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Voir la version complète : C'est pas un bon signe: EBOLA



harroudiroi
30/09/2014, 22h37
Le découverte du premier cas de virose par éboula aux USA, inquiète le médecin que je suis. J'ai comme un mauvais pressentiment quant à la gestion de cette infection ''dans le monde ''. Si elle doit progresser, elle le fera aux dépend de milliers de morts.

11850

harroudiroi
06/10/2014, 18h22
Vous vous rappelez ma crainte, elle prend forme et visage en Espagne, demain elle ira ailleurs

Pour Rafik, atomik et morocco.

yacineskoura
06/10/2014, 20h45
et doc franchement ta des recommandations a faire?changer de pays?je te parle sérieux la:slow:.cette histoire de EBOLA commence a me titiller l esprit!!

enzo
06/10/2014, 20h51
Les victimes se compteront sur les doigts d'une main en france, facilement reperable et facile a isoler, pas de panique.
Ou veut tu fuir yaci, les pays industrialisès restent les mieux equipès pour faire face a ce genre de menaces

harroudiroi
06/10/2014, 20h51
Salam mon pote,
ben j'ai posté une carte , choisis la destination la moins touchée et tu nous inviteras ensuite, sauf cet athée de rino on le laisse crever dans d'atroces souffrances virales, :brains::brains:

enzo
06/10/2014, 20h56
Men fou pas de cas ancore en Italie, ta vus juste sous le titre principal de ton 1° post, moi je reste ici a deguster ma caponata sicilienne :)

yacineskoura
06/10/2014, 21h00
Les victimes se compteront sur les doigts d'une main en france, facilement reperable et facile a isoler, pas de panique.
Ou veut tu fuir yaci, les pays industrialisès restent les mieux equipès pour faire face a ce genre de menaces

sur une iles très lointaine rino!!ou je pécherai mon poisson frais!!avec mes petites fille et madame!!


Salam mon pote,
ben j'ai posté une carte , choisis la destination la moins touchée et tu nous inviteras ensuite, sauf cet athée de rino on le laisse crever dans d'atroces souffrances virales, :brains::brains:

la suis d accord avec toi!!lol

harroudiroi
07/10/2014, 13h06
http://img.tapatalk.com/d/14/10/07/y3aqu2u5.jpg

Ebola: une infirmière espagnole infectée, première contamination en Europe
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Par lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 06/10/2014 à 22:19 Publié le 06/10/2014 à 19:11
Cette aide-soignante travaille dans l'hôpital madrilène où sont morts de ce virus deux missionnaires rapatriés


Une aide-soignante espagnole qui avait traité deux missionnaires morts de la fièvre Ebola dans un hôpital à Madrid a contracté le virus, a annoncé aujourd'hui le gouvernement espagnol, confirmant la première contamination connue hors d'Afrique. "C'est une professionnelle de la santé qui a soigné les derniers malades rapatriés et qui avaient été admis à l'hôpital Carlos III", a annoncé la directrice de la Santé publique, Mercedes Vinuesa, lors d'une conférence de presse à Madrid. "Nous sommes en train de vérifier si tous les protocoles ont été respectés strictement" pendant le traitement des deux missionnaires, a ajouté la ministre de la Santé Ana Mato.


L'aide soignante, mariée et sans enfants, a été hospitalisée dans une unité spécialisée de l'hôpital d'Alcorcon, un faubourg sud de Madrid, après deux tests positifs au virus d'Ebola. Elle était partie en congé au lendemain du décès du prêtre et n'a pas repris son travail depuis lors. La malade, dont l'identité n'a pas été révélée, s'est sentie mal le 30 septembre mais n'a consulté le médecin que dimanche au retour de ses congés.


La ministre s'est efforcée de rassurer la population en affirmant que "toutes les mesures pour garantir la sécurité du personnel hospitalier qui la soigne et de toute la population étaient prises". Une trentaine de professionnels du monde médical qui se sont occupés des prêtres espagnols sont suivis pour s'assurer qu'ils ne sont pas eux-mêmes atteints.


Le virus mortel dans 70% des cas


Le prêtre catholique Manuel García Viejo, âgé de 69 ans, médecin et directeur d'un hôpital en Sierra Leone, avait été rapatrié le 22 septembre dernier. Soigné en isolement à l'hôpital Carlos III, il était mort trois jours plus tard. Pour éviter toute contamination, les médecins ont renoncé à l'autopsie et les restes avaient été incinérés. La même procédure avait été suivie après la mort le 12 août dans le même hôpital d'un premier missionnaire atteint du virus, Miguel Pajares, 75 ans. Evacué du Liberia dans un avion médicalisé de l'armée espagnole, c'était le premier européen rapatrié avec le virus et le premier à succomber à la fièvre hémorragique.


L'épidémie d'Ebola, la plus meurtrière depuis l'émergence du virus en 1976, a déjà fait 3.439 morts en Afrique occidentale, sur 7.478 cas enregistrés dans cinq pays (Sierra Leone, Guinée, Liberia, Nigeria, Sénégal), selon un bilan de l'OMS arrêté au 1er octobre.
La maladie, aussi appelée fièvre hémorragique à virus Ebola, est mortelle dans environ 70% des cas, selon une étude de l'OMS. L'infection se produit par contact direct avec les fluides corporels, sang, liquides biologiques ou sécrétions. La période d'incubation va de deux à 21 jours. Le patient devient contagieux à partir du moment où des symptômes se manifestent. Il ne l'est pas pendant la période d'incubation. Selon l'OMS, il est possible de dire qu'il n'y a plus de transmission d'Ebola dans un pays "42 jours après le dernier cas enregistré".

