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zadhand
21/10/2014, 00h39
Le PDG de Total, Christophe de Margerie,
est mort dans un crash d'avion en Russie



http://md1.libe.com/photo/614654-le-pdg-de-total-christophe-de-margerie-au-forum-economique-mondial-de-davos-en-suisse-le-25-janvier-.jpg?modified_at=1390765204&width=750
Le PDG de Total, Christophe de Margerie, au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le 25 janvier 2014




21 octobre 2014 à 01:33 (Mis à jour : 21 octobre 2014 à 02:11)ALERTE L'appareil a heurté une déneigeuse sur la piste de l'aéroport de Moscou, causant la mort de cinq personnes.



Le PDG de Total Christophe de Margerie est mort dans le crash d'un jet privé au décollage vers Paris, alors que l'appareil a heurté une déneigeuse sur la piste d'un aéroport de Moscou. Cette information, donnée par Russia Today (http://rt.com/news/197648-moscow-vnukovo-jet-crash/) et l’agence de presse Interfax, a été confirmée à Libération par une source proche de Total.
Selon les premiers éléments, l'accident aurait causé 5 morts: le conducteur de l'engin, les trois membres d'équipage et Christophe de Margerie, qui voyageait seul, sans conseiller. Il revenait d'une réunion du Foreign Investment Advisory Council (FIAC), qui regroupe des dirigeants d'entreprises et des représentants du gouvernement russe.
Christophe de Margerie, 63 ans, est rentré dans le groupe pétrolier en 1974, à la direction financière. Il était PDG depuis 2007.

PORTRAIT

Jovial et prolixe, le directeur général de Total, 57 ans, tente d’humaniser l’image du richissime groupe pétrolier qui tient son assemblée générale aujourd’hui.


L’idée l’a effleuré il y a quelque temps: lancer une grande campagne avec distribution gratuite de paillassons siglés Total sur lesquels les Français pourraient s’essuyer les pieds à loisir et décharger ainsi leur agressivité contre le groupe pétrolier. Son service de communication n’a pas apprécié, il a remballé. Mais Christophe de Margerie y pense sans cesse : comment améliorer cette foutue image de Total qui, quoi qu’il fasse, s’englue dans le mazout de l’Erika ou la dramatique catastrophe d’AZF. «Les Français n’aiment pas l’industrie lourde, c’est ça notre problème. Si on ne faisait que du solaire, c’est sûr, on ne risquerait pas d’AZF ou d’Erika. Mais il faut savoir ce qu’on veut !» Il considère la situation quasi irrattrapable, mais il s’est quand même fixé comme objectif d’améliorer l’image du groupe. Ses directeurs ont la consigne de parler, communiquer, expliquer. Et lui, déjà bavard, n’hésite plus à payer de sa personne. Cela tombe bien, parler aux gens, les toucher, les faire rire, il adore ça. Il garde un souvenir ému de son passage au Grand Journal de Canal + (son entourage lui avait déconseillé d’y aller, il est passé outre), quand il s’était retrouvé face à une Miss Météo nue, enduite de mazout. Bombesque. Il avait hésité à quitter le plateau, ulcéré par la provoc, puis il était resté, et il ne le regrette pas. Un homme restant un homme, Miss Météo figure désormais au panthéon de ses fantasmes.

«Quand je suis arrivé à ce poste, on m’a dit que Total avait l’image d’un groupe arrogant, qui refusait le débat ; ça, je l’entends, dit-il. Le problème, c’est qu’à un moment, on s’est exclus du système français, accaparés par l’international et surtout par les fusions successives avec Petrofina et Elf. Mais des opérations comme ça, on ne les fait pas en discutant tous les matins du sexe des anges !».
Evoquer le sexe des anges aurait peut-être été préférable à cette annonce d’un plan de restructuration, en mars, quelques jours après avoir révélé des profits records de 14 milliards d’euros. La France a hurlé, politiques en tête, alors qu’ils avaient été briefés par Total les jours précédents. Christophe de Margerie assume : «Si c’était à refaire, je le referais, mais six mois plus tôt. Cette opération était programmée depuis longtemps mais tout le monde me disait "Attends, attends, ce n’est pas le moment". Là, on ne pouvait pas patienter plus longtemps, on a juste fait l’erreur d’annoncer ce plan le jour où Laurent Wauquiez [secrétaire d’Etat à l’emploi, ndlr] faisait une conférence de presse. Un journaliste lui a posé une question, il a été pris au dépourvu et sa réponse a sonné l’hallali sur Total. Moi, désolé, je ne suis pas payé à ne rien faire.»
Vu le niveau de son salaire, c’est préférable. Sur ce sujet aussi, Christophe de Margerie assume. Il n’a jamais caché l’ampleur de ce qu’il gagnait et il continue, même en ces temps de mise à l’index des patrons trop gourmands. «La part fixe de mon salaire en 2008 était de 1,250 million d’euros ; la part variable : 1,5 million[ça nous suffirait pour le reste de notre vie, mais il se situe dans la moyenne du CAC]. J’ai demandé aux syndicats lors de nos dernières réunions s’ils voulaient qu’on en parle, ils ont refusé.» Ce sujet sensible risque d’être évoqué ce matin par certains actionnaires, au cours de l’assemblée générale du groupe. «On me dirait qu’il faut baisser mon salaire de 50 %, si c’est étayé, pourquoi pas, je bosserais pour moins que ça encore ! Mais là, ça m’emmerde : pour les gens, ce que gagnent les patrons, c’est toujours trop ! J’ai juste demandé à ne pas être augmenté l’an dernier et cette année parce que ce n’était pas le moment.»
Il fait partie, lui qui vient pourtant d’une grande famille fortunée, de ces gens qui fustigent la relation culpabilisante que l’on entretient en France avec l’argent. «Une société qui gagne de l’argent, c’est un problème dans ce pays. Limite indécent. Mais ce n’est pas parce qu’on gagne beaucoup qu’on n’est pas humain !» Là, l’auteure de ce portrait, au risque de se faire des ennemis, doit bien le reconnaître : difficile de rencontrer plus humain que ce patron-là. Il faut le voir, à 1 heure du matin, dans cet hôtel de Cardiff (pays de Galles) où il est venu rencontrer une délégation du Qatar, proposer à ses collaborateurs et aux deux journalistes présents, de l’accompagner boire un dernier verre, histoire de refaire le monde du pétrole et de balancer quelques vacheries sur ses petits camarades patrons ou ministres (un exercice dans lequel il excelle), tout en sirotant un verre de Lagavulin et en lâchant quelques histoires grivoises. A 2 h 30, on y était encore et il se levait à 6 heures pour des rendez-vous avec la reine d’Angleterre, l’émir du Qatar et Gordon Brown. Ce n’est pas un hasard s’il est aujourd’hui le patron le plus puissant de France alors que rien ne l’y prédestinait.
Sa famille donc, impossible de faire l’impasse. On y trouve des ambassadeurs, des écrivains, les héritiers des champagnes Taittinger… Cela aurait pu en faire un fils à papa, c’est le contraire. Il connaît ces gens-là, ils ne l’impressionnent plus, il se sent socialement libre. A l’aise dans tous les milieux. Il garde un souvenir ému de ses vacances d’enfant chez ses grands-parents, en Vendée, mais glisse sur une adolescence bringuebalée entre pensions chez les jésuites et parents plutôt rigoureux. Entrer très vite dans le monde du travail était sa seule façon de prendre le large. Aucune envie de rentrer dans le moule des grands corps, ce sera Sup de Co Paris. Un stage chez Total grâce à une amie qui connaissait quelqu’un et hop, roulez jeunesse ! Il n’a cessé depuis lors de gravir les échelons de la boîte, dopé par un incroyable sens du contact, notamment dans le monde arabe, zone vitale au plan pétrolier. Les plus grands émirs, avec qui il a su nouer des relations personnelles, l’appellent par son prénom, et les diplomates n’hésitent pas à lui demander conseil. «C’est notre arabe de service. Les gens l’apprécient parce qu’il ne ment pas, il ne finasse pas, il est simple. Et on peut lui faire confiance, il est fidèle», dit l’un d’eux.
Témoin, il refuse de lâcher les has been. Il adore encore Rachida Dati et proposera aujourd’hui de renouveler le mandat d’administrateur de Daniel Bouton, le patron déchu de la Société générale. «Je n’oublie pas ce qu’il a apporté à la banque et à la France. Il s’en est déjà pris plein la tronche, ce n’est pas à nous de l’achever !» Lui n’achève que le bois mort de sa maison de Normandie, où il adore emmener ses cinq petits-enfants.
Reste un mystère : comment Thierry Desmarest, patron emblématique de Total, raide comme un piquet, a-t-il pu s’enticher d’un homme aussi différent au point de l’adouber et de lui filer le pouvoir avant l’heure ? «Ce n’est pas l’apparence qui compte. Avec Desmarest, on a plus de points en commun qu’il n’y paraît et d’abord celui-ci : on travaille pour la boîte et pas pour nous.» D’ici à la fin de l’année, Christophe de Margerie - pour l’heure simple directeur général - sera seul maître à bord, Desmarest ayant décidé de lâcher son poste de président. Et les deux fonctions seront fusionnées. Mais après ? Quel nouvel homme fort pour Total ? Les yeux ronds se plissent, la moustache frisotte. «Cela fait partie de mes tâches essentielles : trouver celui qui me succédera.»


