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västerås
30/07/2014, 07h54
pour la première fois depuis des années, l'église grecque-orthodoxe Saint-Porphyre de Gaza est pleine à craquer. Par centaines, les déplacés palestiniens y ont trouvé refuge après avoir échappé au déluge de feu israélien sur la banlieue de Chajaya.
Quelque 600 personnes se sont abritées à Saint-Porphyre, la plus ancienne église encore active dans l'enclave palestinienne, à l'ombre d'un minaret, dans le quartier historique du Vieux Gaza, où reposent les reliques de cet ermite et évêque de Gaza du Ve siècle.


L'église et la mosquée voisine ont ouvert leurs portes, dans un geste de solidarité inter-religieuse, offrant de la nourriture, des boissons et un abri aux Gazaouis déplacés, quelle que soit leur religion.
Parmi eux, figure "un grand nombre de femmes et d'enfants, dont des bébés. Beaucoup ont vu leurs maisons détruites, nous essayons de les aider", témoigne l'archevêque grec-orthodoxe Alexios.
Parmi eux, Sabah al-Mbyat a fui Chajaya, une banlieue à l'est de l'agglomération de Gaza bombardée par l'armée israélienne ces derniers jours. Plus de 70 Palestiniens y ont trouvé lamort (http://actualites.leparisien.fr/mort.html) dimanche, dont de nombreux civils - femmes et enfants -, dans ce qui pourrait constituer "des crimes de guerre", selon l'ONU.
Saint-Porphyre est la quatrième station du calvaire de Sabah: elle s'est rendue d'abord chez un parent, puis un voisin, ensuite dans une école tenue par l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) avant d'arriver à l'église.
Mais là-bas, "nous étions les uns sur les autres", se désole Sabah. De fait, l'UNRWA héberge plus de 100.000 déplacés dans 69 écoles archi-bondées.
Finalement, elle a appris que Saint-Porphyre pouvait offrir un accueil. "Ils nous ont protégés. Nous nous sentons un peu plus en sécurité ici", se réjouit-elle.

- Accueillis avec 'respect' -

La communauté chrétienne de la bande de Gaza compte environ 1.500 âmes, des grecs-orthodoxes pour la plupart, sur une population majoritairement musulmane de 1,8 million d'habitants. Il ne resterait plus que quelque 130 catholiques romains.
Elle a fait l'objet d'attaques à plusieurs occasions, dans des incidents imputés aux extrémistes islamistes et condamnés par les responsables du mouvement Hamas, qui contrôle l'enclave.
Anwar Jamal s'est elle aussi réfugiée à Saint-Porphyre après avoir fui Chajaya. Les habitants de son quartier ont appelé une ambulance et marché (http://actualites.leparisien.fr/marche.html) derrière elle pour pouvoir partir en relative sécurité.
"Il y avait des avions au-dessus de nous. Nous avions si peur que nous avions du mal à marcher", raconte-t-elle. "Ici, ils nous ont reçus avec plein de respect et d'amour", affirme Anwar avec reconnaissance.
Cependant, même le site de l'église n'est pas à l'abri des bombardements israéliens qui ont fait plus de 660 morts depuis le début de l'offensive militaire contre le Hamas le 8 juillet.
Selon l'archevêque Alexios, cinq ou six obus ont touché lundi soir le secteur de l'église et de la mosquée, dans le quartier souvent ciblé de Zeitoun, alors que la population s'apprêtait à prendre leur "iftar", le repas de rupture de jeûne du ramadan.
"Les gens hurlaient", se souvient-il. Un jardin d'enfants géré par la mosquée et le cimetière historique de l'église ont été endommagés.

- "Donner de l'amour" -

Nombre de réfugiés de Saint-Porphyre ne sont pas en bonne santé (http://actualites.leparisien.fr/sante.html), vivant dans des conditions d'hygiène de plus en plus ardues.
Le docteur Hassan Ezzedine, un bénévole, distribue des médicaments et s'occupe des patients dans une salle de l'église.
"Il s'agit principalement des enfants, il y a des cas de diarrhée sévère, des problèmes respiratoires, certains sont sous le choc et complètement catatoniques", observe-t-il.
Le prélat grec-orthodoxe promet que son église demeurera ouverte à tous ceux cherchant un abri.
"Ensemble, chrétiens et musulmans, nous sommes une seule famille, la nation palestinienne. Donc nous essayons d'aider au maximum pour que tout le monde ait un toit", plaide-t-il.
"Nous essayons de donner de l'amour. C'est la chose la plus importante, donner de l'amour à ceux qui en ont besoin".
Dans une lettre mise sur Facebook le 19 juillet, le curé de la petit paroisse catholique romaine de Gaza, Jorge Hernandez, a dit recevoir de plus en plus de requêtes de déplacés qui demandent l'asile dans l'école située près de son église, "en particulier des réfugiés venus de la région de Beit Lahiya et Beit Hanoun" (nord).
"Nous ne pouvons pas quitter la paroisse, ni visiter les familles, nous ne pouvons pas arrêter cette guerre (?) nous ne pouvons pas faire grand chose", admet-il.
Mais "le simple fait d?être ici, parmi ce peuple, même sans pouvoir matériellement faire quoi que ce soit, est déjà une consolation, le soulagement d?être accompagné dans la souffrance", espère simplement le prêtre.

11130

edenmartine
31/07/2014, 10h18
Une minute de silence aujourd’hui en Algérie

http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/une-minute-de-silence-aujourd-hui-en-algerie-31-07-2014-266357_109.php#)http://www.elwatan.com/img/trans.gif (http://www.elwatan.com/actualite/une-minute-de-silence-aujourd-hui-en-algerie-31-07-2014-266357_109.php#)
El Watan le 31.07.14 | 10h00

Dans un appel lancé par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), les travailleurs de l’ensemble des entreprises des secteurs public et privé devront en effet cesser toute activité durant ce laps de temps pour dénoncer la barbarie subie par les Ghazaouis. «L’observation de la minute de silence et des 5 minutes d’interruption d’activité se fera à l’extérieur de l’ensemble des entreprises, institutions et autres organisations», a indiqué une source gouvernementale citée par l’APS. Plusieurs actions de solidarité ont été déjà menées par les autorités du pays et la société civile en faveur de la population de Ghaza, et ce, depuis le début de l’agression sioniste contre cette partie du territoire palestinien.Les travailleurs algériens sont appelés à observer, aujourd’hui à midi, une minute de silence et 5 minutes d’interruption de travail à travers tout le territoire national, en hommage aux victimes palestiniennes de Ghaza et en signe de solidarité avec le peuple palestinien suite aux agressions israéliennes barbares.


