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zadhand
27/08/2014, 22h40
FLASH INFOS : 27/08/2014


C'est ici que vous ne ratez rien.

Mercredi, 27 Août 2014 09:50

Un hommage a été rendu au défunt Ebossé

Les jeunes de Ghardaïa, hôtes de La Radieuse à Oran

Soixante jeunes de Ghardaïa et de Berriane sont actuellement les hôtes de l’association La Radieuse au mini-complexe sportif Reguieg-Abdelkader de Maraval, à Oran. Avant d’entamer un match de football, une minute de silence à la mémoire du défunt Ebossé a été observée. (http://www.liberte-algerie.com/radar/les-jeunes-de-ghardaia-hotes-de-la-radieuse-a-oran-un-hommage-a-ete-rendu-au-defunt-ebosse-227347)

Une vingtaine de directeurs de l’éducation seraient remplacés

Mme Nouria Benghebrit fait le ménage
http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6701/5%20nouria%20benghebrit_200_150.jpgEn cette veille de rentrée scolaire, fixée pour les enseignants le 2 septembre et pour les élèves le 7, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit, s’apprête, d’après nos sources, à procéder à de grands changements, notamment à la tête des structures décentralisées de son secteur. Ainsi, une vingtaine de directeurs de l’éducation seraient remplacés incessamment.


(http://www.liberte-algerie.com/radar/mme-nouria-benghebrit-fait-le-menage-une-vingtaine-de-directeurs-de-l-education-seraient-remplaces-227348)http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6701/5%20Zouba_109_82.jpg (http://www.liberte-algerie.com/radar/hommage-a-abdelhamid-zouba-a-draa-el-mizan-il-est-originaire-d-izoubaghen-une-localite-de-tizi-larbaa-227353)

Mercredi, 27 Août 2014 09:50

Il est originaire d'Izoubaghen, une localité de Tizi Larbaâ

Hommage à Abdelhamid Zouba à Draâ El-Mizan (http://www.liberte-algerie.com/radar/hommage-a-abdelhamid-zouba-a-draa-el-mizan-il-est-originaire-d-izoubaghen-une-localite-de-tizi-larbaa-227353)L'association culturelle Amgud, en collaboration avec l'APC de Draâ El-Mizan, rendra un hommage, le 30 août au stade Mohamed-Boumghar de Draâ El-Mizan, à Abdelhamid Zouba, ancien joueur et entraîneur de l'équipe nationale. (http://www.liberte-algerie.com/radar/hommage-a-abdelhamid-zouba-a-draa-el-mizan-il-est-originaire-d-izoubaghen-une-localite-de-tizi-larbaa-227353)


Interdit de fonctions officielles et exclu du FLN

Belkhadem excommunié

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/belkhadem-excommunie-27-08-2014-269341_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/belkhadem-excommunie-27-08-2014-269341_109.php#)

http://www.elwatan.com/images/2014/08/27/belkhadem2_2362830_465x348p.jpg (http://www.elwatan.com/images/2014/08/27/belkhadem2_2362830.jpg)
En instruisant le SG du FLN d’exclure Belkhadem, Bouteflika foule aux pieds les dispositions statutaires du parti.
Comme l’ascension est si rapide, la chute est souvent brutale. L’ancien chef de gouvernement et proche du clan présidentiel, Abdelaziz Belkhadem, l’a appris à ses dépens. Il vient d’être limogé par le président Bouteflika. L’information a été donnée, hier, par l’agence de presse officielle APS en citant une source relevant de la présidence de la République.

Hend Sadi : «Le printemps 1980 marque la fin de l’isolement de Mammeri»

http://www.elwatan.com/images/2014/08/27/sadi-hend_2362827_465x348p.jpg
"La démagogie du pouvoir, qui s'alimentait de surenchères nationalistes, amoindries au fil du temps, s'est effon,drée avec les réunions du gouvernement algérien dans un hôpital militaire français", tance Hand Sadi, une des figures importantes du Printemps d'avril 1980 et auteur du livre "la colline emblématique".

L’Etat maintient sa politique dépensière (http://www.elwatan.com/actualite/l-etat-maintient-sa-politique-depensiere-27-08-2014-269343_109.php)


http://www.elwatan.com/images/2014/08/27/conseil-aps_2362831.jpgUn nouveau plan quinquennal d’un montant global de 21 000 milliards de dinars, soit l’équivalent de 262,5 milliards de dollars et de fortes dépenses d’équipement et de fonctionnement pour 2015, avec des hausses, respectivement de 43% et de 5,4% par rapport à l’exercice précédent. (http://www.elwatan.com/actualite/l-etat-maintient-sa-politique-depensiere-27-08-2014-269343_109.php)

Mouloud Hamrouche à Boumerdès

«Mes déclarations sur l’armée dérangent»


http://www.elwatan.com/images/2014/08/27/hamrouche_2362833.jpg
Mes déclarations concernant le rôle de l’armée dans la vie politique dérangent et ont poussé certains à les exploiter pour leur propre intérêts», a déclaré, hier, Mouloud Hamrouche, ancien chef de gouvernement, lors d’un point de presse improvisé en marge de l’université d’été du Front du changement (FC) qui se tient à Boumerdès.

Cession de 51% de Djezzy à l’état

La décision sera prise aujourd’hui

La cession de 51% de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy à l’Etat algérien sera officialisée aujourd’hui au Caire, en Egypte, lors de l’assemblée générale des actionnaires de Global Telecom Holding (GTH), qui commercialise la marque Djezzy. La réunion des actionnaires de GTH devrait déboucher sur l’approbation définitive de l’opération de cession au prix proposé par le gouvernement algérien.

http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6701/24-mohamed-bouslah_109_82.jpgDécès du peintre et bédéiste Mohamed Bouslah

Un ancien de “Liberté” s’en va
Le peintre, caricaturiste, dessinateur de presse et de bande dessinée, Mohamed Bouslah, est décédé brutalement, le 20 août dernier, laissant derrière lui une famille sous le choc et de grandes œuvres qui le garderont pour toujours dans la mémoire de ses proches ... (http://www.liberte-algerie.com/actualite/un-ancien-de-liberte-s-en-va-deces-du-peintre-et-bedeiste-mohamed-bouslah-227367)

Equipe Nationale : Gourcuff convoque 27 joueurs

http://www.elwatan.com/images/2014/08/27/gur_2362773_465x348p.jpg
Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, a rendu publique, lundi, la liste des joueurs devant prendre part aux deux prochains matchs des Verts : contre l’Ethiopie le 6 septembre à Addis-Abeba et le Mali quatre jours plus tard à Blida, comptant pour les éliminatoires de la CAN-2015, prévue au Maroc.
http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6701/18%20pages-18_109_82.jpg (http://www.liberte-algerie.com/sports/zeffane-dans-le-groupe-des-27-belfodil-boudebouz-et-chaouchi-de-retour-227327)

Belfodil, Boudebouz et Chaouchi de retour

Zeffane dans le groupe des 27

La liste des joueurs convoqués comporte 27 éléments parmi lesquels les revenants Benfodil, Boudebouz, Guedioura, Karaoui et le portier Chaouchi. En prévision de cette campagne africaine, le jeune joueur du FC Lyon (France), Medhi Zeffane, effectuera son baptême du feu sous le maillot national. En revanche, le sélectionneur des Verts a décidé de se passer des services de quatre joueurs, à savoir, Kadir, Yebda, Mostefa et Harek. La sélection nationale entrera en regroupement le 1er septembre au Centre technique national de Sidi Moussa jusque après le match contre le Mali, le 10 septembre prochain.



A demain.

zadhand
01/09/2014, 00h39
FLASH INFOS : 01/09/2014


C'est ici que vous ratez tout cause de cette foutue connexion de AT ; je suis désolé de vous avoir dit a demain mais hélas je me suis engagé sur un domaine qui ne dépend pas de moi en attendant des jours meilleurs .







Actualités (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/01/category-cat-2.php) : DÉFINITION DU NOUVEAU SALAIRE
La prochaine tripartite décidera (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/01/article.php?sid=167952&cid=2)







Annoncée pour la mi-septembre prochaine, une réunion tripartite (gouvernement, UGTA, patronat) devrait définir le nouveau salaire, suite à la décision d’abrogation de l’article 87 bis du code du travail.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est ce que le président de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Habib Yousfi, a indiqué hier lors d’une intervention sous l’égide de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Il s’agira lors de cette rencontre de «débattre des décisions à prendre pour aboutir à l'application de la décision de suppression de cet article», dira M. Yousfi. Soit l’opportunité de redéfinir les «éléments» du salaire liés notamment au salaire de base, les primes et autres paramètres d’imposition et de retraite, au-delà de l’ajustement de la grille salariale, observe-t-on. Et ce, dans la mesure où le projet de loi de finances pour l’année 2015 comporte la suppression de l’article 87 bis qui prévoit, rappelons-le, que le salaire national minimum garanti (SNMG) comprend le salaire de base, les indemnités et les primes, à l’exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur. Estimant que la décision du Conseil des ministres «a une portée politique, (celle) d’apaiser le front social», le président de la CGEA qui s’est montré soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs mais aussi de celle de la productivité et de la création de richesses hors hydrocarbures, plaidera également pour une «construction» du SNMG sur une longue période. Et cela même si la revalorisation salariale attendue pourrait induire une hausse de l’inflation, un risque évident en l’absence de productivité selon le président de la CGEA. Néanmoins, la définition du nouveau salaire devra être également précisée dans le futur code du travail, celui-ci devant revoir le cadre des relations de travail ainsi que les droits des travailleurs et des employeurs, considère-t-on. D’où l’opportunité, selon Habib Yousfi, d’un dialogue, un «consensus» entre les divers partenaires socioéconomiques, d’une démarche mobilisatrice de tous. A charge cependant que la redéfinition du salaire puisse être efficiente et accompagnée d’une «contrepartie» en termes de productivité, productivité, mais aussi basée sur des paramètres technico-économiques, des mécanismes et des modèles d’analyse et d’évaluation des répercussions. Ce qui fait justement défaut pour paraphraser le chercheur et économiste, Mohamed Hamidouche, autre hôte de l’UGCAA et qui ne manquera pas de s’interroger sur l’existence d’une réelle volonté des pouvoirs publics d’opérer cette reconfiguration. Mettant en avant le risque d’inflation induit par la hausse des salaires mais aussi par les dépenses publiques, cet économiste plaidera ainsi pour une politique monétaire adéquate même si des instruments d’absorption des liquidités et instruments de régulation sont déjà à l’œuvre. Il s’agira pour la Banque d’Algérie d’œuvrer à ce que le taux d’inflation qui fluctue actuellement entre 3 et 4% ne dépasse pas les 2%, observe Mohamed Hamidouche qui estime également que les modes actuels de calcul de l’inflation sont «archaïques» et donc à revoir.
C. B.

Nombre de lectures : 16

zadhand
04/09/2014, 00h52
FLASH INFOS : 04/09/2014


C'est ici que vous ratez tout cause de cette foutue connexion de AT ; je suis désolé de vous avoir dit a demain mais hélas je me suis engagé sur un domaine qui ne dépend pas de moi en attendant des jours meilleurs .

SUPPRESSION DU FAMEUX 87-BIS
Le satisfecit des fédérations UGTA (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/04/article.php?sid=168111&cid=2)







Actualités (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/04/category-cat-2.php) : SUPPRESSION DU FAMEUX 87-BIS
Le satisfecit des fédérations UGTA (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/04/article.php?sid=168111&cid=2)






La décision prise en Conseil des ministres de supprimer le fameux article 87 bis du code du travail, ce qui devra permettre la redéfinition du salaire national minimum garanti (SNMG), est saluée par les fédérations de l’UGTA. Réunies, hier au siège de la Centrale syndicale pour débattre du projet du nouveau code du travail, les 30 fédérations ont applaudi, à travers une motion spécifique, à la décision du chef de l’Etat.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le secrétariat national de la Centrale syndicale n’a pas manqué, il faut le dire, l’opportunité de cette réunion de travail associant les représentants des structures verticales de l’organisation pour louer le geste de Bouteflika. Les fédéraux, convoqués pour débattre du projet du nouveau code du travail, se sont vu proposés, dès l’exposé liminaire, d’exprimer leur satisfaction de la suppression annoncée du 87 bis. Une satisfaction somme toute naturelle, tant est que l’abrogation de l’article en question fait partie des points saillants de la revendication syndicale depuis des années. L’abrogation du 87 bis, dont l’incidence financière sera, selon les calculs de l’UGTA, de l’ordre de 2 400 milliards de dinars, pourrait cependant ne pas profiter à l’ensemble des travailleurs. Si, en effet, la redéfinition du SNMG est aisément applicable dans la Fonction publique, il n’en est pas de même pour le secteur économique. D’ailleurs, le secrétaire national à l’UGTA chargé des questions socio-économiques, Telli Achour, qui a présidé la réunion d’hier, a reconnu qu’il y aura assurément des difficultés d’application dans le secteur économique. Selon lui, l’impact de la suppression du 87 bis sera fonction de la situation des entreprises. Des experts économistes prévoient en effet la hausse jusqu’à 15% des masses salariales des entreprises du fait de cette suppression du 87 bis. M. Telli a parlé d’une hausse oscillant entre 5 et 15%. Une situation qui ne sera supportable pour toutes les entreprises. Cela étant, les fédéraux UGTA ont eu, par ailleurs, à s’imprégner des dispositions du projet du nouveau code du travail. Riche de 661 articles, le document devra faire l’objet d’un débat au sein de ces structures de l’UGTA, lesquelles auront à mettre des propositions que le secrétariat national de l’UGTA devra synthétiser. La copie, finalisée en juillet, du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale propose, entre autres dispositions qui ne devraient pas agréer les syndicats, la généralisation du contrat à durée déterminée (CDD). Une disposition, si elle devait être ainsi votée, consacrera, de l’avis de nombreux syndicalistes, la précarité de l’emploi. Il est fort à s’attendre à un bras de fer entre d’un côté les syndicats et de l’autre le patronat et le gouvernement.
S. A. I.

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«IL NE FAUT PAS SE PRÉCIPITER DANS CETTE AFFAIRE DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION»
Surprenante sortie de Amar Ghoul (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/04/article.php?sid=168110&cid=2)




Amar Ghoul appelle à «une conférence nationale sur la nouvelle Constitution». C’est ce qu’il a annoncé hier mercredi, à l’occasion d’une réunion du bureau politique de son parti, le TAJ, tenue dans son nouveau siège sis à Dely Brahim à Alger Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/04/article.php?sid=168110&cid=2)








Pendant qu’Alger préfère honorer les artistes égyptiens

Une place Slimane-Azem à Paris

Par : Rubrique Radarhttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6707/5%20place%20Slimane%20_200_150.jpgLa reconnaissance à nos artistes vient toujours d’ailleurs. Cela s’est confirmé avec l’annonce de l'inauguration d’une place à Paris au nom d’un des piliers de la chanson algérienne, Slimane Azem, en l’occurrence. L’initiative revient à la ville de Paris, la mairie du 14e arrondissement, la CBF et l’association Ameslay. Au programme, des stands d'expositions avec des objets ayant appartenu à l’artiste, des originaux de disques, des photos de famille inédites, des poèmes récités par des enfants, un stand librairie, une projection-débat autour du documentaire Slimane Azem, une légende de l'exil de Rachid Merabet, et beaucoup d’autres surprises. Pour la petite précision, la place Slimane-Azem se situe dans le 14e, près de la place de Catalogne, au pied de l'église Notre-Dame-du-Travail, sur la rue Vercingétorix (M° Pernety, Gaîté ou Montparnasse). Forcé à l’exil par le régime de Boumediene, Slimane Azem avait été adopté par la ville de Paris où il est enterré. “Dhaghriv dhavarrani” (l’étranger ou l’exilé), chantait-il.




Index de “vivabilité”

Alger classée à la 135e place sur 140

Par : Rubrique RadarAlger reste à la 135e place sur 140 dans le classement de l’index de vivabilité 2014 établi chaque année par The Economist Intelligence Unit. La capitale algérienne obtient, comme en 2013, un score de 40 en stabilité et est jugée moins stable que Tripoli (132e). La capitale libyenne a un score en stabilité de 45, mais dépasse Alger aussi en matière d’infrastructures (51,8 contre 30,4). Le classement est dominé par les villes australiennes, notamment Melbourne qui décroche la première place pour la quatrième année consécutive. La dernière place est occupée par Damas, capitale de la Syrie. Ce classement de vivabilité du Economist détermine, comme l’explique le rapport, les endroits autour du monde qui offrent les meilleures et les pires conditions de vie. Les critères considérés incluent la stabilité, l’infrastructure, la santé, l’éducation, l’environnement et la culture. De nombreux mauvais élèves se situent dans des zones de conflit. Cela est dû à un mauvais score en stabilité, mais aussi, car les facteurs déterminant cette stabilité, indique le rapport, affectent d’autres critères comme l’infrastructure ou la santé.


Mobilis

La 3G, le sport et l’action citoyenne

Par : Nabila SAIDOUNhttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6707/4%20damma%20aps_200_150.jpgL’opérateur public fait parler de lui et s’impose sur l’échiquier de la téléphonie mobile.
Il promet de couvrir les 48 wilayas en 3G en l’espace de 2 ans.
Décidément Mobilis est sur tous les fronts et ne ménage aucun effort pour séduire le maximum de clients. C’est du moins le message que Saâd Damma, P-DG d’ATM Mobilis, a tenu à transmettre, lundi, à l’hôtel Hilton, lors de la cérémonie de signature d’un partenariat le liant au Comité olympique algérien (COA) jusqu’à 2020. Mobilis pénètre ainsi le monde du sport par la grande porte sans perdre de vue son métier de base. “Tout est lié”, nous a déclaré M. Damma en marge de la rencontre expliquant que “cette stratégie de vouloir occuper la scène n’est pas seulement pour le plaisir de faire parler de soi, mais aussi pour faire fructifier les énormes investissements consentis dans le cadre du développement de l’entreprise”.
En d’autres termes, chaque sou dépensé par l’opérateur doit être récupéré et cela ne saurait arriver sans investir également sur l’image même de l’entreprise. Il s’agit là des règles de base de toutes les économies réussies que Damma veut “une réalité” et non “une simple chimère”. “Nous sommes une entreprise économique publique qui se donne les moyens pour être à la hauteur dans un domaine à très forte concurrence”, a-t-il insisté, soulignant avec force la pertinence de l’action citoyenne dont l’opérateur ne peut se défaire.
Il semble que l’ambition affichée par l’équipe dirigeante actuelle porte ses fruits au regard des résultats financiers obtenus, mais aussi et surtout par rapport à l’image que renvoie l’opérateur public ces derniers mois, mais pas seulement. Mobilis arrive à s’imposer sur le marché comme un opérateur fort et vise, pourquoi pas, d’être leader. Selon le dernier rapport de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) publié, il y a quelques jours, Mobilis est leader dans la 3G au 2e trimestre 2014. Quoi qu’il en soit, M. Damma promet que “le jour J, à savoir en l’espace de 2 ans et 1 jour depuis son lancement, Mobilis couvrira les 48 wilayas du pays et offrira la 3G à tous les Algériens et il sera le seul opérateur à pouvoir le faire. En attendant le 16 décembre prochain, nous allons rajouter à notre liste de couverture 16 wilayas pour arriver à un total de 35”.


Des cartables scolaires, des ambulances et un espace pour le service pédiatrie de l’hôpital d’Hussein-Dey
Il n’y a pas que le sport. L’aspect solidarité prime aussi chez l’opérateur qui se lance, dès la semaine prochaine, dans l’action citoyenne consacrant à certaines villes des Hauts-Plateaux une attention somme toute particulière.
Aussi, Saâd Damma, qui ne perd pas le Nord, enchaîne sur une stratégie tout aussi payante et annonce le parrainage au profit de plusieurs associations qui activent dans le domaine de l’enfance, de la femme, de la jeunesse, etc. il réédite aussi des opérations menées l’année dernière et marque la rentrée scolaire à partir de Djelfa pour distribuer des cartables pleins d’articles scolaires au bénéfice des enfants démunis. L’autre action, qui mérite d’être soulignée avec force, émane des abonnés de l’opérateur (plus de 13 millions de clients) qui, au cours du Ramadhan dernier, ont été très sensibles à l’appel de solidarité lancé par l’opérateur pour y adhérer totalement. Cela consistait à retenir 10 DA sur chaque opération menée par le client.
Résultat des courses, le gain obtenu permet aujourd’hui à Mobilis d’être en mesure d’offrir quatre ambulances équipées de matériel médical ainsi que l’aménagement d’un espace dédié au service pédiatrique de l’hôpital d’Hussein-Dey (Parnet). “Je suis très fier de mes clients pour lesquels je suis très redevable”, dira humblement M. Damma, annonçant dans la foulée : “Nous allons lancer pas mal de projets avec le Comité olympique pour mener une campagne de sensibilisation et lutter contre la violence dans les stades notamment après la perte tragique de l’attaquant de la JSK : Albert Ebossé.”
N. S.


À la mémoire de Mohamed Salah MENTOURI

Cérémonie de recueillement vendredi 5 septembre

Par : Rédaction Nationalehttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6707/24%20MENTOURI%20LOUIZA_200_150.jpg
Le 5 septembre 2010, notre cher et regretté Mohamed Salah Mentouri était ravi à l’affection de sa famille et de ses amis.
L’engagement passionné pour l’Algérie tout au long de sa vie, et ce, dès son plus jeune âge, sa droiture et sa générosité restent à jamais gravés dans les mémoires. En ce jour de commémoration, la famille Mentouri demande à tous ceux qui l’ont connu et apprécié pour son intégrité, son patriotisme, sa compétence, son courage, mais également pour sa discrétion, sa disponibilité, d’avoir une pensée à sa mémoire. Repose en paix, Mohamed Salah, toi qui es mort debout comme tu as vécu.
Tu n’es pas mort dès lors que tu es présent dans les mémoires de ceux qui restent attachés aux idéaux que tu as, avec d’autres, portés d’une Algérie forte, libre, attachée à ses racines et fière de son histoire, et résolument moderne.
Une cérémonie de recueillement est prévue le vendredi 5 septembre à 10h au cimetière d’El-Alia.



Crise politique : Pourquoi l’armée est-elle sollicitée



http://www.elwatan.com/images/2014/09/03/armee2_2375228_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2014/09/03/armee2_2375228.jpg)


Des partis politiques et des personnalités nationales de poids et de divers horizons interpellent l’armée pour juguler la crise dans laquelle s’enlise le pays et aider à l’élaboration d’une perspective de mise en place d’un régime démocratique.


Fortement sollicitée pour peser de tout son pouvoir en faveur d’un changement démocratique, le commandement militaire cristallise tous les regards. En raison du flou politique dominant et surtout d’un chef d’Etat absent renforçant une périlleuse impasse, alors que les rumeurs font rage au sein du sérail, l’armée est de plus en plus sollicitée pour assumer son rôle historique. Des partis politiques et des personnalités nationales de poids et de divers horizons l’interpellent pour juguler la crise dans laquelle s’enlise le pays et aider à l’élaboration d’une perspective de mise en place d’un régime démocratique.
La grande muette, dont le rôle a été de tout temps déterminant dans les choix politiques comme dans la désignation des chefs d’Etat, est ainsi mise aujourd’hui face à ses responsabilités en tant que dépositaire du pouvoir réel car c’est elle qui «donne la légitimité aux civils pour gouverner», dixit l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche. Et c’est précisément ce dernier qui, depuis la campagne pour reconduire Abdelaziz Bouteflika au poste de président de la République pour un quatrième mandat qui fait peser sur l’armée une forte pression pour rappeler sa mission historique. «Faire allégeance au pays et à l’Etat de droit en non pas aux hommes», l’invite-t-il.
Le chef de file des réformateurs ne cesse depuis d’appeler à forger «un nouveau consensus national» dont l’armée serait un acteur majeur car, selon lui, sans elle «rien ne pourra se faire». M. Hamrouche, au double parcours militaire et politique, fait la démonstration qu’il n’est «pas dans l’intérêt de l’armée de rester figée dans la situation actuelle». D’autres acteurs politiques se rallient également à l’idée de s’appuyer sur l’institution militaire pour amorcer un processus de changement politique démocratique.
De nombreuses formations politiques travaillent à l’élaboration d’un compromis historique et convient le pouvoir à aller vers un changement de régime. Mokrane Aït Larbi a ainsi apporté sa contribution au débat sur le rôle de l’armée dans «une transition démocratique et pacifique».
Pour l’ancien dirigeant du RCD, il ne s’agit pas d’appeler à un coup d’Etat militaire, mais face à « un dialogue de sourds qui s’est installé entre le pouvoir et l’opposition, l’armée détient la clé de la solution». En rappelant que l’armée a eu depuis l’indépendance « un rôle politique qui a pesé dans les évènements à commencer par l’élection de l’assemblée nationale constituante en 1993 jusque au quatrième mandat.
C’est le commandement militaire qui a fabriqué les présidents, de Ben-Bella à Bouteflika et c’est le même commandement qui a fixé les grandes lignes de l’Etat. L’armée a pesé dans les grands évènements positivement ou négativement et c’est elle qui déteint les moyens matériels et humains et les compétences capables de contribuer efficacement à un changement démocratique (…)».
L’avocat poursuit son analyse en considérant que l’armée qui devrait être au « service de l’Etat, du peuple et de la nation en non pas au profit de d’un pouvoir, d’un groupe ou d’un système ne peut retourner aisément dans les casernes alors que l’Algérie est dans une crise multiformes. Dans le contexte actuel, son rôle est de convaincre le président de la république de la nécessité de parvenir à un accord impérieux entre le pouvoir et l’opposition autour d’un plate forme adoptée par tout le monde dans la perspective d’un changement pacifique et éviter une nouvelle tragédie».
La grande muette restera-elle sourde ?
Ces appels seront-ils entendus? La grande muette restera-elle sourde aux «appels patriotiques» ? S’il est admis que durant la période post-octobre 1988 l’armée était soudée autour d’un groupe de généraux puissants qui se sont jetés dans l’arène et façonné le paysage politique, aujourd’hui, après quinze ans de règne de Bouteflika c’est le paysage de l’institution militaire qui a sensiblement changé. La guerre que se sont livrée des segments du pouvoir à la veille du scrutin présidentiel du 17 avril a vigoureusement révélé les dissensions, les divisions et surtout les tensions qui caractérisent le pouvoir et son épicentre militaire.
Une escalade qui avait dévoilé les désaccords entre les centres de décision. Le Département du renseignement et de la sécurité a été violemment secoué et son patron, le général Toufik, a été mis en cause et en «difficulté» par le clan présidentiel via le FLN. Des analystes estiment que le commandement militaire n’est plus un bloc homogène et hégémonique. «En trois mandats, Bouteflika et son clan ont réussi à asseoir leur pouvoir et l’élargir à mesure que les puissants chefs militaires quittaient leurs fonctions».
Les rapports de force dans le sérail ne sont pas restés figés. Le règne de Bouteflika a donné naissance à d’autres groupes influents au sein du pouvoir s’appuyant sur l’informel dominant et surtout sur l’accumulation de grosses fortunes qui contrebalancent le poids des militaires et des politiques. L’apparition de cette «nouvelle force» à une capacité de nuisance certaine qui évolue en neutralisant d’autres forces et à leur tête celle de l’armée. Cette dernière faut-il le souligner est fortement sollicitée militairement en raison du contexte sécuritaire régional.
Ses chefs sont pour la plupart au crépuscule de leur carrière. Les acteurs politiques les appellent à accomplir leur denier acte. «Sauver» le pays d’un chaos menaçant ! Les généraux- majors, Toufik et Gaïd Salah interpellés par Mouloud Hamrouche ont-ils la volonté et la possibilité de le faire, eux qui étaient «forcés à maintenir le statu quo» ?
N’est-il pas illusoire d’accorder des vertus démocratiques à des prétoriens qui ont façonné un ordre autoritaire ? Ceux qui exhortent l’armée à assumer son rôle dans le changement démocratique tablent sur une situation d’urgence nationale. «Les décideurs militaire sont enclins à l’ouverture quand le danger se fait imminent», proclame un connaisseur du sérail. En somme, à court terme, une succession devrait s’ «organiser» à des niveaux différents au sein du pouvoir.
L’inéluctable départ à la retraite des patrons du DRS, Mohamed Mediène, et du chef d’état-major, Ahmed Gaïd-Salah. Reste le chef de l’Etat dont l’état de santé est incertain, et qui focalise toutes les incertitudes. Ces départs vont-ils alors induire des changements profonds dans la nature du régime politique? En tout état de cause, la classe politique ,comme le reste de la société l’espèrent ardemment.

Hacen Ouali

zadhand
07/09/2014, 00h47
FLASH INFOS : 07/09/2014


C'est ici que vous ratez tout cause de cette foutue connexion de AT ; je suis désolé de vous avoir dit a demain mais hélas je me suis engagé sur un domaine qui ne dépend pas de moi en attendant des jours meilleurs .










RENTRÉE SOCIALE
Revoici les embouteillages (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/07/article.php?sid=168203&cid=2)




C’est la rentrée, premier rituel, les embouteillages. La frénésie s’empare de la capitale «abandonnée » pendant le mois d’août, en raison des congés et des Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/07/article.php?sid=168203&cid=2)


"Le trésor du FLN" et l’assassinat de Mohamed Khider


Dans cette contribution, le fils du militant nationaliste Mohamed Khider, assassiné en janvier 1970 à Madrid, apporte quelques éclairages suite à un article publié par notre confrère El Watan.
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/09/Khider_641864626.jpg&size=article_mediumMohamed Khider.
L’article paru dans le journal El Watan "Du Trésor du FLN aux "casinos" de Sonatrach", bien documenté, nous permet d'apprendre les aboutissants d'une ancienne affaire qui a défrayé les chroniques de l’époque.Cette banque dont les fonds ont été collectés tout au long de la guerre de libération pour soutenir le combat pour l’indépendance puis, plus tard, celui de la démocratie, n’aura servi qu’à profiter aux affairistes qui se sont jetés sur notre pays blessé, épuisé par 132 ans de lutte contre le colonialisme, mais plein d’espoir à l’indépendance obtenue. Un million et demi de patriotes tombés et combien de leaders lâchement assassinés par une poignée de personnes cupides de pouvoir.En démissionnant de son poste de Secrétaire Général du FLN, Mohamed Khider décide de combattre les régimes de dictature de Ben Bella puis celui de Boumediene qui détruisent tous les rêves alors permis à l'indépendance. Les rêves d'une Algérie qui aspirait à la démocratie, au développement, à la liberté, à l'épanouissement que tout citoyen algérien avait droit.L'affaire des fonds du FLN dont mon père avait la charge est limpide par la transparence qu’il lui a donnée. Dès sa prise d'opposition il déclare haut et fort qu'il se battra contre la dictature et qu'il met les fonds dont il avait la charge à la disposition de tous opposants ou mouvements d'oppositions qui se joindraient à lui. 50 millions de francs suisses affectés à une cause patriotique, citoyenne, juste. Son combat s’arrête malheureusement le 3 janvier 1967.Après sa mort, sa famille se battra contre le régime de Boumediene qui, pour camoufler leur crime, cherche à le faire passer pour un simple règlement de comptes lié à une affaire sordide d’argent. Peine perdu, car le passé et la personnalité de Mohamed Khider plaident pour lui. Son passé de militant, ses multiples années de prison pour la cause, sa démission du poste de Secrétaire Générale du FLN, qui le plaçait au premier rang dans la direction du pays et qui lui aurait permis, s’il l’avait voulu, de bénéficier de tous les avantages et trésors du pays, sont autant de preuves du désintéressement qu’avait cet homme pour l’argent.L’intégrité de Mohamed Khider est prouvée par l’affectation qu’il a donnée aux fonds dont il avait la charge. L’Algérie hérite d’une banque en Suisse malgré la législation qui interdit à tout pays étranger d’avoir un établissement bancaire sur son sol s'il n'y a pas réciprocité. Malheureusement, comme le détaille l’article du journal El Watan, cette banque ne servira que de plate-forme pour des transactions frauduleuses menées par les protégés du régime.Combien de temps durera encore ce régime et l’impunité dont ses sbires bénéficient ?
Tarik Khider


http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/09/akouche_634422742.jpg&size=article_small (http://www.lematindz.net/news/15116-autour-de-toute-femme-est-une-etoile-qui-pleure-de-karim-akouche.html)

Autour de "Toute femme est une étoile qui pleure" de Karim Akouche (http://www.lematindz.net/news/15116-autour-de-toute-femme-est-une-etoile-qui-pleure-de-karim-akouche.html)

Depuis quelques années je pris le risque de me retirer sur une petite île de quinze mille âmes du sud d’Haïti là où je pensais déterrer des fauves, des dragons, des arcs-en-ciel humides. ... Lire l'article (http://www.lematindz.net/news/15116-autour-de-toute-femme-est-une-etoile-qui-pleure-de-karim-akouche.html)

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/08/bout_764049138.jpg&size=summary_medium
(http://www.lematindz.net/news/15021-algerie-maroc-20-ans-apres-les-frontaliers-plus-fermees-que-jamais.html)
Algérie-Maroc: 20 ans après, les frontières plus fermées que jamais ! (http://www.lematindz.net/news/15021-algerie-maroc-20-ans-apres-les-frontaliers-plus-fermees-que-jamais.html)

Tranchées contre le trafic de carburant d’un côté, clôture pour se protéger du «terrorisme» de l’autre: 20 ans après, la ... Lire l'article (http://www.lematindz.net/news/15021-algerie-maroc-20-ans-apres-les-frontaliers-plus-fermees-que-jamais.html)

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/08/Bouzidi_168249847.jpg&size=summary_medium
(http://www.lematindz.net/news/14910-ladieu-a-si-abdelmadjid-ladieu-a-une-conscience-vivante.html)
L’adieu à Si Abdelmadjid, l’Adieu à une conscience vivante (http://www.lematindz.net/news/14910-ladieu-a-si-abdelmadjid-ladieu-a-une-conscience-vivante.html)

L’implacable destin a voulu qu’une multitude de malheurs frappent notre pays et endeuillent notre peuple en un court ... Lire l'article (http://www.lematindz.net/news/14910-ladieu-a-si-abdelmadjid-ladieu-a-une-conscience-vivante.html)




http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/09/belaiz_247749107.jpg&size=summary_medium
(http://www.lematindz.net/news/15112-un-ministre-algerien-devalorise-le-dinar.html)
Un ministre algérien dévalorise le dinar !!! (http://www.lematindz.net/news/15112-un-ministre-algerien-devalorise-le-dinar.html)

Tayeb Belaïz, le ministre de l'Intérieur, a lancé une déclaration mercredi de peu de goût pour les petites bourses, mais ... Lire l'article (http://www.lematindz.net/news/15112-un-ministre-algerien-devalorise-le-dinar.html)

Réda Hamiani décidé à quitter la présidence du FCE (http://www.algerie1.com/actualite/reda-hamiani-decide-a-quitter-la-presidence-du-fce/)



http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/09/farse.jpg (http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/09/farse.jpg)Moins d’un an après sa réélection à la tête du Forum des chefs d’entreprises (FCE) pour un quatrième mandat, Réda Hamiani a annoncé, samedi, son désir de démissionner de son poste pour des raisons « purement personnelles ».
Il a, à ce propos, indiqué que « je confirme mon souhait de quitter la présidence du forum mais pas le forum en tant qu’organisation. Je ne vais pas claquer la porte parce qu’il y a des désaccords entre nous (membres du FCE) ».
Hamiani a souligné qu’il n’a pas encore déposé sa démission et nie l’existence de tout conflit interne l’ayant pousser à envisager son départ. « Je voudrais consacrer un peu plus de temps à ma famille et prendre soin de ma santé », a-t-il assuré, ajoutant qu’il préférait l’alternance à la continuité et qu’il était temps de céder la place aux jeunes.
Hamiani a confirmé avoir fait part de ses intentions de quitter son poste de président du FCE à ses vice-présidents dans une réunion interne. « Je leur ai dit (vice-présidents) que j’étais fatigué et que je n’avais plus la force de poursuivre ma mission jusqu’à la fin de mon mandat en 2015″, a-t-il dit, expliquant que sa démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’Assemblée générale (AG) du forum prévu en début d’année prochaine.
Le président du FCE s’est dit, toutefois, disposé à rester encore le temps qu’il faut (3 à 5 mois, selon lui) pour trouver un successeur. « Ce n’est pas une démission mais c’est un départ volontaire », a-t-il précisé ajoutant « je ne déposerai ma démission qu’une fois la solution trouvée ».
Hamiani était, depuis plusieurs mois, la cible de critiques de la part de certains membres du FCE et des rumeurs sur sa destitution ont circulé pendant longtemps. Des rumeurs que M. Hamiani a réfuté catégoriquement. « Non, il n’y a rien de tout cela. Je suis président et si je constate que seulement deux ou trois des membres du forum ne sont pas satisfaits de mon travail, je quitte avant qu’on pense à ma destitution », a-t- déclaré.
« C’est vrai on avait un désaccord avant les présidentielles en mai dernier et il y avait la démission de MM. Rebrab et Otmani mais tout est rentré dans l’ordre. La crise est passée », a-t-il assuré. Élu président du FCE en 2007, Réda Hamiani a été réélu à la tête de cette organisation patronale en 2009 et 2011 puis en 2013.


La BM table sur une croissance de 3,3% pour l’Algérie en 2014 (http://www.algerie1.com/actualite/la-bm-table-sur-une-croissance-de-33-pour-lalgerie-en-2014/)


http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/06/croiSA.jpg (http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/06/croiSA.jpg)Selon son nouveau rapport semestriel publié mercredi, la Banque mondiale prévoit une croissance économique de 3,3% pour l’Algérie en 2014, puis de 3,5% en 2015 et de 3,6% en 2016.
Avec ces pronostics réactualisés sur les perspectives économiques mondiales, le BM maintient les mêmes prédictions de croissance du PIB algérien que celles faites en janvier dernier alors qu’elle a révisé en baisse ses prévisions pour la croissance mondiale.
Cependant, les nouvelles prévisions de cette institution financière sur la croissance économique de l’Algérie sont inférieurs à celles du FMI lequel tablait, en avril dernier, sur une croissance du PIB algérien de 4,3% en 2014 et de 4,1% en 2015.
En ce qui concerne la balance des comptes courants du pays, la BM l’a revue en baisse en la situant à +0,7% du PIB en 2014 (contre une prévision de +2,6% faite en janvier dernier) et à -1,7% en 2015 (contre une prévision de +0,1% faite en janvier) et à -3,4% en 2016.


L’UNESCO rend hommage au Cheikh al-Alawî (http://www.algerie1.com/actualite/lunesco-rend-hommage-au-cheikh-al-alawi/)


http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/06/Al-Alawi-225x300.jpg (http://www.algerie1.com/actualite/lunesco-rend-hommage-au-cheikh-al-alawi/attachment/al-alawi/)L’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a rendu un hommage appuyé au Cheikh Ahmad b. Mustafâ al-‘Alawî à l’occasion du 100e anniversaire de la fondation de l’ordre (Tarika) soufi alawî (1914), « Une école pour la tolérance et la convivialité interreligieuse » écrit en titre l’Organisation Onusienne.
« L’ordre soufi alawî a été fondé par le Cheikh al-Alawî, ayant fait de la promotion du dialogue interreligieux sa priorité » indique d’emblée le texte de l’UNESCO.
Les actions du fondateur de l’un des plus importants mouvements soufis du xxe siècle siècle, la tarîqa ‘Alawiyya, une branche de l’ordre Chadhiliyya sont ensuite précisées et admises pour leur dimension universelle, « L’ordre montre comment mieux servir l’humanité ; comment tenter d’harmoniser et d’embellir le monde » est-il écrit.
Expliquant les fondements de la Tarika ‘Alawiyya, l’UNESCO note ainsi qu’ »Il (l’ordre) accepte et admet tout ce qui peut apporter à l’homme le confort matériel, mais toujours en étroite relation avec la dimension intérieure, dans un équilibre permanent entre le profane et le sacré ».
Enfin, le texte de l’organisation internationale affirme que « L’ordre mise sur la fraternité aimante des hommes. Il invite, en effet, à ne pas rejeter la rationalité au détriment de la spiritualité, à ne pas s’enfermer dans une religiosité frileuse ».
Par cet écrit, qui est une reconnaissance, certes tardive mais qui a le mérite d’exister aujourd’hui sous la forme d’un hommage à un grand maitre soufi, l’UNESCO considère ainsi le Cheikh al-Alawî et son oeuvre exotérique et ésotérique, comme un apport universel pour l’humanité.


Egypte: Mohamed Morsi sera jugé pour des documents livrés au Qatar

http://i0.huffpost.com/gen/2030398/thumbs/n-MOHAMED-MORSI-large570.jpg
L'ancien président islamiste de l'Egypte avait été destitué par l'armée en juillet 2013.
Le président égyptien destitué par l’armée Mohamed Morsi sera jugé avec 10 co-accusés pour la livraison présumée au Qatar de "documents relevant de la sécurité nationale", a annoncé samedi un communiqué du procureur général.
La date de l’ouverture du procès n’a pas encore été fixée.
L’ex-président islamiste encourt déjà la peine de mort dans plusieurs affaires et depuis sa destitution et son arrestation par les militaires en juillet 2013, ses partisans sont la cible d’une sanglante répression qui a fait plus de 1 400 morts.
Mohamed Morsi est accusé "d’avoir livré des secrets relevant de la sécurité nationale aux services de renseignement du Qatar et à des dirigeants de la chaîne d’information Qatarie Al-Jazeera (...) en échange d’un million de dollars" (environ 772 000 euros), selon le communiqué du bureau du procureur publié par l’agence de presse Mena.



Parmi les co-accusés de Mohamed Morsi figurent son ancien secrétaire Amine El-Serafi, ainsi qu’une personne présentée comme un rédacteur en chef d’Al-Jazeera, Ibrahim Mohamed Helal. Les relations entre l’Egypte et le Qatar se sont détériorées après la destitution de Mohamed Morsi, les autorités égyptiennes dénonçant le soutient apporté par le riche émirat aux Frères musulmans, alors que Doha condamne régulièrement la répression visant les pro-Morsi.
Mohamed Morsi comparaît actuellement devant la justice dans trois affaires, dont un procès pour espionnage dans lequel il est accusé avec ses 35 co-accusés d’avoir comploté avec le mouvement islamiste palestinien Hamas et la République islamique d’Iran pour déstabiliser l’Egypte.


Mort de Robin Williams: Hollywood rend hommage à son génie comique

http://i0.huffpost.com/gen/1959917/thumbs/n-MORT-ROBIN-WILLIAMS-large570.jpg

ROBIN WILLIAMS - L'annonce du décès --sans doute un suicide (http://www.huffingtonpost.fr/2014/08/12/robin-williams-mort-suicide-deces-_n_5670116.html)-- de Robin Williams, comique de génie et acteur de grand talent, a provoqué une onde de choc dans la profession mais bien au-delà, tant ce petit bonhomme, à l'énergie inépuisable, était adoré du public.
De Ben Stiller à Ellen DeGeneres en passant par Barack Obama, ils ont été nombreux à dire leur tristesse et à lui rendre hommage.


CAN-2015 (qualification- première journée-GR: B) : Ethiopie – Algérie 1-2 (http://www.algerie1.com/actualite/can-2015-qualification-premiere-journee-gr-b-ethiopie-algerie-1-2/)
http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/09/ehgses.jpg (http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/09/ehgses.jpg)
L’Algérie a battu l’Ethiopie 2-1, mi-temps (1-0) samedi à Addis Abeba en match comptant pour la première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2015.
Les buts de la rencontre ont été inscrits par Hilal Soudani (35) et Yacine Brahimi (84) pour l’Algérie.
Said (90+6 sp) pour l’Ethiopie. Dans l’autre match du groupe B, le Mali accueillera dans la soirée le Malawi .(Aps)
Fiche technique du match
Ethiopie- Algérie (1-2), mi-temps (0-1) disputé samedi à Addis Abeba pour le compte de la première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2015 de football.
Terrain: mauvais état – Temps : nuageux – Public: nombreux
Arbitre : Bernard Camille (Seychelles)
Buts : Ethiopie : Said ( sp 90+6)
Algérie : Soudani (35), Brahimi (84)
Avertissements : Soudani (33), Taider (68) Algérie
Composition des équipes :
Ethiopie : Temal, Adebaw, Natnael, Thok, Salaheddine Said, Alula, Bargicho, Cheneles, Tadel (Getn 46), Adawe (Menyahc 81), Omod.
Sélectionneur : Mariano Barreto
Algérie : M’Bolhi, Mandi, Mesbah, Belkalem, Medjani, Lacen, Feghouli, Brahimi, Taider (Guedioura 90+2), Soudani (Mahrez 76), Slimani (Belfodil 68).











Sélectionneur : Christian Gourcuff.
















Football européen

Les transferts ont coûté 3 milliards de dollars aux clubs européens

http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6709/5%20transfert%20fotbal_200_150.jpgLa Premier League anglaise a dominé les débats sur le marché des transferts cet été, alors que le montant total des transactions en Europe s'élève à plus de 3 milliards de dollars, selon une étude publiée hier. Les 20 clubs de Premier League ont dépensé environ 835 millions de livres (1,38 milliard de dollars, 1 milliard d'euros), selon une étude du cabinet Deloitte, publiée après la fermeture, lundi à minuit, du marché estival. Les clubs de la Liga espagnole ont, quant à eux, dépensé un peu plus de 700 millions de dollars (535 millions d'euros), avec le Real Madrid et Barcelone à leur tête et les achats coûteux de Luis Suarez et James Rodriguez. La Seria A italienne arrive en troisième position européenne avec 450 millions de dollars (327 millions d'euros) dépensés, suivie par la Bundesliga dont le montant total des transactions s'élève à 415 millions de dollars (315 millions d'euros). La Ligue 1 française se positionne à la cinquième place avec 165 millions de dollars investis cet été (125 millions d'euros).

zadhand
08/09/2014, 00h35
FLASH INFOS : 08/09/2014


C'est ici que vous ratez tout cause de cette foutue connexion de AT ; je suis désolé de vous avoir dit a demain mais hélas je me suis engagé sur un domaine qui ne dépend pas de moi en attendant des jours meilleurs .

Ces «constantes nationales» qui divisent les Algériens (http://www.elwatan.com/une/ces-constantes-nationales-qui-divisent-les-algeriens-07-09-2014-270434_108.php)

Par Mustapha Benfodil
http://www.elwatan.com/images/2014/09/06/une_2381339.jpgEt revoilà les fameuses «constantes nationales» ! Remises au goût du jour à la faveur des dernières consultations sur la révision constitutionnelle. (http://www.elwatan.com/une/ces-constantes-nationales-qui-divisent-les-algeriens-07-09-2014-270434_108.php)la suite (http://www.elwatan.com/une/ces-constantes-nationales-qui-divisent-les-algeriens-07-09-2014-270434_108.php)

Skikda : Fuite de gasoil au tunnel de l’îlot des chèvres

Une fuite de gasoil a concerné, dans la matinée d’hier, le tunnel de l’îlot des chèvres qui abrite deux pipes desservant les bras de chargement du port mixte de Skikda.

La fuite a été causée par la rupture d’un pipe de 16 pouces déversant des quantités non encore déterminées. L’alerte donnée à temps par un officier de la police des frontières du port de Skikda a été de suite suivie par le déploiement d’un dispositif de sécurité. Des camions anti-incendie de la Protection civile ainsi que des moyens de la raffinerie de Skikda ont été déployés pour parer à toute éventualité.
Une opération de pompage du liquide a aussi été menée par Naftal et le sablage de la chaussée passant près de l’entrée du tunnel a également été effectué pour sécuriser les usagers de cette route très empruntée par les automobilistes de Skikda. A noter que le tunnel de l’îlot des chèvres abrite deux pipes de 16 et de 26 pouces qui desservent le quai pétrolier du port mixte.

La gamme des Smartphones s'enrichit

Samsung Algérie dévoile le Galaxy S5


C’est au milieu du somptueux décor de la Résidence Nedjma (El Biar), qui offre une vue panoramique de la baie d’Alger qu’a été lancé, jeudi dernier en Algérie, le Samsung Galaxy S5.


Des invités, dont les représentants des opérateurs de téléphonie mobile et des directeurs de journaux, ont assisté à cet événement. L’équipe de Samsung Algérie a dévoilé ainsi un nouveau bijou de haute technologie qui surpassera son prédécesseur, le Samsung S4, qui était déjà à la pointe de l’innovation et en avance dans bien des domaines sur ses concurrents.
Le mot «bijou» est aussi adapté à son design très chic qui en fait un vrai accessoire de mode. Que peut-on demander encore à un smartphone ? Samsung offre une réponse avec ce modèle. Parmi les différentes fonctions novatrices, on peut citer sa caméra et les différentes options du traitement de l’image qu’elle propose, son optimisation pour le téléchargement et différentes options de sécurité pour protéger les informations confidentielles.
Autre argument de vente : son indicateur de pouls et la résistance de l’appareil à l’eau, à la poussière et aux chocs. «Avec le Galaxy S5, Samsung se concentre sur ce qui importe le plus aux consommateurs de la région», a déclaré le directeur général de Samsung Electronics Algérie. «Les consommateurs sont à la recherche d’outils mobiles qui les inspirent, les soutiennent et qui améliorent leur quotidien. Le Galaxy S5 représente une conception emblématique avec des fonctionnalités essentielles et utiles pour se concentrer sur la vente du meilleur smartphone sur le marché d’aujourd’hui, à travers l’innovation inspirée par les utilisateurs.»
La capture et l’enregistrement des souvenirs précieux sont les caractéristiques les plus importantes des smartphones d’aujourd’hui. Le nouveau Galaxy S5 offre des fonctionnalités d’appareil photo de qualité supérieure, comportant un appareil photo de 16 mégapixels doté d’un menu amélioré et d’une interface d’utilisateur qui permettent aux consommateurs de capturer, modifier et partager des photos facilement. Il comporte également un lecteur d’empreintes digitales, offrant un dispositif de verrouillage biométrique d’écran sécurisé, ainsi qu’une expérience de paiement mobile impeccable.
Peur que vos enfants aient accès à des contenus inappropriés ou qu’ils suppriment des données importantes ? Samsung a mis en place un mode enfant afin de restreindre l’accès, le tout dans une interface colorée et adaptée à vos chers chérubins. Son prix chez les revendeurs est de 163 500 DA. Mais les opérateurs de téléphonie mobile le proposent à des prix moins chers :
62 950 DA (Djezzy), 64 500 (Mobilis) et 67 000 DA (Ooredoo) ; les stocks sont limités. Le marché algérien de la téléphonie mobile est-il en train de s’orienter vers un «marché opérateur» ? Des signes portent à le croire, surtout après le lancement de la 3G en Algérie. Cela reste toutefois minime par rapport aux revendeurs, mais c’est une tendance qui se dessine depuis des semaines.

Sonatrach : Haddad, Zerguine et le 4e appel d’offres

Le limogeage du président-directeur général de Sonatrach au mois de juillet dernier, ainsi que le retard pris dans le processus d’attribution de nouveaux blocs d’exploration dans le cadre du 4e appel d’offres continuent à faire couler l’encre aussi bien en Algérie qu’en outre-mer.


Malgré les signaux positifs émis par les autorités algériennes en direction des partenaires étrangers, certains facteurs ne sont pas pour redorer le blason de la destination Algérie. D’autant plus que l’influence grandissante de certains cercles d’affaires que l’on dit proches du pouvoir, inquiète. C’est le cas du magazine on-line Orient XXI, qui compte parmi ses collaborateurs des journalistes algériens et français ainsi que des sociétaires du CNRS et de l’Institut français du Proche-Orient et qui se penche sur la question. C’est ainsi qu’un article signé de l’ex-rédacteur en chef de L’Express, Jean Pierre Sérini, se penche sur l’influence présumée d’Ali Haddad, patron de l’ETRHB, sur le limogeage de Abdelhamid Zerguine du poste de PDG de Sonatrach.
Le fait qu’on n’ait jamais réellement et officiellement expliqué ce limogeage donne lieu à diverses interprétations. La plus évidente étant la main de Ali Haddad. Le journaliste entame son enquête à partir d’un fait d’actualité, l’annonce par le tonitruant porte-parole du Parti des travailleurs, Mme Louiza Hanoune, concernant le désir de Ali Haddad de peser de tout son poids pour la nomination d’un homme acquis à sa cause à la tête de Sonatrach. Le fait est que l’ETRHB est la seule entreprise, avec le groupe KOU G.P., à avoir été préqualifiés pour l’exercice d’activités dans le secteur des hydrocarbures, celui-ci voudrait élargir ses activités au-delà de la simple transformation et distribution de bitumes.
D’ailleurs il a clairement affiché ses ambitions concernant la réalisation d’une raffinerie pour un montant de 2 milliards de dollars. Haddad aurait aussi des vues sur l’amont pétrolier et voudrait peser pour l’attribution de blocs lors du 4e appel d’offres. Or, la loi sur les hydrocarbures stipule clairement que toutes les activités dans ce secteur stratégique doivent être initiées dans le cadre d’un partenariat où la Sonatrach serait largement majoritaire. Et c’est justement là que le bât blesse.
Jean Pierre Serini, qui prend le soin de rappeler la guerre des nerfs et le cage à cage médiatique ayant pour objectif dans un cas de démontrer l’incompétence de Abdelhamid Zerguine et dans un autre de le défendre, suppose que le PDG de Sonatrach a traîné la patte pour finir par refuser de s’engager dans cette voie et par en payer le prix. L’auteur estime pourtant que le limogeage de Zerguine ne va pas forcément conduire à la nomination d’un successeur plus docile, d’autant plus, poursuit-il que les cadres de Sonatrach ont été échaudés par les scandales de corruption ayant décapité le management de l’entreprise ainsi que de nombreux cadres, aussi bien le PDG que la majorité des vice-présidents. Une situation qui retarde d’ailleurs de nombreuses décisions, précise Jean Pierre Serini, et qui nuit d’ailleurs aux rapports avec d’éventuels partenaires.
En tout état de cause, les écrits qui se multiplient outre-mer et qui évoquent «un capitalisme de copinage» faisant rage dans notre pays, ne sont le reflet que d’un constat : si l’influence supposée de Ali Haddad fait aujourd’hui l’objet de nombreux récits réels ou fictifs et d’une véritable légende urbaine, celle-ci pourrait nuire gravement à l’image et au climat des investissement de l’Algérie.

Un nouveau site Internet dédié à la santé mère-enfant

Un nouveau site Internet dédié à la santé de la mère et de l'enfant a été lancé, hier, à Alger. Premier du genre en Algérie, le site offre des services et des conseils prodigués par des spécialistes sur la santé de la mère, de l'enfant et l'alimentation saine. Il comprend quatre rubriques outre une vidéo animée par Mme Dalila Yahiaoui, sage-femme au CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet). Selon les initiateurs du projet, le site a pour objectif de prodiguer des conseils en matière d'éducation et d'alimentation de l'enfant et ne peut, aucunement, prescrire des médicaments aux malades ou orienter les mères vers des spécialistes par respect de la déontologie professionnelle, précisent ses initiateurs. Le site, disponible en arabe et en français, a été lancé par la société française de production de lait pour enfant Celia.






Sports




http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/cercle.gif
FOOTBALL
AU LENDEMAIN DU SUCCÈS DES VERTS À ADDIS-ABEBA FACE À L’ÉTHIOPIE
Maintenir le cap pour mater les Aigles (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168261&cid=5)




Le premier pas est franchi. Pour les Verts et leur nouvel entraîneur Christian Gourcuff, réalistes à souhait lors de ce premier round des qualifications pour la CAN-2015 (Maroc, du 17 janvier au 8 février). Si l’Ethiopie n’est pas ce test révélateur pour savoir si l’EN a mûri depuis son brillant Mondial au Brésil, l’empoignade de ce mercredi, face Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168261&cid=5)








http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/cercle.gif
COUPES DU MONDE 2018/2022
Platini persiste : «pas une erreur de voter pour le Qatar» (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168253&cid=5)




Le président de l'UEFA Michel Platini continue de défendre le choix du Qatar pour le Mondial-2022, qui «doit être disputé en hiver», tout en Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168253&cid=5)








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EURO-2016 (QUALIFICATION, 1re JOURNÉE)
Au tour de l'Espagne et de l'Angleterre (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168254&cid=5)




Deux grands d'Europe déçus de leur Mondial, l'Espagne et l'Angleterre, débutent ce soir leur parcours dans les éliminatoires de l'Euro- 2016, quiSuite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168254&cid=5)








http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/cercle.gif
CROSS-COUNTRY : 56es MONDIAUX MILITAIRES
L’Algérie sacrée au cross court et vice-championne au cross long (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168255&cid=5)




La sélection algérienne militaire de cross-country a été sacrée championne du monde, en individuel et par équipes dans l'épreuve du cross court (5Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168255&cid=5)








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LA CÉRÉMONIE EST PRÉVUE CET APRÈS-MIDI
Partenariat scellé entre la FAF et Mobilis (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168256&cid=5)




Un mois après avoir été choisi nouveau sponsor de la FAF et de l’EN de football, l’opérateur public de téléphonie mobile, ATM Mobilis, Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168256&cid=5)








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CAN-2014 «DAMES» : LES CINQ JOUEUSES ÉMIGRÉES DEPUIS HIER À ALGER
Début du 4e stage préparatoire de l’EN (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168257&cid=5)




Les joueuses de la sélection algérienne de football ont commencé à rallier Alger dès hier matin, en prévision du 4e stage destiné à préparer la Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168257&cid=5)








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GOURCUFF L’A LAISSÉ ENTENDRE À LA FIN DU MATCH D’ADDIS-ABEBA
Des changements attendus ce mercredi (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168258&cid=5)




L'entraîneur de la sélection algérienne de football, Christian Gourcuff, n'a pas écarté l'idée de procéder à des changements dans le onze de Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168258&cid=5)








http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/cercle.gif
IL EST LE PREMIER SÉLECTIONNEUR DEPUIS QUI ENTAME SA MISSION PAR UNE VICTOIRE
Gourcuff «peut mieux faire» (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168259&cid=5)




L’entraîneur de l'équipe algérienne Christian Gourcuff a réussi ses débuts à la tête des Verts en allant damer le pion à l’Ethiopie à Suite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168259&cid=5)








http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/cercle.gif
IL A INSCRIT SON 12e BUT EN SÉLECTION
Soudani rejoint Slimani au classement du meilleur buteur (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168260&cid=5)




L'attaquant Hilal Soudani a inscrit son 12e but sous les couleurs de la sélection algérienne lors de la victoire sur le terrain de l'Ethiopie samediSuite... (http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2014/09/08/article.php?sid=168260&cid=5)

zadhand
12/09/2014, 00h56
FLASH INFOS : 12/09/2014


Regain d’hostilités entre le RCD et le FFS (http://www.elwatan.com/actualite/regain-d-hostilites-entre-le-rcd-et-le-ffs-11-09-2014-270965_109.php)

Par Farouk Djouadi le 11/09/14 à 18h06 | mis à jour le 11/09/14 à 22h53


« Le FFS n’a pas d’initiative. Il n'a que des paroles, un discours vide... », a déclaré Mohcine Belabbes à la presse. (http://www.elwatan.com/actualite/regain-d-hostilites-entre-le-rcd-et-le-ffs-11-09-2014-270965_109.php)la suite (http://www.elwatan.com/actualite/regain-d-hostilites-entre-le-rcd-et-le-ffs-11-09-2014-270965_109.php)


L’opposition passe à l’offensive


http://www.elwatan.com/images/2014/09/10/une_2388217.jpg
Le plan d’action du comité de suivi installé hier devrait être décliné aujourd’hui par un communiqué sanctionnant la rencontre. (http://www.elwatan.com/actualite/l-opposition-passe-a-l-offensive-11-09-2014-270920_109.php)

Il y avait du beau monde hier au siège national du RCD à El Biar. L’installation du solennel Comité de suivi, prévu par la conférence nationale pour la transition démocratique tenue le 10 juin dernier, a attiré les opposants politiques de tous poils, au propre et au figuré.
L’ambiance au siège du RCD, caractérisée par un carrousel de voitures rutilantes déposant les leaders politiques, rappelait au bon souvenir les luttes démocratiques des années 1990.
Les reporters et les photographes présents en force s’en étaient donné à cœur joie. Dès que la voiture d’un leader politique franchit le portail d’entrée, de nombreux journalistes l’accueillent (ou plutôt le cueillent) l’obligeant à improviser un point de presse avant même le début de la réunion. Particulièrement actif au sein de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), le chef du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, est le premier à pointer. Il rejoint directement le bureau de son homologue du RCD, Mohcine Belabbas, situé au premier étage.
Annoncée initialement à 14h, la réunion tant attendue est reportée, nous dit-on, à 15h. La presse s’impatiente dans la petite cour du siège du RCD sous une chaleur étouffante. Mais l’arrivée (14h20) de Ali Benflis à bord d’un bolide allemand noir a réveillé tout le monde. «Ça commence à être sérieux apparemment… », glisse un confrère, un brin refroidi comme beaucoup par l’annonce de la défection de Sid Ahmed Ghozali et Mouloud Hamrouche pour des raisons «d’indisponibilité».
Tout le monde est là
En complet noir, chemise blanche et cravate bleu nuit striée de points blancs, Ali Benflis répond avec beaucoup d’entrain aux nombreuses sollicitations des journalistes. Faisant face à une forêt de microphones, l’ex-chef de gouvernement a fait le tour de la question, l’air plutôt serein. Il débarque à cette réunion avec ses proches collaborateurs au sein du Front du changement que sont Djahid Younsi, Nourredine Bahbouh, Tahar Benbaibeche et Djamel Ben Abdesslam. «C’est une bonne chose que les partis d’opposition se rencontrent pour échanger des points de vue sur le meilleur moyen de régler la crise de légitimité dans notre pays», commente, d’emblée, l’ex-candidat à la présidentielle.
Les questions fusent de toutes parts et sur tous les sujets. Il est même interrogé si Belkhadem allait rejoindre ce Comité de suivi, maintenant qu’il est en rupture de ban avec le pouvoir. «Il n’y a rien à signaler à ce sujet pour l’instant», balaie Ali Benflis. Mais il ne se prive pas de décliner sa vision du «changement politique en Algérie» et la solution de la «crise de légitimité qui passe, enchaîne-t-il, par un retour au processus électoral supervisé par une instance de surveillance indépendante». Sur sa présence à cette réunion, Ali Benflis estime que «pour le Pôle du changement, l’unité de l’opposition nationale constitue un objectif stratégique majeur pour l’ensemble de ses composantes soucieuses de hâter le dépassement de la grave crise de régime à laquelle notre pays est confronté». Visiblement à l’aise face à la presse, Benflis ravit la vedette à tous les autres leaders et a pratiquement improvisée une conférence de presse in situ.
Benflis ravit la vedette
Pendant ce temps, Ahmed Benbitour, également ancien chef de gouvernement, voulant visiblement éviter le «faux barrage» des journalistes, rejoint lui aussi furtivement Mohcine Belabbas et Soufiane Djilali au 1er étage. Mustapha Bouchachi, en rupture de ban avec le FFS, se dirige tout droit vers la salle de réunion. Benflis poursuit son speech dans la cour en embrayant sur la nécessité pour l’opposition de «souder ses rangs autour d’une vision rassembleuse de sortie de la crise politique actuelle».
Ali Benflis sera ainsi happé par les journalistes jusqu’à ce que Kamel Guemazi, membre fondateur du FIS, vêtu d’un qamis blanc, la barbe bien fournie, fait son entrée dans les locaux du RCD en compagnie de Ali Djeddi lui aussi en qamis marron. Les journalistes tentent de leur soutirer une déclaration alors que le duo se dirige tout droit vers la salle de réunion. «Comme nous avons participé à la conférence de Zéralda le 10 juin dernier, nous sommes ici pour essayer de trouver la meilleure voie à un changement pour le bien de l’Algérie», déclare Kamel Guemazi.
«Qu’est-ce que cela vous fait de vous retrouver au siège du RCD qui a toujours été votre adversaire politique ?» interroge un journaliste. «C’est une preuve que nous avons évolué dans notre réflexion et ce genre de rencontres permet d’échanger des points de vue entre partis et personnalités algériens sur ce qu’il faut faire pour sortir le pays de la crise», répond l’ex-maire FIS, d’Alger-Centre. Mokdad Sifi qui vient d’arriver dit à peu près la même chose : «Je suis ici pour participer à cette initiative politique et d’autres encore pour peu qu’elles visent à changer l’Algérie dans le bon sens.» 15h tapantes.
Les organisateurs invitent les participants à rejoindre la salle pour une rencontre à huis clos. Les derniers arrivants, dont Abdelaziz Rahabi, Abderrazak Mokri et Karim Younes, pressent le pas vers le lieu de rencontre, échangeant des saluts avec des journalistes. Une petite photo de famille puis la porte de la salle se referme, laissant les leaders de l’opposition peaufiner leur plan de bataille face à un pouvoir qui ne leur fait pas de cadeau. Une feuille de route devrait faire l’objet d’un communiqué qui sera rendu public aujourd’hui, promet-on.