Lako
07/10/2014, 15h28
Le virus Ebola est-il un instrument de « destruction massive » des populations Africaines ? C'est la thèse défendue par Yves Ekoué Amaïzo, économiste togolais et directeur de Afrocentricity Think Tank, qui pense que le virus a été conçu ailleurs et transféré en Afrique.Yves Ekoué Amaïzo est formel : « L’origine du virus Ebola est étrangère à l’Afrique ». « Elle se situe, indique-t-il, en Allemagne et la question est donc de savoir si l’on a transféré, depuis 1976, un certain nombre de virus et d’animaux infectés » sur le continent. Afin de déterminer, clairement, l’origine de cette grave pathologie, trois praticiens : le professeur Pascal Adjamagbo et les docteurs Kananya Mutombo et Guy Alovor,ont initié une pétition intitulée « Pour une commission d’enquête internationale du Conseil de sécurité de l’Onu et de l’Union Africaine sur l’origine du Sida et de l’Ebola », qu'ils ont adressée aux dirigeants politiques du continent Africain.Les graves déclarations des personnalités scientifiques africaine sur l'origine du virus Ebola ont été, récemment, étayés par ceux du ministère de la Santé et de l’Assainissement de Sierra Leone qui avait, indirectement, reconnu sur sa page Facebook, qu’il a laissé mener des essais d’armes biologiques Américaines sur son sol, notamment à Kenema et à l’université de Tulane.Ces essais étaient effectués au nom de l’Institut de recherche médicale de l’armée Américaine des maladies infectieuses (United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases, USAMRIID).Il ajoute que pour tester l’efficacité de ce virus « en grandeur nature », le où les pays qui l’on créé ont décidé alors de l’introduire sur le continent où il a déjà causé la mort de 3.439 personnes sur 7.478 cas répertoriés.Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), l’Ebola contre laquelle il n’existe, à l’heure actuelle, ni remède, ni vaccin, pourrait affecter, dans peu de temps, environ 20.000 personnes.

enzo
07/10/2014, 20h27
Des chiffres ridicules pour un instrument de destruction massive :D
Je crois que dans les laboratoire usa et autres se trouves des virus bien plus "efficaces" pour tel but, ebola ne se prete pas du tout a cela.

harroudiroi
07/10/2014, 21h04
Tout est bon pour expliquer les échecs, d'une politique sanitaire et de santé défaillante, et comme à dit lui, ces chiffres sont dérisoires ''pour le moment'' pour pouvoir parler de destruction massive, croyez moi mes amis, je pense que dans les laboratoires du CDC, et même militaires américains ou occidentaux d'une manière générale ce n'est pas les virus de destruction massive qui manquent, si on doit mettre sur le tapis cette hypothèse, alors il faut parler des virus mutants de la grippe, le virus de marbug, les virus du SRAS........et j'en passe, il y'a au moins une DIZAINE de virus aussi dangereux que mon seigneur l'EBOLA, voir plus, vous savez pourquoi ils sont plus fréquent et semblent plus dangereux en Afrique qu'en Occident, nous médecins avons des hypothèses beaucoup plus sérieuses que des oui dire ou des diffamations:

Si la moitié occidentale de la terre est relativement épargnée ou voir même à labrit , certains pays sont touchés directement et de plein fouet par des maladies graves, incurables, rares, dangereuses...... Principalement les pays d'Afrique et Une partie de '' Asie, allez disons le. Le tiers monde où au climat propice au développement et la propagation des virus ( souvent équatorial ) s'ajoutent des conditions d'hygiène plus difficiles, voir quasi inexistantes, un manque de salubrité et un accès aux soins très restreint et surtout défaillant. Dire de l'Afrique est un laboratoire géant à ciel ouvert, je dirai, certainement que oui, et c'est pas la faute aux USA, pour toutes les raisons suscitées, croyez moi mes amis, il va y avoir des virus ''géantS" qui vont sortir d'Afrique et des blattes radioactives du Japon, soyons sérieux, c'est à cause de ce type de connerie que la tuberculose pulmonaire tuent encore en Afrique, et c'est faute a ramses si vous voyez ce que je veut dire, ahhh oui des laboratoires OCCIDENTAUX vont chercher et peut être trouver un vaccin, oui ils vont gagner du fric, OUI ILS FONT DES RECHERCHES, CEST MEIUX QUE DE LAISSER DE PAISIBLES AFRICAINS MOURIR par le simple fait que leur gouvernement ne leur assure MÊME PAS DE LEAU POTABLE. PUTAIN, IL EST AUDACIEUX LE MEC cité par lako, au fait il pleurniChe, il ferait mieux de faire des études de virologie et de faire un stage au CDC que de causer.
NB: oui tout est possible, mais les explications les plus simples sont souvent les plus juste en statistiques médicales ........

yacineskoura
08/10/2014, 08h03
hé oui Doc,les gouvernements et les grand groupe International préfère venir instalé des borne téléphonique et vendre des téléphone portable que de faire des installation d eau potable!!comme Bouygues par exemple!!c est plus rentable pour eux!!

enzo
08/10/2014, 08h41
Bouygues et autres groupes industriels n'ont pas dans leurs status la philantropie, leur but c'est de gagner du fric, but tout a fait respectable malgres tout
Les organes preposè a la santèe des gens sont autres, les gouvernements en premier lieu, les fondations umanitaires, et on ne peut reprocher aux occidentaux de ne pas s'activer en tel sens, des flots de nouritures medicaments et hommes arrivent tous les jours dans ces pays, des hommes qui le font au peril de leur vies, c'est d'actualitè les gens egorgès qui etaient la pour secourir les locaux, pui ont peut dire que s'etaient des espions, que l'occident ne rends que une partie de ce qu'elle vole ect. c'est une autre histoire.
Des pays africains tres riches en minerais, or, diamants mais dont le peuple est reduits en misere, parce que le groupe au pouvoir les voi comme du betail, ou sont trops con pour gouverner

yacineskoura
08/10/2014, 09h15
et rino viens voir le taff que BOUYGUES a fais a skoura,que des antennes relais!!l eau potable c est les gens et les anciens qui ont fais des châteaux d eau!!