L’Algérie a également décidé d’octroyer une aide financière de 25 millions de dollars à la Palestine, en plus d’un lot de médicaments et de matériel médical collectés par le Croissant-Rouge algérien qui devra être rapidement acheminé vers Ghaza.
Sur le plan diplomatique, l’Algérie poursuit ses efforts pour tenter de trouver un moyen d’arrêter cette agression israélienne qui a déjà fait près de 1300 morts dont 240 enfants et près de 7000 blessés. Hier, le président Abdelaziz Bouteflika s’est entretenu avec son homologue égyptien, Abdelfettah Al Sissi, ainsi qu’avec l’émir du Qatar, Temim Ben Hamed Al Thani, sur la situation à Ghaza, a indiqué un communiqué de la Présidence.
«Ces entretiens ont permis aux trois dirigeants de partager leur profonde préoccupation et celle de leurs peuples et gouvernements respectifs devant l’agression israélienne contre la population civile palestinienne à Ghaza», est-il précisé dans ce même communiqué. Les discussions ont porté sur les voies et moyens d’une action arabe commune plus intense en vue d’amener la communauté internationale à obtenir un arrêt urgent de l’agression israélienne ainsi que pour une solidarité arabe accrue à la population palestinienne à Ghaza.

edenmartine
31/07/2014, 11h30
"A Gaza, il n'y a plus aucun endroit sûr, la population est prise au piège"



"Le seul conflit au monde où les personnes n'ont même pas la possibilité de fuir", disait en 2009 le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés à propos de Gaza. Enclave, confetti... la bande de Gaza représente un minuscule territoire palestinien pris en étau. Toutes ses frontières sont fermées : au nord et à l'est par Israël et au sud par l'Egypte. La mer Méditerranée borde sa frontière à l'ouest. En 2014, rien n'a changé !

"Partir oui, mais pour aller où ?"

"Les habitants de la bande de Gaza se disent : 'Partir oui, mais pour aller où ?'", témoigne auprès de france tv info un journaliste présent à Gaza du 10 au 25 juillet.

"Même les écoles de l'ONU qui servent de camps réfugiés sont visées. Il n'y a pas de sanctuaire, de zone neutre", dit-il. Mercredi 30, l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a accusé l'armée israélienne de "grave violation du droit international" après un tir qui a tué 16 Palestiniens dans une de ses écoles de la bande de Gaza.

L'UNRWA dit avoir atteint "un point de rupture" : "C'est la sixième fois que l'une de nos écoles est frappée", a déploré son chef.

Les 82 écoles gérées par l'UNRWA dans la bande de Gaza abritent plus de 200 000 habitants, réfugiés à la suite des appels répétés de l'armée israélienne à évacuer des quartiers entiers (SMS, appels téléphoniques, lâcher de tracts).
"Si Tsahal demande d'évacuer une zone, on sait qu'elle va être particulièrement touchée par les frappes", explique à francetv info Michèle Beck, référente médicale de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza. "Mais ce n'est pas parce que vous évacuez cette zone que vous allez vous retrouver à l'abri.

Il n'y a pas d'abris.

Les écoles, les hôpitaux... il n'y a plus aucun endroit sûr. Les Gazaouis n'ont donc pas de solutions, ils sont pris au piège." Elle décrit des rues vides "la plupart du temps". "Dès que les gens sentent que les frappes se calment, ils sortent pour acheter de quoi manger. Ce qui provoque des files d'attente de plusieurs heures."


"Tout le monde est pris pour cible"
"La situation est désastreuse, tout le monde est pris pour cible", confirme Arwa Mhanna, de l'ONG Oxfam.

"Le drapeau de l'ONU ne sert pas de bouclier contre les bombardements de l'armée israélienne", explique-t-elle à francetv info. Et "quand les gens partent de chez eux, ils ne partent pas loin", raconte le journaliste envoyé spécial à Gaza. "Bien souvent, ils quittent leurs immeubles et leur quartier pour aller dans un centre de l'ONU qui se trouve près de leur quartier. Mais cela n'a rien de surprenant étant donné la taille de la bande de Gaza et sa densité de population.

Sur une petite bande de terre, il n'y a nulle part où aller." "C'est un territoire chétif et exigu [362 km2], qui s'étend sur à peine 45 km de long et 10 km de large, et sur lequel s'entassent près de 1,8 million d'habitants, produisant l'une des densités humaines les plus élevées du monde", écrit Le Monde dans son édition du 27 juillet.

Pour les travailleurs humanitaires, la situation s'est dégradée ces derniers jours avec l'intensification des frappes israéliennes.
Depuis le bombardement de la seule centrale électrique de la bande de Gaza, les coupures d'électricité sont fréquentes, l'eau manque à certains endroits... MSF décrit une "situation catastrophique". "Sans parler des morts, il y a eu tellement de blessés que les hôpitaux ont utilisé énormément de matériel", explique la référente médicale de l'ONG.

