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edenmartine
24/08/2014, 07h59
La Maison Blanche a déclaré que les Etats-Unis envisagent d’intervenir militairement contre les militants de l’EIIL en Syrie après avoir pris d’assaut le groupe terroriste en Irak.



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Ce vendredi, la Maison Blanche a qualifié la décapitation du journaliste américain James Foley par le groupe terroriste EIIL d’« attaque terroriste » contre les États-Unis, ajoutant que Washington ne s’en « tiendrait pas à ses frontières » pour riposter aux menaces terroristes provenant de ce groupe, qui opère en Iraq et en Syrie.

Ben Rhodes, vice-conseiller d’Obama à la Sécurité intérieure, a laissé entendre que toute stratégie sur le long terme dans le cadre d’un affrontement contre l’EIIL doit « s’appliquer des deux côtés de la frontière » entre l’Iran et la Syrie.

« Lorsque vous voyez quelqu’un être assassiné d’une manière si horrible, c’est que c’est une attaque terroriste [Ndlr : tandis que les civils de Gaza, c'est Disneyland]. Cela représente une attaque terroriste contre notre pays et contre un citoyen américain », a déclaré Rhodes.

Jeudi, le secrétaire des États-Unis à la Défense, Chuck Hagel, et le chef d’état-major, le général Martin Dempsey, ont déclaré que les militants de l’EIIL ne peuvent pas être mis en déroute si les États-Unis et leurs alliés ne les attaquent pas en Syrie.

Des observateurs affirment que ces déclarations pourraient constituer une tentative de préparer les Américains à une nouvelle guerre des États-Unis dans la région du Moyen-Orient.

Des législateurs américains, dont les sénateurs John McCain et Bill Nelson, ont insisté sur l’importance d’étendre la campagne militaire aérienne des États-Unis à la Syrie pour y frapper des bases de l’EIIL.

L’armée des États-Unis pense que les terroristes de l’EIIL disposent d’une force très mobile et composée de près de 17 000 combattants, capables de se déplacer d’Irak en Syrie en passant par la frontière en toute impunité.

Des avions militaires américains ont mené ce jeudi six attaques supplémentaires contre des cibles de l’EIIL, dans le nord de l’Irak, après avoir mené 14 attaques mercredi à la suite de la décapitation du journaliste américain James Foley cette semaine par ces militants.

Ces attaques montent à 90 le nombre total de frappes aériennes menées par des avions de combat, des drones et des bombardiers que les États-Unis ont déployé contre les militants, et ce depuis qu’Obama a autorisé ces frappes au début du mois.

L’horrible exécution de Foley a provoqué une vive émotion et de la colère chez les membres du Congrès, dont certains ont appelé Obama à redoubler d’efforts pour combattre l’EIIL. « Le terme “diabolique” a rarement été utilisé avec autant de justesse pour qualifier ce groupe monstrueux », a déclaré le député américain Adam B. Schiff, un élu démocrate de Californie.

L’EIIL, qui contrôle certains régions de la Syrie, a envoyé ses combattants dans l’Irak voisin en juin et a rapidement conquis de vastes portions de territoire, traversant au gré de leur volonté la frontière entre les deux pays. Les États-Unis ont fourni des armes et entraîné des groupes de militants en Syrie pour combattre le gouvernement du président Bachar el-Assad.

Selon certains reporters, les militants ont été entraînés par la CIA en Jordanie en 2012.


Le plan des États-Unis se concretise : une intervention en Syrie pour faire d’une pierre, deux coups. Chasser les vilains terroristes formés et armés par leurs soins, et l’avenir nous dira s’ils vont faire d’une pierre deux coups et chasser le méchant président Bassar el-Assad.
Au niveau géopolitique, la chute du gouvernement d’el-Assad, qui serait sans doute remplacé par un sbire à la solde du régime américano-sioniste, affaiblirait l’Iran, le principal ennemi d’Israël dans la région.

En effet, l’Iran et la Syrie ont un accord de défense mutuelle en cas de conflit.



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Remarquons enfin qu’au niveau de la carte, on est bel et bien dans le cadre du projet de Grand Israël.

Concrètement, les États-Unis sont les exécutants et Israël le mandataire.