enzo
08/10/2014, 09h29
Les chateaux d'eaux devraient etre mis en place par les gouvernements yaci, pas par bouygues, je suppose que tu parle de l'Algerie, un pays au potentiel enorme mais qui a du mal a decoler? pourquoi? pose toi les bonnes questions.
Si buygues detruits le paysage c'est parce que les autoritès locales leurs permette de le faire, les raisons peuvent etre multiples, comme parce que cela crè des emplois, ou moin louable parce que les pots de vins sont distribuès.
Oui les groupes industriles exploitent les gens, ils l'on toujour fait c'est leur boulot de gagner un maximum de fric, quant ils le font sur le dos de gosses de 8/10 ans, c'est avec la complicitè des gouvernements en place,

yacineskoura
08/10/2014, 10h01
non au Maroc!!pour info Bouygues pose des châteaux jusqu au réseaux souterrains!!et jusqu au compteur!!
tu jugeras quant tu verras sur place!!chez nous les enfants ne boss pas pour ces groupes!!ils vont a l école maintenant!!c fini ce temps!!

harroudiroi
08/10/2014, 12h31
C'est un faux débat de reprocher aux autres de ne pas faire le boulot qui doit être fait par MOI même.
@ Enzo: tu as dit : Bouygues et autres groupes industriels n'ont pas dans leurs status la philantropie, leur but c'est de gagner du fric, but tout a fait respectable malgres tout..... Moi j'irai plus loin, normal qu'une multinationale fasse du FRIC en échange d'un SERVICE RENDU, ce même service qui aurait du être réalisé par des locaux, et parce qu'ils n'ont pas le savoir, ou la technologie suffisante, qu'ils se rabattent sur les autres, en échange la multinationale gagne du fric, c'est ce qu'on appel un échange de bons procédés, la, je parle de l'Algérie et de tous les pays qui pleurnichent. C'est Vrai que tu es riche, que tu as des tonnes de recources á faire envier les personnes ou les organismes qui peuvent réellement changer la donne dans les pays où les dirigeants ont des comptes en banque à faire pâlir crésus, mais bon autant inculquer à leurs citoyens de ne rien foutre de leur vie, et attendre que l'argent coule à flot, et s'ils restent pauvres, ben c'est la faute à crésus. Très pratique pour cacher son incompétence et surtout son larcin,,,,,,,,,

harroudiroi
09/10/2014, 09h33
URGENT - Ebola : le Libérien soigné au Texas est décédé - États-Unis

http://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=TWHou5YD4Dk

harroudiroi
12/10/2014, 12h21
http://img.tapatalk.com/d/14/10/12/e6yzu2e5.jpg

harroudiroi
13/10/2014, 16h41
L'aide-soignante espagnole infectée par le virus Ebola va mieux.

Virus Ebola : l'aide-soignante a reçu un traitement expérimental et “va mieux”
Hier 21:30 VIRUS EBOLA - L’aide-soignante espagnole, infectée par le virus Ebola après avoir soigné un missionnaire mort fin septembre, a reçu une dose de Zmapp, l'un des médicaments expérimentaux à l'essai. Elle est “consciente” et “n'a plus de fièvre”.
Teresa Romero "va mieux”. L’aide-soignante espagnole, la première malade à être infectée par le virus Ebola en dehors de l’Afrique, a reçu vendredi soir une dose du médicament expérimental Zmapp et son état de santé "s'améliore mais reste grave", selon une source hospitalière sous le couvert de l'anonymat.

Elle avait été contaminée après avoir soigné un missionnaire atteint du virus. “Elle est consciente, elle parle de temps en temps quand elle est de bonne humeur", a ajouté cette source. Son frère a confirmé samedi soir qu'elle allait "mieux" : "Elle n'a plus de fièvre, il semble que, tout en restant gravement [malade], elle aille mieux et qu'elle aille de l'avant. C'est grave mais stable, cela donne de l'espoir", a déclaré Jose-Ramon Romero à La Sexta, une chaîne de télévision privée.
Quinze autres personnes toujours hospitalisées
Le Zmapp, mis au point par une compagnie californienne, est l'un des médicaments expérimentaux à l'essai pour lutter contre cette fièvre hémorragique. Quinze autres personnes, dont le mari de l’aide-soignante, sont toujours hospitalisées par précaution à Madrid, dans le même hôpital Carlos-III. Aucune ne présentait samedi soir de symptômes.
EN SAVOIR + >> Zmapp, Lavimudine, Favipiravir : le point sur les traitements
L'épidémie a fait plus de 4 000 morts, d'après le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). En Europe comme sur le continent américain, les Etats annoncent les uns après les autres un renforcement des contrôles pour les voyageurs provenant des pays les plus touchés par l'épidémie : Guinée, Liberia et Sierra Leone.

harroudiroi
14/10/2014, 16h39
Cinq choses que vous ne savez (peut-être) pas sur Ebola


Le nombre de morts causés par le virus Ebola a récemment passé le cap des 4000. L'Express dresse la liste des faits peu connus sur l'épidémie qui sévit en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs mois.

