soltan009
05/01/2013, 10h33
Une étude qui relativise l'incidence du surpoids sur la mortalité suscite la controverse aux États-Unis, minés par l'obésité.
Pour vivre plus longtemps, les Américains vont-ils reprendre des frites ? Une étude publiée cette semaine, très controversée, laisse à penser que les bourrelets en trop sont bénéfiques, une conclusion qui inquiète au pays où un tiers des adultes est obèse. "C'est très inquiétant que les gens puissent interpréter cette étude d'une façon simpliste en se disant c'est OK d'avoir des kilos en trop, c'est le mauvais message", dit à l'AFP le cardiologue Francisco Lopez-Jimenez, après la parution d'une étude, très commentée, dans le Journal of the Medical American Association.
Selon cette analyse publiée mardi qui s'appuie sur près de cent études dans le monde, des personnes en surpoids et légèrement obèses vivent plus longtemps - de 5 % à 6 % de temps dans une tranche donnée - que celles d'un poids normal. En revanche, une forte obésité accroît nettement le risque de mortalité, modèrent les chercheurs. "Il y a des centaines d'études qui montrent qu'être en surpoids ou un peu obèse provoque un fort risque de diabète, de maladies cardiaques, de cholestérol et d'hypertension et que perdre ces quelques kilos en trop améliore les choses", affirme le responsable de cardiologie à la Mayo clinic du Minnesota.
Un coût de 190 milliards de dollars
Or les États-Unis sont le pays de l'obésité, où un adulte sur trois et près d'un enfant sur cinq est obèse, alors que deux tiers des adultes et un tiers des enfants sont en surpoids, avec leur corollaire de maladies et d'infirmités. Selon une récente étude, plus de 42 % des Américains pourraient être obèses en 2030, soit 32 millions d'obèses supplémentaires par rapport à aujourd'hui. Les coûts de santé liés à l'obésité s'établissaient à 190 milliards de dollars par an entre 2000 et 2005, 147 milliards pour (...)
Lire la suite sur LePoint.fr (http://www.lepoint.fr/sante/peut-on-reprendre-des-frites-et-mourir-plus-vieux-05-01-2013-1608798_40.php)
(http://www.lepoint.fr/sante/peut-on-reprendre-des-frites-et-mourir-plus-vieux-05-01-2013-1608798_40.php)
Pour vivre plus longtemps, les Américains vont-ils reprendre des frites ? Une étude publiée cette semaine, très controversée, laisse à penser que les bourrelets en trop sont bénéfiques, une conclusion qui inquiète au pays où un tiers des adultes est obèse. "C'est très inquiétant que les gens puissent interpréter cette étude d'une façon simpliste en se disant c'est OK d'avoir des kilos en trop, c'est le mauvais message", dit à l'AFP le cardiologue Francisco Lopez-Jimenez, après la parution d'une étude, très commentée, dans le Journal of the Medical American Association.
Selon cette analyse publiée mardi qui s'appuie sur près de cent études dans le monde, des personnes en surpoids et légèrement obèses vivent plus longtemps - de 5 % à 6 % de temps dans une tranche donnée - que celles d'un poids normal. En revanche, une forte obésité accroît nettement le risque de mortalité, modèrent les chercheurs. "Il y a des centaines d'études qui montrent qu'être en surpoids ou un peu obèse provoque un fort risque de diabète, de maladies cardiaques, de cholestérol et d'hypertension et que perdre ces quelques kilos en trop améliore les choses", affirme le responsable de cardiologie à la Mayo clinic du Minnesota.
Un coût de 190 milliards de dollars
Or les États-Unis sont le pays de l'obésité, où un adulte sur trois et près d'un enfant sur cinq est obèse, alors que deux tiers des adultes et un tiers des enfants sont en surpoids, avec leur corollaire de maladies et d'infirmités. Selon une récente étude, plus de 42 % des Américains pourraient être obèses en 2030, soit 32 millions d'obèses supplémentaires par rapport à aujourd'hui. Les coûts de santé liés à l'obésité s'établissaient à 190 milliards de dollars par an entre 2000 et 2005, 147 milliards pour (...)
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