Christophe de Margerie en 7 dates

6 août 1951 Naissance à Mareuil-sur- Lay (Vendée).

1er septembre 1974 Stage d’été chez Total.
14 octobre 1974 Intègre Total, à la direction financière.
29 janvier 1976 Mariage avec Bernadette.
15 juillet 1976 Naissance du premier de ses trois enfants.

1er janvier 1993 Prend la responsabilité de la zone Moyen-Orient.
Février 2007 Devient directeur général de Total.

harroudiroi
21/10/2014, 06h24
Panne sèche du jet ???

Lako
21/10/2014, 06h43
Le comble pour un pdg d'une societe petroliere,panne seche et pas de station service,il est tombe de bien haut.

harroudiroi
21/10/2014, 07h09
Le comble pour un pdg d'une societe petroliere,panne seche et pas de station service,il est tombe de bien haut.
Messkine, de très haut même

zadhand
23/10/2014, 14h33
Mort du PDG de Total : le conducteur du chasse-neige à l'origine de l'accident placé en détention
http://www.francetvinfo.fr/image/750np4xhu-d540/1000/562/4966069.jpg
Le conducteur du chasse-neige suspecté d'être à l'origine du crash de l'avion de Christophe de Margerie comparaît devant un tribunal de Moscou, le 23 octobre 2014.

Mis à jour le 23/10/2014 | 13:55 , publié le 23/10/2014 | 11:29

Le conducteur du chasse-neige suspecté d'être à l'origine du crash de l'avion de Christophe de Margerie (http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/mort-de-christophe-de-margerie/) qui a coûté la vie au PDG de Total, dans la nuit de lundi à mardi, a été placé en détention préventive, jeudi 23 octobre, par un tribunal de Moscou.
Selon les enquêteurs, le conducteur en question, Vladimir Martynenko, avait 0,6 g d'alcool par litre de sang au moment de l'accident, soit, par comparaison, 0,1 g de plus que ce que la législation permet en France. La Russie, elle, applique une tolérance zéro en matière d'alcool au volant.
Sa version des faits différaitL'avocat de Vladimir Martynenko avait pourtant démenti mardi les accusations faisant état de son ébriété, invoquant des problèmes cardiaques qui empêchent son client de boire, mais avait ensuite reconnu que son client avait pu consommer "quelques gouttes" d'alcool.
Le Falcon du PDG du géant pétrolier français était entré en collision avec le chasse-neige sur le tarmac de l'aéroport moscovite de Vnoukovo, avant de s'écraser en provoquant la mort de Christophe de Margerie, des deux pilotes et de l'hôtesse de l'air. Dans les premières images de son interrogatoire, montrées mercredi par les télévisions publiques russes, Vladimir Martynenko a expliqué avoir "perdu [ses] repères". "Je ne me suis pas rendu compte que j'entrais sur la piste de décollage", a-t-il déclaré.

harroudiroi
23/10/2014, 20h22
Il crie son innocence

edenmartine
26/11/2014, 07h25
Paris et Alger se disputent les débris du vol Air Algérie


http://static.lexpress.fr/medias_9723/w_2048,h_890,c_crop,x_0,y_82/w_605,h_270,c_fill,g_north/epave-crash-air-algerie_4978499.jpg






Selon le quotidien algérien « El Watan », des juges français ont refusé de remettre à leurs homologues algériens des prélèvements effectués par des militaires français sur le site du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie, le 24 juillet, au Mali.


La France (http://www.france24.com/fr/tag/france/) empêcherait-elle Alger (http://www.france24.com/fr/tag/algerie/) d’enquêter sur le crash du vol AH 5017 (http://www.france24.com/fr/tag/vol-ah5017/) d’Air Algérie survenu le 24 juillet dans le nord du Mali (http://www.france24.com/fr/tag/mali/) ?

Selon le quotidien « El Watan » (http://www.elwatan.com/actualite/la-justice-francaise-refuse-de-remettre-les-prelevements-a-l-algerie-19-11-2014-278285_109.php), la justice française aurait opposé une fin de non recevoir aux magistrats algériens souhaitant disposer de copies des prélèvements effectués par des experts militaires français sur la scène de l’accident. Citant des sources judiciaires, le journal indique que les deux juges d’instruction françaises, Raphaëlle Agenie-Fecamp et Sabine Kheris, ont catégoriquement refusé « toute remise ou transfert » des pièces à conviction dont elles disposent. Raison invoquée : la loi française l’interdit…



La « chute brutale » du vol AH 5017 d’Air AlgérieLe vol AH 5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s’est écrasé le 24 juillet dans le nord du Mali, environ 32 minutes après son décollage, avec 116 personnes à son bord qui ont toutes péri.


Parmi les passagers se trouvaient, notamment, 54 Français (dont trois binationaux), 28 Burkinabè, six Algériens, six Espagnols, six Libanais, cinq Canadiens et quatre Allemands.





Selon un pré-rapport rendu public en septembre par le BEA, l’enregistreur des données de vol montre que l’appareil, un McDonnell Douglas MD-83, a effectué une « chute brutale » après un « ralentissement de ses moteurs » et serait arrivé entier au moment de percuter le sol.





Ce n’est pas la première fois, rappelle « El Watan », que l’Algérie se voit ainsi écartée de l’enquête. Peu après le crash, les experts de la compagnie Air Algérie et ceux de l’aviation civile n’avaient pu accéder au site de l’accident. D’après les sources du quotidien algérien, ces derniers « avaient été empêchés par les militaires français de s’approcher du périmètre de sécurité, situé à près de 800 mètres de l’épave. Ils n’ont pu avoir accès aux pièces récupérées par les Français, qui étaient les premiers à arriver sur place. La compagnie Air Algérie et l’aviation civile ont été déboutées dans toutes leurs actions visant à les associer aux enquêtes. »



Plusieurs enquêtes


De fait, les investigations actuellement en cours comprennent deux volets distincts. L’un, technique, qui relève du Bureau d’enquêtes et d’analyses (http://www.bea.aero/fr/enquetes/vol.ah.5017/vol.ah.5017.php) (BEA), autorité française à qui le Mali a délégué l’enquête chargée de faire la lumière sur les circonstances du crash. L’autre est judiciaire et incombe aux magistrats des pays ayant ordonné l’ouverture de procédures (le Mali, la France, le Burkina Faso et l’Algérie).

Or, comme le disposent les normes (http://www.droitaerien.com/uploads/Annexe%2013-%20OACI%20-%20F_20110131042220.pdf) établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (http://www.icao.int/Pages/FR/default_FR.aspx) (OACI), seule la commission d’enquête mise en place par le pays où a eu lieu le crash, en l’occurrence le Mali, est tenue de fournir les éléments dont elle dispose aux autres États concernés par la catastrophe. En somme, rien n’oblige les juges françaises à coopérer avec leurs homologues algériens.




https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=CD04sCDZoA4

zadhand
10/03/2015, 09h59
Mis à jour le 10/03/2015 | 11:45
publié le 10/03/2015 | 02:02

Crash en Argentine
ouverture d'une enquête à Paris pour homicides involontaires

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Dix personnes, dont trois champions français, ont perdu la vie dans une collision entre deux hélicoptères qui transportaient des candidats de l'émission de télé-réalité de TF1 "Dropped".
Les restes d'un des deux hélicoptères qui s'est écrasé près de Villa Castelli (Argentine), lundi 9 mars 2015.Les restes d'un des deux hélicoptères qui s'est écrasé près de Villa Castelli (Argentine), lundi 9 mars 2015. (ALDO PORTUGAL / AFP)
Par Violaine Jaussent, Vincent Matalon

Une enquête pour homicides involontaires a été ouverte à Paris mardi 10 mars après la mort de dix personnes, dont huit Français, la veille, lors du crash de deux hélicoptères en Argentine. Elles participaient au tournage d'une émission de télé-réalité, selon les autorités de la province de La Rioja. La navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat et le boxeur
Alexis Vastine font partie des victimes.