Elle pointe un risque de pénurie du matériel de première nécessité des hôpitaux : "Des compresses, des gants, des aiguilles, des cathéters..."Arwa Mhanna, d'Oxfam estime que le "cessez-le-feu immédiat devient vraiment urgent". "Nous nous retrouvons sans sécurité. On ne peut pas bouger, ni même coordonner des actions pour les personnes déplacées."

edenmartine
31/07/2014, 18h01
Un soldat israélien se vante d'avoir tué 13 enfants gazaouis




le 31. juillet 2014 - 16:32
Info Oumma.com. Comble de l'horreur : un soldat israélien exulte sur les réseaux sociaux après avoir massacré 13 enfants gazaouis, et ne peut s'empêcher d'insulter tous les musulmans qu'il aimerait bien envoyer en enfer.






http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/soldat_israelien.jpg


Comble de l'horreur : un soldat israélien exulte sur les réseaux sociaux après avoir massacré 13 enfants gazaouis, et ne peut s'empêcher d'insulter tous les musulmans qu'il aimerait bien envoyer en enfer. Et après ça, les criminels de guerre israéliens qui ont du sang sur les mains, affirmeront, droit dans leurs bottes, qu'ils ne font que se défendre, et ne ciblent ni les enfants, ni leurs parents, ni l'ensemble de la population à Gaza.



http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/largeur_totale/soldat_israelien_0.jpg

pupobiondo
31/07/2014, 18h09
La guerre quelle qu'elle soit est une horreur, mais cela me semble que tout le monde fait un peu la sourde oreille.
C'est nul entière solidarité avec toutes les familles touchées

morocco
31/07/2014, 18h37
SALAM ET SALUT À TOUS :« Israël utilise des avions sophistiqués, des navires de guerre pour bombarder les camps de réfugiés surpeuplés, des écoles, des habitations, les mosquées, des bidonvilles, pour bombarder une population qui n’a ni armée de l’air, ni défense aérienne, ni marine, ni armes lourdes, aucune unités d’artillerie, pas d’unités mécanisées, aucune commande au sol, ni armée, et avec cela Israël appelle cela une guerre; non ce n’est pas une guerre, c’est un MEURTRE ». Noam Shomsky

edenmartine
31/07/2014, 19h42
Israël tire sans pitié sur des ambulanciers palestiniens

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ugHsoz0Pma0

edenmartine
01/08/2014, 14h30
Le cri du cœur lancé à Obama par un médecin urgentiste norvégien depuis Gaza






http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/mads_gilbert_cri_du_coeur_obama.jpg


« Monsieur Obama, avez-vous un cœur ? Je vous invite à passer une nuit, juste une nuit, avec nous à Shifa. Je suis convaincu, à 100%, que cela changerait l’Histoire ».

Cette invitation pressante lancée à Obama presque comme une bouteille à la mer, et dont on est sûr, bien malheureusement, qu’elle restera lettre morte, émane du Norvégien Mads Gilbert, un héros en blouse blanche par trop méconnu, comme le sont tous ces êtres purs et valeureux face aux puissants corrompus et veules, qui lutte au quotidien, dans l’enfer de Gaza, pour sauver ces Gazaouis qu’Israël assassine.

Médecin urgentiste chevronné, venu de nouveau prêter main forte à ses confrères palestiniens de l’hôpital de Shifa, après les avoir assistés lors de l’opération « Plomb durci » fin 2008/début 2009, Mads Gilbert tente de mettre des mots sur une réalité effroyablement indicible.

Il se dit fortement impressionné par l’impact de son « cri du cœur », qu’il griffonna d’abord sur un bout de papier pour évacuer la pression, au terme d’une énième nuit blanche passée à opérer près d’une centaine de blessés, tous atteints grièvement, avant d'être lu par cinq amis et d'être diffusé sur la Toile.

L’homme fort de Washington, à l’instar de son homologue français, François Hollande, et des pleutres qui font de la communauté internationale une association de complices d’Israël, s’est drapé dans sa souveraine indifférence et inhumanité, en minimisant la formidable caisse de résonance du Net qui a permis au cri du cœur de Mads Gilbert de faire le tour du monde en un éclair.

"Les leaders et chefs d’état de la communauté internationale, comme ceux des Etats-Unis, ou le gouvernement israélien, sont totalement déconnectés du terrain. Des réalités humaines. Ils sont devenus distants, insensibles, « vaccinés » ignorant la souffrance des populations", dénonce Mads Gilbert, dans un entretien à cœur ouvert accordé à Free Palestine (http://mcpalestine.canalblog.com/archives/2014/07/29/30329412.html).

A Gaza, "Toutes les conventions internationales, toutes les « lois de la guerre » sont bafouées. La première arme de destruction terrible, c’est le siège de la Bande de Gaza", condamne-t-il, en s'insurgeant contre "L’usage totalement disproportionné de la force. Comparez les bilans! Ceux des civils touchés: des centaines et des centaines de mort d’un côté, moins de 4 où 5 de l’autre. Le troisième point illégal c’est qu’il est interdit de bombarder sans discriminations zones civiles et militaires, en prétextant que le Hamas utilise la population comme « bouclier humain ». Ce territoire est si petit que tout est forcément imbriqué. Les israéliens utilisent toujours le même argument pour commettre le pire.

"Mads Gilbert, un chirurgien de renommée internationale au grand coeur




















Des quadruplés naissent à Gaza


http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/quadruples_gaza.jpg

Quand le miracle de la vie reprend ses droits, même sous le déluge de feu israélien et dans le paysage dévasté qu’est devenue Gaza, c’est l’espoir, fragile, qui renaît de ses cendres.

Alors que la mort rôde à chaque coin de rue et jusque dans les hôpitaux de l’enclave palestinienne, une femme a donné hier naissance à des quadruplés, défiant la fureur guerrière d’Israël de la plus belle manière qui soit.Le pouce levé en signe de satisfaction et de victoire, le Dr Abdel Abuwarda s’est réjoui d’annoncer la bonne nouvelle sur son compte Twitter, avec une photo des nouveaux-nés, trois garçons et une petite fille, qui se portent bien ainsi que la maman comblée.

Au milieu d’un champ de ruines et des corps sans vie qui gisent dans une mare de sang, la vie s’avère plus forte que tout, même à Gaza défigurée et endeuillée, même face à l’horreur du génocide des Gazaouis.

xeres
01/08/2014, 17h37
Gaza : Dominique de Villepin dénonce "le massacre perpétré" par Israël

L'ancien Premier ministre appelle à des sanctions contre l'Etat hébreu.