Et ces deux régimes sont essentiellement ultra-sionistes : pour eux, l’EIIL est un « ennemi »-utile qui va permettre à Israël de redécouper les nations avoisinantes (http://croah.fr/revue-de-presse/thierry-meyssan-washington-relance-son-projet-de-partition-de-lirak/) sous un alibi « humanitaire ».

AZZOUZ
24/08/2014, 12h12
C'est en multipliant, et en les contrôlant, les zones "turbulentes" que l'hyper-puissance américaine avec ses alliés occidentaux et orientaux pourra asseoir sa domination sur cette région hautement stratégique qui englobe la Syrie, l'Irak et "neutraliser, isoler" du même coup l'Iran pour fermer la porte aux futurs besoins vitaux énergétiques de la Chine. Ce plan ne date pas d'hier et il est en "accointance" avec l'Afghanistan et l'Ukraine..

jasmin
24/08/2014, 12h40
Avec l'accord de Assad

edenmartine
28/08/2014, 12h51
Les États-Unis préparent une intervention en Syrie malgré les conditions fixées par celle-ci



L’armée des États-Unis prépare des frappes aériennes contre les militants de l’EIIL en Syrie, malgré le fait que Damas les ait mis en garde concernant de telles opérations sur leur territoire sans leur approbation.



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Le porte-parole du chef d’état-major a déclaré ce lundi que toutes les options militaires, y compris les frappes aériennes, sont évaluées afin de combattre l’EIIL en Irak et en Syrie.

« Avec le commandement central, Dempsey prépare les options militaires pour combattre l’EIIL en Irak et en Syrie à l’aide d’une série d’outils militaires, dont les frappes aériennes », a déclaré le colonel Ed Thomas.

Il a également mis en avant le besoin de former une coalition avec des pays régionaux et européens dans cette campagne contre les militants takfiris.

Le président Obama ne s’est pas prononcé sur l’obtention de l’accord de la Syrie, mais le département de la Défense affirme être prêt à faire usage de la force contre les militants opérant en Syrie afin de mettre un terme aux opérations du groupe terroriste et de tuer ses hauts-responsables.

La semaine dernière, le général Martin Dempsey, chef d’état-major, a déclaré que la menace que représente ce groupe doit être traitée à la fois en Irak et en Syrie.

Le Pentagone a déjà commencé à bombarder les positions takfiris en Iraq.

L’EIIL contrôle de larges portions de territoire dans le nord de la Syrie. Ce groupe barbare a envoyé ses combattants dans l’Irak voisin en juin, où ils se sont rapidement emparés de larges portions de territoire, en passant par la frontière entre les deux pays.

Les responsables américains affirment que le groupe militant connaît une forte croissance et qu’il est bien plus redoutable que celui que les forces américaines ont dû affronter en Irak, lorsqu’ils s’appelaient « Al-Qaeda Irak », durant la guerre en Irak menée par les Américains entre 2003 et 2011.

Ce lundi, le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid al-Moallem, a mis en garde les États-Unis et leurs alliés contre une intervention visant l’EIIL sur le territoire syrien sans l’accord de la Syrie.

« La Syrie est prête à coopérer et à coordonner ses efforts avec des puissances régionales et internationales pour combattre le terrorisme en accord avec les résolutions de l’ONU et dans le respect de la souveraineté syrienne », a-t-il déclaré aux journalistes à Damas.

« Nous les accueillerons sur notre territoire, y compris la Grande-Bretagne et les États-Unis, afin d’entreprendre des actions conjointes contre l’EIIL et Al-Nusra, dans le cadre d’une coordination complète et prioritaire avec le gouvernement syrien », a-t-il ajouté.

Des hauts responsables des États-Unis ont déclaré ce lundi que le Pentagone enverrait des vols de surveillances avec des pilotes à bord, ainsi que des drones de surveillance, sur la Syrie, faisant ainsi usage d’avions militaires divers, incluant les drones et peut être des avions-espions U2.

L’administration Obama prépare une intervention militaire en Syrie depuis que l’EIIL a commis ce que les responsables américains ont appelé leur « première attaque terroriste » contre les États-Unis, se référant à l’assassinat du journaliste américain James Foley la semaine dernière.






Israel/Syrie : le début du conflit armé ?


Les rebelles syriens de la branche armée d’Al-Qaida ont fait une prise importante, mercredi 27 août.