Le FFS fait machine arrière
Comme il fallait bien s’y attendre, le Front des forces socialistes (FFS) a fini par décliner l’invitation de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) de participer à l’installation du Comité de suivi. Dans un communiqué publié sur son site web, ce parti dirigé désormais par Mohamed Nebbou justifie sa décision par son choix de «privilégier les contacts bilatéraux avec les forces politiques et sociales». «En application des résolutions de notre 5e congrès qui visent la reconstruction d’un consensus national, nous avons adopté une feuille de route en conséquence. Dans ce cadre, nous privilégions actuellement des contacts bilatéraux avec les forces politiques et sociales, en vue de réunir une conférence de consensus avant la fin de l’année. Nous ne souhaitons donc pas intégrer cette instance de suivi et de concertation», lit-on dans le communiqué du FFS.
Et comme pour ne pas se fâcher avec tous ces partis et personnalités de l’opposition réunis au grand complet, ce parti les invite à «croire que nous continuons de suivre avec attention, respect et intérêt vos initiatives». Pas de quoi convaincre et l’opposition et l’opinion publique de la pertinence politique de cette décision qui privilégie curieusement une démarche en solo au lieu d’un front unitaire à même de créer un vrai rapport de forces au pouvoir. Question à un dinar symbolique : avec qui le FFS compte-t-il amorcer son «consensus national» alors qu’il joue le dissensus au sein de l’opposition ? (H. M.)


Des partisans de Abdelaziz Belkhadem ont révélé l’information : Amar Saadani aurait été auditionné par la police française (http://www.elwatan.com/actualite/amar-saadani-aurait-ete-auditionne-par-la-police-francaise-11-09-2014-270914_109.php)

11 septembre 2001, 13 ans après

Cette date qui a changé notre façon de voyager

Par : Kezzar Mouradhttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/liberte_logo_180_180.jpgAujourd’hui, 13 ans après les événements du 11 Septembre 2001, cette date reste comme une grande blessure dont les séquelles marquent toujours le quotidien des voyageurs par voie aérienne, dont les Algériens. Depuis cet événement, à l’instar des citoyens des autres pays, les Algériens, qui se déplacent par avion, sont astreints à des mesures de sûreté plus draconiennes que celles déjà introduites par les autorités algériennes à la suite du détournement de l’Airbus d’Air France en 1994 à l’aéroport d’Alger.
En effet, sous la pression des USA, mais aussi dans le cadre de la concertation entre les pays menacés par le terrorisme ou engagés dans sa lutte, les Algériens qui prennent l’avion, que ce soit pour un vol domestique ou pour un vol international, sont astreints au respect de certaines règles et procédures sévères dites de sûreté.
Déjà, lors de la réservation d’un billet d’avion, le passager est obligé de communiquer aux agents de la billetterie des informations considérées par le passé et avant cette date du 11 Septembre comme étant d’ordre privé. C’est la fameuse procédure Apis. Une fois à l’aéroport, le passager est soumis à une fouille systématique de ses bagages et une autre corporelle.
Dans certains aéroports, la fouille corporelle devient quasi humiliante avec l’obligation de se déchausser, de retirer sa ceinture… Son enregistrement au vol ne devient effectif qu’une fois le contrôle des documents effectué. Une compagnie qui émet à titre d’exemple un billet à un Algérien à destination de la France sera soumise à des pénalités si le passager en question ne possède pas les preuves matérielles de son éligibilité d’entrée dans le territoire français.
À partir de 2006, la nomenclature des objets admis dans le bagage en cabine a été réduite à sa plus simple expression. Désormais, sur la liste des produits prohibés, on retrouve, aussi, des liquides, à l’instar du miel et de l’huile d’olive. Les shampooings et même les biberons pour bébés sont concernés. Désormais, seuls les flacons de moins de 100 ml et contenant un liquide sont admis en cabine. Conséquences de ces mesures, les passagers sont obligés de suivre de longues files d’attente devant les portiques de sécurité ou même à l’entrée des aérogares, avant leur embarquement. Ils sont dans l’obligation d’expédier dans le bagage allant en soute des liquides précieux, tels que les parfums et les médicaments, ainsi que des équipements électroniques. Une situation qui fait exploser le nombre de vols lors de la manutention des bagages. À noter que les Algériens, par rapport aux citoyens d’autres pays, ont découvert les mesures de sûreté aérienne qui diffèrent des procédures de la sécurité aérienne au lendemain du détournement de l’Airbus d’Air France, soit le 26 décembre 1994, à l’aéroport d’Alger. Fouille corporelle, portiques de sécurité, reconnaissance des bagages, stérilisation des cockpits, soit leur fermeture une fois l’embarquement terminé, et la présence éventuelle de policiers en civil sur certains vols ont été découverts par les Algériens dès 1995. Mais à partir de 2001, ils seront astreints de vivre ces mesures, et d’autres plus sévères, dans des aéroports jusqu’ici réputés pour leur gestion fluide des passagers et des bagages.


Révélé la semaine dernière à l’IFA de Berlin

Le Galaxy Note 4 : une nouvelle dimension technologique

Par : Nabila SAIDOUNhttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6714/8%20Galaxy%20note4%20dr_200_150.jpgLe n°1 mondial du mobile confirme sa suprématie sur les smartphones en introduisant le dernier-né de sa série iconique “Note” qui sera commercialisé à partir d’octobre prochain.

Le show ! Samsung soigne de plus en plus son image et met les petits plats dans les grands pour séduire technologiquement, mais aussi visuellement. Sa participation à l’IFA de Berlin, le rendez-vous annuel de la grande messe high-tech européenne qui s’est tenue la semaine dernière en Allemagne, prend des allures futuristes de celui qui pousse le défi à son paroxysme, notamment en cette période qui coïncide avec la révélation de l’Iphone 6 d’Apple et de sa phablette Iphone 6 plus. C’est indéniable, les yeux du monde sont encore fois braqués sur ces constructeurs qui osent, sans limites, mettre au défi le génie technologique et ne rien se refuser pour surprendre… pour séduire, et c’est loin d’être un jeu. L’industrie mobile rapporte et rapporte gros pour celui qui impose sa suprématie. Le géant sud-coréen ne s’embarrasse pas, d’ailleurs, pour placer la barre très haut et confirmer son leadership sur les smartphones en introduisant le dernier-né de sa série iconique “Note”. Celui-ci sera commercialisé au niveau mondial à partir d’octobre prochain pour être introduit, un peu plus tard, en Algérie.

La phablette : un segment en forte croissance
Aux attributs technologiques des plus impressionnants, le Galaxy Note 4 se présente comme une véritable bête de course réunissant tout l'héritage de Samsung en matière d’expérience mobile Galaxy. Ses concepteurs l’ont doté de nouveautés de manière à se distinguer des versions précédentes présentant des arguments irréfutables pour son acquisition. DJ Lee, exécutive vice-président Samsung division Mobile, en a fait d’ailleurs la démonstration en conquérant. Si visuellement, le Galaxy Note 4 affiche peu de différences par rapport au Note 3, en réalité, un détail diffère et pas des moindres. La phablette 2014 de Samsung s’équipe d’un solide cadre en métal dans la veine de ce que propose déjà le Galaxy Alpha. Un matériau attendu depuis très longtemps chez Samsung et qui, à terme, pourrait bien remplacer totalement le plastique sur certains modèles. Le Galaxy Note 4 offre aussi des couleurs plus naturelles par rapport aux versions précédentes avec son extraordinaire écran Quad HD (2560x1440) Super Amoled de 5,7 pouces permettant de meilleurs angles de vue et des temps de réponse d’une vitesse d'un millionième de seconde. La fonctionnalité multi-fenêtres est à son tour améliorée et en mesure de maximiser l'expérience de l'utilisateur en lui fournissant la clé pour faciliter le multitâche. Il peut choisir la façon d’accéder à ses applications en mode plein écran, en écrans fractionnés ou instantanés, et de changer facilement la taille et le positionnement des applications sur l'écran avec une fonction “glisser” intuitive.
Ce bijou technologique totalement irrésistible arbore également un système de caméra de pointe qui est capable de reproduire des images plus éclatantes et plus claires.
L'appareil est équipé d'une caméra orientée vers l'arrière de 16 mégapixels avec un stabilisateur d'image optique intelligent qui contrebalance le tremblement de la caméra et prolonge automatiquement le temps d'exposition dans des endroits sombres. En outre, une caméra de face de 3,7 mégapixels dotée d’un F1.9 offre un angle de prise de vue de 90 degrés par défaut et un angle plus grand jusqu'à 120 degrés afin que les utilisateurs puissent prendre les meilleures photos de groupe avec des amis.
Le Galaxy Note 4 propose également un Fingerprint Scanner amélioré, afin de sécuriser les données personnelles et le premier capteur UV au monde dans un appareil mobile. L’ultra haut de gamme de Samsung offre également aux utilisateurs un choix de plusieurs méthodes de prise de notes intégrées avec l’application S Note de Samsung, qui permet d’effectuer les tâches quotidiennes plus rapidement et plus facilement.

Après le coup de jarnac de son ex-compagne Valérie Trierweiler

L’avenir politique de François Hollande plus sombre que jamais !

Par : Djamel Bouattahttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/liberte_logo_180_180.jpgClimat de rentrée calamiteux pour le chef de l'Etat français : croissance en berne, majorité divisée, fracturée même. Aucune de ses initiatives ne parvient à redresser la barre.
Cerise sur le gâteau, le livre-brûlot de son ex-compagne qui dévoile un François Hollande pas du tout “normal” et même méprisant à l’égard de l’électorat populaire. Devenu le président le plus impopulaire de la Ve République française, donné comme battu au second tour de la présidentielle face à tous ses rivaux et même surtout Marine Le Pen, François Hollande pourra-t-il se représenter en 2017 ? Clairement non, affirme un sondage Ifop selon lequel 85% des Français ne souhaitent pas que le président postule à un second mandat. Ce serait la première fois qu'un président sortant ne serait pas en position de solliciter une deuxième fois la confiance des électeurs. Même chez les sympathisants socialistes, 65% ne souhaitent pas que François Hollande se représente. Plus de la moitié des Français (55%) pensent qu’il ne sera d'ailleurs même pas candidat. En première ligne des reproches qui lui sont adressés viennent les promesses non tenues de sa campagne présidentielle, puis dans l'ordre décroissant le manque de résultats obtenus sur le plan économique, la manière dont il exerce la fonction présidentielle, la progression du nombre de chômeurs et l'exposition de sa vie privée.
Le livre de son ex-campagne, Valérie Trierweiler, l’a encore enfoncé, décrivant un socialiste “bourgeois”, n'aimant pas les pauvres, qu'il appelle des “sans-dents”. Mais, hier François Hollande, a réfuté ces assertions en affirmant qu’il a vécu cela comme “un coup porté à (sa) vie tout entière” et dénoncé un “mensonge qui (le) blesse”, selon des confidences faites au Nouvel Observateur, à paraître aujourd’hui. “Cette attaque sur les pauvres, les plus démunis, je l'ai vécue comme un coup portée à ma vie tout entière (...). Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n'ai pensé qu'à aider, qu'à représenter ceux qui souffrent. Je n'ai jamais été du côté des puissants, même si je ne suis pas leur ennemi, mais je sais d'où je viens”, a déclaré le chef de l'Etat français. “Vous croyez que j'ai oublié d'où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d'origine savoyarde, vivait avec sa famille dans un modeste deux-pièces à Paris. Mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d'une famille de paysans pauvres du nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d'où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?”, s’est-il indigné. Lors de la conférence de presse qu'il a donnée à Newport (pays de Galles), à l’issue du sommet extraordinaire de l’Otan consacré à la coalition internationale sous le panache américain pour combattre le califat islamiste en Irak et en Syrie, il a martelé qu'il gouvernera jusqu'au bout et n'était qu'à la moitié du mandat que lui a confié le peuple français en mai 2012. Selon les politologues français, bien que protégé par les institutions, François Hollande devra néanmoins devoir prendre des initiatives politiques rapides pour éviter de sombrer dans la spirale d'impopularité qui le tire actuellement vers des niveaux d'impopularité jamais connus.
La conférence de presse semestrielle prévue le 18 septembre sera-t-elle un moyen pour lui de reprendre l'offensive, comme l’assurent ses proches ? A regarder de prés le président français est le nez au mur. Outre l’offensive de la droite et du Front national dont la patronne est persuadée que son heure à elle est arrivée, François Hollande s’est mis à dos les verts de l’EELV, le Front de gauche et une bonne partie des militants du PS. Pour les plus optimistes, François hollande dispose encore assez de mou pour ne pas envisager des solutions extrêmes genre dissolution de l’Assemblée.

PROJECTION DE AT (HOME) DE ELISABETH LEUVREY AUX RC DE BÉJAÏA (http://www.lexpressiondz.com/culture/201840-l-etre-et-le-neant.html)

L'être et le néant... (http://www.lexpressiondz.com/culture/201840-l-etre-et-le-neant.html)

Après la Traversée, film documentaire qui suit par bateau des milliers d'Algériens entre Alger et Marseille, la réalisatrice française quitte la mer Méditerranée en direction du Grand Sud algérien. ... Lire (http://www.lexpressiondz.com/culture/201840-l-etre-et-le-neant.html)

http://planetesport.dz/images/89694412655.jpg

ALGÉRIE 1 MALI 0 : UNEALGÉRIE 1 MALI 0 : UNE VICTOIRE AU FORCEPS

Une victoire au forceps Contrairement à la première rencontre des éliminatoires face à l’Ethiopie, la sélection algérienne a affronté hier un adversaire d’un autre calibre qui n’est autre que le Mali ... (http://planetesport.dz/football/football-algerien/13246-algerie-1-mali-0--une-victoire-au-forceps)VICTOIRE AU FORCEPS

Une victoire au forceps Contrairement à la première rencontre des éliminatoires face à l’Ethiopie, la sélection algérienne a affronté hier un adversaire d’un autre calibre qui n’est autre que le Mali ... (http://planetesport.dz/football/football-algerien/13246-algerie-1-mali-0--une-victoire-au-forceps)

zadhand
17/09/2014, 01h20
FLASH INFOS : 17/09/2014

«De nouvelles étapes dans la construction d?un Etat civil...» - Actualité - El Watan (http://www.elwatan.com/actualite/de-nouvelles-etapes-dans-la-construction-d-un-etat-civil-16-09-2014-271400_109.php)

Le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, à Mostaganem

“La chute du cours du baril inquiète le gouvernement !”

http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6718/2%20yousfi%20newpress_200_150.jpgSelon lui, la chute enregistrée depuis le mois de juin s’est déjà traduite par un manque à gagner de 13%.

La tendance baissière des cours du baril sur le marché international, qui semble s’installer dans la durée, inquiète, outre mesure, le gouvernement algérien. “C’est là une grande préoccupation ! Et ce qui nous préoccupe davantage réside en cette tendance particulièrement rapide de ce cours du baril”, a affirmé, à ce propos, le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, en
marge de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée à Mostaganem. “Nous suivons avec une très grande attention cette évolution et nous sommes en train d’étudier les répercussions potentielles de cette chute qui ‘s’entretient’ dans la durée, alors que l’équilibre entre l’offre et la demande en pétrole est demeuré entre-temps relativement maintenu. Depuis le mois de juin, nous enregistrons des chutes qui culminent à 13% de manque à gagner. C’est là une très grande préoccupation dont nous nous attelons à étudier les tenants et aboutissants”, a-t-il précisé.
Au sujet de la distribution de l’énergie électrique, le ministre a affirmé que “tous les moyens ont été mobilisés afin que nous passions un été sans grande difficulté”. Au même titre, d’ailleurs, que la production, dont l’offre fut assurée au point de couvrir largement la demande. En ce sens, la demande maximale, équivalente à 10 900 mégawatts, a été amplement satisfaite, malgré des difficultés relevées en certaines régions du pays, notamment dans le Sud où la mise en service des équipements a été retardée.
Une satisfaction à la lumière de laquelle le représentant du gouvernement anticipe pour prédire un bon été 2015.
Interrogé sur les priorités arrêtées par son secteur au titre des prochains plans de développement, le ministre a indiqué qu’elles consistent en l’augmentation des capacités de production, en la modernisation et la rénovation du réseau de distribution, et en la réalisation du colossal programme de l’interconnexion des deux réseaux du Sud et du Nord, consistant en la pose de centaines de kilomètres de lignes HT.
Concernant la visite consacrée à la wilaya de Mostaganem, le ministre de l’Énergie dira que “la centrale électrique dont nous avons lancé aujourd’hui les travaux sera la plus grande d’Algérie. Elle sera livrée à la fin de l’année 2015.
Elle aura une capacité de production de 1 450 mégawatts. Je souligne qu’elle sera la plus grande centrale de production d’électricité en Algérie. La pose de la canalisation de gaz naturel devant l’alimenter est en cours, presque totalement achevé, tout comme l’est, d’ores et déjà, le réseau de lignes de transport de l’électricité à produire.
À sa réception, elle va confortablement renforcer le potentiel de production d’électricité du pays”. “En matière de couverture énergétique, la situation est satisfaisante à Mostaganem. La desserte en énergie électrique est assurée à plus de 98%. Le programme de l’électrification rurale sera parachevé dans les 2 ou 3 prochaines années. Le raccordement au gaz de ville, actuellement à hauteur de 18 communes desservies parmi les 32 communes de la wilaya, connaît, malheureusement, un retard relatif qu’on tente de rattraper”, conclut le ministre.
L?Enfant de la haute plaine, premier roman de Hamid Benchaar - Culture - El Watan (http://www.elwatan.com/culture/l-enfant-de-la-haute-plaine-premier-roman-de-hamid-benchaar-16-09-2014-271470_113.php)

NASSIMA CHABANE, INTERPRÈTE DE CHANT ET MUSIQUE ANDALOUS, À L'EXPRESSION
"Je suis un électron libre"n électron libre"



http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140916-01.jpg«La scène est mon milieu naturel»
La chanteuse et instrumentiste algérienne retrouve sa verve aux côtés des siens, elle qui se considère comme ambassadrice de la chanson arabo-andalouse et de la musique classique algérienne. Avant la sortie de son nouvel album Hommage à l'Emir Abdelkader, L'Expression l'a rencontrée à Alger.


L'Expression: Racontez-nous Nassima Chabane... d'où est-elle venue et comment est-elle arrivée dans le monde de la chanson?
Nassima Chabane: Je dirais tout simplement que je suis venue de Blida, cette ville fondée par des Andalous. Bien sûr, ces populations venues s'y réfugier après la chute de Grenade en 1492. Ces Andalous, quand ils sont venus, ont laissé derrière eux tous leurs biens, leur fortune. Ils n'ont ramené que leurs trésors immatériels: les arts et métiers, le savoir, la peinture, la musique... Déjà, le lieu où je suis née à Blida est une rue qui porte le nom d'un métier, «Douirates», qui veut dire les maisonnettes.
Moi, j'ai eu la chance de naître dans cette ville. J'ai eu la chance d'avoir été à l'école de très grands maîtres de la musique, de la poésie... et de plus, des maîtres qui m'ont fait connaître et enseigné les secrets de cet art.
Parce qu'il est vrai qu'il faut parler de secrets. Des maîtres qui, avant de transmettre les secrets de cet art, s'assurent d'abord que la personne peut réceptionner ce qu'ils lui transmettent.

A quel moment avez-vous décidé d'intégrer ce monde de la musique et de la chanson?
Moi, je n'ai pas décidé d'intégrer ce monde... je n'ai rien programmé. Même ma carrière, je ne l'ai pas programmée. Je suis une passionnée d'art et de musique. Nous sommes des mélomanes, chez nous, à la maison.
Ma mère chantait merveilleusement bien,... mais à la maison! Ma soeur aussi chantait très bien. La musique, il faut dire que je l'ai tétée du sein de ma mère.
Ma grand-mère, même quand elle parle, elle le fait en poésie. Il fallait voir comment elle s'exprimait! C'est tout un art! C'est dire que même si nos grand-mères ne savaient peut-être pas lire et écrire, elles savaient comment transmettre le patrimoine oral. Moi, depuis mon enfance je chantais. C'était ma manière de m'exprimer. J'aime chanter, j'ai commencé à imiter le muezzin quand il lançait son appel à la prière.
Je disais à ma grand-mère: «Même si le muezzin a une belle et forte voix,moi je vais le dépasser en faisant mieux.»
Alors, je n'arrêtais pas de l'imiter à longueur de journée, jusqu'à ce que ma grand-mère me dise un jour: «Ma fille, mais ce n'est pas encore l'heure de la prière!»
Et moi, je continuais à le faire...
j'étais dans le jeu, mais réellement, je faisais mes premières vocalises. Enfant, je ne faisais que chanter, lors des récréations à l'école, au hammam, dans les couloirs, dans la chambre... je ne faisais que ça; je testais en fait l'acoustique!
Tout le monde avait constaté que j'étais une passionnée de chant... Comme disait saint Augustin: «Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion!». Et comme nous avions des maîtres dans la ville de Blida, ils avaient constaté que j'avais une belle voix, alors ils ont dit: «Faites la venir!». J'ai commencé donc avec El Hadj Medjber, Dahmane Ben Achour... J'ai eu une formation classique au Conservatoire, c'est-à-dire la lecture des notes...le solfège, le solfège rythmique,... J'ai étudié les bases universelles de la musique. J'ai appris aussi notre patrimoine dans la pure tradition, c'est-à-dire avec les «chouyoukh».
Et après, j'ai intégré la doyenne des associations El-Widadia, fondée en 1932 par Mohammed Khodja, Ben Guergoura,... la liste est longue.

Vous étiez cette petite fille de sept ans qui a rejoint le monde des grands maîtres... Comment avez vous vécu cela?
C'est vrai, à cet âge, je ne réalisais pas à l'époque. J'étais une mélomane, une passionnée, j'aimais chanter, je montais sur scène normalement! C'était les gens qui se posaient cette question-là. Les Blidéens même m'appelaient: «Planète de la Mitidja» ou le «Rossignol»... ils m'adoraient! Ceux qui étaient avec moi dans le groupe me voyaient sous l'angle de la «musique», «voix», ou du «patrimoine». Ils étaient fiers de moi. D'ailleurs, les maîtres me soutenaient. Les Blidéens qui ne vivaient pas avec nous, demandaient aux musiciens et aux maîtres: «Comment se fait-il qu'elle soit avec vous?».
En fait, quand je monte sur scène, dès que j'entends les premières notes, je suis déjà dedans, je suis transportée.
La scène, c'est l'endroit où je me sens le mieux, plus que ma chambre, plus que ma maison. La scène est mon milieu naturel. C'est comme la mer pour le poisson!... D'ailleurs, je suis du signe astrologique «poisson»! (sourire)

Les oeuvres du répertoire andalou, des merveilles artistiques, c'est aussi un travail de mémoire...
En effet, c'est un travail de mémoire! Pour preuve, quand on parle de ce patrimoine, j'ai cité, mis en valeur combien de maîtres qui ont fait notre histoire.
Et puis, pas seulement la mémoire... parce que ce patrimoine déjà, au temps de la colonisation française, les maîtres de l'époque, à travers la chanson, avaient montré que nous avions notre culture, notre patrimoine, notre identité et notre personnalité. Ce n'était pas propre au domaine artistique, nous avions prouvé que nous n'étions pas français et nous ne pouvions pas l'être et ce, dans tous les domaines. Nous avions livré à la France, en plus d'une guèrre militaire, une guerre artistique, littéraire, sportive...
A l'époque, tous nos maîtres avaient sur leurs instruments gravé une étoile et un croissant, symboles liés au drapeau algérien.
Aujourd'hui, même quand je monte sur scène dans un pays étranger, j'exige que le décor soit algérien: un tapis sobre algérien. Je joue avec un instrument algérien, je porte une tenue algérienne... Même mes pensées à l'étranger sont algériennes. Je fais voyager les étrangers dans les profondeurs de la culture algérienne.

Vous avez dédié un album aux femmes, non seulement algériennes, mais du monde entier. Vous considérez-vous comme féministe?
Non! Moi, je suis plutôt féminine que féministe. Je reste un électron libre et quand quelque chose me fait mal ou me donne de la joie, je l'exprime. J'ai interpellé effectivement toutes les femmes algériennes et les femmes du monde entier. J'ai écrit un texte parce que je ne pouvais plus voir la violence. J'ai dit que quand mes semblables sont touchés, je suis touchée. Ce n'est pas seulement quand c'est une femme qui est touchée.
Un homme, quand il est touché, je suis aussi touchée. Quand l'humain est touché, je le suis aussi!
J'ai des enfants, parmi eux des garçons! L'homme pour moi, c'est mon maître d'abord, c'est le père, c'est mon fils...

Qu'est-ce que c'est que d'être une femme-artiste en Algérie?
Il faut être la meilleure par la maîtrise. C'est ainsi qu'on se fait respecter tout simplement. Dans l'art comme dans tout autre domaine.
Quand une femme maîtrise bien son domaine, les hommes la respectent. Quand je monte sur scène et je dirige un orchestre d'hommes, ils me respectent parce que je maîtrise mon domaine.

Vous avez fait une incursion dans le chant kabyle, français... Comment expliquez-vous ces changements de genre?
Ce n'est pas un changement de genre, parce que je reste toujours dans mon genre. Spécialiste de la musique arabo-andalous algérienne, mais j'ai toujours, dans mes répertoires, chanté le hawzi, el aroubi, le chaâbi... Ce sont des dérivés. Le-Medh aussi.. un répertoire spirituel, voire religieux.
Ce sont les dérivés de la musique classique algérienne. A côté, et comme j'aime innover et créer, j'apporte ma touche. Moi, je vis ce temps, je chante les textes andalous médiévaux, mais il y a des textes d'aujourd'hui que j'ai exprimé, aujourd'hui. A titre d'exemple:l'exil, la disparition d'êtres chers...

Considérez-vous que vous êtes valorisée ou pas dans votre pays?
Je vais vous dire une chose! C'est la première fois que nous avons des festivals institutionnalisés en Algérie.
Depuis près de 12 ans, c'est la première fois que j'inaugure un festival de musique au niveau de la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth, dans la capitale. C'est la première fois qu'en tant qu'ambassadrice de la chanson algérienne je rentre dans cette salle.
Donc, ça vous dit quelque chose! D'ailleurs, je tiens à remercier Maâmmar Guenna, directeur de l'Oref qui a assuré d'excellentes conditions de travail.
Le ministère de la Culture, avant, a «bien» ignoré le talent algérien. Dieu merci il y a eu la venue de l'actuelle ministre et je la salue. Je lui souhaite la bienvenue. L'actuelle ministre, Nadia Labidi, est d'abord issue d'une famille de la culture. C'est une femme d'innovation. Elle a tendu la main à tous les vrais acteurs de la culture algérienne.
Personnellement, elle m'a accueillie merveilleusement, elle m'a écoutée comme il le faut. Moi, je lui fait confiance et je la soutiens. Vraiment, elle m'a rendu l'espoir.

Quand vous vous rendez à Blida, votre ville natale, comment la trouvez-vous aujourd'hui?
Blida aujourd'hui... La ville ne possède même pas un théâtre! Je suis partie la dernière fois, j'ai eu le coeur déchiré. Ce n'est plus la ville que j'ai connue. Celle qui m'a vu naître et grandir. Il y a de la matière, il y a des artistes, il y a encore des gens passionnés... mais il y a quelque chose qui ne va pas. Prenez l'exemple de ce petit théâtre au centre-ville, au niveau de la place des Mûriers, appelé «le Capitole» il y a très longtemps, aujourd'hui baptisé du nom de «Mohammed Touri». C'était une oeuvre d'art! C'est là-bas que j'ai fait mes premiers pas. Il faut voir comme il était beau ce théâtre avec ses beaux balcons. Doté d'une belle acoustique. En 1914, ce théâtre a abrité un festival international. Puis le premier Festival de la musique arabo-andalouse a eu lieu après l'indépendance dans cette même salle. Un héritage historique et culturel incroyable. Je suis revenue pour enregistrer un film documentaire dans ce théâtre. J'étais contente de retrouver ce lieu qui m'a vu grandir. A peine rentrée, je trouve le plafond sur le point de s'effondrer, les fauteuils complètement abimés,... Je ne veux pas être très dure dans mon propos, mais j'aimerais juste dire qu'il y a quand même des choses dont il faut prendre soin. C'est une oeuvre d'art qu'il faut au moins restaurer...

Votre pays, l'Algérie, comment le trouve aujourd'hui Nassima Chabane?
Quand je chante à l'étranger, je fais beaucoup d'efforts pour transmettre mon message. Dans mon pays, tout ce qui sort de ma bouche touche le coeur des Algériens! Je me sens bien dans mon pays.
Qui n'aime pas son pays? Même si il y a des manques, nous devons oeuvrer pour les rattraper. Nous n'avons pas d'autres pays que l'Algérie.
Je suis prête aujourd'hui, avec ma formation, avec mon expérience, avec tout ce que j'ai appris, à mettre mes connaissances à la disposition de mon pays, de nos artistes, de nos enfants pour contribuer à l'épanouissement de notre culture.

Quels sont les projets de Nassima Chabane?
Déjà, le 1er novembre, je serai ici en Algérie pour assister aux commémorations de cette journée historique. Nous allons rendre hommage à tous les martyrs de l'Algérie... tous les martyrs. Par la même occasion, il y aura la sortie du nouvel album Hommage à l'Emir Abdelkader. Un album qui compte 13 titres. Et il y aura aussi Les chants des femmes d'Algérie.

En un mot, qu'aimez-vous le plus?
La sincérité

Qu'est-ce que vous regrettez le plus?
Ne pas être à la hauteur de quelque chose

Votre plat préféré
La «rechta».

L’Enfant de la haute plaine, premier roman de Hamid Benchaar

Une guerre sans images n’en est pas une et ne serait qu’un vague souvenir englouti par l’oubli. C’est pour échapper à cette fatalité que Hamid Benchaar a écrit son premier roman qui raconte la guerre de l’indépendance de l’Algérie à travers les yeux d’un petit garçon de sept ans, Zine, qui pourrait être lui,enfant.





« La Guerre d'Algérie demeure une inconnue pour les générations post-indépendance pour qui, elle n'existe simplement pas, car sans images », dit l’auteur dans le blog qu’il tient sur le site du journal français Le Monde.

L’Enfant de la haute plaine, commence en 1958 au moment où« la guerre d'Algérie entre dans sa quatrième année. Tortures, viols et tueries s'abattent du jour au lendemain sur de paisibles paysans de cette région qui fut à la pointe de la lutte pour l'indépendance », peut-on lire en quatrième de couverture de ce roman publié récemment chez l’Harmattan.

L’enjeu de raconter cette guerre ? Ne pas la raconter « fait l'affaire des bourreaux d'hier qui peuvent ainsi nier l'existence des exactions commises et notamment la torture. Heureusement, il y a les écrits qui témoignent et qui accusent », ajoute l’auteur.

« J'ai voulu, dans ce livre, rappeler combien ce conflit fut atroce et complexe, et combien il était difficile, sur le moment, de faire la distinction entre les bourreaux et les victimes », dit ce diplômé de l’Institut polytechnique national de Grenoble (France).

Hamid Benchaar vit entre Montréal et Ottawa où il exerceactuellement comme consultant en systèmes informatiques pour le gouvernement canadien.

Natif des Aurès en Algérie, il a déjà publié à compte d’auteur un essai, Liberté choisie et appartenance subie: Réflexions de nature politique et philosophique sur l'exil, la mémoire et l'histoire des sociétés, qui est une compilation de textes postés sur le même blog.

Le doyen des entraîneurs algériens n?est plus - Sports - El Watan (http://www.elwatan.com/sports/le-doyen-des-entraineurs-algeriens-n-est-plus-16-09-2014-271386_110.php)

SMAÎN KHABATOU A ÉTÉ ENTERRÉ HIER À SIDI YAHIA

Une autre légende s'en va




http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140917-04.jpgUn sportif au long cours
C'est un authentique patrimoine du football algérien qui vient de nous quitter avant-hier, à l'âge de 94 ans.
Celui que tout le monde sans exception appelait communément Aâmi Smaïn, vouait une passion sans limite au ballon rond et surtout pour le doyen des clubs algériens, en l'occurrence l'ancestral MCA. Peut-être que le nom de Smaïn Khabatou n'évoque rien de particulier pour les jeunes d'aujourd'hui, mais celui qui avait offert à l'Algérie du foot en 1976 son premier titre africain des clubs champions, sous les couleurs du Mouloudia d'Alger, était en réalité un véritable monument du football algérien. Tous ceux qui ont eu le grand privilège de côtoyer de près cet homme qui respirait le football sont légion et vouaient tous un très profond respect à celui qui a de son vivant, forcé admiration et fierté partout où il est passé. Malgré une silhouette qui ne payait pas de mine, le défunt Smaïn Khabatou portait en lui cette voix rauque que beaucoup de joueurs, notamment ceux du Mouloudia, craignaient vraiment. Certes, Aâmi Smaïn n'était pas plus haut que trois pommes, mais il en imposait bigrement grâce à sa connaissance du football. Smaïn Khabatou symbolisait à lui seul toute une science du ballon rond et, surtout une école qui avait permis à l'Algérie post-indépendance, de poser ses premiers jalons, avant de connaître par la suite, ses premières consécrations d'après- guerre coloniale.
Celui qui avait été le tout premier entraîneur algérien à obtenir avec brio son diplôme en 1948, dans la ville française de Reims, a surtout brillé de mille feux avec le MCA, durant les années 1960-1970. Adepte du football offensif et surtout bien léché, grâce auquel toute une génération de joueurs a souvent crevé l'écran sous les couleurs du Mouloudia, Smaïn Khabatou et le football représentaient tout un état d'esprit, malheureusement complètement révolu aujourd'hui. Celui qui vibrait souvent pour le MCA, avec lequel il a longtemps écumé la plupart des stades de football algériens, avait été aussi l'un des premiers sélectionneurs de l'EN, avec laquelle il avait battu en janvier 1963 au stade du 20-Août 1955 (ex-les Anassers), la très grande RFA de l'époque, sur le score de 2 à 0. Un match mémorable qui s'était joué à cette époque sous la pluie et sur un terrain en tuf, celui-là même sur lequel Smaïn Khabatou avait entamé sa carrière de footballeur à 15 ans, sous les couleurs du Stade algérien de Belcourt, avant d'opter pour le MCA.
Le défunt Aâmi Smaïl portera aussi par la suite en 1951, les couleurs de l'USM Blida. En tant qu'entraîneur, il dirigera plusieurs équipes du Centre, en l'occurrence l'OM Ruisseau, et le WA Boufarik. Mais, c'est surtout sous les couleurs du Mouloudia d'Alger que Smaïn Khabatou s'est avéré comme le véritable artisan du grand succès du Doyen en 1976, et que drivait à l'époque Hamid Zouba. Smaïn Khabatou et aussi Abdelkader Drif, avaient grandement contribué à la belle époque au cours de laquelle le Mouloudia d'Alger avait longtemps marqué de son empreinte le football algérien, avant la mise en place de la réforme sportive, et suite à laquelle le MCA était passé sous tutelle de la Sonatrach.
Mais jamais le défunt Aâmi Smaïl que nous avons tant de fois rencontré de son vivant, semblait «rassasié» de football, encore moins de son Mouloudia à cause duquel il lui arrivait parfois de pleurer.
Celui qui avait l'oeil vif et le verbe bien «algérois», nous laisse aujourd'hui combien de souvenirs et d'anecdotes au plus profond de notre mémoire, et que beaucoup d'anciens joueurs du Mouloudia ne vont pas manquer d'évoquer, pour ne jamais oublier celui qui prenait un sincère plaisir à «chanter» parfois en public le Mouloudia d'Alger, et qui avait fini avec le temps, par se retirer du football d'aujourd'hui, avant de nous quitter à son tour. Adieu Aâmi Smaïn! Tu faisais incontestablement partie de ces hommes authentiques, partis avant toi et qui respiraient le vrai football que l'Algérie du foot a toujours évoqués, et souvent cités avec beaucoup de fierté. Tu rejoins à ton tour le défunt Ali Doudou, celui-là même que tu avais aligné un jour face à la grande Allemagne des années 1960. Mais ton nom et celui du Mouloudia sont indissociables pour l'éternité. C'est un véritable autre pan de l'histoire du football algérien qui vient de nous quitter.


EN

(http://www.liberte-algerie.com/sports/gourcuff-fait-taire-la-rumeur-en-228458)Gourcuff fait taire la rumeur

(http://www.liberte-algerie.com/sports/gourcuff-fait-taire-la-rumeur-en-228458)La récente sortie de Charles Biétry, vice-président en charge des programmes de BeIn Sports, selon laquelle, l’actuel sélectionneur national, Christian Gourcuff, pourrait quitter l’équipe nationale pour revenir au club Rennais, a été vite démentie par Christian Gourcuff lui-même ...
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(http://www.liberte-algerie.com/sports/des-mesures-pour-ameliorer-la-tresorerie-des-clubs-professionnels-de-football-projet-de-la-loi-de-finances-plf-pour-2015-228459)Lire la suite (http://www.liberte-algerie.com/sports/des-mesures-pour-ameliorer-la-tresorerie-des-clubs-professionnels-de-football-projet-de-la-loi-de-finances-plf-pour-2015-228459)


ORGANISATION DE LA CAN 2017 À LA PLACE DE LA LIBYE

L'Algérie va-t-elle postuler?





http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140917-02.jpgLa décision sera prise en concertation entre la FAF et le MJS
Le samedi 23 août dernier, la Libye se désistait de l'organisation de la CAN 2017 pour raisons sécuritaires, annonçait la CAF alors que la FAF avait indiqué être prête une vingtaine de jours avant, à prendre le relais.
Reste donc à savoir si vraiment l'Algérie est prête à remplacer la Libye ou pas, car les faits indiquent que le doute subsiste sur le sujet. A 15 jours de la clôture du délai fixé par la CAF (30 septembre) pour la présentation de la candidature à cette édition et lors de sa visite au Centre sportif de Ghermoul en marge de la réunion avec les DJS, représentant 23 wilayas du pays, le quotidien El Watan a rapporté que le ministre des Sports, Tahmi, avait annoncé que «l'Algérie ne se portera pas candidate pour l'organisation de la CAN de football 2017. Cette décision n'est pas liée à la mort tragique du joueur Albert Ebossé, mais parce que nous sommes candidats à l'organisation des éditions de la Coupe d'Afrique des nations 2019 et 2021», a déclaré le professeur Tahmi. Ce qui contredit la déclaration du président de la FAF, au début du mois d'août dernier.
En effet, lors du forum de l'Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (Onjsa), le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, avait annoncé au début du mois d'août dernier que «l'Algérie est prête à remplacer la Libye dans l'organisation de la CAN 2017, je pense que nous avons tous les moyens d'abriter un tel événement.
D'ailleurs, la dernière visite d'inspection de la CAF en Algérie a été positive. Mais nous n'en sommes pas encore là, puisque le Comité exécutif de la CAF se penchera sur la question lors de sa prochaine réunion», avait alors fait remarquer le premier responsable de la FAF.
Pays hôte de la CAN 2017, la Libye qui traverse depuis quelque temps une crise sécuritaire a décidé de se désister. Ce qui pousse le Comité exécutif de la CAF, lors de sa prochaine réunion, le 19 septembre prochain à Addis-Abeba (Ethiopie), à lui retirer l'organisation. «Il s'agit d'une réunion annuelle où il sera question également de l'attribution de la CAN 2019 et 2021, pour lesquelles l'Algérie est candidate. Si la CAF retire l'organisation de la CAN 2017 à la Libye, l'Algérie ne sera pas logiquement en lice pour les éditions de 2019 et 2021.
Je tiens à préciser que pour la CAN 2017, le suppléant de la Libye doit être un pays membre de l'UNAF (Union nord-africaine de football).» Il est important de signaler qu'un nouveau pays-hôte sera désigné par la CAF au cours de l'année 2015. Et aux dernières nouvelles, le quotidien Echourrouk a rapporté dans son édition d'hier, une déclaration de Tahmi à Bordj Bou Arréridj annonçant qu'il attendait le retour de la délégation de la FAF de l'Éthiopie pour se réunir et être fixé officiellement sur ce dossier. Il faut savoir que les dossiers de la CAN 2019 et de la CAN 2021 ont été déposés se basant sur cinq stades (5-Juillet, Baraki, Douéra, Annaba et Oran) alors qu'en réserve il y a le stade Tchaker à Blida et le stade Chahid Hamlaoui de Constantine. Il faut juste savoir que la CAF a déjà prévenu qu'en raison du court délai, elle sélectionnera «un pays hôte possédant déjà l'essentiel des infrastructures et facilités requises (stades, terrains d'entraînement, hébergement, voies de communication...)».
Reste donc d'abord à savoir si l'Algérie est intéressée par l'idée de remplacer la Libye ou maintiendrait-elle ses deux candidatures pour l'une des éditions 2019 ou 2021?...

zadhand
26/09/2014, 01h21
FLASH INFOS : 26/09/2014

Tizi Ouzou : Rassemblement en hommage à Hervé Gourdel


http://www.elwatan.com/images/2014/09/25/photo-tizi_2413520_465x348.JPG
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/09/fran__ais_196881834.jpg&size=summary_medium
Un rassemblement a été organisé ce jeudi, 25 septembre, devant l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou par des citoyens, des étudiants et des militants du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) pour rendre hommage à Hervé Gourdel, exécuté, hier, par un groupe terroriste appartenant à la nébuleuse de Etat Islamique (EI).


A 11H00, des manifestants se sont rassemblés devant l’entrée de l’université. Ils ont brandi des photos du défunt et sur lesquelles on pouvait lire « Hommage à Hervé Gourdel !». De nombreux jeunes se sont accroupis par terre et allumé des bougies à sa mémoire. Deux manifestants ont tenu une large banderole faisant face à la rue principale, sur laquelle est écrit : «Halte aux kidnappings et à l’insécurité en Kabylie !», pour dénoncer les nombreux actes d’enlèvement perpétrés dans la région depuis 2005.

Le commun des citoyens a tenu à dénoncer l’assassinat ignoble du touriste français. «Les terroristes qui ont commis cet acte infâme veulent salir la Kabylie et l’Algérie. Nous condamnons fermement cette sale besogne perpétrée par des criminels qui sont étrangers à la région. Nous sommes ici pour nous recueillir sur sa mémoire et présenter nos condoléances à sa famille», a clamé un jeune manifestant à travers d’un mégaphone. «Plus de 80 kidnappings ont été enregistré dans la wilaya de Tizi Ouzou et aucune affaire n’a été élucidée jusqu’à aujourd’hui», renchérit un autre.
Vers 12H30, les manifestants se sont dispersés dans la calme.


La France maintient ses opérations militaires contre l’EI


Après la décapitation d’Hervé Gourdel


http://www.elwatan.com/images/2014/09/25/actu2_2412834.jpg
Un pilote français aux commandes d’un Rafale lors d’une mission en Irak.


La France continuera ses frappes aériennes et ses opérations militaires contre les positions de l’Etat islamique (Daech). C’est la réponse du président français au groupe terroriste Jund Al Khilafah, qui a décapité Hervé Gourdel.




Paris
De notre correspondant «Notre compatriote a été assassiné lâchement, cruellement, honteusement», a déclaré, ému, François Hollande, hier soir depuis New York, où il participe à un sommet de l’ONU sur le climat. «Hervé Gourdel a été victime d’un crime odieux dont les auteurs devront être châtiés», a-t-il ajouté. Il a pris ensuite un ton plus ferme pour affirmer que «cette agression contribue à renforcer notre détermination, la France ne cédera jamais au terrorisme».Il a assuré ses alliés américains que «les opérations menées par la France vont se poursuivre le temps nécessaire» pour atteindre leurs objectifs. Il a ensuite confirmé cette position dans une tribune aux Nations unies.
La classe politique française, tous courants confondus, a réagi solennellement pour dénoncer les images épouvantables et effroyables de la décapitation d’Hervé Gourdel, diffusées sur YouTube par les terroristes de Jund Al Khilafah.
Pour sa part, le maire de Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes), commune où vivait le défunt, a reproché au gouvernement français de ne pas avoir négocié la libération de son concitoyen. Tout en se disant «effondré par la barbarie des terroristes», Henri Giuge s’est emporté devant la presse qui lui demandait s’il mettrait les drapeaux en berne. «On ne peut pas mettre des drapeaux en berne et ne rien avoir fait pour qu’Hervé Gourdel subsiste. Je suis en colère contre tout le monde. La négociation n’est pas la voie choisie par le gouvernement français. J’ai peur pour la France. Peut-être qu’il ne fallait pas s’engager dans ce conflit», a-t-il martelé.Du côté de la communauté musulmane de France, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a rendu public un communiqué de presse où il se dit «horrifié par l’annonce dramatique», indiquant qu’«Hervé Gourdel vient d’être odieusement exécuté par ses ravisseurs».
Le parquet de Paris s’est saisi de cette affaire et a ouvert une enquête qui portera sur les faits d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste.



L’Algérie dénonce un «acte abject et odieux»



Comme première réaction à l’assassinat du touriste français, Hervé Gourdel, le gouvernement a qualifié cet acte d’«odieux et abject», ajoutant que c’est avec «beaucoup de peine et de tristesse» qu’il avait appris l’assassinat de l’otage.




«Dès l’enlèvement (dimanche) du ressortissant français, les autorités algériennes ont mobilisé toutes les énergies et tous les moyens humains et matériels pour libérer l’otage», a indiqué, dans un communiqué, le gouvernement en réitérant sa «détermination à poursuivre (sa) lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes». Avant la réaction du gouvernement, le ministère de la Défense avait diffusé un communiqué pour rappeler sa détermination à «poursuivre la lutte» contre le terrorisme. «Depuis que des informations sont parvenues portant sur l’enlèvement d’un ressortissant étranger par un groupe terroriste au niveau de la zone de Djurdjura, les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) ont déclenché des opérations de ratissage et de recherche de grande envergure, en déployant tous les moyens humains et matériels nécessaires en coordination et en coopération avec les différents services de sécurité, en vue de retrouver le ressortissant enlevé et neutraliser ces criminels», a indiqué le MDN dans un communiqué. «Le MDN affirme une nouvelle fois que les opérations de lutte antiterroriste et la poursuite de ces criminels où qu’ils se trouvent, demeurent toujours en vigueur avec abnégation et détermination, jusqu’à leur élimination totale et la purification du pays de leurs actes abjects», ajoute le ministère, qui n’a cependant pas évoqué l’exécution de l’otage français.


Relogement de 589 familles



Bidonville de Bouabbaz (Skikda)



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Cinq-cents quatre-vingt-neuf familles (589) du bidonville de Bouabbaz, dans la ville de Skikda, ont finalement bénéficié de logements après plusieurs décennies d’attente et de fausses promesses.




L’opération de recasement a été entamée hier pour concerner un premier quota de 200 logements. Selon un cadre de l’OPGI,
cette opération devra immédiatement se poursuivre pour comprendre les 589 familles concernées. «L’opération s’achèvera dans cinq jours » précise-t-il.Au sujet des lenteurs enregistrées dans la distribution de ces logements, la même source rapporte qu’elles (les lenteurs) ont été essentiellement causées par l’engagement de plusieurs opérations d’aménagement du site. «On ne pouvait pas donner les clés aux bénéficiaires pour les laisser par la suite dans la gadoue et dans l’obscurité», explique-t-on.Le recasement a touché, dans sa grande majorité, les habitants du site dit Front de mer, qui domine le bidonville de Bouabbaz. L’assiette dégagée a déjà été retenue pour abriter le projet du lycée de Bouabbaz, ainsi que d’une bibliothèque. L’opération, qui a mobilisé des moyens humains et matériels, n’a cependant pas fait que des heureux. Une partie des habitants du bidonville, qui n’a pas été concernée, a tenté dans la matinée d’hier de dresser des barricades pour entraver les opérations de démolition des gourbis, et quelques jeunes ont même jeté des pierres sur les policiers présents sur les lieux. Mais globalement, le recasement s’est poursuivi sans heurts particuliers.
A relever que Bouabbaz est l’un des plus anciens bidonvilles de Skikda. Son implantation remonte aux années 1950, quand les militaires français avaient décidé de «déporter» les habitants de Oued Bibi, à l’ouest de Skikda et de les entasser dans des baraquements à Bouabbaz, pour couper le lien que ces algériens entretenaient avec les moudjahidine. A ce jour, on trouve à Bouabbaz plusieurs générations qui se sont succédées et vécu dans le même gourbi construit en 1955. Avec l’éradication d’une grande partie de ces gourbis, Skikda vient de se défaire d’une tache noire, qui a de tout temps enlaidi son paysage urbain. Puissent ces efforts se poursuivre pour redorer le blason d’une ville dite, méditerranéenne.






Après une disparition de 4 jours Une fille de 16 ans retrouvée réfugiée sur… un arbrehttp://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/liberte_logo_180_180.jpgN. B. O., une fille âgée de 16 ans, disparue depuis samedi dans la commune d’Illiltène, à 70 km au sud de Tizi Ouzou, a été miraculeusement retrouvée vivante, mardi soir vers 21h30, après avoir passé 4 jours sur un arbre, perchée à plusieurs mètres du sol. Selon ses parents, elle a été retrouvée vivante, mais très faible et déshydratée. Transférée par la Protection civile d’Aïn El-Hammam vers le centre de santé d’Iferhounène, elle a été placée en observation. N. B. O. a été retrouvée à 2 kilomètres de chez elle par un villageois qui avait entendu la fille tousser en haut d’un arbre, avant d’alerter les villageois et la Protection civile qui ont procédé à son évacuation.

Pour des raisons qui restent inconnues
Le site du Cned français inaccessible depuis l’Algérie

Le site Internet du Centre national français d'enseignement à distance (Cned), un établissement public du ministère de l'Éducation nationale français, est inaccessible depuis l’Algérie alors qu’il est consultable partout dans le monde, ont relevé des utilisateurs qui s’interrogent sur l’origine de “ce blocage énigmatique !”

Mouloud Hamrouche interdit de conférence à Tlemcen



La section Chlef de la Ligue algérienne des droits de l'Homme nous a fait parvenir le communiqué dans lequel elle s'élève contre l'interdiction par le pouvoir de la conférence de Mouloud Hamrouche.
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/09/hamrouche_611872358.jpg&size=article_mediumLa conférence de Hamrouche interdite par les autorités.
Le pouvoir n'aime pas la liberté d'expression et le débat public. A preuve ? l'ancien chef de gouvernement vient de subir une interdiction de parler en public. Dans un communiqué la LADDH Chlef "dénonce des mesures de représailles contre les associations notamment la Laddh dont les objectifs vont à l’encontre du discours officiel. Après le service de la Direction de la réglementation et des affaires générales (D.R.A.G) de la wilaya de Tlemcen vient de refuser verbalement la demande d'autorisation pour le bureau de wilaya de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme de la wilaya de Tlemcen, pour la tenue d’une conférence sur le thème «L’Etat algérien et les défis de la mondialisation", animée par l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, à l’hôtel Pomaria".Le pouvoir est dans les déclarations dithyrambiques sur la liberté de la pression et la démocration mais pas dans les faits. Bien au contraire. La Laddh rappelle que les contradictions des autorités du pays. "Ces mesures de représailles contre les associations notamment la Laddh (...) vont à l’encontre du discours officiel.", écrit cette organisation.Par ailleurs écrit Houari Kadour, "la Laddh Chlef exprime sa totale solidarité avec le bureau de wilaya de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme de la wilaya de Tlemcen dans ce combat quotidiennement pour enraciner la culture des droits humains et des valeurs universelles". Et "demande aux autorités de mettre fin à ces agissement contraires aux dispositions du Pacte International pour les droits civils et politiques et de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ratifiées par l’Algérie."


L’orientalisme d’Edward Saïd


Culture

Depuis la parution du livre-phare du professeur de littérature comparée, Edward Said, L’Orientalisme, réagissant aux discours trop marqués par les jeux de l’exclusion de Bernard Lewis, Huntington et Fukuyama, le monde de la pensée a entamé de sérieuses et nouvelles réflexions sur la question de l’altérité perçue autrement, c’est-à-dire passée au crible fin de la critique et de l’interrogation
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/07/said_321734108.jpg&size=article_mediumEdward Saïd

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Ce livre est tout d’abord une critique d’un certain orientalisme qui crée l’Orient pour en faire un espace marqué par la barbarie et la sauvagerie. C’est d’ailleurs cette manière de faire et de voir qui a toujours caractérisé la littérature coloniale, mais également le discours de certains auteurs autochtones ou d’autres écrivains extrêmement controversés comme Albert Camus par exemple. Said s’insurge contre ce discours réducteur et propose une redéfinition de l’appareillage conceptuel ciblant les anciennes colonies. C’est dans ce sens que son livre fait date, déconstruisant le regard de l’ « Occident » sur un « Orient » schématisé, stéréotypé , une création de l’imaginaire « occidental », produit d’une vision du « dehors », faisant de l’Autre, un bloc singulièrement pauvre, qui ne pourrait retrouver une certaine humanité que s’il acceptait de se fondre dans l’instance européenne. Mohamed Arkoun va également dans ce sens en évoquant le cas de l’Algérie : "Les Français modernes, représentants des Lumières laïques, ont créé en Algérie le droit de l’indigénat conçu et géré par l’État républicain. L’Autre est ainsi vraiment l’étranger radical, qui ne peut entrer dans mon espace citoyen ou dans mon espace de valeurs religieuses et/ou démocratiques que s’il se convertit ou s’assimile, comme on dit encore à propos des immigrés".Nourri des textes fondateurs de Fanon (Les damnés de la terre ; Peau noire, masques blancs), de Césaire (Cahier d’un retour au pays natal ; Discours sur le colonialisme) et d’Albert Memmi (Portrait du colonisateur) et d’une certaine littérature anglo-saxonne rejetant l’Autre, Edward Said propose une relecture du monde, démontant les mécanismes du fonctionnement du discours colonial traversant les contrées des pratiques sociales, politiques, littéraires et artistiques. Le postcolonialisme qui va par la suite s’enrichir des travaux de Bhabha et de Spivak, apportant une autre manière de lire les réalités coloniales, notamment, à partir des expériences asiatiques et indiennes, propose certes une nouvelle exploration du discours colonial, mais peut tomber dans les pièges du rejet de l’"Occident" considéré comme un bloc, une totalité dépouillée de ses contradictions et de ses luttes, d’ailleurs non défini, ni délimité et du particularisme qui engendrerait une lecture essentialiste du monde, loin des jeux libérateurs et opératoires de l’Histoire. Une lecture fondée sur les jeux de polarités pourrait neutraliser toute lecture sérieuse et altérer la réalité. Avec l’émergence d’idées nouvelles et de débats nouveaux caractérisés par la présence d’interrogations puisées dans les propositions de Deleuze, Foucault, Derrida et Ibn Khaldoun, Ibn Rochd ou Abed el Jabiri, de sérieux positionnements sont possibles, nourris de la positionalité chère à Foucault, de la dissémination (Derrida) ou de la notion de rhizome, mais surtout de Glissant, Said, Mroua et d’Arkoun et de l’idée de transculturalité de Fernado Ortiz rendant désormais obsolète cette histoire d’interculturalité, trop peu engageante.Une autre critique, plus ou moins libérée des canons dominants est-elle possible ? N’y a-t-il pas risque d’une nostalgie et de la célébration d’un passé mythique ?

Ce livre d’Edward Said est essentiel, fondamental.Et si nous tous, nous nous mettions à discuter de ces questions importantes mettant en jeu les territoires méthodologiques et épistémologiques…

zadhand
10/10/2014, 01h33
FLASH INFOS : 10/09/2014


L'ANP annonce la destruction du campement du groupe terroriste qui a enlevé Gourdel



Le campement qui servait d'abri pour le groupe de terroristes lors de l'exécution en septembre de l'otage français, Hervé Gourdel, a été détruit et les équipements qui étaient en leur possession ont été récupérés, indique jeudi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.


"Le campement qui servait d'abri pour ce groupuscule terroriste, lors de l'exécution de son acte abject a été détruit et les équipements qui étaient en sa possession ont été récupérés", lit-on dans le communiqué.
Une opération de recherche et de ratissage de "grande envergure" a été engagée par l'Armée nationale populaire (ANP), suite à l'enlèvement, du ressortissant français, le 21 septembre, en "déployant tous les moyens nécessaires afin de retrouver et neutraliser le groupe terroriste qui a commis cet acte odieux", a rappelé la même source.
Dans sa première phase, cette "opération a permis aux Forces de l'ANP de trouver l'endroit où l'enlèvement du ressortissant français a eu lieu, sur les hauteurs du mont Djurdjura, dans la wilaya de Tizi Ouzou", a-t-on ajouté.
L'ANP a réitéré sa détermination et sa volonté de poursuivre ces "criminels" jusqu'à leur élimination totale, et précisé que l'opération de recherche et de ratissage était toujours en cours.


Bouteflika reçoit Lakhdar Brahimi
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le diplomate et ancien ministre des Affaires étrangères, Lakhdar Brahimi. Cette sortie médiatique du président de la République intervient après des rumeurs persistantes sur son état de santé et des interrogations sur sa disparition des écrans radars. Cette réapparition vise, selon toute vraisemblance, à mettre un terme aux incertitudes et aux spéculations suscitées par son absence sur la scène médiatique.

Le taux d'intérêt du crédit à la consommation sera
"très faible"
Le taux d'intérêt applicable au crédit à la consommation dont la réintroduction est prévue pour 2015 sera "très faible", a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de l'Industrie et des mines, M. Abdesselam Bouchouareb.


S'exprimant en marge de la 18ème Journée nationale de la métrologie, le ministre a déclaré que si le gouvernement a décidé du retour du crédit à la consommation, "c'est pour alléger ce que vit le consommateur au quotidien, donc vous pensez bien que le taux d'intérêt sera très faible".
Le retour du crédit à la consommation dès 2015 avait été décidé en février dernier dans le cadre de la tripartite afin d'encourager la production nationale, améliorer le pouvoir d'achat des citoyens et contribuer à réduire la facture des importations.
Accordé par un établissement de financement, ce type de crédit bénéficiera aux ménages pour leur permettre de financer leurs achats de biens à usage domestique mais à condition qu'ils soient issus de la production nationale tels que les produits électroménagers, électroniques, les articles d'ameublement et des matériaux de construction.



La voix des Hauts-Plateaux s’est tue

Décès de Samir StaÏfi


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Après avoir lutté contre le diabète des années durant, le téméraire Abdelkrim Belkhier, communément appelé Samir Staïfi, n’a pu résister à la Faucheuse, qui a fini par l’emporter.


Après un court séjour au CHU de Sétif, le chanteur, âgé de 66 ans, a regagné lundi le domicile familial dans un état critique. Véritable porte-flambeau de la chanson sétifienne, l’artiste a rendu l’âme hier vers 5h, chez lui. La nouvelle de la mort de l’interprète de célèbres tubes, tels que Medi-yeddek, Moul Chech, Khatem Sobaia, N’touma El Amriat, Ouanik ya Aïn Fouara, Fatma, El-Aazbaa Staïfia, s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la capitale des Hauts-Plateaux, qui vient de perdre un de ses meilleurs fils.

Les cœurs sont brisés. La douleur envahit les fans et amis qui pleurent le rossignol. Né en 1948 à Sétif, où il a étudié et grandi, le chanteur avait deux passions, le football et la musique. Avant d’entamer une longue et riche carrière artistique à la fin des années 1960, Samir porta les couleurs de l’ESS, où il occupera par la suite le poste de dirigeant. Samir se fera remarquer par sa belle voix.

Il se distingua à l’intérieur du pays comme à l’extérieur où il possède des centaines, pour ne pas dire des milliers de fans, par un incommensurable répertoire puisé du terroir. Défenseur acharné de la chanson sétifienne authentique, il avait horreur du «plagiat», des «amalgames» et des «opportunistes». Passionné jusqu’à la moelle, l’ombre de Samir qu’on rencontrait presque chaque matin au centre-ville, plus précisément à côté du café de l’ex-cinéma Variétés, va planer sur les lieux.

«J’ai le s’taïfi dans les veines. Il vit en moi», tenait à préciser, à chaque occasion, Samir, un grand ami de la presse.
Ne pouvant vivre loin de la scène et des feux des projecteurs, l’artiste, qui a chanté l’amour, la patrie, la famille et divers autres thèmes, honnissait le mot retraite. En dépit de son état de santé précaire, il a continué à monter sur scène et à répondre aux sollicitations des organisateurs de manifestations culturelles. Avec sa mort, c’est un pilier spécial de la chanson sétifienne qui disparaît.
Pour nous parler davantage de Samir, on a joint par téléphone en France, où il vit, son ami et complice Bekakchi Khier, qui a trouvé moult difficultés à contenir sa peine et sa tristesse : «Généreux aussi bien sur qu’en dehors de la scène, Samir, que j’ai connu à la Jeunesse du Front de libération nationale (JFLN) dans les années 1960, respectait son art et son public. Je ne trouve pas de mots pour exprimer mon chagrin et ma douleur, car je viens de perdre un frère. La mort de Samir est une grosse perte pour la chanson algérienne, car il se distinguait par un s’taïfi propre à lui. Que Dieu ait son âme.»
Ami de longue date de Samir, le comédien Nouri Reguim, plus connu sous le surnom de «Camacho», qui a gardé le contact avec le défunt, évoque l’homme : «Malgré les affres de la maladie, Samir est resté courageux et égal à lui-même. Faisant un avec le s’taïfi, il manquera à son public, mais restera à travers son riche et indémodable répertoire, éternel. Il m’est impossible d’effacer de ma mémoire le visage de Samir à l’hôpital.»
«La chanson sétifienne vient de perdre un géant qu’on ne peut aussi facilement remplacer. Qu’on le veuille ou non, Samir occupait une place spéciale dans le st’aïfi. Allah ya rehmou», témoigne cheb Arras.L’interprète du fameux tube Sid El Khier Aamar lahrar, Tchier Abdelghani, perd sa voix : «On doit tout entreprendre pour continuer l’œuvre de Samir qui a donné une autre dimension à la chanson sétifienne, désormais orpheline.» Bref, Samir, qui avait cumulé plus de 45 ans de scène, a quitté ce bas-monde sur la pointe des pieds. Il repose depuis hier à Si El Khier où une foule nombreuse est venue lui rendre un dernier et vibrant hommage. Repose en paix Ya moul echech…


Dur, dur d’être au lycée

Ramdane Djamel et Béni Béchir (Skikda)


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1700 élèves poursuivent leur scolarité dans un établissement conçu pour accueillir 800 élèves seulement l Sans surveillant général, le lycée emploie 91 professeurs, qui se partagent 47 classes et d’autres soucis encore.