Francetv info avec AFP: 01 aout 2014

http://bezierspolitique.6mablog.com/public/00000R6a00d83451d36969e200e54f6fc67c8833-800wi.jpg

Dominique de Villepin dénonce le "massacre qui est perpétré à Gaza (http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine)" par Israël. L'ancien Premier ministre appelle à une interposition de l'ONU dans les territoires palestiniens et à des sanctions contre l'Etat hébreu, dans une tribune virulente publiée vendredi 1er août par Le Figaro (http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/07/31/31002-20140731ARTFIG00381-dominique-de-villepin-lever-la-voix-face-au-massacre-perpetre-a-gaza.php).
"Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France", écrit Dominique de Villepin, qui ajoute que "par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada".
"Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la 'retenue' quand on tue des enfants en connaissance de cause ? ... Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël ?", s'interroge l'ancien ministre des Affaires étrangères.
"Il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie"

L'armée israélienne, qui a déclenché une offensive le 8 juillet, et est entrée dans la bande de Gaza le 17 juillet, a conclu jeudi soir un cessez-le-feu de 72 heures (http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/direct-gaza-cessez-le-feu-de-72-heures-entre-le-hamas-et-israel_660713.html) avec le Hamas palestinien, qui entre en vigueur vendredi à 8 heures (7 heures à Paris). Avec environ 1 450 morts et plus de 8 000 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que lors de l'opération Plomb durci (2008-2009), qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. Parmi les morts figurent au moins 242 enfants, selon l'Unicef. L'armée israélienne a pour sa part perdu 56 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.
"Il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre", s'insurge l'ancien Premier ministre, qui estime qu'Israël "ne peut se prévaloir du fait que le Hamas instrumentalise les civils pour faire oublier [qu'il] assassine ces derniers". "Oui, il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer", écrit-il encore.
"Il n'y a aujourd'hui ni plan de paix, ni interlocuteur capable d'en proposer un", regrette-t-il en dénonçant l'absence de "partenaire en Palestine ... Il n'y a plus de partenaire pour la paix en Israël ... il n'y a plus non plus de partenaire sur la scène internationale". Parmi les "outils", il propose des sanctions contre Israël. "Cela passe par un vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'action d'Israël ... Cela signifie concrètement d'assumer des sanctions économiques ciblées et graduées". Enfin, Dominique de Villepin propose d'imposer une "interposition" par "la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avec une administration et une force de paix internationales.

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Au Sujet de Jacques Chirac, on était loin du gouvernement Hollande et Valls Pro Sionistes affiché et revendiqué

Voyez cette video


https://www.youtube.com/watch?v=P-yySsQSu-8





En déplacement à Jérusalem, une sécurité israélienne trop zélée et violente, empêchant les commerçants arabes de venir le saluer et malmenant les journalistes, ont conduit J. Chirac à laisser éclater sa colère: il a alors rappelé à l'ordre les israéliens, menaçant même de "retourner en France".

Un peu plus tard, il refusera de rentrer dans l'Église "Sainte-Anne", territoire français de Jérusalem, car des soldats israéliens se trouvaient à l'intérieur. "Je ne veux pas d'hommes armés sur le territoire français !" lança-t'il. Les militaires israéliens sont alors sommés de quitter les lieux !
Le lendemain, dans les territoires Palestiniens, le Président français sera accueilli en héros ! Plus tard, la Casbah d'Alger lui fera un triomphe ! Regardez plutôt..

commentaire publié sur Youtube par un certain Rusuccuru (comme il est parfait je le retranscris tel quel)


PS : lors de sa venue en Algérie, parmi la foule, je me suis pas gêné de lui serrer la main à Oran.

edenmartine
02/08/2014, 10h22
À Gaza, la vie ne tient qu’à un fil ...




Par Asma al-Ghoul (http://oumma.com/auteur/asma-al-ghoul) | le 2. août 2014 - 10:28



Personne ne peut se représenter les souffrances du peuple palestiniens à part les victimes elles-mêmes. Seuls les blessés peuvent comprendre ce que c’est que d’être blessé. Seuls les morts peuvent ressentir les affres de la mort. Seuls les réfugiés savent ce que perdre sa maison signifie.


https://fbexternal-a.akamaihd.net/safe_image.php?d=AQD99W_UM_dKIDLZ&w=470&h=246&url=http%3A%2F%2Fwww.h24info.ma%2Fsites%2Fdefault% 2Ffiles%2Fgaza_4.jpg&cfs=1&upscale&sx=14&sy=0&sw=611&sh=320




Les images d’enfants tués par des tonnes d’acier et de poudre sont devenues une arme politique. Peu importe l’ampleur de notre douleur, elle n’est rien en comparaison de celle des victimes : les blessées, ceux qui ont perdu un des leurs proches ou ceux qui n’ont plus de maison.

Ce qu’Israël fait subir aux civils de Gaza est monstrueux — des bombardements meurtriers tous azimut, la destruction de maisons occupées. Ils disent que mourir sous les bombes ne fait pas mal mais personne ne sait quand la mort le frappera. Il n’y a plus aucun endroit sûr. On se demande pourquoi les avions de guerre et les bombes essaient de nous tuer nous et notre famille, dans notre maison. Pourquoi est-ce qu’ils tuent nos enfants sous nos yeux ? Ou nous sous les leurs ? Ou toute la famille de sorte que personne n’assiste à nos derniers moments ?

Israël a annoncé, par un coup de fil à un de ses occupants, son intention de détruire le building Dawud qui se trouve à côté de nôtre maison et qui a déjà été bombardé plusieurs fois. Puis les Israéliens ont envoyé une roquette d’avertissement le 21 juillet après-midi. Tout le monde dans le voisinage a commencé à hurler — les habitants des maisons voisines et de la nôtre (d’où on peut voir ce bâtiment), le propriétaire d’une restaurant voisin.

Nous somme tous sortis dehors en laissant les clés sur la porte. Le moment le plus horrible n’est pas celui où le missile vous pulvérise, mais celui où vous comprenez qu’il va vous frapper, soit parce que vous en avez reçu l’annonce, soit parce que vous l’entendez se rapprocher.

Nous avons trouvé un abri. Un peu revenus de notre frayeur, nos avons pensé aux photos et aux souvenirs qui étaient restés dans la maison : les premiers pas des bébés, les dessins des enfants, la photo du mariage de ma soeur dans le salon.