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Carte de situation du plateau du Golan |Le Monde.fr

Le front Al-Nosra s’est emparé du poste-frontière de Kuneitra, qui marque la séparation entre la Syrie et le plateau du Golan, occupé par Israël depuis la guerre de 1967 et annexé par l’État juif en décembre 1981.

Les djihadistes s’étaient juré de « libérer » ce point de passage surveillé par les Nations-Unies.

Au lendemain de la prise de contrôle par les islamistes du Front Al-Nosra du poste-frontière de Kuneitra, l'aviation syrienne a bombardé cette position, jeudi 28 août.

Mercredi, les djihadistes de cette branche armée (http://www.lemonde.fr/armee/) d'Al-Qaida (http://www.lemonde.fr/al-qaida/) s'étaient emparés de ce poste qui marque la séparation entre la Syrie (http://www.lemonde.fr/syrie/) et le plateau du Golan, occupé par Israël (http://www.lemonde.fr/israel/) depuis la guerre de 1967 et annexé par l'Etat juif en décembre 1981.


L'enjeu est stratégique, pour le régime syrien autant que pour Israël. Dès la prise de contrôle par les rebelles syriens, Israël a fermé la zone. Dans la journée, un soldat israélien et un civil ont, par ailleurs, été blessés par des tirs de roquette provenant de la Syrie sur ce même plateau.


Selon l'armée israélienne, sept obus de mortier sont tombés sur la partie occupée par Israël ainsi que des tirs perdus qui ne visaient pas l'Etat hébreu. L'armée a indiqué avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) répliqué par deux tirs sur des positions de l'arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ée syrienne.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a fait état d'au moins vingt soldats syriens et quatre rebelles tués lors des combats.

Restée calme pendant des décennies, la frontière syrienne est devenue beaucoup plus instable depuis le début de la guerre civile en Syrie, il y a trois ans.





L'Etat islamique exécute des dizaines de soldats syriens



http://s2.lemde.fr/image/2014/08/28/534x267/4478365_3_30b0_detail-d-une-image-publiee-par-l-ei-montrant_d5af9b8c59124aed1c337193e8d7443e.jpg


Les djihadistes de l'Etat islamique auraient exécuté des « dizaines de soldats »syriens après la prise, dimanche 24 août, de la base aérienne de Tabqa, dans le nord de la Syrie (http://www.lemonde.fr/syrie/), selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).


Selon l'ONG, 1 400 soldats défendaient le site. Durant les combats, près de 200 soldats ont été tués, et environ 700 ont réussi à rejoindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rejoindre) des secteurs contrôlés par le régime. Sur les 500 restants, une partie continue à se battre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/battre) dans la ferme Ajraoui, près de la base de Tabqa, d'autres se cachent et plusieurs dizaines ont été capturés dans la nuit de mercredi à jeudi alors qu'ils essayaient de fuir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/fuir) en empruntant les 50 kilomètres de route désertique les séparant de la localité d'Esraya, aux mains du régime.


LES DJIHADISTES REVENDIQUENT 200 EXÉCUTIONS
Cette affirmation de l'ONG corrobore les revendications publiées sur certains comptes Twitter (http://www.lemonde.fr/twitter/) des djihadistes qui font état de 200 exécutions. Sur ces comptes, des islamistes ont posté une vidéo montrant des jeunes en slip marchant pieds nus sur une route désertique encadrés par des djihadistes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és, dont l'un porte l'étendard de son organisation. Ils crient « Etat islamique » et d'autres répondent« Il est immuable ».


Dans un rapport, publié mercredi 27 août, une commission d'enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/) des Nations unies avait affirmé que l'Etat islamique organise des mises à mort publiques de civils les vendredis dans les zones syriennes sous son contrôle, à Rakka et dans la province d'Alep. Les personnes sont tuées par armes à feu, ou sont décapitées, flagellées ou lapidées.
Les corps sont ensuite abandonnés sur l'espace public, explique le document.

edenmartine
11/09/2014, 12h45
Le plan d'Obama pour attaquer la Syrie, sous couvert de la lutte contre l'EIIL (http://www.wikistrike.com/2014/09/le-plan-d-obama-pour-attaquer-la-syrie-sous-couvert-de-la-lutte-contre-l-eiil.html)





http://media.meltybuzz.fr/article-1734283-so/il-defie-les-usa-d-attaquer-la-syrie.jpg





Le président Obama se prépare à faire quelque chose de terriblement dangereux en Syrie et en Irak.

