edenmartine
22/11/2014, 05h01
2,5 millions d’enfants américains ont vécu sans domicile fixe en 2013
http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20141120/ob_60a53e_00000000000000000000000000000000000000.j pg
Près de 2,5 millions d’enfants aux États-Unis, soit un enfant sur 30, ont connu l’année dernière une période sans domicile fixe, selon une nouvelle étude parue lundi.
Il s’agit d’un «record historique», reflet notamment d’un manque de logement à bas prix et de la pauvreté, affirment les instituts américains pour la recherche (AIR).
«Le nombre d’enfants SDF a atteint des proportions inquiétantes en Amérique», estime Carmela DeCandia, directrice du centre national pour les familles sans domicile fixe, qui dépend de AIR.
«La vie dans des foyers, des caves de voisins, des voitures, en camping ou encore dans des endroits bien pires: les enfants SDF sont les personnes les plus invisibles et négligées de notre société», a-t-elle déclaré.
Le Minnesota, Nebraska, Massachusetts, Iowa et le New Jersey figurent parmi les cinq États américains les plus touchés, selon cette étude de 130 pages.
Causes
Parmi les autres causes de ce phénomène, l’étude recense les conséquences de la récession de 2008-2009, les disparités économiques selon les races, les familles mono-parentales ou encore les violences domestiques.
L’étude explique que l’administration américaine a déployé beaucoup de moyens pour lutter contre le phénomène des sans-abris chez les anciens combattants et les clochards en général mais a porté peu d’attention aux enfants.
Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté aux États-Unis était en 2013 de 45,3 millions, soit un taux de pauvreté à 14,5 % en légère baisse sur un an, selon un rapport du recensement américain en septembre.
En France, la population de SDF a augmenté de 44% en onze ans (http://www.wikistrike.com/2014/11/en-france-la-population-de-sdf-a-augmente-de-44-en-onze-ans.html)
http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20141121/ob_df6f2b_00000000000000000000000000000000000000.j pg
Ils sont 81.000 adultes et près de 31.000 enfants à ne pas avoir d’adresse. La population de SDF a atteint les 112.000 personnes en 2012 dans les moyennes et grandes agglomérations, selon une étude de l’Insee rendue publique mercredi.
Le constat est alarmant: en 11 ans, le nombre de sans-domicile a augmenté de 44% en France. Dans son «Portrait social de la France» rendu public mercredi, l’Insee dévoile la «grande diversité» de cette population, une enquête réalisée sur les personnes ayant fréquenté les services d’hébergement ou de restauration dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants. Ce qu’il faut retenir du rapport:
» 111.700 personnes étaient sans domicile fixe en 2012 dans les agglomérations d’au moins 20.000 habitants. Parmi elles, 81.000 adultes et 30.700 enfants. Mais les SDF sont sans doute beaucoup plus nombreux étant donné que l’étude n’inclut pas ceux vivant dans des communes rurales ou de moins de 20.000 habitants.
» 1 sans-domicile sur 10 dort dans la rue ou dans d’autres endroits non prévus pour l’habitation (parc, squat, gare…). Une proportion qui monte à 14% en région parisienne, en raison du nombre croissant de sans-domicile et de la pression immobilière. Les autres sont accueillis dans les hébergements mis à disposition par des organismes d’aide (centre collectif, hôtel..). Selon le rapport, plus de 4 SDF sur 10 n’ont en outre jamais vécu dans un logement personnel indépendant. Et pour ceux qui en ont déjà eu un, 35% l’ont perdu à cause de difficultés familiales (séparation, décès du conjoint, violences conjugales), 30% en raison de problèmes financiers (perte d’emploi, loyers trop élevés, expulsions, etc.).
» 44% des SDF vivent dans l’agglomération parisienne, qui concentre à elle seule autant de sans-domicile que l’ensemble des agglomérations de plus de 200.000 habitants. 10% d’entre eux vivent dans les villes de 20.000 à 200.000 habitants.
» 55% des sans-domicile sont nés à l’étranger (soit 45.000 personnes) et près de 60% d’entre eux sont originaires d’Afrique (23% du Maghreb et 35% du reste du continent), souvent francophones. Près d’un tiers sont originaires d’Europe de l’Est et sont majoritairement non-francophones. En outre, 40% des SDF nés à l’étranger sont accompagnés d’enfants, contre seulement 16% pour les sans-domicile nés en France.
» 86% des 66.300 SDF francophonesinterrogés par l’Inseedisent avoir vécu dans leur enfance au moins un événement douloureux lié à l’environnement familial (problème de santé grave, handicap, décès d’un parent). Un quart d’entre eux ont été placés en famille d’accueil ou en foyer dans leur enfance.
» 80% ont moins de 900 euros par mois, et 30% n’atteignent pas 300 euros. Plus des trois quarts sont inactifs ou au chômage et 24% travaillent, mais occupent souvent des emplois à temps partiel, peu qualifiés et précaires. Ils sont majoritairement employés ou ouvriers, et 22% n’ont aucun contrat de travail.