On pense qu’on ne pourra pas continuer à vivre si on perd un être cher, mais même si votre enfant ou votre mère a été frappé par un missile et que son corps est méconnaissable, on continue à vivre malgré le chagrin si grand soit-il. On essaie de consoler les orphelins, mais savons-nous ce que ressent quelqu’un qui a perdu son père et sa mère ?

Ma famille s’est réfugiée chez des cousins. Au début de l’agression, ces cousins s’étaient réfugiés dans notre maison. D’un seul coup leur maison est devenue plus sûre que la nôtre. Dans cette guerre, il est difficile de savoir quel est endroit le plus sûr. Cela dépend de l’humeur des pilotes. Par exemple, ils ont prévenu les habitants de la tour voisine qu’ils allaient la détruire mais ils ont lancé le missile sur un autre bâtiment sans prévenir, assassinant toute la famille al-Kilani. Ils n’ont aucun respect pour la vie des civils.

C’est une guerre idéologique et religieuse. On verse le sang au nom de Dieu, du paradis ou de la Terre Promise. Peu importe ce que les gens ressentent dès lors que les objectifs politiques sont atteints et que la récompense religieuse nous attend. L’idéologie prend le pas sur les considérations humanitaires.

Au début de l’offensive, les médias ont relaté l’histoire de Shaima al-Masri, 4 ans. Il ne lui restait plus que son père, Ibrahim al-Masri. Assis près du lit de l’hôpital al-Shifa où se trouvait sa petite fille, il a expliqué à Al-Monitor, “J’ai pensé que ma femme serait plus en sécurité chez sa soeur et je luis ai dit d’y aller. Mais une minute plus tard, j’ai entendu l’explosion. Je suis sorti dans la rue en courant et j’ai reçu un coup de fil pour me prévenir que mon fils était mort en martyr. A l’entrée de l’hôpital, on m’a dit que ma femme aussi était morte en martyre. J’ai trouvé ma plus grande fille, Asil, dans un état critique. Elle a repris conscience le temps de me demander où était sa mère puis elle est morte dans la salle d’opération… Plus tard je suis allé voir l’endroit où ils avaient été tués et je me suis rendu compte que l’avion les avaient repérés dans la rue, à 10 mètres de la maison de ma belle-soeur et leur avait tiré dessus.” La mère de Shaima, Sahar, son frère, Mohammed, 14 ans, et sa soeur, Asil, 17 ans, ont tous été tués par un missile israélien au nord de la bande de Gaza le 9 juillet.

Où les enfants sont-ils en sécurité ? C’est la question que je n’ai pas cessé de me poser en emmenant mes enfants d’une maison à l’autre. J’ai été séparée de ma famille pour la première fois quand ils ont décidé de rester dans la maison de mon oncle. J’ai préféré emmener mon fils et ma fille ailleurs en attendant de trouver un appartement où nous pourrions tous nous retrouver. J’ai entendu dire que des gens sont partis en Egypte. Je ne crois pas que je pourrais en faire autant. J’ai trouvé un appartement mais son propriétaire palestinien ne veut pas de locataires palestiniens, il ne veut que des étrangers ! Voilà ce que fait cette guerre : elle rend certaines personnes avides et racistes.

Quand on écoute la radio de la résistance, on a l’impression que nous sommes aussi forts qu’Israël. C’est un moment capital, un point de non retour pour les idéologues dont l’entêtement n’a d’égal que le sang versé. Pour eux, je suis une défaitiste, c’est pourtant normal de s’inquiéter pour sa famille et d’avoir pitié des autres enfants. Les bonnes paroles ne sont plus en mesure d’adoucir la souffrance.

J’ai finalement trouvé un appartement près du port. Je veux que ma famille survive. Je ne sais pas, personne ne le sait, si nous allons survivre ou si nous n’avons fait qu’échapper temporairement à la mort.
Je suis retournée à al-Shifa pour chercher les blessés de la résidence al-Salam. On m’a dit : “Il n’y a pas eu de blessés. Ils sont tous arrivés morts.” Moins de 24 heures plus tard, il y a eu la catastrophe de Khuza et le bombardement intensif de Khan Yunis — un nouveau Shajaiya.

Je suis entrée dans la salle d’opération où j’ai trouvé un enfant de 8 ans nommé Louay Siam, complètement enveloppé de bandages. Son visage et sa tête étaient brûlés et on voyait ses larmes couler. Son frère Uday Siam, 12 ans, était couché dans la pièce voisine. Il a été brûlé jusqu’à l’os.
Leur cousin Mohammed Siam a dit à Al-Monitor : “Sa mère, sa grand-mère et sa tante préparaient des tartes sur le toit-terrasse de leur maison et les enfants jouaient près d’elles quand les Israéliens les ont bombardés, tuant neuf personnes.”
La famille Siam family s’est enfuie du quartier de Zeitoun à l’est de Gaza et s’est réfugiée chez des proches dans le quartier de al-Rammal au centre de Gaza, un endroit supposément "sûr" selon les messages que l’armée israélienne leur avait envoyés. Les avions les y ont suivis.

Abu Zeid Abu Nasser,un voisin des Siam, a dit : “Le père d’Uday et de Louay est un marchand de fruits et légumes qui vient d’Israël. Il ne s’occupait pas de politique... Je ne sais pas pourquoi les avions l’ont ciblé... Ils [les Israéliens] sont devenus fous.”
Abu Nassera a montré le tube en plastique que Louay a dans le nez pour aspirer les cendres qui sont dans ses poumons. Il a dit : “[Louay] ne peut pas boire d’eau... Il pleure parce qu’il a soif. ”

De notre nouvel appartement, on entend le bruit de la mer qui se mêle au sifflement des drones israéliens. Les bâteaux de guerre israéliens tirent des missiles. Tout est noir. Nous n’avons plus d’électricité depuis qu’Israël a détruit notre principale usine électrique le 23 juillet. Sur notre transistor à piles, nous avons entendu Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas, dire : “Nous n’accepterons pas un cessez-le-feu qui ne répond pas à nos exigences.” Mon coeur a fait un bond et je me suis préparée à passer une autre journée à compter les morts.

edenmartine
03/08/2014, 10h04
Gaza: Des milliers de manifestants devant la Maison Blanche à Washington


http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/04339032-4995.jpg


Des milliers de manifestants, venus des quatre coins des Etats-Unis, se sont rassemblés près de la Maison Blanche à Washington pour manifester leur solidarité avec Gaza. Ils ont exigé l'arrêt des massacres et dénoncé la passivité du président américain Obama.