Un patient guéri d'Ebola peut encore transmettre la maladie via son sperme
Le sperme d'un homme ayant survécu à Ebola peut encore transmettre le virus jusqu'à 90 jours après sa guérison. En dehors de ce cas précis, "il faut insister sur le fait que les personnes guéries sont saines et immunisées", précise Noël Tordo à L'Express. Ce virologue à l'Institut Pasteur rappelle qu'en Afrique, ces patients guéris souffrent encore trop d'ostracisme.

Rappelons que le virus est transmissible par contact direct avec des surfaces et objets contaminés ou des fluides corporels. Les plus infectieux sont le sang, les selles, les vomissures et, dans une moindre mesure le lait maternel, l'urine et le sperme. "La salive et les larmes peuvent également représenter un risque", souligne l'OMS. Enfin la transpiration ne semble pas représenter de risque: "Le virus entier vivant n'a jamais été isolé dans la sueur", affirme l'Organisation mondiale de la santé. Enfin, il faut savoir que la transmission est impossible lors de la durée d'incubation (de 2 à 21 jours).

Avant d'être un virus, Ebola est une rivière
Le virus est apparu simultanément au Soudan et au Zaïre (aujourd'hui République Démocratique du Congo) en 1976. Dans ce pays, le virus a frappé la ville de Yambuku, située près de la rivière Ebola, qui a fini par donner son nom à la redoutable fièvre hémorragique. Cette année-là, il a tué 280 personnes au Zaïre sur 318 cas, soit un taux de létalité de 88%. L'épidémie qui sévit actuellement en Afrique de l'Ouest tue en moyenne un patient sur deux.

Les victimes d'Ebola sont majoritairement des femmes
Les femmes représentent près de deux tiers des cas de décès en Afrique de l'Ouest, rapporte l'Unicef. Une enquête publiée cet été par le Washington Post souligne que celles-ci sont plus exposées que les hommes car surprésentées parmi le personnel hospitalier: elles occupent les postes d'infirmières, sages-femmes, techniciennes de surface et blanchisseuses dans les hôpitaux. En outre, "les femmes traversent la frontière entre la Guinée et la Sierra Leone pour commercialiser leurs biens au marché. Et quand quelqu'un meurt dans la famille, c'est une femme qui prépare l'enterrement, généralement une tante ou une membre de la famille plus âgée", expliquait au quotidien américain Julia Duncan-Cassell, ministre libérienne de la Condition féminine. En Afrique de l'Ouest, les rites funéraires consistent pour la famille à laver et préparer le défunt elle-même. Une tradition qui représente un important facteur de risque de transmission, le corps étant hautement contagieux.

Non, on ne peut pas comparer Ebola au sida
"Depuis trente ans que je travaille dans la santé publique, la seule chose comparable a été le sida", a affirmé la semaine dernière Tom Frieden directeur des centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Une déclaration étonnante lorsque l'on compare les conséquences des deux maladies. Ebola a tué en 2014 4033 personnes selon le dernier bilan arrêté au 8 octobre. Le sida, lui a fait 1,5 millions de victimes en 2013, selon l'Onusida. "Il est difficile de comparer l'épidémie d'une maladie chronique à une maladie aiguë comme Ebola, réagit le virologue Noël Tordo. Je pense que la comparaison au sida est surtout un 'argument choc' pour une 'prise de conscience choc' devant la gravité de la situation en Afrique."

Il existe deux épidémies distinctes d'Ebola en Afrique
L'épidémie d'Ebola qui a tué 43 personnes depuis le mois d'août en RDC n'a rien à voir avec celle qui touche plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Il s'agit d'une souche différente du virus et non d'un déplacement d'Ebola depuis la Guinée, où l'épidémie meurtrière qui frappe l'Afrique de l'Ouest a commencé.

Les pays les plus touchés sont le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone.


Evolution du nombre de cas répertoriés | Create Infographics

http://img.tapatalk.com/d/14/10/15/5u4u3eza.jpg

harroudiroi
14/10/2014, 18h05
OMS | Maladie à virus Ebola (http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/)

harroudiroi
14/10/2014, 19h36
14/10/2014 à 10:25 Par Jeune Afrique
Du personnel médical luttant contre l'épidémie d'Ebola. © AFP
Un patient est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Allemagne des suites d'une infection par le virus Ebola. Cet employé soudanais de l’ONU, en provenance du Libéria, avait été accueilli jeudi dernier à Leipzig.
L'homme, originaire du Soudan et travaillant pour les Nations unies au Libéria, était âgé de 56 ans et avait été transféré dans l'est de l'Allemagne, à Leipzig, pour y être soigné, jeudi 9 octobre. Il n'aura donc survécu que quatre jours à son infection au virus Ebola.
"Le patient malade de la fièvre Ebola est mort dans le courant de la nuit à la clinique Saint Georges à Leipzig", a ainsi annoncé l'institution, mardi 14 octobre dans la matinée. Cet homme était le troisième travailleur humanitaire infecté par le virus Ebola à être admis en Allemagne pour être soigné. Le 4 octobre dernier, le premier des trois, un expert sénégalais de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), avait pu quitter, guéri, l'hôpital de Hambourg. Un autre malade, un médecin ougandais travaillant pour une organisation d'aide italienne, est quant à lui soigné depuis vendredi dans un hôpital de Francfort.


