soltan009
07/01/2013, 04h56
http://s.tf1.fr/mmdia/i/54/0/tf1-lci-estelle-mouzin-disparue-en-2003-a-guermantes-2241540_1713.jpg?v=1
Eric Mouzin, le père de la fillette disparue à Guermantes, en Seine-et-Marne, a accordé un entretien au Parisien à deux jours de la date anniversaire de la disparition. Il espère que la nomination d'un cinquième juge dans l'enquête apportera "un regard neuf".
Il y a dix ans presque jour pour jour, le 9 janvier 2003, disparaissait Estelle Mouzin (http://lci.tf1.fr/infos/estelle-mouzin/estelle-mouzin-1.html). Elle avait tout juste neuf ans ; elle avait quitté l'école pour rejoindre sa maison, sur un chemin qu'elle connaissait bien, entre Conches et Guermantes, en Seine-et-Marne. Dix ans plus tard, les circonstances de sa disparition restent une énigme. L'enquête semble au point mort. De multiples pistes ont été tour à tour explorées puis abandonnées, de multiples témoignages vérifiés. En vain jusqu'à présent. Mais son père continue à espérer et à se battre.
A deux jours du 9 janvier, Eric Mouzin a accordé un entretien au Parisien (http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/estelle-me-manque-toujours-07-01-2013-2459245.php) dans lequel il se confie sur sa lutte au jour le jour. Il dit notamment son espoir que la nomination d'un cinquième juge dans l'enquête puisse apporter "un regard neuf". Selon le père, "il a d'ailleurs demandé à travailler en doublette avec un autre juge, c'est un avantage". Mais il regrette aussi que "le temps de la justice soit incroyablement long". Il faut des mois ou des années pour explorer une piste ou écarter une hypothèse.
La piste Fourniret
C'est le cas notamment d'une mystérieuse valise retrouvée dans une chambre d'hôtel de Besançon, qui contenait notamment des notes manuscrites reprenant toute la chronologie de l'affaire. C'est le cas aussi de la piste Fourniret. Dès mai 2010, l'avocat de la famille, Maître Didier Seban, avait demandé à la justice d'expertiser de nombreux scellés provenant du dossier du tueur en série, condamné en mai 2008 à perpétuité pour sept meurtres de jeunes filles entre 1987 et 2001. Il s'agit notamment d'étudier des morceaux de lacets blancs et de gants noirs, fournis par les autorités belges après l'arrestation de Fourniret. Les résultats des analyses ne sont pas encore connus. "Les expertises génétiques sur les scellés Fourniret", rappelle Eric Mouzin dans Le Parisien, "n'ont été accordées qu'en 2011 après un devis". Selon lui, "nous aurons les résultats au début 2013".
Aujourd'hui, Eric Mouzin reconnaît "faire des projets", comme ses deux autres enfants, mais il continue à se battre au quotidien. Tout comme les enquêteurs qui restent encore mobilisés sur cette affaire. Un autre protagoniste de l'affaire, Jean-March Bloch, ancien patron du SRPJ de Versailles et l'un des responsables de l'enquête, s'est confié pour sa part à l'occasion d'une émission sur France 2. Il a dû reconnaître l'échec, à ce jour, de la police dans une affaire qui a pourtant bénéficié de gros moyens. Et n'a mené, selon lui, qu'à des impasses. Impasse, selon lui, la piste Fourniret ; impasse, encore, la mystérieuse valise de Besançon. Et pas de piste sérieuse à ce jour.
Eric Mouzin, le père de la fillette disparue à Guermantes, en Seine-et-Marne, a accordé un entretien au Parisien à deux jours de la date anniversaire de la disparition. Il espère que la nomination d'un cinquième juge dans l'enquête apportera "un regard neuf".
Il y a dix ans presque jour pour jour, le 9 janvier 2003, disparaissait Estelle Mouzin (http://lci.tf1.fr/infos/estelle-mouzin/estelle-mouzin-1.html). Elle avait tout juste neuf ans ; elle avait quitté l'école pour rejoindre sa maison, sur un chemin qu'elle connaissait bien, entre Conches et Guermantes, en Seine-et-Marne. Dix ans plus tard, les circonstances de sa disparition restent une énigme. L'enquête semble au point mort. De multiples pistes ont été tour à tour explorées puis abandonnées, de multiples témoignages vérifiés. En vain jusqu'à présent. Mais son père continue à espérer et à se battre.
A deux jours du 9 janvier, Eric Mouzin a accordé un entretien au Parisien (http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/estelle-me-manque-toujours-07-01-2013-2459245.php) dans lequel il se confie sur sa lutte au jour le jour. Il dit notamment son espoir que la nomination d'un cinquième juge dans l'enquête puisse apporter "un regard neuf". Selon le père, "il a d'ailleurs demandé à travailler en doublette avec un autre juge, c'est un avantage". Mais il regrette aussi que "le temps de la justice soit incroyablement long". Il faut des mois ou des années pour explorer une piste ou écarter une hypothèse.
La piste Fourniret
C'est le cas notamment d'une mystérieuse valise retrouvée dans une chambre d'hôtel de Besançon, qui contenait notamment des notes manuscrites reprenant toute la chronologie de l'affaire. C'est le cas aussi de la piste Fourniret. Dès mai 2010, l'avocat de la famille, Maître Didier Seban, avait demandé à la justice d'expertiser de nombreux scellés provenant du dossier du tueur en série, condamné en mai 2008 à perpétuité pour sept meurtres de jeunes filles entre 1987 et 2001. Il s'agit notamment d'étudier des morceaux de lacets blancs et de gants noirs, fournis par les autorités belges après l'arrestation de Fourniret. Les résultats des analyses ne sont pas encore connus. "Les expertises génétiques sur les scellés Fourniret", rappelle Eric Mouzin dans Le Parisien, "n'ont été accordées qu'en 2011 après un devis". Selon lui, "nous aurons les résultats au début 2013".
Aujourd'hui, Eric Mouzin reconnaît "faire des projets", comme ses deux autres enfants, mais il continue à se battre au quotidien. Tout comme les enquêteurs qui restent encore mobilisés sur cette affaire. Un autre protagoniste de l'affaire, Jean-March Bloch, ancien patron du SRPJ de Versailles et l'un des responsables de l'enquête, s'est confié pour sa part à l'occasion d'une émission sur France 2. Il a dû reconnaître l'échec, à ce jour, de la police dans une affaire qui a pourtant bénéficié de gros moyens. Et n'a mené, selon lui, qu'à des impasses. Impasse, selon lui, la piste Fourniret ; impasse, encore, la mystérieuse valise de Besançon. Et pas de piste sérieuse à ce jour.