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harroudiroi
22/10/2014, 18h57
http://youtu.be/SlP4LM0UoDs

Canada : fusillade en cours au parlement d'Ottawa, 1 soldat tué
A u moins une vingtaine de coups de feu ont été tirés mercredi matin dans l'enceinte du Parlement canadien d'Ottawa où la police traquait un ou deux hommes armés, ont raconté des témoins se trouvant à l'intérieur. Un soldat canadien a été tué, un autre blessé.

"Un homme est entré dans le Parlement en courant. Il était poursuivi par des policiers armés de fusils qui criaient à tout le monde de se mettre à couvert", a déclaré à l'AFP Marc-André Viau, un employé du Parlement qui estime avoir dénombré "une vingtaine de coups de feu automatiques" tirés dans l'enceinte. Un cameraman de Radio-Canada a pour sa part dénombré une cinquantaine de coups de feu dans le Parlement. Les médias locaux évoquaient "deux hommes portant des fusils de chasse", mais la police n'a pas encore communiqué sur ces événements.

Au moins un des auteurs de la fusillade a été abattu dans un échange de tirs avec la police, a indiqué la télévision publique CBC. Un policier aurait été blessé.La police traquait de un à trois individus et l'un est "probablement" sur le toit du parlement, au centre-ville de la capitale fédérale, ont indiqué des policiers à l'AFP. Le périmètre de sécurité a été élargi et la police a demandé à la population de s'éloigner et de rester cloîtrée.
La vidéo de la fusillade à l'intérieur du parlement. On apercoit un des suspects au fond du couloir, il aurait été abattu :

Dans le même temps, un soldat montant la garde à l'extérieur, devant un Monument aux morts, a été gravement blessé par balles. Des ambulanciers pratiquaient un massage cardiaque, a constaté un journaliste de l'AFP. Il est mort des suites de ses blessures. Des commandos de la police lourdement armés ont été rapidement déployés autour du bureau du Premier ministre canadien Stephen Harper et du Parlement fédéral, qui a été bouclé. Stephen Harper a été évacué du quartier du Parlement et "est sauf", a indiqué son porte-parole Jason MacDonald sur Twitter.
Un autre tireur se serait probablement retranché sur le toit du bâtiment, a indiqué à l'AFP un officier de police sur place. "Il y a probablement un tireur sur le toit", a indiqué ce policier. Les autorités sont en nombre dans le Parlement où elles traquent un ou deux hommes armés, selon des témoins à l'intérieur du bâtiment. La Gendarmerie Royale du Canada a appelé la population à "rester à l'écart des fenêtres ou du dessus des toits du centre-ville d'Ottawa".
Les autorités canadiennes avaient relevé mardi d'un cran le niveau d'alerte terroriste, de bas à moyen. Cette décision intervenait après qu'un jeune Québécois de 25 ans eut fauché mortellement lundi un militaire en tenue avant d'être abattu par la police, dans un geste qualifié d'acte terroriste par le gouvernement canadien.

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+VIDEOS La Police a annoncé que deux lieux d'Ottawa ont été la cible de fusillades . Un soldat est mort par balle. La chasse à l'homme est toujours en cours dans les rues du centre-ville.
Le Canada retient son souffle. Alors que tous les regards étaient d'ores et déjà tournés vers le Parlement, victime d'une violent fusillade. La Police a annoncé que deux autres lieux avaient été également ciblés : le cénotaphe, un monument commémoratif de guerre. Les deux endroits se trouvent dans la même zone d'Ottawa. Plus tôt dans la journée, la police avait indiqué qu'un centre commercial avait aussi essuyé des tirs, avant de revenir sur sa déclaration.
Au moins un des auteurs de la fusillade aux abords et dans le parlement à Ottawa a été abattu dans un échange de tirs avec la police, qui traquait de un à trois individus. Et la chasse à l'homme est toujours en cours dans les rues d'Ottawa.
Un large périmètre de sécurité autour de la colline du parlement a été instauré par les forces de sécurité. Un périmètre que la police au sein duquel la police a demandé aux journalistes et aux curieux de trouver refuge à l'intérieur des bâtiments.
Plusieurs lieux subissent des mesures de confinement, notamment le siège de Radio-Canada, l'Université d'Ottawa ainsi que toutes les garderies et écoles du centre-ville. Les fenêtres du bâtiment de Radio-Canada sont occultées afin d'éviter de voir à l'intérieur. Les autorités ont également fait passer le message aux parents de ne pas aller chercher leurs enfants dans les crèches. Les habitants ont reçu comme consigne de ne pas se rendre dans le centre-ville.