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Santé | Ebola : l'employé soudanais de l'ONU soigné en Allemagne est décédé | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
http://img.tapatalk.com/d/14/10/15/edazuhu5.jpg

enzo
14/10/2014, 19h44
La situation s'ameliore en afrique parait il.

harroudiroi
14/10/2014, 20h03
Oui, Il semble que l'épidémie ralentie

harroudiroi
15/10/2014, 09h03
Ebola : les deux mauvaises nouvelles de l'OMS


Selon l'OMS, l'épidémie d'Ebola pourrait infecter 5 000 à 10 000 nouvelles personnes par semaine en Afrique de l'Ouest. Quant au taux de mortalité des malades contaminés, il peut atteindre 70% dans les trois pays les plus touchés : Liberia, Sierra Leone et Guinée
Les chiffres sont effrayants. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus Ebola pourrait contaminer 5 000 à 10 000 nouvelles personnes par semaine en Afrique de l'Ouest au début du mois de décembre alors qu'on en détecte, actuellement, environ 1 000 par semaine.
Le nouveau bilan global de l'épidémie est de 4 447 morts pour 8 914 cas recensés. L'épidémie continue donc de progresser en Afrique de l'Ouest. Autre chiffre inquiétant : d'après le docteur Bruce Aylward, directeur général adjoint de l'OMS, le taux de mortalité des malades touchés par le virus de la fièvre hémorragique Ebola peut atteindre 70% dans les trois pays les plus touchés : Liberia, Sierra Leone et Guinée.
>> Lire aussi : L'épidémie d'Ebola franchit le cap des 4 000 morts en Afrique de l'Ouest
Un nombre de cas sous-estimé
Si le docteur Aylward note un "ralentissement du taux de nouveaux cas dans des zones qui ont été des épicentres historiques de l'épidémie", comme le comté de Lofa au Liberia, en raison d'un "réel changement dans le comportement et l'approche des communautés" concernées, le nombre d'infections continue d'augmenter de manière exponentielle dans les capitales, Monrovia, Conakry et Freetown. Et le nombre de cas réels serait 1,5 fois plus élevé que recensé officiellement en Guinée, deux fois plus en Sierra Leone, et 2,5 fois au Liberia.
L'ONU s'est fixé comme objectif, pour arrêter l'expansion de l'épidémie, d'assurer d'ici au 1er décembre la sécurité de 70% des enterrements et d'isoler 70% des cas suspects. "C'est un objectif ambitieux. La propagation géographique de l'épidémie est un gros défi", a souligné Bruce Aylward. L'OMS pourrait déclarer vendredi la fin de l'épidémie d'Ebola au Sénégal et lundi la fin de celle au Nigeria si aucun nouveau cas n'est détecté d'ici là dans ces pays.
>> Lire aussi : Hollande et Obama demandent une "mobilisation accrue" contre Ebola
Arrêt de la grève au Liberia
Au Liberia, le syndicat des personnels de la santé a annoncé mardi soir la levée immédiate de son mot d'ordre de grève nationale, au second jour du mouvement, affirmant répondre aux appels à faire prévaloir l'intérêt des malades d'Ebola.
De son côté, le chef de la mission des Nations unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER), Anthony Banbury, a réclamé "l'aide de plus de pays, de leurs militaires, de leurs civils, de leurs personnels de santé". Il a demandé toute une série de moyens supplémentaires, dont 2 700 lits d'hôpitaux avant le 1er décembre, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à l'épidémie. Outre ces 2.700 lits manquants, il a dressé une longue liste de moyens supplémentaires indispensables pour maîtriser l'épidémie : 16 laboratoires de diagnostic, 450 équipes pour traiter les corps des victimes, un millier de véhicules et des équipements de protection.

harroudiroi
16/10/2014, 06h26
Le nom de domaine Ebola.com mis en vente à 150.000 dollars

enzo
16/10/2014, 06h47
Une idèe simple, peut etre cruelle mais qui rapporte.

harroudiroi
16/10/2014, 19h12
L’inquiétude aurait gagné l’hôpital Begin de Saint-Mandé. Selon les informations du Parisien, une infirmière sous surveillance ce jeudi, "fortement susceptible d’être infectée" par le virus Ebola. Celle-ci aurait été en contact rapproché avec l’humanitaire de Médecins sans frontières, contaminée au Liberia et rapatriée en France.
Toujours selon le quotidien, elle souffrirait d’une forte fièvre et aurait été transportée sous scaphandre depuis son domicile dans les Hauts-de-Seine. Les pompiers ont été alertés vers 11h00 et sont intervenus pendant deux heures dans le quartier, temporairement bouclé par la police, ont indiqué des voisins sur place. Revêtus d'une combinaison étanche, "ils l'ont sortie vers 13h30, allongée sur un brancard, sous une espèce de bulle", a raconté l'une d'entre eux, qui précise que son hall d'entrée a été "désinfecté".
"Aucun commentaire" de Marisol Touraine
Souffrant d’une forte fièvre, elle a été transportée sous scaphandre depuis son domicile dans les Hauts-de-Seine par les pompiers. Son profil correspond à celui d’une personne particulièrement exposée, puisqu’elle a côtoyé à plusieurs reprises l’humanitaire de Médecins sans frontières, rapatriée dans la nuit du 18 au 19 septembre dernier.
Marisol Touraine, la ministre de la Santé a dit qu'elle ne ferait "aucun commentaire" sur ce cas, précisant ne pas vouloir "entrer dans une alimentation de l'inquiétude, de l'anxiété". "L'inquiétude n'est pas montée d'un cran", a-t-elle affirmé. La Direction générale de la Santé a également décliné tout commentaire.
Un cas suspect similaire a été révélé jeudi en Espagne : une des personnes suivies pour avoir côtoyé l'aide-soignante espagnole infectée a présenté de la fièvre et devait être hospitalisée pour des tests. Air France a par ailleurs annoncé qu'un passager de la compagnie, pris de tremblements, avait été soumis à un contrôle médical jeudi à l'atterrissage d'un de ses avions à Madrid, suivant le protocole d'urgence pour Ebola.

