yazidnic
05/01/2013, 10h41
Mis à jour le 05.01.13 à 09h59
Le gouvernement japonais mené par le Premier ministre Shinzo Abe devrait augmenter les dépenses militaires nippones pour la première fois depuis onze ans, en raison de disputes territoriales avec la Chine, rapportent ce samedi deux quotidiens.
Selon le journal Mainichi, le gouvernement envisage une hausse de 2% du budget de la Défense, qui atteindrait ainsi plus de 4.700 milliards de yen (40,7 milliards d'euros), pour l'année fiscale qui commencera en avril. Le quotidien Asahi précise de son côté que la hausse du budget doit permettre d'accroître les troupes de l'armée de terre et de moderniser l'ensemble des équipements militaires.
Des contentieux éclatent régulièrement entre Pékin et Tokyo au sujet d'un chapelet d'îles proche de Taïwan que les Chinois appellent Diaoyu et les Japonais Senkaku, situées dans des eaux riches en poissons et ressources gazières. La tension est montée d'un cran en septembre avec la décision des autorités japonaises d'acheter trois de ces cinq îles inhabitées.
Même si Shinzo Abe a affirmé son intention d'améliorer les relations avec la Chine, le Premier ministre, qui a conduit en décembre 2012 les conservateurs du Parti libéral-démocrate à retrouver le pouvoir après trois ans d'absence, a également prévenu qu'il ne se livrerait à aucune négociation au sujet de l'archipel disputé.
Le gouvernement japonais mené par le Premier ministre Shinzo Abe devrait augmenter les dépenses militaires nippones pour la première fois depuis onze ans, en raison de disputes territoriales avec la Chine, rapportent ce samedi deux quotidiens.
Selon le journal Mainichi, le gouvernement envisage une hausse de 2% du budget de la Défense, qui atteindrait ainsi plus de 4.700 milliards de yen (40,7 milliards d'euros), pour l'année fiscale qui commencera en avril. Le quotidien Asahi précise de son côté que la hausse du budget doit permettre d'accroître les troupes de l'armée de terre et de moderniser l'ensemble des équipements militaires.
Des contentieux éclatent régulièrement entre Pékin et Tokyo au sujet d'un chapelet d'îles proche de Taïwan que les Chinois appellent Diaoyu et les Japonais Senkaku, situées dans des eaux riches en poissons et ressources gazières. La tension est montée d'un cran en septembre avec la décision des autorités japonaises d'acheter trois de ces cinq îles inhabitées.
Même si Shinzo Abe a affirmé son intention d'améliorer les relations avec la Chine, le Premier ministre, qui a conduit en décembre 2012 les conservateurs du Parti libéral-démocrate à retrouver le pouvoir après trois ans d'absence, a également prévenu qu'il ne se livrerait à aucune négociation au sujet de l'archipel disputé.