La montée de l'EIIL (Etat Islamique en Irak, en Syrie et au Levant "ISIS") a entravé la vieille stratégie de l'Empire consistant à déployer des combattants islamistes pour faire son sale boulot dans le monde arabe et musulman. L'EIIL ("ISIS"), le Frankenstein né des efforts états-uniens pour favoriser un changement de régime en Syrie, s'est retourné contre ses maîtres, des Etats-Unis, de l'Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie pour établir son propre califat, dans lequel des milliers d'autres combattants islamistes se précipitent.

Même les médias états-uniens reconnaissent maintenant que les soi-disant rebelles syriens «modérés» pour lequel Obama veut collecter 500 millions de dollars, sont pratiquement inexistants. Ils ont toujours été un mirage, créatures de la propagande occidentale. Les islamistes étaient la seule force qui pouvait remettre en cause l'armée syrienne sur le champ de bataille, et maintenant qu'ils se rallient à l'EIIIL ("ISIS"), ou qu'ils s'enfuient, Obama ne sait pas vers qui se tourner.

Certes, les États-Unis peuvent bombarder des positions de l'EIIL (ISIS) en Syrie, et se préparent déjà pour le faire, mais ce n'est pas la guerre qu'Obama voulait faire. Il y a trois ans, quand Obama a lancé sa sale guerre contre la Syrie, le plan était que les djihadistes musulmans versent leur sang pour renverser le président Assad. Une fois que l'acte sale et criminel a était réalisé, les djihadistes étaient censés permettre à l'OTAN et aux rois corrompus de la péninsule arabique de choisir les prochains dirigeants de la Syrie. La CIA rejouait Lawrence d'Arabie, en utilisant les djihadistes comme chair à canon, pour les mettre de côté quand le temps de partager le butin serait venu.

Tel était aussi le plan en Libye, où l'OTAN et le même gang de voleurs financés et armés par les monarchies arabes ont entraîné le renversement de Mouammar Kadhafi. Mais les djihadistes libyens n'ont pas réussi à coopérer avec le régime de l'empire.

Le réseau jihadiste mondial que les Etats-Uniens et les Saoudiens ont créé dans les années 1980 a déclaré son indépendance, et Washington n'a personne pour les remplacer. Des troupes états-uniennes sur le terrain sont inacceptables tant pour les gens de la région que pour le public états-unien. Obama et ses sbires disent les États-Unis et ses alliés écraseront l'EIIL (ISIS) - mais ce sera comme étouffer son propre enfant dans son berceau, et supprimerait tout espoir des Etats-Unis d'atteindre son objectif stratégique de changement de régime en Syrie.




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Surveillez le grand changement ("Big Switch")

Si Obama était sérieux dans sa volonté d'écraser l'EIIL (ISIS), le meilleur et le plus logique allié serait le président syrien Assad, dont l'armée a jusqu'ici prévalu contre toutes les sortes de djihadiste que les États-Unis ont été en mesure de jeter contre lui, y compris l'EIIL (ISIS) sous ses incarnations précédentes. Personne, plus que la Syrie et ses soldats, veut que l'EIIL (ISIS) soit battu, plusieurs soldats syriens sont morts dans cette guerre diligentée par les États-Unis dans des proportions plus importantes que tout autre groupe, civils ou rebelles. Si l'objectif d'Obama était de mettre la région à l'abri de l'EIIL (ISIS), Obama devrait coordonner ses mouvements avec l'armée syrienne.


Mais il ment - tout comme l'administration Bush a menti pour faire en sorte que le peuple états-unien croit que Saddam Hussein était responsable du 11/9. L'objectif des États-Unis n'était pas de se venger du 11/9, mais d'envahir l'Irak. De la même façon, Obama est obligé de pallier à la défection de l'EIIL (ISIS) du contrôle occidental, mais son objectif reste de renverser le président Assad. Et, il dira n'importe quel mensonge, ou des combinaisons de mensonges, pour envoyer des bombes US sur le gouvernement syrien, sous le couvert de la lutte contre l'EIIL (ISIS). Vous pouvez parier que la CIA brûle d'impatience et cherche un prétexte pour faire de cette défaite stratégique des États-Unis une excuse pour attaquer directement la Syrie. Et c'est ce qui rend cette période si dangereuse.