En savoir plus sur Canada : Ottawa en état de siège après plusieurs fusillades, Amériques (http://www.lesechos.fr/monde/ameriques/0203880595066-canada-des-coups-de-feu-tires-dans-le-parlement-1056422.php?zzTGFyRhjq74BvhI.99)

harroudiroi
22/10/2014, 19h13
Je suis curieux de savoir qui a organisé cette attaque ''complot'': la CIA ou le mossad, attendons de voir le mensonge occidental qu'ils vont sortir pour incriminer X ou Y.....;):x_x::x_x:

http://img.tapatalk.com/d/14/10/23/qymemyve.jpg
http://img.tapatalk.com/d/14/10/23/zuju7e5e.jpg

EN DIRECT. Canada: fusillade au Parlement à Ottawa, un soldat et un assaillant tués

En savoir plus sur EN DIRECT. Canada: fusillade au Parlement Ottawa, un soldat et un assaillant tus - L'Express (http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/en-direct-ottawa-attaque-armee-au-parlement-canadien_1614416.html#lz6UDkSkP13YGTL9.99)

Des tirs ont eu lieu à l'extérieur puis dans l'enceinte du bâtiment, où la police a traqué et tué au moins un homme armé. Le Premier ministre Stephen Harper, qui a été évacué du bâtiment attaqué, doit faire une allocution.


Une fusillade a éclaté ce mercredi 22 octobre dans l'enceinte du Parlement canadien, à Ottawa. Alors qu'"une vingtaine de coups de feu" ont été tirés, un soldat canadien a été blessé par balles. Le soldat surveillait de l'extérieur la Tour de la paix à proximité. La police traque actuellement un ou plusieurs hommes armés.

Au moins un des tireurs se serait retranché sur le toit du bâtiment et aurait fait feu depuis cette position, selon un officier de police sur place. La chaîne CBC News fait état d'un tireur abattu par la police, mais confirme que les forces de l'ordre sont toujours à la recherche d'au moins un complice.

Cette attaque intervient au lendemain de la mort d'un militaire canadien, fauché volontairement par une voiture conduite par un apprenti djihadiste, abattu par la police. Le pays avait ainsi relevé dans la nuit son niveau d'alerte sur le risque d'attentat d'un cran, "de bas à moyen".

harroudiroi
22/10/2014, 21h59
http://img.tapatalk.com/d/14/10/23/2y2e8yqy.jpg

Nathan Cirillo, âgé de 24 ans, est le caporal qui a été atteint mortellement par balle plus tôt aujourd'hui, alors qu'il montait la garde au Monument commémoratif de guerre au centre-ville d'Ottawa.

Le jeune militaire appartenait au régiment Argyll and Sutherland Highlanders de Hamilton, à l'ouest de Toronto.

Le réserviste a succombé à ses blessures, a confirmé le gouvernement canadien.

« La mort de ce jeune citoyen-soldat et l'acte de terreur qui lui a enlevé la vie à Ottawa nous font réfléchir aux dangers auxquels font face les jeunes hommes et femmes en uniforme. »

harroudiroi
22/10/2014, 22h01
http://img.tapatalk.com/d/14/10/23/mynu5uga.jpg

Un des suspects a été abattu par la police quelques minutes après les premiers incidents, lors de la fusillade du Parlement. Il pourrait s'agir d'un certain Michael Zehaf-Bibeau, un Canadien né en 1982. Depuis ces attaques, Ottawa est bouclée. Au moins un autre suspect serait en fuite.


Bibeau is a 32-year-old Canadian citizen. He was identified by Canadian authorities working with the FBI.

Bibeau killed one Canadian soldier, Cpl. Nathan Cirillo, when he began his attack at the National War Memorial in Ottawa Wednesday. The soldier was standing guard at the memorial when Bibeau shot him with a double-barrel shotgun Bibeau pulled out of a large black jacket.

Bideau then calmly entered his car, which was parked on the street at the War Memorial, and drove to the parliament building, where he parked at the east gate of Parliament. Bideau ran into the building and a gunfight ensued.

Bibeau was shot at by Canadian soldiers and was killed, reportedly by Canadian Parliament Sergeant-at-Arms Kevin Vickers inside the Parliament Center Block building.

Bibeau was described variously by eye-witnesses as a young-looking Caucasian with black hair, wearing a dark clothing and as an “Arabian” looking man with “long hair and a small beard” who was wearing a scarf over his face and who “kind of raised his arms in triumph holding the rifle” after gunning down Cirillo.