• Les huit Français participaient au tournage de "Dropped", un nouveau jeu d'aventures. Deux pilotes argentins ont également péri dans l'accident.

• La navigatrice Florence Arthaud, la nageuse Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine font partie des victimes. Les sportifs Sylvain Wiltord, Alain Bernard et Philippe Candeloro sont en vie, selon des journalistes
ou des proches qui ont pu les contacter.

• "On ne sait pas à quoi est due la collision, les conditions climatiques étaient bonnes", a déclaré un porte-parole de la province de La Rioja, Horacio Alarcon. Des témoins sur place évoquent une erreur de pilotage.

Lako
10/03/2015, 16h08
https://www.youtube.com/watch?v=YoFob0xJnbs

zadhand
04/07/2015, 22h13
A LA UNE/ACTUALITE/CRASH
04.07.2015|15H15

Crash du vol d’Air Algérie au Mali
un recours collectif au Canada


Une demande de recours collectif contre Air Algérie a été déposée hier à la Cour supérieure du Québec (Canada) par un père de famille qui a perdu sa femme et ses deux enfants
dans le crash du vol Ouagadougou-Alger survenu le 24 juillet 2014 au-dessus du Mali.


17492
L’information rapportée par les médias locaux ne donne pas les montants réclamés par les familles des victimes. « Elles réclament des dédommagements financiers pour des préjudices moraux, traumatiques et psychologiques.», selon les mêmes sources.

Quatre Canadiens figuraient parmi les victimes du vol AH 5017
mais le recours concerne «aussi celles qui résident dans des pays étrangers ».

Cette action judiciaire doit être autorisée, au préalable,
par la Cour supérieure pour qu’elle puisse éventuellement aboutir à une indemnisation.

Le crash serait dû à une erreur de l’équipage espagnole. « La cause principale de l'accident est "la non-activation du système d'antigivre des sondes moteur, alors que la température extérieure et la zone humide traversée requéraient sa mise en place », révèle une enquête judiciaire française dont les conclusions ont été rendues publiques hier par le quotidien Le Figaro.

L’avion, un MD 83, était exploité par la compagnie espagnole Swiftair qui l’a loué ainsi que son équipage à Air Algérie.

A rappeler que la compagnie nationale est poursuivie au Canada par un autre recours collectif. Il a été autorisé et concerne les passagers du vol Alger-Montréal du 13 octobre 2009. Les requérants, 160 personnes,
réclament un demi-million de dollars pour « retard et humiliation ».


Montréal, Samir Ben

zadhand
19/03/2016, 22h30
A la une/Actualité International_Crash d'un Boeing en Russie

AFP, AP, Reuters Agences Mis à jour le 19/03/2016 à 13:25
Publié le 19/03/2016 à 09:47


Le crash d'un Boeing en Russie fait plus de 60 morts


Un avion de ligne en provenance de Dubaï s'est écrasé hier à l'aéroport
de Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie), faisant 62 morts.

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D'après le comité d'enquête russe, le Boeing 737 de la compagnie aérienne à bas coûts Flydubai (vol FZ981)
reliant Dubaï à Rostov-sur-le-Don «s'est écrasé en tentant d'atterrir» dans des conditions d'une mauvaise visibilité.
«D’après les premières informations, il y avait 55 passagers et 7 membres d'équipage à bord. Ils sont tous morts»,
a indiqué le comité d'enquête, cité par une agence de presse russe.
Le ministère russe des Situations d'urgence a publié la liste des victimes de la tragédie, parmi lesquelles figurent
cinq ressortissants étrangers. Toujours selon le MSU, «l'avion s’est écrasé alors qu'il était en train d'effectuer
une deuxième tentative d'atterrir en raison de mauvaises conditions météorologiques».
«L'avion a frôlé la piste d’atterrissage par l'une de ses ailes et a commencé à se détruire», ajoute le comité d'enquête,
écrit cette agence de presse. Plus de 500 secouristes et 60 véhicules ont été dépêchés sur les lieux du drame.
Une enquête criminelle a été ouverte, d’après cette agence de presse. Le président Vladimir Poutine a présenté
ses condoléances aux familles des victimes du crash, a fait savoir le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

zadhand
27/03/2016, 23h34
A la une/Actualité/Algérie- Crash d’hélicoptères près de Reggane
le 27.03.16 | 23h20


12 militaires meurent lors du crash d’un hélicoptère

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Un véritable drame vient de bouleverser l’armée algérienne.Pas moins
de 12 soldats ont été tués dans un crash d’hélicoptères près de Reggane dans
la wilaya d’Adrar, a annoncé ce dimanche soir le ministère de la Défense nationale.
“Lors d’une mission programmée menée près de Reggane, au secteur opérationnel d’Adrar
en 3e Région Militaire, et suite à une panne technique, un hélicoptère de transport de troupes
de type Mi-171 des Forces Aériennes Algériennes s’est écrasé, aujourd’hui dimanche 27 mars 2016
à 18h00”, explique brièvement le communiqué du ministère de la Défense qui ne fournit aucun détail
sur les causes de ce drame. Le chef d’état-major de l’armée se contente de préciser qu’une commission
d’enquête a été désignée afin “de déterminer les circonstances de l’accident”
Elwatan.com

zadhand
23/04/2016, 22h40
A la une/Actualité_Rapport sur le crash d’avion d’Air Algérie au Mali
23 Avril 2016
L’erreur humaine confirmée


Les conclusions finales de l’enquête menée autour du crash d’avion d’Air Algérie,
qui avait fait 116 morts, en juillet 2014, au Mali, ont été rendues publiques, hier, à Bamako.
Les spécialistes ont confirmé la défaillance technique de l’appareil et préconisé onze
recommandations dont le contenu n’a pas été rendu public. Les familles continuent,
elles, de décrier l’utilisation d’un «vieil appareil» conduit par des «pilotes épuisés».
En fait, et selon le rapport publié hier dans la capitale malienne, le crash est le résultat de
«la non-activation du système antigivre». Les enquêteurs français chargés de l’enquête
ont établi que «les capteurs de pression des moteurs avaient été obstrués vraisemblablement
par des cristaux de glace et les systèmes d’antigivrage n’ont pas été activés par l’équipage».
Le ministre malien des Transports chargé de la présentation du rapport en question a ajouté
que «l’obstruction des capteurs a perturbé le fonctionnement des moteurs limitant la poussée
à un niveau insuffisant pour que l’avion poursuive son vol à un niveau de croisière».
Il faut savoir aussi que le responsable malien a tenu à faire état de «difficultés rencontrées dans
l’enquête» en raison de «données inexploitables d'un des enregistreurs de vol qui ont limité
l'analyse du comportement de l'équipage en vol».Ces conclusions confirment donc l’erreur humaine
déjà mise en avant par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français. Ce bureau avait déjà révélé
auparavant qu’il n’y avait pas eu «manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l'équipage.
L'avocat des familles des victimes avait, de son côté, qualifié d'«accablants» les dysfonctionnements
révélés par l'enquête judiciaire sur l'accident. Le BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité
dans l’aviation civile française, a apporté son assistance technique à la commission d'enquête sur
les accidents et incidents d'aviation civile malienne, à la demande du Mali. Ces conclusions confirment
le rapport préliminaire. «L'enquête de sécurité s'achève par la publication du rapport final et l'émission
de onze nouvelles recommandations de sécurité après l'analyse approfondie de l'enchaînement des
séquences».Après Bamako, le même rapport devait être publié hier après-midi au Bourget, près de Paris,
lors d'un point de presse. «Il y a eu une succession d'erreurs, de maladresses et d'incompétences qui,
à la fin, coûtent cher», avait estimé, de son côté, la présidente de l'association des victimes françaises.
La boîte noire de l'aéronef, qui n'était «plus en fonctionnalité depuis au moins un mois», n'a pu être
exploitée par les enquêteurs, avait précisé Mme Tricot, ajoutant que les pilotes, «trop fatigués»,
avaient «enchaîné les missions en Espagne sans repos depuis un certain temps».
L'avion avait, par ailleurs, un plan de vol initial qui indiquait qu'il partait d'abord pour la Mauritanie,
avait-elle relevé, citant le rapport du BEA.Les familles ont pris le «ferme engagement» de chercher
la «vérité» sur ce qu'il s'est passé «dans ce vieil avion qui volait depuis vingt ans qu'on a envoyé tuer
nos enfants, nos parents», avait affirmé Me Ouédraogo, le président des proches des victimes burkinabè,
qui a perdu sa fille cadette dans l'accident.

