectée, le langage corporel n’est pas le seul à changer. Ce que les chercheurs appellent « les outils électriques » de la parole trahissent nos émotions, comme par exemple l’insécurité ou l’angoisse. La voix va donc se moduler pour épouser cette gamme de sensations et y apporter une réponse extérieure. En l’occurrence, selon l’étude, elle aurait tendance chez les femmes à se… viriliser.
Ainsi, l’étude se poursuit en développant le postulat que les femmes auraient développé une communication à plusieurs fréquences, modulant leur voix selon les situations mais aussi selon leur état émotionnel. Par exemple, une voix éraillée permettrait de se donner de l’assurance et de l’autorité par l’imitation : « C’est une recherche de masculinisation de la fréquence de la voix féminine » affirme l’un des chercheurs. Prendre un ton agaçant et la voix qui va avec serait donc une façon de s’adapter à un milieu hostile, dans lequel on cherche à s’affirmer et à se faire respecter, et le signe d’une insécurité. Cela suggère que nous nous adaptons physiologiquement aux lieux et aux milieux dans lesquels nous évoluons au quotidien. D’ailleurs, en écoutant les autres il devient soudain très simple de décoder leur état d’esprit à un moment donné…
Pour entendre à quoi ressemble une voix énervante, rendez-vous dans le podcast Slate (http://www.slate.com/articles/podcasts/lexicon_valley/2013/01/lexicon_valley_on_creaky_voice_or_vocal_fry_in_you ng_american_women.html)
Si l’insécurité joue un rôle dans les tics verbaux et la voix, n’y a-t-il pas d’autres moyens d’exprimer ses émotions ?