L’Agenda de Washington face à l’Émirat islamique

Lundi 8, le président Obama recevait à dîner les principaux stratèges et think tankers du pays, dont Sandy Berger, Zbigniew Brzezinski, Tom Donilon, Michele Flournoy, Richard Haass, Steve Hadley, Jane Harman, Michael Morell et Strobe Talbott.

Mardi 9, le président Obama reçoit à la Maison-Blanche les quatre principaux leaders du Congrès pour leur exposer sa stratégie contre l’Émirat islamique. Le même jour, les membres de la Commission de la Défense à la Chambre auditionneront à huis clos de hauts fonctionnaires de la Défense et du Renseignement pour leur exposer les données et les choix stratégiques face à l’ÉI.

Mercredi 10, le président annoncera au peuple états-unien sa stratégie contre l’ÉI lors d’une allocution télévisée.

Jeudi 11 septembre (13ème anniversaire du coup d’État militaire), le président de la Commission de la Défense de la Chambre s’exprimera à l’American Enterprise Institute.Mardi 16, la Commission sénatoriale des Forces armées auditionnera le secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, et le chef d’état-major interarmes, le général Martin Dempsey, sur « la politique face à l’ÉI et les menaces posées par l’EI ». Le même jour, la Commission des Affaires étrangères de la Chambre auditionnera le secrétaire d’État John Kerry pour lui demander quelle politique a été arrêtée face à l’ÉI.

Mercredi 17, la Commission de Sécurité de la Patrie de la Chambre auditionnera le secrétaire à la Sécurité de Patrie Jeh Johnson, le directeur du FBI James Comey et le directeur du Center national anti-terroriste Matthew Olsen sur « les menaces mondiales qui pèsent sur la patrie. »Durant cette période, quatre auditions à huis clos sont prévues par l’administration Obama auprès des Commissions du Renseignement de la Chambre et du Sénat.En outre, durant les 12 jours de session du Congrès avant les élections de mi-terme, une féroce bataille opposera ses membres sur la nécessité ou non pour le président d’obtenir l’aval du Congrès avant de lancer cette opération.

fbiyohne
12/09/2014, 13h03
bonjour cher Edenmartine,

très bonne analyse! mais le monde entier n'est pas dupe... le gens comprennent bien ce qui se passe et les gens aux leurs yeux bien ouvert!!! si Dieu le veut

harroudiroi
12/09/2014, 15h58
Le temps dira à l'avenir qui a raison et qui a tort. Entre temps les milliers de morts inutils pleureront sous terre leur implication dàns un jeu macabre et mortel.

haddadou
12/09/2014, 18h18
bonsoir
le nouvel ordre mondial avec sa mondialisation,et leurs chefs les illuminatis qui a leurs tête Lucifer
prendront le contrôle de la planète ,les guerres ne cesseront jamais.nous sommes au début de la fin
moi,mon tour de crever ,si c'est pas aujourd'hui,ce sera demain..on n’y échappera pas

harroudiroi
12/09/2014, 19h13
bonsoir
le nouvel ordre mondial avec sa mondialisation,et leurs chefs les illuminatis qui a leurs tête Lucifer
prendront le contrôle de la planète ,les guerres ne cesseront jamais.nous sommes au début de la fin
moi,mon tour de crever ,si c'est pas aujourd'hui,ce sera demain..on n’y échappera pas
Bennnnnn oui, tout le monde finira par mourir un jour, c'est une règle universelle, simple constatation scientifique, sans rapport direct avec illuminatis et ce cher diablotin de Lucifer

edenmartine
16/09/2014, 09h44
Le gouvernement étasunien a menacé les parents de Sotloff de poursuite s’ils payaient la rançon



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Les parents du journaliste Steven Sotloff, assassiné par les extrémistes de l’EIIL, ont été menacés de poursuite judiciaire par la Maison Blanche si jamais ils payaient la rançon afin de libérer leur fils, a déclaré le porte-parole de la famille à Yahoo News.


Selon Barak Barfi, ami de Sotloff qui fait office de porte-parole de sa famille, les Sotloff ont rencontré un responsable de l’Anti-terrorisme de la Maison Blanche (!) en mai dernier.