R. N.

zadhand
19/05/2016, 12h27
Sept questions sur la disparition du vol MS804 d’EgyptAir

Par Adrien Sénécat et Pierre Breteau
Le Monde|19.05.2016 à 11h37
Mis à jour le 19.05.2016 à 13h39


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Un Airbus A320 d’EgyptAir qui reliait Paris au Caire a disparu au-dessus de la mer Méditerranée
dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 mai. Il y avait 66 personnes à bord, dont 56 passagers.
Jeudi en milieu de journée, le président français François Hollande a confirmé que l’avion s’était abîmé.
« Les informations que nous avons pu recueillir (…) nous confirment hélas que cet avion s’est abîmé et
s’est perdu », a déclaré François Hollande, confirmant la présence de 66 personnes à bord dont « quinze Français ».
L’A320 d’EgyptAir qui reliait Paris au Caire « s’est abîmé », confirme François Hollande


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1. Dans quelles circonstances a-t-on perdu la trace de l’avion ?

Selon le commandant de l’aviation civile grecque, Constantin Litzerakos, les contrôleurs grecs ont eu un
dernier échange vocal avec l’équipage de l’avion à 1 h 55 (heure de Paris) alors qu’il volait au-dessus de
l’île de Kéa. Le pilote n’a, à ce moment, indiqué aucun incident. Au moment de la sortie de l’espace aérien
grec à 2 h 26, le contrôleur a, comme l’exige la réglementation, tenté d’entrer à nouveau en contact avec
le pilote pour le lui signaler, sans succès. A 2 h 29, une fois entré dans l’espace aérien égyptien,
les contacts radars avec l’appareil ont été perdus.
CARTE - Parcours du vol MS804 jusqu’à sa disparition.

2. Comment un avion peut-il disparaître des écrans radar ?

Un avion est détectable par des radars simplement dans les zones couvertes. Hors des terres émergées et
de la portée des radars, les avions envoient leur position périodiquement par radio, via un système appelé
« Automatic Dependent Surveillance-Broadcast » (ADS-B). Lors du survol de la mer Méditerranée à distance
des îles grecques, c’est ce système qui permet de suivre les avions. Pour le vol d’EgyptAir MS804,
les contrôleurs ont reçu le dernier relevé à 2 h 29 du matin.
Néanmoins, un avion peut aussi disparaître des écrans radar et cesser d’envoyer sa position pour d’autres raisons
le « transpondeur » peut être débranché volontairement ou l’avion peut faire face à des soucis électriques.

3. L’appareil a-t-il été retrouvé ?


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Non. Une source anonyme au sein de l’aviation civile grecque, citée par l’AFP, affirme que l’avion s’est écrasé
au large de l’île grecque de Karpathos. Cette affirmation n’a pas été confirmée de source officielle et aucun débris
de l’appareil n’a été retrouvé à ce stade.François Hollande a en revanche annoncé disposer d’informations confirmant
que l’avion « s’est abîmé » et « s’est perdu ».Le ministre de la défense grec, Panos Kammenos, a également donné
des détails sur la chute de l’appareil : « L’image que nous avons et qu’à 0 h 37 GMT [2 h 37, heure de Paris], l’avion,
qui se trouvait à près de 10-15 miles [environ 20 km] dans l’espace aérien égyptien, a effectué un virage de 90 degrés
à gauche puis de 360 degrés à droite en chutant de 37 000 à 15 000 pieds, où son image a été perdue,
à environ 10 000 pieds. »De même, des témoins en Grèce affirment avoir vu une explosion dans le ciel,
qui pourrait être liée au vol d’EgyptAir. Ces témoignages restent également à vérifier par
les autorités avant d’en tirer toute conclusion.

4. EgyptAir est-elle une compagnie fiable ?

EgyptAir, la compagnie nationale égyptienne, a été fondée en 1932. Elle ne figure pas dans la liste noire des compagnies
aériennes de l’Union européenne. Rien n’en fait une compagnie « à risque ».Récemment, elle avait toutefois fait parler
quand un individu était parvenu à détourner sur Chypre un avion qui faisait la liaison Alexandrie-Le Caire le 29 mars.
Le pirate s’était révélé être un homme psychologiquement instable

5. Y a-t-il eu des problèmes techniques sur ce vol ?

François Hollande a indiqué jeudi qu’« aucune hypothèse n’est écartée » pour expliquer cette catastrophe, qu’il s’agisse
d’un « accident » ou d’un acte « terroriste ».Aucun incident technique n’a été signalé sur ce vol MS804. Les données
des sites de suivi des vols commerciaux, ne relèvent aucune anomalie d’altitude ou de vitesse dans les heures qui ont
précédé la disparition de l’appareil. Par ailleurs, EgyptAir a indiqué qu’il n’y avait aucune cargaison particulière à bord.
L’A320 d’EgyptAir, a été mis en service en 2003 et comptait environ 48 000 heures de vol à son actif selon Airbus,
ce qui n’en fait pas un appareil en bout de course. L’A320 est l’un des plus vendus au monde, et est considéré comme
l’un des plus fiables. Selon les données consultables sur le site Flightradar, c’était le cinquième vol de la journée pour
l’avion d’EgyptAir, mais c’est une rotation classique – un avion d’Air France a par exemple effectué sept trajets
entre la France et le Royaume-Uni le même jour.Le pilote de l’équipage était quant à lui expérimenté. Selon EgyptAir,
il cumulait plus de 6 000 heures de vol, dont 2 000 sur cet appareil. Son copilote en totalisait 2 776 sur A320.

6. Y a-t-il eu un message d’alerte ou de détresse ?

Les informations à ce sujet sont contradictoires. EgyptAir a évoqué un signal reçu deux heures après la disparition
de l’avion, qui aurait possiblement été émis par une balise automatique. Information réfutée par l’armée égyptienne,
dont un porte-parole écrit sur Facebook qu’aucun message de ce type n’a été reçu.

7. Que sait-on des passagers ?

Selon la compagnie aérienne, il y avait 66 personnes à bord de l’avion, dont 56 passagers. Elle a également donné
des indications sur la nationalité de ces derniers : 30 Egyptiens, 15 Français, 2 Irakiens, 1 Britannique, 1 Belge,
1 Koweïtien, 1 Saoudien, 1 Soudanais, 1 Tchadien, 1 Portugais, 1 Algérien et 1 Canadien.
Les dix autres personnes à bord étaient des membres de l’équipage : 2 pilotes, 3 agents de sécurité et 5 membres
du personnel en cabine. La présence d’agents de sécurité est une pratique désormais courante dans certaines
compagnies aériennes, lorsqu’elles considèrent leurs vols à risque. Il s’agit en général d’employés de compagnies
de sécurité privées, fait savoir au Monde un professionnel de l’aéronautique.

8. Quels sont les moyens déployés pour retrouver l’appareil ?

L’Egypte, la France et la Grèce ont lancé des recherches en Méditerranée pour tenter de retrouver la trace de
l’Airbus A320 d’EgyptAir. L’armée grecque a dépêché plusieurs avions et une frégate dans une zone se trouvant
à 241 km au sud-est de l’île de Karpathos, située entre la Crête et Rhodes, a précisé le ministère de la défense grec.
Le président François Hollande, s’est entretenu avec son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi.
Les deux dirigeants « sont convenus de coopérer étroitement pour établir le plus vite possible les circonstances de
cette disparition », a annoncé l’Elysée dans un communiqué. « Nous allons évidemment nous mobiliser et nous
sommes à la disposition des autorités égyptiennes pour, avec nos moyens militaires, avec nos avions, nos bateaux,
aider à la recherche de cet avion », a pour sa part déclaré le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault.
Une cellule de crise a été mise en place à Paris et à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, d’où l’avion est parti,
et des familles de passagers ont été accueilies à l’aéroport du Caire.

jasmin
20/05/2016, 17h26
Bonsoir,

Je pense à un incident mécanique puisque l'avion a fait deux virages avant de se crasher

zadhand
20/05/2016, 21h37
A LA UNE/ACTUALITÉ_Crash d’Egyptair
le 20.05.16|15h54


4 Algériens originaires de Mila parmi les victimes


La famille Batiche, de la wilaya de Mila, a été tuée dans le crash de
l’avion d’Egyptair survenu dans la nuit de jeudi à vendredi.

