soltan009
06/01/2013, 07h46
Alors que le calvaire de cette étudiante continue à susciter une vague d'indignation en Inde, le père de la jeune fille explique vouloir donner son nom au public, pour "donner du courage aux femmes qui ont survécu à ce type d'agression."
Le père de l'étudiante indienne qui a succombé après avoir été violée et torturée par six hommes dans un bus de New Delhi veut faire un exemple du calvaire subi par sa fille. Et il veut désormais révéler son identité, jusqu'à maintenant cachée par les autorités indiennes. Il s'en explique dans un entretien publié dimanche par le journal britannique Sunday People. "Nous voulons que le monde connaisse son véritable nom", a déclaré le père de la jeune femme. "Ma fille n'a rien fait de mal, elle est morte en essayant de se protéger. Je suis fier d'elle. La révélation de son nom donnera du courage aux femmes qui ont survécu à ce type d'agression."
L'agression et le viol (http://lci.tf1.fr/lexique/viol-6573866.html) collectif de cette étudiante en médecine de 23 ans ont soulevé une vague d'indignation sans précédent et ouvert un débat national sur les violences faites aux femmes en Inde (http://lci.tf1.fr/lexique/inde-7710304.html), où un viol est signalé aux autorités toutes les vingt minutes en moyenne. Le drame s'est produit le 16 décembre. La jeune fille revenait avec son petit ami du cinéma, et tous deux venaient de se faire éconduire par plusieurs rickshaws. Les deux jeunes étaient alors montés à bord d'un autobus habituellement destiné au ramassage scolaire mais qui était occupé par un groupe d'hommes ayant pris le véhicule pour une "virée nocturne" dans la capitale fédérale. Une fois à l'intérieur, lui avait été agressé tandis que sa petite amie était violée à plusieurs reprises, y compris par le chauffeur, et agressée sexuellement avec une barre de fer rouillée. L'étudiante avait ensuite été jetée hors du véhicule avec son ami, également battu à coups de barre de fer. Elle est décédée à Singapour, où elle avait été transférée, souffrant d'importantes lésions à l'intestin et au cerveau.
Une nouvelle loi portant le nom de l'étudiante martyre ?
Alors que la nature particulièrement ignoble de cette attaque a fait exploser la colère jusque-là contenue en Inde contre les agressions et viols commis en toute impunité dans ce pays, les proches de l'étudiante s'expriment de plus en plus dans les médias indiens. Son père, avant de souhaiter révéler le nom de la jeune fille, a ainsi déjà fait part cette semaine de son souhait de voir les auteurs de l'agression condamnés à la pendaison. Il a aussi demandé qu'une nouvelle loi sur les crimes sexuels porte le nom de sa fille.
L'ami de cette jeune fille a évoqué pour sa part vendredi, pour la première fois, la sauvagerie des assaillants. Demandant à conserver l'anonymat, le jeune homme, qui souffre notamment d'une fracture de la jambe, a aussi raconté comment personne n'est venu leur porter secours après qu'ils eurent été jetés de l'autobus, au terme d'un calvaire de près d'une heure. "Un passant nous a trouvés après l'attaque mais il n'a pas même donné sa veste à mon amie", dont les vêtements avaient été arrachés, a-t-il témoigné.
Le père de l'étudiante indienne qui a succombé après avoir été violée et torturée par six hommes dans un bus de New Delhi veut faire un exemple du calvaire subi par sa fille. Et il veut désormais révéler son identité, jusqu'à maintenant cachée par les autorités indiennes. Il s'en explique dans un entretien publié dimanche par le journal britannique Sunday People. "Nous voulons que le monde connaisse son véritable nom", a déclaré le père de la jeune femme. "Ma fille n'a rien fait de mal, elle est morte en essayant de se protéger. Je suis fier d'elle. La révélation de son nom donnera du courage aux femmes qui ont survécu à ce type d'agression."
L'agression et le viol (http://lci.tf1.fr/lexique/viol-6573866.html) collectif de cette étudiante en médecine de 23 ans ont soulevé une vague d'indignation sans précédent et ouvert un débat national sur les violences faites aux femmes en Inde (http://lci.tf1.fr/lexique/inde-7710304.html), où un viol est signalé aux autorités toutes les vingt minutes en moyenne. Le drame s'est produit le 16 décembre. La jeune fille revenait avec son petit ami du cinéma, et tous deux venaient de se faire éconduire par plusieurs rickshaws. Les deux jeunes étaient alors montés à bord d'un autobus habituellement destiné au ramassage scolaire mais qui était occupé par un groupe d'hommes ayant pris le véhicule pour une "virée nocturne" dans la capitale fédérale. Une fois à l'intérieur, lui avait été agressé tandis que sa petite amie était violée à plusieurs reprises, y compris par le chauffeur, et agressée sexuellement avec une barre de fer rouillée. L'étudiante avait ensuite été jetée hors du véhicule avec son ami, également battu à coups de barre de fer. Elle est décédée à Singapour, où elle avait été transférée, souffrant d'importantes lésions à l'intestin et au cerveau.
Une nouvelle loi portant le nom de l'étudiante martyre ?
Alors que la nature particulièrement ignoble de cette attaque a fait exploser la colère jusque-là contenue en Inde contre les agressions et viols commis en toute impunité dans ce pays, les proches de l'étudiante s'expriment de plus en plus dans les médias indiens. Son père, avant de souhaiter révéler le nom de la jeune fille, a ainsi déjà fait part cette semaine de son souhait de voir les auteurs de l'agression condamnés à la pendaison. Il a aussi demandé qu'une nouvelle loi sur les crimes sexuels porte le nom de sa fille.
L'ami de cette jeune fille a évoqué pour sa part vendredi, pour la première fois, la sauvagerie des assaillants. Demandant à conserver l'anonymat, le jeune homme, qui souffre notamment d'une fracture de la jambe, a aussi raconté comment personne n'est venu leur porter secours après qu'ils eurent été jetés de l'autobus, au terme d'un calvaire de près d'une heure. "Un passant nous a trouvés après l'attaque mais il n'a pas même donné sa veste à mon amie", dont les vêtements avaient été arrachés, a-t-il témoigné.