Il est midi. L’unique lycée de la daïra de Ramdane Djamel ouvre son portail pour «libérer» ses 1800 élèves. Chrono en main, il a fallu plus d’un quart d’heure pour faire «évacuer» ce monde juvénile qui, en plus, doit impérativement reprendre les cours à… 13h tapante ! A midi trente, on assiste, médusé, à un étrange carrousel: des dizaines de petites lycéennes reviennent à l’établissement portant toutes un sachet en plastique à la main.
«C’est mon déjeuner. Dans ce sachet il y a une boite de jus, un paquet de gaufrettes, deux pizzas et une bouteille d’eau minérale», explique une élève inscrite en première année secondaire. Elle habite à Béni-Béchir et ne peut se permettre le ‘luxe’ de rentrer chez elle pour manger au risque de rater ses cours de l’après-midi. Plus de la moitié des élèves de ce lycée habitent en dehors de Ramdane Djamel, à Béni-Béchir et dans d’autres agglomérations secondaires comme Béni-Kbouche, Guessaba, Bontouss et d’autres encore. «Chaque jour, je débourse exactement 110 DA pour manger sans parler des frais du transport», rajoute une autre lycéenne.
D’autres élèves dépensent moins ou plus, c’est selon les bourses. Certains se contentent d’une simple demi- baguette de pain et de deux portions de fromage. D’autres encore, on les rencontre chez les restaurateurs du coin. Entre un casse-croûte «omelette-frites», facturé à 100 DA et une «Loubia» bien chaude à 200 DA, les lycéens n’ont malheureusement que l’embarras. Jamais le choix ! Le lycée de Ramdane Djamel est pourtant doté d’une cantine gérée par un seul cuisinier et qui parvient à peine à assurer un repas pour quelques 500 élèves. Les autres doivent se débrouiller. «On a pensé à opter pour le double service afin de subvenir aux besoins d’un maximum d’élèves mais le temps imparti, une heure seulement de répit (de midi à 13h-ndlr-), ne nous permet pas de mener à bien ce service», explique un employé du lycée. Normal ! Même avec toute la bonne volonté du monde, personne ne pourrait «subvenir» aux besoins des élèves d’un lycée conçu pour accueillir 800 élèves et qui se retrouve à en abriter 1700. Plus du double de sa capacité.
Cette surcharge ne concerne pas uniquement la restauration. On retrouve ses répercussions dans d’autres infrastructures et touche même le volet de l’encadrement. «Tout le monde, élèves, administration et enseignants souffrent de cette situation. On a l’impression qu’on a incorporé les élèves de deux lycées dans un seul établissement sans se soucier des volets relatifs à la pédagogie, aux commodités et au potentiel humain.» juge une enseignante. Et elle disait vrai. La preuve : dans ce lycée, encore sans surveillant général, ils ne sont que 11 adjoints d’éducation à encadrer 1700 élèves.
Par ailleurs, cet établissement emploi à lui seul 91 professeurs qui se partagent 47 classes. Ils se partagent aussi la même entrée des sanitaires. «Il nous arrive de recourir aux toilettes des élèves pour ne pas gêner nos collègues femmes», reconnaît un enseignant. Pour les salles de cours, on est parvenu cette année à procéder à une opération d’extension assez singulière, nous confie un professeur. «On a en effet scindé quatre salles de cours en deux pour en faire huit. C’était indispensable, même si les nouvelles petites salles ne disposent que d’une porte et d’une seule fenêtre», explique un membre du bureau de wilaya du Cnapest, et d’ajouter : «ceux qui souffrent le plus de cette situation sont les élèves qui passent souvent quatre heures dans ces salles.»
Le Cnapest avait, selon ses dires, proposé il y a une année à ce qu’une annexe au lycée soit ouverte à Béni Béchir, «pour permettre d’atténuer un tant soit peu la pression sur Ramdane Djamel. On attend toujours même si nous considérons que l’implantation de deux nouveaux lycées dans ces deux communes est devenue une urgence», conclut-il. Il est vraiment temps car cette situation n’a que trop duré. On sait que par ‘régionalisme’ de bas étage, des lycées ont été construits dans des contrées où le besoin n’était pas si évident.
Les lycéens de Ramdane Djamel, de Béni Béchir et de leurs agglomérations secondaires ne doivent en aucun cas payer le prix de l’insouciance. Il s’agit de l’avenir de nos enfants et au diable tous les «apôtres» du nombrilisme régionaliste qui voudraient construire un lycée dans chacun de leurs douars alors qu’à moins de 30 km seulement de Skikda, des milliers de lycéens s’entassent les uns sur les autres.



Équipe nationale de football

Les Verts à pied d’œuvre dès aujourd’hui à Blantyre

http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6736/19%20algerie%20dr_200_150.jpgLa sélection nationale s’envolera aujourd’hui pour la capitale Blantyre (Malawi) en prévision du match de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2015 face au Malawi, prévu samedi après-midi. C’est à bord d’un avion spécial que les coéquipiers de Madjid Bougherra décolleront de l’aéroport d’Alger en fin de matinée pour arriver à Blantyre le soir du jour même. Pour ce qui est de la préparation, et en plus des trois jours de stage effectué au Centre technique de Sidi-Moussa, le coach national a programmé une séance d’adaptation sur le terrain synthétique du stade Kamuzu, demain, à l’heure du match, en prévision de la rencontre qui se déroulera le lendemain.
Un terrain qui préoccupe le technicien français, puisque les joueurs, et en plus du climat continental, seront appelés à tester leurs capacités sur un terrain synthétique, mais qui ne s’emble pas perturber les camarades du gardien Zemmamouche qui, lui, évolue à longueur de saison avec son club sur un terrain du genre : “Je ne pense pas que le terrain soit un handicap pour nous les joueurs. Personnellement, j’ai l’habitude d’évoluer sur du gazon artificiel et je suis même prêt à jouer si le coach fait appel à moi lors de cette rencontre face au Malawi. Pour ce qui est du reste des joueurs, je peux vous assurer que tout le monde s’est bien débrouillé sur le synthétique lors des séances d’entraînement que nous avons effectuées jusque-là. La plupart se sont bien adaptés”, a déclaré le gardien usmiste, lors d’un point de presse animé avant leur départ. De son côté, l’arrière droit Mesbah affirme que le terrain ne peut pas être un handicap et que cela ne changera pas l’objectif des Verts d’aller chercher les trois points de la victoire : “Il est vrai que nous ne sommes pas habitués à ce genre de terrain, mais ce n’est nullement un prétexte pour justifier une probable contre-performance. Nous allons jouer comme nous l’avons toujours fait, c'est-à-dire pour gagner”, a-t-il précisé.
Un terrain qui obligera probablement le coach national à porter des rectifications dans son onze rentrant : “Je n’ai pas encore une idée sur les joueurs que je vais titulariser, mais la pelouse synthétique pourrait influencer mes choix”, a laissé entendre Gourcuff lors de sa dernière sortie médiatique. Il faut ajouter à cela la défection de deux joueurs hier lors de la séance d’entraînement, à savoir l’attaquant Hilal Soudani et le milieu de terrain Ryad Boudebouz qui ont déclaré forfait même pour le match retour prévu le 15 octobre prochain face à la même formation du Malawi.
Gourcuff était d’ailleurs obligé de rappeler le milieu de terrain du Mouloudia d’Alger, Gourmi, pour pallier l’absence de ces deux éléments. Pour ce qui est du reste, Gourcuff a laissé entendre qu’il comptera bien évidemment sur le duo Brahimi-Slimani en attaque. “Brahimi et Slimani sont complémentaires. Ce sont deux joueurs de qualités différentes, mais très complémentaires”, a fait savoir l’ex-entraîneur de Lorient. Ce dernier ne cache d’ailleurs pas son souci pour la composition de son compartiment défensif : “Je reconnais qu’il y a encore des lacunes en défense, mais je dirais que la paire Belkalem-Medjani se débrouille bien. Mandi, de son côté, s’en sort bien aussi. Le retour de Ghoulam pourrait aussi constituer un renfort de qualité.”

zadhand
17/10/2014, 02h38
FLASH INFOS : 17/10/2014


Face au mouvement des policiers : Sellal n’a pas convaincu
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Les révoltés du Bounty version CRS. La mutinerie aux allures de mouvement social, secouant les rangs de la police, est décidément promise à complications.
«Pas de marche arrière», criaient hier soir des agents des Compagnies républicaines de sécurité (CRS), dont des centaines étaient venues d’Alger et des wilayas limitrophes, dont Blida, battre le pavé à El Mouradia. Manifestation surréaliste sur ce parvis de la Présidence, dont les abords du palais et les espaces verts alentour sont pris d’assaut, pour la première fois de son histoire, par des centaines de policiers antiémeute chauffés à blanc et décidés à ne rien concéder. «Nous occuperons la place jusqu’à satisfaction de nos revendications, dont le départ de Hamel», fulmine ce policier qui égrène un long chapelet de reproches à l’endroit du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Hamel Abdelghani, accusé entre autres de «hogra», de répandre les injustices et les brimades au sein du corps de la police.
Catalogué de «transfuge» (de la gendarmerie), de «Brani», le général Hamel cristallise tout le ressentiment et le malaise au sein des effectifs. «Pour un rien, on vous confisque la carte», se plaint-on. «Imaginez un DGSN qui menace ses éléments de mutation à Ghardaïa. Wach maânatha ? Qu’est-ce que ça veut dire ?» La réunion ayant regroupé, à la Présidence (sic), une quarantaine de délégués des CRS avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n’a pas entraîné les résultats espérés par la troupe. «Même à Evian (négociations), ce n’était pas aussi long», devisent des CRS parqués, pare-choc contre pare-choc à l’entrée de la Présidence.
A 18h30, après plus de 4 heures de conclave, le Premier ministre arrive, après deux tentatives non concluantes, à s’extraire des bâtiments de la présidence de la République. L’issue était littéralement submergée par les CRS et des reporters. «Hamel Irhal» (Hamel dégage), entonnent les policiers manifestants. Les slogans des révoltes arabes arrivant à El Mouradia par fourgons cellulaires de la police. Prévue par le protocole, la prise de parole de Sellal a finalement été annulée. La voiture du Premier ministre et son escorte légère démarrent en trombe, sur les chapeaux de roue, laissant les policiers à leurs vagues supputations. Pas de trace de leurs délégués.
Un conseiller auprès du ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz (en déplacement à Ghardaïa), rencontré sur le site, affirme que 12 points sur les 19 que comporte la plateforme de revendications émises par les CRS avaient été acceptés par le Premier ministre, «y compris ceux en rapport avec la revalorisation du salaire de base à hauteur de 100% et/ou les primes et indemnités exigées». Les négociations ont toutefois buté sur plusieurs points, dont le premier, exigeant le départ du patron de la police. «Cette revendication est d’ordre politique», leur a signifié le Premier ministre.
Vers 19h, les autobus alignés sur l’avenue de Pekin, à hauteur du rond-point d’El Mouradia, sont renvoyés sans leurs passagers. Les dizaines d’agents qui s’apprêtaient à regagner leurs unités ont été invités, sous les huées et avec force noms d’oiseaux proférés par leurs collègues, à descendre illico presto. Ce qu’ils firent. La circulation automobile est interrompue. Une foule de curieux perplexes regardent se dérouler ce vaudeville. Il fait nuit, l’avenue de Pékin grouille de CRS et la Présidence projette sur Alger ses ombres de palais hanté.


Trois policiers assassinés à Bordj Bou Arreridj
Deux policiers ont été assassinés et un troisième a été blessé par un groupe terroriste ce jeudi dans la région de Zemmoura, à 30km au nord de Bordj Bou Arreridj, sur la RN 75. Le troisième policier a succombé à ses blessures quelques instants après son admission à l'hopital.
Selon notre correspondant à Bordj Bou Arreridj, les policiers en patrouille avait dressé un barrage routier à Zemourra, une région que surplombe une foret. Ils ont été surpris par des tirs nourris d'armes à feu, provenant de la foret qui surplombe la route. Deux des policiers sont morts sur le coup et un troisième a été blessé et évacué à l'hopital de Bordj Bou Arreridj. Il a succombé à ses blessures moins de 2h plus tard.
Une opération de recherche a été immédiatement déclenché pour tenter de retrouver les assaillants.


Skikda : Un bus «sauterelle» fait deux blesséshttp://www.elwatan.com/images/2014/10/13/skikda_2448663_465x348p.jpg

Un invraisemblable accident s’est produit hier, à la gare routière Mohamed Boudiaf de Skikda. Un bus de marque Toyota et alors qu’il était stationné au niveau du quai de la ligne Constantine-Skikda a subitement démarré, gravi trois marches, escaladé le trottoir et est allé heurter de plein fouet l’enceinte vitrée de la gare routière.
Des témoins oculaires rapportent que le bus était à moitié plein à cet instant. «Heureusement qu’il n’y avait pas beaucoup de monde en face, sinon on aurait assisté à un authentique carnage, vu l’importance du choc», témoignent les mêmes sources. La Protection civile a pour sa part enregistré deux blessés légers. «Il s’agit de deux personnes, des voyageurs certainement, qui se trouvaient dans le bus au moment de l’accident», apprend-on.
Quelles seraient les causes de cet accident pour le moins singuliers ? Des personnes présentes sur les lieux avancent que le conducteur se serait certainement trompé en appuyant sur l’accélérateur et pris de panique, il aurait alors perdu le contrôle de son véhicule qui est allé escalader les marches. Les dégâts matériels occasionnés restent plus ou moins importants et la gare Mohamed Boudiaf, déjà très délabrée est, aujourd’hui, carrément ouverte aux quatre vents.



Colloque national sur Mostefa Lacheraf à MédéaRetour sur le parcours d’un militant du progrès
http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6742/6%20mustapha%20lacheraf%20DR_200_150.jpgC’est la première fois que l’auteur de L’Algérie, nation et société est l’objet d’un colloque national organisé du 14 au 16 octobre par l’université Yahia-Farès de Médéa, suite à des propositions insistantes de nombreux intellectuels et hommes de culture. Une vingtaine de conférenciers algériens, de Tunisie et des Émirats arabes unis ont tenté des approches d’analyse et de lecture diversifiées sur l’œuvre du penseur, homme de lettres et militant de la cause nationale, en livrant des témoignages sur ses positions et son engagement intellectuels en faveur des idées de progrès et de justice. La pensée de Mostefa Lacheraf a toujours suscité des réactions antinomiques qui ont alimenté les débats universitaires et académiques eu égard à la profondeur des idées qu’elle véhicule et à son apport aux problématiques contemporaines des sciences sociales et humaines.
Mostefa Lacheraf est le fondateur de la critique littéraire et de cinéma, selon le docteur Mustapha Madi, maître de conférences en sociologie à l’université d’Alger et consultant aux éditions Casbah.
Contrairement à ce que certains ont voulu faire accroire à propos de l’arabisation de l’école, il dira que Mostefa Lacheraf a été contre une certaine catégorie d’arabisants négatifs et idéologues. D’ailleurs, poursuivra-t-il, l’homme avait une vision prophétique et craignait la survenue de certains événements qui, malheureusement, se sont réalisés. La mauvaise arabisation n’a fait que l’affaire de l’élite francophone, généralement bilingue, au détriment de la masse qui ne maîtrise plus aucune langue étrangère. L’orateur rapportera que Mostefa Lacheraf est le premier à avoir analysé La Colline oubliée de Mouloud Mammeri, et rappellera quelques remarques émises par l’Égyptien Taha Hussein à propos de l’œuvre et de l’auteur. Livrant ses témoignages sur Mostefa Lacheraf, il évoquera la polémique provoquée par le choix entre les notions “nation” et “société” qui a atteint son paroxysme lors de la rédaction de la Charte nationale de 1976 et dont Mostefa Lacheraf était membre du comité de rédaction.
Le choix du terme nation proposé par lui qui n’avait pas reçu l’adhésion des autres membres, hormis Mouloud Kassim et Rédha Malek, a nécessité l’arbitrage du président Houari Boumediene, qui a tranché en faveur de l’emploi du terme “nation”.
Pour le professeur Salah Alouaoui de l’université de Tunis, Mostefa Lacheraf, qui tenait beaucoup à son algérianité, ne voulait pas que celle-ci reste en vase clos, mais s’ouvre sur l’universalité à travers la maîtrise de plusieurs langues. Mostefa Lacheraf prend l’exemple des grands noms qui, dans leur majorité, utilisent plusieurs langues. Pendant la courte période de sa nomination à la tête du ministère de l’Éducation nationale, il est allé dans les écoles assister aux cours pour dresser un diagnostic de la réalité de l’enseignement à travers le pays. Il s’est rendu compte que les enseignants n’étaient pas, dans la majorité des cas, à la hauteur de leur mission, alors que les élèves étaient vifs et avides de savoir. Il n’a pu mettre en marche son projet, bloqué dans sa démarche par les attaques et les critiques de ses détracteurs qui l’ont taxé d’anti-arabisme. D’ailleurs, il ne cessait d’opposer à ses détracteurs l’argument que “l’arabisme se construit à travers l’effort et non pas par l’idéologie”. On rappellera que Mostefa Lacheraf (7 mars 1917-13 janvier 2007) est originaire de la ville de Chellalet El-Adhaoura, partie sud de la wilaya de Médéa. Il milita au Parti du peuple algérien (PPA) et au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Il est arrêté en même temps que les autres membres de la délégation des dirigeants de la “Révolution algérienne”, dont l’avion est détourné en 1956 par l’armée coloniale. Emprisonné, il est libéré en 1961 pour des raisons de santé. Il occupera plusieurs fonctions diplomatiques.


Objet d'un colloque au Sénat français“Le 17 Octobre dans tous ses états” à… Paris
Un important colloque intitulé “Le 17 Octobre dans tous ses états” se tiendra demain au Sénat français. La rencontre se veut également un hommage à Mouloud Aounit, Henri Alleg, Jean-Luc Einaudi, Jean-Louis Hurst et Elie Kagan. Parmi les intervenants, on peut citer, notamment, Benjamin Stora, Edwy Plénel, Gilles Manceron, Farid Aïchoune, Mehdi Lallaoui, Chafia Mentalecheta, Patrick Le Hyaric, Pascal Blanchard, François Durpaire, Samia Messaoudi et Hassen Zerhaoui. Si l'ouverture du colloque échoira à Mme Esther Benbassa, sénatrice membre des Verts, la clôture, quant à elle, sera confiée à Mme Bariza Khiari, sénatrice PS.

Fellag, un nouveau livre, une vieille histoire
France (http://www.lematindz.net/keywords/france), écrivain (http://www.lematindz.net/keywords/ecrivain), Algérien (http://www.lematindz.net/keywords/algerien), Fellag (http://www.lematindz.net/keywords/fellag), Humoriste (http://www.lematindz.net/keywords/humoriste)

"Un espoir, des espoirs", c'est ainsi qu'il intitule son dernier livre qui ne ressemble à aucun genre littéraire connu. Peut-être n'est-ce que de la divagation justifiée par des années de douleurs jamais encaissées ?
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/10/fellag_338037241.jpg&size=article_mediumComédien, écrivain, metteur en scène et surtout gourou pour lui-même, Mohand Fellag erre dans ce texte qui n'accepte aucune catégorie littéraire au creux de l'histoire de l'Algérie contemporaine. Il n'a raté que l'équipe nationale de foot, la JSK et le meurtre d'Ebossé.
Cette chronique qui révèle un vrai, un bon chroniqueur, traverse un demi-siècle d'existence de ce pays si aimé, tant honni : l’Algérie.Nous voici, embarqués dans ce court réquisitoire publié chez Jean-Claude Lattès, dans le bateau Algérie qui a commencé à tanguer à l'époque du GPRA (Gouvernement provisoire de la république algérienne). Fellag semble vouloir dire que ce pays qu'on aime est resté dans le provisoire, le précaire. Il dénonce sans pérorer "l'insoutenable légèreté" de nos gouvernants.A et B, les deux seuls personnages de cette grosse séquence théâtrale qui n'est sans doute pas un roman semblaient vouloir s'entre-déchirer d'emblée. Ils finissent par se calmer et par se parler. L'occasion faisant le larron, Fellag s'envole dans un délire juste qui s'en va récurer notre boîte à souvenirs, ce cerveau tant de fois maltraité. Nous voici embarqués dans cette histoire si douloureusement ressentie qui démarre au cessez-le-feu du 19 Mars 1962 et qui n'est pas, qui ne veut pas se terminer.Nos présidents successifs se sont tous ressemblé. Une anecdote rapportée par Fellag : "La cinémathèque d'Alger qui était à l'époque l'un des rares lieux de culture underground avait projeté le film "Aguirre ou la colère de Dieu" en présence du réalisateur, Werner Herzog. Nous avions, j'y étais ce jour-là, fortement ovationné le film et Werner Herzog nous avait déclaré: "J'aime ce film comme vous l'avez aimé. J'aime la prestation de Klaus Kinski, mais il aurait été meilleur si le rôle principal avait été interprété par Boumédiene. Je suis fasciné par le regard de votre président."Qui peut jurer qu'en ce temps-là, il n'était pas ébloui ? La dictature, en ce temps-là, avait des airs d'un doucereux protectorat. Boumédiene était le papa et la maman. C'est bien plus tard, sous le règne de Chadli, notamment que les Algériens vont commencer à se rendre compte que la révolution a été trahie, qu'ils ont été, eux aussi, trahis.Ce sont toutes ces sales histoires, plus les graves, les crimes commis par les intégristes durant la décennie noire et les milliards détournés ces dernières années que met en scène Fellag, mine de rien.Fellag ne fait pas de politique, il vomit sans vouloir faire de vagues.
Mohand Fellag, le clown fait du rire un acte grave.
Meziane Ourad
http://www.lematindz.net/files.php?file=2014/10/fellag_489645915.jpg


Algérie 3 - Malawi 0Les Verts compostent leur billet pour la CAN
http://www.liberte-algerie.com/images/resized/images/images_editions/6742/19-equipe-nationale-malawi-APS_200_150.jpgÀ la faveur d’un facile succès hier à Tchaker face à un faible Malawi, l’Algérie a composté son billet qualificatif pour la Coupe d’Afrique des nations 2015 pour ce qui aura été une balade de santé dans une poule qu’elle surclasse. Cerise sur le gâteau, l’EN mondialiste est le tout premier gros bras du continent qualifié.
À l’image de son entrée fracassante dans ces éliminatoires, la sélection nationale a rapidement mis le Malawi à genou hier, ouvrant le score après seulement 49 secondes de jeu grâce à un petit bijou de son nouveau maître à jouer, Yacine Brahimi.
Après avoir donné le tournis à cinq défenseurs adverses en pivotant sur lui-même à l’entrée de la surface avant de trouver appui sur Slimani qui lui a bien remis la balle, la nouvelle étoile portista est allée de son subtile extérieur du gauche pour trouver la lucarne droite d’un keeper malawite devenu spectateur sur cette action de toute beauté.
Pour avoir d’emblée pris cet avantage décisif, tout est devenu plus facile pour les poulains de Christian Gourcuff. À l’instar d’un Brahimi de gala, les Verts régaleront par moments sans pour autant être inquiétés par un Malawi stérile et sans imagination.
En roue libre, l’EN tombera même dans la facilité à l’approche des bois adverses, comme cet emmêlement des pinceaux d’Islam Slimani après pourtant un service parfait de l’intenable Brahimi.
Mais comme animés par l’ardent désir d’en finir au plus vite avec cet adversaire et cette qualification, les Verts doubleront la mise dans les ultimes secondes de ce premier half à sens unique par Ryad Mahrez qui, superbement servi dans l’intervalle par Feghouli, éliminera son vis-à-vis avant de tromper Arawa d’un enveloppé du droit.
Le sociétaire de Leicester City manquera, au retour des vestiaires, de peu d’inscrire son premier doublé en sélection, enlevant trop sa tentative de près à la suite d’une géniale inspiration d’un irrésistible Brahimi (48’).
La sentence ne tardera, toutefois, pas puisqu’après avoir fait le ménage dos au but puis décalé le même Mahrez sur sa gauche, Islam Slimani profitera d’un centre millimétré de son coéquipier de la Premier League pour placer une tête piquée imparable, signer le 3 à 0 et apporter sa pierre à l’édifice (55’).
Etouffée, assommée et complètement mise hors d’état de nuire par une écrasante Algérie, la sélection de Chimodzi n’aura que ce coup franc cadré de Kamwendo, dévié en corner par une claquette d’un vigilant M’bolhi, à se mettre sous la dent (64’), avant un autre essai du même joueur vingt minutes plus tard, encore annihilé par l’impassable gardien algérien (84’).
Trop peu pour inquiéter une EN déjà sur orbite, intouchable et visiblement décidée à ne certainement pas s’arrêter en si bon chemin, surtout que la belle démonstration de force d’hier aura confirmé, si besoin l’était encore, que cette sélection monte irrésistiblement en puissance et adopte, de plus en plus ostensiblement, des aptitudes d’un futur patron du continent.

zadhand
24/10/2014, 01h47
FLASH INFOS : 24/10/2014


L’ANP DÉTERMINÉE À ÉRADIQUER LE TERRORISME

http://www.jeune-independant.net/local/cache-vignettes/L600xH300/arton1879-586fd.jpg

Amed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a réitéré, hier la « détermination » des éléments de l’ANP à « éradiquer » les terroristes dans le pays.
Dans une allocution à l’occasion d’un colloque historique sous le thème « l’Armée de libération nationale : arme de l’information et de la diplomatie », Gaïd Salah a affirmé que « l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), consentira tous les efforts pour défendre nos frontières nationales et éradiquer les résidus terroristes dans notre pays ». « La préservation du fonds riche révolutionnaire et national, dont les événements phares ont été gravés dans la mémoire collective du peuple algérien, est une responsabilité qui incombe aux générations de l’indépendance.
Cette responsabilité qui s’accentue davantage avec ces campagnes virulentes successives visant à porter atteinte à notre histoire nationale, menées par les partisans du terrorisme en Algérie et particulièrement dans la région arabo-africaine, ainsi que par leurs complices criminels », a-t-il souligné, relevant que « leurs procédés sont identiques à ceux du colonialisme d’hier, et c’est ce qui prouve la convergence des intérêts hostiles ».
Ainsi, « nous faisons aujourd’hui face aux même défis, comme nous menons le même combat, et nous, au sein de l’Armée nationale populaire, demeurons fidèles au sacré serment et nous poursuivrons sur le même droit chemin, couronnés, grâce à Dieu, par la victoire, comme ce fut le cas par le passé », a-t-il ajouté.
« Telle est l’histoire de la glorieuse guerre du 1er Novembre qui est une source de fierté et d’inspiration, ainsi qu’une étape décisive dans notre histoire militaire et nationale, que nous ne ménagerons aucun effort, sous le commandement et le soutien de son excellence le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, pour répandre ses nobles enseignements et valeurs parmi les rangs de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, de manière à garantir l’accomplissement de nos missions constitutionnelles avec abnégation, détermination, compétence et force, tout en étant loyaux envers le serment de nos valeureux martyrs et en préservant éternellement l’acquis que représente la souveraineté, la liberté de l’Algérie, son indépendance nationale, son unité populaire et son intégrité territoriale », a-t-il dit.


Le pari difficile du FFS

http://www.elwatan.com/images/2014/10/22/une_2466074_465x348p.jpg (http://www.elwatan.com/images/2014/10/22/une_2466074.jpg)
Pouvoir-opposition


Le Front des forces socialistes a engagé, en cette fin de semaine, la première série de consultations en vue de la tenue de la conférence de consensus national.
Un rendez-vous que le plus vieux parti de l’opposition a inscrit sur son agenda à l’issue de la tenue de son 5e congrès, en mai 2013, comme un objectif majeur à atteindre. Des mois se sont écoulés, d’autres initiatives ont vu le jour, adoptant le même slogan de refondation du consensus, preuve s’il en est que la société algérienne est véritablement à la recherche d’un projet fédérateur.
L’enjeu principal, aujourd’hui, pour trouver une issue à la crise nationale et préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et tous les Algériens, est la reconstruction d’un consensus national fondamental qui pourrait s’organiser autour de la démocratie politique, de la citoyenneté, du développement économique et de l’équité sociale. Concrètement, il s’agit du respect des pluralismes politique, linguistique, syndical et des libertés fondamentales pour permettre l’autodétermination individuelle de chaque Algérienne et Algérien et l’autodétermination collective du peuple algérien», soulignait déjà la résolution du 5e congrès du FFS.
Partant des expériences des transitions politiques engagées dans de nombreux pays du monde, le FFS s’est attaché, au risque de s’attirer de nombreuses critiques, au principe qu’un consensus se doit d’être inclusif et ne se limitant pas aux seules forces de l’opposition. «Les régimes autoritaires présentent des spécificités nationales, mais tous, d’une manière ou d’une autre, vont négocier leur sortie à un moment où le statu quo s’avère intenable compte tenu du contexte local», affirmait Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle, lors d’une conférence sur les transitions.
Ce qui explique aujourd’hui que d’anciens membres du régime se retrouvent dans l’opposition ou que d’autres sont en attente de le devenir. Dans sa résolution politique du 5e congrès, le FFS fait référence à cette présence de parties ouvertes au dialogue au sein du régime : «Les forces du changement sont là ; elles sont à l’œuvre dans le pays. Non seulement dans la société, mais probablement aussi dans les institutions, nous en avons la ferme conviction.» L’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, l’a d’ailleurs encensé quelques mois plus tard en disant que le changement ne se fera pas sans le pouvoir.
Le FFS, qui frappe aujourd’hui aux portes de tous les partis, de l’opposition comme du pouvoir, dit ne pas y aller pour imposer une feuille de route mais pour proposer une écoute. Les points de convergence seront à la base de la tenue de la conférence nationale. Rachid Halet, membre de l’instance présidentielle du FFS, qualifie ce moment de vrai défi pour le parti : «Nous voulons réussir une mission difficile car le consensus est nécessaire (…) Ce sera laborieux, on ne peut pas ignorer que certaines conditions ont été posées d’emblée, alors que nous sommes au début (…). Mais fondamentalement, il n’y a pas d’engagement précis, ce sont des consultations préliminaires et il n’y a pas de refus catégorique de poursuivre le dialogue.» Et de noter que c’est dans l’action que sera jugée la sincérité des uns et des autres.
Outre les partis et personnalités politiques, le FFS fait appel aussi à toute la population pour apporter sa contribution au débat. L’esprit fondamental de la conférence est de sensibiliser tous les Algériens sur la nécessité de prendre l’avenir du pays en main, comme à la veille du 1er Novembre, mais en optant pour une dynamique politique pacifique, concertée et plurielle.


Célébration de la journée nationale de la presse


Hamid Grine : “Nous voulons une presse responsable et professionnelle”
La responsabilité et la professionnalisation de la presse sont au centre des préoccupations du nouveau ministre de la Communication. “Nous voulons une presse responsable qui assume son rôle d’information, mais aussi sa responsabilité morale de donner une information bourcée au citoyen”, a déclaré, hier, Hamid Grine, sur les ondes de la Chaîne 3, en ce jour de célébration de la Journée nationale de la presse. Pourtant, il évoquera plus loin les difficultés d’accès à l’information, notamment au niveau des administrations, reconnaissant ainsi l’existence d’obstacles rencontrés par les journalistes, dans l’exercice de leur métier. Le ministre a également déploré que “certains journaux (…) empruntent des chemins de travers et de la diffamation”, justifiant cette situation par la période passée, celle de la décennie du terrorisme, durant laquelle la presse aurait construit “une opinion consommatrice d’attaques et de sensationnel”. La professionnalisation de la presse est tributaire de “l'adhésion des journalistes et des principaux acteurs, notamment les responsables de presse”, finira-t-il par lâcher, en insistant sur l’“engagement”, l’“élan” et la “sincérité” des journalistes, ainsi que sur les questions de “la déontologie et l’éthique”. M. Grine, par ailleurs, a annoncé l’installation prochaine d’une autorité de régulation et d’un conseil de l’éthique et de la déontologie, tout en signalant que la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite interviendra dans 6 à 9 mois, “en fonction du rythme de délivrance de la carte professionnelle de journaliste”. Sans rassurer le gros de la corporation des journalistes qui craint l’instrumentalisation des instances de régulation, à des fins de verrouillage du paysage médiatique.
Le ministre de la Communication a toutefois indiqué que sur les
1 100 dossiers déposés (pour la délivrance de la carte de presse), quelque 1 003 sont déjà traités, tout en rappelant que le gouvernement “ne fait pas de différence entre les journalistes de la presse privée et ceux de la presse publique”. “Nous ferons tout ce qu’il faut pour arriver à instaurer les mêmes standards, dans le cadre de la professionnalisation de la presse”, a-t-il ajouté. Sur le registre de la publicité, M. Grine a expliqué qu’il ne s’immisce jamais dans la gestion de la régie publicitaire publique Anep. “L’Anep est libre de donner la publicité, pas comme elle le veut, mais selon notre politique”, a soutenu le ministre de la Communication, avant d’appeler les médias à “sortir de leur mentalité d’assistés”. Plus explicite, il soutiendra que l’Anep se base sur deux critères : “la déontologie et l’éthique, et le tirage”. Mais, il admettra que le dernier mot revient aux annonceurs, en notant que ces derniers “ne sont pas obligés de leur (les médias, ndlr) donner de la publicité”. Une manière de contraindre les médias à être “inventifs et (…) créatifs”.
Concernant les créances des imprimeries publiques sur des journaux, le ministre les a estimées à 4 milliards de dinars (400 milliards de centimes). Il a affirmé que 50 à 60 milliards de centimes ont été récupérés, depuis sa nomination à la tête du département de la Communication, puis appelé les imprimeries publiques à n’accorder de crédits qu’aux journaux solvables.



Une émission «spécial SILA»

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Mohamed Kaci, le présentateur vedette de l’émission Maghreb Orient Express

A l’occasion du 19e Salon international du livre à Alger, TV5Monde délocalise «Maghreb Orient Express», l’émission en connexion avec le monde notamment arabe. Elle sera enregistrée le 31 octobre et diffusée le 2 novembre à 20h.
Installé au cœur du Salon du livre, Mohamed Kaci réalisera une émission spéciale, en accueillant des personnalités de l’actualité culturelle algérienne, parmi lesquelles des auteurs francophones comme Hajar Bali auteure de Trop tard (Editions Barzakh), Les sœurs Safia et Soumeya Ouarezki, bédéistes ayant signé Fatma N’parapli, en collaboration avec Mahmoud Benameur (éditions Dalimen), Prix du meilleur album en langue nationale au Festival international de la bande dessinée à Alger. Ou encore Zola auteure de l’album de manga intitulé The Devil’s Dream (éditions Lazhari Labter).
Mohamed Kaci rencontrera l’écrivain Samir Toumi, initiateur de «La Baignoire», un lieu artistique devenu incontournable à Alger, dont la prochaine exposition est prévue mi-novembre.

Abderrezak Makri, président du MSP, l’a déclaré hier“Rien ne va plus au sommet de l’État”
La sortie des policiers dans la rue et la crise qui persiste encore à Ghardaïa constituent, aux yeux du président du MSP, des preuves qu’“un conflit couve au sommet de l’État”.

Le président du MSP, Abderrezak Makri, a brossé, hier, un tableau peu reluisant sur la situation du pays, lors d’une conférence de presse au siège de son parti, à Alger. Au volet politique, le leader du MSP a, d’abord, réitéré la position de son parti quant au dernier mouvement de protestation mené par des éléments de la Sûreté nationale :
“Je tiens à vous rappeler que la direction de notre parti s’est déjà exprimée sur ce mouvement de protestation à travers deux déclarations rendues publiques. La sortie des policiers dans la rue suivie d’un sit-in devant la première institution du pays suscite plusieurs lectures. Notre parti se solidarise, par principe, avec tout Algérien qui revendique ses droits légitimes.” Se voulant plus explicite, M. Makri estimera que “cette contestation des policiers, qui reste une première, signifie tout simplement que rien ne va plus au sommet de l’État”. Sur sa lancée, le président du MSP ne manquera pas de tirer à boulets rouges sur la politique du gouvernement quant à la gestion de la crise de Ghardaïa. Pour lui, cette crise a sérieusement ébranlé la vallée de M’zab dans ses fondements.
Cette crise constitue un autre indicateur qui corrobore la thèse qu’un conflit couve au sommet de l’État. “La population de la vallée du M’zab est prise en otage par le gouvernement qui persiste dans sa politique d’échec. Le conflit a atteint un point de non-retour.
Une purification ethnique n’est pas exclue”, lâchera, sans ambages, Abderrezak Makri, avant de rappeler que “les deux communautés, les Ibadites et les Malékites, ont toujours cohabité par le passé, sans aucun problème”. Avant de clore le volet politique, le conférencier rappellera que sa formation continue d’œuvrer avec les membres de la CNLTD. Tout en se réclamant de l’opposition, il annoncera une rencontre prévue, aujourd’hui jeudi, avec la direction du FFS, et ce, dans le cadre des démarches de ce dernier qui envisage de réunir prochainement une “conférence nationale du consensus”.

Abrogation du 87 bis : “Un mensonge flagrant”
Au sujet de la situation économique du pays, M. Makri ne mâchera pas ses mots quand il abordera la chute “inattendue” des cours du pétrole : “La chute brutale des cours du pétrole et la baisse de la production nationale constituent de véritables dangers qui guettent le pays. On craint vraiment pour l’avenir de l’Algérie en raison des problèmes de gouvernance et de la corruption qui a rongé tous les secteurs.” En guise d’arguments, le président du MSP fera remarquer qu’“il est impensable de bâtir une économie uniquement sur le pétrole, alors que les leviers du marché international sont entre les mains de l’Arabie saoudite et des États-Unis”. “Le cours du baril a atteint les 87 ou 88 dollars, alors qu’il y a quelques années, le gouvernement prévoyait qu’il ne descendra pas en dessous des 100 dollars. Aujourd’hui, nous sommes en droit de demander des comptes au gouvernement qui n’a pas prévu cette baisse des prix”, ajoute M. Makri, qui signalera, sur sa lancée, que même la production nationale du pétrole a connu une baisse de 6%. “Ce qui induira, du coup, une baisse des recettes pétrolières. Selon les chiffres officiels fournis par les autorités compétentes, les revenus du pétrole entre l’année 2013 jusqu’à septembre 2014 ont baissé de 1%. Et le Fonds de régulation connaîtra, pour sa part, une diminution de 2%”, lancera-t-il. Et de poursuivre : “Au moment où les recettes pétrolières sont en baisse, le gouvernement ne se gêne pas pour augmenter les budgets consacrés à l’importation. Entre 2008 et 2014, les importations ont augmenté de 52,27%. Et ce sont les produits de consommation qui se sont taillé la part du lion, alors que l’importation des équipements a baissé de 79% durant la même période.”
Plus loin, l’intervenant reviendra sur les débats suscités après l’annonce, en grande pompe, de l’abrogation de l’article 87 bis. “L’abrogation de l’article
87 bis est un mensonge flagrant. Ils ont abrogé l’article en question, mais ils ont laissé l’article 87 tel quel, qui ne donne aucune indication sur la définition du salaire. Ils ont laissé au gouvernement le soin de définir le salaire par voie réglementaire”, conclura-t-il.




SOUFFLESLe parfum et la littérature !
J’ai toujours imaginé que le parfum est une partie intégrante du corps féminin ! Je ne peux imaginer une femme sans un parfum ! De même la littérature. Ce soir-là à Tunis, novembre 2013, sur les trottoirs du boulevard Habib-Bourguiba, l’écrivain Hamid Grine et moi, nous faisions les cent pas, parlant, comme à chacune de nos rencontres, de littérature, cinéma, théâtre, architecture et sport. Hamid Grine aime parler de ce monde des grandes compétitions.
Mais ce qui m’a surpris, ce soir-là, dans le discours spontané de cet écrivain prolifique, ce n’est pas sa culture livresque, ses diverses lectures ou son roman en chantier Une femme qui voulait se transformer en homme (je ne suis pas sûr du titre), mais c’est sa profonde connaissance du monde magique des parfums.
Un monde resté marginalisé pour les littérateurs, ou presque ! En arrivant devant la vitrine d’une belle parfumerie, Hamid s’est arrêté un instant comme pour se souvenir d’une chose lointaine. Je me suis dis : il a besoin d’un parfum pour en faire cadeau à quelqu’un ! En franchissant la porte du magasin, il a commencé à me parler des marques de parfums.
Les parfums orientaux, occidentaux, américains, italiens et français, les chauds, les fruités, les forts, les sauvages, les doux, les maritimes, les forestiers, ceux pour l’été, ceux pour l’hiver… Une jeune vendeuse, en nous voyant entrer, nos premiers pas entre les allées en vitrines hautement présentables, pleines de flacons et de pubs, s’est approchée de nous, sur un ton de professionnelle chevronnée, elle nous a dit : avez-vous besoin d’aide ou de conseil ? Hamid Grine a commencé à lui poser des questions sur les origines de quelques parfums. Sur les composants d’autres ? Les origines d’autres ? À peine une petite phrase en guise de réponse de la part de la vendeuse et Hamid n’a pas tardé à lui corriger ses informations. La vendeuse, bien parfumée, s’est retournée vers une autre pour demander aide, et comme avec la première Hamid a continué à déverser sa culture odoriférante ! En quittant la parfumerie, une fois sur le boulevard Habib-Bourguiba, Hamid a poursuivi son discours parfumé, sur les parfums qu’il possède… une douzaine de marques de parfums. Cela m’a fait rappeler quelques détails de son roman Un parfum d’absinthe, dont l’odorat est présent plus que son personnage Albert Camus, ou les monuments de Tipasa.
En ce soir-là à Tunis, le discours de l’écrivain Hamid Grine à propos des parfums m’a rappelé aussi un beau roman algérien considéré comme le premier roman dans l’histoire du roman arabe, écrit dans un arabe algérien (le dzaïri) intitulé Hikayat el Ochchaq Histoire des amants. Ce texte unique a été écrit par un certain Mohamed Benbrahim (1806-1886) peu connu dans l’histoire de la littérature algérienne, maghrébine ou arabe.
Dans ce roman, annoté et publié par le doyen des historiens algériens feu Docteur Aboulkacem Saâdallah, on découvre Alger, une cité fascinante par ses ruelles, ses musiques, ses fleuristes, ses droguistes et ses vendeurs d’eau de rose.
Dans Histoire des amants nous sommes dans une ville d’arômes, d’odeurs d’épices et de parfum d’amour ! Comme dans les Mille et Une Nuits, la bonne littérature a besoin d’être parfumée et parfumeuse.

zadhand
31/10/2014, 17h19
FLASH INFOS : 31/10/2014

Bouteflika met en garde contre des menaces sur la sécurité de l’Algérie


http://www.elwatan.com/images/2014/10/31/boutef_2483940_465x348.jpg



le 31.10.14 | 17h24
Le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a évoqué ce vendredi dans un message adressé au peuple algérien, à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, des menaces sur l’unité et la sécurité du pays.



Le peuple algérien « n'hésitera pas à se dresser contre toute velléité d'attenter à son unité et à ses constantes » et « repoussera toute menace à sa sécurité », a indiqué Bouteflika, selon l’agence APS. Le peuple algérien, lit-on encore dans le message, oeuvre à « la mise en place des règles d'une démocratie véritable, d'une justice globale et d'un développement durable qui renforceront son immunité ».
Le message présidentiel a souligné le fait que l’Algérie évolue dans un « contexte marqué par un bouleversement des valeurs et dans lequel la discorde a frappé bien des nations et des peuples en proie aujourd'hui à la division et au déchirement ».
D’après la même source, Bouteflika considère que « Le peuple algérien (…) est en droit de se féliciter de son rang parmi les nations, qui lui permet d'aller vers de plus grandes ambitions ».


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60 ans après la Révolution
L’Algérie est libre, les Algériens pas encore

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le 31.10.14 | 10h00
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Le général Medienne gère encore la direction de la protection présidentielle

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http://elergechergui.files.wordpress.com/2012/07/mohamed-medic3a8ne-g11.jpg?w=640

le 31.10.14 | 10h00

Le général Medienne gère encore la direction de la protection présidentielle - Actualité - El Watan (http://www.elwatan.com/actualite/le-general-medienne-gere-encore-la-direction-de-la-protection-presidentielle-31-10-2014-276112_109.php)


Loi de finances 2015 :Le timbre pour le passeport passe à 6000 DA

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Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2015 a été adopté hier à la majorité absolue par l’Assemblée populaire nationale. Comme attendu aucun amendement majeur n’a été introduit au texte initial, si ce n’est une révision à la baisse du prix du timbre passeport.


Le différent entre les Parlementaires et le gouvernement à ce sujet a induit l’introduction d’un amendement oral en pleine plénière hier et ce dans le cadre des dispositions du règlement intérieur de l’APN. C’est ainsi que le timbre passeport est passé de 10 000 DA tel qu’initialement proposé par le projet de LF 2015 à 8000 DA dans un premier temps tel que validé par la commission des finances et du budget de l’APN, et finalement à 6000 DA en plénière.
Trois autres amendements ont été introduits. Le premier institue un taux de TVA réduit de 7% pour l’aviculture et la mise sous contrôle de l’OAIC du marché des intrants, en attendant la création d’une autorité de régulation dédiée. Le second concerne la suppression d’une prime à la recherche et au développement. Le dernier amendement concerne la prise en charge par le Fonds national de solidarité des frais liés au rapatriement des ressortissants algériens décédés à l’étranger.
Enfin, la plénière a passé à la trappe la majorité des 62 amendements examinés par la commission des finances et du budget de l’APN, parmi lesquels on peut compter des propositions liées à l’annulation d’avantages fiscaux et d’exonération au profit d’investisseurs, l’instauration d’un impôt sur la fortune, l’instauration des licences d’importation (déjà prise en charge par un projet de décret du ministère du Commerce), des dispositions relatives au SNMG, les retraites des rappelés de l’ANP, des députés, ainsi que des amendements relatifs à l’attribution d’un crédit sans intérêt de 10 millions de dinars au profit des députés.

Belaiz veut créer sa propre police, Sellal dit niet (http://www.algerie1.com/actualite/belaiz-veut-creer-sa-propre-police-sellal-dit-niet/)


http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/10/index-belaiz-pol-mun.jpg (http://www.algerie1.com/actualite/belaiz-veut-creer-sa-propre-police-sellal-dit-niet/attachment/index-belaiz-pol-mun/)
Ainsi donc celui qui a échoué à faire main basse sur la police nationale en fomentant une sédition criminelle parce que porteuse de graves dangers pour la République et ses institutions, se met à faire des caprices.

En effet, lors du dernier Conseil interministériel, le ministre de l’intérieur a interloqué ses collègues du gouvernement en proposant ni plus ni moins de créer sa propre …..police comme on en fait dans les républiques bananières.
Une « direction générale de la police municipale » sous son auguste autorité a t-il préconisé, prenant ainsi soin d’enrober dans un papier cadeau sa dangereuse proposition. Le Premier ministre a d’emblée rejeté cette proposition arguant que si police municipale il y a, elle serait sous la coupe de la DGSN ce qu’ont approuvé tous les autres ministres présents lors de ce Conseil.
Que des mairies qui en ont les moyens créent une police municipale, sans armes, chargée de faire respecter la loi dans les domaines de l’environnement, de la construction illicite etc… n’est pas en soit une mauvaise chose, encore faut-il encadrer cette disposition par un arsenal juridique conséquent pour éviter des dérives à l’instar de la tristement célèbre milice dirigée par le commandant Mahmoud Guennez du temps de la présidence d’Ahmed Benbella. Mais de là à vouloir une nouvelle Direction générale de la police municipale sous les ordres directs de Tayeb Belaiz est une dérive aussi inacceptable que dangereuse.
Le Premier ministre, a immédiatement rejeté, à juste titre, cette proposition incongrue qui va à l’encontre des principes républicains régissant un État moderne.
A la lumière de cette dernière bévue, il apparait de plus en plus que la nomination de Belaiz comme ministre de l’intérieur est un choix malheureux car son parcours pour arriver à cette consécration est des plus bizarres dans l’histoire de la République algérienne.
En effet, nous confie un haut magistrat à la retraite, « ce monsieur a tiré grand profit de sa parenté avec l’ex ministre de la justice, Lahcène Soufi, nommé en 1979 à ce poste dans le premier gouvernement de feu le président Chadli Bendjeddid et dirigé par feu Mohamed Ben Ahmed Abdelghani ».
La fameuse promotion des 400
« Lahcène Soufi, qui voulait, en ce temps là, suppléer au manque de magistrats a recruté 400 personnes non bacheliers donc inaccessibles à l’université, qui ont suivi des cours du soir à la faculté de droit et se sont retrouvés bombardés de diplômes universitaires délivrés dans des conditions aussi rocambolesques que burlesques » précise notre interlocuteur.
« Cette fameuse promotion des 400, après avoir suivi les cours du soir, s’est retrouvée auréolée de licences en droit et la particularité de cette fournée c’est d’être composée de nouveaux magistrats unilingues, plus connus sous le sobriquet « les intrus » dans le monde de la magistrature parce que ne maitrisant que la langue arabe et dont les connaissance en droit étaient aussi approximatives qu’insuffisantes » ajoute notre source.
« Ce qui a eu pour conséquences de provoquer des incidents à répétition avec les avocats de l’époque, bardés de diplômes prestigieux et qui maniaient la langue de Molière avec grande dextérité ce qui n’a pas été du goût de ces nouveaux « magistrats » qui ont fait dégringoler la justice algérienne à son plus bas niveau et dont les conséquences catastrophiques se font jusqu’à nos jours » s’insurge la même source.
Un gâté de la république
« Tayeb Belaiz était le plus favorisé et pour cause c’était le chou chou du ministre de la justice, un proche parent. Aussitôt son diplôme de licence en droit en main, il fait son service national au niveau de l’OPGI d’Oran, et à sa sortie postulera pour la CNAN mais son dossier a été rejeté parce que unilingue. L’aubaine se présentera lorsque Lahcen Soufi, est nommé wali de Tiaret il en devient naturellement son chef de cabinet ».
« Lahcene Soufi devenu en 1979 ministre de la justice, il est recruté dans son cabinet, puis proposé comme directeur des ressources humaines mais l’enquête d’habilitation se révèle négative parce que Belaiz ne remplissait pas les critères idoines pour ce poste nommé par décret. Qu’à cela ne tienne, Lahcène soufi le nomme par arrêté Conseiller à la cour d’Oran brûlant ainsi les trois étapes obligatoires pour accéder à ce poste qui est une consécration. Ces trois étapes qui sont miraculeusement sautées sont juge du siège, vice président du tribunal et président de tribunal » affirmera ce haut magistrat.
« Un grand boulevard s’est donc ouvert devant lui et il sera tour à tour président de chambre, président des cours de Saida, Oran, Sidi Bel Abbes, conseiller à la cour suprême et tire le gros lot, comme dans un conte de fée, en devenant grâce au miracle algérien ministre de l’emploi en 2002 et ministre de la justice en 2003. Et pour l’histoire c’est feu l’ex président Ahmed Benbella, natif de Maghnia comme Belaiz, qui intervient auprès de Ali Benflis, chef du gouvernement d’alors qui accède aux désidératas de l’ex président de la république revenu entre-temps dans les bonnes grâces du président Bouteflika » ajoutera notre interlocuteur.
On mesure ainsi le parcours professionnel d’un gâté de la république qui se met aujourd’hui à faire des caprices en voulant pour lui tout seul une armée de policiers. Pour quel usage et quel but ?

Ligue des champions


Sétif à 90 minutes du «60e ciel»



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C’est demain, au stade Mustapha de Tchaker, à partir de 19h15, que l’Entente de Sétif tentera d’accrocher sa première Coupe, version Ligue des Champions, face au Vita Club du Congo.


Après avoir bien négocié le difficile virage de Tata Raphaël, où il n’est pas donné au premier venu de mener à deux reprises, les Sétifiens remettent le compteur à zéro. Puisque rien n’est encore joué. Avec deux buts inscrits à l’extérieur, les hommes de Madoui se trouvent, certes, en bonne posture pour retrouver les cimes de l’Afrique, une première depuis 26 ans, mais le plus dur reste à faire. D’autant plus que l’adversaire qui voyage bien n’a plus rien à perdre. Pour éviter toute mauvaise surprise, les Algériens qui devront composer avec la pesante pression propre à un tel événement devront non seulement mettre dans la balance le score piège de l’aller, mais avoir à l’œil la bande à Florent Ibenge qui a, faut-il le rappeler, créé la sensation à Sfax lors de la demi-finale retour.
Il ne faut pas non plus passer sous silence le coup d’éclat d’Abidjan réalisé dernièrement, où les Léopards (surnom de l’équipe nationale congolaise), sous la houlette du coach de Vita Club, ont damé le pion à la Côte d’Ivoire d’Hervé Renard. Ne devant surtout pas dormir sur leurs oreillers, les Sétifiens sont donc avertis. Prévue initialement à Kinshasa, la «finale» de la 18e édition de la Ligue des champions se jouera finalement à Blida, où l’Entente de Sétif devra relever un défi, grand comme les non moins célèbres monts des Aurès et du Djurdjura. S’ils veulent emboîter le pas à leurs aînés (Osmani, Nabti, Adjas, Serrar, Bernaoui, Boulehdjilet, (Doudou) Bendjaballah, Zorgane (Raïs), Gherib, Adjissa, Rahmani) ayant, un certain 9 décembre 1988, décroché la première étoile sous la férule de Aribi-Khalfa, deux grands noms du football algérien – ingrat envers ses meilleurs fils, les camarades de Djahnit doivent faire un match de «guerriers».



Penser à un score de zéro partout ou à un score semblable serait suicidaire pour les Noir et Blanc qui portent les espoirs de tout un pays avide de fête. Comme l’on fait un 1er Novembre 1954, 22 preux, le onze ententiste qui n’a pas le droit à l’erreur devra en ce jour anniversaire s’armer de foi, de volonté de fer, de la concentration de grands compétiteurs, et d’une incommensurable détermination, les moyens idoines devant le conduire vers le sacre tant attendu. En pareilles circonstances, qu’importe la manière car en fin de compte on ne retiendra que le nom du vainqueur. L’Entente d’Algérie se trouve désormais à 90 minutes du «60e ciel» où résident les glorieux bâtisseurs de Novembre, l’éternel…

zadhand
07/11/2014, 22h00
FLASH INFOS : 07/11/2014


Ce qu’il faut retenir du cas burkinabé

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le 07/11/14 à 10h00

Ce qu?il faut retenir du cas burkinabé - A la une - El Watan (http://www.elwatan.com/une/ce-qu-il-faut-retenir-du-cas-burkinabe-07-11-2014-276889_108.php)

Après les policiers, les pompiers veulent aussi investir Alger


le 07.11.14 | 10h00

http://www.elwatan.com/images/2014/11/06/7j2_2494809.jpg

Les agents de la Protection civile, affiliés au Snapap, prévoient un sit-in le 18 novembre devant leur direction générale à Hydra. Le syndicat, affilié à l’UGTA, qualifie le mouvement de «non-événement». La direction générale, elle, rappelle qu’ils n’ont «aucune» représentativité. El Watan Week-end est allé à leur rencontre.


Cette fois-ci, ils ne revendiquent pas le départ d’un général-major, mais celui d’un colonel. Ils sont vêtus de bleu, mais ne sont pas policiers. Songent-ils à refaire le même coup ? Les pompiers voudraient désormais défier leur direction générale (DGPC) en organisant un rassemblement devant son siège, le 18 novembre prochain. C’est ce qui a été décidé lors d’une réunion qui a regroupé, mardi dernier, 15 délégués des neuf wilayas participantes au siège du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), à Bab Ezzouar.


Suite:
Après les policiers, les pompiers veulent aussi investir Alger - Actualité - El Watan (http://www.elwatan.com/actualite/apres-les-policiers-les-pompiers-veulent-aussi-investir-alger-07-11-2014-276887_109.php)





Skikda :L’agresseur des jeunes femmes ne sévira plus


Les services de police viennent de mettre fin aux agissements d’un jeune délinquant récidiviste qui, en l’espace d’un mois et sous la menace de l’arme blanche, a subtilisé différents objets de valeur à trois jeunes femmes.

L’agresseur, âgé à peine de 25 ans, a commencé ses agissements le 29 septembre dernier, en s’attaquant à une lycéenne qui rentrait chez elle au quartier du Mont-Plaisant. Muni d’un couteau de type Opinel, il l’a abordé pour lui enlever son portable. En voulant le pousser, elle reçut un coup de couteau qui la blessa à la main.
Profitant de cet instant, l’agresseur saisit le portable et prend la fuite. La jeune demoiselle s’en est sortie avec un certificat d’incapacité de 9 jours et décida d’aller porter plainte au commissariat du 2ème arrondissement. Quelques jours après, le 14 octobre plus exactement, une autre femme de 20 ans se présente au même commissariat pour porter plainte pour «agression et vol». Elle a été surprise au niveau de la cité des Frères Saker par le jeune délinquant qui lui a collé un couteau au ventre et la menacé de la tuer si elle oserait crier. Pour avoir la vie sauve, elle accepte alors de se défaire de trois bagues en or et de les lui remettre.
Prenant goût à ses agissements sur le **** faible, le délinquant poursuit sa besogne tout en faisant cette fois-ci dans l’horreur en s’attaquant, le 27 octobre dernier, à une mère de famille. Cette dernière portait son bébé qu’elle venait juste de vacciner à la polyclinique des Frères Saker et s’apprêtait à rentrer chez-elle.
Le délinquant la suit et en longeant la muraille d’un établissement du primaire de la cité, il l’aborde. Il pointe alors son couteau sur le bébé et exige qu’elle lui remette le seul bien qu’elle portait ; sa bague de fiançailles. Les signalements donnés par les trois victimes permettent alors d’identifier l’agresseur qui sera interpellé. Il a été présenté mardi dernier devant le magistrat instructeur près le tribunal de Skikda qui a ordonné sa mise en détention.


Lancement officiel de la campagne de sensibilisation contre toutes
les formes de violence

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Une large campagne de sensibilisation contre toutes les formes de violence a été lancée officiellement jeudi à Ouargla par le ministre de la communication, Hamid Grine.Lors de la cérémonie de lancement de cette compagne sur les ondes de la radio locale de Ouargla, le ministre a expliqué que cette initiative concerne toutes les formes de violence en Algérie, notamment la violence verbale et les agissements inciviques.

Sous le thème «Agissons sans violence», cette campagne porte sur des actions de sensibilisation diffusées et animées sur les divers canaux d’information dont les supports audiovisuels, les réseaux sociaux et l’affichage public. Décidée à l’issue d'un conseil interministériel tenu le 31 août 2014 sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, cette campagne est animée également par des figures de marque du monde de l'art et du sport, en vue de faire adhérer les citoyens à ce grand défi national qu'est la lutte contre la violence. Par ailleurs, Hamid Grine, a affirmé que le lancement du nouveau journal électronique Sud-Horizons à partir d’Ouargla traduit l’intérêt qu’accorde l’Etat au Sud du pays. Le ministre qui a procédé à l’inauguration de ce nouveau-né de la presse publique a souligné que «l’inauguration du premier journal électronique Sud-Horizons, relevant du quotidien francophone Horizons, à partir de la wilaya d’Ouargla, traduit l’intérêt grandiose qu’accorde l’Etat aux régions du Sud». Précisant que ce projet médiatique, un modèle à suivre, constitue un nouvel et prometteur élan à promouvoir la presse nationale, tout en faisant savoir que ce projet s’occupe de la couverture des préoccupations des populations du Sud et du suivi de l’action de développement que connaissent ces régions. Il a, dans ce cadre, mis l’accent sur le nécessaire rapprochement de différentes institutions et sources locales pour obtenir une information sourcée crédible et confirmée. Le PDG du quotidien Horizons, Larbi Timizar, a fourni des explications sur les objectifs assignés à ce journal électronique dont l’inauguration s’est effectuée au niveau du siège de la direction régionale d’Algérie Presse Service (APS) à Ouargla. Il a passé en revue les champs de couverture médiatique assurée par le journal électronique et ses perspectives. Hamid Grine s’est rendu, également, à l’entreprise de la télédiffusion algérienne (TDA) dans la région de Berkaoui, (40 km du chef lieu de la wilaya), où des explications sur les activités de cette entreprise et son programme d’action pour l’amélioration des prestations de diffusion, ont été fournies à la délégation ministérielle.

Principaux garde-fous de l'édition en Algérie



La ligne éditoriale de la maison d'édition, les exigences du marché et les subventions accordées aux éditeurs constituent les trois pivots sur lesquels roule le choix par les éditeurs algériens de tel ou tel titre à présenter au lecteur.