23797

Il s’agit du père Batiche Fayçal, originaire d’Oued Seguen, au sud de la wilaya,
de son épouse, Nouha Saoudi, 28 ans de la ville de Mila, et de leurs deux enfants
Mohammed, 2 ans et demi, et Djoumana, 7 mois.
Selon leurs proches, les victimes étaient en route pour la presqu’île de Charm Echeikh,
en Egypte, où elles avaient prévu de passer un séjour touristique.
Pour rappel, l’Airbus A320 de la compagnie aérienne Egyptair avait disparu des écrans
des radars dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h du matin, au large d’une ile grecque.
Il avait à son bord 66 passagers, dont 7 membres de l’équipage. L’avion assurant le vol
Paris-Le Caire, avait décollé de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris à 23h, et
devait atterrir au Caire vers 4h du matin de vendredi.

Kamel B.

zadhand
21/05/2016, 20h42
A la une/Actualité_Rapport sur le crash d’avion d’Air Algérie au Mali
23 Avril 2016
L’erreur humaine confirmée


Les conclusions finales de l’enquête menée autour du crash d’avion d’Air Algérie,
qui avait fait 116 morts, en juillet 2014, au Mali, ont été rendues publiques, hier, à Bamako.
Les spécialistes ont confirmé la défaillance technique de l’appareil et préconisé onze
recommandations dont le contenu n’a pas été rendu public. Les familles continuent,
elles, de décrier l’utilisation d’un «vieil appareil» conduit par des «pilotes épuisés».
En fait, et selon le rapport publié hier dans la capitale malienne, le crash est le résultat de
«la non-activation du système antigivre». Les enquêteurs français chargés de l’enquête
ont établi que «les capteurs de pression des moteurs avaient été obstrués vraisemblablement
par des cristaux de glace et les systèmes d’antigivrage n’ont pas été activés par l’équipage».
Le ministre malien des Transports chargé de la présentation du rapport en question a ajouté
que «l’obstruction des capteurs a perturbé le fonctionnement des moteurs limitant la poussée
à un niveau insuffisant pour que l’avion poursuive son vol à un niveau de croisière».
Il faut savoir aussi que le responsable malien a tenu à faire état de «difficultés rencontrées dans
l’enquête» en raison de «données inexploitables d'un des enregistreurs de vol qui ont limité
l'analyse du comportement de l'équipage en vol».Ces conclusions confirment donc l’erreur humaine
déjà mise en avant par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français. Ce bureau avait déjà révélé
auparavant qu’il n’y avait pas eu «manœuvre de récupération du décrochage réalisée par l'équipage.
L'avocat des familles des victimes avait, de son côté, qualifié d'«accablants» les dysfonctionnements
révélés par l'enquête judiciaire sur l'accident. Le BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité
dans l’aviation civile française, a apporté son assistance technique à la commission d'enquête sur
les accidents et incidents d'aviation civile malienne, à la demande du Mali. Ces conclusions confirment
le rapport préliminaire. «L'enquête de sécurité s'achève par la publication du rapport final et l'émission
de onze nouvelles recommandations de sécurité après l'analyse approfondie de l'enchaînement des
séquences».Après Bamako, le même rapport devait être publié hier après-midi au Bourget, près de Paris,
lors d'un point de presse. «Il y a eu une succession d'erreurs, de maladresses et d'incompétences qui,
à la fin, coûtent cher», avait estimé, de son côté, la présidente de l'association des victimes françaises.
La boîte noire de l'aéronef, qui n'était «plus en fonctionnalité depuis au moins un mois», n'a pu être
exploitée par les enquêteurs, avait précisé Mme Tricot, ajoutant que les pilotes, «trop fatigués»,
avaient «enchaîné les missions en Espagne sans repos depuis un certain temps».
L'avion avait, par ailleurs, un plan de vol initial qui indiquait qu'il partait d'abord pour la Mauritanie,
avait-elle relevé, citant le rapport du BEA.Les familles ont pris le «ferme engagement» de chercher
la «vérité» sur ce qu'il s'est passé «dans ce vieil avion qui volait depuis vingt ans qu'on a envoyé tuer
nos enfants, nos parents», avait affirmé Me Ouédraogo, le président des proches des victimes burkinabè,
qui a perdu sa fille cadette dans l'accident.

R. N.



Confirmation des défaillances techniques de l'avion
Publié le 21 - 05 - 2016


Crash du vol Ouagadougou-Alger

L'expertise judiciaire sur le crash de l'avion affrété par Air Algérie, survenu le 24 juillet 2014 au Mali qui avait fait 116 morts, a confirmé vendredi dernier à Paris les défaillances techniques du DC-9-83 de Swiftair, révélées en avril dernier par le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA). Le rapport de l'expertise judiciaire, présenté devant une centaine de parties civiles reçues par les deux juges d'instruction, a confirmé « dans les grandes lignes les investigations précédentes » et est « assez cohérent » avec les conclusions du BEA, ont indiqué Me Bertrand Courtois et Me Sébastien Busy, qui représentent l'association Victimes AH5017 Ensemble.
L'avocat Courtois a ajouté que des compléments d'investigations étaient « nécessaires », relevant que des « questions se posent sur la formation des pilotes et l'information des compagnies par les constructeurs ». Les conclusions du rapport du BEA, autorité française d'enquêtes de sécurité de l'aviation civile, avaient fait état que le système antigivre n'a pas été activé par les pilotes, relevant qu'aucun problème n'a été signalé par l'équipage lors de ses contacts avec les contrôleurs aériens d'Ouagadougou et de Niamey et aucun message de détresse n'a été reçu par les centres de contrôle. « L'accident résulte de la combinaison des événements suivants : la non-activation des systèmes d'antigivrage des moteurs, l'obstruction des capteurs de pression (...), la réaction tardive de la part de l'équipage à la diminution de vitesse (...), l'absence de réaction de la part de l'équipage à l'apparition du buffet, du vibreur de manche et de l'alarme de décrochage et l'absence d'actions adaptées sur les commandes de vol pour sortir d'une situation de décrochage », avait résumé le rapport. Selon toujours Me Courtois, « les juges ont précisé que toutes les pistes étaient ouvertes et rien n'était tranché ». Le vol 5017 d'Air Algérie affrété auprès de la compagnie espagnole de leasing Swiftair avait décollé, rappelle-t-on, le 24 juillet 2014 à 00h45 (heure locale) de l'aéroport international d'Ouagadougou à destination de l'aéroport Houari-Boumediène d'Alger avec 116 personnes à son bord. Une heure après, Air Algérie avait annoncé avoir perdu le contact alors que l'appareil survolait le Mali. L'avion s'était écrasé dans le nord du Mali, dans la région de Gossi, avec 110 passagers à bord, dont des Algériens, des Français, des Burkinabè, des Libanais et six membres d'équipage, tous Espagnols. Air Algérie avait indiqué que « l'avion n'était pas loin de la frontière algérienne quand on a demandé à l'équipage de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako », ajoutant que « le signal a été perdu après le changement de cap ». A l'époque, on pensait à une attaque terroriste en raison de l'instabilité de la situation au nord du Mali. Hypothèse réfutée par le BEA qui avait révélé, en avril 2015, que la cause principale de l'accident était la « non-activation » par les pilotes du système d'antigivre des moteurs, dysfonctionnements qualifiés par l'avocat des familles des victimes du crash d'« accablants ».
Pour leur part, les familles des victimes ont créé une association, l'Association AH5017,
pour « apporter le plus de soulagement possible » à toutes les familles touchées par ce drame.
L'association s'est élevée par ailleurs contre la décision d'inhumer les restes mortels
non identifiés des victimes à Bamako au Mali.

zadhand
16/06/2016, 17h42
Crash EgyptAir


http://www.maghreb-sat.com/forum/attachment.php?attachmentid=24474&d=1466097147
le 16.06.16|14h54


La boîte noire du cockpit récupérée

Une des deux boîtes noires de l'avion d'EgyptAir qui s'est abîmé
en Méditerranée le 19 mai a été "récupérée", a annoncé jeudi la
commission d'enquête égyptienne dans un communiqué.
"L'enregistreur de voix", qui concerne les conversations dans le cockpit
de l'avion, "a été retrouvé en morceaux", selon le communiqué.
Mais les enquêteurs ont pu "récupérer la partie qui contient la mémoire
de l'appareil, et qui est la partie la plus importante de l'enregistreur", d'après le texte.