harroudiroi
17/10/2014, 18h38
http://img.tapatalk.com/d/14/10/18/henave2a.jpg

harroudiroi
24/10/2014, 09h07
Un médecin new-yorkais de 33 ans, récemment revenu d’Afrique de l’Ouest, a contracté le virus Ebola et a été placé en quarantaine. Le maire de New York a appelé la population à ne pas s’inquiéter.

enzo
24/10/2014, 10h12
Les medias italien n'en parlent plus, c'est passè de mode :)

harroudiroi
24/10/2014, 11h56
Comme quoi, donc finalement c'est pas une arme de destruction massive US

yacineskoura
24/10/2014, 12h32
c est vrai que l ont entend plus parler de EBOLA!!moi qui avait prévu d aller avec famille et toi DOC sur cette petite iles magnifique!!llol
sans oublier notre ami Rino!eux Enzo!histoire d avoir un peu d Animation entre vous!!

enzo
24/10/2014, 12h54
Comme quoi, donc finalement c'est pas une arme de destruction massive US

Ebola non, mais de priver de la lumiere du soleil pendant 3 jours.......tu sais ont commence par dire sa dureras 3 jours puis une semaine puis.........;)

harroudiroi
24/10/2014, 15h04
c est vrai que l ont entend plus parler de EBOLA!!moi qui avait prévu d aller avec famille et toi DOC sur cette petite iles magnifique!!llol
sans oublier notre ami Rino!eux Enzo!histoire d avoir un peu d Animation entre vous!!


http://youtu.be/HvBXF9BhrP0

enzo
24/10/2014, 16h01
Ahhh Brel apres brassens c'est mon idole :)
Je suis partant pour l'ile avec ou sans ebola, le soleil est toujours au rendez vous la bas n'est ce pas?

morocco
24/10/2014, 16h14
salam et salut tous :Publié le 23 octobre 2014 à 17h44| Mis à jour le 23 octobre 2014 à 18h36Premier cas confirmé d'Ebola au Mali

Un premier cas d'Ebola au MaliLe Monde.fr avec AFP | 24.10.2014 à 00h22 • Mis à jour le 24.10.2014 à 15h03
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« Le Mali (http://www.lemonde.fr/mali/) connaît à ce jour son premier cas importé de maladie à virus Ebola. » Le ministre de la santé malien a annoncé, jeudi 23 octobre, qu'une fillette de 2 ans, arrivant de la Guinée (http://www.lemonde.fr/guinee/) voisine a été diagnostiquée avec le virus dans un hôpital de Kayes, dans l'ouest du pays.Selon le ministre de la santé, l'enfant et toutes les personnes ayant été en contact avec elle ont été « pris en charge selon les normes requises en la matière », et donc placés en quarantaine. L'OMS a avancé le chiffre de 43 personnes placées sous surveillance.
QUATRE MOIS POUR JUGULER (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/juguler) L'ÉPIDÉMIE
L'arrivée du virus au Mali fait craindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/craindre) l'apparition d'un nouveau foyer, alors que l'OMS avait fait montre d'un rare optimisme, jeudi. L'institution a ainsi envisagé une possible « inflexion dans la courbe » de la progression de la maladie d'ici à la fin de l'année, alors que le cap des 10 000 cas est pratiquement atteint, avec près de 4 800 morts.

























NigeriaLiberiaSierra LeoneGuinéeAvril 2014Mai 2014Juin 2014Juillet 2014Août 2014Septembre 2014Octobre 20140k1k2k3k4k5k6k



31 MarsGuinée : 80 mortsTOTAL : 80


Mais malgré l'augmentation des moyens dans les trois pays, l'OMS s'inquiète toujours de ce qu'un quart seulement des 4 700 lits nécessaires dans les centres de traitement pour parvenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/parvenir) à l'objectif de l'ONU d'isoler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/isoler) 70 % des malades d'ici au 1er décembre sont actuellement disponibles. La Croix-Rouge a estimé pour sa part qu'il faudrait « au moins quatre mois » pour juguler l'épidémie (http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/22/selon-la-croix-rouge-il-faudra-au-moins-quatre-mois-pour-juguler-ebola_4510349_3244.html).




http://images.lpcdn.ca/641x427/201410/23/922669-avril-mali-avait-enregistre-quelques.jpg

yacineskoura
24/10/2014, 17h51
Ahhh Brel apres brassens c'est mon idole :)
Je suis partant pour l'ile avec ou sans ebola, le soleil est toujours au rendez vous la bas n'est ce pas?

LE soleil et le poisson frais!!mais pa le net!!

enzo
24/10/2014, 19h39
LE soleil et le poisson frais!!mais pa le net!!

Ouais sa c'est dur sans le net, je suis intoxiquè helas, et comme moi bien d'autres je crois, ia pas moyen t'est sur? je sais pas, le net par satellite, une super wifi..........:)

yacineskoura
24/10/2014, 19h47
non!!et pas d électricité!mais sa c pas grave vu qu il fait nuit que 4h par jour!!un retour au source!sa fais du bien!

harroudiroi
25/10/2014, 14h32
Mali : mort de la fillette, premier cas d'Ebola dans ce pays

Le premier cas d'Ebola identifié au Mali, une fillette de deux ans récemment revenue de Guinée, est morte vendredi, a annoncé le gouvernement.

harroudiroi
25/10/2014, 15h20
http://img.tapatalk.com/d/14/10/25/yrybeqet.jpg

harroudiroi
25/10/2014, 17h06
Ebola - Dr Eric Leroy : "L'épidémie continue d'évoluer dans le mauvais sens"