En effet, le lecteur ne peut à lui seul définir les orientations des éditeurs qui obéissent, selon nombre d'éditeurs participant à la 19e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), à plusieurs facteurs dont le coût de l'ouvrage et le domaine de spécialisation. Intervenant à cette occasion, Assia Ali Moussa, des éditions Mim, souligne que «la ligne éditoriale se veut l'unique critère qui oriente les choix des éditions Mim et si l'on venait à tenir compte des demandes du lectorat, le livre scolaire serait notre premier choix».«Le lecteur n'oriente pas nos choix. Bien au contraire, les éditions Mim s'emploient à susciter l'intérêt du lectorat pour chacune de leurs publications et refusent d'obéir à la loi du marché», a-t-elle indiqué, rappelant que ses éditions «ont défini, depuis le début, leur propre orientation littéraire et intellectuelle dont ils ne comptent nullement dévier».A contrario, Rachid Khettab, des éditions Dar Khettab, défend un autre point de vue: «Mon statut d'écrivain et de lecteur dirige grandement mes choix en tant que responsable des éditions Dar Khettab».«Tout ce qui va en droite ligne avec mes aspirations et mes centres d'intérêt m'incite à assouvir les besoins du lecteur qui me ressemble», précise M. Khettab qui avoue que «la logique du marché joue aussi un rôle déterminant dans mes choix d'édition. C'est pourquoi nous tenons compte de ses exigences, pour peu qu'elles ne s'opposent pas aux principes des éditions Dar Khettab».De son côté, Mounir Ben M'hidi, directeur de Joussour Editions, précise que sa maison s'est spécialisée dans le livre universitaire, évoquant «une relation harmonieuse entre ses choix et les exigences de l'Université».Quant aux éditions APIC qui s'intéressent davantage à la littérature africaine, Karim Cheikh indique que «ce choix n'est nullement commercial. Nous publions des titres sur la littérature africaine par choix et conviction et non parce qu'elle représente un grand marché».«L'édition est une entreprise de longue haleine et un important enjeu», a-t-il estimé.Selon Hassan Ben Naamane, directeur des éditions Dar El-Oumma, le choix de ses éditions obéit au coût d'édition de l'ouvrage, précisant toutefois que la principale orientation de sa maison d'édition est essentiellement centrée sur la publication de «livres académiques, intellectuels et politiques s'inscrivant dans la colonne de la Proclamation du 1er Novembre».Kamel Yahiaoui, directeur de l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), précise que son entreprise publie des titres dans tous les domaines. «L'écrivain qui ne trouve pas d'éditeur nous sollicite pour que nous soumettions son travail aux comités de lecture», a-t-il précisé.Libérer la littérature algérienne du cadre conjoncturelPour Assia Ali Moussa, «l'édition qui n'est qu'occasionnellement sous les feux de la rampe constitue une occasion pour certains éditeurs de se faire connaître et bénéficier de subventions. Cependant, elle ne devrait pas commettre l'erreur de confiner la littérature algérienne dans un cadre conjoncturel». Abondant dans le même sens, Karim Cheikh, des Editions APIC, pense que «les éditeurs conjoncturels courent après les subventions et sont loin de s'intéresser à la teneur du livre. Pour eux, chaque livre susceptible de faire l'objet d'une quelconque subvention, est bon».L'édition de circonstance a «permis l'émergence de plusieurs maisons qui nagent malheureusement à contre-courant», estime Mounir Ben M'hidi.De son côté, Kamel Yahyaoui voit en l'édition «de circonstance, un signe récurrent de bonne santé qui permet de subventionner l'industrie du livre», précisant toutefois que son entreprise est présente à tous les rendez-vous.Sur les 500 éditeurs ayant déposé leurs titres auprès de la Bibliothèque nationale, 267 seulement prennent part au SILA dans l'attente d'une restructuration du secteur de l'édition en Algérie à la faveur de la promulgation de la loi sur le livre.


F (http://www.algerie1.com/actualite/fabius-dimanche-a-oran-pour-inaugurer-avec-sellal-lusine-renault/)abius lundi à Oran pour inaugurer avec Sellal l’usine Renault (http://www.algerie1.com/actualite/fabius-dimanche-a-oran-pour-inaugurer-avec-sellal-lusine-renault/)


07/11/2014 | 15:11

http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/11/1641987_3_6554_laurent-fabius-le-chef-de-la-diplomatie_8aa3d863f9fbe7f01a63f2644eee8358-300x150.jpg (http://www.algerie1.com/actualite/fabius-dimanche-a-oran-pour-inaugurer-avec-sellal-lusine-renault/attachment/1641987_3_6554_laurent-fabius-le-chef-de-la-diplomatie_8aa3d863f9fbe7f01a63f2644eee8358/)Le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, est attendu lundi, à Oran puis à Alger pour participer à l’inauguration de l’usine Renault de Oued Tlelat et coprésider avec M. Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, le deuxième comité mixte économique franco-algérien.
« Ce déplacement illustre le partenariat stratégique fort et confiant que nous avons construit avec l’Algérie. Il concerne les relations bilatérales comme notre coopération sur les questions régionales, par exemple sur le Mali et la Libye à déclaré le chef de la diplomatie française en ajoutant que « notre ambition est aujourd’hui de renforcer notre partenariat économique, notamment en encourageant les projets industriels franco-algériens ».

« M. Laurent Fabius soulignera en particulier à l’occasion de sa visite nos quatre priorités dans ce domaine : le développement des infrastructures et des transports ; la promotion de projets de villes nouvelles aux normes internationales ; le développement de la coopération en matière de tourisme ; l’innovation en matière d’énergie. Plusieurs entreprises et opérateurs français accompagneront à cette fin les deux ministres ».
Du côté algérien, c’est Abdélmalek Sellal qui fera le déplacment à Oran. On dit même dans son entourage que c’est lui qui aura l’insigne honneur de conduire la première voiture Algérienne sur un circuit aménagée pour l’occasion. Les préparatifs en vue de l’inauguration de cette usine vont bon train à Oran, où le wali est à la manœuvre depuis plusieurs jours.
Le réalisation de cette usine en un temps relativement court est un des exemples les plus aboutis de ce « partenariat privilégié » entre l’Algérie et la France. Et les relations entre les deux pays, généralement soumises à une logique de météo, alternant embellies et orages, ne se sont jamais si bien portées que depuis l’arrivée de François Hollande aux affaires. Jeudi soir encore , lors de son passage sur l’émission de TF1, le président Hollande a rendu hommage pour les autorités algériennes pour les efforts faits après l’assassinat de l’alpiniste Hervé Gourdel en Kabylie.

G (http://www.algerie1.com/actualite/gaz-de-schiste-lalgerie-a-juste-signe-des-contrats-dexploration/)az de schiste:L’Algérie a juste signé des contrats d’exploration (http://www.algerie1.com/actualite/gaz-de-schiste-lalgerie-a-juste-signe-des-contrats-dexploration/)


05/06/2014 | 20:17
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http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/06/GAZZQ.jpg (http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/06/GAZZQ.jpg)Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé, jeudi à Alger, que l’Algérie n’a signé aucun contrat concernant l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
Il a précisé, en réponse aux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), au terme du débat sur le plan d’action du gouvernement précisant, que les contrats signés récemment concernent le seul volet de l’exploration.
Sellal a, dans le même sillage, assuré que « la nouvelle loi sur les hydrocarbures comporte toutes les dispositions requises concernant la protection de l’environnement » tout en soulignant que la loi en question prévoit des dispositions en vue de la protection et de la préservation des ressources aquifères.
Le Premier ministre a demandé aux députés de ne pas demeurer prisonniers de visions économiques erronées, précisant que l’exploitation du gaz de schiste doit se faire dans une perspective de long terme et que l’Algérie s’attelle à former la ressource humaine nécessaire à l’exploitation de cette source énergétique.

18 mois avec sursis pour le fils d’un député et dirigeant du FLN
qui a agressé des gendarmes

Novembre 7, 2014 4:42
http://www.algerie-focus.com/wp-content/uploads/2013/06/gendarmerie-algerie.jpg


Le tribunal de Cheraga, dans la wilaya d’Alger, a traité, hier, une affaire impliquant un certain Zakaria Bouguettaya, fils du député et membre du Comité central du FLN, Sadek Bouguettaya.

Le concerné, dans le procès qui s’est tenu à huis clos, s’en est pris à des gendarmes, par des insultes et mêmes coups, et s’en est sorti quand même qu’avec une peine de 18 mois de prison avec sursis. Il a été relâché durant la même l’après-midi.

L’affaire remonte, selon le quotidien arabophone «El Khabar» au 28 octobre dernier, lorsque une patrouille de la gendarmerie a arrêté, dans la région de Bouchaoui, le concerné en compagnie d’une fille, pour un délit d’ «atteinte à la pudeur». Mais lorsque les gendarmes lui ont demandé ses papiers, celui-ci a sèchement refusé avant de proférer des insultes à l’endroit de l’un d’eux et d’asséner un coup de tête à un autre gendarme. Zakaria Bouguettaya s’est, par la suite, bagarré avec l’ensemble des gendarmes présents, avant qu’il ne soit maîtrisé. Il a aussitôt été arrêté et mis en détention, avec la fille qui l’accompagne et un autre ami à lui, à la prison d’El harrach.

Le procureur de la République avait requis deux ans de prison ferme contre le principal accusé. Mais lors de son passage, hier, devant la juge du tribunal de Cheraga, qui, a décidé que le procès se tienne à huis-clos, loin des regards des journalistes présents. L’accusé s’en est sorti avec une condamnation de 18 mois de prison avec sursis. Une peine qui semble, pour beaucoup d’observateurs, vraiment clémente par rapport aux accusations portée au fils du député FLN, et membre du Comité central de ce même parti, d’atteinte à corps constitué.



Le cinéma algérien n’existe pas en tant que cinématographie nationale




Cherif Aggoune. Réalisateur













le 07.11.14 | 10h00








http://www.elwatan.com/images/2014/11/06/idee1_2494911_465x348p.jpg

Lauréat du meilleur scénario de la 11e édition du Festival marocain international du film transsaharien de Zagora pour son film L’héroïne, Cherif Aggoune porte un regard critique sur le cinéma algérien .


-Votre film L’Héroïne a reçu le Prix du meilleur scénario à la 11e édition du Festival international du film transsaharien de Zagora organisé au Maroc. Vous attendiez-vous à une telle consécration ?



Suite:



"Le cinéma algérien n?existe pas en tant que cinématographie nationale" - Culture - El Watan (http://www.elwatan.com/culture/le-cinema-algerien-n-existe-pas-en-tant-que-cinematographie-nationale-07-11-2014-276897_113.php)




CAN-2015:La CAF accentue la pression sur le Maroc

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/sports/can-2015-la-caf-accentue-la-pression-sur-le-maroc-07-11-2014-276920_110.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/sports/can-2015-la-caf-accentue-la-pression-sur-le-maroc-07-11-2014-276920_110.php#)
le 07.11.14 | 10h00


http://www.elwatan.com/images/2014/11/07/sport9_2495041.jpg


La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, hier sur son site, le début de l’opération d’accréditation pour les médias souhaitant couvrir la compétition de la CAN, prévue du 17 janvier au 8 février prochain au Maroc.
Une manière de forcer encore plus la main au gouvernement marocain, qui avait émis le vœu, le 10 octobre dernier, de reporter cette compétition à une date ultérieure en raison de sa crainte de la propagation de l’épidémie du virus Ebola qui a coûté la vie à 5000 personnes à ce jour. L’instance suprême du football africain n’a pas attendu l’expiration de l’ultimatum, prévu demain, 8 novembre. Dans son communiqué mis en ligne, hier vers les coups de 12h, la CAF annonçait que «La Confédération africaine de football (CAF) a le plaisir d’annoncer que le processus d’accréditation des médias souhaitant couvrir la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Orange, Maroc 2015, est ouvert du 6 novembre au 7 décembre 2014.»
Le communiqué a même confirmé que la compétition, prévue du 17 janvier au 8 février 2015, aura bel et bien lieu au «Maroc dans les villes d’Agadir, Marrakech, Rabat et Tanger.» Du côté marocain, on n’a toujours pas annoncé si oui ou non le Maroc abritera la CAN 2015. Le ministre des Sports marocain, Mohamed Ouzzine, avait déclaré mercredi à Rabat que son gouvernement prendra le temps de la réflexion avant de répondre. «C’est une décision stratégique et importante qui demande de la patience et une réflexion profonde», a-t-il dit. Lundi dernier, la Confédération africaine de football avait adressé un ultimatum au Maroc, le sommant de se prononcer sur son engagement à organiser ou non la 30e édition de la CAN. La CAF avait envisagé, en cas de désistement du Maroc, de faire jouer cette compétition dans un autre pays à la même date, ou de son annulation pure et simple.
Le Tunisien Tarek Bouchammaoui, membre du comité exécutif de la CAF avait annoncé, hier, à partir de Tunis, sur Radio Mosaïque FM, que deux pays étaient prêts pour l’organisation de la CAN en cas de désistement du Maroc, mais il a pris soin de ne pas dévoiler leurs noms. Une réunion du comité exécutif de la CAF est programmée pour le 11 de ce mois au Caire afin de clore définitivement le dossier de l’organisation de la CAN-2015. Pour l’heure, le tirage au sort de la compétition est toujours fixé au 26 de ce mois à Rabat.











































































































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zadhand
15/11/2014, 00h07
FLASH INFOS : 14/11/2014

A la une/Actualité


Bouteflika serait hospitalisé en France


http://www.liberte-algerie.com/data/images/article/thumbs/d-2426bouteflika-serait-hospitalise-en-france-d521c.jpg


Selon le site du journal français "Le Dauphiné libéré" («ledauphine.com (http://www.ledauphine.com/isere-sud/2014/11/14/bouteflika-hospitalise-a-grenoble)»), le président Abdelaziz Bouteflika serait hospitalisé dans une clinique de la ville de Grenoble (sud-est de la France). Toujours selon la même source, le chef d’Etat aurait été admis, depuis quelques jours, à la clinique d’Alembert « qui fait partie du Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble ».

http://s-www.ledauphine.com/images/536923DA-3506-410A-ACD3-30806B791D9B/LDL_V0_06/a-15-heures-la-clinique-d-alembert-a-grenoble-sous-surveillance-des-forces-de-l-ordre-photo-le-dl-marc-greiner.jpg
Photo de la clinique d'Alembert (©D.R)

Il y est précisé qu’ « qu’un étage entier de la clinique a été réservé à son usage, très probablement pour des raisons de sécurité ». « ledauphine.com » indiquera également qu’une compagnie de CRS s’est déployée ce vendredi, à 15h (GMT+1), autour de la clinique.

Vidéo publiée par "ledauphine.com"


18 h 25 : le responsable du service de cardiologie et maladies vasculaires dans lequel Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé exerçait au Val de Grâce avant d’arriver à Grenoble il y a quelques mois. Pour mémoire, le président algérien a été hospitalisé au Val de Grâce pendant deux mois et demi à l’été 2013 à la suite d’un accident vasculaire cérébral.

18h15 : Interrogée au sujet de ces informations, la présidence algérienne ne les a pas confirmées, se bornant à indiquer qu’un communiqué serait publié dans la soirée.
18 heures : c’est dans un service de cardiologie et de maladie vasculaire qu’Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé à Grenoble.
17H25 : De sources concordantes, le Dauphiné Libéré vient d’obtenir confirmation que Abdelaziz Bouteflika a été admis jeudi au sein du groupe hospitalier mutualiste. Par ailleurs, des renforts de police sont arrivés devant la clinique il y a quelques minutes et des barrières métalliques sont mises en place actuellement pour constituer un périmètre inaccessible au public et aux journalistes.

16H00: Selon nos informations, M. Bouteflika a été admis en milieu de semaine à la clinique d’Alembert, qui fait partie du Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. La pathologie pour laquelle a été admis le président algérien n’est pas connue, mais on sait qu’un étage entier de la clinique a été réservé à son usage, très probablement pour des raisons de sécurité. Vers 15 heures aujourd’hui, une compagnie de CRS était déployée autour du bâtiment et dans le quartier, a constaté un photographe du Dauphiné Libéré.
Contactée, la direction du Groupe hospitalier mutualiste n’a pas fait de commentaires : «Nous n’avons rien à dire sur aucun patient », a déclaré un responsable.
Abdelaziz Bouteflika est âgé de 77 ans et a été réélu pour un quatrième mandat le 17 avril dernier. Victime d’ennuis de santé à répétition depuis qu’il avait frôlé la mort à la suite d’un ulcère hémorragique en 2005, le président algérien a notamment été victime d’un accident vasculaire cérébral en avril 2013. A l’été 2013, il a été hospitalisé pendant deux mois et demi en France (au Val de Grâce et aux Invalides).
La santé du président Bouteflika fait l’objet de continuelles supputations et controverses en Algérie. Aujourd’hui, il ne se déplace plus qu’en chaise roulante. « Je vais beaucoup mieux », a-t-il confié le 7 octobre à un ami diplomate qu’il a reçu dans son nouveau quartier général, équipé d’une clinique, ainsi que le rapportaient nos confrères de Jeune Afrique le 12 novembre.
Lundi, il a reçu à Alger Laurent Fabius, le ministre français des affaires étrangères.
Par Denis MASLIAH, Vanessa LAIME et Benoît BOUY | Publié le 14/11/2014 à 17:30 Vu



Politique (http://www.lematindz.net/politique/index.1.html)


Loi de finances pour 2015:l’exécutif et le législatif ont-ils négocié?
Pouvoir,Algerie,Gouvernement,Assemblée,Députés,Loi De Finances 2015,Gouvernement Sellal


Avant de passer au vote d’adoption de la loi de finances pour 2015, les députés ont voulu y inscrire une augmentation de leur pension de retraite et la possibilité, pour eux, de bénéficier de logements promotionnels et de crédits sans intérêts.



http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/depute_884633102.jpg&size=article_medium
Il y a longtemps que le citoyen ne croit plus à l'indépendance des députés algériens.



On leur a promis le privilège de crédits sans intérêts, mais celui-ci ne sera pas intégré à la loi de finances ; cette concession résulte du souhait de motiver les élus et de s’assurer de leur présence aux débats (Mustapha Hammouche-quotidien Liberté).
Normal, disent les citoyens : "Ces gens-là sont là pour se servir et non pas servir !". D’ailleurs, les débats se déroulant dans l’hémicycle, retransmis ou pas à la télévision, n’intéressent que les députés ou leurs familles proches, ravis de "leurs effets de robe". Quoique. En effet, et c’est du jamais vu à l’Assemblée Populaire Nationale : lors de l’examen de projet de loi de finances pour 2015, le député indépendant, Habib Zagad c’est son nom, s’en est pris, violemment, au Président de l’APN, Larbi Ould Khelifa qui, selon ledit député, n’a rien de démocrate.
Poussant plus loin "son coup de gueule", le député, entré décidément en dissidence, a brossé lors de la séance plénière de l’Assemblée, un tableau, plutôt sans complaisance, de la situation actuelle du pays, caractérisée a-t-il tenu à le rappeler "par l’absence remarquée du président de la République !".

Suite :

h**p://www.lematindz.net/news/15653-loi-de-finances-pour-2015-lexecutif-et-le-legislatif-ont-ils-negocie.html


Analyse (http://www.lematindz.net/analyse/index.1.html)

Baisse des recettes pétrolières:le gouvernement Sellal tourne en rond Bouteflika,Algerie,Hydrocarbures,Récession,Rente,P étrolière,Gouvernement Sellal,Dépendance Aux Hydrocarbures

Les pays exportateurs de pétrole se réuniront fin novembre 2014 pour examiner les conséquences de la baisse du cours du pétrole sur les économies des membres, estimée à prés de 25% en moins de six mois. En effet, leur rencontre du 11 juin dernier n’a semble-t-il pas su prévoir une telle chute des cours en si peu de temps. Ils avaient estimé que les prix du brut sont à un niveau confortable pour les pays producteurs et consommateurs ainsi que pour l’industrie pétrolière avait déclaré à l’époque Ali al-Nouaïmi, qui ne s’attendait dorénavant à aucune décision sur le plafond de production, fixé à 30 millions de barils par jour (mb/j) depuis fin 2011.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/gvt_609512443.jpg&size=article_medium
Le gouvernement Sellal est en train de conduire l'Algérie droit dans le mur

En dépit des assurances données par son ministre des Finances, l’Algérie avait dépêché des émissaires auprès du royaume saoudien, croyant encore à son leadership pétrolier. Bien que de nombreux experts tentent d’imputer cette situation à la récession de l’économie mondiale notamment aux pays émergents avec à leur tête la Chine qui a perdu beaucoup en croissance, près de 7%, Les manœuvres politiques ont joué à tirer les prix du brut vers le bas. Qui tire les ficelles de cette stratégie baissière ? A-t-elle un caractère structurel ? Quelles sont les conséquences immédiates sur les pays fortement dépendant des recettes pétrolières ?


Suite:
h**p:Baisse des recettes pétrolières: le gouvernement Sellal tourne en rond | Analyse (http://www.lematindz.net/news/15591-baisse-des-recettes-petrolieres-le-gouvernement-sellal-tourne-en-rond.html)

Culture
Lounis Aït Menguellet:toujours aussi sculpteur des mots
Algerie,Chanson Kabyle,Ait Menguellet

Lounis Aït Menguellet est un fou. Il parle au jour, il parle à la nuit. Il a dépassé la soixantaine, il est presque vieux, il continue tout de même à s’intéresser à toutes les générations. La sienne et celles de ses enfants. Il s'intéresse, bien entendu, au devenir de ses concitoyens. Ça, c'est Lounis, le politique. Ce qu'il haït.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/ait_943974442.jpg&size=article_medium Lounis Aït Menguellet


Lounis Aït Menguellet a commencé à nous enquiquiner à la fin des années 1960. Depuis, il n'a jamais dévié de son sentier qui mène de Ighil Bwamas à son cerveau. Cette tête inégalable, cet esprit si affûté, qui nous fait partir, qui nous emmène vers les herbes, les ruisseaux, la vie.Dans l’album "Isefra", sorti en 2014, Lounis cultive l’ambigüité. Dans la chanson "Eddine amchum". Parle-t-il de Dieu, de la religion ou des dettes ? Il est ainsi Lounis, il nous livre à chaque nouvel album des questions insurmontables. Il nous met au bord d’une falaise ou d’un mont à escalader. Ses dernières chansons, enregistrées en Algérie ont déferlé sur le web. Pour démêler l’écheveau d’Aït Menguellet, le Matindz tente de le faire parler.Le Matindz: Tu as annoncé plusieurs fois ton retrait, ta retraite. Tu arrêtes de chanter ?
Lounis Aït Menguellet : Je n'y pense pas. Tu veux que je te dise, lorsque j’écris une chanson, je n’imagine jamais la suivante. Lorsque je me produit en gala, je ne suis jamais certain d’en organiser un prochain. Les rumeurs et les polémiques peuvent toujours courir les rues du pays."Nedjayawen amkan", "on vous a laissé la place"…
Eh bien oui…Lounis, C’est peut-être ton lot, les coups durs, ça te connaît. Quelques-uns t’ont valu beaucoup de déboires…
Beaucoup de monde est dans une logique d’affrontement. Je ne le suis pas. Je peux me bagarrer quand cela s’avère nécessaire, pour une cause, pas pour me faire voir.Tu es quand même tiède. Tu n’es pas réputé pour être un grand militant….
Quand un combat s’impose, j’y vais. Je n’ai jamais dévié ni fait machine arrière. S'il faut prendre un fusil pour défendre les libertés ou la dignité, je le ferai, pourquoi pas ? En réalité, c’est presqu’un axiome : Tous les militants qui ont permis aux peuples de glaner quelques droits sont restés et sont morts dans l’ombre.Lounis, pourquoi chantes-tu souvent les fous ?
Parce qu’il n’y a pas plus lucides que les fous. Un fou dans un village de gens lucides restera un fou. Un homme lucide dans un village de fous sera considéré comme fou. Où se situe la frontière entre la lucidité et la folie ?
On a dit de Slimane Azem que son don pour la chanson était immanent. Dieu t’a-t-il donné quelque chose ?
C’est possible mais ce qui me semble plus vrai c’est la transcendance, le vivant, la curiosité, ce qui alimente le quotidien…Qu’arrive-t-il à la chanson kabyle, pourquoi elle ne dit plus rien ?
Elle est victime du syndrome de la croissance. Je ne me prétends pas universel, poète, mais on ne peut pas m’empêcher de m’alimenter. L’intertextualité est une nécessité créative vitale. Toute chanson renouvelant une précédente apporte quelque chose de nouveau.Le web et les pirates vont finir par avoir ta peau…
Le piratage massif, ces choses que le fan ne voit pas, c’est notre lot.Tu te fais souvent produire par les organismes d’Etat. Ça te convient ?
J’ai le sens de l’Etat, je respecte cela. Beaucoup de producteurs de spectacle de bonne volonté se lance dans l’organisation de galas qui ramènent trois chats. Ils n’ont pas les mêmes reins que l’Etat. L’Etat peut organiser un spectacle à perte.Lounis, tu seras retraité un jour ?
Si après chaque album, il y en a autre. Si après chaque gala il y en a un autre, où vois-tu la retraite ?Quand on s’appelle Aït Menguellet, on est souvent sollicité voire obligé de faire dans l’humanitaire. Te sens-tu impliqué par les grandes causes ?
Bien sûr. J’ai même consacré des années aux actions de bienfaisance. Je le fais encore, quand je peux, mais je le fais moins qu’avant, mes possibilités n’étant plus les mêmes.Il me semble que ton choix, ton nom fait obligatoirement de toi un militant, un leader.
Je ne suis pas un leader, prendre un fusil, pourquoi pas si c’est pour une cause juste ? Les vrais militants, les gens qui se sont battus pour de bonnes causes se sont toujours tus, sont restés dans l’ombre.Qui sera avec toi, le 11 janvier 2015 au Zénith de Paris ?
Mon fils Djaffar. On se comprend et on se complète. Je crois qu’il serait déraisonnable de chercher ailleurs ou autre chose.Entretien réalisé par Meziane Ourad



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Algérie-France (http://www.lematindz.net/algerie-france/index.1.html)



"Foot et immigration,100 ans d'histoire commune": le regard lucide d'Eric Cantona
France,Football,Immigration


Le football nous apprend toujours des choses. Albert Camus ne se trompait quand il avouait qu'une bonne partie de ce qu'il avait assimilé sur la vie, il l'avait glané sur les terrains de football.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/zizou_canto_595721540.jpg&size=article_medium Zineddine Zidane et Eric Cantona.


Le film que vient de réaliser l'ancien footballeur, Eric Contana, intitulé, "Foot et immigration, 100 ans d'histoire commune", confirme les propos de l'auteur inspiré du texte poétique, Noces. Projeté au musée de l'Histoire de l'immigration du Palais de la Porte dorée que dirige le grand historien Benjamin Stora, le 12 novembre 2014, le film d'Eric Cantona passera sur Canal Plus le dimanche 16 novembre 2014 à 20h 50. Le mérite de ce documentaire c'est celui de nous expliquer les problèmes actuels par une belle plongée dans l'Histoire. Oui, l'immigration a beaucoup apporté à la France ; oui, on a toujours stigmatisé cette immigration qui réussit, dans bien des cas, la prouesse de se surpasser pour exister. De Raymond Kopa à Mamadou Sakho, tant de footballeurs d'origine étrangère ont porté le maillot tricolore, souvent avec bonheur. Naturalisé à 21 ans, le Polonais Kopaszewski a beaucoup contribué à l'obtention de la troisième place de la France durant la coupe du monde 1958. Les footballeurs algériens avaient raté de peu cette coupe du monde ; ils avaient rejoint, peu auparavant, l'équipe du FLN. En 1954, l'Algérien Bentifour avait joué le mondial avec l'équipe de France ; il était dans l'équipe de France qui avait battu à Genève, le 19 juin 1954, le Mexique 3 à 2. Kopa avait, comme les siens, même travaillé à la mine avant de devenir un grand footballeur qui a marqué l'histoire de ce sport. Roger Pantioni, un autre héros de la coupe du monde 1958, lui, est né dans la Meuse ; ses parents viennent d'Italie, comme Michel Platini. Italiens et Polonais ont souvent joué au football dans les cités pour passer le temps, nous explique le film.Jean Tigana, né au Mali, construit un discours impressionnant dans ce documentaire : tout en revenant sur une longue histoire familiale, il pointe le doigt sur tout ce qui ne marche pas aujourd'hui. Luis Fernandez raconte avec émotion et humour, ses origines espagnoles et son amour de la France. Zineddine Zidane se souvient de ses entraîneurs généreux qui l'avaient aidé à devenir une idole. Pour lui, les racines sont importantes. Mais c'est surtout son père Smaïl qui sait trouver les mots justes pour aller à l'essentiel. Après avoir travaillé près de dix ans, à Saint Denis, dans la région parisienne, Smaïl Zidane avait décidé de rentrer en Algérie durant l'été 1962. Mais à Marseille, il devait attendre trois jours avant le départ du bateau. Et c'est là qu'il rencontre la femme de sa vie ; il reste donc à Marseille et fonde une famille. Smaïl Zidane insiste beaucoup dans ce documentaire sur l'importance de la Kabylie, de l'Algérie. Témoignage extraordinaire, la mère d'Eric Cantona, dit en pleurs, l'histoire de sa famille de résistants à la dictature en Espagne ; ainsi est racontée, avec lucidité, cette tragédie des camps installés en France pour les nombreux réfugiés espagnols. Autrefois, on ne chantait pas l'hymne national ; le film nous apprend que chanter l'hymne national sur un terrain de football est une pratique toute récente. Pendant 90 minutes, Eric Cantona, dont le père vient de Sardaigne, nous fait voyager ; son documentaire est une ode au partage, au vivre-ensemble, aux valeurs humaines qui arrivent toujours à vaincre la haine.
Youcef Zirem




A la une/Sports
Éliminatoires CAN 2015



La CAF trouve enfin le remplaçant du Maroc

La Guinée Equatoriale désignée pays hôte de la CAN ORANGE 2015


http://www.cafonline.com//Image.ashx?path=/portals/0/LinkDev.News%5C1036%5Cd2ef9a53-68a6-404c-bf29-f6b4f60e58c6.jpg&width=560&height=340

novembre 2014 11:35



Le Caire, 14 novembre 2014. Le Chef de l’Etat et Président de la République de Guinée Equatoriale, M. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a reçu en audience le Président de la CAF M. Issa Hayatou ce vendredi 14 Novembre concernant la possibilité pour la Guinée Equatoriale d’abriter la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015.



Suite à des échanges fraternels et fructueux, le Chef de l’Etat Equato-Guinéen a donné son accord pour l’organisation de la compétition du 17 janvier au 8 février 2015.




Par conséquent, le Comité Exécutif de la CAF confirme que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 aura lieu en Guinée Equatoriale aux dates arrêtées, et que l’équipe nationale de Guinée Equatoriale est qualifiée pour le tournoi final en tant que représentante du pays hôte.



Les 4 sites retenus pour la phase finale sont Malabo, Bata, Mongomo et Ebebiyin.



Le tirage au sort de la phase finale sera effectué le mercredi 03 Décembre 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale.



Le Comité Exécutif de la CAF et son Président Issa Hayatou saisissent cette solennelle opportunité pour exprimer leurs sincères remerciements et leur profonde reconnaissance au peuple Equato-Guinéen, à son gouvernement, et particulièrement à Son Excellence le Chef de l’Etat et Président de la République de Guinée Equatoriale, M. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

La CAN-2015 maintenue:le Maroc disqualifié


http://www.liberte-algerie.com/data/images/article/thumbs/d-la-can-2015-maintenue-le-maroc-disqualifie-81cef.jpg


Dans un communiqué publié hier sur son site Internet en marge de la réunion de son bureau exécutif, la CAF a officialisé la délocalisation de la CAN-2015 et la disqualification du Maroc de cette épreuve. “Ayant notifié le 3 novembre dernier sa décision ferme et unanime de maintenir la compétition aux dates indiquées, le Comité exécutif confirme que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 n’aura pas lieu au Maroc. Aussi et suite au refus de la partie marocaine, le Comité exécutif décide que l’équipe nationale du Maroc est automatiquement disqualifiée et ne pourra prendre part à la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015”, indique le communiqué. Et d’ajouter : “Le Comité exécutif a pris note de la réception, le 10 novembre 2014, de quelques candidatures d’associations nationales confirmant leur souhait d’organiser la compétition 2015 aux dates arrêtées.
Ces candidatures sont actuellement à l’étude et le Comité exécutif finalisera la sélection de l’association nationale retenue sous peu, et confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion.” En outre, la CAF promet des sanctions contre le Maroc. “La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Orange appliquera ultérieurement les dispositions règlementaires qui s’imposent, suite au non-respect par la Fédération royale marocaine de football des clauses réglementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l’accord-cadre signé entre la CAF et la Fédération royale marocaine de football en avril 2014.”
Par ailleurs, le communiqué de la CAF indique que “le Comité exécutif confirme donc le maintien des journées éliminatoires 5 et 6 qui auront lieu au courant du mois (14/15 novembre et 19 novembre), permettant la qualification des 15 équipes qui se joindront à la sélection nationale du pays hôte”.
Reste à connaître maintenant le pays qui va abriter la CAN-2015 ? L’Égypte, le Nigeria, le Gabon ou encore l’Angola ? La CAF étudie les possibilités, mais hier, au moment où nous mettions sous presse, aucune décision n’avait été prise mais il semblerait qu’en raison de la situation sécuritaire au Nigeria, ce pays paraît out déjà.
L’Égypte serait le favori pour remplacer le Maroc d’autant plus que le président de la CAF, Issa Hayatou, a déclaré que ce pays était capable d’accueillir la CAN.





La Tunisie qualifiée

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La Tunisie est officiellement qualifié pour la prochaine Coupe d'Afrique

des Nations (CAN-2015) de football. C'est le quatrième pays qualifié après l'Algérie, le Cap Vert et le pays organisateur, la Guinée Equatoriale. La Tunisie a obtenu son billet grâce au nul obtenu, ce vendredi, face au Botswana (0-0) à Gaborone en match de la cinquième journée des éliminatoires, groupe G. Avec ce point récolté, la Tunisie consolide sa place de leader du groupe avec 11 points devant le Sénégal (7 pts) , l'Egypte (6 pts) alors que le Botswana reste dernier avec un seul point . L'autre match de ce groupe opposera l'Egypte au Sénégal samedi au Caire.

djafar1
15/11/2014, 13h15
mabrouk pour nos amis tunisiens
j'espere qu'il fairant quelques chose allez bon vent

zadhand
21/11/2014, 11h04
]FLASH INFOS : 21/11/2014

A la une/Actualité

Le problème en Algérie,ce ne sont pas les textes mais leur application
25e anniversaire des droits de l’enfant.


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le 21.11.14 | 10h00

Une édition spéciale pour un événement exceptionnel. A l’occasion du 25e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, El Watan Week-end a confié ses pages à un rédacteur en chef tout particulier : l’Unicef Algérie.


L’enfant a des droits. Il y a 25 ans, le monde les inscrivait dans le texte d’une convention pour les défendre et les promouvoir. L’Algérie a ratifié, le 19 décembre 1992, cette Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989, considérant dorénavant l’enfant comme un sujet de droit. Cette Convention cerne les principaux droits de l’enfant qui s’articulent essentiellement sur la paix, la dignité, la tolérance, la liberté, l’égalité et la solidarité ainsi que sur la garantie du droit à l’opinion, à l’expression, à la participation et à la prise de décision. Aujourd’hui, une question légitime se pose : que fait réellement l’Algérie pour ses enfants ?

La suite: Le problème en Algérie, ce ne sont pas les textes mais leur application - A la une - El Watan (http://www.elwatan.com/une/le-probleme-en-algerie-ce-ne-sont-pas-les-textes-mais-leur-application-21-11-2014-278484_108.php)

Face à l’impasse politique : L’urgence d’une sortie de crise

http://www.elwatan.com/images/2014/11/19/une_2517946.jpg
Pour l’opposition,le quatrième mandat de Bouteflika n’a fait qu’aggraver la crise politique dans le pays.
La dernière hospitalisation cachée du président Bouteflika à Grenoble et l’image de l’ambulance qui le ramenait à l’aéroport ont achevé de détruire les arguments de ceux qui nous serinent, sans rire, que notre «raïs» se porte comme un charme et que son cerveau «fonctionne mieux» que les nôtres…


Les Algériens en sont réduits à épier cette image inamovible d’un Président presque immobile, agitant péniblement sa main droite et bafouillant quelques mots à peine audibles à des diplomates et responsables étrangers plus gênés que charmés. La tournée qu’effectue depuis hier une délégation de l’Union européenne, présidée par Bernard Savage, chez les partis de l’opposition n’est certainement pas fortuite. En d’autres circonstances, le pouvoir et ses porte-voix auraient crié à l’ingérence dans les affaires internes. Souvenons–nous de la salve de Belkhadem, alors ministre des Affaires étrangères, contre l’ex-ambassadeur des Etats-Unis, Robert Ford, qui s’était permis d’aller écouter certains leaders de l’opposition. Il faut croire que Bouteflika et son clan ne sont désormais plus en mesure de gronder les diplomates étrangers dont ils ont grandement besoin pour, espèrent-ils, transformer par la magie du verbe leur immobilisme en «stabilité».
L’opposition franchit le pas
Que les Européens aillent écouter les propositions de la CNLTD, du Pôle du changement et du FFS est signe de conviction que la durée de vie du régime Bouteflika est arrivée à expiration. Et ce ne sont pas les propos railleurs du chef du MPA, Amara Benyounès, sur le bulletin de santé du Président qui vont convaincre du contraire ; surtout pas nos partenaires étrangers.
Ou encore ce déni des réalités de son alter ego du FLN, Amar Saadani, pour qui «il n’y a pas de crise politique» en Algérie. La situation prête vraiment à rire, si ce n’est qu’il est question du destin de la nation mis en sursis au grand dam d’un peuple qui a légitimement peur de l’avenir.
Mais cette forme d’idolâtrie ne s’accommode pas avec la pratique politique, pas plus qu’il n’est sain de superposer le destin d’un homme, fut-il Président, à celui de l’Algérie. Il n’est pas possible non plus de sauver Bouteflika, le régime et l’Algérie en même temps. L’impasse étant intégrale, qu’elle ne peut se résoudre par un discours incantatoire. Le régime, qui s’est appuyé quinze années durant sur la rente pétrolière pour s’acheter la paix sociale, les soutiens internes et externes, fait face aujourd’hui à un retour de flammes. Le baril du pétrole, qui lui permettait un règne «étincelant» sans consentir le moindre effort, risque de lui exploser à la figure, à présent que les cours du brut frisent la ligne rouge.
Les Européens veulent savoir…
Ironie du sort, le pétrole qui était le meilleur allié de Bouteflika est en passe de devenir son pire ennemi. Pris dans une boulimie dépensière et ayant ouvert la voie à une corruption épidémique, qui est l’œuvre de ses collaborateurs, Bouteflika a «oublié» de construire une économie alternative. Du coup, son bilan constitue son boulet, au-delà de la glaciation politique qu’il a imprimée au pays. Précisément, la chape de plomb que le régime a imposée aux partis et aux médias commence à se lézarder. Il n’est plus possible à l’Algérie de se suffire d’un Président malade dont les rares apparitions sont forcément accompagnées de commentaires aigres-doux des médias étrangers.
En osant réclamer une présidentielle anticipée, les animateurs de la CNLTD expriment tout haut ce que beaucoup d’Algériens pensent tout bas. Ils ont le mérite d’abattre leurs cartes et d’ouvrir un débat sérieux sur l’avenir du pays loin des considérations sentimentales. C’est ce que fait aussi Mouloud Hamrouche qui sillonne le pays et sensibilise l’opinion sur l’impérieuse nécessité d’un consensus national.
En face, et comme par instinct de survie, les «béquilles» politiques de Bouteflika battent en retraite en décidant de créer une sorte de «front de refus» du changement pour s’opposer à l’initiative du FFS et celle de la CNLTD.
Un appel qui sonne comme un cri de panique des partisans du statu quo mortifère pour le pays. En effet, la pilule du quatrième mandat s’étant finalement avérée beaucoup plus dure à avaler. On doit reconnaître avec Noureddine Boukrouh : «Quand il s’agit du sort d’une nation, d’un peuple, d’un Etat, le sentimentalisme et le moralisme bon marché ne sont pas de mise ; ils doivent laisser place à l’analyse froide, objective et rationnelle, et parfois même à la colère et à la révolte quand elles sont largement justifiées.»
Il y a donc urgence de trouver une solution, négociée de préférence, à l’impasse actuelle et ne pas foncer tête baissée droit dans le mur…






L'ancien chef du gouvernement Ali Benflis, coordonnateur du Pôle des Forces du Changement, a reçu le 19 novembre au siège de sa permanence la délégation européenne.
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/belfis_380861658.jpg&size=article_medium Ali Benflis


La délégation européenne était conduite par M. Bernard Savage, chef du Département Maghreb, accompagné de SEM. M. Marek Slolil, ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, et de MM Dirk Buda, Conseiller à la Délégation, Luis Miguel Buenopadilla, Chef du bureau Algérie et Ilie Calin, Conseiller.Outre Ali Benflis, il y avait à cette première rencontre Mohamed Djahid Younsi, président du Mouvement El Islah, Djamel Benabdesselam, président du Front de l’Algérie nouvelle, Tahar Benbaibeche, président du Parti El Fadjr El jadid Noureddine Bahbouh, président du Parti Union des forces démocratiques et sociales.La Délégation européenne a voulu connaître la position et la vision de l’opposition à l’égard de la crise politique dans laquelle se débat l’Algérie. M. Benflis a procédé à une présentation de sa proposition d’un "processus global de règlement de la crise politique". Un ensemble de proposition qu’il a déjà porté à la connaissance du peuple algérien. Il a par ailleurs remis au chef de la Délégation de l’Union européenne un Aide-mémoire portant sur la transition démocratique.

La prochaine réunion de l’OPEP n’influencera pas le cours du pétrole

Le cours du pétrole continue sa chute depuis plus de deux mois, niveau jamais atteint depuis plus de quatre années. Le 17 novembre en fin de clôture il est coté à 79,11 dollars le brent et 75,64 dollars le WIT américain, l’once d’or à 1185 et l’euro à 124,50 pour un dollar et au début de l'ouverture le 18 novembre 2014 pas de changements notables.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/petrole_155729032.jpg&size=article_medium

La suite :
h**p ://www.lematindz.net/news/15684-la-prochaine-reunion-de-lopep-ninfluencera-pas-sur-le-cours-du-petrole.html





A la une /Culture


La grande fête indienne à Alger
le 21.11.14

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Alger jusqu'au 27. Un mariage exceptionnel des couleurs artistiques arabes et indiennes est au rendez-vous avec la 2e édition du Festival culturel arabo indien, organisé par l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel en partenariat avec la Ligue Arabe.


Pendant huit jours, neuf wilayas algériennes accueilleront plusieurs pays de la ligue arabe qui seront eux-mêmes représentés par des films, des groupes de danse, des musiciens… Quant à l’Inde, le pays des épices et des couleurs, fera découvrir son cinéma et sa culture à travers plusieurs spectacles. Au programme de cet événement, des projections cinématographiques accompagnées de concerts musicaux et des spectacles de danse. Vendredi 21. A 18h. Spectacle de danse indienne Sufi Kathak. A la salle El Mouggar. A 20h. Spectacle du folklore soudanais et la troupe algérienne Ahalil. A la salle Ibn Zeydoun. Samedi 22. A 20h. Soirée musicale avec Djakmi de Tamanrasset et le groupe égyptien Nil.


A la salle El Mouggar. Concert de la musique populaire mauritanienne. Au palais de la culure Moufdi Zakaria. Dimanche 23. A 20h. Spectacle du folklore palestinien et la musique tunisienne. A la salle El Mouggar. Le ballet algérien de l’onci donnera un spectacle. Au palais de la culture. Et les groupes musicaux Oum Kalthoum d’Egypte et Freeklane d’Algérie animeront la soirée. Lundi 24. A 20h. Soirée musicale animée par l’association Nadjm Kortoba et la troupe Mohamed El Houari du Maroc. A la salle El Mouggar. Soirée musicale avec les artistes algériens Mohamed Zegni et Rym Hakiki.


Au Palais de la culture. Mardi 25. A 18h. Spectacle des troupes Enama d’Algérie et Ahouach du Maroc. Au Palais de la culture. A 20h. Concert musical de Lamia Maadini et Abderrahmane El Koubi. A la salle Ibn Zeydoun. Mercredi 26. A 20h. Soirée musicale animée par le chanteur algérien Abdelkader El Khaldi. Au Palais de la culture. A 20h. Soirée musicale animée par l’artiste algérienne Souad Assla. A la sallle Ibn Zeydoun. Jeudi 27. A 20h. Spectacle de clôture du festival arabo-indien animé par l’Orchestre symphonique algérien. Au palais de la culture Moufdi Zakaria. Boumerdes. Vendredi 21. A 18h. Spectacle de la danse palestinienne. A la maison de la culture. Dimanche 23.


A 18h. Spectacle de danse indienne Sufi Kathak. Tizi Ouzou. Lundi 24. A 18h. Spectacle de danse indienne Sufi Kathak. A la Maison de la culture. Tlemcen. Samedi 22. A 18h. Spectacle de danse avec la troupe indienne Sadhia Triniti. Au palais Imama. Annaba. Mardi 25. A 18h. Spectacle de danse avec la troupe indienne Sadhia Triniti. Au palais Imama. Ain defla. Mercredi 26. A 18h. Soirée de musique égyptienne avec la troupe Nil. A la maison de la culture. Médéa. Lundi 24. A 18h. Soirée de musique égyptienne avec la troupe Nil. A la maison de la culture.

«L'Oranais», ce film algérien «appuie là où cela fait mal»


http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/dynimagecache/0/0/1600/904/1024/578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/Oranais%20f%C3%AAte_0.jpg
« L’Oranais », film algérien de Lyes Salem, avec Djemel Barek, Khaled Benaissa, Lyes Salem, Najib Oudghiri.




http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/drapeau_alg%C3%A9rie1_0.png Algérie (http://www.rfi.fr/pays/algerie/)


Amitié, trahison, désillusion. « L'Oranais » de Lyes Salem sort ce mercredi 19 novembre sur les écrans français. Ce film sans concession s'intéresse à la période qui suit l'indépendance de l'Algérie et il fait déjà polémique, en Algérie même.

Dans L'Oranais, Lyes Salem filme le désenchantement. Une époque, de l'après-indépendance aux années 1980, rarement explorée par le cinéma algérien. « J’ai la sensation que c’est quasiment l’une des seules périodes où, en Algérie, la vie avait un sens, affirme le réalisateur. Il y avait un avenir, un rêve, une réelle volonté de construire. »
Djaffar, « l’Oranais », entrainé un peu malgré lui dans la guerre d'indépendance, va devenir un héros. Hamid, son compagnon d'armes, sera ministre, mais leur amitié ne résistera pas aux compromissions, et à la corruption.
Lors des avant-premières en Algérie, le film de Lyes Salem a été ovationné, mais aussi critiqué par des associations dites « d'anciens combattants » et par des religieux. « Je ne suis pas certain que ce soit des anciens combattants qui se manifestent, avance Lyes Salem. Je pense que le film appuie à des endroits où cela fait mal. Et de la même manière qu’il y a des gens pour lesquels cela fait du bien, c’est une bouffée d’air frais, c’est normal aussi que, de l’autre côté, il y ait des gens qui se sentent heurtés par la vision de ces hommes. »
À la différence de beaucoup d'autres films algériens, L'Oranais a obtenu un visa d'exploitation. Il doit sortir dans les cinémas algériens début décembre.




Source:
h**p ://www.rfi.fr/afrique/20141119-l-oranais-film-algerien-lyes-salem-appuie-fait-mal/


Snatch Guy de Ritchie (2000)
Profusion des genres



le 21.11.14

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Mascara, Maison de la Culture Abi Ras Ennaciri. à 17h. Le 21. Tout commence par le vol d’un diamant à Anvers, cité des diamantaires, en Belgique.
L’objet du délit doit alors transiter par Londres avant d’arriver à New York, entre les mains du boss. Seulement, une bande concurrente de mafieux entend parler de ce succès et cherche à s’emparer du diamant. Tout cela se passe dans le cadre de matchs de boxe londoniens auxquels les membres de chaque bande s’adonnent. Ce second long métrage de Guy Ritchie est fidèle à ce que le réalisateur maitrise, des ambiances dystopiques où la tension des milieux mafieux est toujours cassée par une touche d’humour, un détail dans la reconstitution des endroits où se déroulent les intrigues et une préférence prononcée pour la multitude des endroits, des intrigues, des personnages. La profusion, telle est la marque de fabrique de l’ex-mari de Madonna, alors forcément on a tendance à s’y perdre. Les histoires se mêlent, se démêlent et, parfois, on a l’impression de visionner deux films parfaitement autonomes. La concentration est de mise pour apprécier l’étendue de ce film au demeurant agréable notamment grâce aux jeux des acteurs, à l’immersion architecturale proposée et à la collision des genres : film de gangsters, film psychologique, un cocktail intéressant.






A la une /Sport/Afrique/Can 2015


Sans le Nigeria et l’Egypte

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Le Nigeria et l’Egypte seront les grands absents de la 30e édition de la CAN, prévue en Guinée équatoriale à partir de janvier 2015.
Le Nigeria, détenteur de la Coupe d’Afrique des nations 2013, et l’Egypte, sept fois vainqueur du trophée africain, ont été officiellement éliminés au terme de la dernière journée des éliminatoires disputée mercredi. La sortie des Super Eagles a été «officialisée» après le nul concédé, à domicile, à l’Afrique du Sud (2-2). Cette élimination prématurée, due à une très mauvaise entame de compétition, est bien mal vécue à Lagos et risque d’emporter plusieurs «têtes» du football nigérian.
Pour l’Egypte, c’est la troisième fois de suite que l’équipe ne parvient pas à se qualifier à une phase finale, depuis 2010 où elle a été sacrée en Angola. Battus deux fois (par la Tunisie et le Sénégal) à domicile, les Pharaons ont essuyé une quatrième défaite mercredi devant la Tunisie (1-2) à Tunis, qui a mis fin à tout espoir en tant que meilleur troisième. Sinon, tous les «gros bras» du continent seront présents lors de la prochaine CAN, à commencer par le Ghana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et aussi l’Algérie, qui fait figure de favori en puissance pour cette 30e CAN, qui aura lieu du 17 janvier au 8 février. Il y aura également des outsiders, à l’instar du Sénégal et du Burkina Faso.
Ce dernier avait atteint la finale en 2013 et ira à Malabo avec de grandes ambitions. Le tirage au sort de la phase finale de la CAN-2015 aura lieu le 3 décembre prochain à Malabo. Pour rappel, la Guinée équatoriale remplace le Maroc, qui avait demandé de reporter la compétition à 2016 en raison de l’épidémie d’Ebola. Ce que la CAF a catégoriquement refusé.

Pitroipa meilleur buteur des éliminatoires de la CAN-2015 Le Burkinabé Jonathan Pitroipa, auteur de 6 buts, a fini meilleur buteur des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015), qui ont pris fin mercredi. Le maître à jouer des Etalons a inscrit son sixième but mercredi, à Ouagadougou, contre l’Angola (1-1). Jonathan Pitroipa a marqué à tous les matchs où il a pris part. «C’est grâce à mes coéquipiers. Il faut maintenant que je continue à progresser. J’espère qu’à la CAN, je vais faire gagner mon équipe», a-t-il confié à la presse locale. (AFP).

zadhand
28/11/2014, 21h59
FLASH INFOS : 28/11/2014

A la une/Actualité

Victime d'un infarctus, le wali de Annaba transféré à l’institut Montsouris de Paris

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/victime-d-un-infarctus-le-wali-de-annaba-transfere-a-l-institut-montsouris-de-paris-28-11-2014-279488_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/victime-d-un-infarctus-le-wali-de-annaba-transfere-a-l-institut-montsouris-de-paris-28-11-2014-279488_109.php#)
le 28.11.14 http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://twitter.com/timeline/home?status=Lu%20sur%20%40elwatan%20Victime+d%27un +infarctus%2C+le+wali+de+Annaba+transf%C3%A9r%C3%A 9+%C3%A0+l%E2%80%99institut+Montsouris+de+Paris%20 http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Factualite%2Fvictime-d-un-infarctus-le-wali-de-annaba-transfere-a-l-institut-montsouris-de-paris-28-11-2014-279488_109.php) http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.digg.com/submit?phase=2&url=http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Factualite%2Fvic time-d-un-infarctus-le-wali-de-annaba-transfere-a-l-institut-montsouris-de-paris-28-11-2014-279488_109.php)


M. Sendid Mohamed Mounib, le wali de Annaba a été transféré jeudi, selon des sources proches de sa famille, à bord d’un avion sanitaire d’Europe Assistance depuis l’aéroport international Rabah Bitat de Annaba à l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM) de Paris, un hôpital privé à but non lucratif




Il est actuellement alité au 5ème étage du département de pathologie cardiaque. Sa femme qui l’a accompagné est à son chevet. Selon des sources médicales locales, son état nécessite un pontage coronarien.
C’est dans la soirée de mardi à mercredi, que le wali de Annaba a été victime d’un infarctus ayant nécessité son hospitalisation rapide au service de cardiologie à l’unité Ibn Sina du CHU Ibn Rochd de Annaba.
Immédiatement, il a été pris en charge par l’équipe médicale en place qui a pu lui éviter temporairement une récidive avant de le placer au service de réanimation sous soins intensifs et surveillance médicale.
Informé, le ministère de l’Intérieur a tout fait, dans un temps record, pour préparer le dossier de sa prise en charge médicale, nécessaire pour son transfert en France conventionné avec l’Algérie.
Depuis plusieurs semaines, le wali souffre, selon son entourage, d’un stress permanent.
En effet, face à des problèmes administratifs insolubles qui caractérisent la wilaya de Annaba, l’insuffisance professionnelle de son exécutif, le trafic foncier et les pressions exercées par les hautes personnalités militaires, politiques et civiles, il n’a pas résisté.





Le pétrole passe en dessous des 70 dollars le baril
Algerie, Pétrole, Rente, Hydrocarbures, Opep


Les cours du brut plongeaient jeudi, perdant plus de 5 dollars à Londres comme à New York, la référence américaine de l'or noir passant même sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis 2010, après le statu quo de l'Opep.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/petroel_591158401.jpg&size=article_medium Quelle réaction des autorités algériennes devant l'inquiétante baisse du pétrole ?


Depuis 2012, le baril du pétrole est passé de 126 dollars à moins de 70 dollars. Une chute qui risque de coûter cher aux économies dépendant de l'or noir comme l'Algérie. Ainsi, vers 16h30 GMT, le WTI a chuté jusqu'à 67,75 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus bas niveau depuis le 25 mai 2010, tandis que le Brent s'est enfoncé sous les 72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, atteignant un plus bas depuis le 7 juillet 2010 (à 71,25 dollars).L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé jeudi de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj), niveau auquel il est fixé depuis trois ans, et ce malgré la très forte chute des cours du brut depuis l'été. Le ministre koweïtien du pétrole, Ali al-Omair a déclaré : "Pas de changement".
Les membres du cartel s'étaient montrés divisés dans les semaines précédant la réunion, certains souhaitant ardemment une réduction du plafond de production de l'Opep pour freiner la chute des cours du brut tandis que d'autres étaient partisans de laisser faire le marché.Ainsi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production, a estimé jeudi que le cartel avait pris une bonne décision. En revanche, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rafael Ramirez, qui militait pour une importante baisse, a quitté la réunion le visage fermé et refusant de répondre à la presse.Le résultat de cette réunion est baissier au possible. Il n'y a aucun changement de l'objectif de production et aucune attention portée au respect du plafond de production, constatait Torbjorn Kjus, analyste de DNB. Sans diminution du plafond de production des pays de l'Opep, les prix du Brent pourrait atteindre les 60-70 dollars avant Noël, estimait-il.Les cours du pétrole ont chuté de plus de 35% depuis la mi-juin, plombés par le ralentissement de la croissance de la demande mondiale combinée à une offre surabondante, alimentée notamment par le pétrole de schiste américain.




A la une/Politique

Effacement de dettes des pays africains : l'autre décision insensée de Bouteflika
Bouteflika, Algerie, APN, Dettes De Pays Africains, Créances
Parmi les nombreux drames et scandales qui auront marqué le long et ennuyeux règne de Bouteflika, débuté en avril 1999 et poursuivi depuis, dans les conditions scandaleuses que l'on sait, la décision qu'il a prise unilatéralement pour effacer les créances que l'Algérie détenait sur des pays arabes et africains, figurera en bonne place. Et pour cause.



http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/bouteflika_126487865.jpg&size=article_medium Abdelaziz Bouteflika.



L'ampleur de cette "affaire" est de loin supérieure à celle du détournement des reliquats des ambassades et des consulats algériens, qui s'élevaient à des dizaines de millions et non pas à des centaines de millions de dollars américains, comme dans le cas des créances en question.En effet, sans, comme l'exige la loi, consulter préalablement l'Assemblée populaire nationale, dont l'une des missions majeures est de veiller à la bonne gestion des finances publiques, Abdelaziz Bouteflika, sans doute sur la base de dossiers et rapports complaisants émanant des ministères des affaires étrangères et des finances, avait décidé, à partir de 2010, d'effacer ces créances, évaluées à plus de 900 millions de dollars américains, pour 14 pays africains (Bénin, Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Ethiopie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles et Tanzanie ) et à plus de 500 millions de dollars américains, pour deux pays arabes (Irak et Yémen).


Loi de finances pour 2015 : l’exécutif et le législatif ont-ils négocié ?
Pouvoir, Algerie, Gouvernement, Assemblée, Députés, Loi De Finances 2015, Gouvernement Sellal


Avant de passer au vote d’adoption de la loi de finances pour 2015, les députés ont voulu y inscrire une augmentation de leur pension de retraite et la possibilité, pour eux, de bénéficier de logements promotionnels et de crédits sans intérêts.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/depute_884633102.jpg&size=article_medium Il y a longtemps que le citoyen ne croit plus à l'indépendance des députés algériens.


On leur a promis le privilège de crédits sans intérêts, mais celui-ci ne sera pas intégré à la loi de finances ; cette concession résulte du souhait de motiver les élus et de s’assurer de leur présence aux débats (Mustapha Hammouche-quotidien Liberté).Normal, disent les citoyens : "Ces gens-là sont là pour se servir et non pas servir !". D’ailleurs, les débats se déroulant dans l’hémicycle, retransmis ou pas à la télévision, n’intéressent que les députés ou leurs familles proches, ravis de "leurs effets de robe". Quoique. En effet, et c’est du jamais vu à l’Assemblée Populaire Nationale : lors de l’examen de projet de loi de finances pour 2015, le député indépendant, Habib Zagad c’est son nom, s’en est pris, violemment, au Président de l’APN, Larbi Ould Khelifa qui, selon ledit député, n’a rien de démocrate.
Poussant plus loin "son coup de gueule", le député, entré décidément en dissidence, a brossé lors de la séance plénière de l’Assemblée, un tableau, plutôt sans complaisance, de la situation actuelle du pays, caractérisée a-t-il tenu à le rappeler "par l’absence remarquée du président de la République !".Commentant son intervention, certains de ses collègues ont dit "qu’il s’était tiré une balle dans le pied". D’autres, lui ont trouvé du courage mais en pensant, tout de même, qu’il aurait dû aller au terme de sa logique et démissionner de l’Institution Parlementaire.


A la une/Culture

Abdelkader Alloula raconté par Médiène Benamar

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le 28.11.14 | 10h00


Oran . samedi 29. a partir de 18H. Conférence autour de thème «Alloula des deux côtés de la scène».



La rencontre, qui sera animée par le docteur en sociologie Médiène Benamar, tracera la ligne de crête qui dessine la vie du grand dramaturge algérien, Abdelkader Alloula, victime d’un attentat terroriste un certain 10 mars 1994. A travers sa conférence, le professeur de sociologie, philosophie et l’histoire de l’art, Médiène Benamar, vise à marquer quelques arrêts sur le parcours d’Alloula, le situer dans son roman familial, dans sa filiation artistique et dans l’espace-temps de sa société et du monde.

Selon lui, l’image d’Abdelkader Alloula ne jaunit pas, sa parole reste vive et résonnera encore et toujours dans celle des siens, dans la nôtre et celle des comédiens qui le continuent et le continueront. Il est reste le jeune homme qu’il n’a jamais cessé d’être, élégant dans l’être et le paraître, dans le geste large et franc, dans la voix de baryton ou de celle du conteur qui murmure à l’oreille d’un enfant malade, dans le rire en staccato, et toujours cette pointe d’humour en embuscade. Alloula est considéré comme l’un des plus populaires dramaturges algériens.
Ses pièces sont écrites en arabe populaire, langue et culture qu’il défendait. Il a mis en scène des pièces de Bertolt Brecht, Molière ou Goldoni et adapté pour la télévision de nombreuses nouvelles. Ce dernier est également l’auteur de deux scénarios réalisés par Mohamed Ifticène, Gorinne en 1972 et Djalti en 1980. La conférence aura lieu à l’Institut français. 112, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 041.403.541.



Lounis Aït Menguellet: toujours aussi sculpteur des mots
Algerie, Chanson Kabyle, Ait Menguellet


Lounis Aït Menguellet est un fou. Il parle au jour, il parle à la nuit. Il a dépassé la soixantaine, il est presque vieux, il continue tout de même à s’intéresser à toutes les générations. La sienne et celles de ses enfants. Il s'intéresse, bien entendu, au devenir de ses concitoyens. Ça, c'est Lounis, le politique. Ce qu'il haït.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/11/ait_943974442.jpg&size=article_medium Lounis Aït Menguellet
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Lounis Aït Menguellet a commencé à nous enquiquiner à la fin des années 1960. Depuis, il n'a jamais dévié de son sentier qui mène de Ighil Bwamas à son cerveau. Cette tête inégalable, cet esprit si affûté, qui nous fait partir, qui nous emmène vers les herbes, les ruisseaux, la vie.Dans l’album "Isefra", sorti en 2014, Lounis cultive l’ambigüité. Dans la chanson "Eddine amchum". Parle-t-il de Dieu, de la religion ou des dettes ? Il est ainsi Lounis, il nous livre à chaque nouvel album des questions insurmontables. Il nous met au bord d’une falaise ou d’un mont à escalader. Ses dernières chansons, enregistrées en Algérie ont déferlé sur le web. Pour démêler l’écheveau d’Aït Menguellet, le Matindz tente de le faire parler.Le Matindz: Tu as annoncé plusieurs fois ton retrait, ta retraite. Tu arrêtes de chanter ?
Lounis Aït Menguellet : Je n'y pense pas. Tu veux que je te dise, lorsque j’écris une chanson, je n’imagine jamais la suivante. Lorsque je me produit en gala, je ne suis jamais certain d’en organiser un prochain. Les rumeurs et les polémiques peuvent toujours courir les rues du pays."Nedjayawen amkan", "on vous a laissé la place"…
Eh bien oui…Lounis, C’est peut-être ton lot, les coups durs, ça te connaît. Quelques-uns t’ont valu beaucoup de déboires…
Beaucoup de monde est dans une logique d’affrontement. Je ne le suis pas. Je peux me bagarrer quand cela s’avère nécessaire, pour une cause, pas pour me faire voir.Tu es quand même tiède. Tu n’es pas réputé pour être un grand militant….
Quand un combat s’impose, j’y vais. Je n’ai jamais dévié ni fait machine arrière. S'il faut prendre un fusil pour défendre les libertés ou la dignité, je le ferai, pourquoi pas ? En réalité, c’est presqu’un axiome : Tous les militants qui ont permis aux peuples de glaner quelques droits sont restés et sont morts dans l’ombre.Lounis, pourquoi chantes-tu souvent les fous ?
Parce qu’il n’y a pas plus lucides que les fous. Un fou dans un village de gens lucides restera un fou. Un homme lucide dans un village de fous sera considéré comme fou. Où se situe la frontière entre la lucidité et la folie ?
On a dit de Slimane Azem que son don pour la chanson était immanent. Dieu t’a-t-il donné quelque chose ?
C’est possible mais ce qui me semble plus vrai c’est la transcendance, le vivant, la curiosité, ce qui alimente le quotidien…Qu’arrive-t-il à la chanson kabyle, pourquoi elle ne dit plus rien ?
Elle est victime du syndrome de la croissance. Je ne me prétends pas universel, poète, mais on ne peut pas m’empêcher de m’alimenter. L’intertextualité est une nécessité créative vitale. Toute chanson renouvelant une précédente apporte quelque chose de nouveau.Le web et les pirates vont finir par avoir ta peau…
Le piratage massif, ces choses que le fan ne voit pas, c’est notre lot.Tu te fais souvent produire par les organismes d’Etat. Ça te convient ?
J’ai le sens de l’Etat, je respecte cela. Beaucoup de producteurs de spectacle de bonne volonté se lance dans l’organisation de galas qui ramènent trois chats. Ils n’ont pas les mêmes reins que l’Etat. L’Etat peut organiser un spectacle à perte.Lounis, tu seras retraité un jour ?
Si après chaque album, il y en a autre. Si après chaque gala il y en a un autre, où vois-tu la retraite ?Quand on s’appelle Aït Menguellet, on est souvent sollicité voire obligé de faire dans l’humanitaire. Te sens-tu impliqué par les grandes causes ?
Bien sûr. J’ai même consacré des années aux actions de bienfaisance. Je le fais encore, quand je peux, mais je le fais moins qu’avant, mes possibilités n’étant plus les mêmes.Il me semble que ton choix, ton nom fait obligatoirement de toi un militant, un leader.
Je ne suis pas un leader, prendre un fusil, pourquoi pas si c’est pour une cause juste ? Les vrais militants, les gens qui se sont battus pour de bonnes causes se sont toujours tus, sont restés dans l’ombre.
Qui sera avec toi, le 11 janvier 2015 au Zénith de Paris ?
Mon fils Djaffar. On se comprend et on se complète. Je crois qu’il serait déraisonnable de chercher ailleurs ou autre chose.


