soltan009
07/01/2013, 10h19
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/TkrJ69PMVmgtwrwOxYXHeg--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzQxO2NyPTE7Y3c9NTEyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0xMjc7cT04NTt3PTE5MA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/photo_1357555298939-6-0.jpg
Le Comité d'entreprise (CE) extraordinaire consacré au projet de dépôt de bilan de Virgin Megastore s'est ouvert lundi matin, les syndicats affichant leur détermination à ne pas voir disparaître le distributeur de biens culturels qui emploie plus de 1.000 salariés.
"On aborde la réunion avec sérénité et détermination", a indiqué à l'AFP Guy Olharan (CGT), peu avant le début de la rencontre avec la direction au cours de laquelle le projet de cessation de paiement doit être officiellement présenté aux élus du CE.
"On va étudier les documents de la direction. Nous, on croit tout à fait à la viabilité de l'entreprise sur la définition d'un nouveau projet", a-t-il poursuivi.
"Ils vont justifier le trou (dans les finances du groupe) et nous, on va vouloir comprendre pourquoi on est arrivés à cette situation", a expliqué Ahcene Bouzit (FO), précisant que "si le CE refuse de donner un avis et motive sa non réponse, la direction ne peut pas se rendre devant le juge" pour déclarer le dépôt de bilan.
"L'ensemble des élus au CE va adopter une position ferme. Personne ne devrait se prononcer", a assuré de son côté Sylvain Alias (SUD), précisant que la démarche visait à "gagner du temps".
Loïc Delacourt, élu CFE-CGC au CE, a précisé que les syndicats avaient un projet pour l'entreprise: en faire un vendeur "multicanal", couplant les achats en ligne et la vente en magasin. "Rien n'est trop tard. On est super motivés", a-t-il souligné.
Contrôlée depuis 2008 par la société d'investissements française Butler Capital Partners, Virgin est notamment victime, comme d'autres distributeurs spécialisés, de l'effondrement des marchés "physiques" du disque et du DVD, et de la concurrence des grands acteurs du web, comme Amazon ou Apple.
Les syndicats accusent Butler d'être responsable de la situation.
"Si Butler veut partir, qu'il s'en aille, mais on veut qu'il paye les pots cassés, a indiqué M. Olharan, précisant que "le gros chantier dans les jours qui viennent" allait consister à tenter de trouver un repreneur pour les 26 magasins du groupe.
Le Comité d'entreprise (CE) extraordinaire consacré au projet de dépôt de bilan de Virgin Megastore s'est ouvert lundi matin, les syndicats affichant leur détermination à ne pas voir disparaître le distributeur de biens culturels qui emploie plus de 1.000 salariés.
"On aborde la réunion avec sérénité et détermination", a indiqué à l'AFP Guy Olharan (CGT), peu avant le début de la rencontre avec la direction au cours de laquelle le projet de cessation de paiement doit être officiellement présenté aux élus du CE.
"On va étudier les documents de la direction. Nous, on croit tout à fait à la viabilité de l'entreprise sur la définition d'un nouveau projet", a-t-il poursuivi.
"Ils vont justifier le trou (dans les finances du groupe) et nous, on va vouloir comprendre pourquoi on est arrivés à cette situation", a expliqué Ahcene Bouzit (FO), précisant que "si le CE refuse de donner un avis et motive sa non réponse, la direction ne peut pas se rendre devant le juge" pour déclarer le dépôt de bilan.
"L'ensemble des élus au CE va adopter une position ferme. Personne ne devrait se prononcer", a assuré de son côté Sylvain Alias (SUD), précisant que la démarche visait à "gagner du temps".
Loïc Delacourt, élu CFE-CGC au CE, a précisé que les syndicats avaient un projet pour l'entreprise: en faire un vendeur "multicanal", couplant les achats en ligne et la vente en magasin. "Rien n'est trop tard. On est super motivés", a-t-il souligné.
Contrôlée depuis 2008 par la société d'investissements française Butler Capital Partners, Virgin est notamment victime, comme d'autres distributeurs spécialisés, de l'effondrement des marchés "physiques" du disque et du DVD, et de la concurrence des grands acteurs du web, comme Amazon ou Apple.
Les syndicats accusent Butler d'être responsable de la situation.
"Si Butler veut partir, qu'il s'en aille, mais on veut qu'il paye les pots cassés, a indiqué M. Olharan, précisant que "le gros chantier dans les jours qui viennent" allait consister à tenter de trouver un repreneur pour les 26 magasins du groupe.