Cette manifestation, qui a réuni plus de 50 000 personnes, a été initiée par plus de 40 organisations qui se sont réjouies du succès de celle-ci. Araz Alali, qui est le porte-parole de la police de Washington, a affirmé que le nombre de manifestant était "exceptionnellement élevé", tout en soulignant le déroulement "pacifique et la bonne organisation" de ce rassemblement qui a impressionné les médias américains.

pabullo
03/08/2014, 10h37
génocide authentique du peuple palestinien par Israël, tout le monde regarde ailleurs, j'ai honte autres, Israël est en train de faire aux Palestiniens ce que les nazis ont fait pour eux

edenmartine
04/08/2014, 08h49
Israël tremble devant la menace de Bouteflika




http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/bouteflika-4e.jpg


Abdelaziz Bouteflika est sorti de son silence pour évoquer l'innommable massacre des Palestiniens par l'armée israélienne.

Bouteflika "menace d'une autre minute de silence" si Israël poursuit ses bombardements des populations palestiniennes de Gaza. L'information "urgente" a été rapportée par Ennahar, une chaîne télé dont on ne doute pas de sa grande sympathie pour le clan présidentiel.

Que faudra-t-il comprendre et retenir à la lecture de cette déclaration si jamais elle s'avérait vraie ? Faut-il en rire ? Certainement si le tragique dans lequel vivent les Gazaouis n'était pas là pour nous ratrapper. Il faut plutôt s'en lamenter, car après avoir fait de notre pays la risée de la presse occidentale pendant la mascarade présidentielle, voilà que "président" s'illustre par des déclarations en complet déphasage de la réalité.
Le Matindz

edenmartine
04/08/2014, 11h57
Les appels au génocide des Gazaouis du vice-président du parlement israélien



http://www.templeinstitute.org/images/ITMAD4-Moshe-Feiglin.jpg


C'est désormais au plus haut niveau de l'Etat israélien que les appels au génocide des Gazaouis sont lancés.

C'est ce qu'a fait sur sa page Facebook, (https://www.facebook.com/MFeiglin/posts/695450140534104) Moshe Feiglin, vice-président de la Knesset (le parlement israélien) et membre du Likoud, le parti du Premier ministre israélien. Moshe Feiglin, a publié un plan détaillé prévoyant notamment l'utilisation "de camps de concentration".

Il propose également "la conquête de l'ensemble de la bande de Gaza", et"l'anéantissement de toutes les forces de la résistance et de leurs soutiens". Pour Moshe Feiglin, il convient de transformer Gaza "en Jaffa, une ville israélienne florissante avec un nombre minimum de civils hostiles."

Cet appel au génocide a été partagé plus de 2 345 fois sur sa page Facebook avec plus de 8 236 "j'aime"!!!
Rappelons également que Moshe Feiglin milite depuis longtemps dans des organisations juives extrémistes qui veulent remplacer la mosquée al Aqasa à Jérusalem occupée par un « troisième Temple » juif. Il s'était également déjà distingué au début de la terrible agression contre Gaza en exigeant de "couper l’électricité aux malades dialysés de Gaza"


https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=XbFj2a8dmNo








Les députés néo-zélandais et britanniques condamnent Israël et appellent à un cesse-le-feu immédiat

http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/parlement_nouvelle_zealnde.jpg




Ils ont déserté l’hémicycle du Palais Bourbon pour se mettre au vert, nos parlementaires, adeptes des faux-semblants et des faux-fuyants, se sont jusqu’ici illustrés par leur cruelle inhumanité et lâcheté politique face au carnage de Gaza, partant en villégiature quand d’autres, en Nouvelle-Zélande, ont adopté une motion de condamnation contre Israël.

A l’autre bout du monde, l’indépendance diplomatique vis-à-vis de l’Etat criminel qui révèle, chaque jour qui passe, l’infinie noirceur de son dessein, n’est pas un vain mot. Le 31 juillet et dans un unanimisme qui a aboli tous les clivages, le député Vert Kennedy Graham a fait consensus en blâmant Israël pour avoir largué ses obus de la mort sur l’école de Jabaliya

Voici les termes de la motion qui ne souffrait aucun débat et n’a pâti d’aucune objection : “Cette assemblée fait sienne la déclaration de Ben Ki Moon, selon laquelle « rien n’est plus honteux que d’attaquer des enfants pendant leur sommeil ». Elle souligne que l’emplacement de l’école élémentaire de fille de Jabaliya a été communiquée 17 fois aux autorités militaires israéliennes, y compris quelques heures avant son attaque. Celles-ci étaient donc parfaitement au courant de l’endroit où ces enfants et leurs familles étaient abrités. C’est pourquoi notre parlement condamne Israel et appelle à un cessez-le-feu immédiat pour empêcher la perte d’autres vies innocentes".

Plus près de la Ville Lumière et de sa classe politique qui est plongée dans les ténèbres de la soumission au diktat israélien et de l’alignement sur l’impérialisme américain, 38 députés britanniques ont, fin juillet également, exigé l'arrêt de l'offensive sanglante contre Gaza. 24 représentants permanents du Parti travailliste, opposé au gouvernement, font partie des signataires de ce communiqué. L’attaque contre la plus grande prison à ciel ouvert du monde constitue, selon ce parti, un châtiment collectif, violant la 4ème Convention de Genève.