A la une/Sports

En Afrique, l’Algérie reste la meilleure équipe

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http://www.elwatan.com/images/2014/11/28/sport7_2532447.jpg



le 28.11.14 | 10h00

La sélection algérienne de football a été rétrogradée de trois places dans le dernier classement FIFA, établi hier à Zurich, en Suisse.

Les Verts sont désormais classés à la dix-huitième position du classement mondial avec un total de 948 points, après avoir occupé au mois d’octobre dernier la quinzième place —leur meilleur classement— avec de 989 points. Toutefois, la sélection drivée par le technicien français Christian Gourcuff demeure toujours l’équipe n°1 d’Afrique et continue de dominer également le classement des meilleures nations arabes. Les trois places perdues lors du dernier classement étaient quelque peu prévisibles après le revers subi par les coéquipiers de Sofiane Feghouli, le 19 novembre dernier à Bamako devant le Mali, sur le score de 2 buts à 0. Ce jour-là, le coach algérien avait modifié sensiblement son team pour voir d’autres joueurs à l’œuvre. Cela a influé négativement sur le rendement de l’équipe, au grand bonheur des Maliens qui ont, grâce à leur important succès sur les Algériens, validé leur billet pour la phase finale de la CAN, qui se déroulera du 17 janvier au 8 février prochain en Guinée équatoriale.

Au niveau africain, l’Algérie devance désormais de quatre places la Tunisie qu’elle devra rencontrer en amical au mois de janvier prochain. Les Aigles de Carthage, qui ont brillamment arraché leur ticket pour la phase finale de la CAN, ont pris la seconde place du classement africain, en se hissant à la 22e place mondiale, devançant ainsi la Côte d’Ivoire 24e, et qui a tout de même gagné une place par rapport à son dernier classement du mois d’octobre. Le Sénégal, le Ghana et la Guinée suivent le trio composé de l’Algérie, la Tunisie et la Côte d’Ivoire, en occupant respectivement les 35e, 37e et 38e places.
Par ailleurs, l’Egypte complète le podium arabe après l’Algérie et la Tunisie, mais cette sélection a été reléguée à la 60e place après avoir perdu 22 places, consécutivement à son élimination de la CAN en se classant dans son groupe derrière la Tunisie et le Sénégal. Sur le plan mondial, l’Allemagne conserve toujours sa première place du classement avec de 1725 points, suivie de l’Argentine et la Colombie. L’Angleterre, qui était 20e lors du dernier classement FIFA, a gagné sept places pour se retrouver en 13e position

zadhand
05/12/2014, 09h42
FLASH INFOS : 05/12/2014

A la une/Actualité

Télé-fatwa : Ce que cache le succès de Chemssou & Co

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/une/tele-fatwa-ce-que-cache-le-succes-de-chemssou-co-05-12-2014-280288_108.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/une/tele-fatwa-ce-que-cache-le-succes-de-chemssou-co-05-12-2014-280288_108.php#)


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le 05.12.14 | 10h00

L’explosion des émissions religieuses à la faveur de l’apparition des chaînes privées et la profusion des fatwas improvisées sur les réseaux sociaux posent la problématique de la référence religieuse et des dérapages
des chouyoukh autoproclamés.
«La fatwa est sortie de son rôle premier qui est de donner un avis juridique, par un spécialiste de la loi islamique, sur une problématique particulière. Aujourd’hui, c’est devenu un instrument qui s’est enfermé dans le hallal et le haram, en se servant maladroitement du Coran et de la sunna afin de justifier les délires de ceux qui se sont autoproclamés muftis ou prédicateurs.» Sid Ali Hanafi, islamologue algérien, universitaire et chercheur, a passé plus de vingt ans à approfondir ses connaissances de l’islam et des autres religions révélées. C’est avec un regard très critique qu’il analyse la nouvelle starification des prédicateurs qui envahissent les médias.
A l’image de cheikh Chemseddine Bouroubi qui, il y a quelques semaines, a interpellé les autorités pour interdire la projection du dernier film de Lyes Salem, El Wahrani, sous prétexte, entre autres, qu’on y voit des moudjahidine boire du vin. Mais aussi de cheikh Abou Abdessalam ou d’autres encore, moins médiatiques. «Il faut savoir que dans une fatwa, on trouve tout ce qui peut toucher de loin ou de près à la vie de l’homme. De la façon de partager un héritage familial, prendre ou pas sa revanche sur un crime jusqu’à émettre un avis tranchant sur la vie sexuelle du musulman ou même valider ou pas une opération de chirurgie esthétique. Je doute fort que les gens suivent aveuglément les fatwas comme des vérités absolues, comme cette fatwa de Zemzami qui autorisait l’acte sexuel sur un cadavre quelques heures après la mort. Il n’est pas nécessaire d’être musulman pour voir en cela quelque chose de contraire
à la nature humaine !», s’indigne-t-il.
Machine oppressive ou salvatrice, la fatwa est le symbole parfait de cette question qui fruste le musulman, à savoir comment vivre son islam dans une modernité de plus en plus pesante ? En Algérie, comme dans le monde arabe, les prédicateurs sont des équilibristes qui tentent une médiation entre un texte religieux figé et une société
prise dans le tumulte de l’évolution humaine



Suite : Télé-fatwa : Ce que cache le succès de Chemssou & Co - A la une - El Watan (http://www.elwatan.com/une/tele-fatwa-ce-que-cache-le-succes-de-chemssou-co-05-12-2014-280288_108.php)


Affaire Sonatrach 2 : Chawki Raham et Nouria Meliani libérés

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le 05.12.14 | 10h00 http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://twitter.com/timeline/home?status=Lu%20sur%20%40elwatan%20Affaire+Sonatr ach+2+%3A+Chawki+Raham+et+Nouria+Meliani+lib%C3%A9 r%C3%A9s%20http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Factualit e%2Faffaire-sonatrach-2-chawki-raham-et-nouria-meliani-liberes-05-12-2014-280277_109.php)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.digg.com/submit?phase=2&url=http%3A%2F%2Fwww.elwatan.com%2Factualite%2Faff aire-sonatrach-2-chawki-raham-et-nouria-meliani-liberes-05-12-2014-280277_109.php)
Poursuivis dans le cadre du dossier Sonatrach 2, Chawki Rahal, ex-vice président du groupe pétrolier chargé des activités commerciales, et Nouria Meliani, patrone du bureau d’études privé, CAD, ont été mis en liberté, mercredi dernier en fin de journée, par le juge de la 9e chambre du pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’hamed, près la cour d’Alger, apprend-on de source judiciaire.


Détenus depuis plus d’un an, les deux mis en cause ont retrouvé leur liberté de fait, en raison de l’expiration du délai de détention en matière de délit. Déjà poursuivi dans le cadre du dossier Sonatrach 1, Chawki Rahal avait été placé en détention au mois de décembre 2013, pour une affaire de commissions d’un montant globale de 8 millions d’euros, transférés sur deux comptes domiciliés en Suisse, l’un en son nom et l’autre au nom de son épouse (elle aussi poursuivie et placée sous contrôle judiciaire), durant la période où il exerçait en tant que responsable d’une filiale de Sonatrach à Londres. Nouria Meliani Mihoubi avait été placée en détention dans le cadre de l’affaire Sonatrach 2, en juillet 2013, alors qu’elle était déjà poursuivie dans le cadre du premier dossier, lié à Sonatrach 1 et relatif au contrat de réfection de l’ancien siège de Sonatrach situé à Ghermoul, à Alger.
La seconde affaire a trait à des virements (et cadeaux) qu’elle aurait, selon le dossier judiciaire, effectués au profit de Réda Hemech, l’ancien chef de cabinet de l’ex-PDG de Sonatrach et homme de confiance de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, actuellement quelque part en Suisse, alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui et son épouse. En tout état de cause, le juge du pôle judiciaire ne pouvait aller au-delà du délai de détention en matière correctionnelle, et a décidé, mercredi dernier, de mettre en liberté les deux mis en cause.
Contactés tout de suite après l’annonce de cette mesure, les avocats de ces derniers, Mes Chaib et Brahimi, ont exprimé leur satisfaction tout en saluant la décision. «Je ne peux que saluer cette mesure en espérant qu’elle sera étendue aux autres détenus, parce qu’il est inadmissible de continuer à mettre en prison des cadres pour des faits liés à la gestion», a déclaré Me Brahimi. Pour sa part Me Chaib a estimé que la mise en liberté de Nouria Meliani «n’est que justice» car, selon lui,
«sa détention en violation avec les dispositions de la loi».


Abdelmalek Sellal : Bouteflika "se porte correctement, il dirige"
Bouteflika, Algerie, France, Bouteflika Malade, Abdelmalek Sellal, Santé Du Président

"L’évolution de l’état de santé" du président Abdelaziz Bouteflika est "correcte, il se porte correctement, il dirige", a déclaré jeudi à Paris, où il effectue une visite, le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/12/Bouteflika_alg__rie_243818199.jpg&size=article_medium Bouteflika "se porte correctement", affirme Sellal


Tout en essayant de rassurer ses interlocuteurs, Abdelmalek Sellal fait dans la nuance en parlant du président Bouteflika. Répondant à une question sur l’état de santé du chef de l’Etat algérien, au cours d’une conférence de presse à Matignon, qui a suivi une cérémonie de signature de plusieurs accords de coopération économique, M. Sellal a ajouté: "Le président Bouteflika a récemment, vous le savez, fait une visite de contrôle. Il se porte correctement, il dirige. L’évolution de son état de santé est correcte".Que veut-il dire par "correct" ? Mystère. Dans l'une des explications données par le dictionnaire Larousse, correct veut dire d'une qualité moyenne, acceptable. Le premier ministre voulait jouer sur les mots pour ne pas faire dans l'hyperbole, mais la sortie est ratée. En voulant dire moins il a dit plus qu'il en fallait.Le président Bouteflika, 77 ans, affaibli depuis un AVC en 2013 et dont l’état de santé fait l’objet de rumeurs récurrentes, a brièvement été hospitalisé en novembre dans une clinique de Grenoble, près de sept mois après sa réélection pour un 4e quinquennat. M. Bouteflika y a été pris en charge dans un service de cardiologie et maladie vasculaire, où travaille un professeur de cardiologie qui exerçait auparavant à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. Le président y avait été soigné durant près de trois mois l’an dernier à la suite de son AVC, après y avoir été opéré d’un ulcère en 2005.Depuis, cet accident vasculaire, Bouteflika ne s'adresse aux Algériens que par le biais de communiqués lus par ses proches collaborateurs ou son premier ministre. Même s'il reçoit de nombreux diplomates, le président ne dirige plus de conseil de ministre. Le dernier qui a touché la loi de finance 2015, remonte à fin août dernier. Le wali d’Annaba, victime de la “Camorra” ?
Il aurait trop secoué le cocotier


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Après l’évacuation en urgence vers un hôpital parisien du wali d’Annaba, Sendid Mohamed Mounib, terrassé par une crise cardiaque, la rumeur va aujourd’hui bon train à Annaba.
Chacun y va de sa version. Tout le monde cherche, en effet, à connaître “l’origine” exacte de l’infarctus du wali d’Annaba, que d’aucuns imputent aux agissements de la “Camorra”, c’est-à-dire aux pressions exercées notamment par de hautes personnalités civiles, politiques et militaires. Après avoir secoué le cocotier, Sendid, le “coriace” en arabe, n’aurait pas eu, semble-t-il, le cœur suffisamment bien accroché. Aujourd’hui, on ne peut que lui souhaiter un prompt rétablissement.

A la une/Culture


Le cinéma algérien à l’honneur au Maghreb des Films de Paris


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Les rencontres cinématographiques “Le Maghreb des films” à Paris accueillent cette année de nombreuses projections algériennes. Portrait intimiste d’une moudjahida, déambulation enfantine en pleine guerre d’indépendance ou chronique au vitriol de l’Algérie d’aujourd’hui : les réalisateurs algériens ou franco-algériens continuent de creuser leur passé et de s’interroger sur leur présent. Nassima Guessoum, Narimane Mari et Bahia Allouache y présentaient toutes trois un premier film. Elles nous parlent de leur travail et de leur rapport au cinéma algérien. Toujours hanté par son passé, mais plein d’interrogations sur son présent et son avenir : le cinéma algérien au “Maghreb des Films” est bien le reflet des préoccupations de la société algérienne et du rapport qu’elle entretient avec son histoire. Avec leurs premiers longs-métrages, fictionnels ou documentaire, les trois réalisatrices Nassima Guessoum, Narimane Mari et Bahia Allouache illustrent chacune à leur façon cette tendance actuelle du cinéma algérien.Raconter les petites histoires qui font la grande HistoireC’est par ce qu’elles appellent la « petite histoire » que Nassima Guessoum et Narimane Mari ont décidé de se replonger dans la période de la guerre d’indépendance. Dans son documentaire intimiste « 10949 femmes », la franco-algérienne Nassima Guessoum fait le portrait d’une ancienne moudjahida et raconte à travers elle l’engagement mal connu (car souvent fantasmé) de ces femmes dans la guerre d’indépendance. « J’ai d’abord eu l’idée du thème, ce n’est qu’ensuite que je me suis mise à chercher une ancienne combattante. Mais les premières personnes que j’ai rencontré étaient figées dans un discours officiel, une sorte de roman national, de ceux qu’on vous raconte dans les musées. Or, je voulais quelqu’un qui raconte sa propre histoire » explique-t-elle

A la une/MONDE Palestine : le réveil de l’Europe?
Le combat pour la reconnaissance de son état marque des points
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La cause palestinienne commence à se faire entendre en Europe.

Maintenant que des voix pour la reconnaissance de l’État de Palestine s’élèvent même en Occident, autrefois acquises à Israël, il faut réunir les conditions de sa viabilité sur tous les plans.
La solution de deux États, Israël et Palestine, commence à faire l’unanimité, y compris à Tel-Aviv où la majorité de la population ne souhaite toutefois pas que l’État palestinien puisse constituer, un jour, une menace pour la sécurité de l’État hébreu. Ce sujet est aujourd’hui plus que jamais sous les feux de la rampe en raison de la multiplication des initiatives dans les pays de l’Europe occidentale appelant à reconnaître l’État palestinien. La Suède a franchi le pas en annonçant sans ambages sa reconnaissance directe.
La position de Stockholm a fait réagir beaucoup d’élus européens, à commencer par la Grande-Bretagne, l’Espagne et avant-hier la France, qui ont appelé leurs gouvernements respectifs à reconnaître l’État palestinien.
Si cela n’a pas du tout plu aux Israéliens et à leur allié américain, qui soutiennent l’option des deux États,
mais en passant par des négociations israélo-palestiniennes directes, les
Palestiniens applaudissent et veulent que ce processus s’accélère et aboutisse rapidement à une solution concrète. Ces démarches non contraignantes s'inscrivent dans un mouvement croissant en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer le processus de paix et sauver la solution des deux États menacée par la poursuite de la colonisation et la multiplication des violences.
S’il ne fait plus aucun doute que l’État de Palestine, qui a été créé par l’OLP en 1988 à Alger et reconnu par plus de 130 pays jusque-là, finira par être reconnu par tous, il faudra faire en sorte que les conditions de sa viabilité soient réunies, car Israël ne ménagera aucun effort afin qu’il ne soit qu’un semblant d’État. C’est d’ailleurs l’un des points soulevés par les opposants à la reconnaissance de l’État palestinien, qui estiment qu’il faut qu’il soit contigu pour qu’il soit viable.
En effet, il serait très difficile aux Palestiniens de se déplacer librement dans leur pays, si Gaza et la Cisjordanie ne sont pas reliées directement. Ils seraient alors obligés, à chaque fois, de transiter par Israël, pour rejoindre une des parties de l’État palestinien. Plus complexe est le problème politique palestinien opposant le Hamas, qui dirige de facto la bande de Gaza, et le Fatah, dont le chef, Mahmoud Abbas, est le président de l’Autorité palestinienne.
La mise en place, il y a quelques mois, d’un gouvernement d’union nationale n’a pas réglé la question pour autant, car le Hamas ne semble guère disposé à céder le pouvoir au Fatah à Gaza. C’est un problème que seules des élections générales régleront. Mais, cela doit-il se faire maintenant, où une fois l’État de Palestine reconnu ? Ceci étant, une chose est sûre, l’État palestinien sera reconnu par les pays tôt ou tard, comme l’a affirmé vendredi, devant les députés, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en assurant que Paris reconnaîtrait l'État palestinien, sans cependant s'engager sur un délai. “Si les efforts (de négociations) échouent, alors il faudra que la France prenne ses responsabilités en reconnaissant sans délai l'État de Palestine”, avait-il déclaré. En attendant, les États-Unis ont réagi avec prudence au vote de l'Assemblée nationale française, en réaffirmant, par la voix de la porte-parole du département d'État, Marie Harf, leur attachement à des négociations directes entre Israël et les Palestiniens.
Quant à “la position des États-Unis”, elle est “claire”, a rappelé la responsable américaine lors de son point de presse quotidien. “Nous soutenons un État palestinien, mais seulement via des négociations directes entre les parties qui règlent les questions liées au statut final” avec deux États, israélien et palestinien, a insisté Mme Harf.



A la une/Sport/Foot-Can2015


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CAN 2015 : L’Algérie dans le groupe de la mort
L’Algérie est tombée dans le groupe de la mort en phase finale de la coupe d’Afrique des nations de football suite au tirage effectué mercredi à Mabolo, capitale de la Guinée équatoriale qui accueillera la compétition, du 17 janvier au 8 février, après le désistement du Maroc.
Dans le groupe C, l’Algérie affrontera le Ghana, triple vainqueur de l’épreuve (1963, 1965, 1982), le Sénégal et l’Afrique du Sud. Les quatre équipes sont données favorites pour arriver au carré finale. L’Algérie classée meilleure équipe africaine par la FIFA ambitionnait de rafler son second titre 24 ans apres celui remporté sur ses terres. Ce tirage au sort rendra la tache ardue pour les camarades de Yassine Brahimi, l’étoile montante du football algérien.


Les quatre groupes :
Groupe A
Guinée Equatoriale
Congo
Gabon
Burkina Faso

Groupe B
Zambie
République Démocratique du Congo
Cap-Vert
Tunisie

Groupe C
Ghana
Sénégal
Afrique du Sud
Algérie

Groupe D
Côte d’Ivoire
Guinée
Cameroun
Mali



Gourcuff et Raouraoua demeurent confiantsLe tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations, prévue du 17 janvier au 18 février, en Guinée équatoriale, n’a pas gâté l’Algérie, et c’est le moins qu’on puisse dire. En fait, autant le concéder tout de go, les Verts ont hérité du groupe de la mort avec trois adversaires de taille, à savoir le Ghana, l’une des meilleures formations du continent, le Sénégal, l’une des meilleures équipes de la phase des éliminatoires et l’Afrique du Sud, qui revient fort ces derniers temps. C’est en tout cas le groupe le plus difficile du premier tour de la CAN comparativement aux trois autres qui semblent plus équilibrés. Meilleure formation africaine, selon le classement Fifa, et encore tout auréolée d’une participation mémorable en Coupe du monde, l’Algérie a néanmoins la chance de débuter le tournoi par un duel contre l’Afrique du Sud, l’adversaire le moins nanti du groupe.
Cette rencontre sera très importante car si les Verts parviennent à glaner les trois points, ils seront mis sur orbite. De toutes les façons, avec le parcours réalisé jusque-là, les Algériens sont attendus au tournant et sont devenus les adversaires à abattre. Dans une première réaction à ce tirage au sort, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a surpris tout le monde par sa sérénité, déclarant que le groupe de l’Algérie est jouable.
“Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent déjà que c’est le groupe de la mort, celui où il y a le Cameroun et la Côte d’Ivoire est plus ardu à mon sens. Nous avons les moyens de passer au second tour, c’est une tâche à notre portée au vu de ce que nous avons montré jusque-là. Je rappelle que notre objectif est d’aller en demi-finale, et si la Coupe nous tend les bras, nous ne dirons pas non”, dira le premier responsable de la FAF. Et d’ajouter : “Nous avons la chance de jouer dans la ville de Mongomo qui dispose de plus de moyens que d’autres villes, nous allons nous préparer en conséquence et doter l’équipe des meilleures conditions de travail.” Pour sa part, le coach national, Christian Gourcuff, a déclaré : “Je pense qu’il n’y a pas un groupe plus relevé, c’est effectivement un tirage difficile avec un groupe très dense et homogène où toutes les équipes ont leur chance. On sait que si on veut faire quelque chose dans ce tournoi, il faudra éliminer de bonnes équipes.”
Sur les adversaires de l’équipe nationale dans le groupe C, le sélectionneur national dira : “L’Afrique du Sud, que je ne connais pas très bien, reste une bonne équipe et une valeur sûre du football africain. Le Ghana n’a, certes, pas réussi sa Coupe du monde, mais c’est une équipe solide qui recèle de bons éléments. Le Ghana reste l’un des favoris de la compétition. Le Sénégal, quant à lui, a retrouvé une équipe compétitive ces dernières années et revient sur le
devant de la scène continentale. Pour moi, aucune équipe n’est favorite dans ce groupe, car tous les matches sont difficiles.”

zadhand
12/12/2014, 21h02
FLASH INFOS : 12/12/2014

A la une/Actualité


Conférence-débat de Mouloud Hamrouche à Sidi Bel Abbés : « La rencontre n’aura pas lieu samedi », selon Hakim Addad




le 12.12.14 | 16h51


http://www.elwatan.com/images/2014/12/12/hamrouche_2558391_465x348.jpg (http://www.elwatan.com/images/2014/12/12/hamrouche_2558391.jpg)
Il y a manifestement un gros cafouillage autour de la conférence-débat que devait animer l’ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, demain samedi 13 décembre à Sidi Bel Abbès.


Une conférence portant sur le thème du « consensus national et la bonne gouvernance», qui devait se tenir à la maison de la culture Kateb Yacine. Hakim Addad, militant associatif proche de Hamrouche, contacté cet après-midi, a indiqué que la rencontre n’ « aura pas lieu samedi ».

Annulation ou simple report ?

«Nous déplorons ce contretemps et espérons qu'il ne s'agit que d'un report à brève échéance. Nous nous excusons vivement auprès des citoyens de la ville», a-t-il ajouté.
Mercredi dernier, M. Addad avait fait part à la presse du refus de l’administration locale d’autoriser cette rencontre pour des «motifs sécuritaires», selon lui.
Aucun écrit n’a, cependant, été transmis aux organisateurs. « Nous avons été informé verbalement du refus d’autoriser la rencontre », explique notre interlocuteur.
Jeudi, en milieu d’après-midi, le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG), Benyagoub Abdelmajid indiquait que la demande déposée par l’Union nationale des fils de chahid (UNFC) «ne remplissait pas les conditions légales ».
«L’UNFC ne dispose pas encore d’un agrément officiel, en conséquence nous ne pouvons délivrer une autorisation à une organisation non agrée. C’est la loi», avait-il déclaré.
Vers 18h, le DRAG annonce la lavée de l’interdiction. Officiellement, M. Hamrouche pourra tenir sa conférence à la maison de la culture
Kateb Yacine de Sidi Bel Abbés, comme prévu.
«L’autorisation a été accordée sur la base d’une demande déposée par trois personnes mandatées par les organisateurs», devait-t-il précisé.
« Nous préférons temporiser en ce début de semaine avant de décider de quoi que ce soit », nous fait savoir M. Addad au sujet de l’organisation de cette conférence-débat pas comme les autres.


El Para aux enquêteurs du DRS
Exclusif Les révélations de Abderrezak
http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/el-para-aux-enqueteurs-du-drs-12-12-2014-281187_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/el-para-aux-enqueteurs-du-drs-12-12-2014-281187_109.php#)

le 12.12.14 | 10h00

Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para ou Abou Haydara, ex-parachutiste ayant déserté les rangs de l’armée pour se joindre au Groupe islamique armé (GIA) dès la constitution des groupes terroristes en Algérie, extradé du Tchad vers l’Algérie en octobre 2004 au terme d’une médiation d’El Gueddafi, n’a, depuis, jamais été jugé.
Cependant, il a été interrogé à maintes reprises par la police judiciaire des services de renseignement (DRS) dans le cadre de l’enquête préliminaire le concernant. Des sources concordantes, proches du dossier, révèlent certaines de ses réponses lors de ses interrogatoires, où il reconnaît avoir reçu une rançon de 5 millions de dollars de la part de l’Allemagne – ce pays avait toujours nié lui avoir versé de rançon – en contrepartie de la libération, en août 2003, de 14 touristes (9 Allemands, 4 Suisses et un Néerlandais).
Au cours de son interrogatoire, Amari Saïfi a reconnu que l’ANP avait déjà réussi à libérer 18 autres touristes enlevés par Abou Haydara et ses acolytes – ils étaient au départ 32 touristes à avoir été enlevés, en 2003, par les terroristes dans le Sud algérien. «Mon intention n’était pas d’effectuer un rapt. C’est au cours de notre déplacement que nous avons rencontré, par pur hasard, ces touristes et c’est à ce moment-là que m’est venue l’idée de les enlever pour demander une rançon en contrepartie de leur libération», a expliqué Amari Saïfi. «Je venais de créer la katiba Tarik Ibn Ziyad et je comptais une quarantaine d’éléments. Cette même katiba a été convoitée par la suite par l’actuel émir national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), ennemi juré de Hassan Hattab dont j’étais proche», ajoute El Para.
«Dès l’enlèvement de ces touristes, nous avons été traqués par l’armée qui a pu en libérer 18. Nous avons décidé de prendre la fuite avec les 14 autres touristes en nous réfugiant au nord du Mali, sachant que l’armée se refuse d’entrer dans le territoire d’un autre pays», a précisé aux enquêteurs Amari Saïfi, ancien «émir» de la zone 5 du GSPC né d’une dissidence, en 1998, du GIA. C’est peut-être de là qu’est venue aux terroristes l’idée de se retrancher au nord du Mali et d’y établir leur quartier général.
Argent
C’était en 2003. Les conditions de vie des plus difficiles dans cette partie du nord malien et les liens tissés par Mokhtar Belmokhtar avec certaines tribus auraient facilité les choses pour El Para et ses acolytes. «Nous nous sommes démarqués du GIA qui commettait des massacres contre les populations, en créant le GSPC, en 1998, avec Hassan Hattab et Mokhtar Belmokhtar (alias Khaled Abou El Abbès). Le départ de Hassan Hattab du GSPC s’explique par sa volonté de se repentir, mais également par son souhait d’échapper à Abdelmalek Droukdel (alias Abou Mossaab Abdelouadoud) qui, plus tard, a cherché à l’éliminer, à éliminer Khaled Abou El Abbès et à m’éliminer moi-même pour le contrôle de la katiba Tarik Ibn Ziyad», a également confié Amari Saifi.
Pour cet ancien «émir» de la zone 5 du GSPC, «Abou Mossaab Abdelouadoud, devenu ‘émir’ national de cette organisation terroriste, s’est intéressé à la katiba Tarik Ibn Ziyad après l’obtention de la rançon de 5 millions de dollars. C’était pour des questions d’argent que des ‘émirs’ du GSPC s’affrontaient». A en croire Abou Haydara, Abdelmalek Droukdel voulait placer à la tête de cette katiba un homme à lui, en la personne de Abdelhamid Abou Zeid – éliminé, rappelle-t-on, il y a plusieurs mois, par les armées française et tchadienne au nord du Mali.
Les «émirs» du GSPC et d’AQMI se faisaient la guerre pour l’obtention des rançons. C’est à partir de là que les enlèvements de ressortissants étrangers ont augmenté en nombre et en rythme. Ce qui se passait également entre «émirs» du GIA. Amari Saïfi a également évoqué les procédés utilisés pour l’achat d’armes et de munitions au Mali et au Niger avec l’argent des rançons. L’enquête préliminaire concernant El Para n’étant pas encore arrivée à terme, ce dernier n’a toujours pas été jugé bien qu’il soit cité dans plusieurs affaires programmées pour audience. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, s’est contenté de déclarer, le 4 décembre, que l’affaire El Para «est devant la justice qui doit se prononcer à son sujet».


Un avion d’Air Algérie saisi à l’aéroport de Bruxelles (http://www.algerie1.com/actualite/un-avion-dair-algerie-saisi-a-laeroport-de-bruxelles/)

Par Lila Ghali | 12/12/2014 | 20:54



http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/12/brusges.jpg (http://www.algerie1.com/wp-content/uploads/2014/12/brusges.jpg)Un avion d’Air Algérie a été saisi par les autorités belges, vendredi soir, suite à une plainte d’une société belge pour des dettes de 2 millions de dollars de pièce de rechange non réglées par la compagnie algérienne.
Un huissier de justice a procédé à l’exécution de la décision judiciaire à l’encontre d’Air Algérie. Alors que les voyageurs du vol AH 2063 d’Air Algérie en provenance de Bruxelles vers Alger ont été contraint de quitter l’avion pour un autre vol.






A la une/Analyse




La chute du cours du pétrole et les inquiétudes du FMI
sur l’économie algérienne

Algerie (http://www.lematindz.net/keywords/algerie)
, Rente (http://www.lematindz.net/keywords/rente)
, Hydrocarbures (http://www.lematindz.net/keywords/hydrocarbures)
, Chute Du Pétrole (http://www.lematindz.net/keywords/chute-du-petrole)
, Rapport FMI (http://www.lematindz.net/keywords/rapport-fmi)


Le brent est coté le 12 décembre à 62 dollars le baril et à le WIT à 55 dollars et paradoxalement avec une stabilisation euro/dollar à 1,246 dollars un euro, et déjà la grande compagnie américaine Haliburton annonce la suppression de 1000 emplois suivie par d’autres compagnies. La chute des prix du pétrole va conduire dans les années à venir à de profondes restructurations au niveau pétrolier et gazier.http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/12/ministre_708087039.jpg&size=article_medium
Le ministère des finances algérien.
Le rapport du FMI en date du 12 décembre 2014 attire l’attention du gouvernement algérien sur ces tendances. Environ 97% des recettes d’exportation provenant des hydrocarbures, et important 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées, facteur essentiel de l’origine des réserves de change, des subventions et des plans d’investissements, cet état de fait pose l’urgence pour le ministère de l’Energie algérien et Sonatrach de revoir profondément son management stratégique, de donner une nouvelle impulsion au Conseil national de l’Energie , comme facteur d’adaptation.1.- Fondé en 1919, à Dallas aux USA, la compagnie Haliburton a eu un chiffre d’affaires dépassant 8 milliards de dollars pour le second trimestre 2014 contre 7,3 au premier trimestre 2014. Elle a un effectif de plus de 80.000 personnes avec une présence dans plus de 80 pays et des centaines de filiales, elle est le second fournisseur de services à l’industrie pétrolière et gazière dans le monde. LE plan de licenciement annoncé par la compagnie Haliburton de 1000 emplois pour l’instant devrait donc toucher en priorité la Russie, l’Afrique et à un moindre degré l’Europe. Ces difficultés ne sont pas propres à cette société.2.- Par exemple les deux majors Total et Shell, qui totalisent environ la moitié de la production gabonaise, estimée à 230.000 barils par jour, ont vu leurs activités fortement perturbées et menacent de licencier. Cela pose d’ailleurs pour l’Algérie une question d’attractivité, la taxe sur les superprofits risquant de faire fuir les investisseurs étrangers. Au moment où la Sonatrach annonce un plan d’investissement de 100 milliards de dollars, sans analyser sa rentabilité future face à un marché mondial incertain et turbulent, les canalisations et les GLN travaillant actuellement en dessous de leur capacité (50/60%), nous avons les premières incidences de la chute du cours des hydrocarbures au niveau mondial. Le groupe britannique BP a annoncé une réduction entre un et deux milliards de dollars en 2015 avec la suppression de centaines d’emplois. L’américain ConocoPhillips annonce une réduction de ses investissements de 20 %, à 13,5 milliards de dollars en 2015. Statoil annonce le report de 30 des 100 projets potentiels, parmi les plus coûteux, et Royal Dutch Shell qu’elle pourrait fermer son champ de Draugen en mer du Nord, dix ans plus tôt que prévu.3.- Il est prévoir comme cela s’est passé pour le secteur financier au lendemain de la crise de 2008 à une profonde restructuration des grandes compagnies pétrolières et gazières qui, avec les économies d’échelle, pourront être rentables, ce qui explique que des compagnies comme Haliburton ne changent pas profondément de stratégie pouvant résister à des cours plancher de 60/70 dollars, les compagnies marginales étant absorbées ou évincées du marché. Et ce en attendant le prix d’équilibre qui sera fonction essentiellement d’une entente entre l’Arabie saoudite et les USA du fait que selon les experts internationaux , le seuil de rentabilité fluctue entre 75/80 dollars, sachant qu’il est souhaitable à terme un prix d’équilibre entre 80/90 dollars. Les nouvelles technologies pourront faire baisser les coûts, d’où l’importance stratégique de l’économie de la connaissance qui couplée avec la bonne gouvernance sont les leviers de tout processus de développement fiable. Mais pour l’instant, il faut un prix de 78/80 dollars pour les sables bitumineux du Canada so, de 75/76 dollars pour le pétrole non conventionnel américain, de 73/75 dollars pour l’offshore très profond au Brésil et de 70 dollars pour certains projets mexicains. Entre temps des pays mono-exportateurs ayant une forte population (les pays du Golfe peuvent tenir à 50 dollars le baril), de faibles capacités et une dépense publique importante souvent mal gérée comme le Venezuela ( déjà en semi-faillite), l’Iran, l’Algérie et la Russie dont le budget dépasse les 100/120 dollars, risquent des tensions budgétaires et des tensions sociales si cela dure plus de trois années pour des raisons de géostratégie.4.- Quelle est l’attitude du gouvernement algérien face à ces tendances lourdes qui s’annoncent et qui seront de longue durée ? Le rapport du FMI en date du 12 décembre tout en soulignant que le cadre macro-macro-économique est relativement positif met en garde le gouvernement algérien qu’il est éphémère sans de profondes réformes structurelles. Pour le FMI, les menaces qui pèsent sur la stabilité macroéconomique s’accentuent en Algérie où les déficits devraient se creuser à plus de 7%, avec un accroissement du chômage voilé par des emplois administratifs non créateurs de valeur ajoutée et le taux de croissance annoncé de 4% l’est en grande partie dû à la dépense publique dont le montant n’est pas proportionnel aux impacts avec des surcoûts exorbitants. La chute des cours du pétrole est défavorable aux exportations, tandis que les importations, stimulées par les dépenses publiques continuent d’augmenter. Pour la première fois en près de 15 ans, note le FMI, «le compte des transactions courantes devrait se solder par un déficit», et à moyen terme, les déficits en Algérie devraient se creuser car les «exportations ne sont pas suffisamment diversifiées, l’IDE est freiné par les restrictions sur l’actionnariat», les subventions et les transferts sociaux plus de 26% du PIB (compressant artificiellement le taux d’inflation), encouragent la forte consommation intérieure d’hydrocarbures.»


A la une/Mémoire

Saïd Mekbel, il y a 20 ans


Ils ont tiré sur Mesmar J’ha" barrait la une du journal du Matin du dimanche 4 décembre 1994.http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/12/said_226729255.jpg&size=article_medium

Saïd Mekbel assassiné par des hommes armés le 3 décembre 1994.
C’était aussi le titre de l’article que j’avais écrit à chaud, à la demande de la rédaction du Matin, juste après qu’on eut emmené Said Mekbel à l’hôpital. Il relatait ce moment pénible vécu par toute la rédaction. Ce samedi 3 décembre, jour où on lui avait tiré dessus, on était cinq, présents, dans cette pizzeria de la rue Belhouchet à Hussein Dey où se trouvait alors le siège du Matin : moi, le photographe H. Ouahab, A. Djakoun, Amar Ouagueni (mort assassiné neuf mois après en août 1995), notre jeune collègue Anissa H qui déjeunait avec Saïd. Et contrairement à ce qui a été écrit plus tard, Saïd Mekbel ne gisait pas sur le sol dans une mare de sang. Il était encore assis, à table, tenant encore sa fourchette et son couteau, et respirait très fort…Le jour même, suite à une plainte du ministère de la Défense, Mohamed Benchicou écopait de six mois de prison.En bref, voici l’article en question…"Ils ont tiré sur Mesmar J’ha" (Le Matin du 4 décembre 1994)"On ne fera pas un article trémolo, pleurnichard, comme s’y attendent certainement ceux qui ont commandité un tel acte, et ce, par égard, par respect à Saïd Mekbel.Hier, deux sbires de Ali Benhadj, avec qui nous convient de dialoguer Mehri, Ait Ahmed, Ben Bella et autres Djaballah, ont tiré sur Saï Mekbel. Said était attablé à la pizzeria qui se trouve à moins de trente mètres du journal quand il fut victime de cet attentat. Bien sûr ces «courageux résistants» comme les appelle Mehri, savaient que Said n’était pas armé et qu’il serait incapable de se défendre.Dans le restaurant au fond de la salle, Saïd était encore assis, les mains sur la table, il n’était pas à terre, la tête légèrement incliné comme s’il réfléchissait à quelque chose, avec cet air malicieux qu’on lui connaissait quand il préparait son billet. Sur la table, une assiette de crudités qu’il venait d’entamer. La salle était vide.On s’est approché de lui. On lui a dit quelques mots, de tenir…Il ne nous a, bien sûr, pas répondu. Il a été transporté encore en vie à l’hôpital (C’est Ouahab qui l’a transporté dans ses bras vers l’ambulance qui arrivait.NDLR). A l’heure où ces lignes sont écrites, Said Mekbel lutte encore contre la mort.Pour la rédaction du Matin, c’est un coup dur, terrible. C’est un coup dur également pour l’opinion démocratique. Said, comme beaucoup, avait la possibilité de partir à l’étranger. Il refusait cette éventualité. Dernièrement, il nous déclarait, au vu de l’évolution de la situation politique, que les démocrates devraient rentrer de l’étranger… Bien que consternée par cette terrible nouvelle, la rédaction du Matin a décidé de réagir en fabriquant ce numéro et en republiant son «Mesmar J’ha» paru dans notre édition d’hier. Ainsi les commanditaires de ce crime crapuleux sauront que Le Matin ne s’arrêtera pas et surtout qu’il ne changera pas de ligne éditoriale ; cette ligne qui est la raison d’être du journal, qui ne nous a pas fait beaucoup d’amis, et qui fait grincer certains journaleux en mal d’inspiration. Said, comme d’autres, a payé le tribut de cette liberté d’informer qu’on essaie de faire taire par tous les moyens.Une chose est sûre, Said Mekbel n’avait aucune haine pour ses adversaires. Il suffit, pour ce faire, de relire ses billets..."La fin de l’article (deux petits paraghraphes) évoquait la bio de Saïd Mekbel.

A la une/Sport_Foot-Ball



Coupe du Monde des clubs :
Les choses sérieuses commencent pour l’ESS

le 11.12.14 | 10h00

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Les Sétifiens à pied d’œuvre, hier à...


Séjournant et travaillant dans d’excellentes conditions, les Noir et Blanc se concentrent sur leur sujet. Respectant à la lettre les consignes, les camarades de Mellouli ne quittent le deuxième étage de l’hôtel qu’en cas de nécessité. Les contacts avec les envoyés de la presse nationale ou internationale, sont réglementés.
Rien n’est donc laissé au hasard. Les Sétifiens, qui font connaissance avec les exigences de la haute compétition, se rendent à l’évidence que le professionnalisme n’est pas un slogan mais une rigueur absolue. «Notre participation à la Coupe du monde est l’occasion idoine pour améliorer et renforcer la gestion sportive, administrative et médicale de l’Entente.
On a besoin de tels rendez-vous pour mériter le statut de club professionnel. Nous sommes ici pour apprendre. On doit le mentionner sans aucun complexe», souligne la cheville ouvrière du club, le directeur administratif, Rachid Djerroudi. Le responsable de la barre technique, Khierredine Madoui, abonde dans le même sens : «Le dernier succès en championnat national a fait du bien au groupe qui s’est déplacé au Maroc avec un bon état d’esprit.
Nous sommes conscients que l’apprentissage en Coupe du monde des clubs sera difficile mais le collectif n’est pas disposé à abdiquer. Ayant tout à gagner, les joueurs ne se présenteront pas en spectateurs. Même si la mission s’annonce ardue, nous ferons le maximum pour nous être à la hauteur de l’événement. Nous devons saisir cette opportunité pour renforcer l’expérience acquise en Ligue des champions d’Afrique.» Pour le jeune technicien sétifien, le rendez-vous mondial tombe à pic pour sa formation.
Sachant que celle-ci vient de passer sans casse les 8 étapes du dernier marathon. «Intervenant après la finale de la LDC et les 7 importants et difficiles matchs du championnat, la CMC tombe à pic. Elle permet à mes joueurs de mettre entre parenthèses, pour un moment, le stress de la compétition nationale et goûter à de nouvelles sensations», précise Madoui qui ne compte pas chambouler son plan d’action basé, pour l’heure, sur l’aspect physique


Des ténors quitteront la compétition !


le 12.12.14 | 10h00http://www.elwatan.com/images/2014/12/11/sport7_2557218.jpg



Fortunes diverses pour la JSK et le MCA.


La 51e édition de la Coupe d’Algérie de football verra, ce week-end, l’entrée en lice des 16 clubs de la Ligue 1 Mobilis pour le compte des 32es de finale.
Le vainqueur de la dernière édition, le MC Alger, sera en appel dès demain à Constantine face au CS Constantine pour ce qui est considéré comme l’affiche incontestable de ce tour. Treize rencontres sont au menu de la journée d’aujourd’hui avec déjà une autre confrontation entre deux clubs de la Ligue 1, à savoir le MO Béjaïa et la JS Saoura. Cette affiche se jouera malheureusement à huis clos. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé, lundi dernier, de suspendre le stade de Béjaïa, en raison des incidents ayant émaillé la fin du match MOB-USMA, qui a vu l’équipe visiteuse s’imposer sur le score d’un but à zéro.
Du coup, les Crabes ne pourront compter que sur eux-mêmes afin de pouvoir valider leur ticket pour le tour suivant. La mission ne s’annonce pas simple, surtout que l’équipe semble être sous pression après sa dernière contre-performance. Le club sudiste avait déjà réussi à tenir en échec le MOB en championnat lors de la seconde journée (1-1). Avec le huis clos, il peut entrevoir le match de cet après-midi avec des ambitions à la hausse. Le RC Arbaâ, pas du tout en confiance ces dernières semaines, sera en danger à Batna, où il aura à affronter le MSP Batna. Certes, la formation des Aurès évolue désormais en Division amateur, groupe Est, mais le club est toujours considéré comme un sérieux client, lorsqu’il évolue face aux «grands».
L’autre pensionnaire de la Ligue 1, le NAHD, devra évoluer sur du velours, puisqu’il recevra la modeste formation de l’AS Marsa. Le petit poucet de l’épreuve, l’ER Ouled Moussa, qui joue au septième palier, sera en appel à Guelma. Il est vrai que l’Escadron noir n’est plus le même club de jadis. C’est ce qui pousse d’ailleurs la formation de la wilaya de Boumerdès à se déplacer à l’est du pays avec des ambitions. La confrontation DRB Tadjenanet -HB Chelghoum Laïd, qui se jouera à huis clos, ne manquera pas d’intérêt. Il en est de même pour les rencontres USM Oran-ES Mostaganem et Hamra Annaba-USM Chéraga. La journée de demain sera dominée par les matches CS Constantine -MC Alger, USM Blida-CR Belouizdad, AS Khroub-MC Oran et JSM Béjaïa-CA Bordj Bou Arréridj.

zadhand
19/12/2014, 00h21
FLASH INFOS : 19/12/2014

A la une/Actualité


La baisse du pétrole et la problématique du crédit à la consommation en Algérie
Algerie,Pétrole,Rente,économie,Développement,PME/PMI,Crédit à La Consommation.

Certains responsables qui vivent de la rente poussent à généraliser le crédit à la consommation. Cette mesure permettra-t-elle de relancer la production nationale et ralentir la valeur des importations ou avoir l’effet contraire ?

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2014/12/importa_315068763.jpg&size=article_medium Le crédit à la consommation a fait exploser les importations notamment de voitures.


1.- Rappelons que la sortie de devises a été en 2013 de 55 milliards de dollars de biens plus 12 milliards de dollars d’importation de services soit 67 milliards de dollars, montant auquel il faut ajouter 5 à 7 milliards de dollars de transferts légaux de capitaux des sociétés étrangères soit 72 à 74 milliards de dollars. La loi de finances 2015 prévoit 60 milliards de dollars d’importations de biens ce qui nous donnerait 80 milliards de dollars de sorties de devises. Or Sonatrach qui représente 98% des exportations a eu une recette de 73 milliards de dollars entre 2010/2011, 63 milliards de dollars en 2013 et certainement comme je l’ai annoncé depuis plusieurs mois entre 55/56 milliards de dollars fin 2014 et non 60 milliards de dollars comme annoncé par certains responsables. Avec un cours moyen de 70 dollars les recettes de Sonatrach seront inférieures à 50 milliards de dollars et pour 60 dollars approcheront les 40 milliards de dollars. Or que la loi de finances prévisionnelle 2015 fonctionne sur un cours supérieur à 125 dollars, encore qu’il faille tenir compte des restes à réaliser importants du fait du divorce entre les objectifs et les moyens de réalisation source de surcoûts.2.- Environ 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées proviennent des importations et le taux d’intégration de toutes les entreprises ne dépassent pas 15%, fonctionnant avec des matières premières et des équipements importés. C’est que le tissu économique global est représenté par 83% de petits commerce et services. Le secteur industriel représente moins de 5% du produit intérieur brut et à l’intérieur de ces 5%, plus de 95% sont des PMI-PME peu initiées au management stratégique et non compétitives par rapport aux normes internationales en matière de coût et de qualité. Dès lors la généralisation du crédit à la consommation gonflera la rubrique matières premières importées et donc une accélération de la sorite devises et constituera une rente pour ceux qui en bénéficieront. Elle ne devrait concerner que les entreprises dont le taux d’intégration réel (matières premières et équipement) dépasse les 50%.3.- Donc, attention aux effets pervers et aux impacts négatifs de la crise de 1986, bien qu’à la différence de cette période, l’Algérie a une dette extérieure faible et des réserves de change permettant des anti-chocs de court terme. Mais, avec un cours de 60/70 dollars, l’on ne peut tenir au-delà de 4 années au rythme de l’actuelle dépense souvent sans contreparties productives où transferts sociaux et subventions généralisées et sans ciblage, représentent 60 milliards de dollars soit 27/28% du PIB, ce qui est intenable dans le temps. L’on ne doit pas gaspiller ces réserves qui doivent être utilisées pour réaliser cette nécessaire transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales, passant par une nouvelle gouvernance, la réhabilitation de l’entreprise créatrice de richesse et son fondement l’économie de la connaissance. Mais avant tout, la mobilisation de toutes les forces de la Nation reposant sur la morale de ceux qui dirigent la Cité, avec un discours de vérité, ni autosatisfaction, ni sinistrose, devant donner l’exemple afin de rétablir la confiance, sans laquelle aucun développement ne peut se réaliser, face à l’austérité qui s’annonce est stratégique. Car, ceux qui avaient un autre discours d’autosatisfaction et aujourd’hui un discours de sinistrose pour voiler leurs incompétences ne sont pas crédibles.Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités et expert international



L’Observatoire contre l’islamophobie condamne les propos d’Eric Zemmour
Il appelle à la déportation des musulmans hors de France



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L’Observatoire national contre l’islamophobie a réagi aux propos du journaliste français, Eric Zemmour, dans le journal italien Corriere della Serra, en les qualifiant de “scandaleux”. “Monsieur Zemmour prône la déportation des musulmans hors de France sous prétexte que leur présence entraînerait le chaos national”, lit-on dans un communiqué de l’ONCI signé par son président, Abdellah Zekri. “Ces propos viennent s’ajouter à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l’encontre de l’islam et des musulmans, qui cultive l’amalgame entre islam et terrorisme”, ajoute Abdellah Zekri, qui décrit le journal proche des thèses de l’extrême droite en France comme un “adepte du choc des civilisations (…) qui ne cherche qu’à dresser les composantes de la nation les unes contre les autres”. L’Observatoire national contre l’islamophobie rappelle au passage les déclarations controversées de ce journaliste sur le régime de Vichy, l’accusant de récidiver avec cette proposition de déportation. “En bon nostalgique de l’Algérie française, M. Zemmour nous a habitués à le considérer comme un cracheur de venin. En imaginant possible la déportation de 5 millions de musulmans, il prône désormais l’avènement d’une nouvelle solution finale. Il oublie juste que des centaines de ses compatriotes de confession juive doivent la vie à des centaines d’autres de confession musulmane. M. Zemmour a la mémoire courte et il n’hésite même plus à renier son histoire communautaire pour pouvoir exister”, lit-on encore dans le communiqué qui interpelle les pouvoirs publics français contre ce “déferlement de tant de haine”. À l’heure où est mise en œuvre toute une série de mesures pour enrayer l’obscurantisme dans l’esprit des jeunes, doit-on laisser un petit soldat de la haine continuer à mener son combat antirépublicain sur les ondes et dans les médias ? Ou alors, nous fait-on la démonstration du “deux poids, deux mesures”, s’interroge l’Observatoire contre l’islamophobie. Et ce dernier de conclure que “par leur silence devant ses attaques permanentes contre les musulmans citoyens français, nos hommes politiques cautionnent et encouragent de tels propos”.

Polémique sur les musulmans : Eric Zemmour dénonce une "manipulation fantastique"
Pour la première fois, le polémiste s'est expliqué ce matin sur RTL à propos de la polémique créée par son interview publiée dans "Il Corriere della Sera" le 30 octobre dernier.

Éric Zemmour s'exprime face à la polémique - Vidéo Dailymotion (http://www.dailymotion.com/video/x2ctjnp_eric-zemmour-s-exprime-face-a-la-polemique_news)

L'heure de la contre-attaque a sonné pour Eric Zemmour (http://www.ozap.com/personnalite/eric-zemmour_e1900). Après plusieurs jours de polémique (http://www.ozap.com/actu/bruno-leroux-demande-aux-medias-de-ne-plus-relayer-les-propos-d-eric-zemmour/460017) autour de son interview donnée au journal italien "Il Corriere della Sera", le polémiste a pris la parole sur RTL (http://www.ozap.com/compagnie/rtl_e458038) ce matin, dénonçant "une manipulation fantastique". "On m'a accusé d'avoir prononcé un mot que je n'ai pas prononcé. On m'a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot qui n'a même pas été prononcé (sous-entendu même pas par le journaliste italien, ndlr). C'est une histoire extraordinaire, on a là une manipulation fantastique. On m'accuse de ne pas avoir dit quelque chose mais de l'avoir pensé" a lâché le polémiste.
Eric Zemmour a ensuite été invité à préciser sa pensée sur le fond de l'affaire. "Vous ne souhaitez pas, ne demandez pas, le départ des musulmans ou des Maghrébins de notre pays ?" a ainsi interrogé Yves Calvi. "De toute façon, je ne souhaite ni ne demande rien du tout, vous comprenez ? C'est ridicule. Il y a des citoyens français. On ne va pas faire partir des citoyens français. Il y a des étrangers. Un Etat a le droit de dire aux étrangers : 'non maintenant vous rentrez chez vous'. Entre les deux, il n'y a rien. C'est tout, c'est simple" a expliqué l'intervenant de "Ça se dispute" sur iTELE.
Interrogé ensuite sur les réactions du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve et de Bruno Le Roux (http://www.ozap.com/personnalite/bruno-leroux_e419836) à son interview, Eric Zemmour n'a pas caché son atterrement. "C'est la vieille phrase de Saint-Just : 'Pas de liberté pour les ennemis de la liberté'. La gauche en est toujours là. C'était la Terreur, je vous le rappelle Yves (Calvi, ndlr). Quand Bruno Le Roux dit ça, c'est vraiment l'héritier de Saint-Just" a-t-il taclé, très remonté.
"Leçons de morale" et "bûcher médiatique"

Avant de poursuivre : "Et quand le ministre de l'Intérieur vient dire qu'il faut manifester contre moi, se mobiliser contre moi... Vous vous rendez compte ! Un ministre de l'Intérieur ! Qui est chargé de faire respecter l'ordre et la sécurité des citoyens qui appelle à manifester contre un citoyen français...." s'est-il offusqué. "On a déjà un Premier ministre qui a dit que mon livre n'était pas digne d'être lu. On a maintenant un ministre de l'Intérieur qui appelle à manifester contre moi. Mais la prochaine fois, qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont envoyer mes lecteurs en prison ?"
Questionné enfin sur la haine contre les musulmans que certains lui reprochent de propager, Eric Zemmour a balayé ces accusations. "Il n'y a aucune incitation à la haine. J'essaye d'analyser rationellement une situation" a-t-il expliqué. Avant de revenir sur l'interview du "Corriere della Sera" : "Il faut revenir à l'origine. C'est Jean-Luc Mélenchon qui a traduit une interview alors qu'il reconnaît lui-même qu'il ne parle pas italien. Et qui a fait monter ça avec des médias complaisants qui n'ont même pas vérifié leurs sources, qui ont préféré les leçons de morale, me mettre sur le bûcher médiatique plutôt que de simplement vérifier" a-t-il dénoncé. Avant de lâcher : "Ce sont des méthodes staliniennes !".




Les ministres de la Justice et de l’Intérieur interpellés
Après l’appel au meurtre contre le journaliste Kamel Daoud



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Cette action intervient au lendemain de la publication, sur facebook, d’une lettre virulente d’Abdelfattah Hamadache, imam actif au sein de la mosquée de Belcourt du temps de l’ex-FIS.
Une pétition de solidarité à Kamel Daoud, intitulée “Non à l’obscurantisme”, vient d’être publiée sur le réseau social facebook, dans trois langues (arabe, français et anglais), pour interpeller la responsabilité des ministres de la Justice et de l'Intérieur. Les signataires condamnent “avec force les appels au meurtre public” d’Abdelfattah Hamadache, autoproclamé chef salafiste, contre le chroniqueur et écrivain. Ils relèvent que cette dérive “n’est pas surprenante” devant “la démission” de l’État face aux “aventuriers pseudoreligieux qui distillent la haine”. Ils appellent, en outre, les deux ministres à enclencher des “poursuites” contre les promoteurs de ces appels qui rappellent “les pires moments de l’Algérie face au GIA”.
Cette action intervient au lendemain de la publication, sur facebook, d'une lettre virulente d’Abdelfattah Hamadache, imam actif au sein de la mosquée de Belcourt du temps de l'ex-FIS. Dans son invitation au meurtre, rendue publique le 16 décembre, le fondateur du Front de la sahwa islamique salafiste libre, formation non agréée, vise Kamel Daoud, qu'il qualifie d’“apostat”, d’“ennemi de la religion” et de “sionisé”. Il appelle le pouvoir à “appliquer la charia” et à “le condamner à mort, en le tuant publiquement pour la guerre qu’il mène contre Dieu et le Prophète”. La sortie de Hamadache fait suite à l’émission télévisée “On n’est pas couché” (France 2), transmise le 13 décembre, qui a reçu le journaliste-écrivain algérien pour parler de son livre Meursault, contre-enquête. Réagissant sur le réseau social, Daoud a écrit : “Fetwa pour me tuer émise par le mouvement salafiste algérien. Signée par Abd El-Fettah Hamadache. Voilà où mène le sentiment d'impunité chez ces gens-là.” Il a néanmoins fait savoir qu’il craint pour sa vie et qu’il déposera une plainte contre l’auteur de la “fetwa”, “parce que c’est un appel au meurtre”. Quant à Hamadache, interrogé par TSA, il ne s’est pas rétracté, si ce n’est d’assumer sa “responsabilité” et d’observer qu’il n’a pas dit qu’il allait “le tuer” et qu’il n’a pas appelé “les musulmans à le faire”. Seulement, expliquera-t-il, Daoud “est impardonnable en disant : “Je lis leur livre’’, en s’excluant, avant de réitérer son appel au pouvoir algérien, afin d’appliquer “al-had” (la condamnation à mort).
Abdelfattah Hamadache n’est pas à sa première sortie du genre. Il s’en est déjà pris à des responsables de partis politiques et du mouvement social, avec qui il ne partageait pas les mêmes positions politiques et idéologiques, sans que cela inquiète les pouvoirs publics. C’est le cas, notamment, du porte-parole du MDS, Hamid Ferhi, d’Amara Benyounès, secrétaire général du MPA, et de la porte-parole du mouvement Barakat, Amira Bouraoui. Il a même accusé le “renégat” Ferhat Mehenni d’“impie” et de “traître”, et dénoncé, en 2013, les cadenas d’amour accrochés par des couples amoureux sur les grillages du pont de Télemly, à Alger, qualifiant d’acte intolérable et de “sorcellerie”. À la veille de la dernière élection présidentielle, cet individu a confié à la chaîne qatarie Al-Jazeera que s’il était élu président en 2014, il instituerait “une police islamique”.
Faut-il alors dénoncer les déclarations violentes et extrémistes de Hamadache ? Bien entendu ! Au nom du devoir de mémoire, il n’est pas question de cautionner les appels aux meurtres contre des citoyens, encore moins d’être les complices du laxisme ambiant. Même si les opinions de Kamel Daoud dérangent ou ne sont pas toujours partagées. Le salafiste Hamadache doit rendre des comptes !


Une jeune fille se jette d’un véhicule pour échapper à un viol à Aflou
Le conducteur a été appréhendé par des usagers de la route

Un signalement donné par un citoyen sur le numéro vert 10 55 faisait état de la chute d’une jeune fille d'un véhicule sur la route reliant Aflou à El-Bayadh, à 7 km à l’ouest de la localité d'Aflou, avec des blessures diverses ; le conducteur a pu être appréhendé par des usagers de la route. En fait, la jeune fille, se sentant menacée de viol, s’est carrément jetée du véhicule qui roulait. Alertés, les gendarmes de la brigade d'Aflou se sont aussitôt déplacés sur les lieux, où ils ont arrêté le conducteur et secouru la victime qui a été évacuée vers l'établissement sanitaire d'Aflou, où elle est gardée en observation médicale.


Régions Est Skikda


Sidi Mezghiche : Le secret de la commune la plus propre de Skikda

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le 18.12.14 | 10h00

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Une salubrité qui devrait créer l’émulation dans d’autres villes


La ville attend toujours les équipements qu’elle a gagnés avec le premier prix de la propreté.
Sidi-Mezghiche n’est plus ce bourg quelconque qu’on traversait autrefois sans garder de ses panoramas le moindre souvenir. Il y a seulement quelques années, ce chef-lieu de commune se limitait à quelques maisonnettes coloniales ceinturant une route toujours boueuse, quelques cafés et autant de gargotes.
Aujourd’hui, Sidi-Mezghiche vit une véritable mue, contrairement à plusieurs autres communes de la wilaya de Skikda. Des logements sont en construction, deux salles de sport, une piscine de proximité, mais ce qui frappe le visiteur reste incontestablement la propreté des lieux. En 2013 déjà, cette paisible commune avait obtenu le prix de la commune la plus proprede la wilaya. Une année après, le même rythme est maintenu et Sidi-Mezghiche reste encore propre. «La propreté a fini par devenir un fait-accompli» dira M. Bouhajla, vice-président à l’APC.
Quand le citoyen adhère…
Cette réussite est à mettre à l’actif des élus et des citoyens aussi. La commune met ses maigres moyens au service des habitants et ces derniers lui rendent la pareille en respectant les règles. «Vous pouvez faire le tour de la commune vous ne trouverez aucune trace des déchets ménagers et c’est grâce à la contribution de nos concitoyens qui respectent les horaires du ramassage».
En effet, le réflexe de sortir ses déchets à des heures fixes est devenu une tradition citoyenne. L’hiver, les habitants de Sidi Mezghiche sortent leurs ordures de 19h à 21h et durant l’été, l’heure est repoussée jusqu’à 22h. En dehors de ces horaires, aucun habitant ne se permet de laisser ses déchets ménagers à l’air libre. Un véritable réflexe citoyen s’est ainsi incrusté dans les mœurs des habitants pour devenir une habitude.
Pour les déchets des commerçants longeant la rue principale, le problème ne s’est jamais posé. «Il faut savoir que Sidi Mezghiche vit beaucoup la nuit. Ici les cafés ne ferment qu’à minuit, tout comme les épiceries et autres restaurants. Un fait qui permet à ces commerçants de ne faire sortir leurs déchets qu’à la vue du camion de ramassage de la commune», explique M. Bouhajla. Mais ce réflexe n’est en fait qu’une réponse aux efforts consentis par l’équipe dirigeante de l’APC qui est à son deuxième mandat.
«Nous n’avons pas suffisamment de moyens mais nous parvenons tout de même à optimiser ce dont nous disposons pour une meilleure efficience», dira le maire. Ainsi, 20 agents, entre contractuels et permanents, se relayent chaque jour pour balayer toutes les routes de la commune. Pour les 16 mechtas dépendantes de la commune, chaque semaine des opérations de nettoyage sont organisées.
L’APC qui fait tout !
En sillonnant les lotissements et quartiers de Sidi Mezghiche, on remarque la présence de corbeilles à papier à chaque coin de rue, même dans les lotissements les plus éloignés. On remarquera aussi que l’état des routes est impeccable et vous ne trouverez aucun nid de poule sur l’ensemble des chemins de la commune. Un fait que les élus expliquent par l’implication de la municipalité dans tous les travaux de voiries: «Si une fuite d’eau se déclare dans le périmètre urbain, on fait appel aux agents de l’ADE pour l’aspect technique mais pour remettre la chaussée en son état initiale, c’est la commune qui s’en charge».
Et le même élu de préciser : «Nous accompagnons les techniciens de l’ADE et dès qu’ils terminent de colmater leur fuite, on prend le relais pour bitumer le jour même l’espace concerné. Nous avons anticipé en mettant en place une régie communale qui nous permet de palier aux urgences et d’éviter à nos concitoyens de vivre le calvaire des routes défoncées». L’autre point fort de cette commune, c’est incontestablement l’attention réservée à l’éclairage public.
Ici, tout le réseau fonctionne à 100%. «Vous ne trouverez aucune lampe grillée que ce soit au chef-lieu de commune ou dans les 16 mechtas. Là aussi, les citoyens jouent le jeu en nous informant à chaque fois qu’une lampe est hors service», rajoute un autre. «A Sidi-Mezghiche, les soirées des fêtes de mariage se font dans la rue grâce à l’étendue de l’éclairage public», témoigne un habitant. Mais tout ceci ne doit pas cacher un manque criard en moyens. La municipalité, dont le budget ne dépasse jamais les 05 milliards de centimes, ne dispose que de trois camions pour la gestion des déchets. «Nous rêvons de bénéficier d’un camion balayeur.
Il nous permettra de faire face au manque du personnel, car avec 20 agents de nettoyage, il nous devient difficile des fois d’accomplir nos actions convenablement», dira M. Bouhajla. Puisse cette doléance parvenir à qui de droit car il reste à relever que cette commune qui a raflé le premier prix de la commune la plus propre n’a toujours pas reçu les dividendes de ce même prix. Au départ, on avait laissé comprendre que les trois premières communes allaient bénéficier d’équipements réservés à la gestion des déchets. Plus d’une année après, ces mêmes communes attendent encore et Sidi Mezghiche encore plus au vu des efforts palpables consentis sur le terrain et non dans les salons politiciens.