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Près de 2,5 millions d’enfants aux États-Unis, soit un enfant sur 30, ont connu l’année dernière une période sans domicile fixe, selon une nouvelle étude parue lundi.
Il s’agit d’un «record historique», reflet notamment d’un manque de logement à bas prix et de la pauvreté, affirment les instituts américains pour la recherche (AIR).
«Le nombre d’enfants SDF a atteint des proportions inquiétantes en Amérique», estime Carmela DeCandia, directrice du centre national pour les familles sans domicile fixe, qui dépend de AIR.
«La vie dans des foyers, des caves de voisins, des voitures, en camping ou encore dans des endroits bien pires: les enfants SDF sont les personnes les plus invisibles et négligées de notre société», a-t-elle déclaré.
Le Minnesota, Nebraska, Massachusetts, Iowa et le New Jersey figurent parmi les cinq États américains les plus touchés, selon cette étude de 130 pages.
Causes
Parmi les autres causes de ce phénomène, l’étude recense les conséquences de la récession de 2008-2009, les disparités économiques selon les races, les familles mono-parentales ou encore les violences domestiques.
L’étude explique que l’administration américaine a déployé beaucoup de moyens pour lutter contre le phénomène des sans-abris chez les anciens combattants et les clochards en général mais a porté peu d’attention aux enfants.
Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté aux États-Unis était en 2013 de 45,3 millions, soit un taux de pauvreté à 14,5 % en légère baisse sur un an, selon un rapport du recensement américain en septembre.
En France, la population de SDF a augmenté de 44% en onze ans (http://www.wikistrike.com/2014/11/en-france-la-population-de-sdf-a-augmente-de-44-en-onze-ans.html)
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Ils sont 81.000 adultes et près de 31.000 enfants à ne pas avoir d’adresse. La population de SDF a atteint les 112.000 personnes en 2012 dans les moyennes et grandes agglomérations, selon une étude de l’Insee rendue publique mercredi.
Le constat est alarmant: en 11 ans, le nombre de sans-domicile a augmenté de 44% en France. Dans son «Portrait social de la France» rendu public mercredi, l’Insee dévoile la «grande diversité» de cette population, une enquête réalisée sur les personnes ayant fréquenté les services d’hébergement ou de restauration dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants. Ce qu’il faut retenir du rapport:
» 111.700 personnes étaient sans domicile fixe en 2012 dans les agglomérations d’au moins 20.000 habitants. Parmi elles, 81.000 adultes et 30.700 enfants. Mais les SDF sont sans doute beaucoup plus nombreux étant donné que l’étude n’inclut pas ceux vivant dans des communes rurales ou de moins de 20.000 habitants.
» 1 sans-domicile sur 10 dort dans la rue ou dans d’autres endroits non prévus pour l’habitation (parc, squat, gare…). Une proportion qui monte à 14% en région parisienne, en raison du nombre croissant de sans-domicile et de la pression immobilière. Les autres sont accueillis dans les hébergements mis à disposition par des organismes d’aide (centre collectif, hôtel..). Selon le rapport, plus de 4 SDF sur 10 n’ont en outre jamais vécu dans un logement personnel indépendant. Et pour ceux qui en ont déjà eu un, 35% l’ont perdu à cause de difficultés familiales (séparation, décès du conjoint, violences conjugales), 30% en raison de problèmes financiers (perte d’emploi, loyers trop élevés, expulsions, etc.).
» 44% des SDF vivent dans l’agglomération parisienne, qui concentre à elle seule autant de sans-domicile que l’ensemble des agglomérations de plus de 200.000 habitants. 10% d’entre eux vivent dans les villes de 20.000 à 200.000 habitants.
» 55% des sans-domicile sont nés à l’étranger (soit 45.000 personnes) et près de 60% d’entre eux sont originaires d’Afrique (23% du Maghreb et 35% du reste du continent), souvent francophones. Près d’un tiers sont originaires d’Europe de l’Est et sont majoritairement non-francophones. En outre, 40% des SDF nés à l’étranger sont accompagnés d’enfants, contre seulement 16% pour les sans-domicile nés en France.
» 86% des 66.300 SDF francophonesinterrogés par l’Inseedisent avoir vécu dans leur enfance au moins un événement douloureux lié à l’environnement familial (problème de santé grave, handicap, décès d’un parent). Un quart d’entre eux ont été placés en famille d’accueil ou en foyer dans leur enfance.
» 80% ont moins de 900 euros par mois, et 30% n’atteignent pas 300 euros. Plus des trois quarts sont inactifs ou au chômage et 24% travaillent, mais occupent souvent des emplois à temps partiel, peu qualifiés et précaires. Ils sont majoritairement employés ou ouvriers, et 22% n’ont aucun contrat de travail.