APS

zadhand
25/07/2016, 17h32
Crash d'Air Algérie au Mali


Les pilotes étaient mal formés selon le syndicat
le 25.07.16|13h12

Les pilotes espagnols aux commandes de l'avion d'Air Algérie qui s'était
écrasé en juillet 2014 au Mali, causant 116 morts, n'étaient pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame, a dénoncé lundi le principal
syndicat de pilotes espagnol.Le McDonnell Douglas MD83 s'est écrasé il y a
tout juste deux ans, dans le nord du Mali, avec 110 passagers et six membres
d'équipage à bord. Il reliait Ouagadougou à Alger, et transportait
principalement des Français (54), des Burkinabè (23), des Algériens (8), et des
Libanais (6). Les six membres d'équipage étaient des Espagnols mis à disposition
par une compagnie espagnole de leasing, Swiftair. L'accident a été provoqué par
"la non-activation" par l'équipage du système antigivre, suivie de l'absence de
réaction des pilotes pour sortir d'une situation de décrochage, selon le rapport final
du Bureau d'enquêtes et d'analyse français pour la sécurité de l'Aviation civile,
ou BEA, publié en avril.L'obstruction des capteurs de pression des moteurs en raison
du givre a conduit à une diminution de la poussée des moteurs, puis de la vitesse
de l'avion. L'équipage n'aurait pas détecté cette diminution de vitesse jusqu'au décrochage, puis n'a pas été en mesure de le rattraper.
"Les pilotes n'avaient jamais été formés pour affronter de telles situations", a dénoncé lundi le syndicat Sepla dans un communiqué. Le syndicat a rappelé que d'autres
accidents aériens avaient déjà été causés par ce type de problème, notamment celui
du vol Rio-Paris d'Air France qui s'était abîmé dans l'Atlantique en juin 2009 avec 228 passagers à bord.Depuis, l'Organisation de l'aviation civile internationale a prévu des formations complémentaires, qui n'ont pas été mises en oeuvre par Swiftair avant l'accident. "Nous n'apprenons pas de nos erreurs", a dénoncé lors d'une conférence
de presse Ariel Shocrón, chef du département technique du syndicat.
Le pilote et le copilote étaient "très expérimentés", et avaient plus de 16.000 heures de
vol sur cet aéronef, a-t-il ajouté. Mais "nous avons besoin de davantage d'entraînement
et de meilleure qualité".

APS

zadhand
26/07/2016, 11h42
Le syndicat des pilotes espagnols relance la polémique

Crash du vol Ouagadougou-Alger
le 26.07.16|10h00

Les pilotes du vol Ouagadougou-Alger qui s’est crashé le 24 juillet 2014 n’étaient
pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame. C’est le Syndicat des
pilotes espagnols (Sepla) qui vient de faire cette déclaration, rejoignant ainsi le
Bureau d’expertise aérienne (BEA), qui a mis en avant «l’erreur humaine» dans le
crash de l’avion de Swiftair affrété par Air Algérie, causant la mort de 116 personnes.
Pour Air Algérie, il faut attendre la fin des trois enquêtes pénales engagées en France,
en Espagne et en Algérie pour valider les conclusions et se retourner contre Swiftair.
De plus en plus, les causes du crash du vol AH5017 d’Air Algérie se précisent. Après
les conclusions du BEA de Paris qui évoquent «une erreur humaine», c’est au tour du syndicat des pilotes espagnols de pointer du doigt leurs collègues qui étaient aux commandes du McDonnell Douglas MD83 affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair, à bord duquel se trouvaient 110 passagers et six membres d’équipage qui ont trouvé la mort, le 24 juillet 2014 dans la région de Gossi, au Mali.Dans un communiqué largement repris par l’AFP, le Sepla, a déclaré que «les pilotes espagnols
aux commandes de l’avion d’Air Algérie de ce 24 juillet 2014 n’étaient pas formés aux manœuvres qui auraient pu éviter le drame» Une conclusion à laquelle était arrivé,
en avril dernier, le BEA de Paris à la suite d’une enquête technique. Pour les experts du BEA, le crash a été provoqué par «la non-activation par l’équipage du système antigivre», suivie de «l’absence de réaction des pilotes» pour sortir d’une situation de décrochage. «L’obstruction des capteurs de pression des moteurs en raison du givre a conduit à une diminution de la poussée des moteurs, puis de la perte de vitesse de l’avion. L’équipage n’aurait pas détecté cette diminution de vitesse jusqu’au décrochage, puis n’a pas été en mesure de le rattraper». Le Sepla explique cette non-réactivité de l’équipage par le «manque d’expérience».«Les pilotes n’avaient jamais été formés pour affronter une telle situation», note le syndicat, en rappelant d’autres accidents aériens causés par ce type
de problème, citant le vol Rio-Paris d’Air France en juin 2009 avec à son bord 228 passagers. Le syndicat s’attaque à la compagnie Swiftair en l’accusant de ne pas avoir
pris les mesures nécessaires. «Depuis, l’Organisation de l’aviation civile internationale
a prévu des formations complémentaires, qui n’ont pas été mises en œuvre par Swiftair avant l’accident. Nous n’apprenons pas de nos erreurs», a dénoncé, lors d’une
conférence de presse, Ariel Shocrón, chef du département technique du syndicat, repris par l’Afp. «Le pilote et le copilote étaient très expérimentés, ils avaient plus de 16 000 heures de vol sur cet aéronef (...) Nous avons besoin de davantage d’entraînement de meilleure qualité», a lancé le responsable syndical. Du côté d’Air Algérie, l’heure est à
la commémoration douloureuse de cet accident. D’abord en France (Paris), pays qui compte 54 victimes, où une cérémonie de recueillement a eu lieu, puis aux alentours
de l’aéroport de Ouagadougou, où les travaux de construction d’une stèle
commémorative viennent d’être lancés.
«En cas d’erreur humaine, notre assureur se retournera contre Swiftair»
Sur la responsabilité de ce crash, la compagnie est obligée d’attendre les résultats
des procédures pénales ouvertes en France, en Espagne et en Algérie sur les circonstances de l’accident. «En attendant la fin de ces enquêtes, la compagnie a
engagé la procédure d’indemnisation des familles des victimes conformément à la Convention de Montréal. Les négociations collectives et individuelles, par le biais des avocats de nos assureurs, ne se sont jamais arrêtées.Les familles des six victimes algériennes ont été indemnisées. Une avance sur indemnisation a été remise à 52 autres familles avec lesquelles les négociations sont en bonne voie. Il y a bien sûr quelques familles qui ont refusé l’indemnisation et attendent la fin de la procédure. Nous avons
déjà gagné le procès intenté par des familles au Canada. C’est un travail de longue
haleine entrepris par les avocats de nos assureurs», déclare Nabil Doumi, chargé des affaires générales à Air Algérie. A propos des accusations portées à l’encontre de
Swiftair, le responsable explique : «Nous ne pouvons rien faire pour l’instant. Les conclusions d’une expertise peuvent être remises en cause par l’une ou l’autre partie. Il faudra attendre la fin des actions pénales. Dans le cas où elles confortent la thèse de l’erreur humaine, notre assureur pourra se retourner contre l’assureur de Swiftair, auquel
il exigera le remboursement de toutes les dépenses de la compagnie, voire un dédommagement puisqu’Air Algérie a subi un énorme préjudice en raison de ce crash.»
Au-delà des responsabilités pénales ou des indemnisations, ce crash, faut-il le rappeler, constitue un drame pour les familles des 116 victimes. Si certaines parmi elles ont pu
être identifiées puis enterrées chez elles, d’autres n’ont pu être rapatriées, laissant leurs familles dans le désarroi le plus total. A la veille du deuxième anniversaire, celles-ci apprennent que les autorités maliennes ont pris la décision, en mai dernier, d’enterrer
les restes humains à Bamako, en expliquant avoir respecté «toutes les dispositions règlementaires de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Les victimes venaient d’une quinzaine de pays, il était difficile de faire autrement».Reprise par les médias maliens, cette déclaration d’un haut responsable à Bamako a suscité beaucoup d’inquiétude et surtout de la colère parmi les familles des victimes qui souhaitaient le rapatriement des restes de leurs proches non identifiés et leur enterrement. A Ouagadougou, une stèle sera être érigée à leur mémoire. Leur vœu n’a pas été exaucé.

Salima Tlemçani

zadhand
30/07/2016, 21h59
16 morts dans un crash de montgolfière au Texas

Etats-Unis
30 juillet 2016, 18h32
MAJ 30 juillet 2016, 22h16


Une montgolfière avec au moins 16 personnes à bord s'est écrasée ce samedi matin
dans l'Etat américain du Texas, ont annoncé les autorités.