Le point noir de Sidi Mezghiche : «Cachez-moi cette décharge sauvage»

A moins de deux kilomètres seulement de Sidi Mezghiche, la verdure du paysage agricole est subitement altérée par une immense tâche noire. Une vaste étendue, servant de décharge municipale est là, exposée, sur la route et donnant un aspect des plus hideux aux lieux.
«On n’a pas le choix. On déverse nos déchets ménagers dans ces lieux car nous ne disposons pas d’autres décharges contrôlées. Le salut ne viendra que lorsqu’on ouvrira la décharge intercommunale de Tamalous », explique l’un des élus.
Approchée, Mlle Beririche, directrice de l’environnement dira: «Effectivement, on ne pourra éradiquer cette décharge que lorsque le centre d’enfouissement technique (CET)deTamalous ouvrira ses portes. Actuellement, ce centre est en phase d’achèvement. Le casier principal est déjà achevé à 100 %, et il nous reste encore à parachever l’accès ainsi que quelques aménagements légers.
Ce CET sera fonctionnel dans quelques mois et c’est alors qu’on engagera des travaux d’éradication des décharges sauvages, dont celle de Sidi Mezghiche». Une bonne nouvelle qui fera certainement plaisir aux élus et aux habitants de la commune. K .O.



Khider Ouahab


A la une/Culture
Grande participation étrangère
Festival International de la musique andalouse et des musiques anciennes

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le 18.12.14 | 10h00


La neuvième édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes est de retour, du 20 au 29 décembre 2014, à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth.



Quatorze pays étrangers se produiront aux côtés d’associations et d’orchestres algériens spécialisés dans la musique andalouse et des musiques anciennes. Parmi les participants internationaux, citons entre autres la France, la Grèce, la Chine, le Portugal, l’Irak, l’Egypte, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.
Ainsi, durant dix jours, trois spectacles seront à l’honneur à titre gracieux, et ce, chaque soir dès 20h. Les grandes lignes de cette programmation 2014 ont été dévoilées, mercredi, au niveau du théâtre National d’Alger, lors d’un point de presse animé par le commissaire du festival, Aïssa Rahmaoui. Ce dernier a souligné que cette neuvième édition s’inscrit dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne.
Pour le commissaire, le festival en question se veut «un lien où chacun s’enrichit de la culture de l’autre, prend conscience du fabuleux trésor qu’il doit à l’autre. C’est également un lieu où le langage universel prend son sens et son envol au-delà de ses limites». Cette neuvième édition regroupera outre les pays étrangers, des associations lauréates du premier prix de la musique algérienne arabo-andalouse et des fusions de genre musical.
A titre d’exemple, on retiendra la prestation de la fusion d’Andalou Project (Allemagne, Maroc, Espagne), la fusion de «Séville à Tunis» proposée par un ensemble de musiciens venus de Tunisie, d’Espagne, d’Algérie et l’Ensemble Mezdj de Marseille et la musique d’Orient et du Moyen-Orient, tels que l’Irak, la Syrie, l’Iran, la Turquie et la Chine.
De même que ce festival verra la participation de l’Ensemble national ainsi que les trois Ensembles régionaux d’Alger, de Constantine et de Tlemcen. La nouba classique algérienne occupera une place de choix : façon singulière de mieux vulgariser et de préserver ce pan de notre patrimoine musical ancestral.
Le festival rendra cette année un vibrant hommage, dans la soirée du 22 décembre, à l’une des figures de proue de la chanson algérienne, à savoir l’artiste Seloua. En marge des soirées qui seront données au quotidien, les organisateurs ont maintenu le planning des conférences qui seront données du 22 au 28 décembre, à partir de 10h, à la Bibliothèque nationale d’El Hamma.
Parmi les thèmes qui seront débattus, citons entre autres «L’histoire de la musique andalouse dans les pays du Maghreb», «La structure du mode de la nouba Zidane». Une rencontre également prévue avec les luthiers en Algérie. Le hall de la salle Ibn Zeydoun abritera, tout au long de la durée du festival, une exposition consacrée aux instruments de musique ayant appartenu à de grands maîtres de la musique andalouse. Il est à noter qu’un concours national de violon et d’alto pour les écoles çanna d’Alger, gharnati de Tlemcen et malouf de Constantine sera lancé en direction des jeunes âgés entre 12 et 17 ans.


Pages hebdo/ Portrait

«Le MCA a perdu son âme et ses repères»
Zoubir Bachir. Ancien capitaine du MCA, dirigeant démissionnaire du Doyen

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le 18.12.14 | 10h00


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Il est moins grave de perdre que de se perdre.

«L’homme a son avenir devant lui, mais il l’aura dans le dos chaque fois qu’il fera demi-tour.»
Pierre Dac


Dans le milieu passionné, passionnel et tourmenté du Mouloudia, la démission d’un membre important du conseil d’administration, l’ancien capitaine du Doyen, est venue encore compliquer les choses. La rumeur s’est saisie de ce fait pour en faire tout un plat en expliquant ce départ, dû selon certains à l’intransigeance du président qui n’aurait pas accédé au vœu de Bachi de voyager avec l’équipe en Espagne ; selon d’autres, Zoubir aurait mal pris l’éventuelle venue de Serrar qui briguerait le poste de manager général du Doyen.
Ces rumeurs font sourire Bachi qui ne se voit pas quémander un voyage : «J’en ai largement les moyens et ce serait mesquin de ma part de solliciter le club pour cela.» Quant à Serrar, Bachi n’a pas souvenir que son cas a été posé un jour au conseil d’administration du club. Plus sérieusement et cela transparaît dans ses propos, ce départ, expérience inaboutie, est vécu comme une profonde frustration. La posture du club l’attriste, mais il ne jette l’anathème sur personne, car il ne s’est pas trompé de colère.
C’est lorsqu’il revisite les différentes étapes de sa carrière qui couvre deux décennies que Bachi est le plus saisissant : «J’ai été fidèle à moi-même et à mes convictions, et c’est peut-être cela l’honneur de ma vie.»
Plutôt du genre taiseux, Zoubir se lâche quand il s’agit de foot, de surcroît lorsque l’entretien bifurque sur l’état lamentable de son club de toujours, le Mouloudia.
Débuts à El Biar
Pas du tout le genre à se noyer dans le bavardage et la gesticulation, ce qui à l’évidence a été pris pour de la faiblesse par ses contempteurs. La mode étant au populisme et à la démagogie. La vie a calibré Zoubir pour atterrir au MCA, l’un des prestigieux clubs d’Algérie, mais qui n’en est pas moins un géant aux pieds d’argile. Alors, c’est quoi cette démission ? La question lui fait lever les yeux au ciel. «En mon âme et conscience et malgré le fait que je suis ancien joueur avec un vécu et une expérience non négligeables, j’estimais que je n’étais pas utile. J’ai remis en cause mon rôle au sein du conseil d’administration. J’ai donné des avis qui n’ont pas été pris en compte. Et comme le club traverse une crise assez aiguë, je n’ai pas envie d’en rajouter.» «Depuis la réforme sportive de 1977, le MC Alger a perdu ses repères et son âme», explique-il. «En 1976, le club crée l’exploit en remportant un triplé historique — coupe, championnat et coupe d’Afrique des clubs champions. L’année d’après, le club se retrouve dirigé par un staff qui n’avait pas le profil pour prendre en charge un club d’une telle envergure. C’est une décision qui devait grandement porter préjudice au développement du Mouloudia, soumis par ailleurs à une forte pression. Il n’y a pas eu de continuité.
C’est le résultat d’une démarche qui perdure depuis des décennies. Pis, le club est passé entre les mains de gens qui se sont servis du MCA comme tremplin pour fructifier leurs affaires et non pour aider à son épanouissement. Cela dure depuis que Sonatrach s’est débarrassée d’une manière non conforme ni à la règlementation, ni au respect de l’éthique, du sigle et des couleurs en 1988. La famille mouloudéenne n’a pas été conviée à la récupération de ce sigle et l’assemblée générale était amputée d’une grande majorité d’authentiques Mouloudéens au profit de gens qui n’avaient rien à voir avec le Mouloudia. Donc, le problème est un problème de légitimité. A partir du moment où il y a eu une rupture il y a 40 ans avec l’environnement naturel du club, s’est posé le problème de leadership du club qui, hélas, en a lourdement subi les conséquences», constate l’ancien leader de l’équipe.
Zoubir, qui n’a plus tout à fait la silhouette de ses 20 ans, en garde malgré tout l’élégance. Dans ses propos mesurés, on sent qu’il ne veut ni blesser, ni attenter à quiconque.«Lorsque j’ai été contacté par le P-DG de Sonatrach de l’époque, M. Zerguine en l’occurrence, après le sacre de la coupe d’Algérie, en 2013, j’estimais que c’était pour moi un honneur d’être sollicité en tant qu’ancien joueur. Il était de mon devoir d’y répondre favorablement, ce que j’ai fait. Je me suis aperçu pendant plusieurs réunions que mon rôle au sein du conseil était purement formel. Les décisions importantes étaient prises sans moi. Par exemple, je n’ai pas été informé du recrutement et du choix de Charef et de son staff et des larges prérogatives qui lui ont été accordées dès son installation. Malgré cela, je n’ai pas voulu faire de vagues pour préserver l’équilibre du groupe.»
Au creux de la vague
Bref, Bachi estime se sentir de trop, alors il a quitté la table prenant à son compte cette maxime de Descartes. «C’est proprement ne valoir rien que de n’être utile à personne.»Considérant qu’on a perdu bien peu quand on garde l’honneur ! Y a-t-il espoir de voir un sursaut pour ne pas dire un sauvetage du club ? «Cela dépendra de la réaction des joueurs qui se retrouvent au pied du mur. C’est à eux de trouver l’énergie nécessaire et la volonté pour sortir de cette impasse. Les responsables se démènent comme ils peuvent et essaient de faire ce qui, à leurs yeux, est susceptible de déclencher le déclic, mais comme je l’ai dit, le dernier mot revient toujours aux joueurs.»
Choyés, sécurisés sur le plan pécuniaire, les joueurs jouissent d’une stabilité certaine que beaucoup leur envient. La notoriété du club qui ne la tient pas seulement de ses titres et de son droit d’aînesse étant le doyen, mais aussi de sa garde rapprochée, assurée par la plus grande entreprise nationale qui fait jaser dans les chaumières des autres clubs, font que le MCA est un club pas comme les autres. Même sa mauvaise passe actuelle si elle chagrine ses fans, intrigue les plus irréductibles.
L'euphorie de la coupe d'Afrique
Est-ce que l’environnement du club n’y est-il pas pour quelque chose ? «Peut-être, s’interroge Bachi, qui met aussi en avant le rôle néfaste d’une certaine presse qui ne s’est pas contentée de rester dans son rôle d’informer, mais est allée au-delà en s’immisçant dans les affaires internes du club, créant parfois des situations troubles. Tout se sait, même ce qui est censé être du domaine du secret. Certaines décisions prises au conseil n’ayant même pas franchi la salle de réunion qu’elles sont colportées à l’extérieur», révèle l’ancien capitaine qui ajoute qu’«il est inconcevable que certains extrapolent autour de déclarations supposées ou avérées de joueurs et de dirigeants en ajoutant une couche à la polémique, cela crée un malaise et n’est pas très bon pour la stabilité de l’équipe.»
Plus généralement, Bachi qui fonde des espoirs sur notre équipe nationale, n’en émet pas moins des réserves sur le «pourvoyeur» de cette équipe. «L’équipe nationale ne reflète pas le niveau du football en Algérie dont les responsables ont opté pour la constitution d’une formation composée quasiment de joueurs algériens évoluant à l’étranger. C’est peut-être une solution de rechange puisqu’il n’y a pas pour le moment d’alternative sérieuse», admet Bachi qui ajoute que «la formation au niveau de nos clubs est pratiquement absente, sans parler des jeunes catégories délaissées par leurs dirigeants, obnubilés par le résultat immédiat et son corollaire, le maintien des responsables en place pour perpétuer leur pouvoir. On est en train de vivre un simulacre de mauvaise copie», soutient-il.
Pour lui, «le professionnalisme reste au stade de simple slogan avec lequel certains se gargarisent. On en est loin, car le professionnalisme ne se décrète pas. Il faut créer les bases en s’appuyant sur une organisation impeccable, tant au plan des mentalités, des infrastructures ou de la gestion. Comme tout le monde le sait, ce n’est pas le cas chez nous où c’est plutôt le bricolage qui prime. La situation frôle l’anarchie. Les institutions chargées du contrôle et du respect de la réglementation s’en accommodent malheureusement.»
Bachi, avec une brochette de joueurs, aura su allier sport et études. «Maintenant, c’est impossible. Si on fait des statistiques, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup qui mènent de concert une carrière sportive et universitaire. A notre époque, c’était possible car le rythme des entraînements (2 fois par semaine entre midi et quatorze heures) le permettait. On peut citer les Aïssaoui, Fergani, Abdouche, Atoui, Lalla, des joueurs brillants qui ont réussi leur carrière professionnelle ! La décision de la limite d’âge de ne pas s’expatrier nous a coupé les jambes. On était des retraités bien avant l’heure. C’était un beau gâchis. C’était, faut-il le préciser, des décisions arbitraires qui n’avaient rien à voir avec le sport !»
Bachi avait été convoqué pour la première fois au MCA à 17 ans. «A Aïn M’lila, je n’ai pas joué, mais Omar Betrouni si, il a reçu un caillou sur la tête pendant le match, ironise-t-il. Moi, je n’ai commencé à jouer qu’à la phase retour.» C’était l’année où le MCA avait rétrogradé par décision du ministre chargé des Sports après les échauffourées contre le MCO. «J’ai joué mon premier match seniors contre l’OMR avec comme entraîneur Omar Hahad. On a accédé cette saison-là ; je me rappelle que les dirigeants avaient décidé de mettre dans le bain des jeunes : Betrouni, Maloufi, Zenir, Amrous, Bachta… Puis, ce fut l’ère Khabatou, l’entraîneur qui m’a le plus marqué car il a toujours été en avance sur son temps. Il avait le souci de former et voyait toujours loin.»
Bachi garde dans un coin de sa mémoire le triomphe de la coupe d’Afrique en 1976, «aboutissement de toute une carrière.» Le plus mauvais souvenir ? «Paradoxalement, ce sont les deux titres que nous avions remportés sous la bannière du… MPA après la réforme dans l’indifférence quasi totale du public et de la direction du club. Cela m’avait grandement choqué à l’époque ! C’était comme une greffe qui n’a pas pris, une sorte de rejet de la part de ceux qui se sont indûment accaparés du club. Je l’ai ressenti comme cela. Mais je reste toujours un fidèle supporter, un fervent Mouloudéen ! Ça me collera à la peau jusqu’à la fin de ma vie. Il est de l’intérêt du MCA de tout faire pour ne pas l’enfoncer davantage. Je dis cela sans vouloir me disculper.»
Adepte du grand large
Bachi est père de deux filles et un garçon, ce dernier a fait des études en chirurgie cardio-vasculaire et effectue son service à Tamanrasset. Sa fille a été championne d’Algérie de tennis. «Elle l’a pratiqué pour son propre plaisir dans les jeunes catégories. Elle a fait le choix des études». Nous ne pouvions nous quitter après ce passionnant face-à-face sans évoquer l’autre passion de Zoubir : la mer. «Après le foot, c’est en effet la grande bleue qui m’attire et me fascine. Peut-être cela est-il dû à mes origines de Dellys et à mon père, Ahmed, qui était un pêcheur à Ras El Moul. Tous les week-ends, j’allais avec lui ; cette passion m’a poursuivi jusqu’à ma retraite. J’ai acheté un petit bateau et lorsqu’il fait beau je vais me ressourcer au large, loin des fureurs, des rumeurs de la ville et de la foule déchaînée…». Un climat apaisé dont le MCA a grandement besoin par les mauvais temps qui courent...



A la une/Sport_Foot-Ball

Mondial des clubs. ESS 2 - Wanderers FC 2


Sétif arrache la 5e place

Cueillis à froid, les Ententistes entament mal une rencontre jouée dans un stade presque vide. Secoués par le but de Castelen qui profite d’une balle perdue, les Sétifiens tentent de se refaire, mais n’arrivent pas à perturber l’adversaire évoluant en bloc.


A la reprise, les Noir et Blanc, ambitieux, reviennent avec de meilleures intentions. Le centre de Younès (50’) oblige l’arrière gauche australien à tromper son gardien, au grand bonheur des Sétifiens, qui remettent ainsi les pendules à l’heure. Sept minutes après, Ziaya profite d’un beau centre de Gasmi pour donner l’avantage à son équipe.
Cette réalisation ne décourage pas les Australiens, qui laissent des espaces qui ne sont pas exploités par les Noir et Blanc. Au lieu de presser un adversaire émoussé physiquement, les Ententistes se replient, commettent des fautes non loin de leur surface, ce qui permet aux Australiens d’égaliser à trois minutes de la fin et d’aller vers les tirs au but qui sourient aux champions d’Afrique, arrachant ainsi la 5e place et un chèque de 1,5 million de dollars.

Fiche technique

Grand stade de Marrakech
- Arbitres : Norbert Huata (Tahiti), Tevita Makasini (Tonga) et Paul Ahupu (Tahiti)
- Buts : Castelen (5’) Saba (87’) Wanderers - Mullen (50’ csc) Ziaya (57’) ESS
- Averts : Haliti, Mullen, Poljak (Wanderers) - Aroussi (ESS)
- ESS : Khedairia, Megatli, Ze Ondo, Aroussi, Mellouli, Zerara, Gasmi, Ziaya, Younès (Belaimeri 75’), Djahnit, Lamri (Lagraa 64’)
- Entr. : Madoui
- Wanderers FC : Bouzanis, Mullen, Golec, L. Haliti, Poljak (Fofanah 78’), Sotirio (Saba 66’), Castelen, Adeleke, Trifiro, Alessi, Baccus (Juric 68’)
- Entr. : Tony Popovic


Real Madrid 4 - Cruz Azul 0 : Madrid, sans forcer

Candidats à la succession du Bayern Munich, détenteurs du dernier titre mondial, les Madrilènes ont, sans trop appuyer sur l’accélérateur, pris le meilleur sur une bonne formation mexicaine d’Azul Cruz.


Dominant son sujet, la bande à Ancelloti a pointé quatre buts bien construits. Profitant d’une hasardeuse sortie du gardien mexicain, Ramos (15’), de la tête, matérialise le coup franc, bien botté par Kroos. Le retrait du latéral droit Carvajal (36’) prenant de vitesse la défense, permet à Karim Benzema de corser l’addition. A quatre minutes de la fin de la première mi-temps, Marcelo descend un attaquant mexicain. Chargé de l’exécution du penalty, Gerardo Torrado échoue face à un Casillas impérial.
Le même scénario se reproduit lors de la seconde manche. Jouant juste et à l’économie, le champion d’Europe, bien emmené par un Christian Ronaldo jouissant, à l’instar de son club, d’une très grande popularité au Maroc, sert Bale (50’) qui, d’une tête, plie la rencontre jouée devant 45 152 spectateurs aux anges. Le jeune Isco (72’) scelle définitivement le sort d’une partie dominée par un Real qui file tout droit vers un autre titre.

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zadhand
26/12/2014, 21h42
FLASH INFOS : 26/12/2014

A la une/Actualité

Berriane (Ghardaïa) : les causes des derniers affrontements

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le 26.12.14 | 17h33




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Si ce n’est encore l’amas de toutes sortes d’objet hétéroclites, tels que les pierres, les pneus incendiés et les douilles des grenades lacrymogènes étalées sur le bitume, rien ne laisse deviner que des affrontements ont eu lieu ici, sur toute la longueur du boulevard qui divise Berriane en deux, par cette stratégique route qui est la nationale une, qui traverse l’Algérie de part en part du nord au sud.


Et pourtant, il a fallu faire appel à des renforts de forces anti- émeutes qui sont rapidement parvenues de Ghardaïa pour qu’enfin la situation soit sous contrôle et que le calme soit revenu. Que s’est il passé en fait et quel est le problème ? C’est en fait tout un concours de circonstances qui en est la cause. Le premier est l’incendie de trois véhicules dans un garage la nuit du mercredi au jeudi à la sortie nord de la ville de Berriane, à quelques encablures de la sûreté de daïra de Berriane. Acte de malveillance ou accident ? L’enquête ouverte à ce sujet par le service de police judiciaire de la sûreté de daïra de Berriane déterminera les causes et circonstances. Mais l'enchaînement des faits le lendemain donnera à cette affaire une inclinaison dangereuse.

En effet, vers 11 h 30, les cris d’une femme travaillant à la daïra et surtout ceux d’un employé de la Casnos qui courait en se disant victime d’agression de la part d’un citoyen dans l’exercice de ses fonctions, ont failli mettre le feu aux poudres. Il n’en fallait pas plus que cette grave inconscience de cet employé de la Casnos, pour rameuter tout le quartier arabe situé juste en face d’où des dizaines de jeunes dévalaient des ruelles en pente, pour s’en prendre à leurs voisins mozabites.

« Nous voulons vivre en paix »

Heureusement que les forces antiémeutes de la police, stationnés depuis des mois sur cette route nationale, devenue par la force des évènements une frontière tacitement reconnue par les deux communautés, ont rapidement réagi et empêchés énergiquement ces jeunes de la traverser, évitant ainsi le contact,
pour ne pas dire l'inévitable affrontement

Pendant plus de 3 heures, soit jusqu’aux environs de 20 heures, la route nationale a été coupée à la circulation, entraînant un embouteillage de plusieurs centaines de véhicules, bus et camions aux deux extrémités de la ville . Vers 20 heures quelques automobilistes, connaissant la région, ont toutefois réussi à contourner la ville par des chemins de pistes détournées. Ce n’est que vers 20 heurs 30 que finalement el calme est revenu et la route rouverte à la circulation.

Trois policiers ont été blessés par des jets de pierres et aucune arrestation n’a été opérée. Les renforts sont toujours sur place stationnés aux points chauds et stratégiques de la ville alors des appels au calme, émanant des sages et des notables de la ville appellent au calme et à la sagesse de tous.

« Nous ne voulons pas de cette violence, nous voulons vivre en paix comme nous l’avons toujours fait, nous sommes un même peuple et c’est notre pays à tous. Notre destin est lié, nous sommes de ce fait condamnés à vivre ensemble, laissons donc nos enfants grandir dans la paix et la concorde », nous lance un marchand de journaux qui nous a reconnu.

Séisme à Blida : Du traumatisme au relogement


le 26.12.14 | 10h00

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Anissa Sabraoui et son fils Abderezzak espèrent mieux que ce taudis, au centre-ville de Hammam Melouane.



Déjà éprouvés par des conditions de vie lamentables, les habitants de Hammam Melouane comme ceux de Chebli se consolent du traumatisme du dernier séisme en espérant un relogement.


Certains magasins ont rouvert. Poteries et bijoux artisanaux sont exposés. Des dizaines d’enfants proposent des galettes aux passagers. L’hôtel et le hammam accueillent toujours, mais aucun client en vue ! «Les visiteurs ne viennent plus depuis le séisme», regrette un vendeur de galettes dont l’âge ne dépasse pas la dizaine. Hammam Melouane semble renouer avec son quotidien, mais le tourisme, qui constitue la principale activité de cette localité de la wilaya de Blida, est désormais gelé. «Nous vivons un traumatisme quotidien. Nous n’arrivons pas à dormir dans nos appartements complètement délabrés. Nous ne savons plus où aller», se lamente Ahmed Djerroudi, 35 ans, père de deux enfants, qui habite la cité 32 Lgts de l’OPGI, à la sortie de la ville.
«Personne ne dort chez soi. On ne vient là que pendant la journée. La plupart des hommes passent la nuit dehors ou dans leurs voitures. Quant aux femmes et aux enfants, ils sont hébergés par des voisins», fulmine Boudjemaâ Laboudi, 67 ans, qui partage ce qui «reste» de son appartement du rez-de-chaussée avec sa famille nombreuse. Après la peur, c’est la bataille pour le relogement. Ici, c’est le sujet qui préoccupe tout le monde. Dans ce quartier, qui compte 38 familles logées depuis 2003, la plupart des appartements ont été fortement touchés.
Les murs fissurés sont en partie effondrés. Les traces du séisme sont bien visibles sur tous les blocs. Les habitants vivent le calvaire. «Ce sont les services du Contrôle technique de construction (CTC) qui nous ont conseillé de ne plus rester ici», ajoute Ahmed, qui partage sa demeure avec sa sœur, mère d’un enfant. «Ils nous font courir d’un service à un autre. Le président de l’APC nous envoie au chef de daïra qui, de son côté, nous redirige vers l’OPGI ! Nous ne savons plus à qui nous adresser», se plaint la sœur aînée d’Ahmed.
Sinistrés
Hier, la population a été réveillée encore une fois par les secousses d’une réplique qui les a empêchés de regagner leurs lits. Le matin, quelques femmes occupent une partie de la cour de la cité pendant que d’autres sont «obligées» de rester à l’intérieur pour préparer le déjeuner. Les hommes, eux, préfèrent passer la journée en ville. Messaoud Azzouni, 72 ans, père de 10 enfants, aussi sinistré, dénonce : «Le dernier séisme a mis notre bâtiment dans un état lamentable. Ces bâtisses qui n’ont pas été rénovées ne peuvent plus tenir aujourd’hui !» Le fils de Boudjemaâ intervient : «Qu’allons-nous faire maintenant ? Veulent-ils que nous finissions sous les décombres ?»
D’après les habitants, les sinistrés seront relogés à Larbaâ, une autre commune de la même wilaya. Depuis 2003, plusieurs jeunes de cette cité se sont mariés. Les familles d’un même foyer se sont multipliées, ce qui pourrait entraver l’opération de relogement. «Nous voulons bien être relogés, mais le nombre de familles habitant chaque appartement doit être pris en considération», insiste Ahmed. Certains sinistrés sont optimistes et attendent de bonnes nouvelles. «Les habitants attendent une solution de la daïra ou de l’OPGI», espère un trentenaire de la cité des 32 Lgts. D’autres, comme Ahmed, sont sceptiques : «De fausses promesses, comme toujours.»
A Chebli, au nord de Hammam Melouane, où le Craag a situé l’épicentre du dernier séisme, la vie reprend doucement son cours. Khellif Abdelkader, président de l’APC de Chebli, semble confiant : «Nous avons 552 familles sinistrées dont 10% seulement ont besoin d’être relogées rapidement. Une cellule de crise a été installée depuis le début de la semaine dernière. Le CTC a déjà inspecté toutes les demeures touchées. Nous attendons leur diagnostic pour entamer notre réunion avec la wilaya et établir l’ordre des priorités.» Le plafond de la maison des Kramou, l’une des familles sinistrées, ne tient plus. «Nous sommes trois familles à habiter dans cette maison coloniale complètement dégradée, surtout depuis le séisme de 2013. Aujourd’hui, nous ne demandons qu’à partir d’ici pour être relogés ailleurs et bénéficier enfin d’une vie tranquille, loin du danger», espère Mohamed Amine Kramou, 30 ans. Le même souhait est émis par Anissa Sabraoui, veuve, qui vit seule avec son fils Abderezzak, 19 ans, au lieudit place du 20 Août, au centre-ville de Chebli.
Vieux
«Nous souffrons du problème de logement depuis des années. Nous avons bénéficié précédemment d’un appartement qui m’a été attribué avec ma sœur, mariée elle aussi. Nous l’avons refusé car nous avons deux foyers différents, ma sœur et moi. Depuis, le chef de daïra l’a attribué à une autre femme avec qui je suis toujours en justice, dénonce Anissa. Je veux avoir une vie digne avec mon fils. C’est tout ce que je demande.» Abderezzak, lui, souhaite «avoir une vie qui ressemble à celle de tout les Algériens». Les voisins de Abderezzak, deux vieux malades, qui arrivent à peine à s’exprimer, vivent seuls dans une ancienne maison ébranlée, elle aussi, par le séisme. Il s’agit de Abdelkader Driouèche, 85 ans, et sa femme dont on ne peut comprendre que le mot «dar» (maison). Ils ne sont toujours pas relogés alors qu’ils survivent dans une situation lamentable. Depuis quelques années, le séisme est devenu une occasion en or pour des milliers de demandeurs de logement afin de remettre la question sur table. A Bab El Oued et La Casbah, comme à Hammam Melouane et Chebli, le problème de relogement n’est toujours pas réglé. Vraisemblablement, les répliques de la crise du logement dépassent le traumatisme et la peur causés par le séisme.

Sit-in des relogés de la cité 1032 Logements de Douéra

Les sinistrés de Bab El Oued touchés par le séisme du 1er août dernier, relogés une semaine plus tard dans la cité 1032 Logements, à Ouled Mendil (Douéra) envisagent d’observer un sit-in. Selon Kamel Aoufi, président de l’association Immeubles menaçant ruine, cette démarche vient après le délai de 20 jours accordé par l’OPGI qui exige des relogés 70 000 DA comme premiers versement. «Ce sont des familles démunies. Les chefs de famille touchent à peine le SMIG, ils n’arriveront jamais à collecter cette somme en si peu de temps, sachant qu’ils étaient propriétaires avant la catastrophe», ajoute le président de l’association. (Hanane Semane)




LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA QUALIFIE “LA CRISE DES PRIX” DU PÉTROLE DE “SÉVÈRE”


Budget : le gouvernement revoit sa copie


Vendredi 26 décembre 2014-23:34:15

http://cdn.liberte-algerie.com/images/article/thumbs/d-budget-le-gouvernement-revoit-sa-copie-a5635.jpg

vendredi 26 décembre 2014 - 23:34:15Pour Bouteflika, il n’est pas question de tailler dans les dépenses qui ont aidé à la “stabilité”. http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/seisme-a-blida-du-traumatisme-au-relogement-26-12-2014-282961_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/seisme-a-blida-du-traumatisme-au-relogement-26-12-2014-282961_109.php#)
Des coupes budgétaires seront prises et des arbitrages seront prononcés, mais pas au détriment des transferts sociaux qui seront, à court terme, préservés.
L’optimisme, affiché ostentatoirement par le gouvernement quant à l’amortissement de l’effet de la chute importante et prolongée du prix du baril du Brent sur l’économie et la finance nationales, s’est brutalement dissipé, cédant la place à de sérieuses inquiétudes. L’Exécutif, faussement serein, depuis notamment la fameuse réunion de l’Opep où le niveau de la production du pétrole a été maintenu, accentuant du coup la tendance déjà fortement baissière des prix, finit par admettre la réalité d’une crise aiguë. Une crise tellement préoccupante d’ailleurs qu’un mini-Conseil des ministres lui est consacré mardi.
C’est très significatif, au demeurant, que le président de la République, peu enclin à la convocation du Conseil des ministres depuis son AVC et la convalescence qui s’en est suivie, intervienne pour couper court au laïus gouvernemental, lequel était jusque-là loin de cadrer avec la réalité. Mardi, donc, le président Bouteflika instruisait son gouvernement de revenir de sa fuite en avant et de se mobiliser pour faire face à cette crise de pétrole qualifiée, pour la première fois, de “sévère” et dont les lendemains sont incertains. “La crise actuelle des prix du pétrole est sévère, avec des perspectives imprévisibles à court terme. Aussi le gouvernement est chargé d’en assurer un suivi permanent et d’examiner, trimestriellement, sous la direction du Premier ministre, toute adaptation qui s’avérerait nécessaire dans la gestion économique est budgétaire”, a-t-il averti à l’issue du conseil restreint. La recommandation ainsi faite de procéder à des évaluations trimestrielles, autrement dit de s’astreindre à une vigilance accrue, est, à vrai dire, le signe patent d’une panique à bord. Et pour cause ! Dans le cas du gouvernement algérien, les implications économiques et financières de la chute du prix du baril du pétrole en appellent à des corollaires politiques. Les difficultés économiques qu’occasionnerait cette chute des prix du pétrole sont source d’inquiétudes pour le pouvoir en place dont la survie se trouve menacée. L’indigence financière mettrait inéluctablement à mal un pouvoir qui se maintient et se perpétue par la rente. D’ailleurs, c’est par le recours à l’outrance dans la subvention et à la hausse salariale qu’il s’est mis à l’abri des bourrasques qui ont soufflé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en 2011 à tel point d’ailleurs que, surpris par la crise, il se retrouve face à un terrible dilemme : rationnaliser la dépense publique sans toutefois renoncer à la subvention et à l’investissement.
Choix cornélien
Le gouvernement est rattrapé par son imprévision et son autisme qui a fait qu’il a refusé d’écouter les voix, fort nombreuses, au demeurant, alertant sur les risques encourus à maintenir un tel train de dépenses en l’absence de niches financières exploitables en dehors de l’exportation des hydrocarbures. À quelle politique se rendra-t-il pour ne pas subir de plein fouet les effets de la crise ? Pour Bouteflika, il n’est pas question de tailler dans les dépenses qui ont aidé à la “stabilité”. “Le président Bouteflika a instruit le gouvernement d’exclure toute remise en cause de la politique d’investissements publics qui demeure le moteur de la croissance et de la création d’emplois et qui permet aussi de répondre aux besoins sociaux de la population, notamment dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, de la santé et du logement”, est-il souligné dans le communiqué sanctionnant le Conseil restreint des ministres. C’est donc dans le budget de fonctionnement qu’il va falloir opérer des coupes, sinon à tout le moins le rationnaliser. “Le président de la République a également chargé le gouvernement de s’atteler à la rationalisation de la dépense publique, notamment au niveau du budget de fonctionnement.” La crise est donc bien ressentie, même si, pour ne pas avoir à avouer des erreurs d’aiguillage économique, l’Exécutif invité à ne pas céder au désarroi, rappelant que l’État “dispose d’une certaine marge de manœuvre résultant d’un désendettement public anticipé quasi total, des réserves de changes constituées, ainsi que de l’épargne publique accumulée au Fonds de régulation des recettes”. Mais pour combien de temps l’État puisera encore dans la réserve accumulée ? Le Fonds de régulation des recettes (FRR) est passé de 7 000 milliards de dinars en 2012 à juste 4 500 milliards de dinars en 2014.
Si la courbe des prix du pétrole continue à décroître, les réserves vont corrélativement s’épuiser. C’est pour cela que le discours du gouvernement, qui se veut rassurant, manque de pertinence. En effet, les experts ne perçoivent pas comment s’en tenir à une feuille de route, conçue en fonction d’une opulence financière, alors que le tableau affiche un net reflux des recettes. Une équation quasi impossible à résoudre pour un gouvernement qui estime pouvoir réussir, durant les courts rattrapages, ce qu’il n’a pu faire durant 15 ans.

zadhand
02/01/2015, 21h55
FLASH INFOS : 02 Janvier 2015

A la une/Actualité

Des manifestants bloquent l’accès au premier forage de gaz de schiste en Algérie
http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/des-manifestants-bloquent-l-acces-au-premier-forage-de-gaz-de-schiste-en-algerie-02-01-2015-283716_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/des-manifestants-bloquent-l-acces-au-premier-forage-de-gaz-de-schiste-en-algerie-02-01-2015-283716_109.php#)

le 02.01.15 | 18h32

Des dizaines de citoyens d’In Salah ont poursuivi vendredi leur mouvement de protestation entamé le 31 décembre. Après quelques heures d’ouverture, la transsaharienne, sur le carrefour des deux Sahla et à 35 Km de la ville,
a encore été fermée à la circulation.

Beaucoup de jeunes, des étudiants universitaires qui ne veulent pas quitter leur région en ce moment crucial de son histoire ou son avenir se joue à quelque kilomètres seulement de la zone urbaine et des exploitations agricoles ancestrales et nouvelles mais aussi des membres actifs de la société civile locale se sont postés toute la journée en face du premier forage de gaz de schiste algérien. Le PK 35 de la RN 1 s’étalant d’Alger jusqu’aux frontières sud et au-delà compte la station de gaz conventionnel de Hassi Moumene mais aussi toutes les entreprises d’exploration et d’exploitation du gaz dont Petrofac, qui est la joint-venture British Petroleum et Sonatrach, la plus importante de la région.

Une manif et des slogans

Les banderoles et slogans brandis par les manifestants depuis deux jours sont en arabe et en français. On y lit en gros caractère : « oui au solaire thermique, non au gaz de schiste », « non à l'extermination du sud par le gaz de schiste », « In Salah agonise ». Les jeunes semblent déterminés, la délégation qui s’est entretenue jeudi avec le chef de daïra a expressément demandé que ces doléances soient transmises directement au président de la République. Ce courrier signé par les représentants d’une vingtaine de quartiers de In Salah demande un moratoire contre le gaz de schiste. Prenant la parole à tour de roles, les présidents des associations locales de protection de l'environnement se disent choqués par l’attitude hautaine du ministre de l'énergie à In Salah. "Il est arrivé et il est parti comme un voleur" disent-ils. Il a constaté que le forage fonctionnait et il est reparti. Aucune consultation de la population, aucun contact avec le maire, le chef de daïra ou les élus locaux.

In Salah, à quoi sert le gaz ?

Pour des membres actifs de la société civile, In Salah renaît de ses cendres et compte peser sur cette décision aussi brusque que méprisante de commencer l’exploitation du gaz de schiste avant la date annoncée par le gouvernement l’été dernier, à savoir l’horizon 2020. « Le Tidikelt fait le décompte de ses acquis : rien », écrit une activiste de la région. In Salah c’est le gisement ouvert à toutes sortes de pompage. Le gaz vers l'étranger, l'eau vers Tamanrasset, l'électricité vers d’autres région et rien pour In Salah ou le vent de sable, la canicule et le néant mettent la population dans une situation que personne ne leur envie. Parce que à In Salah, la situation est tellement invivable que les habitants ressentent cette offense gouvernementale comme une humiliation de trop.

Conjuguée à l’oubli et à la négligence des décideurs depuis l’indépendance, la capitale du Tidikelt, cette paume de la main ouverte et hospitalière, l’humiliation donne des idées de tout fermer et d’attendre de voir venir. Les habitants donnent un ultimatum au gouvernement.

Moratoire

Le gouvernement est devant un exercice difficile de communication et de conviction. Les gens d’In Salah veulent de vrais arguments. « Si l'Etat veut forer pour extraire le gaz de schiste, il faudra qu'il nous démontre via des experts au dessus de tout soupçon que cette activité est sans danger pour l’humain, la faune et la flore », disent-ils.

Un député a dit qu’il a voté contre la loi des hydrocarbures mais que les voix des élus restent insignifiantes dans une configuration qui pousse à l’unanimisme. Certains citoyens ont réalisé cette semaine qu'ils travaillaient pour l'entreprise qui compte les assassiner. Quelques intervenants ont été plus radicaux : c’est un non définitif au gaz de schiste, une fermeture immédiate du forage qu’ils exigent.

Et devant l’absence de réaction des autorités, les manifestants occupent toujours la route nationale n° 1 qui reste bloquée.


Il faut se préparer à des années de disette
Ahmed Benbitour. Ancien chef de gouvernement
http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/il-faut-se-preparer-a-des-annees-de-disette-02-01-2015-283681_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/il-faut-se-preparer-a-des-annees-de-disette-02-01-2015-283681_109.php#)
http://www.elwatan.com/images/2015/01/02/benbitour-ouverture-afp_2593195_465x348p.jpg

le 02.01.15 | 10h00


Il est né le 20 juin 1946 à Metlili, Ghardaïa. Diplômé en sciences économiques, titulaire aussi d’une licence en sciences mathématiques appliquées de l’université d’Alger, d’un diplôme d’études approfondies en statistiques et d’une maîtrise en administration des affaires. Sénateur au Conseil de la nation (1998-1999), il est désigné chef de gouvernement en 1999, avant de démissionner,
neuf mois plus tard.
Plusieurs fois ministre de 1992 à 1996, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle de 2014, avant de se retirer le 3 mars, et d’appeler au boycott du scrutin. Il est aujourd’hui membre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD).



La suite : http://www.elwatan.com/actualite/il-faut-se-preparer-a-des-annees-de-disette-02-01-2015-283681_109.php

A la une/Economie
L’Algérie exportera 750.000 m3 de GNL vers l'Egypte en 2015
http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/economie/l-algerie-exportera-750-000-m3-de-gnl-vers-l-egypte-en-2015-30-12-2014-283504_111.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/economie/l-algerie-exportera-750-000-m3-de-gnl-vers-l-egypte-en-2015-30-12-2014-283504_111.php#)
le 30.12.14 | 16h49

http://www.elwatan.com/images/2014/12/30/gaz_2588189_465x348.jpg

L'Algérie et l'Egypte ont signé lundi un accord d'approvisionnement de l'Egypte en 2015 de 750.000 mètres cubes de GNL répartis sur six cargaisons.


Le document a été signé par des responsables de Sonatrach et le holding égyptien du gaz (Egas) en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi et du ministre égyptien du pétrole et des ressources minières, Chérif Ismaïl en visite de travail en Algérie.
Les six cargaisons (125.000 mètres cubes chacune) sont destinées à consolider la couverture de la demande interne de l'Egypte estimée entre 45 et 50 cargaisons selon les explications fournies par M. Ismail dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature.
Les deux parties, devront entamer, la troisième semaine de janvier 2015, de nouvelles négociations sur la contribution de l'Algérie à la couverture de la demande égyptienne en gaz entre 2016 et 2020. Les négociations débuteront au Caire et devront s'achever en février à Alger, ajoute M. Ismaïl.
Le responsable égyptien a tenu à signaler que son pays "préfère traiter avec l'Algérie en matière d'approvisionnement en gaz naturel du fait qu'elle compte parmi les plus grands exportateurs au monde".
Les négociations prévues le mois prochain s'inscrivent dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement égyptien pour l'approvisionnement en gaz entre 2016 et 2020, selon M. Ismaïl lequel a précisé que l'Egypte a reçu, à ce jour, six (06) offres sans donner de détails sur la nationalité des parties.
Pour sa part, M. Yousfi a fait savoir que les cargaisons algériennes sont "faibles par rapport aux capacités de Sonatrach" ajoutant que les prochaines négociations permettront au groupe algérien de hisser ses approvisionnements vers l'Egypte.
Par ailleurs, la rencontre ayant réuni les deux ministres avant la signature de l'accord leur a permis d'évoquer le renforcement de la coopération énergétique entre les deux pays notamment en matière d'hydrocarbures.
Il a été question de la possible création d'une joint-venture d'exploration et de prospection et l'échange d'expériences dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.
Les deux parties sont revenues sur l'expérience égyptienne en forage offshore et la possibilité de la mettre au profit de l'Algérie. Ils ont également passé en revue l'expérience égyptienne en matière de production du GNC utilisé comme carburant pour les véhicules et la possibilité pour l'Algérie d'exporter les gaz de propane et butane vers l'Egypte, selon M. Yousfi.
Le document a été signé par des responsables de Sonatrach et le holding égyptien du gaz (Egas) en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi et du ministre égyptien du pétrole et des ressources minières, Chérif Ismaïl en visite de travail en Algérie.

Les six cargaisons (125.000 mètres cubes chacune) sont destinées à consolider la couverture de la demande interne de l'Egypte estimée entre 45 et 50 cargaisons selon les explications fournies par M. Ismail dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature.

Les deux parties, devront entamer, la troisième semaine de janvier 2015, de nouvelles négociations sur la contribution de l'Algérie à la couverture de la demande égyptienne en gaz entre 2016 et 2020. Les négociations débuteront au Caire et devront s'achever en février à Alger, ajoute M. Ismaïl.

Le responsable égyptien a tenu à signaler que son pays "préfère traiter avec l'Algérie en matière d'approvisionnement en gaz naturel du fait qu'elle compte parmi les plus grands exportateurs au monde".
Les négociations prévues le mois prochain s'inscrivent dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement égyptien pour l'approvisionnement en gaz entre 2016 et 2020, selon M. Ismaïl lequel a précisé que l'Egypte a reçu, à ce jour, six (06) offres sans donner de détails sur la nationalité des parties.

Pour sa part, M. Yousfi a fait savoir que les cargaisons algériennes sont "faibles par rapport aux capacités de Sonatrach" ajoutant que les prochaines négociations permettront au groupe algérien de hisser ses approvisionnements vers l'Egypte.
Par ailleurs, la rencontre ayant réuni les deux ministres avant la signature de l'accord leur a permis d'évoquer le renforcement de la coopération énergétique entre les deux pays notamment en matière d'hydrocarbures.
Il a été question de la possible création d'une joint-venture d'exploration et de prospection et l'échange d'expériences dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.

Les deux parties sont revenues sur l'expérience égyptienne en forage offshore et la possibilité de la mettre au profit de l'Algérie. Ils ont également passé en revue l'expérience égyptienne en matière de production du GNC utilisé comme carburant pour les véhicules et la possibilité pour l'Algérie d'exporter les gaz de propane et butane vers l'Egypte, selon M. Yousfi.


A la une/Culture
5ème Festival international des arts de l'Ahaggar : la fête sous les étoiles du Tidessi http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/culture/5eme-festival-international-des-arts-de-l-ahaggar-la-fete-sous-les-etoiles-du-tidessi-31-12-2014-283613_113.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/culture/5eme-festival-international-des-arts-de-l-ahaggar-la-fete-sous-les-etoiles-du-tidessi-31-12-2014-283613_113.php#)

le 31.12.14 | 15h48

http://www.elwatan.com/images/2014/12/31/groupe-musical-issouder_2590315_465x348.jpg
Groupe musical Issouder




Tamanrasset
De notre envoyé spécial
L'Asouf ou « le blues des Touareg » était à l'honneur mardi soir au campement de Tidessi, à 12 km au nord de Tamanrasset, à l'ouverture du 5ème Festival international des arts de l'Ahaggar. L'équipe de Ahmed Aouali, commissaire du festival, a choisi d'offrir la première grande scène aux groupes locaux. Il s'agit de Issouder de In Guezzam et de Aguenar, Imazourag ainsi que Issekta de Tamanrasset.
Les quatre groupes, crées ces cinq dernières années, développent des projets musicaux construits autour de la guitare, de la basse, de la batterie et du jembé . « Nous faisons de la musique pour exprimer ce que nous vivons. Nous évoquons la vie du targui et toutes les choses qui lui manquent dans le sahara. Nous avons appris le jeu de la guitare et la composition sans avoir étudié la musique. Nous avons appris sur le tas. Cette musique s'adapte parfaitement à ce que nous voulons dire » , a expliqué Othamne Chikhaoui, leader de Issouder.
Pour ce groupe, comme pour d'autres, les maliens de Tinariwen ont montré la voie à suivre Othamne Chikhaoui et d'autres artistes en herbe parlent aussi de Ali Farka Touré. Le groupe Imazourag a introduit le tazamart, la flûte targuie, dans ses compositions, donnant un touche roots au chant. « Pour nous, tazamart s'adapte parfaitement à ce que nous faisons. La guitare électrique dialogue bien avec cette flûte. Nous voulons également introduire l'imzad dans le futur », a relevé Iddaoui Mohmed Hiballah connu par le sobriquet de « Belou », leader de Imazourag.
Le campement de Tidessi, qui est situé non loin de l'aéroport de Tamanrasset, accueille plusieurs activités durant le festival comme les jeux traditionnels targuis (tidas et karad), des ateliers d'animations artistiques coordonnés par Arezki Larbi, des espaces contes animés par Seddik Meslem, un atelier calligraphie tifinagh par Smail Metmati et Mohamed Hamza et un espace musiques et danses africaines tenu par Sabine Pakora et Astou Faye assistées de Moussa Koita et Souleymane Dembele.
« Je ne parle ni l'arabe ni le tamachaq. J'essaie donc de trouver des activités qui me permettent de communiquer avec les enfants et avec les gens d'ici. La musique et la danse me permettent de le faire. Nous allons animer un atelier d'expression corporelle. Nous allons proposer des chorégraphies Mandingues et laisser les enfants et les adultes s'exprimer comme ils l'entendent. Ils s'agit de danses qu'on peut trouver dans la tradition africaine », a expliqué l'ivoirienne Sabine Pakora.

Danse Mandingue

« L'empire Mandingue correspondait à un grand territoire qui est divisé aujourd'hui entre le Mali, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée. La culture Mandingue existe toujours. Il y a donc des rythmes et des expressions corporelles communs à ces différents pays. Les bases rythmiques sont identiques pour tous ces pays mais avec des adaptations différentes. Pour les percussions, le djembé est à la base avec le doum », a-t-elle ajouté.
L'artiste-peintre Djahida Houadef s'occupe de l'atelier dessin et peinture. « Cette année, j'ai choisi le thème de la géométrie. J'ai déroulé un papier Kraft pour que les participants puissent dessiner des formes géométriques qui rappelle les dunes ou les maisons où l'on peut trouver des signes amazighs. Je suggère notamment aux enfants de rajouter des choses dans leurs dessins. Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais je leur donne des conseils. Les enfants adorent cela. Chaque année, c'est le même intérêt qui est montré. C'est un atelier qui leur permet de s'exprimer, de se rencontrer, d'échanger. Il est important que chaque enfant voit ce que son voisin fait. Ils regardent, se partagent des choses », a souligné Djahida Houadef.
Plusieurs artisans de bijoux, de vannerie et de cuir présentent leurs produits aux visiteurs, certains fabriquent des oeuvre sur place. Le campement de Tidessi accueille aussi deux expositions de photographie, l'une consacrée aux quatre précédentes éditions du festival et l'autre à l'artiste et photographe, Fayçal Mohamed Abdelaziz, disparu cette année.
Parallèlement, les festivaliers sont invités à visiter le monument de Tin Hinan et le Centre d'interprétation de l'Office national du parc de l'Ahaggar (OPNA). Un concours de contes et légendes sahariens sera organisé, à l'initiative, de janvier à mars 2015. Les prix seront remis aux lauréats durant le mois du patrimoine (à partir du 18 avril 2015) à Tamanrasset. Le jeudi 1 janvier, une soirée sera consacrée à Othmane Baly avec des concerts du fils du défunt artiste, Nabil Baly, de Choughli, de Toumast Ténéré qui font le déplacement de Djanet ainsi que de Rezkaoui d'Abalessa.
Lors de la cérémonie officielle d'ouverture à la Maison de la culture de Tamanrasset, Ahmed Aouali a évoqué l'idée de « l'échange culturel » que défend et porte le festival. Un événement ouvert sur l'Afrique et ses richesses artistiques. Il a souligné aussi la nécessité de protéger, de sauvegarder et promouvoir le patrimoine matériel et immatériel de la région saharienne.
«Beaucoup d'algériens ignorent ce patrimoine et la richesse qu'il porte. Le festival contribue à le faire connaître. Cet héritage culturel et historique a toute son importance dans la promotion du tourisme dans le sud du pays. Il en est de même pour l'artisanat », a déclaré, pour sa part, le wali de Tamanrasset, Mahmoud Djamaa. Fayçal Métaoui



A la une/CAN_2015-E.N
Equipe nationale : La bande à Gourcuff se remet au travail http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/sports/equipe-nationale-la-bande-a-gourcuff-se-remet-au-travail-02-01-2015-283657_110.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/sports/equipe-nationale-la-bande-a-gourcuff-se-remet-au-travail-02-01-2015-283657_110.php#)

le 02.01.15 | 10h00
http://www.elwatan.com/images/2015/01/01/p24-equipe-national-ph-souhil-0-5_2592998.JPG
Les Algériens déjà dans l’ambiance de la CAN

C’est aujourd’hui que les choses sérieuses vont commencer pour la sélection algérienne de football, avec le début du stage prévu au Centre technique national de Sidi Moussa.
Les poulains du sélectionneur national, Christian Gourcuff, vont devoir se remettre au travail pour préparer la phase finale de la CAN, programmée du 17 janvier au 8 février prochains en Guinée équatoriale. Versés dans le groupe C, les Verts s’attendent à une mission délicate face au Ghana, à l’Afrique du Sud et au Sénégal. Le staff technique avait publié le 15 décembre dernier la liste des 23 éléments qui devraient faire la campagne continentale.
Mais des doutes subsistent toujours sur la présence d’Essaïd Belkalem et le joueur de Newcastle, Mehdi Abeid. Les deux joueurs risquent fort bien de déclarer forfait pour la CAN en raison de blessures. D’ailleurs, Ahmed Kashi est pressenti pour suppléer le milieu de terrain de Newcastle, alors que Liassine Cadamuro devrait remplacer Belkalem si la gravité de la blessure de ce dernier se confirmait. Même si le stage de la sélection algérienne débute aujourd’hui, le technicien français ne pourra avoir tous ses éléments sous la main que lundi prochain.
En effet, les joueurs évoluant en Espagne et au Portugal, à savoir Sofiane Feghouli, Foued Kadir, Medhi Lacen, Islam Slimani et Yassine Brahimi ont été autorisés par la FAF à prendre part aux matches de championnat prévus ce week-end. Du coup, le vrai travail ne pourra commencer qu’à partir du 6 janvier. Le staff technique aura cinq jours pour préparer son premier test amical face à la Tunisie, prévu le 11 février prochain à Radès.
De retour à Alger juste après le match, la délégation algérienne s’envolera le 15 janvier pour la Guinée équatoriale. Sur place, le staff technique devrait effectuer les derniers réglages dans la ville de Mongomo avant le coup d’envoi de la CAN. Les Algériens seront certainement sous pression. Car si l’équipe est considérée comme la nation n°1 en Afrique, elle devra le prouver lors de cette CAN. Et pour cela, elle devra éviter le moindre le faux pas dans le groupe de la mort. Le premier match face à l’Afrique du Sud, prévu le 19 janvier prochain, sera révélateur quant à la capacité des coéquipiers de Raïs M’bolhi d’aller jusqu’au bout dans cette compétition.


30 000 spectateurs pour le match amical Tunisie-Algérie Quelque 30 000 spectateurs devraient être autorisés à assister au match amical entre les sélections tunisienne et algérienne de football, le 11 janvier, à 18h au stade Radès à Tunis, a rapporté hier la presse locale.
Les rencontres de football en Tunisie se jouent depuis quelques années devant un nombre limité de spectateurs pour des raisons sécuritaires.
Aucune précision n’a encore été donnée à propos du nombre de billets qui seront réservés aux supporters de la sélection algérienne qui désirent assister à cette seule joute amicale dans le programme des Verts avant le rendez-vous africain qui aura lieu entre le 17 janvier et le 8 février en Guinée équatoriale.





A la une/Angleterre/Liverpool_Foot-Ball


Angleterre: Gerrard, l'îcone de Liverpool, s'en va

https://s.yimg.com/i/i/fr/pn/afp4.gif (http://www.afp.com/) Par AFPil y a 5 heures



Steven Gerrard, l'icône de Liverpool, a annoncé vendredi qu'il quitterait à la fin de la saison les Reds qu'il a menés aux plus hautes récompenses, hormis le titre de champion d'Angleterre, cruel manque au formidable palmarès de ce géant du football anglais.
Perché au sommet d'une tour, même le Liverbird, l'oiseau mythique emblème de la ville, n'avait pas vu le coup venir.
"Stevie G", comme le surnomment affectueusement les fans des Reds, a décidé de partir en juin prochain alors que son contrat avec le club de la Mersey prendra fin.
"Ça a été la décision la plus difficile de ma vie", a indiqué dans un communiqué le milieu de terrain anglais qui a passé seize saisons, soit toute sa carrière professionnelle, à Liverpool.
Ancien capitaine de l'Angleterre (114 sélections jusqu'à sa retraite internationale après le Mondial-2014), arrivé à l'âge de neuf ans chez les "Reds", Gerrard a ajouté qu'il avait l'intention "de continuer à jouer" sans préciser où.

https://s.yimg.com/bt/api/res/1.2/ZAB8Wq6yP4VgJ4xpTEKBGw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Zmk9ZmlsbDtoPTQ5MDtpbD1wbGFuZTtxPT c1O3c9MzAw/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/b6ea19506ed2513a2a27f277ea3dd2facc74781b.jpg
(https://fr.sports.yahoo.com/photos/steven-gerrard-apr%C3%A8s-avoir-marqu%C3%A9-contre-leicester-city-photo-101927329.html)Steven Gerrard après avoir marqué contre Leicester City en championnat, le 1er janvier 2015 à Liverp …

"Ce ne sera pas un club concurrent et je ne jouerai pas contre Liverpool, je ne peux pas l'envisager", a simplement indiqué celui qui aura alors 35 ans.
Il ne pouvait en être autrement pour Gerrard, l'âme et le souffle du Liverpool des années 2000, un des rares joueurs de football de l'époque moderne à n'avoir pas changé de boutique en cours de carrière.
- Glissade fatale pour le titre -
De fait, Gerrard, ce +Scouser+ pure souche, natif de Whiston dans la banlieue Est de la ville, représente bien plus que son seul club.
Il symbolise à lui seul sa ville, Liverpool, jadis grande cité prospère du Nord de l'Angleterre, décimée par le déclin industriel dans les années 70 et qui retrouve peu à peu sa gloire d'antan.

https://s1.yimg.com/bt/api/res/1.2/X4iGSibehrpCsfl9xLOQCQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Zmk9ZmlsbDtoPTIyMztxPTc1O3c9MzAw/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/AFP/db2a8e21c391755714f15db68e62150e76b1aa60.jpg
(https://fr.sports.yahoo.com/photos/graphique-carri%C3%A8re-palmar%C3%A8s-steven-gerard-photo-201104146--sow.html)Graphique sur la carrière et le palmarès de Steven Gerard

Lancé par Gérard Houllier dans le grand bain à 18 ans en novembre 1998, Gerrard a depuis disputé près de 500 matches de Premier League et 129 de Coupes d'Europe.
Dans la ville qui a vu grandir les Beatles, Gerrard a longtemps fait croire, par son talent, que le titre de champion qui échappe au club depuis 1990 pouvait redevenir un tube à la mode.
Vainqueur de la Ligue des Champions en 2005, au terme d'une finale ahurissante face au Milan AC, de la Coupe de l'UEFA en 2001, ainsi que des Coupes d'Angleterre (2001 et 2006) et de la Ligue (2001, 2003 et 2012), Gerrard a également soulevé deux Supercoupes d'Europe (2001 et 2005).
Sa qualité de passe longue phénoménale, son engagement sans faille et ses qualités de buteur (180 buts en club, 21 en sélection) l'ont propulsé au rang des meilleurs milieu de terrain du monde (3e au Ballon d'or 2005).
Au point que les sirènes des plus grands clubs ont souvent résonné à ses oreilles avant que Gerrard ne réaffirme à chaque fois son attachement à ses couleurs.
Les fans de Liverpool ont évidemment composé un hymne à sa gloire, sur l'air de +Que sera, sera+.
Mais, douleur suprême, le titre national s'est toujours dérobé à lui, comme une malédiction qui colle à la peau.
Le pire aura été l'épilogue de la saison dernière.
Alors que jamais Liverpool n'avait été aussi proche de retrouver le titre, c'est Gerrard, seul au milieu de terrain, qui glissa et offrit à Chelsea un but qui fit basculer le championnat. Quelques semaines plus tard, c'est Manchester City qui fut sacré...
Géant dans son club, comme dans son pays, Gerrard s'en va donc. Mais fidèle à l'hymne des Reds, il ne marchera jamais seul.

zadhand
09/01/2015, 21h47
FLASH INFOS : 09 Janvier 2015

A la une/Actualité


Charlie Hebdo : les services secrets algériens auraient prévenu leurs homologues français http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/charlie-hebdo-les-services-secrets-algeriens-auraient-prevenu-leurs-homologues-francais-09-01-2015-284399_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/charlie-hebdo-les-services-secrets-algeriens-auraient-prevenu-leurs-homologues-francais-09-01-2015-284399_109.php#)

le 09.01.15 | 17h2



http://www.elwatan.com/images/2015/01/09/charlie-ph_2599607_465x348p.jpg

Les services de renseignement algériens auraient informé les Français de l’imminence d’une opération terroriste, 24 heures avant l’attaque qui a ciblé, mercredi dernier, le journal Charlie Hebdo.

« Le 6 janvier dernier, les services secrets algériens préviennent leurs homologues français qu’une opération terroriste d’envergure était en préparation sur le territoire français », a révélé, ce vendredi, le rédacteur en chef de la chaîne iTélé, Lucas Menget, en citant des informations exclusives.
Les deux frères Kouachi, auteurs présumés de l’attentat qui a c (http://elwatan.com/actualite/la-direction-de-charlie-hebdo-decimee-08-01-2015-284286_109.php)oûté la vie à 12 personnes en plein cœur de Paris, appartiennent à un cellule qui compte essentiellement des franco-algériens. La cellule en question existait depuis au moins 2001 puisque l’un de ses membres a été arrêté alors qu’il préparait un attentant contre l’ambassade américaine à Paris, a ajouté Lucas Menget.

Plusieurs membres de cette cellule ont été entendus par un juge antiterroriste en 2010 dans la sillage de la tentative d’évasion de prison de Smain Ait Belkacem, un autre membre de la bande dirigée par le prédicateur Farid Ben Yettou.
Les frères Kouachi ont bénéficié d’un entraînement militaire au Yémen, selon la même source.
Elwatan.com



A la une/INTERNATIONAL
France

Fin des deux prises d'otages, mort des auteurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/international/france-fin-des-deux-prises-d-otages-mort-des-auteurs-presumes-de-la-tuerie-de-charlie-hebdo-09-01-2015-284404_112.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/international/france-fin-des-deux-prises-d-otages-mort-des-auteurs-presumes-de-la-tuerie-de-charlie-hebdo-09-01-2015-284404_112.php#)

le 09.01.15 | 18h17
http://www.elwatan.com/images/2015/01/09/otages_2599612_465x348p.jpg

Les forces d'élite françaises ont lancé simultanément l'assaut vendredi et tué les deux jihadistes accusés du massacre de Charlie Hebdo, ainsi que l'auteur d'une prise d'otages meurtrière dans un supermarché juif à Paris.