« La famille est complètement tombée des nues lorsqu’elle a entendu cela », a déclaré Barfi, ajoutant que le père du journaliste « tremblait » après cette rencontre avec le responsable du Conseil de Sécurité nationale.

Barfi a également affirmé qu’il a participé à un entretien en aparté avec des responsables du Département d’État, dont l’un d’eux aurait mentionné la loi de « soutien matériel » à plusieurs reprises et a « clairement » affirmé que le paiement de rançons aux terroristes serait passible de poursuites judiciaires.

L’administration Obama suit une politique très stricte concernant ces paiements de rançons. Considérés comme une forme de soutien matériel à des organisations terroristes, de tels transferts d’argent pourraient être considérés comme une violation des lois fédérales.
La nouvelle de la mise en garde des parents de Sotloff s’est propagée peu après que la mère de James Foley, autre journaliste mort aux mains des militants takfiris, a confié aux médias que des responsables étasuniens l’ont mise en garde concernant tout paiement de rançon aux terroristes, qui serait considéré comme un soutien matériel au terrorisme.

« On nous l’a dit à plusieurs reprises et nous l’avons ressenti comme une menace, c’était ahurissant », a déclaré la mère de Foley, Diane, lors d’une interview pour ABC News.

Les Sotloff ont « eu droit au même discours que les Foley », selon leur porte-parole, dont les propos ont été publiés sur Yahoo News. Les familles des trois otages retenus par les militants ont également été conviées à la Maison Blanche pour un entretien, selon des sources de Yahoo News.

« Nous avons découvert que les organisations terroristes utilisent les prises d’otages et les rançons comme source de financement importante de leurs organisations, et que payer des rançons ne ferait que mettre davantage en danger d’autres américains », a déclaré le chargé de presse de la Maison Blanche, Josh Earnest (!) lors d’une conférence de presse. Il a refusé de parler des conversations que les représentants de l’administration ont eu avec les familles.

Ces nouvelles concernant les Sotloff se sont répandues alors que les djihadistes de l’EIIL ont publié une vidéo qui montrerait la décapitation d’un nouvel otage, le travailleur humanitaire anglais David Haines, 44 ans.

Deux otages étasuniens et plusieurs otages britanniques sont encore aux mains de l’EIIL.

Steven Sotloff, 31 ans, avait été capturé en août 2013 lors d’un reportage à Alep, en Syrie. L’israélo-américain a été décapité début septembre par l’EIIL, et son exécution a été filmée et publiée sur Internet. Sotloff est devenu le deuxième journaliste, après James Foley, à être publiquement assassiné par les terroristes.

Les parents de Sotloff ont refusé toute interview dans les médias depuis l’exécution du premier journaliste étasunien. La dernière intervention publique de la famille était un message vidéo dans lequel la mère de Steven demandait à l’EIIL de « ne pas punir leur fils pour des raisons sur lesquelles il n’a aucun contrôle ».


D’ultérieures déclarations de la famille ont été lues par leur porte-parole, Barak Barfi : « Nous ne permettrons pas à nos ennemis de nous prendre en otage avec la seule arme qu’ils possèdent : la peur ».


Plus tôt dans la semaine, Barak Barfi, qui fait non seulement office de représentant de la famille Sotloff, mais qui est également chercheur à la New America Foundation, a confié à CNN que Steven Sotloff a été vendu aux militants de l’EIIL avant d’être décapité.


Lors d’une annonce concernant l’intervention militaire destinée à détruire l’organisation terroriste, le président des États-Unis, Barack Obama, a qualifié les meurtres de Foley et de Sotloff d’« actes de barbarie ». Un porte-parole du Département d’État a précédemment affirmé que « ce gouvernement a mis tout en œuvre pour trouver et ramener ces citoyens étasuniens retenus par l’EIIL ».

fbiyohne
17/09/2014, 08h19
Franchement, c'est incroyable toute cette mise en scene.

edenmartine
19/09/2014, 20h03
Le nouveau plan de "Regime Change" : attaquer Damas par le sud

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Une nouvelle attaque de Damas se prépare activement. Des forces anti-gouvernementales, dont Jabhat al-Nusra affilié à Al-Qaeda, ont été entraînées et équipées en Jordanie et progressent maintenant vers leurs positions dans le gouvernorat de Quneitra au sud-est de la Syrie. (Un plan similaire a été partiellement exécuté au printemps 2013 avant d’être abandonné).


