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Voir la version complète : Merci Evo Morales !



Lako
02/08/2014, 10h15
La guerre, qui s’éternise, déclenchée par l’entité sioniste contre la population de Ghaza, a permis de savoir quels sont nos vrais amis, ceux qui n’hésitent pas à condamner l’agression et à marquer leur solidarité avec les Palestiniens à travers leurs positions déclarées publiquement et leur comportement dans les votes consacrés à ce conflit, au sein des institutions de l’ONU. Incontestablement, et ce n’est pas une grande surprise, ce sont des pays d’Amérique latine qui, encore une fois, se manifestent avec la plus grande clarté. Ce n’est pas la proximité ethnique, religieuse ou, encore moins, géographique, qui explique leur solidarité avec Ghaza, mais les principes, d’essence humaniste, qui sont à la base de leurs politiques étrangères. Le geste le plus spectaculaire a été celui du président bolivien Evo Morales qui a placé Israël sur la liste d'Etats terroristes. Beaucoup, certainement, ignorent que la Bolivie avait, en même temps que Cuba et le Venezuela, déjà rompu ses relations diplomatiques avec l’Etat hébreu en 2009 lors d’une précédente agression contre Ghaza. Cette fois, Evo Morales, qui dirige le pays depuis 2006, en a profité aussi pour casser le lien qui restait avec l’entité sioniste en mettant fin à un accord, séquelle du passé puisqu’il date de 1972, qui dispensait les Israéliens de l’obligation du visa pour entrer en Bolivie. L'Argentine, l'Equateur, l’Uruguay, le Chili, le Salvador, le Mexique se sont également distingués par leur intransigeance dans leur condamnation de l'agresseur sioniste. A la réunion du Conseil de la commission de défense des droits de l’Homme de l’ONU, les pays de l’Amérique latine ont voté pour la résolution palestinienne visant à lancer une enquête sur les crimes d’Israël, et ont ainsi joint leurs voix à celles des pays arabes et musulmans, de la Chine et la Russie, ainsi que celles des pays africains, alors que les Etats-Unis ont été le seul membre à voter contre, pendant que d’autres pays occidentaux se sont abstenus, comme la France, le Royaume-Uni, le Japon et la Corée du Sud. Merci à nos amis d’Amérique latine !
K. M.

Commentaires

edenmartine
02/08/2014, 20h40
L’Amérique Latine appelle l’Onu à agir urgemment contre Israël



http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/amerique_latine_mercosur.jpg


Honte à la communauté internationale, chapeau bas à l’Amérique Latine !
S’il y a bien un continent qui ne courbe pas l’échine devant Israël et est réfractaire à la politique de l’autruche, alors que des crimes de guerre insoutenables sont commis à Gaza sous les caméras du monde entier, c’est celui qui, autrefois, était considéré par l’impérialisme américain comme son « arrière-cour », un rôle peu glorieux aujourd’hui dévolu à l’Europe…

Après avoir rappelé leurs ambassadeurs en Israël pour « consultations urgentes », en signe de leur profonde révulsion contre l’horreur des massacres perpétrés contre les Gazaouis, le Brésil (http://oumma.com/202766/bresil-rappelle-ambassadeur-poste-a-tel-aviv), le Pérou, le Chili (http://oumma.com/202576/chili-suspend-relations-commerciales-israel), et El Savador, n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer l’escalade terrifiante des opérations militaires israéliennes, qualifiées de « châtiment collectif », notamment par le Pérou et le Chili, tous exigeant qu’Israël respecte ce qu’il ne cesse de bafouer sans vergogne à la face du monde : « le droit international humanitaire ».

Ils furent les premiers à dégainer, la Bolivie (http://oumma.com/202791/bolivie-declare-israel-etat-terroriste) et le Venezuela ont rompu net leurs liens avec Israël, déclaré "Etat terroriste" en 2001, et ce n’est pas le nouveau palier franchi par l’Etat hébreu dans l’innommable qui les incitera à restaurer des relations diplomatiques entachées du sang des Palestiniens

.Depuis le sommet du Mercosur, le marché commun du Sud, où ils étaient réunis, l’Argentine, le Brésil, le Venezuela, le Paraguay, et l’Uruguay ont exhorté l’ONU à agir urgemment afin d’obliger Israël à faire taire les armes et à mettre fin au massacre de la population civile de Gaza.

Cet appel vibrant a été lancé, à l’unisson, par le président bolivien, Evos Morales, qualifiant de « génocide » l’anéantissement implacable des Palestiniens, tout en exigeant que des sanctions soient infligées aux monstres d’inhumanité israéliens. Cuba, le Venezuela, ainsi que l’Equateur demandent instamment, eux aussi, à ce que les résolutions historiques de l’ONU soient enfin appliquées, en insistant sur l'impérieuse nécessité de créer un « Etat palestinien libre, souverain et indépendant », seul à même de garantir une paix durable.

Alors que le pas de deux exécuté par la communauté internationale et Israël compose une danse macabre qui fait les heures funestes de l’histoire contemporaine, l’Amérique du Sud s’honore à refuser d’entrer dans cette ronde mortifère et infâme, de toutes les compromissions et dangers.