A part criminaliser la liberté fondamentale de manifester en faveur de Gaza, stigmatiser ceux qui en sont les valeureux porte-drapeaux, et bafouer les valeurs républicaines en se murant dans un silence coupable ou en se rangeant inconditionnellement du côté des barbares, notre représentation nationale, de l’Elysée à l'Assemblée nationale, et à de rares exceptions près, aura fait preuve d’une belle constance dans l’ignominie.

edenmartine
04/08/2014, 21h57
« Le Pape François devrait exorciser Netanyahou », d’après le président du Nicaragua



Le Premier ministre israélien est visiblement possédé par le diable, selon le président du Nicaragua, Daniel Ortega, qui exhorte le pape François à chasser ses démons. Ortega a également appelé la communauté internationale à imposer des sanctions sur Israël pour son offensive militaire sur Gaza.

http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/daniel-ortega-642x360.jpg« Le Premier ministre Netanyahou est visiblement possédé par le diable, il faut que le pape François l’exorcise pour l’apaiser », a déclaré Ortega, cité par Globovision.« Pourquoi est-ce que personne ne condamne ou ne sanctionne l’État d’Israël ? », s’est demandé le président du Nicaragua. Selon lui, la Palestine est victime de la « folie » du leader israélien, qui cherche à « exterminer le peuple palestinien ».De l’avis d’Ortega, Israël est « en train de commettre un génocide » dans la bande de Gaza, un crime « si terrible qu’il n’est comparable qu’aux crimes des nazis ».




Les chrétiens de Palestine : « Le Hamas nous protège »


Tranchant sur le pessimisme ambiant, l’ancien patriarche latin de Jérusalem, 77 ans, veut toujours croire à la cohabitation harmonieuse avec l’islam.

http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/Michel-sabbah-1318847617-713x1024.jpg




Quelle est la situation des chrétiens de Palestine ?
Elle est la même que pour tous les Arabes de Palestine. Chrétiens ou musulmans, nous faisons partie d’un même peuple, d’une même culture, d’une même histoire. Un peuple qui est en conflit avec un autre peuple. Un peuple occupé militairement qui n’a pas besoin de compassion, mais de justice. Dans un contexte politique très tendu, nous essayons de faire face au même défi. Qu’est-ce qu’être chrétien ? C’est être envoyé à une société, à un monde que nous n’avons pas choisi parce qu’il nous est donné. Notre vocation est donc d’être chrétien dans une société arabe et majoritairement musulmane. C’est une expérience que nous connaissons bien, nous avons plusieurs siècles d’histoire commune derrière nous.


Pourtant, aujourd’hui, on parle de persécutions antichrétiennes…
Des incidents individuels entre musulmans et chrétiens peuvent parfois prendre une dimension communautaire. Dans ce cas, il existe des médiateurs, des familles reconnues pour leur sagesse et leur autorité, capables de régler les conflits. Mais je peux en témoigner, en Palestine, cela n’est jamais allé plus loin. Aucun massacre, aucun attentat contre les églises, aucune persécution ouvertement antichrétienne. Même à Gaza, les chrétiens sont protégés par le Hamas, souvent présenté comme une organisation terroriste.


Est-ce la même chose en Irak ?
Non, là-bas les chrétiens sont victimes de la violence et sont tués parce qu’ils sont chrétiens. Mais il s’agit de motivations politiques, pas religieuses. Les extrémistes espèrent ainsi déstabiliser le pays. Beaucoup de sunnites ou de chiites sont tués pour les mêmes raisons. Il ne sert à rien d’accuser l’islam de tous les maux. Travailler à la paix et à la justice, en Irak comme ailleurs, est le meilleur moyen d’éviter un exode massif des chrétiens d’Orient. Un problème politique doit trouver une solution politique.


Que répondez-vous à ceux qui défendent l’idée d’un choc des civilisations ?
Il y a un choc, mais il n’est ni religieux ni culturel. Il est politique. L’Occident traite l’Orient, et ceux qui y habitent, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, comme des mineurs. Tant qu’il y aura ce rapport de dominant à dominé, on ne sortira pas de la spirale de la violence. Les racines du terrorisme mondial sont là. L’Orient n’est pas libre de son destin, il est soumis à la domination occidentale. Le problème, ce n’est pas l’islam ; c’est la confrontation entre l’Orient et l’Occident. Le colonialisme historique a cédé la place à un autre colonialisme, plus larvé, mais non moins réel.


Vous n’avez donc pas peur de l’expansion de l’islam ?
C’est un fantasme alimenté par ceux qui ne comprennent pas l’Orient en général, et l’islam en particulier. Tant que les Palestiniens se sentiront opprimés, tous les musulmans du monde se sentiront solidaires avec eux et pourront causer des perturbations à l’intérieur des sociétés où ils vivent. Il faut mettre fin à ce rapport du fort au faible entre l’Occident et le monde musulman, et mener des actions d’éducation à la citoyenneté, au respect de l’autre. Développons une culture de coexistence active, apprenons à nous connaître, à vivre et à agir ensemble.








GHAZA : L’INITIATIVE ALGÉRIENNE DE PLUS EN PLUS SOUTENUE PAR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE (http://www.chouf-chouf.com/actualites/ghaza-linitiative-algerienne-de-plus-en-plus-soutenue-par-la-communaute-internationale/)



La communauté internationale se préoccupant, de plus en plus, suite à l’agression israélienne contre le peuple palestinien à Ghaza convergeait lundi avec l’initiative de l’Algérie de convoquer une réunion de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée à la situation dans ce territoire palestinien, rapporte l’APS.

Les Palestiniens de Ghaza résistent depuis 28 jours aux bombardements sauvages de l’armée d’occupation du régime sioniste, dénoncés également à travers le monde.

Ainsi, après le soutien exprimé par le Comité du Mouvement des Pays non alignés (PNA) sur la Palestine à l’initiative du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de convoquer dans les prochains jours, une réunion d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée à Ghaza, le président français, François Hollande, a souligné l’ »impérieuse nécessité d’un cessez-le-feu pour soulager la détresse des populations civiles » de la bande de Ghaza.

Le Comité du PNA a indiqué que la convocation de cette session permettrait de traiter de l’agression israélienne contre Ghaza et de mobiliser la communauté internationale à cet égard.
Le Comité du Mouvement des pays non alignés sur la Palestine a été mis en place pour se saisir de tous les développements relatifs à la question palestinienne en exprimant des positions solidaires au nom de l’ensemble des pays membres.