Le gouvernorat de Quneitra est une bande de terre qui longe le plateau du Golan occupé par Israël et qui a une frontière au nord-ouest avec le Liban et une au sud avec la Jordanie.


Les forces anti-gouvernementales qui coopèrent à cette opération sont le Front Révolutionnaire Syrien (FRS) soutenu par les Etats-Unis, assisté du Front Islamique soutenu par l’Arabie Saoudite, et Jabhat al-Nusrah d’al-Qaeda qui vient de recevoir 20 millions de dollars du Qatar. Ces forces se sont infiltrées en passant par Daara en Jordanie puis en remontant vers le nord-ouest le long de la frontière avec Israël.

Ce mouvement, au cours duquel ces forces ont kidnappé des observateurs de l’ONU, a été soutenu par des frappes de l’artillerie israélienne contre les unités syriennes qui tentaient de l’empêcher. Le seul poste frontière entre Israël et la Syrie est désormais entre les mains des forces anti-gouvernementales. L’armée israélienne fournit aussi un soutien médical à ces forces anti-gouvernementales. L’ONU a déplacé tous les soldats de la paix qui se trouvaient du côté syrien de la frontière avec le plateau du Golan.


Les forces anti-gouvernementales contrôlent maintenant une bande de 70 km de long sur 5km de large, le long de la frontière du Golan entre la Jordanie et le Liban. Cette bande permet de s’infiltrer éventuellement dans le territoire du Hizbullah au sud du Liban mais son principal objet est d’attaquer Damas par le sud. L’armée syrienne aurait beaucoup de mal à déloger de cette bande les forces anti-gouvernementales couvertes par le feu de l’artillerie de l’armée israélienne et ses frappes anti-aériennes.


http://www.portaluniversogospel.com.br/wp-content/uploads/2013/07/AKA-Jabhat-al-Nusra.jpg


Selon la rumeur, Jabhat al-Nusra est en train de quitter ses positions dans le gouvernorat de Hama au nord de la Syrie. Ses troupes repassent en Turquie d’où elles seront transférées en Jordanie pour être envoyées en renforcement à Quneitra.


Il n’y a pas grand intérêt à conquérir le territoire plutôt désert de Quneitra si ce n’est pour lancer une attaque sur Damas par le sud. Il se situe à seulement 60km de la capitale. Un attaque aérienne coordonnée contre les deux divisions syriennes stationnées entre le gouvernorat de Quneitra et Damas leur ouvrirait le chemin de la capitale. C’est probablement ce plan d’attaque qui sous-tend les accords de trêve récemment conclus entre les Etats-Unis et le Front Révolutionnaire Syrien et ISIS au sud de Damas.


L’armée étasunienne qui orchestre les opérations américano-arabes du soulèvement syrien depuis Amman en Jordanie pourrait bien projeter d’utiliser la nouvelle guerre douteuse contre ISIS comme prétexte a des attaques contre les divisions de l’armée syrienne qui protègent Damas au sud. Une attaque au sol de Jabhat al-Nusra coordonnée avec des attaques aériennes depuis Quneitra causerait beaucoup de dommages à l’armée syrienne et permettrait un assaut destructeur sur Damas.


(mise à jour) Obama déjà annoncé une escalades des attaques aériennes :
Il a souligné la complexité de la situation, toutefois, en évoquant la possibilité que M. Assad ordonne à son armée de tirer sur les avions étasuniens qui entreraient dans l’espacé aérien syrien. Si Assad osait le faire, M. Obama a dit qu’il ordonnerait aux forces étasuniennes de détruire le système de défense aérienne de la Syrie, ce qui d’après lui serait plus facile que de frapper Isis parce que sa location est mieux connue. Il a ajouté qu’une telle action de la part d’Assad, entraînerait son renversement, selon une source.


La frénétique décision d’attaquer l’ISIS pourrait n’être qu’une simple maskirovka destinée à cacher le projet agressif de changement de régime en Syrie sous le masque d’une opération "anti-terroriste". Un projet rendu possible par la collaboration et le soutien actif de Jabhat al-Nusra affilié à Al-Qaeda en Syrie, et par les accords de trêve avec ISIS.


Moon of Alabama