morocco
06/08/2014, 18h43
La CPI, une juridiction qui ne fonctionne pas
LE MONDE | 06.08.2014 à 11h04 • Mis à jour le 06.08.2014 à 14h01 |Par Serge Sur (Professeur émérite à l'université Panthéon-Assas)
Abonnez-vous
à partir de 1 € Réagir (http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/06/la-cpi-une-juridiction-qui-ne-fonctionne-pas_4467303_3232.html#liste_reactions) ClasserPartager facebook twitter google + linkedin pinteres
http://s1.lemde.fr/image/2014/08/06/534x0/4467370_3_efa3_le-ministre-des-affaires-etrangeres_78678e65d9619a3b41b526f16c044810.jpgAu cours des mois récents, nombre de violences internationales ont retenu l'attention des médias, mais n'ont guère mobilisé les diplomaties au-delà de mesures symboliques qui ne les ont pas empêchées de se déployer. On ne négocie plus, ou à vide. La diplomatie internationale se limite à des protestations et à des dénégations unilatérales. Dérive inquiétante face à des conflits qui, pour l'instant, demeurent de basse intensité, sauf pour les civils exposés à de grands massacres.
Alors que, depuis des décennies, des efforts considérables ont été entrepris pour prévenir le retour des massacres et réprimer leurs auteurs, aujourd'hui, qu'observons-nous ? L'absence de la Cour pénale internationale (CPI) face aux atteintes massives au droit humanitaire qu'elle a pour objet de sanctionner. En Libye, en Irak, en Syrie, à Gaza, saisie ou non, elle est impuissante. Or le statut de Rome a été adopté, en 1998, sous la pression de la société civile internationale qui s'en faisait l'expression. On peut pour chaque conflit trouver une explication, comme les obstacles à sa saisine : imagine-t-on traduire M. Nétanyahou, qui démontre son dédain à l'encontre du droit humanitaire, devant la CPI ?
Lire la tribune ...
LE MONDE | 06.08.2014 à 11h04 • Mis à jour le 06.08.2014 à 14h01 |Par Serge Sur (Professeur émérite à l'université Panthéon-Assas)
Abonnez-vous
à partir de 1 € Réagir (http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/06/la-cpi-une-juridiction-qui-ne-fonctionne-pas_4467303_3232.html#liste_reactions) ClasserPartager facebook twitter google + linkedin pinteres
http://s1.lemde.fr/image/2014/08/06/534x0/4467370_3_efa3_le-ministre-des-affaires-etrangeres_78678e65d9619a3b41b526f16c044810.jpgAu cours des mois récents, nombre de violences internationales ont retenu l'attention des médias, mais n'ont guère mobilisé les diplomaties au-delà de mesures symboliques qui ne les ont pas empêchées de se déployer. On ne négocie plus, ou à vide. La diplomatie internationale se limite à des protestations et à des dénégations unilatérales. Dérive inquiétante face à des conflits qui, pour l'instant, demeurent de basse intensité, sauf pour les civils exposés à de grands massacres.
Alors que, depuis des décennies, des efforts considérables ont été entrepris pour prévenir le retour des massacres et réprimer leurs auteurs, aujourd'hui, qu'observons-nous ? L'absence de la Cour pénale internationale (CPI) face aux atteintes massives au droit humanitaire qu'elle a pour objet de sanctionner. En Libye, en Irak, en Syrie, à Gaza, saisie ou non, elle est impuissante. Or le statut de Rome a été adopté, en 1998, sous la pression de la société civile internationale qui s'en faisait l'expression. On peut pour chaque conflit trouver une explication, comme les obstacles à sa saisine : imagine-t-on traduire M. Nétanyahou, qui démontre son dédain à l'encontre du droit humanitaire, devant la CPI ?
Lire la tribune ...