Bideau had a criminal record for drug offenses, robbery and uttering threats at various locations in Canada, including Vancouver, British Columbia.

Bideau was a convert to Islam, according to two US officials.

Islamic State (IS) media accounts posted a photo they claimed was of Bibeau.

harroudiroi
23/10/2014, 13h22
http://youtu.be/rIW-qb_a0Nk

harroudiroi
23/10/2014, 21h23
Attaque terroriste à Ottawa : quand le Canada se découvre vulnérable
Dernière modification : 23/10/2014




© Des policiers canadiens dans les rues d'Ottawa, le 22 octobre 2014, après la fusillade.
Texte par Stéphanie TROUILLARD

Après la fusillade d'Ottawa, le Canada prend conscience d'être une cible du terrorisme. Pour autant, les médias du pays appellent à ne pas tomber dans le tout sécuritaire et à surtout s'interroger sur les causes de ces attaques.

Quelques heures après les deux fusillades d’Ottawa et quelques jours après une attaque contre deux militaires près de Montréal, le Canada cherche à comprendre comment il en est arrivé là. Comme l’explique Anne-Diandra Louarn, correspondante de France 24 dans le pays, la population vit un réveil brutal : "Tout le monde répète que le Canada est un pays 'de paix', que ce genre d'événement n'est pas censé arriver ici."

Le journal québécois "Le Devoir" dans un éditorial intitulé "Fragile démocratie" exprime aussi cette violente prise de conscience : "Si besoin était, les tragiques événements survenus à Saint-Jean-sur-Richelieu puis à Ottawa sont venus rappeler brutalement qu’aucune démocratie n’est à l’abri du terrorisme, même celles qui se sentent le moins menacées. (…) Au fond d’eux-mêmes, bon nombre de Québécois — et sans doute de Canadiens — croyaient être à l’abri d’un phénomène pourtant planétaire. Qui donc pourrait en vouloir à ce brave petit peuple qui s’est toujours perçu du côté des opprimés ?"

Ne pas céder au diktat du terrorisme

Face au choc, ce sont justement les principes de démocratie, de liberté, d'ouverture que les parlementaires de tous bords ont défendu jeudi 23 octobre, refusant de se plier au diktat de la terreur. Le Parlement a repris ses travaux en rendant d'abord un vibrant hommage à l'officier de sécurité qui a abattu le tueur mercredi, avant d'observer une minute de silence et d'entonner l'hymne national. Les politiques ont ensuite insisté sur la nécessité de maintenir et de protéger les libertés si chères aux Canadiens.

"Hier, nous nous sommes réveillés dans un pays d’amour, de diversité et de paix et cela n'a pas changé aujourd’hui", a lancé le leader de l’opposition, Thomas Mulcair. "Celui qui est venu hier avec tant de violence dans le cœur et dans les actes n’a pas gagné et on ne peut pas autoriser que notre ouverture d’esprit et notre liberté soit dénigrées. On doit continuer à les défendre", a-t-il insisté.

Thomas Mulcair a pris la parole quelques minutes après l’intervention du Premier qui notait que l’objectif de l’attaquant mercredi "d’interrompre le travail du gouvernement" a échoué. "Nous sommes là, sur nos fauteuils, dans notre Chambre, au cœur même de la démocratie, au travail", a déclaré Stephen Harper. "On ne nous intimidera pas", a-t-il poursuivi.

Les premiers pas du terrorisme islamique ?

Cela fait bien longtemps que ce pays est une cible, comme le rappelle Alexandra Szacka, journaliste à Radio-Canada, sur l’antenne de France 24 : "Le Canada a fait partie de la coalition en Afghanistan pendant 13 ans. Les derniers soldats ont été retirés au printemps dernier et maintenant le pays est toujours engagé avec des militaires envoyés dans le nord de l’ Irak et au Kurdistan Irakien pour entraîner les peshmerga ainsi que six avions de combat. Il y a eu des menaces de la part des dirigeants de l’État islamique qu’on a pu entendre a l’égard des États-Unis et de la France, mais aussi du Canada".

Les médias canadiens ne manquent également pas de souligner que le pays a connu sur son sol par le passé des attaques plus ou moins violentes. Le "Globe and Mail" se souvient que le parlement d’Ottawa a déjà été pris pour cible : "En 1989, un homme avait pris en otage un bus de la compagnie Greyhound et l’avait entraîné jusqu’au Parlement, exigeant la libération de prisonniers politiques au Moyen-Orient. Il y a moins de dix ans, un groupe d’hommes a aussi été arrêté et accusé de préparer plusieurs attaques, incluant un plan pour prendre d’assaut la colline du Parlement, prendre des otages et décapiter le Premier ministre".