25402

Il n'y a pas de survivant selon le bureau de shérif du comté. Les enquêteurs
sont sur place pour déterminer l'identité des victimes et leur nombre exact.
C'est l'Agence fédérale de l'aviation américaine qui a indiqué la présence de
16 personnes à bord de la montgolfière.« Nous avons un certain nombre de
morts », a annoncé Erik Grosof, chef de l'enquête de l'Agence fédérale de
sécurité des transports (NTSB), lors d'un bref point de presse sur les lieux du
drame. Il a précisé que le FBI apporterait son aide à l'enquête compte tenu du
« nombre important de pertes humaines ». Le NTSB avait indiqué plus tôt sur
Twitter avoir dépêché une équipe sur place à la suite de cet accident plutôt rare
et aux causes encore inconnues. Plusieurs témoins interrogés par la télévision
locale KYTX ont décrit une « grosse boule de feu ». L'un d'entre eux, Don Schulle,
a expliqué avoir entendu deux « explosions comme des coups de feu ».
D'après ABC News, le ballon aurait percuté une ligne électrique. Si le bilan de
16 morts était confirmé, ce serait l'accident de montgolfière le plus meurtrier
jamais survenu aux Etats-Unis.

zadhand
14/08/2016, 13h30
Dix ans après le Crash d’un avion d’Air Algérie en italie

Recueillement à Piacenza
le 14.08.16|10h00


Pour commémorer ce triste événement et rendre hommage au sens du dévouement des
deux pilotes et du mécanicien de bord, qui ont évité une véritable catastrophe au
quartier de Besurica, l’ambassade d’Algérie à Rome, en collaboration avec la commune de
Piacenza, a organisé une cérémonie pour honorer la mémoire des trois membres d’équipage.
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Mme Vve Abdou et ses fils Raouf et Mohamed

Les parents de ces derniers étaient invités à la cérémonie, mais seule
la veuve du commandant de bord Mohamed Abdou et ses deux enfants
ont pu faire le déplacement jusqu’à la ville de Piacenza (Emilie-Romagne).
Les deux fils du commandant de bord, Raouf, 15 ans, et Mohamed, 9 ans,
ont été très émus par ce geste d’égard envers leur père et ses deux
collègues. Mohamed, qui porte le prénom de son père, est né quelques
semaines après l’accident et n’a donc jamais connu son père. Sa mère
était enceinte quand elle a reçu la tragique nouvelle. La veuve de l’autre
pilote, Mohamed Tayeb Bederina, a envoyé un message émouvant qui a
été lu à l’occasion. Les années précédentes, lorsque la municipalité de
Piacenza avait célébré l’anniversaire du crash (cérémonie devenue
traditionnelle), Malika Bederina et ses deux enfants étaient présents. Son
fils Mohamed Nazim était assez grand, en 2012, pour prendre la parole et
décrire les qualités humaines de son regretté père. La troisième victime,
le mécanicien Mustafa Kadid, a également été rappelée dans les
interventions des présents. L’ambassadeur d’Algérie à Rome, Abdelhamid Senouci Bereksi, a déposé une gerbe de fleurs, portant le drapeau algérien, sur la stèle commémorative, érigée rue Marzioli, quartier Besurica, une année après le crash,
par le maire de l’époque, Roberto Reggi. L’actuel maire de la ville, Paolo Dosi,
était présent hier à la cérémonie et a déposé, lui aussi, une couronne de fleurs,
tricolore, hommage de l’Italie à l’équipage disparu. Les représentants des
secouristes et des forces de l’ordre, qui étaient intervenus le soir du drame,
ont également participé à cet hommage posthume.Un imam, Mohamed Shemis,
a lu la sourate El Fatiha et prié pour la paix des âmes des défunts. Un autre
religieux, le curé de la ville, Don Franco Capelli, a tenu lui aussi à marquer cette
occasion par ses paroles appelant à cultiver l’amour entre les cultures et les
peuples. Le représentant d’Air Algérie en Italie, Nadir Abed, a également assisté
à l’événement. Pour sa part, l’ambassadeur d’Algérie a rappelé le drame en rendant hommage à l’équipage «Leur sacrifice héroïque a profondément marqué la population
de Piacenza qui, en souvenir et en reconnaissance pour leur acte de bravoure,
a érigé cette stèle. Cette cérémonie est réconfortante pour les familles et leur démontre que le souvenir de leurs chers n’est pas tombé dans l’oubli !» La compagnie Air Algérie
n’a pas encore rendu publiques les conclusions de l’enquête. Du côté des investigateurs italiens, surtout les experts de l’Agenzia Nazionale per la Sicurezza del Volo (ANSV)
qui ont mené l’enquête, les deux seules certitudes telles que publiées dans la revue aéronautique qui reprend un rapport de l’ansv de 2006 sont liées à l’origine de l’accident, dû à la panne survenue sur le système «autopilot» (pilotage automatique) qui, après
avoir signalé «A/P Fail», a été déconnecté au bout de 12 secondes suivant le protocole prévu. Les pilotes avaient signalé cet incident et une fois la fonction «autopilot» désinsérée, l’appareil était hors de contrôle. S’en est suivie la perte rapide du contrôle directionnel et longitudinal. Et en 73 secondes, l’avion a viré d’un angle de 40 à 50 degrés, à une vitesse incroyable, entre 850-900 km/h, avant de s’écraser dans un terrain vague, à la périphérie de Piacenza. Par ailleurs, les débris trouvés au sol (voir El Watan
du 19 juillet 2015) et le profond fossé créé par l’impact ont prouvé la destruction de l’appareil, au sol suite à sa perte d’altitude. Il faut dire que l’état piteux de
l’enregistreur de paramètres de vol FDR (Flight Data Recorder), retrouvé quelques mois après l’accident, a ajouté aux difficultés de décryptage des données de navigation
durant les dernières minutes. Sans attendre la fin de l’enquête, l’Ansv avait envoyé
une recommandation à la direction générale de l’aviation civile algérienne, lui
demandant d’appliquer la directive de l’Icao (International Civil Aviation Organisation)
qui oblige à remplacer les vieux enregistreurs de paramètres de vol par des neufs,
et ce, avant le 1er janvier 1995. Mais sur l’appareil d’Air Algérie, qui s’était écrasé à Piacenza et qui datait de plus de 25 ans, le FDR était très vieux, il appartenait à la première génération fabriquée dans les années soixante.

Nacéra Benali

Lako
24/10/2016, 10h25
Cinq morts dans le crash d'un avion militaire à Malte, les vols suspendusCinq personnes ont perdu la vie lundi matin à Malte après qu'un avion militaire s'est écrasé à Luqa (centre de l'île), rapportent les médias locaux et des responsables de l'aéroport international de Malte.
L'avion s'est écrasé quelques secondes après son décollage vers 7h20. Selon les témoins, l'avion s'est fortement penché vers la droite peu après avoir décollé. Il s'est ensuite écrasé dans les environs de la piste de décollage et a pris feu. Une partie des débris a atterri sur une route avoisinante. Les pompiers et les services de secours ont été immédiatement mobilisés afin de maîtriser l'incendie.
"Nous pouvons confirmer que les cinq personnes à bord de l'avion sont décédées", a annoncé l'aéroport dans un communiqué, sans être en mesure de préciser qui se trouvait à bord et où devait se rendre l'avion.

L'avion qui s'est écrasé à Malte n'a pas été déployé par Frontex
Les médias locaux avaient tout d'abord mentionné qu'il s'agissait d'un appareil luxembourgeois affrété par l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex et qui était en route vers Misrata en Lybie. L'agence a toutefois démenti l'information sur Twitter: "L'avion qui s'est écrasé à Malte n'a pas été déployé par Frontex".
Tous les vols au départ et vers l'aéroport international de Malte ont été annulés "jusqu'à nouvel ordre", a indiqué l'aéroport.