Ce dénouement met fin à trois jours d'une vaste traque après l'attaque aux cris d'"Allah Akbar" contre le siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo mercredi à Paris qui a fait douze morts. Cet attentat, le plus meurtrier en France, a provoqué une onde de choc dans le monde entier.

Peu avant 16H00 GMT, les unités d'élite de la gendarmerie ont abattu Saïd et Chérif Kouachi qui sortaient, en leur tirant dessus, de l'imprimerie où ils s'étaient retranchés avec un otage. Un membre des forces de l'ordre a été blessé dans l'opération, a-t-on appris de sources sécuritaires. L'otage en revanche a été libéré, sain et sauf. Les chaînes de télévision en continu ont montré des images de puissantes détonations suivies d'une fumée blanche.
Parallèlement, un assaut a été donné contre un supermarché juif dans l'est parisien où un homme avait pris plusieurs personnes en otage, ont constaté des journalistes de l'AFP. Deux personnes avaient été tuées dans la fusillade qui s'était produite au début de la prise d'otage.

Après plusieurs détonations, des policiers ont pénétré dans le magasin. Au moins cinq otages sont sortis peu après protégés par des policiers, ont constaté des journalistes de l'AFP. On ignorait si d'autres otages avaient été blessés ou tués.

Situation sans précédent

Les autorités françaises devaient gérer une situation sans précédent dans l'histoire moderne du pays: deux prises d'otages à 50 km de distance perpétrées par des personnes lourdement armées et déterminées, dernier acte d'une tragédie entamée mercredi avec l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo. Le quartier près de la supérette avait été complètement bouclé et tous les occupants des immeubles avoisinant ont été priés de rester dans les bâtiments.

Les écoliers ont été confinés dans leurs établissements. Des policiers en tenue d'intervention ont pris position, protégés par des boucliers pare-balles. "C'est un drame. Ca veut dire quoi, nous les juifs de France, on doit partir en Israël?", demandait un jeune homme de 20 ans, Ilan, kippa sur la tête. Israël a d'ailleurs indiqué suivre "avec inquiétude la situation à Paris", et évoqué une "offensive terroriste" en France.

L'auteur de la prise d'otages à Paris a été identité comme Amedy Coulibaly, un homme de 32 ans suspecté d'avoir avait tué la veille une jeune policière municipale à Montrouge, dans la banlieue sud de la capitale, et blessé une autre personne. Tué dans l'assaut des forces de l'ordre, Coulibaly aurait également un lien avec les frères Kouachi.

La traque de Chérif et Saïd Kouachi, deux frères français d'origine algérienne, était entrée vendredi matin dans sa phase finale après trois jours de recherches intenses dans le nord de la France. Des unités d'élite de la gendarmerie les encerclaient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à une quarantaine de km au nord-est de Paris, où ils s'étaient retranchés, lourdement armés, avec un otage. Rues désertes, rideaux de fer des commerces abaissés, accès routiers coupés par les forces de l'ordre, Dammartin était une ville morte en état de siège plongée dans la brume. Les chaînes de télévision en continue suivaient en direct l'intervention des forces de l'ordre.

Stigmatisation

Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, se trouvaient depuis des années sur la liste noire américaine du terrorisme, et que Saïd Kouachi s'était entraîné au maniement des armes au Yémen en 2011. Selon diverses sources locales, il avait aussi fréquenté une université fondamentaliste au Yemen avant de batailler contre des miliciens chiites dans ce pays. Les deux frères étaient sur la "No Fly List" qui interdit à ceux qui y figurent de prendre des vols au départ ou à destination des Etats-Unis.

Selon un automobiliste dont ils avaient dérobé la voiture mercredi à Paris, ils ont revendiqué une affiliation avec "Al-Qaïda Yemen". Après une réunion de crise à l'Elysée au lendemain d'une journée de deuil national, le président François Hollande a appelé "tous les citoyens" à manifester dimanche, lors de marches prévues pour dénoncer le massacre de Charlie Hebdo, et à refuser toute "surenchère" ou "stigmatisation".
Cet appel n'a pas suffi à désamorcer la polémique sur l'éventuelle présence du Front national (extrême droite) à la manifestation. Reçue à l'Elysée comme d'autres dirigeants politiques, la présidente du FN Marine Le Pen a déploré ne pas avoir été invitée, y voyant une "interdiction" pour son mouvement ou ses représentants.

De leur côté, les représentants de l'islam de France ont appelé les fidèles à condamner le terrorisme et à "rejoindre massivement la manifestation nationale" dimanche.
Vendredi, jour de prière pour les musulmans, un hommage spécifique a été rendu aux victimes de l'attentat dans toutes les mosquées de France. Depuis mercredi, plusieurs incidents contre des lieux de culte musulmans ont été recensés en France.

Une journée à traquer les frères Kouachi


le 09.01.15 | 10h00

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Elément du GIPN au nord-est de Paris
La France s’est réveillée, hier matin, assommée, mais aussi avec un immense élan d’espoir de solidarité qui s’est manifesté dans toutes les villes de l’Hexagone et au-delà. La bonne nouvelle est que l’enquête sur les auteurs du massacre des journalistes de Charlie Hebdo avance à grands pas.


Des éléments du GIGN ont investi tôt hier matin une cité-dortoir dans la ville de Reims (nord- est de Paris), d’où sont originaires les deux assaillants présumés. Selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les deux suspects ont été vus dans la région de l’Aisne, à l’est de Paris. Il s’agirait de deux frères Chérif et Saïd Kouachi, soupçonnés d’être derrière le massacre d’hier qui a fait 12 victimes, dont 10 journalistes de Charlie Hebdo.
Plus tard dans la soirée, rapporte Le Figaro, un hélicoptère survolait la zone de Villers-Cotterêts, où le pompiste d’une station-service Avia avait reconnu Chérif et Saïd Kouachi, les policiers du raid passaient au peigne fin les villes des alentours, de Crépy-en-Valois à Longpont. Les deux hommes auraient vraisemblablement abandonné leur véhicule, une Clio grise, et se déplaceraient à pied.
Irak
Les enquêteurs les ont identifiés après avoir trouvé la carte d’identité de l’un des assaillants dans la voiture volée et abandonnée, elle aussi, au niveau de la rue de Meaux dans le 19e arrondissement de Paris. Les deux suspects sont connus de la police et des services français.
Respectivement âgés de 32 et 34 ans, les deux frères nés à Paris avaient fait l’objet d’une surveillance accrue de la part des services de sécurité, mais rien «ne présageait qu’ils allaient passer à un tel acte», a affirmé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Un troisième individu, âgé de 18 ans, s’est rendu de son propre gré à la police, hier soir, après à avoir vu son nom sur les réseaux sociaux et les journaux. C’est un jeune étudiant qui a un lien de parenté avec les assaillants.
Depuis mercredi soir, il est sous mandat de dépôt et interrogé par la police. Au total donc, ce sont sept personnes liées de près ou de loin à cet attentat qui ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête policière globale qui a concerné plusieurs villes et banlieues. Le benjamin Chérif Kouachi a un parcours édifiant. En 2008, il fut condamné à trois ans de prison dans l’affaire de la filière d’envoi des combattants français en Irak, appelée la «filière des buttes Chaumont».
Il a été arrêté, en 2005, à l’aéroport de Paris en train d’embarquer vers la Syrie pour passer ensuite en Irak. Deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2007, son nom apparaitra à nouveau lorsqu’il tentera d’aider Smaïn Aït Belkacem à s’évader de prison. Ce dernier a été condamné, en 2002, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son implication dans la vague d’attentats commis dans le RER à Paris en 1995. Toutefois, il a bénéficié d’un non-lieu.
Berne
A sa sortie de prison, il se met au vert dans un petit appartement à Reims, mais recommence à fréquenter activement une mosquée à Stalingrad où, semble-t-il, il a approfondi ses connaissances coraniques et religieuses. Sur le plan politique, le président Hollande a reçu hier matin son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont évoqué ensemble les moyens de renforcer la sécurité dans toute la France et les efforts mis en place pour retrouver les suspects.
Par ailleurs, plus de 800 policiers supplémentaires ont été déployés dans Paris, notamment au niveau des axes principaux de la capitale, devant les établissements publics et les grands médias. «Tout sera fait pour sécuriser la population et retrouver les assassins présumés», avait indiqué, hier matin, Manuel Valls sur France Inter. A noter que plusieurs réunions, impliquant de hauts personnages de l’Etat, vont continuer à se tenir pour suivre les événements.
Hier à midi pile, une minute de silence a été observée dans toute la France en hommage aux victimes. Les drapeaux resteront en berne trois jours durant. En conséquence de l’attentat contre Charlie Hebdo, le sentiment d’islamophobie semble avoir pris encore plus de proportions. La journée a commencé par une fusillade à Montrouge dans la banlieue sud de Paris, où une jeune policière a perdu la vie. La communauté musulmane de France craint d’être victime d’actes de vengeance, d’autant que plusieurs lieux de culte musulmans ont été attaqués depuis mercredi.
Au Mans (centre de la France), une mosquée a été visée par des tirs anonymes. Même chose dans la région de la Saône –et-Loire où de nombreux lieux de culte ont été également ciblés. François Hollande a appelé les Français à rester unis et à ne pas se diviser, car c’est ce que cherchent «précisément les ennemis de la France et de la liberté», a-t-il entonné lors de son discours de mercredi soir. Une marche de soutien à Charlie Hebdo aura lieu dimanche à Paris et dans toutes les grandes villes françaises pour dire «Nous sommes tous Charlie Hebdo».


Yacine Farah





Les musulmans s’attendent à des lendemains difficiles

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le 09.01.15 | 10h00

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L’intelligentsia de la communauté musulmane tient à se démarquer de l’attaque contre Charlie Hebdo.
Elle s’inquiète du risque d’amalgame.
«Nous craignons un vent de panique ; et un point de rupture serait fatal pour la cohésion de notre société !» Hier matin, Nabil Ennasri, politologue spécialiste en sciences islamiques, s’est réveillé, comme de nombreux autres musulmans, inquiet pour l’islam et pour le pays dans lequel il vit et travaille, la France.


En Algérie, c’est Hamid Demmou, président de l’association internationale soufie Alâwiyya, qui s’est exprimé hier, s’associant «à toutes les voix qui s’élèvent en France et partout dans le monde pour condamner ces actes odieux». «Nous appelons à agir ensemble pour défendre les valeurs de notre société, car c’est son essence même qui est visée.» L’association dénonce des actes de barbarie et appelle : «Ne laissons pas l’ignorance justifier l’intolérable.» Sous l’appelation «Musulmans de France», l’instance représentative de la première communauté musulmane d’Europe, forte de 3,5 à 5 millions de membres, a également réagi dans un communiqué condamnant «l’acte terroriste barbare».
De son côté, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a condamné «de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres». Selon Nabil Ennasri, «ces criminels, qui pensaient venger le Prophète, ont surtout trahi le message de l’islam, usurpé le message du Prophète et mis dans un extrême embarras des millions de citoyens musulmans français».
Le journaliste et chercheur en soufisme algérien, Saïd Djabelkhir, regrette que cet attentat soit revendiqué au nom de l’islam et n’est, en même temps, pas étonné que des musulmans tuent au nom de l’islam ! «Les textes référentiels de l’islam engendrent inévitablement des attitudes violentes de la part des croyants, quand ils sont lus et interprétés en dehors de l’histoire ou de leur contexte historique», affirme-t-il. Et de Continuer : «Le discours religieux traditionnel du fakih justifie effectivement cette violence, il nous faut beaucoup de courage pour le reconnaître mais il n’en demeure pas moins que c’est la réalité.»
Diaspora
Pour le chercheur, la meilleure solution pour combattre le terrorisme est de «s’attaquer aux textes religieux et aux lectures archaïques et discours qui continuent à engendrer et justifier ce terrorisme». Par ailleurs, le spectre d’une montée de l’islamophobie a fait son apparition dès mercredi. Les musulmans, de France ou d’ailleurs, s’attendent à des lendemains difficiles.
Pendant les premières 24 heures après le crime, trois mosquées ont été visées dans trois villes françaises. A ce sujet, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné, hier «avec la plus grande fermeté ces violences ou ces profanations», déclarant : «Nous ne tolérerons aucun acte, aucune menace visant un lieu de culte, pas plus qu’aucune manifestation hostile dirigée contre les Français en raison de leur origine ou de leur religion.
Les auteurs de tels actes doivent savoir qu’ils seront eux aussi recherchés, arrêtés et punis.» «Il ne faut pas confondre islam et islamophobie», a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lorsqu’il a condamné l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Hier, le gouvernement marocain a lui aussi mis en garde contre l’islamophobie. Le royaume qui compte une importante diaspora en Europe, appelle à éviter «l’amalgame entre islam et terrorisme» et à une «responsabilité collective» tout en condamnant «une attaque terroriste» et un «acte criminel».
Plusieurs appels à des sit-in de deuil et de solidarité avec les victimes sont en outre lancés au Maroc, dont l’un est prévu, aujourd’hui à 18h, à Rabat, la capitale. Saïd Djabelkhir craint également que «cette attaque terroriste ne cause une montée de l’islamophobie en France», mais confiant, croit aussi que «l’esprit de citoyenneté l’emportera au final». Ce dernier propose que les musulmans de France et du monde entier sortent défendre la liberté d’expression et fassent entendre leur voix contre le terrorisme quels que soient son origine, sa forme et ses «justificatifs».



Ryma Maria Benyakoub

Réseaux sociaux : Les Algériens se disent «choqués»

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le 09.01.15 | 10h00


L’attentat au journal satirique Charlie Hebdo a divisé les Algériens qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Des ashtag je suis Charlie je_suis_Ahmed (le policier tué victime aussi) ont envahi les profils des internautes bouleversés. «Profondément choqué par le massacre de Charlie Hebdo. Je m’incline à la mémoire des victimes.
J’ai toujours admiré l’immense Wolinsky», écrit un lecteur algérien de ce journal sur sa page facebook. «Pour ces déchets de l’humanité qui prétendent venger le prophète, qui ne leur a rien demandé d’ailleurs, Celui-ci dit : ‘‘L’encre de l’élève (savant, écrivain) est plus sacrée que le sang d’un martyr’’», commente un autre. Certains expriment leur solidarité en changeant leur photo de profil avec des photos d’une des victimes ou une de leurs caricatures, ou tout simplement par un carré noir en signe de deuil.
Frappés dans leurs principes et religion, des internautes défendent l’islam avec des versets coraniques qui incitent à la cœxistence ou qui bannissent l’assassinat tels que : «Si quelqu’un tue un homme sans qu’il y ait eu meurtre ou violence commise sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes» [5:32] El Mâi’da. N. K., de son côté, dénie toute confession musulmane aux assassins : «Je suis musulman, mais ne me sens en rien concerné par le fait que le crime commis ait été au nom d’Allah ou pour venger le Prophète, ni même qu’ils soient des musulmans présumés».
Dans le même sens, un Bougiote dédie un poème titré «Le Broyeur» aux victimes de l’attentat : «Si ce soleil était à portée de leurs mains ; Bien des démons l’auraient détourné». Sur les réseaux sociaux, une large part des commentaires est consacrée à la théorie du complot. «A qui profite le crime ?», demandent certains en laissant sous-entendre que ce drame pourrait être l’œuvre du gouvernement français pour lequel l’amalgame permettrait de détourner l’opinion publique des vrais problèmes des Français.
A. A. se demande ainsi : «La France a armé les ‘‘rebelles’’ islamistes en Syrie, et le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, avait déclaré qu’Al Nosra faisait du ‘‘bon boulot’’. Je ne sais pas ce qui est le plus ‘‘choquant’’ : la barbarie des empereurs ou le terrorisme des faibles.» A. M. rappelle même la responsabilité de l’Etat français qui a soutenu la «révolution libyenne». «Je ne sais pas si le peuple libyen ‘‘condamne’’ l’attentat qui vient de se produire en France.
Cela dit, ils ne peuvent probablement pas le faire de manière officielle : ils n’ont plus de pays.» Des discours haineux envers le journal, il y en a eu aussi. Y. B. écrit : «Respectez ma religion et mon Prophète Mohamed (SAWS) ou la mort et la peur règneront dans vos cœurs et vos esprits.»
Malgré l’effroi, l’humour a parfois percé : M. A. ironise sur facebook : «Je me suis toujours dit que si ça devait tourner trop mal pour moi, il me resterait les jupes de Marianne. Avec la tragédie de Charlie Hebdo, je commence à douter que les jupons de Marianne puissent me servir de gilet pare-balles...» Un autre sur facebook publie : «Il faut qu’ils attrapent ces salauds avant qu’ils ne tuent Eric Zemmour et qu’on soit tous obligés de scander : ‘‘Je suis Eric Zemmour’’.»



Hanane Semane




A la une/CULTURE

Nouvel an Berbère : Aït Menguellet fête Yennayer 2965 au Zénith de Paris

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le 07.01.15 | 10h00
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Après un dernier album Isefra, bien abouti et une tournée estivale des plus riches en Algérie, Lounis Aït Menguellet entame tambour battant l’année 2015 avec un grand concert au Zénith de Paris.


Aït Menguellet célébrera, en compagnie de milliers d’Algériens, le Nouvel an berbère dit Yennayer placé sous le signe de la fête et des retrouvailles. Le concert aura lieu le 11 janvier à 16h. Et promet d’être un moment de convivialité et de partage, d’autant plus que Yennayer est l’une des fêtes les plus populaires chez les Amazighs.
Le Brassens kabyle, comme on le surnomme, enchantera son auditoire avec des mélodies et des chansons qui ne cessent de traverser le temps. Sans prendre une ride. Témoin et parfois acteur des combats menés pour la reconnaissance de la langue et de la culture berbères, Lounis Aït Menguellet a goûté aux affres de la prison en 1986 au temps du pouvoir unique.
Une Algérie réconciliée avec elle-même et avec le monde
Hier comme aujourd’hui, il est le porte-drapeau d’une revendication identitaire longtemps occultée par les pouvoirs en place. Le port où s’amarrent toutes les espérances des lendemains auxquels croient tous ceux qui espèrent que la constitutionnalisation de la langue berbère deviendra un jour réalité.
Tantôt philosophe, tantôt visionnaire, Aït Menguellet a toujours dénoncé les injustices, les inégalités, l’extrémisme ainsi que l’islamisation rampante en Algérie. Il est le témoin des convulsions que traverse la société algérienne depuis les années 1970.
Infatigable militant, il continue de chanter pour que chaque Algérien dispose de ses droits fondamentaux.
Celui de s’exprimer et de croire librement. Il est un porteur d’espoir pour un peuple qui est à l’affût de la moindre lumière pouvant lui faire voir de quoi l’avenir sera fait. Chanteur prolixe et rigoureux, Aït Menguellet continue de représenter l’espoir d’une Algérie qui veut se réconcilier avec elle-même et avec sa véritable histoire.
Une Algérie ouverte sur ses différentes composantes humaines et sur le monde. Par ailleurs, d’autres célébrations du nouvel an berbère auront également lieu dans toute la France et en Europe. A Paris, la maire Anne Hidalgo organise une soirée musicale et festive en compagnie de nombreux artistes. C’est le cas aussi au Canada et aux Etats-Unis où vit une importante communauté algérienne.

Yacine Farah


A la une/EN_CAN2015
Raouraoua : «L’Algérie visera les demi-finales»

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le 09.01.15 | 10h00
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Raouraoua assure que les Verts seront dans de bonnes conditions à Mongomo


La sélection algérienne de football visera les demi-finales lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2015) qui débutera le 17 janvier en Guinée équatoriale, a indiqué hier à l’APS le président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua. «Notre objectif est d’atteindre les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations, si on passe en finale ce sera un bonus.


Je ne veux pas mettre de la pression inutile sur l’équipe ou se présenter au tournoi dans la peau de favori», a déclaré Raouraoua en marge de la cérémonie de signature de la prolongation du contrat de partenariat entre la FAF et le constructeur automobile Peugeot pour quatre ans. Au premier tour de la CAN-2015, l’Algérie évoluera dans le groupe C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Sénégal.
Les Verts entameront le tournoi contre les Bafana Bafana le 19 janvier à Mongomo, avant de croiser le fer contre respectivement le Ghana, le 23, et le Sénégal le 27 janvier. Lors de la CAN-2013 en Afrique du Sud, l’Algérie avait été éliminée dès le premier tour après deux défaites contre la Tunisie (1-0) et le Togo (2-0) et un nul face à la Côte d’Ivoire (2-2).
Assurance
Par ailleurs, le premier responsable de la FAF s’est voulu rassurant sur les conditions de séjour des partenaires de Yacine Brahimi dans la ville de Mongomo. «Je suis tranquille sur le plan de l’hébergement de l’équipe algérienne à Mongomo. Toutes les conditions seront réunies pour un excellent séjour de la délégation algérienne en Guinée équatoriale. D’ailleurs, nous avons dépêché sur place une délégation qui arrive aujourd’hui à Mongomo pour préparer l’arrivée de l’équipe le 15 janvier prochain», a précise Raouraoua.
En effet, le vice-président de la FAF, Jahid Zefzaf, le manager général de l’équipe, Walid Sadi, ainsi que le chef cuisinier et le médecin ont quitté Alger pour la Guinée équatoriale. «En tant que responsable du site de la compétition à Mongomo lors de la CAN-2015, je serai très près de l’équipe nationale et je m’attellerai à ce que tout soit réuni pour rendre le séjour de notre sélection agréable sur tous les plans.
Concernant la nouvelle pelouse, je peux vous assurer qu’elle est de bonne qualité», a expliqué le président de la FAF, qui se rendra le 12 janvier en Guinée équatoriale pour prendre part aux réunions du comité exécutif de la CAF, ainsi qu’aux travaux de la commission d’organisation de la CAN.

APS

zadhand
16/01/2015, 21h57
FLASH INFOS : 16 Janvier 2015

Accueil/Mémoire


Je suis Boudiaf
Pouvoir, Algerie, Terrorisme, Sécurité, Politique, Mohamed Boudiaf, Rassemblement

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2015/01/algerie_boudiaf_ghozali_1011399_228713991.jpg&size=article_medium
Mohamed Boudiaf à son retour avec Sid Ahmed Ghozali devenu son chef de gouvernement.

Je suis Boudiaf. Je suis Ben Boulaid. Je suis Ben M’hidi. Je suis Didouche. Je suis Abane. Je suis Krim. Nous avons tous été lâchement assassinés, certains par le colonialisme, d’autres, comme moi, à la suite d’un "acte isolé".


Je suis Boudiaf et constate que l’Algérie vit une crise grave alors qu’elle dispose des moyens nécessaires pour la surmonter. Les événements d’Octobre 1988 ont constitué l’aboutissement du processus de rupture et aggravé le discrédit d’un pouvoir coupé du peuple.La faiblesse de l’Etat, conjuguée au laxisme et aux jeux stériles de pouvoir, ont contribué à l’ouverture de la porte à la falsification de la démocratie pour s’emparer du pouvoir en vue de frapper à mort, et la démocratie et les libertés que la Constitution était pourtant censée sauvegarder.Je suis Boudiaf et pour sortir de cette ornière, propose de :- Convaincre de la nécessité d’un changement radical ;- Faire face aux velléités d’ingérence étrangère ;- Animer le peuple de civisme et de foi patriotique;
- S’attacher à l’identité algérienne composée des cultures berbère, africaine, musulmane et arabe ;- Aspirer à la promotion d’une société solidaire, ouverte sur le progrès et la modernité ;- Eduquer le peuple au respect de la chose publique, de l’Etat de droit et de la justice sociale.Je suis Boudiaf et appelle à mobiliser en vue de la constitution d’un Rassemblement National autour de principes et d’objectifs clairement définis.Le Rassemblement National ne sera pas le résultat de compromis opportunistes ou de marchandages politiciens. Il œuvrera à l’émergence des cadres politiques honnêtes, voués au redressement du pays.Il travaillera à intégrer davantage les jeunes en les mobilisant pour la solution de leurs problèmes et en les encourageant à assumer pleinement les responsabilités qui leur reviennent dans l’édification nationale.Je suis Boudiaf et j’imagine le Rassemblement National se constituer autour d’un projet national. Il appartiendra à ses hommes et femmes, à ses structures d’en préciser le contenu.Je suis Boudiaf et milite pour que le projet national s’inscrive dans la logique du changement radical, longtemps attendu par notre peuple, à savoir :- Rupture radicale avec les pratiques, les méthodes et les personnes qui sont à l’origine de la crise que vit le pays ;- Rétablissement de la confiance du peuple en lui-même et en ses institutions.Je suis Boudiaf et projette un Rassemblement National qui s’attellera à mettre en place une lutte acharnée contre la corruption, à travers :- Un Etat qui soit non seulement fort, mais aussi juste et moral. Le peuple attend de ses administrations un changement de comportement, davantage de respect et aussi d’efficacité.- Un Etat qui doit être doté d’une administration moderne fonctionnant selon des normes et des règles précises avec des mécanismes de contrôle efficace, afin de prendre correctement en charge la régulation de la vie économique et sociale.- Réformer les administrations centrales et locales qui ont souffert depuis l’indépendance, de l’instabilité liée aux fluctuations et changements des gouvernements. Il convient de créer un Corps de Commis de l’Etat compétents, efficaces et intègres, capables d’assurer, en toutes circonstances, le service public.- Une administration et des grands corps de l’Etat qui doivent être assainis et les cadres honnêtes, qui ont été marginalisés, réhabilités.Je suis Boudiaf et sur le plan économique, le Rassemblement National lancera les principes de :- Libérer les initiatives et l’esprit d’entreprise en éliminant les verrous bureaucratiques, les tracasseries administratives et les blocages de toutes natures.- Moderniser le fonctionnement de l’économie par l’intégration du progrès technologique et l’amélioration de la formation des cadres et de la qualité du management.- Redéfinir le rôle de l’Etat dont l’action doit porter sur la création des économies de base pour le développement économique : mobilisation hydraulique, infrastructure, formation, recherche, cadre juridique, contrôle.- Créer les conditions pour une vraie relance de l’agriculture en œuvrant au règlement de la question foncière, en impulsant des actions de mise en valeur et de rénovation rurale, en développant les économies rurales de différentes zones (Nord, Hauts-Plateaux, steppe, Sud).- Réorganiser les circuits de distribution et de commercialisation, réformer le système bancaire et financier dans le sens d’une plus grande efficacité et d’une plus grande transparence.Je suis Boudiaf et déplore que notre Ecole, c’est-à-dire l’avenir de la Nation soit aussi compromis. A cet effet, je suggère de :- Revoir les contenus pédagogiques et la méthode d’enseignement ;
- Améliorer la qualification du personnel enseignant par la formation ;
- Accorder les mêmes chances à tous les enfants à travers l’ensemble du territoire national; ce qui suppose une profonde réforme de la répartition des moyens et dans l’élévation du niveau des enseignants ;
- Soustraire définitivement les mosquées et les lieux d’éducation à toutes les formes d’activité partisanes et aux luttes idéologiques ;- Ouvrir l’école et l’université sur la société et sur les sciences modernes.Enfin, le Rassemblement National vise à créer un espace d’expression, de confrontation des idées et de participation. Il veut être un cadre de rencontre pour tous ceux qui croient aux potentialités du peuple algérien. Il veut devenir l’instrument, par le dialogue constructif, d’une mobilisation nationale autour d’un simple mot d’ordre : l’Algérie avant tout.
Nacer Boudiaf
A la une/Actualité

Des milliers de personnes manifestent à Alger pour dénoncer les dessins de Charlie Hebdo ( Vidéo )

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/des-milliers-de-personnes-manifestent-a-alger-pour-denoncer-les-dessins-de-charlie-hebdo-video-16-01-2015-285110_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/des-milliers-de-personnes-manifestent-a-alger-pour-denoncer-les-dessins-de-charlie-hebdo-video-16-01-2015-285110_109.php#)

le 16.01.15 | 15h13 |
Mis à jour le 16.01.15 | 18h07
Des milliers de personnes ont marché, ce vendredi à Alger, pour dénoncer les caricatures « blasphématoires » du journal français Charlie Hebdo à l’encontre du prophète Mohamed.


La petite foule qui s’est ébranlée de la mosquée El Mouaminine de Belouizdad (ex-Belcourt), après la prière de vendredi, s’est grossie par l’arrivée d’autres groupes de « fidèles » au niveau de la place du 1er mai. Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « nous sommes tous Mohamed », « Nous sacrifions nos vies pour Mohamed » ou encore « Il n y a de dieu que Dieu et Mohamed son prophète ». Ils ont scandé des slogans à la gloire du prophète et des frères Kouachi qualifiés de « martyres ».
Les slogans en faveur de l’instauration d’un Etat islamique n’ont pas été en reste lors de cette manifestation. La rue Hassiba Ben Bouali a vibré au rythme de « Alayha nahya ou alyha namout wa fi sabiliha noudjahid (pour elle nous vivons, pour elle nous mourrons et pour elle nous combattrons) ». Un chant qui replonge la capitale algérienne dans les années 90 quand le FIS mobilisait des milliers de personnes dans ses manifestations.

Une dizaine d’arrestations
A 14h15, la foule est bloquée par un dispositif policier au niveau du Boulevard Amirouche. Les policiers ont pour consigne d’empêcher les manifestants d’arriver à la rue Zighout Youcef où se trouve le siège du Parlement. Les manifestants ont alors pris les petites ruelles adjacentes et rejoignent la rue Ben M’Hidi avant de prendre la direction de Bab El oued, en passant par la place des martyrs.

Des centaines de manifestants ont réussi à franchir le dispositif policier pour atteindre le siège de la chambre basse du Parlement (APN), où ils ont tenu un sit-in qui a duré près d'une demi-heure. Là, la situation a dégénéré. A 15h00, les policiers chargent la foule. De jeunes manifestants répondent par des jets de pierres. Plusieurs manifestants, environ une dizaine, ont été arrêtés.



http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9v7VMDADMzg

TIGUENTOURINE «Je n’oublierai jamais ce que m’a dit le terroriste»

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A Tiguentourine, le travail a repris sur fond de mauvais souvenirs

«Entre nous, on ne fait que parler de ça, le sujet est récurrent. Un nouveau détail resurgit dans ma mémoire ou de celle des collègues à tel point que maintenant, je connais par cœur l’expérience comme elle a été vécue par les autres», raconte Aïssa*. «Ça», il s’agit de la prise d’otages dont les travailleurs du site gazier de Tiguentourine, dans la région d’In Amenas, ont été victimes deux ans auparavant, jour pour jour. Rares sont ceux qui se souviennent d’un tel anniversaire. Même, Bachir, alors ingénieur en hydrocarbures à Tiguentourine, ne se souvient plus exactement de la date.


La mémoire a déjà enfoui le drame. «Je ne sais plus, c’était début janvier, le 15 ou le 16, me semble-t-il. C’était un jeudi de mémoire, ou alors un mercredi.» Et d’ajouter : «J’avoue que j’ai fait beaucoup d’efforts pour oublier, je ne veux plus trop me remémorer ce qui s’est passé, parler de ces détails réveille en moi des choses, des sentiments, que je ne veux plus expérimenter. Mais il ne faut pas se leurrer, oublier, c’est impossible.» Aïssa, lui aussi ingénieur, âgé de 47 ans, partage ce sentiment : «Peu importe ce qu’on a vécu, l’intensité avec laquelle on l’a vécu, quand on a été à Tiguentourine, c’est une mission impossible d’oublier.» Lui se souvient de la date, et même de l’heure : «C’était le 16 janvier, il devait être 6h quand j’ai entendu les premiers coups de feu.» Chakib*, membre de l’administration confirme : «Ce matin-là, je m’étais réveillé très tôt. Comme j’habitais un petit peu loin, je devais prendre la voiture.


La suite: TIGUENTOURINE «Je n?oublierai jamais ce que m?a dit le terroriste» - Actualité - El Watan (http://www.elwatan.com/actualite/tiguentourine-je-n-oublierai-jamais-ce-que-m-a-dit-le-terroriste-16-01-2015-285078_109.php)


Chute des prix du pétrole
la CLTD critique les mesures de « rafistolage» prises par le gouvernement

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le 16.01.15 | 13h34 |
Mis à jour le 16.01.15 | 17h40

Les mesures prises par le gouvernement pour faire face aux effets de l’écroulement des cours du pétrole sont du « rafistolage improvisé », a estimé la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion tenue
hier jeudi à Alger.



Le gouvernement a annoncé, en fin décembre dernier, des mesures d’austérité pour faire face à l’amenuisement des ressources du pays portant, entre autres, sur le gel des recrutements dans la Fonction publique et la « rationalisation » des importations. Ces mesures n’ont pas convaincu la CLTD qui plaide pour le lancement d’un « véritable » processus de transition démocratique. Ce processus, qui doit commencer par « la mise en place d’une instance indépendante de supervision des élections », est le seul moyen pour « formuler une vision globale de développement à même de sortir le pays de sa dépendance aux hydrocarbures », a-t-on ajouté.
La CLTD, regroupant les partis FJD (Aadala), Jil Djadid, RCD, MSP et Ennahda, en plus d'Ahmed Benbitour, a salué les populations du sud qui ont exprimé leur refus à l’exploitation du gaz du schiste. Les habitants de cette région sont « conscients des enjeux écologiques puisqu’ils continuent à souffrir des effets des expériences nucléaires effectuées par la France durant les années 60 ».

Sofiane Djilali à In Salah et Adrar

Selon la CLTD, la décision portant exploitation des hydrocarbures non conventionnels a été prise « sans réunir le haut conseil de l’énergie et avant de réaliser des études spécifiques sur la région concernée par les forages ».
Jil Djadid a annoncé que son président Sofiane Djilali, accompagné d'une délégation du Secrétariat national du parti, a pris ce vendredi la route pour In Salah. Les représentants de Jil Djadid devraient s'associer à la population de la région pour « dénoncer l'exploitation du gaz de schiste ». Ils ont prévu, aussi, de rencontrer la population d'Adrar demain samedi.


A la une/Culture

"La Mise à pied" d'Ali Malek
Un roman sobre pour dire un pays perduC'est une histoire presque en dehors du temps que raconte l'écrivain Ali Malek, dans son dernier roman, "La Mise à pied", qui vient de sortir, à Paris, aux éditions Non-Lieu.

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Le roman d'Ali Malek est une fable des temps actuels. Celle d'une génération sans rêve

C'est la chronique souvent amère d'une génération qui vit, dans bien des cas, à la marge d'une société qui perd progressivement ses valeurs. Mall le personnage principal est comptable dans une fabrique ; une petite erreur de calcul lui vaut une mise à pied d'une semaine. Subitement son entourage professionnel le regarde avec un mauvais œil puisque la paie ne va pas arriver en temps voulu pour tous ces travailleurs qui ont tant de peine à joindre les deux bouts. Mall a une mère qui l'aime beaucoup ; quand elle a dit des reproches à lui faire, elle ne lui cuisine pas ses plats préférés, c'est sa façon à elle de communiquer avec lui. Mall traîne avec lui un mal de vivre oppressant. Pour se sentir un peu mieux, il boit et consomme de la drogue. Mall habite à Malga un patelin perdu quelque part où des chiens viennent le soir semer la pagaille.Au Croissant de lune, un établissement fréquenté par les jeunes et moins jeunes de la région, on consomme des bières sans modération ; ici on ne boit pas pour le plaisir, on boit pour tuer le temps et l'ennui qui l'accompagne. Rachi, Tata, Famille Nombreuse, Bouddah, Boussou, Timbre sont, entre autres, les individus que fréquente Mall. La disparition tragique de son compagnon de défonce, Rachi donne de la peine à Mall. Cette tristesse vient accentuer son malaise.Depuis un moment, Mall ne pense qu'à une femme, une inconnue, d'une grande classe, rencontrée à Malga, avec son mari. Cette inconnue l'obsède, il veut la connaître, elle lui rappelle de bien curieuses choses enfouies dans les territoires apaisants de son enfance. Mall suit les moindres déplacements du couple dans la région. Mais cette passion soudaine d'une femme d'un autre monde va finir par le détruire."La Mise à pied" est une fable des temps actuels ; c'est une fiction qui raconte superbement les horizons bouchés d'une génération sans rêves. "Mall n'avait jamais eu peur dans sa vie. Dans un pays qui avait traversé une guerre civile, il avait été relativement épargné. Mais les guerres civiles ont ceci de différent avec les guerres tout court qu'elles ne prennent jamais fin. Elles se poursuivent alors que les combats ont cessé et que l'ennemi a été terrassé. Les soldats ne retournent jamais dans leurs casernes, ils restent déployés dans les villes et les villages à tout jamais, ils continuent pour l'éternité à tenir en joue un territoire qui avait failli leur être arraché", écrit lucidement Ali Malek.Avec "La Mise à pied", Ali Malek continue ses nombreuses quêtes déjà entamées dans d'autres textes de bonne facture, tels "Bleu mon père, vert mon mari" (2002), "Les Chemins qui remontent" (2003) ou encore "Une Terre bénie de Dieu" (2006). "La Mise à pied" vaut le détour, c'est un roman sobre qui restitue admirablement la réalité poignante d'un pays perdu.
Youcef ZiremLa Mise à pied d'Ali Malek, éditions Non-Lieu, 142 pages, 11 euros. Le livre sera disponible en librairie dès la semaine prochaine.







A la une/CAN-2015
La demi-finale, seul ticket d’entrée des supporters http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/sports/can-2015-la-demi-finale-seul-ticket-d-entree-des-supporters-16-01-2015-285061_110.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/sports/can-2015-la-demi-finale-seul-ticket-d-entree-des-supporters-16-01-2015-285061_110.php#)

le 16.01.15 | 10h00
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«Le déplacement des supporters algériens en Guinée équatoriale ne se fera que si l’équipe nationale se qualifie en demi-finale, voire en finale.» C’est ce qu’affirme Mohamed Salah Daas*, le chargé de communication de Mobilis. «Si elle accède aux derniers tours, les hôtels désempliront au fur et à mesure, et ce n’est qu’à ce moment-là que les supporters pourront poser leurs bagages», explique-t-il. Alors que le sponsor majeur de la Fédération algérienne de football et de la sélection nationale avait l’habitude d’organiser les déplacements des supporters des Verts, l’opération semble compromise cette fois-ci en raison du manque de structures d’hébergement en Guinée équatoriale.

L’opérateur est désolé. «On avait dit qu’on attendait le rapport de la Fédération algérienne de football pour savoir s’il nous sera possible d’envoyer le quota habituel de 250 supporters», explique Mohamed Salah Daas. Des contacts préliminaires ont d’ailleurs été établis avec le Touring voyages Algérie afin de préparer le déplacement des supporters. «Nous avions mandaté le Touring Club afin qu’il tâte le terrain, mais le constat est sans appel : il n’y a pas d’infrastructures hôtelières», poursuit-il. Pour Malik, un directeur commercial de 29 ans habitant à Bab El Oued, la délocalisation de la Coupe d’Afrique a chamboulé tous les plans. «Avec un groupe de supporters, on devait partir au Maroc (le pays organisateur à la base, ndlr), cependant, quand la compétition a été délocalisée en Guinée équatoriale, nous avons dû revoir nos plans», explique-t-il.
Ebola
«Nous avons été pris de court. Si nous l’avions su au moins six mois à l’avance, nous nous serions débrouillés pour partir, mais dans les conditions actuelles, et face au manque d’infrastructures d’hébergement, c’est impossible», confie-t-il. «Pour ma part, ajoute-t-il, d’autres facteurs sont entrés en considération, à savoir mon congé que j’avais consommé dès que j’ai appris que la compétition serait délocalisée.» Idem pour Mohamed, un buraliste quadragénaire inconditionnel du ballon rond, déçu de ne pas pouvoir suivre les Verts. «La Guinée équatoriale est un très petit pays, où les infrastructures sont rares.
Il n’y a même pas de journal de référence !» s’exclame-t-il. «Un ami, avec qui j’ai l’habitude de me déplacer, est parti en éclaireur en Guinée Equatoriale, mais face au manque criant d’hôtels et de restauration, il m’a déconseillé de m’aventurer là-bas», indique-t-il. «Avec tous les moyens de la Fédération algérienne de football, l’équipe nationale ne va pas séjourner dans un hôtel de luxe, loin de là, ça en dit long sur les capacités hôtelières de ce pays», explique-t-il. Si l’épidémie d’Ebola, qui a tué plus de 8000 personnes, dont la plupart des cas sont concentrés dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée), a jusqu’à présent épargné la Guinée équatoriale, le spectre du virus ne quitte pas les esprits. «Ebola en a découragé plus d’un», affirme Mohamed le buraliste. «L’Afrique est un continent très difficile et les pays comme la Guinée équatoriale font toujours peur», témoigne-t-il.

Drapeau
Délocalisée en Guinée équatoriale après le refus du Maroc d’accueillir le tournoi par crainte d’Ebola, le petit pays d’Afrique centrale a tenté de rassurer les supporters. «Toutes les mesures sanitaires ont été prises pour faire face à l’afflux de supporters. Des tests de température seront par exemple réalisés sur tous les passagers en provenance de l’étranger, dès leur descente de l’avion», ont a affirmé les autorités guinéennes. Si la majorité des supporters des Verts suivront la compétition sur le petit écran, d’autres ont trouvé le moyen d’assister à l’événement sportif via les gradins. C’est le cas de Abdelkader, un retraité de 65 ans qui affirme : «En plus d’être un grand fan de foot, je suis aussi un globe-trotter.
J’aime découvrir de nouvelles cultures et traditions, et cette expédition en Guinée équatoriale sera une opportunité d’allonger mon carnet de voyages.» Concernant la question de l’hébergement qui a freiné le déplacement de la majorité des supporters, Abdelkader a trouvé la solution :«Je vais occuper une chambre que j’ai louée chez des particuliers.» S’il est ravi de pouvoir suivre les Verts, ce dernier se désole que la Fédération algérienne de football n’ait jamais ne serait-ce qu’un geste envers les supporters algériens, alors qu’ils se déplacent à chaque événement footballistique en masse pour encourager leur équipe. «Je serai accompagné d’un supporter malien. La différence entre lui et moi réside dans le fait que tous ses frais sont payés par la fédération de football de son pays, pour ma part, j’y vais avec mes propres moyens», déclare-t-il.
El Khadra
«Le Malien est payé pour encourager mais moi, je le fais gratuitement par amour pour mon pays. Là où je vais, le drapeau de l’Algérie ne me quitte pas et je le brandis fièrement, je ferai de même en Guinée équatoriale», conclut-il. Si le déplacement des supporters pour assister au lancement de la Coupe d’Afrique semble être fortement lié au rendement de l’équipe nationale sur le terrain, une source du Touring Club qui a requis l’anonymat a confirmé qu’un plan est mis en place, en collaboration avec Mobilis, pour le déplacement des inconditionnels d’El Khadra, seulement en cas de qualification de l’Algérie au carré final de la compétition.
Un déplacement qui ne concernera qu’un nombre réduit de supporters, 2000 environ, pour un voyage qui durera entre 24 à 48 heures. «Les billets seront proposés à un large public dès l’accession au carré final de l’équipe nationale, et le premier arrivé sera le premier servi», précise la source. Cette idée réjouit les supporters. «Dans le cas où l’Algérie se qualifie en finale, Mobilis et le Touring Club organiseront un déplacement des supporters, il est sûr que je serai dans les gradins», espère Malik.
Un planning partagé par Mohamed le buraliste : «Si c’est une question de 36 heures, je serai sûrement présent.» Les Algériens sont donc prêts à des sacrifices, comme à leur habitude, pour aller soutenir leur équipe. La balle – et le ballon – est maintenant dans le camp des joueurs algériens.


GEORGES LEEKENS.
Sélectionneur de la Tunisie L’Algérie est une grande équipehttp://www.elwatan.com/images/2015/01/15/p22-georges-leekens-2-e-ouv-ph-dr_2599892_465x348.jpg


Vous êtes bien arrivés ?
Oui, après un long voyage, nous sommes bien arrivés, mais un peu fatigués. Nous allons maintenant prendre nos quartiers pour bien récupérer et préparer le premier match de ce dimanche contre le Cap-Vert.
Vous arrivez avec des ambitions, mais aussi avec la déception d’avoir perdu deux éléments importants.
C’est vrai, nous avons perdu deux joueurs importants, Benyoucef et Khelifa qui s’étaient blessés, samedi, face à l’Algérie, mais nous les avons remplacés par deux jeunes joueurs locaux, Akaïchi et Redjaïbi. Nous n’allons pas nous lamenter. C’est vraiment dommage, mais on doit continuer sans eux. Ce sont les aléas du football.
Quels sont les enseignements tirés du match amical contre l’Algérie ?
D’abord, nous avons joué contre une grande équipe algérienne. Même à dix, l’Algérie a prouvé qu’elle est solide. Je pense que c’était un bon test pour les deux groupes. La rencontre était très animée et c’était une fête pour les deux galeries qui se sont bien amusées avant, pendant et après le match.
Peut-on connaître les objectifs de la Tunisie ?
Sincèrement, nous n’avons pas d’objectif pour cette CAN. Mais je pense qu’on a un bon groupe et qu’on doit jouer nos chances à fond. Nous allons d’abord tenter de nous qualifier au deuxième tour et après on verra.
Vous étiez ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, selon vous, qu’est-ce qui a changé depuis par rapport à l’équipe que vous aviez drivée?
Vous savez, c’est une nouvelle génération. Lorsque j’étais sélectionneur national d’Algérie, la plupart des joueurs étaient des locaux, maintenant l’équipe est constituée de footballeurs évoluant à l’étranger. Je pense qu’on ne peut pas faire de comparaison. A l’époque, nous avons commencé à bâtir quelque chose pour le football algérien et depuis l’Algérie est devenue plus forte grâce notamment au président de la FAF, Raouraoua qui fait un bon travail pour que l’équipe nationale soit toujours plus forte.
Un souhait particulier pour les deux nations ?
Evidemment, j’ai déjà entraîné la sélection algérienne et maintenant je suis à la tête de l’équipe de Tunisie. J’ai beaucoup d’estime pour les responsables du football algérien, notamment le président Raouraoua avec lequel je garde de bonnes relations. J’ai été bien accueilli lors du match amical face à la Tunisie et ceci prouve que dix ans après, je garde de bonnes relations avec les responsables algériens. J’espère que les deux équipes, tunisienne et algérienne, feront un bon parcours durant cette CAN.

zadhand
23/01/2015, 21h55
FLASH INFOS : 23 Janvier 2015
14154
A la une/Foot-Ball_CAN-2015

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CAN 2015
Gyan fait tomber une Algérie décevante et relance le Ghana




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Dans la deuxième journée du groupe C, le Ghana a créé la sensation en s'imposant devant l'Algérie, favorite de cette CAN 2015. Les Black Stars ont réussi leur coup après une première défaite face au Sénégal et se relancent dans la course aux quarts-de-finale. Pour les Fennecs de Christian Gourcuff, décevants, la qualification se jouera lors de la dernière journée.


Battu pour son premier match, le Ghana s'est relancé en dominant sur le fil l'Algérie vendredi lors de la 2e journée de la Coupe d'Afrique des Nations (1-0). Asamoah Gyan a inscrit l'unique but de la partie dans les arrêts de jeu.

Ghana - Algérie : 1-0
Ghana : Gyan (90+2e)
Les arrêts de jeu ont cette fois-ci souri au Ghana. Dominés sur le fil par le Sénégal (1-2) pour leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations, les Black Stars ont dompté l’Algérie (1-0) grâce à but d’Asamoah Gyan à la 92e minute. Ils conservent toutes leurs chances d’accéder aux quarts de finale après avoir complètement relancé le suspense.
Les deux favoris du groupe C ont livré une première mi-temps qui ne restera pas du tout dans les annales. Inoffensif, le Ghana ne tirait pas au but lors des 45 premières minutes et s’en remettait aux centres "dans la boîte." De son côté, l’Algérie se montrait trop attentiste et les tentatives de Ghoulam (4e) et Bentaleb (20e) étaient sans danger pour Brimah.
L’Algérie ne méritait pas mieux
Le match s’animait enfin après la pause. Le Ghana frôlait les montants de Raïs M’Bolhi sur les tentatives d’Asamoah (52e) et Ayew (61e). Bousculée, l’Algérie se réveillait et l’intérieur du pied de Bentaleb donnait des sueurs froides à Brimah (65e). Trop timorés, les Fennecs subissaient la fin de match et craquaient au dernier moment. Lancé dans la profondeur, Gyan déposait un Medjani bien emprunté pour ensuite croiser sa frappe et libérer les Black Stars (1-0, 92e). Demi-finaliste des quatre dernières éditions de la CAN, le Ghana est loin d’avoir dit son dernier mot. Il jouera sa qualification contre l’Afrique du Sud alors que l’Algérie, présentée comme la nation favorite, est désormais dans le doute avant son duel explosif contre le Sénégal.

Le joueur du match
Asamoah Gyan revient de loin. Touché par une crise de paludisme, l’attaquant d’Al Ain avait dû renoncer au match contre le Sénégal. A court de forme, il s’est tout de même arraché jusqu’au bout pour finalement inscrire le but libérateur.
On n’a pas aimé
Les flèches algériennes Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi n’ont pu apporter la solution à des Fennecs qui déçoivent depuis le début de la compétition.
Résultats du Groupe C :
Vendredi
Ghana-Algérie 1-0
Afrique du Sud-Sénégal 1-1


Le Sénégal prend les commandes

http://sport24.lefigaro.fr/var/plain_site/storage/images/football/can/actualites/le-senegal-prend-les-commandes/18264060-2-fre-FR/Le-Senegal-prend-les-commandes_article_hover_preview.jpg
Le Sénégal a été accroché par l'Afrique du Sud.

Tenu en échec par l'Afrique du Sud vendredi (1-1), le Sénégal prend néanmoins les commandes du groupe C de la Coupe d'Afrique des Nations.

Afrique du Sud - Sénégal : 1-1
Afrique du Sud : Manyisa (47e)
Sénégal : Mbodji (60e)

Le Sénégal n’a pu creuser l’écart. Bousculés par une Afrique du Sud vaillante, les Lions de la Téranga ont concédé le nul (1-1) alors qu’ils pouvaient mettre un pied et quatre orteils en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après la défaite de l’Algérie contre le Ghana (1-0).

A l’envers pendant plus de cinquante minutes, le Sénégal aurait pu virer en tête à quelques secondes de la pause mais Diouf, pourtant oublié au second poteau sur corner, ne trouvait pas le cadre (45e). Bien plus déterminée, l’Afrique du Sud exerçait un pressing haut et agressif en première période et se procurait plusieurs belles occasions. S’ils manquaient de réalisme à l’image des tentatives infructueuses de Vilakazi (1e, 11e, 17e), les Bafana Bafana prenaient logiquement les devants dès la reprise suite à un centre en retrait qui passait devant toute la défense sénégalaise. A l’affût, Manyisa ajustait Condoul d'un plat du pied droit imparable (1-0, 47e).

L’Afrique du Sud avait du cœur
Lundi dernier, l’Afrique du Sud avait ouvert le score avant de couler contre l’Algérie (1-3). Cette fois-ci, les compatriotes de Tokelo Rantie ne sont pas repartis "fanny" malgré l’égalisation sénégalaise signée Mbodji, auteur d’une tête imparable sur coup franc (1-1, 60e). Les deux pays ont chacun eu leur chance de remporter le match : Mabokgwane écœurait le remplaçant sénégalais N’Doye (81e) avant que Gassama n’effectue un tacle décisif dans les pieds du sud-africain Matlaba (84e). Mbodji aurait pu devenir le héros du jour mais sa tête était trop croisée (90e). Le Sénégal, qui n’a pas impressionné, prend tout de même un point d’avance sur l’Algérie et le Ghana avant de défier les Fennecs lors de la dernière journée. Courageuse, l’Afrique du Sud peut encore s’extirper de ce "groupe de la mort" qui laisse la part belle au suspense.

Le joueur du match
Inconnu au bataillon, le gardien sud-africain Jackson Mabokgwane a sorti un grand match alors qu’il remplaçait l’habituel titulaire Darren Keet, coupable de deux erreurs de main contre l’Algérie.

On n’a pas aimé
Auteur d’un but de la victoire contre le Ghana lors du temps additionnel, Moussa Sow a été bien trop discret ce vendredi. Alain Giresse devrait se poser pas mal de questions avant de concocter son onze pour le dernier match de poule.

Résultats du Groupe C :
Vendredi
Ghana-Algérie 1-0
Afrique du Sud-Sénégal 1-1






A la une/Actualité


Gaz de schiste : La colère du jour d’après

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le 23.01.15 | 10h00


http://www.elwatan.com/images/2015/01/22/karimportrait-c-millerand-7128_2600264_465x348.gif
Karim Tabbou
La déclaration du Premier ministre Abdelmalek Sellal mercredi soir, en contradiction avec les discours d’autres responsables, n’a pas convaincu les militants. Aujourd’hui, les habitants en appellent à une déclaration du président Bouteflika.

Ce que la plupart des militants attendaient n’est pas arrivé. Abdelmalek Sellal n’a pas annoncé la suspension de l’exploration des ressources en gaz de schiste. «Ce discours est loin de nos réalités. Nous voulons un décret présidentiel pour annuler l’exploration du gaz de schiste», lance Aibek Abdelmalek, militant des droits de l’homme à Ouargla.
L’objectif du discours est de rassurer, mais la parole ministérielle est dissonante : «Je l’ai dit et je le répète, nous n’en sommes pas à l’étape d’exploitation du gaz de schiste, c’est une question qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour du gouvernement», a déclaré le Premier ministre, alors que le PDG de Sonatrach affirmait, le 11 décembre dernier, que 70 milliards de dollars allaient être investis sur 20 ans pour produire 20 milliards de mètres cubes de gaz de schiste par an.
Abdelmalek Sellal a assuré que Sonatrach allait se contenter de «terminer un deuxième forage de prospection en cours dans l’Ahnet» et que l’exploration s’arrêterait «définitivement pendant 4 ans pour faire des études et former des cadres». «C’est habituel de faire une pause après l’exploration, pour évaluer la viabilité commerciale», explique un salarié d’une entreprise d’hydrocarbures.
Pas de risque donc s’il n’y a pas d’exploitation ? L’exploration serait sans danger ? «Faux», répondent les spécialistes. «Pour la phase d’exploration, c’est-à-dire pour savoir si un puits produit du gaz ou pas, on va utiliser la fracturation. Si ça marche, on reproduit la même technique pour la production et on adapte la technique pour maximiser la production», explique un expert.
Visions
Si Abdelmalek Sellal insiste sur la transparence dans les procédures, le journal El Khabar relève que la loi de finances 2015 contient des modifications inhabituelles. En effet, l’article 95 de cette loi, publiée au Journal officiel du 31 décembre dernier introduit dans la législation la définition des hydrocarbures non conventionnels et réglemente les périmètres d’exploitation de ces hydrocarbures.
La loi sur les hydrocarbures, elle, ne donne aucun détail sur l’exploitation du gaz de schiste. Comme si tout avait été fait dans la précipitation. «Le pouvoir n’a pas de vision, ni pour demain ni pour plus tard. Il doit recourir constamment à des solutions faciles et immédiates», dénonce Lakhdar Ben Khalaf, député et ingénieur d’Etat en exploitation des mines.
Le Premier ministre a pourtant déclaré, mercredi soir, qu’il n’y avait pas urgence à exploiter ces ressources : «Les réserves nationales d’hydrocarbures, qui étaient suffisantes pour 2027, ont été portées à 2037 grâce aux nouvelles découvertes, il n’y a donc pas un besoin rapide d’exploiter le gaz de schiste.»
Hier, le ministre de l’Energie a, au contraire, insisté sur l’urgence pour le pays d’exploiter les ressources non conventionnelles, dans un contexte de chute des prix du baril de pétrole. Haider Bendrihem, ancien président du Syndicat des chercheurs, s’interroge : «Le gel de l’exploitation du gaz de schiste démontre que ce pouvoir ne se retrouve plus, ne sait plus quoi faire et a perdu toute légitimité.
La preuve en est qu’aujourd’hui rien n’est clair, sommes-nous en phase d’exploration, d’exploitation ou de d’expérimentation ?» Redouane Guetass, militant de Ouargla, ajoute : «L’économie algérienne n’a pas besoin dans l’immédiat du gaz de schiste, mais le pouvoir despotique veut l’imposer dans sa feuille de route politique comme ultime solution pour cacher le déficit économique. Nous ne sommes pas des rats de laboratoire !»

Extrêmes
Conséquence de ces dissonances, les militants ont l’impression que le dialogue n’est qu’un faux-semblant. Mohamed Djouan, président de l’association Shems d’In Salah, s’emporte : «Le Premier ministre n’a pas cherché à prendre attache avec la population d’In Salah. L’intervention de Sellal a eu pour effet d’énerver d’avantage les manifestants, que ce soit à In Salah ou dans les autres régions qui s’étaient montrées solidaires.
Ces déclarations de Sellal poussent aux extrêmes. Les manifestants demeurent pacifiques, mais jusqu’à quand pourrons-nous tenir les foules alors que les provocations ne cessent de s’accroître ? Nous sommes là. Nous sommes des Algériens qui ne revendiquent que leur droit. S’ils nous considèrent comme des sans statut, qu’ils nous le disent une bonne fois pour toutes !» Même constat pour Aibek Abdelmalek : «Nous sommes à notre troisième marche anti-gaz de schiste à Ouargla, dans la continuité des manifestations précédentes.
Nous avons décidé de descendre dans la rue chaque jeudi. Nous étions des milliers, hier encore, pour tenir tête aux autorités. Nous allons marcher au rythme d’In Salah qui a lancé un ultimatum à l’Etat. En cas de ​refus, nous irons d’un commun accord avec les autres wilayas du Sud pour geler toutes les activités et annoncer une grève générale dans nos régions.
Le discours de Sellal n’a pas été convainquant, nous n’avons pas compris si il s’adressait à nous ou à des économistes.» Dans les rassemblements, des manifestants haussent les épaules à l’évocation du discours du Premier ministre ; pour eux, c’est au président Bouteflika de parler.
Ferhat Aït Ali, expert financier, qui milite contre l’exploitation du gaz de schiste, partage le même sentiment et ne croit plus aux déclarations officielles : «Tant qu’il n’y a pas de décision officielle, on ne croit à rien. Les réserves d’énergies conventionnelles ne sont pas épuisées et ils doivent exploiter d’autres secteurs. L’adoption de la loi sur l’énergie n’était pas démocratique, c’était un forcing, car ils n’ont pas donné assez de temps pour débattre du sujet. Même les experts qui ont développé une position contre cette initiative n’ont pas été pas consultés».
Dérives
Cette incompréhension n’est pas sans risque, selon l’économiste Abderrahmane Mebtoul : «Les tensions au Sud mais également dans la majorité des wilayas montrent clairement qu’il n’y pas d’intermédiation sociale et politique crédible entre l’Etat et les citoyens. Imposer sans dialoguer est totalement dépassé et source de dérives nuisibles pour l’avenir du pays. Il faut éviter d’assimiler la population algérienne à un tube digestif qui accepterait passivement la redistribution de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère.»
Le député de Tamanrasset, Baba Ali, est conscient de cette distance : «Ici, la population ne veut pas de ce projet en ce moment. Mais l’Etat veut le contraire. Je n’ai pas été convaincu par le discours de Sellal. Et s’ils continuent dans cette politique, je serai surement amené à démissionner. J’ai été élu par la population et je ne peux prendre une décision à son encontre.» Ce membre du RND affirme avoir boycotté, hier, l’audition du ministre de l’Energie à l’APN : «Youcef Yousfi ne peut pas me convaincre.»

Mohand Aziri, Faten Hayed

A la une/Culture

Parler d’islamophobie, c’est déplacer la questiondu racisme vers le religieux
Lydia Guirous. Auteure http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/culture/parler-d-islamophobie-c-est-deplacer-la-questiondu-racisme-vers-le-religieux-23-01-2015-285695_113.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/culture/parler-d-islamophobie-c-est-deplacer-la-questiondu-racisme-vers-le-religieux-23-01-2015-285695_113.php#)

le 23.01.15 | 10h00
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Ce qui est triste, c’est que cela nivelle par le bas les Français d’origine maghrébine qui, au lieu d’être reconnus pour leurs compétences et leur utilité sociale, ne sont plus perçus qu’au travers de leur religion.

Auteure de Allah est grand la République aussi (JC Lattès, 2014), Lydia Guirous, 29 ans, est fondatrice et présidente de l’association féministe Future, au Féminin et membre du parti politique français UDI (centre droit) en France

- Sur les quartiers, vous avez un regard amer depuis Roubaix, parlant de gâchis en raison de la drogue, des trafics en tous genres et du radicalisme musulman. Ne dressez-vous pas un tableau trop cauchemardesque ?
Absolument pas, la situation n’a cessé de s’aggraver et Roubaix est sans doute la ville la plus emblématique en la matière. Il faut arrêter de se mentir, de se cacher derrière son petit doigt ! Il y a des territoires totalement islamisés et laissés aux mains d’imams peu scrupuleux, haïssant la France, et appelant à rejeter son mode de vie.
Il existe aujourd’hui des quartiers entièrement halal, il existe aussi des quartiers où l’on ne peut pas prendre un café sur la terrasse si l’on est une femme, où les jeunes filles sont souvent en burqa, alors que la loi l’interdit depuis 2010… Roubaix, comme une grande partie des villes de Seine-Saint-Denis ou comme les quartiers nord de Marseille, connaît la même évolution catastrophique.
Quant à la drogue et aux trafics d’armes, cela fait bien longtemps qu’ils ont envahi les quartiers. L’argent des trafics finance souvent l’islamisme radical dans les quartiers. Les kalachnikovs n’arrivent pas dans les quartiers par la poste mais par le biais de ces voyous. C’est aussi parmi eux que l’on recrute les futurs terroristes.
- Vous vous faites la défenseure de la laïcité et du droit des femmes, en parlant de fermeté nécessaire. Est-ce que cela ne risque pas d’accentuer les tensions ?
Rappeler la laïcité, ce n’est pas accentuer les tensions, c’est simplement faire preuve de fermeté et de cohérence. Céder au fait religieux, c’est abandonner la laïcité, qui est un pilier de notre histoire républicaine. Il ne faut jamais céder à la peur et aux menaces et toujours garder ses principes, c’est la meilleure réponse à donner aux islamistes.
Laisser une femme en burqa sur la voie publique, c’est renoncer à l’égalité homme-femme, c’est donc renoncer à la République. Autoriser les mères voilées à accompagner des enfants lors des sorties scolaires, c’est briser la neutralité religieuse à l’école, c’est briser la laïcité et affaiblir la République. Mettre en place des horaires spécifiques pour les femmes dans une piscine publique, c’est nier l’égalité homme-femme, donc la République. Fermer les yeux sur les mariages forcés, c’est nier les droits élémentaires des femmes, et nier les droits des femmes.
- Votre discours contre les extrémismes religieux n’est-il pas en soi un autre extrémisme, de pureté laïque, reproche qui pourrait vous être fait ?

