zadhand
21/11/2014, 21h07
Avec Contributor, Google veut financer les éditeurs web par le don
le 21/11/14 à 12h11
Le géant du web propose une solution permettant aux éditeurs de sites
d’être rémunérés en échange d’un blocage de leurs publicités
Joli retournement de situation. Alors que Google est régulièrement attaqué par la presse du monde entier pour détourner ses contenus via Google News, le groupe américain riposte là où on ne l’attendait pas. Avec contributor , Google propose aux internautes de naviguer sur leurs sites préférés sans être agressés par les publicités.
Contre une contribution mensuelle de 1 à 3 dollars, le généreux donateur verra - en lieu et place des bannières publicitaires - s’afficher un message de remerciement. Dix sites américains se sont déjà engagés dans l’opération dont Imgur, Mashable, ScienceDaily ou The Onion. Les autres éditeurs intéressé sont invités à s’inscrire sur la liste d’attente sachant que ce programme pilote ne concerne que les Etats-Unis pour l’heure.
http://pro.01net.com/images/article/940396.jpg
http://pro.01net.com/imgv6/structure/dot.gif
Alors que son modèle économique repose très largement sur les revenus publicitaires avec ses programmes AdWords et AdSense, Google scie-t-il la branche sur laquelle il est confortablement assis ? Avec Contributor, le géant du web admet un certain nombre d’évidences. Tout d’abord que les internautes sont légion à avoir embarqué les outils anti-pub, Adblock et consorts, sur leurs navigateurs pour surfer en paix. Certains sites demandent d'ailleurs à leurs visiteurs de désactiver ces logiciels afin de continuer de vivre de la pub.
Par ailleurs, les internautes semblent aujourd’hui murs pour sortir du tout gratuit et mettre la main à la poche afin soutenir des sites dont ils partagent les idées. Il suffit de voir l’essor du financement participatif ou crowdfunding mais aussi des dons sur internent. Cofondé par un ancien de Pirate Bay, Flattr propose, par exemple, de payer de petites sommes en cliquant sur les sites affichant son bouton.
Contributor soulève toutefois plusieurs interrogations. S’il ne le précise pas, on peut Google prélèvera sa dime au passage pour compenser le manque à gagner. Ce système ne l’empêchera pas non plus de récolter nos précieuses données personnelles. Enfin, il maintient les sites sous sa dépendance.
le 21/11/14 à 12h11
Le géant du web propose une solution permettant aux éditeurs de sites
d’être rémunérés en échange d’un blocage de leurs publicités
Joli retournement de situation. Alors que Google est régulièrement attaqué par la presse du monde entier pour détourner ses contenus via Google News, le groupe américain riposte là où on ne l’attendait pas. Avec contributor , Google propose aux internautes de naviguer sur leurs sites préférés sans être agressés par les publicités.
Contre une contribution mensuelle de 1 à 3 dollars, le généreux donateur verra - en lieu et place des bannières publicitaires - s’afficher un message de remerciement. Dix sites américains se sont déjà engagés dans l’opération dont Imgur, Mashable, ScienceDaily ou The Onion. Les autres éditeurs intéressé sont invités à s’inscrire sur la liste d’attente sachant que ce programme pilote ne concerne que les Etats-Unis pour l’heure.
http://pro.01net.com/images/article/940396.jpg
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Alors que son modèle économique repose très largement sur les revenus publicitaires avec ses programmes AdWords et AdSense, Google scie-t-il la branche sur laquelle il est confortablement assis ? Avec Contributor, le géant du web admet un certain nombre d’évidences. Tout d’abord que les internautes sont légion à avoir embarqué les outils anti-pub, Adblock et consorts, sur leurs navigateurs pour surfer en paix. Certains sites demandent d'ailleurs à leurs visiteurs de désactiver ces logiciels afin de continuer de vivre de la pub.
Par ailleurs, les internautes semblent aujourd’hui murs pour sortir du tout gratuit et mettre la main à la poche afin soutenir des sites dont ils partagent les idées. Il suffit de voir l’essor du financement participatif ou crowdfunding mais aussi des dons sur internent. Cofondé par un ancien de Pirate Bay, Flattr propose, par exemple, de payer de petites sommes en cliquant sur les sites affichant son bouton.
Contributor soulève toutefois plusieurs interrogations. S’il ne le précise pas, on peut Google prélèvera sa dime au passage pour compenser le manque à gagner. Ce système ne l’empêchera pas non plus de récolter nos précieuses données personnelles. Enfin, il maintient les sites sous sa dépendance.