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edenmartine
02/12/2014, 10h51
Comment les États-Unis ont permis à Israël d’obtenir la bombe atomique




Le gouvernement des États-Unis a déclassifié des documents top-secret vieux de 45 ans qui montrent comment ils ont permis à Israël de développer son programme nucléaire.


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De gauche à droite : Golda Meir, Richard Nixon et Henry Kissinger à la Maison Blanche



Les documents révèlent comment les fonctionnaires du gouvernement américain et les conseillers principaux du président des États-Unis de l’époque, Richard Nixon, ont retiré un plan visant à bloquer la nucléarisation israélienne, avant une rencontre avec le Premier ministre israélien de l’époque, Golda Meir, à la Maison Blanche en septembre 1969.
Les fichiers ont été rendus publics par l’Interagency Security Classification Appeals Panel (ISCAP), des décennies après son refus de déclassifier les secrets du programme nucléaire israélien et le rôle joué par les États-Unis.

Selon World Bulletin, les documents « ne montrent pas seulement comment les délégués américains ont approuvé le refus d’Israël de signer le Traité de non-prolifération, ils expliquent aussi comment ils sont arrivés à conclure un accord permettant à Israël de refuser l’inspection américaine de l’installation nucléaire de Dimona, agrémenté d’un accord visant à livrer des missiles stratégiques sol-sol “Jéricho” à Israël en échange de leur signature du traité ».


Les documents décrivent comment l’administration américaine a travaillé avant la réunion entre le président américain, Richard Nixon, et le Premier ministre israélien, Golda Meir, à la Maison Blanche en septembre 1969. Les officiels en sont venus à accepter un refus israélien en trois parties :




Signer le Traité de non-prolifération ;
Trouver un accord pour l’inspection américaine de l’installation nucléaire de Dimona ;
Livrer des avions de chasse et des missiles stratégiques sol-sol « Jéricho » en échange du refus nucléaire israélien.Haaretz




Les fiches publiées révèlent aussi un document rédigé par de hauts fonctionnaires de l’administration Nixon faisant partie d’un groupe de travail dirigé par le conseiller pour la Sécurité nationale, Henry Kissinger, au sujet du programme d’armement nucléaire israélien « NSSM 40″, dans lequel Nixon a demandé à Kissinger de mettre sur pied un groupe d’experts, chapeautés par le secrétaire d’État adjoint de l’époque, Joseph Sisco, qui auraient pour mission de présenter leur rapport sur ​​l’avancement d’Israël dans le domaine de l’armement nucléaire et sur les solutions de rechange en matière politique, explique Haaretz.

Ensuite, le vice-secrétaire d’État adjoint, Rodger Davies, aurait conclu qu’ils ne pourraient « pas forcer les Israéliens à détruire des données et des éléments de conception, encore moins leurs connaissances techniques, sans parler de leur vivacité d’esprit en matière d’improvisation, pour lesquels ils ont un talent incontestable ».

Deux mois avant la réunion Nixon-Meir, Davies a écrit que le moindre mal serait d’autoriser Israël à « conserver son option technique » pour produire des armes nucléaires.

Davies a ajouté : « Si les Israéliens montrent une disposition à accepter nos propositions sur la question nucléaire, mais qu’ils restent catégoriques sur les missiles Jericho, nous pouvons nous retrouver dans la position d’insister sur le non-déploiement de missiles, et qu’Israël s’engage à garder secret les futures étapes de production ».

Israël est le seul pays au Moyen-Orient a posséder un arsenal nucléaire. C’est l’un des neuf pays qui possèdent des armes nucléaires dans le monde.

Ces pays sont : les États-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord.

En 2008, l’ancien président des États-Unis, Jimmy Carter, a confirmé qu’Israël possède au moins 150 armes atomiques dans son arsenal nucléaire.

« Les États-Unis ont plus de 12 000 armes nucléaires ; l’Union soviétique en possède environ la même quantité ; la Grande-Bretagne et la France en possèdent plusieurs centaines, et Israël en a environ 150″, a déclaré Carter lors d’une conférence de presse au Pays de Galles.

En 1986, Mordechaï Vanunu, un technicien israélien à la retraite qui a travaillé à la centrale nucléaire de Dimona de 1976 à 1985, a révélé qu’Israël possédait plus de 200 bombes nucléaires.

Vanunu a également révélé qu’Israël a la capacité de fabriquer des bombes thermonucléaires.

Israël n’a jamais signé le Traité de non-prolifération des armes nucléaires.





Le 13 février 1960, la France et Israël testent leur bombe nucléaire… en Algérie.


http://www.lemondejuif.info/wp-content/uploads/2013/02/ALGER-YELLOW.jpg


Le 13 février 1960, la France et Israël testent leur première bombe nucléaire, en toute discrétion dans le désert d’Algérie.
Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, en sus des amitiés personnelles qui liaient les socialistes Guy Mollet et le général Kœnig aux travaillistes israéliens, Paris avait rapidement considéré l’État hébreu comme un allié au Proche-Orient. En effet, vu l’influence française déclinante avec la fin de la tutelle sur le Levant (Liban et Syrie), les ambitions panarabismes de l’Égypte de Nasser et la concurrence avec les États-Unis et le Royaume-Uni sur le contrôle des hydrocarbures, il lui fallait s’appuyer sur un État qui lui permettait de garder un pied dans la région.



https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=cqpbjmD-J8E


Une alliance sacralisée dès 1956 avec la crise de Suez, durant laquelle Israël s’appuie sur son allié européen contre l’Égypte.
En récompense de ces liens étroits, la France fournit très discrètement à Israël la technologie pour construire un réacteur dans la région de Dimona, qui entre en fonction entre 1962 et 1964. Celui-ci est considéré, par une grande partie des experts, comme un site de fabrication d’armes nucléaires.

Le gouvernement israélien s’est toujours refusé à tout commentaire sur le sujet, s’en tenant à une politique d’ambigüité délibérée. Parallèlement à la construction du site de Dimona, à laquelle des ingénieurs français ont participé, des scientifiques israéliens sont soupçonnés d’avoir été conviés à participer aux essais nucléaires français dans le désert algérien, dont le premier, un certain 13 février 1960.






https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=mta9_IobKEE






https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=cMGLqueqfj8