24/10/2014 à 11:36 Par Elise Esteban
Le DR Éric Leroy en RDC en 2007. © DR
Le Dr Éric Leroy est l'un des plus grand spécialistes du virus Ebola. Selon lui, l'épidémie ne sera pas endiguée avant plusieurs mois. Interview.
Le Dr Éric Leroy est directeur du Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf), qui abrite le seul laboratoire à très haute sécurité d’Afrique francophone permettant de diagnostiquer les maladies virales émergentes. Il est également directeur de recherche à l’Institut de recherches pour le développement (IRD) et fait partie des plus grands spécialistes du virus Ebola, auquel il a consacré une grande partie de ses travaux depuis 20 ans. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
>> Lire aussi : un premier cas au Mali fait craindre l'arrivée de l'épidémie
Jeune Afrique : Comment expliquer la résurgence d’Ebola aujourd’hui, près de 40 ans après la découverte de cas humains en 1976 ?
Dr Eric Leroy : Ebola a toujours été présent sur le continent africain. Il n’y a quasiment pas eu d’épidémie entre 1976 et 1995, mais depuis lors, on en observe presque chaque année. La dernière remonte à 2012 en République démocratique du Congo, mais d’habitude les épidémies sont beaucoup moins médiatisées car de moindre ampleur que celle qui sévit en Afrique de l’Ouest actuellement.
>> Lire aussi : Ebola et l'Afrique, près de 40 ans d'épidémies
Justement, c’est la première fois qu’une épidémie survient en Afrique de l’Ouest ?
En Afrique de l’Ouest comme en Afrique centrale, le virus est hébergé depuis des années dans son réservoir naturel, c’est-à-dire probablement les chauves-souris, dont l’aire de vie s’étend sur toutes les régions forestières africaines. À la faveur d’un ensemble de circonstances, non encore totalement identifiées, le virus se transmet de ces animaux à l’homme. En Afrique centrale, on a pu montrer que les épidémies survenues au Gabon et au Congo Brazzaville entre 2001 et 2005 sont apparues à la suite de la manipulation par les villageois d’animaux morts infectés par le virus Ebola, principalement des chimpanzés ou des gorilles, qui présentent la même sensibilité au virus que l’homme. Mais il est difficile de dire pourquoi le virus n’avait pas émergé jusque-là en Afrique de l’Ouest.
Connait-on l’origine de cette épidémie ?
En Afrique centrale, les épidémies touchent en général des petits villages, dans des zones isolées en en pleine forêt, donc il est assez facile de remonter jusqu’au premier cas de contamination. L’épidémie actuelle en Afrique de l’Ouest a été identifiée tardivement et les populations de ces régions se déplacent parfois sur de très grandes distances en raison des échanges commerciaux ou parce que les familles sont très dispersées. Pour ces raisons, la source de contamination n’a pu être identifiée. Aujourd’hui, compte tenu du très grand nombre de personnes infectées, il est désormais trop tard. C’est dommage, car il serait très utile de comprendre comment et pourquoi cette épidémie a émergé à cet endroit, pour pouvoir mettre en place des stratégies de prévention efficace afin d’éviter l’apparition d’épidémies ultérieures ou au moins pouvoir se préparer à y faire face.
La maladie touche plusieurs milliers de personnes et s’étend sur de vastes zones géographiques.
L’épidémie est-elle "hors de contrôle" comme le disent les ONG sur place ?
L’épidémie continue d'évoluer dans le mauvais sens. La maladie touche plusieurs milliers de personnes et s’étend sur de vastes zones géographiques. On est face aujourd’hui à une telle ampleur qu’on ne pourra certainement pas l’arrêter avant plusieurs mois, voire plus. La mise en œuvre tardive d’une riposte, une insuffisance des structures sanitaires et des ressources médicales professionnelles expliquant l’ampleur de l’épidémie actuelle. Le problème vient aussi du manque d’adhésion de certaines populations, qui continuent à cacher leurs malades, sans parler des malades eux-mêmes qui continuent parfois à se déplacer et contribuent à propager le virus. D’où la nécessité de faire un maximum de pédagogie et de sensibilisation jusque dans les régions les plus reculées.
Pourra-t-on bientôt compter sur des vaccins pour venir à bout de ce fléau ?
Il existe des traitements prometteurs qui seront bientôt en phase de test sur des populations volontaires, mais rien ne dit qu’on trouvera le vaccin miraculeux, ni s’il sera rapidement disponible en grandes quantités. Les délais habituels d’essais peuvent être raccourcis pour parer à l’urgence de la situation, mais il faudra tout de même attendre plusieurs mois. En attendant, il faut continuer de tout miser sur les mesures simples et concrètes d’isolement qui sont réellement efficaces.
>> Lire aussi : François Bricaire : "Le vaccin contre Ebola devrait être
Est-ce que les pays d’Afrique centrale sont prêts à faire face à une nouvelle épidémie ?
Plusieurs d’entre eux ont déjà été confrontés à des foyers épidémiques. En RDC (régulièrement touché par Ebola, et où une épidémie distincte de celle d’Afrique de l’Ouest est apparue en juillet dernier, NDLR), aucune équipe internationale n’est arrivée sur place, les autorités sanitaires congolaises, aidées par les équipes régionales de l’OMS, ont tout géré elles-mêmes et l’épidémie a pu être contenue. L’alerte a été donnée assez rapidement, et les autorités se sont tout de suite déplacées sur les lieux pour investiguer et isoler les malades. L’isolement est la réponse la plus simple et la plus efficace. N’importe quel infirmier, qu’il se trouve dans un village ou en brousse peut le faire, même dans une chambre. Bien sûr, c’est toujours mieux d’avoir une structure spécialisée pour accueillir le patient mais l’essentiel est d’isoler la personne infectée le plus rapidement possible et de ne surtout pas entrer en contact avec elle.