Mais comme l’affirme "Le Devoir", les deux événements de cette semaine sont de nature différente. Par le passé, il s'agissait "d'actes isolés, commis par des déséquilibrés qui pouvaient avoir des motifs d’ordre politique, mais qui ne répondaient à aucun mot d’ordre", souligne le quotidien.

Or, "les premières informations et le contexte dans lequel les derniers attentats sont survenus laissent penser qu’il pourrait plutôt s’agir d’individus qui, sans nécessairement être reliés, auraient répondu presque simultanément à un même discours intégriste, qui constitue assurément une invitation au meurtre".

"Répondre de manière appropriée"

Alors que le Premier ministre Stephen Harper a assuré immédiatement que le pays allait "prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier et contrer les menaces pour assurer la sécurité", plusieurs médias appellent toutefois à la retenue. Pour le "Globe and Mail", le Canada "va peut-être devoir changer", mais cette évolution doit "être faite de manière prudente et calme".

"N’importe quel changement, que ce soit concernant la sécurité dans les bâtiments publics ou notre système judiciaire qui criminalise jusqu’à présent les actes et non les intentions, doit être avant tout utile pour les millions de citoyens qui respectent les lois et non une réaction de panique à l’égard de quelques hommes qui, malgré quelques dangers qu’a connus le Canada auparavant, ne constituent pas une menace à la survie de notre pays", estime le journal. "Ils ne peuvent pas détruire notre société. Nous devons prendre mesure du danger et répondre de manière appropriée".

Une position partagée par le "National Post". Ce quotidien de Toronto assure que plutôt que de se "barricader", il est nécessaire de comprendre ces événements : "Il faut déterminer ce qui a fait grandir ce terrorisme local, même s’il faut affronter ici la source de ce mal". Pour le "National Post", le pays va devoir s’adapter, mais il doit garder son esprit intact et surtout ne pas arrêter de vivre : "Nous ne pouvons pas protéger chaque cible, mais nous pouvons rester fort et nous tenir debout".

harroudiroi
24/10/2014, 09h00
http://youtu.be/hdHzCwiWPbY

harroudiroi
25/10/2014, 15h35
Fusillade à Ottawa : la mère du tireur "en colère" contre son fils
23 octobre CANADA - La mère de Michael Zehaf-Bibeau, l'assaillant qui a tué mercredi 22 octobre un soldat en plein centre d'Ottawa avant d'être abattu par la police, a écrit une lettre dans laquelle elle se dit triste et "en colère" contre son fils.
La lettre est courte, mais poignante. La mère du défunt Michael Zehaf-Bibeau, l'auteur présumé de la fusillade de mercredi dans la capitale canadienne Ottawa, au cours de laquelle le tireur et un soldat ont été tués, a transmis une lettre à l'agence Associated Press jeudi après-midi. Dans celle-ci, elle exprime toute la douleur et l'effroi qu'une mère peut ressentir en découvrant que son fils a sombré dans le terrorisme.
EN SAVOIR + >> Fusillade à Ottawa : qui était Michael Zehaf-Bibeau, le terroriste présumé ?
La mère commence par exprimer la "tristesse" qu'elle et son mari ressentent en ce moment : "Nous sommes très tristes qu’un homme ait perdu la vie. Il a tout perdu et il laisse derrière lui une famille qui ne doit ressentir rien d’autre que du vide et du chagrin. Nous leur transmettons nos plus profondes sympathies, bien que les mots nous semblent plutôt inutiles."
"Nous sommes tellement désolés"
Plus remarquable dans ce genre d'occasions, la mère assure être "en colère" contre son fils. "Je ne comprends pas et une partie de moi veut le détester en ce moment", poursuit-elle. Les parents confient n'avoir "aucune explication à offrir" pour expliquer le geste du tireur. "Vous écrivez que notre fils était vulnérable, nous l’ignorions. Il était perdu et ne rentrait pas dans le moule. Moi, sa mère, je lui ai parlé la semaine dernière lors d’un dîner. Je ne l’avais pas vu les cinq années précédentes. J’ai donc peu à offrir pour vous éclairer".
A la fin de la lettre, la mère prend les devants face au "cirque médiatique" qui pourrait se déchaîner sur eux. "S’il vous plaît, respectez notre intimité, bien que plusieurs croiront que nous ne la méritons pas", écrit-elle. Avant de conclure : "Encore une fois, nous sommes tellement désolés."