Non absolument pas ! Je suis laïque parce que je suis républicaine. Cela ne m’empêche pas de garder ma foi que j’exprime uniquement dans le cadre de ma vie privée. Aujourd’hui, en France, les défenseurs de la laïcité sont montrés du doigt et sont accusés d’islamophobie ou de racisme… et les intégristes passent pour des victimes de la société ! On croit rêver !
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette évolution : la couardise, une forme de culpabilité post-coloniale un peu feinte et une stratégie totalement erronée de cantonnement du FN. En voulant ne pas passer pour des racistes, les décideurs politiques et certains médiasont échoué et déroulé le tapis rouge au Front national. La laïcité est un principe de tolérance qui permet de vivre ensemble dans l’espace public en dehors des pratiques religieuses.
Cela ne veut pas dire que la laïcité nie ou rejette les convictions religieuses, elle reconnaît à chacun sa liberté de culte, mais celui-ci doit s’exprimer dans la sphère privée ou dans les lieux de culte dédiés à cet effet. Si tel n’est pas le cas, la République se morcellera en communautés et s’autodétruira. Pour moi, la laïcité doit être plus strictement respectée à l’école, dans les services publics, et sur la voie publique. La neutralité doit être également étendue aux autres espaces que sont les entreprises et les universités.
- Pourquoi réfutez-vous le terme d’islamophobie ?
Parler d’islamophobie, c’est remettre le religieux au cœur du débat politique et public, et c’est déplacer la question du racisme vers le religieux. Pour moi, l’islamophobie est le cheval de Troie de l’islam radical et de tous ceux qui rêvent que la France devienne un pays communautariste. Ce terme a été introduit en France par les leaders d’associations proches des Frères musulmans, il porte beaucoup d’ambiguïtés.
S’il existe en France du racisme comme dans tous les autres pays, c’est un fantasme de croire que les Français rejettent et stigmatisent en bloc la religion musulmane. La juxtaposition d’«islam» et de «phobie» est une manière de mettre fin à tout débat. Ils rêvent d’isoler les Français de confession musulmane de la communauté nationale, en les cantonnant à leur religion.
Ce qui est triste, c’est que cela nivelle par le bas les Français d’origine maghrébine qui, au lieu d’être reconnus pour leurs compétences et leur utilité sociale, ne sont plus perçus qu’au travers de leur religion. Enfin, les tenants de l’«islamophobie», en prenant en otage les Français de confession musulmane, cherchent à mettre en place un rapport de force avec la République afin de lui faire renoncer à ses principes et valeurs, au premier rang desquelles la laïcité et l’égalité hommes-femmes.
- N’avez-vous pas peur des menaces en vous lançant dans ce combat ?
Non, je n’ai pas peur. J’ai en effet reçu de nombreuses menaces, notamment via les réseaux sociaux. Leurs insultes et menaces ne font que renforcer mon combat pour la laïcité, la liberté et les droits des femmes. Il faut d’urgence combattre et neutraliser l’islam radical et les imams radicaux qui lobotomisent des générations de jeunes écervelés. Continuer la loi du silence, c’est mettre au monde chaque jour de nouveaux Kouachi ou Coulibaly, et cela je le refuse.
Leurs ennemis sont l’esprit et la raison qu’ils veulent tuer pour laisser place à l’obscurantisme. Je pense que vous comprenez plus que n’importe qui ceux que je combats, car l’Algérie s’est battue pendant une décennie, dans le sang et les larmes, contre ces fanatiques et elle continue encore aujourd’hui, d’ailleurs... Quand on se bat pour la liberté, on ne doit pas avoir peur.

Lydia Guirous
Alors que le débat se focalise désormais en France sur les questions d’immigration, d’éducation et laïcité au lendemain des attentats de Paris, Lydia Guirous avait lancé un cri d’alarme dès le mois d’octobre 2014 dans son livre Allah est grand, la République aussi. L’auteure a grandi en France où ses parents se sont installés définitivement en 1989, alors que l’Algérie plongeait dans la fièvre islamiste.
De France, dont elle se sent partie intégrante, elle décrit comment le même phénomène d’islamisation et de «gangstérisation» a gangrené peu à peu les quartiers de Roubaix où elle a grandi et beaucoup de zones populaires en France. Il faut pouvoir entendre ce message habituellement déformé par les extrémistes de droite.

Lydia Guirous raconte lucidement son parcours de vie entre deux univers, celui de son enfance et la France, et les batailles qu’elle a dû mener pour exister en tant que femme non embrigadée.
Après des premiers chapitres émouvants sur sa Kabylie natale et d’autres, stressants, sur la décennie noire en Algérie, elle dit son inquiétude et sa volonté de se battre pour empêcher les dérives de l’enfermement social et culturel qu’elle n’accepte pas, aussi bien en Algérie que dans son pays d’adoption.

zadhand
30/01/2015, 21h55
FLASH INFOS : 30 Janvier 2015
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A la une/Actualité



Pourquoi l’Algérie est le premier importateur africain d’armesLe 30.01.15 | 10h00
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AQMI, prolifération des armes, frontières poreuses… Dans un contexte régional fragilisé par les crises malienne et libyenne, l’Algérie consacre des milliards à son armée. El Watan Week-end décrypte cette course à l’armement.

Si l’effort de comptabilité n’a jamais été fait, les experts estiment que l’Algérie a importé plus de 100 milliards de dollars d’armement depuis 1962 et entre le tiers et la moitié ces dix dernières années. L’embellie financière et la manne pétrolière ont beaucoup aidé à l’explosion des acquisitions, au point où Alger s’est vue propulsée, alors que l’économie mondiale était en berne, dans le carré très fermé des pays grands importateurs d’armes. En 2013, notre pays a figuré, pour la première fois, dans le top 10 des pays importateurs d’armes, aux côtés de l’Inde, de l’Arabie Saoudite et de la Chine, traditionnels barons du commerce.
Mieux, l’Algérie est non seulement le premier importateur d’armes en Afrique, mais elle représente, à elle seule, 36% des flux entrants vers le continent noir, loin devant le Maroc qui, faute de moyens, a abandonné la course à l’armement, au profit de stratégies d’équipement transverses lui permettant de répondre aux enjeux du moment. Parle-t-on d’une modernisation effrénée ? D’un gaspillage de deniers publics ? D’achats immodérés liés au caractère Comprador de l’Algérie des années 2000 ?
Ou bien il existe des raisons valables pour justifier ces achats ? Puis concrètement quelles ont été ces acquisitions ? Petit rappel historique à propos de l’armée et des troubles qu’a connus le pays : l’ANP, à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962, s’est construite sur le socle d’une force essentiellement terrestre, très peu mécanisée mais rompue au feu et bien disciplinée, à laquelle a été adjoint une armée des frontières, mieux structurée et hiérarchisée, et quelques pilotes et deux demi-douzaines d’avions de chasse et d’hélicoptères. Très vite l’ANP a fait le choix de la Russie comme principal fournisseur, ce pays mettant en vente une gamme d’armement très complète, peu coûteuse, très robuste et suffisante aux besoins de l’armée algérienne.
Doctrine
Deux guerres israélo-arabes, une guerre froide algéro-marocaine et une crise financière plus tard amèneront l’ANP aux portes des années 1990 avec de bons équipements pour l’époque, mais beaucoup d’incertitudes. S’en suivront dix années où les livraisons d’armes sont complètement stoppées à cause d’un embargo de fait dicté par les pays occidentaux et l’effondrement de l’appareil militaro-industriel soviétique.
Résultat des courses, au début des années 2000, l’ANP accusait un retard d’au moins une génération avec un taux d’attrition très important de ses équipements stratégiques. Le focus étant à l’époque la lutte contre le terrorisme. Trois défis majeurs sont à relever : premièrement, rattraper le retard accumulé et revenir aux nombres de la fin des années 80. Ensuite, faire face aux nouveaux défis et aux menaces et enfin faire évoluer la doctrine militaire d’une doctrine de défense en une stratégie de résilience. Il fallait en urgence donc mettre au rebus les équipements obsolètes.
A la fin des années 90, ce sont plus de 200 appareils de types Mig 21 et 23 qui sont mis à la réforme, les T34 d’entrainement et les transporteurs Antonov 12 subiront le même sort. Des sous-marins Roméo, de première génération, des navires de débarquement Polnochny et les patrouilleurs lance-missiles OSA 1 et 2 ont aussi été rayés des listes de l’ANP entre 1992 et 2002. Les divisions blindées perdront aussi presque un millier de chars, les T62, déclassés et les T55 modernisés et réaffectés aux brigades d’infanterie mécanisée.
Rééquiper
La défense aérienne du territoire a aussi vu déclasser son épine dorsale, le Sam 2, devenu complètement obsolète et toute une gamme de radars d’ancienne génération, comme les P14 et P15. Ajouter à cela des milliers d’armes personnelles et de véhicules désuets à remplacer et c’est une armée entière à rééquiper. En 2007 le déclic a lieu, à la faveur d’une visite historique du président russe, Vladimir Poutine, à Alger, un accord sur la conversion d’une dette de 4,7 milliards de dollars en une commande de 7 milliards de dollars d’armes de pointe. Des avions de chasse, des sous-marins et le nec plus ultra de la défense anti-aérienne sont dans le lot.
La Chine se met au diapason et propose, elle aussi, un accès à son catalogue d’armement, mais c’est l’Allemagne, qui brise le cycle de méfiance des pays occidentaux envers l’Algérie. En 2011, un méga contrat de 10 milliards d’euros est signé entre les deux pays. A la clé, des blindés, des frégates et des équipements électroniques sont vendus à l’ANP. Cerise sur le gâteau est qu’un programme industriel est mis en place, il prévoit le montage de blindés Fuch 2, de véhicules de transport Mercedes et d’équipements électroniques. L’Italie aussi devenue un fournisseur majeur de l’ANP, la marine et l’aviation en sont de gros clients.
Même les Etats-Unis ont eu leur part du gâteau en vendant à l’Algérie des radars ANTPS78 et des avions. Plus que le besoin de se rééquiper, l’ANP a dû faire face à de nouvelles donnes régionales et même nationale. Avec la multiplication des conflits à ses frontières, comme en Libye et au Mali et la transformation de la région du Sahel et même d’une partie du Sud algérien en zone de guerre contre le terrorisme, l’ANP a redécouvert l’étendue du plus grand pays d’Afrique.
Numérisation
Limitée pendant près de quarante ans à la protection de la bande côtière et à la frontière ouest, l’armée algérienne a été obligée de se redéployer dans l’immensité du désert et donc compenser le manque d’hommes par un saut qualitatif en termes de technologie. Un gros effort sera fourni dans l’augmentation des moyens de reconnaissance et de mobilité des troupes avec l’acquisition d’hélicoptères, de drones et d’avions à la fois pour le transport et la reconnaissance. Le choix des équipements a été très influencé par les conflits qui ont eu lieu ces 20 dernières années. L’Irak, le Kosovo, la Géorgie et la Libye ont tous fait face à des guerres totalement asymétriques face à des ennemis beaucoup mieux équipés et plus nombreux.
Ceci a fini de convaincre les responsables militaires de la nécessité de se doter d’équipement de pointe, ne permettant pas de gagner des guerres, mais qui offriraient l’opportunité à l’armée qui se défend d’infliger des pertes trop importantes à l’ennemi pour qu’il puisse poursuivre son offensive. L’achat d’avions, de frégates avec de véritables capacités anti-aériennes, de sous-marins, de chasseurs Su 30 et la modernisation de la défense anti-aérienne avec les S300 PMU2 et les Pantsir S1 est clairement orienté dans ce sens.
L’accent a aussi été mis sur la numérisation du champ de bataille et l’utilisation effective des moyens de reconnaissance. Il reste que cette modernisation est loin d’être achevée, des manques sont encore ressentis dans les différents corps d’armée. L’arrivée en fin de vie de plusieurs équipements indispensables comme les hélicoptères d’attaque Mi-24, les bombardiers Su24, les intercepteurs Mig-25 et les Mig-29, accentue l’urgence de leur remplacement par des Mi28 des Su 34 et des Su 35. Le vieillissement et l’attrition de la flotte de transport appellent aussi à d’autres investissements.
Le besoin flagrant en drones d’attaque et en satellites de communication se fait sentir, de même pour l’équipement individuel du combattant qui est complètement désuet. Tout cela fait que le rythme des dépenses de l’ANP risque de se poursuivre encore pendant un quinquennat, afin de combler l’ensemble des lacunes matérielles. Restera le challenge le plus important à réaliser par le ministère de la Défense nationale, celui de la mise à niveau des personnels et la modernisation structurelle de l’ANP.






La contestation contraint le gouvernement à la dépense
Un nouveau découpage administratif dans le sud est annoncé

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Le chef de l’État avait réuni un Conseil des ministres restreint mard

Les services du ministère de l’Intérieur n’auraient toujours pas travaillé à ce découpage, les ressources budgétaires nécessaires pour la réalisation du projet étant difficiles à dégager.
La persistance du mouvement citoyen de résistance à l’exploitation du gaz de schiste, dont des puits exploratoires ont été forés dans la daïra d’In-Salah, dans la wilaya de Tamanrasset, met en alerte les plus hautes autorités du pays. Mardi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué et présidé un mini-Conseil des ministres dédié intégralement à la crise qui couve dans le Sud. Outre la promesse de ne pas engager immédiatement l’exploitation du gaz de schiste, le mini-Conseil des ministres a décidé de la création dans le Sud, d’ici à l’été prochain, de wilayas déléguées, aux moyens renforcés et aux compétences élargies. L’annonce de ce découpage administratif, réduit aux seules wilayas du Sud, en attendant son élargissement dans un second temps, en 2016, aux wilayas des Hauts-Plateaux, est conçu, avec l’extinction des torchères, comme la mesure à même de contribuer à l’apaisement de la tension qui dure depuis près d’un mois. Ce découpage administratif propre au Sud constitue, à cet égard, l’exception à la décision gouvernementale de renvoyer à échéance éloignée la mise en application d’une promesse électorale faite au nom de Bouteflika par Abdelmalek Sellal en sa qualité de directeur de campagne. Des daïras, comme El-Menéa (Ghardaïa), In-Salah (Tamanrasset) et Touggourt (Ouargla) ont même été citées comme potentiellement éligibles au statut de wilaya. Finalement, le gouvernement, absorbé par la recherche d’amortisseurs à la crise financière induite par la chute drastique du prix du baril de Brent sur les marchés internationaux, a dû se résigner à concéder juste le statut intermédiaire de wilayas déléguées. L’austérité budgétaire préconisée depuis la mi-décembre et qui a même fait l’objet d’une instruction du Premier ministre aux ministres, walis et directeur général de la Fonction publique y serait pour quelque chose dans le choix du caractère conféré à ce découpage administratif. Un découpage auquel, croit-on savoir, les services du ministère de l’Intérieur n’auraient toujours pas travaillé, tant est que les ressources budgétaires nécessaires pour la réalisation du projet (infrastructures et encadrement) restent difficiles à dégager en période d’indigence financière telle que celle que le pays traverse des suites de la crise du pétrole. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que le découpage se trouve circonscrit aux seules wilayas du Sud alors qu’il devait être plus large et concerner, au moins, aussi les Hauts-Plateaux. La décision a procédé de l’urgence de donner des réponses aux populations du Sud dont la détermination et la vigilance ont déjoué toutes les manœuvres destinées à faire fléchir leur mouvement de contestation. La sensibilité du dossier a poussé le gouvernement à se faire moins austère, quitte à se faire violence et passer outre ses propres recommandations.
Le Premier ministre qui, dans son instruction de décembre dernier, a ordonné de limiter la création d’établissements publics à caractère administratif et s’astreindre aux infrastructures sociales et éducatives, se retrouve, face à la poussée contestataire dans le sud du pays, plus particulièrement dans la localité d’In-Salah où a lieu l’exploration du gaz de schiste, contraint de réaménager sa politique d’austérité budgétaire.

zadhand
06/02/2015, 21h55
FLASH INFOS
06 Février 2015
14154




A la une/Actualité

L’adjoint du Commandant de l’Africom, Phillip Carter
«Ma visite en Algérie est très utile»



le 06.02.15 | 13h09

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Le Commandement militaire américain pour l'Afrique (AFRICOM) ne tarit pas d’éloges sur l’engagement «impressionnant» de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la sous région sahélo-saharienne.

Son commandant adjoint pour l’engagement civilo-militaire (DCME), l’Ambassadeur Phillipe Carter, qui vient d’achever sa toute première visite en Algérie, apprécie particulièrement le «leadership» de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme.
Au cours d’une table ronde avec quelques journalistes au siège de l’ambassade américaine, M. Carter a dit souhaiter «approfondir les relations» avec le gouvernement algérien dans ce domaine. «Ma visite ici en Algérie fait suite à celle du général David Rodriguez (Commandant de l’Africom NDLR) en août dernier pour écouter les conseils des responsables algériens et échanger sur les questions de défense et de sécurité notamment la lutte contre le terrorisme et sur la situation dans des pays comme la Libye et la région du Sahel» explique d’entrée le diplomate.
Et à ce propos, il ne semble à pas avoir été déçu puisque il a déclaré que «ma visite a été très utile». Il en veut d’autant plus que l’Algérie dispose de «beaucoup d’expérience» en matière de lutte contre le terrorisme.
Et pour cause, le commandant adjoint de l’Africom a été reçu successivement par le chef d’état major des armées, Ahmed Gaid Salah et le ministre des affaires étrangère Ramtane Lamamra.
Signe de la bonne coopération entre l’Algérie et le Commandement africain des Etats-Unis, l’Ambassadeur Phillipe Carter s’est félicité de ce que l’armée algérienne va prendre part à l’exercice militaire multinational «Flintlock» à N’djamena au Tchad.
Ces manoeuvres annuelles devraient mettre en scène plus de 1200 soldats des forces spéciales du Tchad, du Niger, du Nigeria et du Cameroun mais également du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Mauritanie, des Pays-Bas, de Belgique, de Suède, de Norvège, du Sénégal, d’Espagne, du royaume uni, du Mali et bien sûr des Etats-Unis.

Le bras de fer entre Benghebrit et les syndicats persiste
Alors que la grève des syndicats est maintenue pour le 10 et 11 février

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La ministre de l’éducation Nouria Benghebrit a déclaré, jeudi à Alger, que les «possibilités d’ententes» entre son département et les syndicats protestataires étaient toujours ouvertes . Elle a également fait appel aux médias pour aider à la stabilité dans le secteur.
De son côté le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) maintient son mouvement de grève prévu le 10 et 11 du mois courant. Malgré les déclarations de la ministre de l’éducation, en s’adressant aux syndicats de « ne pas perdre espoir» pour ce qui est de leurs préoccupations socioprofessionnels, en face la protestation est toujours d’actualité. Le syndicat protestataire a ainsi renouvelé, dans un communiqué, son appel à l’ensemblede ses affiliés afin d’«agir en front commun »
dans le but de déterminer de nouvelles perspectives à mener.
Pour sa part, Mme Benghebrit , après avoir longuement tenu tête à ses partenaires sociaux a fini par « céder » en les rassurant de l’application de ce qui a été convenu avec le gouvernement. Elle a néanmoins précisé que cela devait prendre du temps en raison du nombre accru des travailleurs du secteur éducatif. Elle a notamment souligné que les dossiers, qui font actuellement l’objet d’examens, impliqueraient d’autres parties. Toutefois, la ministre de l’éducation a estimé que cette situation ne nécessitait pas de recourir à une protestation dans les jours à venir. Elle a précisé qu’un pacte entre les deux parties était nécessaire. Elle a particulièrement tenu à affirmer que son département « est tenu d’appliquer la loi ».
De leur côté, les syndicats, concernés par ce débrayage, estiment qu’ils ne sont plus en mesure de croire aux promesses sans apporter de solutions à la plateforme de revendications.
Par ailleurs, Nouria Benghebrit est intervenue aux travaux de la réunion annuelle des directeurs des bureaux extérieurs de l’Organisation Internationale du travail ( OIT ) pour déclarer que « l’Etat algérien fait tout son possible pour offrir à sa jeunesse un enseignement de qualité pour arriver à un emploi durable ». Elle a souligné, à ce propos, que la qualité de l’enseignement était dépendante du développement d’un système pertinent de formation du « personnel de l’enseignement ». La ministre a conclu en soulignant que « si le droit syndical et le droit de grève est reconnu par la loi fondamentale du pays , le droit de l’enseignement est garantie par notre société » .

Malika BENATALLA

A la une/Culture

"L’intuition du désert", une pièce d'Arezki Metref
Kabyle, Algérien, Arezki Metref, L'intuition Du Désert

Mise en scène par le célèbre Hamma Meliani et interprétée par deux talentueux comédiens, Nafa Mouallek et Marc Touta, la dernière pièce d' Arezki Metref est programmée à la salle Le Portail de Villejuif.

http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2015/02/metref_797059286.jpg&size=article_medium

Issu de cette pépinière de jeunes loups qui ont donné dans les années 1980-1990 ses lettres de noblesses au journalisme algérien à travers les hebdomadaires Algérie actualités et Rupture, Arezki Metref a depuis, conquis d'autres espaces d'expression où son art se déploie avec l'aisance et la majesté d'un vol d'albatros. Poète, romancier, dramaturge, essayiste, réalisateur et artiste peintre, il force par son talent fécond et son éclectisme l'intérêt et l'admiration."L'intuition du désert" est sa septième création théâtrale, une pièce conçue autour d'interrogations existentielles et identitaires portées par une dialectique complexe dans le fil d'un récit dramaturgique à deux tons, captivant et troublant.Le rideau se lève sur un décor minimaliste balayé par un clair-obscur. Ce jeu entre l'ombre et la lumière, annonce déjà le principe d'une dualité récurrente qui donne à la pièce son équilibre et son rythme.Deux personnages, Yiwen et Syne (un et deux en kabyle) se rencontrent, se racontent, s'interrogent, se disputent, se réconcilient, se repoussent puis s'enlacent dans un mouvement de joute oratoire régulé par un verbe haut et des sentences pertinentes.Cernés par un passé moribond déchu de sa gloire d'antan, un présent tourmenté et inintelligible face à un avenir incertain, Yiwen et Syne règlent leur compte comme deux pôles d'une conscience aux prises avec elle-même. Entre le prisme du fouineur étrange qui est en quête de vérité et celui du blasé non moins surprenant qui prend les choses avec distance et philosophie, une réflexion riche et incisive irrigue les six tableaux de l'oeuvre.A priori, ils sont coincés dans une gare improbable de Saint-Guilhem le Désert, dans le sud -Est de la France, sinon quelque part dans le désert Algérien. Deux lieux chargés d'histoire et de légendes. l'un est réduit en un simple bout de terre aride, mort, après avoir été à une époque lointaine «gonflé d'héroïsme» et l'autre en un désert sans repères, oppressant, alors qu'il fut "une oasis", "un paradis", "le plus beau lieu du monde". Oeuvre du temps implacable ou de l'homme insensé ? sans doute les deux. Ces références imprègnent la pièce de leur part tragique, mystérieuse, voire mystique et soulignent par l'ubiquité suggérée un destin déchiré entre deux rives, deux mondes, deux cultures.Ni Yiwen, ni Syne ne se sent attaché à ces lieux, devenus pour eux, des pièges desquelles il faut s'échapper. Il y règne l'ennui, la peur et l'abandon. Le malaise et l'incompréhension sont si profonds qu'ils induisent des angoisses existentielles. Perdus dans le temps qui leur échappe et dans l'espace qui les écartèle, Yiwen et Syne se consument dans une attente interminable.Si d'une part, le hasard, l'errance et l'espoir (perdu?) d'un nouveau départ les a jeté sur cette terre étrangère où la gare est hypothétique, d'autre part, le désenchantement qui a suivi l'indépendance de leur pays, s'étant transformé en cauchemar, est tombé comme un couperet sur le cordon ombilical qui les liait à la terre mère.La guerre est passé avec son lot de sacrifices et de gloire, l'indépendance est arrivée avec son lot de déceptions et de désastres. "On ne va pas refaire la guerre maintenant, quand bien même on la referait, je ne saurais plus de quel côté il faut être. On ne peut pas dire qu'ils aient fait un miracle d'une indépendance si chèrement payée" dit Yiwen."Laisse tomber, on a rêvé et maintenant, le soleil nous donne une gifle en se levant, du sang coule de l'endroit exact d'où s'est échappé le rêve", lui réplique Syne.Si la gare n'est qu'une halte, une borne, un point de départ, un point mort, le désert quant à lui n'est pas inerte, il n'est pas néant. Il est hanté par des présences fugaces. Il bouge, prend vie, fait rêver par ses mirages ou inquiète par ses vents, ses sables et la menace de ses dunes conquérantes. Certes, l'ombre de la gardienne veille sur les frontières, mais rien n'arrête le flux des mots. Redoutables armes des temps présents plus efficaces que des bataillons de fantassins.Les deux protagonistes attendent finalement un train. Salutaire ou fatal ? La question mérite d'être posée, le doute est permis, la réponse est en suspens dans la pièce.Structurée sur le mode «Question- réponse» qui donne toute sa dynamique au dialogue des personnages, il est à souligner une performance exceptionnelle des acteurs Nafa Mouallek et Marc Touta qui ont brillamment porté le texte jusqu'à son terme et sans le moindre écart.A première vue, on est tenté de rapprocher cette pièce vers un genre qui s'apparente au théâtre de l'absurde, certaines similitudes et référents nous y invitent. On pense notamment à la pièce de Samuel Becket «En attendant Godot» et à «Huis clos» de Jean Paul Sartre.Cet article n'est qu'un survol succinct, il ne prétend pas rendre toute la richesse de cette pièce, qui s'offre par ailleurs comme une source inépuisable pour une inspiration et une réflexion libres. Le lecteur doit aller la voir. Il ne sera pas déçu.
M. G



A la une/CAN_2015

Le Maroc exclu des deux prochaines Coupes d'Afrique, en 2017 et 2019

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Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football.


Dernière modification : 06/02/2015


Le couperet vient de tomber pour le Maroc. Le royaume chérifien a été exclu des deux prochaines CAN par la Confédération africaine de football pour avoir refusé d'accueillir l'édition 2015 de la compétition. Une sanction assortie d'une forte amende.

Malabo, le 6 février 2015. Le Comité Exécutif de la CAF, réuni ce jour à Malabo, en Guinée Equatoriale, en marge du déroulement de la 30e édition de la Coupe d'Afrique des Nations, a pris des décisions suite au refus du Maroc d'abriter cette compétitions aux dates prévues et convenues à savoir du 17 janvier au 8 février 2015.
Le Maroc avait basé sa demande de report du tournoi d'un an, formulée le 10 octobre 2014, sur de prétendues raisons "sanitaires de la plus haute dangerosité". Le Maroc présentait l'épidémie de virus Ebola comme un cas de force majeure justifiant sa demande de report, évoquant notamment des risques de contamination de sa population en raison des flux de supporters.La CAF avait opposé une fin de non-recevoir à cette demande et s'était vu dans l'obligation le 11 novembre 2014, après plusieurs échanges épistolaires, de retirer au Maroc l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations Orange 2015.Le Comité Exécutif considère que contrairement à ce que soutient la Fédération Royale Marocaine de football, la force majeure ne saurait être retenue au bénéfice de cette fédération. Ainsi, selon les dispositions des articles 7.1.a, 23.11 et 62 des Statuts de la CAF, selon les dispositions de l’article 41 des règlements d’application des Statuts de la CAF, selon l’article 92.4 des règlements de la compétition et des termes de l’Accord Cadre signé pour la CAN Orange 2015, le Comité Exécutif de la CAF a décidé suspendre la sélection nationale A du Maroc pour les deux prochaines éditions de la Coupe d'Afrique des Nations, celles de 2017 et de 2019, et d’infliger à cette même Fédération une amende réglementaire de 1 million de dollars (1 000 000 USD).
Le Comité Exécutif de la CAF a décidé par une mesure distincte de mettre à la charge de la fédération Royale Marocaine de Football la somme de huit millions et cinquante mille Euros (8.050.000 Euros) en réparation de l'ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait du désistement survenu.

zadhand
13/02/2015, 21h52
FLASH INFOS
13 Février 2015




A la une/Actualité

«Le premier travers à éviter est de croire que la réduction des distances est synonyme de réduction des distances bureaucratiques»
Mohamed Bahloul. Economiste et directeur de l’Institut de développement des ressources humaines à Oran

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le 13.02.15
10h00

​La décentralisation a été longtemps diabolisée par l’Etat, qui l’assimilait jusque-là au régionalisme.
Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?

La décentralisation a été, dès le départ, posée comme un principe fondateur de l’organisation de l’Etat et de la gestion du territoire. On la retrouve comme une constante doctrinaire dans tous les textes fondamentaux de la nation (chartes, Constitution, lois organiques…). Il y a aussi un discours dominant qui entretient la permanence d’une décentralisation posée aussi comme démarche organisationnelle pour favoriser le développement local par la participation des citoyens à la gestion des affaires de leur cité. Donc de ce point de vue, rien n’a changé.
Au contraire, la décentralisation est réaffirmée et représentée comme une valeur substantielle de l’Etat national unitaire issu de l’indépendance. L’Etat central découvre même, et de plus en plus, la décentralisation comme valeur instrumentale pour réduire les pressions et les tensions qui deviennent chaque jour plus pesantes et même menaçantes pour les grands équilibres de la collectivité nationale et son devenir. Ce qui explique en partie les accélérations que l’on observe en matière de réforme
et de réorganisation du territoire.


Suite:
«Le premier travers à éviter est de croire que la réduction des distances est synonyme de réduction des distances bureaucratiques» - A la une - El Watan (http://www.elwatan.com/une/le-premier-travers-a-eviter-est-de-croire-que-la-reduction-des-distances-est-synonyme-de-reduction-des-distances-bureaucratiques-13-02-2015-287408_108.php)

Cherchell
une foule nombreuse accompagne Assia Djebbar a sa dernière demeure




le 13.02.15
15h37


L’enterrement de la romancière Assia Djebbar avait eu lieu ce vendredi dans la matinée au cimetière de Cherchell, sous une pluie fine. Beaucoup de personnalités étaient présentes à cet ultime rendez-vous avec l’académicienne française, aux côtés des membres de sa famille et des citoyens anonymes, tous avaient tenu à se recueillir devant la tombe de l’immortelle.

Il aura fallu attendre exactement une heure avant que Assia Djebbar ne rejoigne son espace pour l’éternité, non pas comme elle avait souhaité aux côtés de son père, mais les décideurs avaient jugé utile de creuser la tombe juste à l’entrée du cimetière. Jean-Baptiste Faivre Ministre Conseiller en fonction à l’Ambassade de France était présent. L’assistance avait attendu l’arrivée du Ministre de l’Information, Hamid Grine avant de commencer la simple cérémonie, dépourvue d’une oraison funèbre.Les hautes autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa, Ali Benflis, d'ex.Ministres, Boualem Benhamouda, Kamed Bouchama, Mihoub Mihoubi, Abdelkader Bounekraf ; des membres du bureau national de l’O.N.M ; des étudiants venus d’Alger et de Tizi-Ouzou ; des cinéastes et des responsables du mouvement associatif venus de tous les coins des wilayas environnantes.Une foule venue rendre le dernier hommage à cette grande dame algérienne, cette femme hautement cultivée mais qui était toujours en quête du savoir, cette membre de l’UGEMA de Tunis qui n’a jamais dissimulé son inégalable attachement à sa patrie, en dépit de toutes les épreuves vécues par sa personne à travers le monde entier. Morte, Assia Djebbar accompagnée par des femmes jusqu’à sa dernière demeure, a réussi à briser un tabou pour la 1ère fois dans l’histoire de la ville de Cherchell. En effet, le fait que les femmes étaient présentes au cimetière, un impondérable surprenant qui a suscité moult commentaires.


L’imam qui continue à ensorceler des pauvres fidèles, malgré le fait qu’il traîne des casseroles, bien qu’il a la main mise sur les responsables locaux, avait affiché son impuissance face à l’esprit de cette algérienne,Assia Djebbar allongée paisiblement dans son cercueil enveloppé par l’emblème national. Femmes, jeunes, hommes chantaient en chœur « min djibalina » au moment où Assia Djebbar se trouvait sous terre, chant suivi par des yous yous et des applaudissements. Des couronnes de roses et des fleurs ornent sa tombe.

« Avec la présence de la grande romancière algérienne Assia Djebbar, Cherchell deviendra une ville immortelle », déclare le wali. Hamid Oudaï, l’un des 02 fils de l’héroine Zoulikha Oudaï, objet du roman « la dame sans sépulture » ; « je n’oublierai jamais Assia Djebbar qui avait sorti ma mère de l’anonymat, nous dit-il, elle était venue en 1976 chez nous à la maison pour commencer le tournage du film « Nouba des Femmes du Chenoua », c’est une femme très fière qui aime son pays, l’Histoire de son pays, qui a toujours milité pour le droit des femmes, afin qu’elles soient présentes à tous les niveaux dans tous les domaines », conclut-il.

Alors que l’assistance s’est dispersée pour quitter le cimetière, un véhicule de couleur noire s’arrête face à cet amas de terre fraîche agréablement colorée par les fleurs. Assise à l’intérieur de ce véhicule, la maman de Assia Djebbar fatiguée en raison de sa maladie, jette un dernier regard. Samir, le frère de Assia Djebbar, accompagné par ses proches s’est dirigé plus loin, pour se recueillir devant la tombe de son père. Assia Djebbar est à présent au milieu des siens. Elle a suscité la curiosité. Elle a réuni les membres de sa famille qui ne se sont pas rencontrés depuis des décennies. Les habitants de Cherchell sont aujourd’hui fiers de la présence de Assia Djebbar chez eux.


http://www.liberte-algerie.com/data/upload/DjebarFune.jpg

Une veillée funèbre a été organisée à la bibliothèque communale de Cherchell en présence de sa mère, de ses enfants, de ses proches, de personnalités du monde de la culture et de ses admirateurs.







A la une/Culture

Inhumation de l’acteur Roger Hanin à Alger
le retour de l’enfant prodigue



le 13.02.15
20h39

Depuis vendredi matin, le célèbre acteur français, Roger Hanin décédé vendredi à l’âge de 89 ans, repose dans la même tombe de son père Joseph Lévy, au cimetière juif de Bologhine (ex-Saint Eugène), à Alger, sa ville natale.

La dépouille de l’acteur Roger est arrivée à bord du vol régulier AH 1009 d’Air Algérie depuis Paris, tôt le matin. Le défunt était accompagné à sa dernière demeure, au cimetière israëlite de Bologhine (ex-Saint Eugène)-à un jet de pierre du 25 rue Marengo, à Bab El Oued qui l’a vu naître le 20 octobre 1925- par les membres de sa famille, le réalisateur Alexandre Arcady avec qui il crèvera l’écran dans le film culte Le Grand Pardon, l’Ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, la ministre de la Culture, Nadia Labidi ou le Wali d’Alger Abdelkader Zoukh, Tewfik Khelladi, directeur général de l’ENTV, Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (CNES), ou encore Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH).
Générosité d’Alexandre Arcady
Comme l’a souhaité la famille de Roger Hanin-une situation inédite et à rebours pour un pied-noir-, ce fut une inhumation dans l’intimité en sa ville natale. Avec de surcroît, un impressionnant cordon de sécurité à l’intérieur et aux abords du cimetière. Et la presse présente en force n’y avait pas accès. Malgré l’entremise du réalisateur et producteur de cinéma, Bachir Derrais, et Alexandre Arcady « himself » qui est sorti du côté de l’issue de la morgue et quitté le cortège pour nous faire entrer avec l’équipe des journalistes de France 2, nous fumes éconduits et reconduits à la sortie sous l’injonction formelle et intraitable des membres de Direction de la Sécurité et de la Prévention de la Présidence (DSPP).
Au nom du père
Le cortège officiel est arrivé vers 11h devant l’entrée de la morgue du cimetière. Alors que tout le monde attendait devant l’enceinte du portail principal. La dépouille était transportée à bord d’une ambulance. Le cercueil sera porté par huit pompiers et passera devant une haie d’honneur de la protection civile. Après une oraison funèbre prononcée par le Grand Rabin de Paris, Roger Hanin, a été enterré dans la sépulture de son père Joseph Lévy.

« Bien, voilà ! On a perdu un frère, un ami, un être cher. Son geste est hautement symbolique, fort et fraternel. Il lui ressemble. Il faut remercier les autorités algériennes, le président de la République, le Premier ministre, la ministre de la Culture d’avoir aidé à accomplir sa dernière volonté. Etre ici, dans cette terre qui l’a vu naître. Cette terre qui lui ressemblait tellement. Cet enfant de la Casbah, comme je l’ai été, était tellement imprégné de cette Algérie natale, que chaque jour je pense, la couleur, l’émotion, la ferveur…C’était son dernier vœu d’être enterré, ici, à Alger. Et même, vous voyez, le ciel pleure ( il commence à pleuvoir à torrents) ! » déclarera le cinéaste Alexandre Arcady en quittant le cimetière et ce, sous les applaudissements et les youyous.
Des youyous…
Des amis d’enfance de Roger Hanin de Bab El Oued, sont venus déclamer des poèmes en guise d’hommage. De front, le réalisateur algérien Ghaouti Bendedouche( Moissons d'acier, La Voisine ) soulignera la mémoire de Roger Hanin : « Dommage, on nous a pas laissé entrer au cimetière pour assister à l’enterrement. Roger Hanin fait partie de la famille de la culture. C’était un ami de l’Algérie. C’est un Algérien, bien sûr ! Chaque fois que j’allais à Paris, on se rencontrait. Et notre discussion tournait autour de l’Algérie, de Bab El Oued, Alger…Il portait l’Algérie dans le cœur. Dans les moments durs de l’Algérie, il était inquiet. Il connaissait presque tous les films algériens. Il rêvait de réaliserun film avec le grand et regretté comédien Allal Mouhib. Roger Hanin est un grand du cinéma, théâtre, télévision et de la culture… ».
Alger a désormais son « Père-Lachaise »
Hocine, un ami à Roger Hanin nous confiera : « J’ai l’ai connu beaucoup plus en France. Roger Hanin est resté quelqu’un de très algérien. Quand il était venu avec le président Mitterrand, il s’était rendu à la rue Marengo en pleine Casbah. Et il montrait cela avec fierté. Il avait un cœur terriblement algérien. Je rends hommage au président (Bouteflika) de l’avoir honoré de son vivant… ». Le retour de l’enfant prodigue en son humus natal. Désormais, Alger a son « Père-Lachaise »( cimetière parisien où reposent Jim Morrison, Edith Piaf, Marcel Proust.. La preuve. Ils étaient nombreux , ceux qui voulaient visiter sa tombe.


K. Smail


A la une/Foot-Ball


Interdite des deux prochaines CAN
La Fédération marocaine défie la CAF


La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé de rejeter «l’ensemble des sanctions sportives et financières prises par le comité exécutif de la CAF».


Réuni mardi dernier à Rabat, le comité directeur de la FRMF et après étude des sanctions infligées au Maroc par la Confédération africaine de football (CAF) a donc décidé de rejeter l’interdiction de participation de la sélection marocaine aux deux prochaines éditions de la CAN (2017 et 2019), ainsi que les 9 millions d’euros réclamés par la CAF, suite au désistement des Marocains pour l’organisation de la CAN-2015, en expliquant sa position par son «étonnement des décisions prises par la CAF», affirmant qu’«elles ne correspondent en rien aux conclusions de la réunion tenue préalablement au Caire avec le président de la CAF», défiant ainsi la CAF, ce qui annonce un bras de fer entre la Fédération marocaine et l’instance suprême du football africain.
Une décision de la FRMF qui ne devrait pas tarder à faire réagir la CAF, qui avait, pour rappel, décidé le 6 février dernier de suspendre le Maroc des deux prochaines éditions de la CAN, en sus d’un amende d’un million de dollars, tout en sommant la FRMF de s’acquitter de la somme de 8 050 000 euros, en réparation de l’ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait de son désistement.

zadhand
20/03/2015, 21h56
A la une/Actualité
le 20-03-2015 17:49

L'auteur de "Meursault, contre-enquête" fait l'actualité
Kamel Daoud, Plantu et "Libération"


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En l'espace de deux jours le finaliste du prix Goncourt 2014, Kamel Daoud, s’est distingué par trois « sorties ». La première c'était jeudi, sur les colonnes du quotidien français Libération. Il s’est retrouvé « Rédacteur en chef d’un jour » à l’occasion d’un numéro spécial « Libé des écrivains ». Le lendemain il est au programme du Salon du Livre de Paris, où il va animer un débat sur la liberté d'expression aux côtés du dessinateur du Monde, Plantu. L’occasion de donner des interviews aux journalistes présents,dans lesquelles il revenait sur le fanatisme, l’islamisme, et les menaces de mort qu’il avait subit il y a quelques mois.


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Pour sa mission dans « Libé », Kamel Daoud, en compagnie de plusieurs autres écrivains, dont le Yéménite Ali al-Muqri et la franco-marocaine, Leila Slimani, a collaboré pour l’édition de jeudi. Dans l’article qu’il a signé, intitulé « du « Dégage ! » au carnage », il aborde l’actualité macabre en Tunisie avec l’attentat meurtrier contre le musée du Bardot à Tunis. « Mais elle l’est aussi pour les pays du Maghreb en général: à l’Ouest, les régimes algérien et marocain vont se retrouver confortés dans leurs positions statiques et consacrent leur formule fourbe : le changement signifie le désordre et le désordre fait peur aux populations et aux alliées » écrit-il.

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Il ne manquera pas de donner ses prédictions pour l’avenir, à court terme, de la Tunisie « son Etat est obligé de recourir à la «benalisation» sécuritaire pour survivre face à la menace jihadiste. Le tout-sécuritaire va imposer sa loi au jeu fragile de la démocratie ».
Au salon du livre de Paris, il animera dans moins d'une heure un débat aux côtés de Plantu. Un des journalistes de l'AFP l'a accosté pour une interview dans laquelle le journaliste-écrivain s'est étalé, entre autres, sur la fatwa de Hamadache (http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-ministres-de-la-justice-et-de-linterieur-interpelles-216314). L'occasion de critiquer l'inaction de la justice algérienne face aux menaces qu'il avait subit "J'ai déposé plainte contre cet islamiste, ce salafiste, mais rien n'a été fait jusqu'à maintenant et nous entamons le quatrième mois. Entre un accord, au nom de la réconciliation avec les islamistes, et moi, le choix était vite fait. La fatwa date du 16 décembre et j'ai déposé plainte le lendemain. Or, aucune action n'a été déclenchée. Ce salafiste a répété ses menaces sur des télévisions dites privées en Algérie. Il n'a pas du tout été inquiété. A Alger, quand des démocrates manifestent la police descend par milliers, mais lorsqu'il s'agit d'islamistes ils ne sont pas inquiétés." indique-t-il. Concernant la situation dans le pays Kamel Daoud utilisera le terme de "Pakistanisation" de l'Algérie en précisant qu'"une classe dominante contrôle l'économie et on laisse la rue, la morale sociale aux islamistes, qui font ce qu'ils veulent".
Pour le combat contre l'islamisme, le combat est, selon lui, sur les terrains de l'école et de la culture. Il accuse ainsi l'Arabie Saoudite et de certains autres pays du Moyen-Orient de financer les chaînes satellitaires et les livres des islamistes "L'enjeu est sécuritaire, certes, mais il est surtout culturel pour éviter que des gens basculent dans l'islamisme. Avec dix chaînes, peut-on peser face à un empire de mille chaînes qui inondent les banlieues de l'Europe et le monde arabe sans pratiquement aucun contrôle?" précise-t-il et d'ajouter "Dans le monde arabe, la faillite philosophique est immense".

Salim KOUDIL


A la une/Actualité
Education
Le CNAPESTE et le ministère trouvent un terrain d'entente
Les cours reprendront dimanche prochain



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La grève dans l’éducation est finie. L’annonce a été faite hier soir par le Cnapeste (Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation)
sur son site web officiel.

15564

L’accord a été trouvé lors de la réunion « d’urgence » déclenchée par le ministère de l’éducation nationale à laquelle a été convoqué, jeudi, le Syndicat des enseignants. Le département de Nouria Benghebrit, dans un communiqué publié dans la soirée d’hier, et repris par l'APS, a indiqué que « les différentes parties sont arrivées à un accord portant promotion des enseignants au grade supérieur dans les conditions définies par les dispositions statutaires avec une mise en oeuvre qui concernera le personnel enseignant. Cette opération de promotion s'échelonnera jusqu'à juin 2017 ». Ainsi, sauf surprise de dernière minute, les cours reprendront dès dimanche prochain. la même source indiqué que "cet accord fait suite aux différentes réunions tenues au siège du ministère de l'éducation nationale avec les syndicats agréés auprès du secteur de l'éducation, dans la continuité des négociations entamées depuis le 8 février 2015, après que l'administration centrale ait réalisé l'évaluation de la situation globale des postes budgétaires en déterminant ceux ouvrant droit dans la promotion dans les grades de professeur principal et professeur formateur et ce, en conformité avec les dispositions statutaires et celles relatives à la réglementation en vigueur".
En ce qui concerne les personnes occupant des postes en voie d'extinction, "il a été arrêté des mesures supplémentaires en complément à l'instruction N°11 du 22 septembre 2014, complétant l'instruction N°04 du 6 juillet 2014 portant mesures d'application du décret 12/240 du 29 mai 2012, portant statut particulier des personnels spécifiques à l'éducation nationale", ajoute l'APS en reprenant le communiqué du ministère.
Le Cnapeste a publié sur son site, en plus de l’annonce de la fin de la grève, a publié le procès verbal de la réunion entre les deux parties. Le ministère de l'éducation nationale était représenté par 6 personnes, emmenées par l'inspecteur général du département, Mesguem Nedjadi . Dans ce conclave le syndicat était présent avec 10 personnes, à leur tête le le coordinateur national du CNAPESTE, Larbi Nouar.

15565

Première page du PV de la réunion entre le ministère et le Cnapeste
Le ministère de l'éducation nationale, qui a pourtant opté pour des cours par CD, semble encore oublier que sur le plan communication les données ont changé depuis longtemps. Il s'est contenté ainsi d'un simple fax pour envoyer son communiqué, alors qu'en face, le Cnapeste, avec beaucoup moins de moyens, était plus "in", en utilisant son site comme support. D'ailleurs presque 24 heures après l'accord, le site du département de Nouria Benghebrit, ne mentionnait toujours pas l'information, pourtant primordiale après tout ce qui s'est passé dernièrement.

A la une/
Mémoire




19 mars 1962
la fin de la domination coloniale n’inaugure pas l’ère de la liberté.

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La délégation du FLN aux accords d'Evian

De toute évidence, l’éloignement des positions –une autonomie interne assortie de mesures restrictives et une reconnaissance préalable de l’indépendance de l’Algérie –renvoie le règlement du conflit aux calendes grecques. En tout cas, quoi que l’on puisse épiloguer sur le courage des politiques français, sous la IVeme République, le dernier mot revient au lobby colonial. Dans une étude fort documentée, l’éminent historien, Charles Robert Ageron, résume la politique de Guy Mollet comme suit : « l’ordre de la main droite et la négociation de la main gauche. » Du coup, « l’affirmation de Ben Bella selon laquelle on était en octobre 1956 très près d’un accord identique à celui qui serait conclu 5 ans et demi après, à Evian », ne tient pas la route.Quoi qu’il en soit, bien que chaque acteur aille de sa propre version, la réalité est sans concession. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les vraies négociations ne commencent qu’après la reprise en main de l’institution militaire par le général de Gaulle. D’après Charles Robert Agreon, en reprenant la formule du général Delavignette, « si l’Algérie n’était pas la dernière chance de la France, pour beaucoup d’officiers elle était à coup sûr la dernière chance de l’armée française. » En tout état de cause, bien que le général de Gaulle réussisse à rappeler, en décembre 1959, le plus représentatif de la ligne dure, en l’occurrence le général Jacques Massu, il ne se précipite pas, pour autant, à ouvrir les négociations. Et quand il s’engage dans cette voie, comme c’est le cas à partir de juin 1960, son intransigeance répond, selon Charles Robert Ageron, à une stratégie bien réfléchie. Selon l’éminent historien, « de Gaulle dut durcir le ton, rassurer l’armée et, par exemple, rendre inopérante la rencontre de Melun. La réponse est pourtant claire : les pourparlers de Melun n’ont pas été engagés en juin 1960 pour réussir, mais pour échouer. »Cependant, après le référendum du 8 janvier 1961, où les Français de métropole donnent le blanc-seing à la politique du général de Gaulle, le processus de négociation s’accélère. En dépit des velléités du général de Gaulle de choisir ses propres interlocuteurs –en misant notamment sur la création d’une troisième force –, il se résout finalement à négocier avec le véritable représentant du peuple algérien, le GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne). Et, qui plus est, après la fin du chantage sur l’appartenance du Sahara à l’Algérie, le conflit franco-algérien se dénoue. En revanche, bien que les objectifs de la révolution soient atteints –l’indépendance politique et économique de l’Algérie –, les antirévolutionnaires montent au créneau. En fait, au moment où les négociateurs algériens se démènent pour arracher davantage de concessions à la France, Houari Boumediene et ses amis manœuvrent dans les coulisses en vue de priver le peuple algérien de sa victoire. En s’opposant aux accords de paix et ne voulant pas intégrer l’intérieur du pays pour se battre, ils affûtent leurs armes pour l’unique bataille qui a un sens à leurs yeux : la prise du pouvoir. Résultat des courses : les Algériens perdent leur indépendance avant même d’en avoir savouré le gout.Enfin, malgré leur discours anticolonialiste, les putschistes ne dirigent pas leur action contre l’ancienne puissance coloniale, mais contre le peuple algérien. « Quant au second pari, celui d’une coopération entre États, qui allait se développer et se préciser par quelque 72 accords ou conventions particulières de 1962 à 1969 inclus, on ne peut pas dire avec le recul de l’histoire qu’il ait été perdu. Le fait d’avoir réussi, au sortir d’une langue guerre meurtrière, non seulement à se réconcilier, mais à considérer l’ennemi d’hier comme le partenaire privilégié d’aujourd’hui et de demain, devrait même être reconnu comme un succès diplomatique », conclut l’éminent historien. Mais, là où le bât blesse, c’est que les véritables représentants du peuple algérien ont été écartés sous prétexte fallacieux de vouloir un rapprochement avec la France. Cela prouve, si besoin est, que les vainqueurs de la crise de l’été 1962 ne sont pas aussi nationalistes qu’on a voulu nous le faire croire.
Boubekeur Ait Benali

La Tunisie face à la menace Daesh



le 20.03.15 | 10h00


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L’Organisation de l’Etat islamique (EI) a revendiqué hier l’attaque contre le musée du Bardo de Tunis, dont le bilan s’est encore alourdi. Fragilisé, le pays tente de résister.


Les sirènes des ambulances se sont tues. Tunis bruisse désormais au son des débats de ses habitants. La capitale agitée aux alentours du musée du Bardo et de l’Avenue Habib Bourguiba a retrouvé un calme précaire. Mercredi après-midi, alors que l’évacuation se terminait et que les forces antiterroristes quittaient les lieux du drame, près d’une centaine de personnes se rassemblent, curieuses et inquiètes après l’attaque.
Pas de slogans, seulement une manifestation spontanée, des personnes du quartier et d’autres venues de plus loin après avoir suivi l’évacuation à la télévision nationale. Une heure et demie plus tard, toutes les personnes rassemblées sont évacuées par les forces de l’ordre de la rue Mongi Slim qui mène au musée du Bardo.
C’est au centre de Tunis, avenue Habib Bourguiba, que d’autres rassemblements convergent en fin d’après-midi à l’appel, cette fois-ci, de différentes organisations comme l’UGTT ou le Forum Social Mondial, qui se tiendra à Tunis du 24 au 28 mars prochain. Face au théâtre municipal, des partisans d’Ennahdha sont aussi présents, répondant à l’appel du parti lancé sur les réseaux sociaux. Les deux sit-in s’enchaînent l’un après l’autre. Les symboles nationaux sont brandis fièrement contre la barbarie.
L’hymne national et les vers du poète tunisien Abu El Kacem Chebbi résonnent sur l’avenue. «Intérêt national, le peuple veut l’unité contre le terrorisme», lit-on sur les pancartes agitées sur l’escalier du théâtre, où la population présente est relativement jeune. Je suis très inquiète pour la Tunisie. Je suis venue en solidarité à ce rassemblement, mais je suis étonnée de ne pas y trouver plus de monde, regrette Chiraz, une Franco-Tunisienne, rentrée vivre au pays au lendemain de la Révolution.
«11 septembre»
Nizar, 35 ans, professeur de tourisme à l’université de Carthage, ne trouve pas les mots pour exprimer son désarroi. «C’est terrible, répète-t-il, l’attaque du Bardo est notre 11 septembre tunisien». Habitué du musée qu’il fréquente avec ses élèves et avec des étrangers pour des visites guidées, il ressent d’autant plus fortement l’attaque : «Les terroristes ont voulu délivrer un message de terreur et casser l’économie tunisienne. Je n’ai pas peur, mais les étrangers ne verront pas la Tunisie du même regard. L’impact sur le tourisme est inévitable. Il va se ressentir sur cette saison». Saïd, chauffeur de taxi, est du même avis.
Le visage sombre, il baisse la tête et se dit alarmé pour le tourisme qu’il croyait enfin relancé depuis la fin de l’élection présidentielle et l’investiture du nouveau gouvernement. Aux yeux de Nizar et de Said, la stabilité de la Tunisie est mise à mal. De la Médina de Tunis aux hôtels de Tozeur, les commerçants se plaignaient déjà, fin 2014, d’un tourisme à la baisse, à cause de la période électorale et de l’exécution en Algérie du touriste français Hervé Gourdel en septembre 2014 par un groupe se réclamant de l’Etat islamique.
Imprévisible
«C’est comme en l’Algérie», lâche Hamza, un musicien de 35 ans. «Ce n’est que le début et leur guerre va être imprévisible», dit-il, assis dans le patio de sa maison au cœur de la Médina de Tunis. Hamza voit plus loin que la question sécuritaire : «Les Tunisiens se préoccupent surtout de l’économie parce leur vie est dure. Ici, dans la Médina, les familles vivent principalement de ce secteur. Pourtant, si l’argent manque, c’est aussi la culture qui va être reléguée au second plan car tout est lié», explique-t-il.
Certains se questionnent sur l’avenir du pays et la capacité des autorités à faire face à cette crise. «Nous n’avons pas les capacités de nous défendre, notre armée, nos hommes politiques et notre peuple ne sont pas prêts pour une telle épreuve», affirme Hamza, alors que le Premier ministre Habib Essid a reconnu hier qu’il y avait eu «des failles dans tout le système sécuritaire, dans toutes ses phases : de la protection de l’Assemblée, du musée et des des touristes».
Il a promis une «enquête approfondie». «Le gouvernement a multiplié les arrestations ces dernières semaines, mais le dispositif sécuritaire n’a pas évolué, surtout dans les bâtiments publics où le contrôle est très faible», note de son côté Habib Sayah, chercheur à l’observatoire de la sécurité globale à Tunis. Mohamed, 20 ans, employé dans un centre d’appel, espère quant à lui que la Tunisie sera plus forte à l’issue de cette épreuve : «Les Tunisiens vont enfin se serrer les coudes. Je pense que les gens vont être désormais plus coopératifs avec les forces de l’ordre et participer activement à la lutte anti-terroriste».
Arrestations
Hier, au rythme de communiqués divergents, les autorités ont tenté de communiquer. Dans la matinée, la ministre de la Culture a annoncé que le musée du Bardo ouvrirait à nouveau ses portes au plus tard mardi prochain. Le ministère de la Santé a affirmé que le bilan s’élevait désormais à 21 morts et 47 blessés. Une cellule de crise a été montée à l’hôpital où sont soignés les blessés, dont certains sont toujours dans un état grave.
De son côté, la Présidence a annoncé l’interpellation de «quatre éléments en relation directe avec l’attaque et cinq autres soupçonnés d’être en relation avec cette cellule» sans préciser leur identité. Vu les «circonstances exceptionnelles», les soldats vont désormais participer à la sécurisation des grandes villes en menant des patrouilles, a ajouté la Présidence à l’issue d’une réunion «exceptionnelle» entre les chefs de l’Etat et du gouvernement et les responsables militaires.
Cohésion
En fin d’après-midi, plusieurs centaines de personnes se sont de nouveau rassemblées suite à l’appel lancé par plusieurs associations dont le Forum mondial et l’association des femmes démocrates. «Notre lutte est pacifique, populaire et large contre le terrorisme», lit-on sur la grande banderole. Dans la foule, la couleur rouge du drapeau tunisien domine. Le rassemblement est rythmé par des slogans contre le terrorisme, puis les slogans sont dirigés contre le parti Ennahdha lorsqu’une députée du parti sort du Parlement.
Certains militants sur place reprochant à l’ancien gouvernement du parti islamiste son laxisme vis-à-vis de la question terroriste. «Le gouvernement a bien multiplié les arrestations, mais le dispositif sécuritaire n’a pas évolué, surtout dans les bâtiments publics où le contrôle est très faible. C’est la première attaque du genre dans la capitale et contre des civils depuis la révolution. Il y a eu des tentatives fin 2013 à Sousse et Monastir, mais elles ont échoué», explique Habib Sayah, chercheur à l’observatoire de la sécurité globale à Tunis.
Zaineb Cherni, professeur de philosophie à l’université de Tunis et militante féministe, est là pour défendre la transition démocratique du pays. «Il est important de multiplier les rassemblements qui sont une expression sociale et collective, preuve de cohésion. Aujourd’hui, la question du terrorisme en Tunisie dépasse nos frontières et nous ne pouvons y faire face que par une stratégie géopolitique internationale et surtout maghrébine».



Salsabil Chellali



Ce que révèle l’affaire Fekir


A la une Sports
le 20.03.15|10h00


L’auteur de 11 buts et 7 passes décisives cette saison avec l’actuel leader du championnat français, l’OL venait de dribbler le coach Christian Gourcuff et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui avaient annoncé le vendredi d’avant la confirmation de sa venue chez les Verts. Mais la pépite de Lyon a fait volte-face dans la même journée pour affirmer qu’il n’avait rien décidé. Quelques jours plus tard, Nabil Fekir a confirmé sa préférence, en déclarant dans les colonnes de L’Equipe : «La France, c’est mon choix.»


PRESSION
Nabil Fekir n’est et ne sera pas le seul joueur français d’origine algérienne à évoluer pour les Bleus. Zineddine Zidane, Karim Benzema, Camel Meriem, Samir Nasri et bien d’autres ont fait ou feront le choix de porter le maillot tricolore. Mais c’est surtout la manière avec laquelle le joueur a rejoint la sélection de Didier Deschamps qui a été critiquée. Le journaliste Nabil Djellit, qui collabore régulièrement avec Francefootball, RFI, Europe 1 et Itele, dira à ce propos : «En France, les avis des Algériens sont partagés.
Certains lui en veulent pour sa mauvaise communication. Il avait maladroitement appelé Christian Gourcuff pour ensuite se rétracter et rejoindre l’équipe de France.
C’est surtout plus la forme que le fond qui les a dérangés. Sinon ils se disent qu’il est Français. Il a grandi et vécu en France. Son choix est donc respecté, bien qu’ils savent qu’il y a des enjeux financiers derrière.» Quant à l’ex-sélectionneur algérien, Noureddine Saâdi, de 1990, il rejoint Nabil Djellit dans son analyse, en affirmant que le joueur aurait dû voir un spécialiste en communication pour parler à sa place, avant d’ajouter : «Il ne faut pas se voiler la face, Fekir attendait d’un côté d’être convoqué par l’équipe de France en premier lieu.
D’un autre côté, il ne voulait pas perdre la possibilité de rejoindre l’Algérie, surtout avec les gros moyens dont dispose la Fédération algérienne. Car nous savons tous que les joueurs ne viennent pas en sélection gratuitement. Toutefois, on lui souhaite bonne chance et on espère qu’il deviendra un autre Zizou, même si au lieu de choisir l’Algérie, il a préféré la France.» Nabil Djellit précisera que le joueur était soumis à une forte pression : «Il subissait la pression de l’Algérie qui lui avait demandé de se déterminer rapidement, celle de sa famille, son environnement culturel algérien.
Mais aussi celle de son club pour devenir international français pour différentes considérations, notamment sur son futur transfert et puis aussi il avait la pression de l’équipe de France. Didier Deschamps l’a appelé. Il y a eu une confusion de sentiments et d’émotions chez lui. Ensuite, il y a son ambition personnelle qui, à mon avis, était l’équipe de France.»
CLUBS
En dépit du passage de joueurs d’origine algérienne en sélection française avec succès, à l’instar de Zidane ou Benzema, ou avec moins de réussite comme ce fut le cas pour Camel Meriem, il y a toujours en France, mais aussi dans d’autres pays européens, un engouement chez les jeunes d’origine algérienne pour rejoindre un jour les Verts, même pour ceux qui ont porté les couleurs françaises.
L’emblématique capitaine des Verts, Antar Yahia, a été, en 2004, le premier à profiter de la nouvelle loi FIFA. Depuis 2009 aux Bahamas, celle-ci a été renforcée, puisque la FIFA autorise, depuis, les joueurs binationaux à opter pour le pays de leur choix, à la seule condition qu’ils n’aient pas déjà évolué avec l’équipe A.
C’est ainsi que les Verts ont récupéré des joueurs, à l’instar des Taïder, Ghoulam, Belfodil et récemment Tafer. L’arrivée des joueurs ayant une formation, notamment en France, a limité l’accès des joueurs locaux à la sélection. Rares sont ceux qui parviennent à se faire une place parmi les joueurs venus d’ailleurs.
En plus des multitudes de problèmes liés à la mauvaise qualité de la formation, l’encadrement, le manque d’infrastructures, Noureddine Saâdi met l’accent sur un autre aspect qui entrave la formation : «Il y a un phénomène qui ne laisse pas éclore les bons joueurs et ne laisse pas voir la réelle valeur en raison de l’instabilité chronique de l’effectif. Il y a énormément de va-et-vient de joueurs dans les équipes et aussi d’entraîneurs.
Pourquoi ne pas faire un règlement comme celui de Tunisie: un entraîneur étranger n’a droit qu’à un seul contrat par année, alors que le coach local ne peut opter que pour deux par saison.
C’est la stabilité qui garantit la performance.» Noureddine Saâdi notera aussi : «Tous les clubs sont obnubilés par la ‘championnite’, alors qu’il faudrait plutôt investir dans les hommes.
Regardez Kheireddine Madoui à qui on a fait confiance, il a montré ses capacités. Abdelkader Amrani est en train de réaliser un excellent parcours avec le MO Béjaïa, alors que d’autres clubs l’ont poussé vers la porte de sortie. Les entraîneurs sont capables de faire nettement mieux que les présidents dans la gestion technique des clubs, car ce sont eux qui connaissent mieux les joueurs.
On ramène des joueurs, deux semaines après, on les libère. Parce qu’on écoute n’importe quel manager. C’est vrai que le président doit être accompagné, mais parfois ce sont les supporters qui recrutent.
Il y a un vrai problème organisationnel dans les clubs.» Nabil Djellit relèvera que le football est une question de management et de vision. Deux qualités qui n’existent malheureusement pas actuellement dans le sport le plus populaire en Algérie.

Farouk Bouamama