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harroudiroi
26/10/2014, 11h42
http://youtu.be/kiSecQYBEIc

harroudiroi
28/10/2014, 09h23
Ebola : des maîtres chanteurs menacent de répandre le virus
Par L'Obs avec AFPPublié le 28-10-2014 à 10h09

En République tchèque, des malfaiteurs réclament un million d'euros en monnaie virtuelle, les bitcoins, pour renoncer à leur plan.
Un ou des inconnus ont menacé l'Etat tchèque de propager dans ce pays le virus Ebola, réclamant un million d'euros en monnaie virtuelle, les bitcoins, pour renoncer à leur plan, a annoncé lundi 27 octobre la police tchèque.

Un ou des malfaiteurs se livrent au chantage à l'égard de l'Etat, en menaçant de propager le virus Ebola", a déclaré à la presse le chef adjoint de la police nationale, Zdenek Laube.

"Dès le début, leur objectif principal a été de semer la panique", a-t-il ajouté.

Des maîtres chanteurs

Le ministère de l'Intérieur a déclaré dans un communiqué que le ou les maîtres chanteurs utilisaient "des méthodes de communication très sophistiquées", sans plus de précisions.

Ils encourent une peine allant jusqu'à 12 ans de prison, a indiqué Robert Slachta, chef de l'Office de lutte contre le crime organisé (UOOZ).

Selon le chef des services tchèques de santé publique Vladimir Valenta, le virus, qui a déjà causé la mort de près de 5.000 personnes, a toutefois peu de chances de se propager en République tchèque.

Obtenir le virus, le transporter, le diffuser largement par une voie autre qu'un contact avec une personne infectée ou ses fluides corporels, ce n'est pas réaliste", a-t-il dit à la presse.

Jusqu'à présent, quatre cas suspects se sont révélés négatifs en République tchèque, pays de 10,5 millions d'habitants.

Plus de 10.000 personnes ont contracté ce virus, présent essentiellement dans trois pays d'Afrique de l'Ouest, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé. Seuls quelques cas - en majorité des personnes ayant soigné des malades en Afrique - ont été enregistrés en Europe et en Amérique du Nord.


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harroudiroi
28/10/2014, 17h10
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Ebola : quand les téléphones aident à traquer le virus

Pour détecter les futurs foyers de l'épidémie d'Ebola ou sensibiliser la population, la technologie mobile est mise à contribution. Plusieurs opérateurs et concepteurs de logiciels s'associent pour créer des applications pour lutter contre le virus.

Utiliser son téléphone pour lutter contre Ebola ? C'est le pari un peu saugrenu qu'ont fait plusieurs acteurs des nouvelles technologies. Le dernier projet en date a été dévoilé lundi 27 octobre par IBM. Le géant américain de l'informatique a lancé une application qui permet d'établir une cartographie de l'épidémie, grâce à la contriubtion des utilisateurs.

Les données ainsi collectées pourraient donner un sérieux coup de pouce aux autorités. "L'application fournit quotidiennement des données au gouvernement sur les expériences vécues directement par les communautés affectées par Ebola, dans le but d’améliorer sa stratégie pour contenir le virus", peut-on lire dans un communiqué. Des tests ont déjà permis de "détecter des régions spécifiques où le nombre de cas suspects d’Ebola augmente, et où, en conséquence, il y a un besoin urgent de savon, d’électricité ou encore d’une collecte rapide de cadavres et d’enterrements".

Quelques mois plus tôt, l’ONG suédoise Flowminder, en partenariat avec l'opérateur Orange, avait mis sur pieds une application assez similaire. En croisant les informations sur les utilisateurs de téléphone au Sénégal et en Côte d’Ivoire, ce système référence les mouvements de population et détermine les zones à risques pour une propagation d’Ebola. Une carte des prochains foyers de contagion peut ainsi être établie.

Des SMS de la Croix-Rouge

Toutefois, dans les régions où le virus fait rage, Internet n'est pas toujours accessible. La Croix Rouge a donc décidé de contourner le problème en utilisant des SMS. Avec l’aide d’un fournisseur local, Airtel, et des autorités de Sierra Leone, l’ONG sensibilise directement les populations concernées. Ce système, appelé Tera pour "Trilogy Emergency Relief Application", permet d'envoyer environ deux millions de SMS par mois.

Comme le rapporte une journaliste de la radio américaine NPR, ces messages, au discours très simple et informatif, peuvent prendre plusieurs formes : "Si quelqu’un que vous connaissez est malade avec une fièvre soudaine, de la diarrhée ou des vomissements, vous devez appeler le 117 pour des conseils" ou encore "Les gens qui ont Ebola et qui vont au centre de santé ont plus de chances de survie".

Très efficace, cette technique d’envoi de SMS est en plein développement. Et la Croix Rouge entend utiliser ce système dans sept autres pays de la région dans les prochains mois : Bénin, Togo, Ghana, Mali, Guinée Bissau, Gambie ou encore Burkina Faso. Même si l’épidémie d’Ebola se résorbe, Tera restera en place dans ces pays en cas de catastrophe humanitaire. Il a déjà fait ses preuves lors du tremblement de terre en Haïti en 2010 et lors de l'épidémie de choléra en Sierra Leone trois ans plus tard.

harroudiroi
01/11/2014, 19h25
Video à Dédiée Yaci et morocco

http://youtu.be/bdJV0V6nsSk