Lako
29/10/2016, 11h31
Deux avions prennent feu à Chicago et en Floride
Un avion d’American Airlines a pris feu juste après son décollage de l’aéroport international de O’Hare de Chicago. Les passagers ont été rapidement évacués. Parmi les 170 personnes à bord, une vingtaine ont été légèrement blessées. Les pilotes ont rapporté qu’un pneu avait éclaté tandis que la compagnie aérienne évoque un problème lié au moteur.
“C‘était un chaos assez bien organisé, témoigne un passager. Il n’y a pas eu beaucoup de cris, de “oh, mon Dieu !”, de gens en train de s’agiter. Certains voulaient absolument récupérer leurs bagages, mais j’ai été surpris de voir combien cela était organisé.”
Un peu plus tard, c’est un avion affrété par l’entreprise de transport FedEx qui a pris feu, lors de son atterrissage à l’aéroport de Fort Lauderdale en Floride. L’appareil arrivait de Memphis. Son train d’atterrissage s’est visiblement détaché sur la piste. L’incendie a été rapidement maîtrisé.
By Euronews

zadhand
29/11/2016, 11h47
Crash aérien
le Brésil sous le choc


Publié le : 29/11/2016 - 09 h 23
Dernière modification 29/11/2016 - 13 h 04


Cette nuit, l'équipe brésilienne de Chapecoense a
été victime d'un crash aérien. Un drame qui suscite énormément
d'émotion au pays auriverde
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Modeste équipe de milieu de tableau de la première division brésilienne,
le club de Chapecoense n’est pas connu du grand public. Malheureusement
pour lui, son nom fait désormais les gros titres partout dans le monde en
raison d’une tragédie. Alors qu’elle se rendait en Colombie pour affronter
l’Atlético Nacional pour le match aller de la finale de la Copa Sudamericana,
la formation brésilienne a été victime d’un crash aérien. Un terrible accident
qui n’est pas sans rappeler le triste crash aérien dont avait été victime
l’équipe de Manchester United en 1958. « Le Nacional exprime tous ses
regrets et apporte son soutien au club de Chapecoense après l’accident
survenu en attendant les informations des autorités », a immédiatement posté
sur son compte Twitter l’adversaire du club brésilien. Un message qui a
rapidement été suivi par un communiqué publié indiquant que « 81 personnes,
dont 72 passagers se trouvaient à bord et que six survivants avaient été pour
le moment recensés. » Un message suivi quelques heures plus tard par un
premier communiqué du club via sa page Facebook.

Lako
07/12/2016, 12h03
Pakistan: Un avion avec une quarantaine de passagers «disparaît» des radarsInquiétudes au Pakistan. Un avion assurant une liaison intérieure pakistanaise avec 37 passagers et plusieurs membres d’équipage à bord a disparu ce mercredi des écrans radars dans le nord du pays, a indiqué un porte-parole de la compagnie aérienne nationale.
« Un avion de la PIA transportant 37 personnes, plus l’équipage, a disparu. Il reliait Chitral (nord) à la capitale Islamabad » a indiqué Danyal Gilani, porte-parole de la Pakistan International Airlines (PIA). « Tous les moyens sont déployés pour localiser l’appareil », un ATR-42, selon un communiqué de presse de la compagnie.
Un crash dans le nord du pays
Un officier de la police locale, Saeed Wazir, a déclaré sur une chaîne de télévision qu’un avion « s’est écrasé et les habitants nous disent qu’il est en feu. La police et les secours sont en route mais n’ont pas encore atteint les lieux ».

Lako
18/12/2016, 08h13
Treize personnes tuées dans le crash d'un avion militaire indonésienhttp://ds1.static.rtbf.be/article/image/370x208/c/8/c/22c9838af7a21efd8a1605c13ad6b71c-1482045206.jpg
Un avion militaire indonésien s'est écrasé dimanche matin alors qu'il s'apprêtait à atterrir à l'aéroport Wamena dans la partie la plus à l'est de la province de Papouasie, tuant 13 militaires à bord, ont annoncé les services de la défense.
L'Hercules C-130 était encore visible sur les radars à 06h08 du matin, et a disparu lorsqu'il devait atterrir quelques instants plus tard, a indiqué un responsable de la défense lors d'une conférence de presse. L'avion devait atterrir à 06h13.
"Nos présomptions préliminaires est que le crash a été causé par les conditions météorologiques. Il faisait nuageux à Wamena et la piste d'atterrissage était brumeuse", a indiqué le responsable. M. Sumintaatmadja a ajouté que l'avion était apte à voler puisque sa maintenance était assurée toutes les 50 heures de vol.
Les débris de l'avion ont été trouvés à 20 minutes de l'aéroport, où les restes des victimes ont été rapatriés.

Lako
25/12/2016, 08h14
Un avion militaire russe s'abîme en mer Noire, 92 personnes à bordCet avion qui transportait essentiellement des soldats était parti de la ville d'Adler dans la nuit de samedi à dimanche pour se rendre en Syrie.


Des débris de l'avion militaire disparu des radars après avoir décollé de la ville russe d'Adler, dans le sud du pays, ont été retrouvés en mer Noire, a indiqué le ministère de la Défense cité par des agences locales. 92 personnes étaient à bord.


À 1,5 km du littoral. "Des fragments de l'avion Tu-154 du ministère russe de la Défense ont été retrouvés à 1,5 kilomètre du littoral de la ville de Sochi, à une profondeur de 50 à 70 mètres", a indiqué le ministère. De plus, un corps a été retrouvé. "Le corps d'une personne tuée dans le crash du Tupolev-154 du ministère de la Défense a été retrouvé à six kilomètres du littoral de Sotchi", a déclaré le porte-parole du ministère, Igor Konashenkov, aux agences locales.


En direction de la Syrie. Le ministère a précisé que l'avion emmenait 84 passagers et huit membres d'équipage, et que des secours avaient été mobilisés pour retrouver l'appareil, un Tupolev Tu-154. L'avion avait décollé à 5h40 (3h40 en France) d'Adler, située au sud de la station balnéaire de Sotchi sur la mer Noire, pour un vol de routine à destination de la base aérienne russe de Hmeimim, près de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, pays où les forces russes interviennent depuis 2015.


Des soldats et neuf journalistes. L'appareil transportait des soldats russes et 64 membres de l'Ensemble Alexandrov, l'un des chœurs de l'armée russe qui se rendait en Syrie pour participer aux fêtes du Nouvel an sur la base aérienne. Parmi les passagers figuraient également neuf journalistes, a indiqué le ministère.


Enquête ouverte. Une enquête criminelle a été ouverte pour déterminer si des manquements aux règles de sécurité aérienne sont à l'origine de l'accident, a indiqué la commission d'enquête russe. Les enquêteurs interrogent actuellement le personnel technique chargé de préparer le décollage de l'appareil, a-t-on précisé de même source.
By europe1

Lako
26/12/2016, 20h07
Crash en Colombie: L'avion de LaMia manquait de carburantENQUETE Un message du pilote à la tour de contrôle juste avant la chute de l’appareil semblait déjà confirmer cette piste…

L’enquête se précise. L’avion de la compagnie bolivienne LaMia, qui s’est écrasé fin novembre en Colombie faisant 71 morts, dont 19 footballeurs du club brésilien Chapecoense, a manqué de carburant, selon les résultats préliminaires de l’enquête de l’Aviation civile présentés ce lundi à Bogota.
Les pilotes « étaient conscients des limitations de carburant dont ils disposaient, qui n'était pas ce qui convenait, ni suffisant », a déclaré le secrétaire de la sécurité de l'Aviation civile colombienne, le colonel Freddy Bonilla, lors d'une conférence de presse.


« A ce jour, nous n'avons aucune preuve montrant qu'un facteur technique ait causé l'accident, tout est lié à un facteur humain et de gestion », a-t-il ajouté, précisant qu'en outre l'avion était en excès de poids de près de 500 kg, mais que cela n'avait pas été « déterminant » dans l'accident.
Les derniers instants avant le crash
Selon l'Aviation civile, à 21 h 49 le 28 novembre (02 h 49 GMT le 29 novembre), les pilotes demandent à atterrir en priorité en raison d'un problème potentiel de carburant et la contrôleuse aérienne de l'aéroport José Maria Cordova de Rionegro, qui dessert Medellin, leur donne « la route la plus directe et immédiate ».
Mais six minutes avant l'accident, à 21 h 53, l'un des moteurs s'arrête. Trois minutes plus tard, les quatre cessent de fonctionner. A 21 h 57, l'équipage déclare l'appareil en urgence du fait d'une « panne électrique totale » et se trouvant « sans carburant ». Il disparaît des radars. Une minute plus tard, il demande à atterrir et descend à 9.000 pieds, soit environ 1.000 pieds en dessous de l'altitude minimale requise pour la zone.
Il s'écrase contre le flanc d'une montagne, Cerro Gordo, à quelque 50 km de Medellin, à 21 h 58 locales (01 h 58 GMT) à une vitesse de 115 nœuds (environ 230 km/h).
By 20 MINUTES