Pour accélérer la tenue d’une réunion de l’ONU, l’Algérie a déjà engagé des démarches diplomatiques, en coordination avec la délégation palestinienne et les autres groupes régionaux, pour concrétiser son initiative visant « la cessation des hostilités, la prise en charge immédiate de la grave crise humanitaire née de l’agression militaire israélienne contre la population civile palestinienne à Ghaza, et la reprise des négociations de paix. »

La solidarité agissante de l’Algérie avec l’Etat palestinien avait été exprimée juste après le début des hostilités du régime sioniste, en condamnant le massacre dont font l’objet les Palestiniens à Ghaza.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait également décidé d’une aide financière urgente de 25 millions de dollars au profit de la Palestine, notamment en direction de la population de Ghaza.

Près de 1.900 Palestiniens de Ghaza, dont pas moins de 350 enfants, ont été tués au 28è jour de l’agression sanglante israélienne, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé à plus de 400.000 le nombre de personnes déplacés.

Par ailleurs, le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière a annoncé son entière disponibilité pour accueillir les blessés palestiniens, victimes de l’agression israélienne barbare contre la bande de Ghaza, « quel qu’en soit le nombre ».

« L’Algérie n’attend que le transfert par les autorités palestiniennes des blessés, victimes de l’agression israélienne contre la bande de Ghaza, auxquels elle assurera les meilleures conditions de prise en charge au niveau de ses structures sanitaires spécialisées », a affirmé un responsable du ministère.

edenmartine
06/08/2014, 09h43
GB: Save the Children publie dans la presse le nom de 373 enfants tués à Gaza



http://cache.20minutes.fr/img/photos/jdn/2014-08/2014-08-06/article_a7bb11ebc89f99da84db0b16a3d55507f058f005.j pg
Des silhouettes d'enfants derrière un drap servant de tente dans la jardin de l'hôpital Al-Shifa à Gaza, le 27 juillet 2014


Le nom et l'âge de 373 enfants tués à Gaza lors de l'intervention israélienne ont été publiés mercredi sur une pleine page au fond noir achetée par l'ONG britannique Save The Children dans les principaux quotidiens britanniques.


Titré «A la mémoire des 373 enfants tués à Gaza», en référence aux chiffres communiqués par les Nations unies et le ministère palestinien de la Santé d'enfants décédés entre le 8 juillet et le 3 août, cette page de publicité payée par l'ONG a été publiée dans le Guardian, le Times, le Daily Telegraph et l'Independent.


«Voir le nom des enfants, dont certains n'étaient âgés que de quelques mois, écrit en blanc sur fond noir ramène à la maison la tragédie qui s'est abattue sur les enfants de Gaza», selon Justin Forsyth, le PDG de Save The Children.


«La mort d'un enfant est déjà de trop, celle de 373 est une atrocité qui entache la conscience du monde», a-t-il ajouté.


«Aidez-nous à garantir que ce sont les derniers», écrit l'ONG sous la liste des noms, appelant à «un cessez-le-feu permanent».


«Pour le bien des enfants et de leurs familles, nous espérons que ce cessez-le-feu va tenir. C'est absolument nécessaire, parce que les services essentiels à Gaza ont été complètement détruits et nous avons du mal à atteindre les enfants les plus vulnérables victimes de ce conflit», a déclaré dans un autre communiqué David Hassell de l'ONG britannique.


«72 heures ne suffisent pas pour faire face à l'ampleur des destructions et des besoins humanitaires», a-t-il martelé.


«A plus long terme, nous avons besoin d'un accord de paix qui défende la dignité et la sécurité des Israéliens et des Palestiniens et qui inclut la fin du blocus pour permettre à Gaza de commencer à se remettre», a-t-il appelé de ses voeux.


Selon le ministère palestinien de la Santé, cette guerre a fait 1.875 morts dont 430 enfants et adolescents et 243 femmes. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.

edenmartine
07/08/2014, 10h53
La question hallucinante de la BBC sur Gaza: "Les écoles et les hôpitaux sont-ils des cibles légitimes?




http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/bbc613059_466253376483854107_n_0.jpg

edenmartine
10/08/2014, 10h33
Gaza c’est fini ! Il n’y aura plus de prochaine fois…?



http://img.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH382/isreal_ss-632e3.jpg


Les égyptiens jubilent, les saoudiens avec eux car le Hamas terrorisé est d’accord pour un cessez-le-feu sans conditions… A l’impossible le Hamas s’est tenu. Cela veut dire que le blocus qui dure depuis près de 10 ans et qui tue un enfant tous les 3 jours va continuer. Les pêcheurs palestiniens sont retournés à l’eau mais ils ne peuvent pas dépasser 3 milles or les poissons sont à 8 milles.

Gaza est dévasté pendant qu’Israël annonce aux 450.000 palestiniens déplacés dans ce camp de concentration de rentrer chez eux c’est-à-dire aller voir les ruines et essayer d’y récupérer un souvenir.

Près de 1900 morts, près de 400 enfants et des milliers de blessés c’est-à-dire paralysés, amputés, traumatisés à vie.

Tout ça pourquoi ? Pour que les Gazaouis comprennent qu’ils sont seuls au monde face à l’impunité et au crime de guerre après la colonisation. Pour que le Hamas accepte le cessez-le-feu sans conditions, il faut qu’il ait été vraiment terrorisé. Il y a de quoi quand chacun sait qu’il n’y a nulle part où échapper aux bombardements par air, terre et mer jusqu’aux écoles de l’ONU plusieurs fois bombardées pour bien montrer qu’il n’y a pas d’échappatoire.

Chose incroyable, France2 chaîne publique a censuré les propos du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius quand il a dit lundi qu’il s’agit d’un carnage et qu’il faudrait imposer deux états comme l’a dit avant lui Dominique de Villepin.
Pourquoi cette censure ? Une telle déclaration de Laurent Fabius est incroyable venant du ministre des affaires étrangères du Hollande que l’on découvre, griot de Netanyahu…



https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=y3DRjD8qoKA


Normalement on aurait dû avoir droit à un petit débat entre les politiques à ce sujet. Eh ! bien non… Pas sur la chaîne publique dont le JT, même en été, est regardé par près de 4 millions de personnes en France sans parler de tout le monde francophone qui suit ce qui s’y dit à propos de la Palestine.

Voilà ce qu’a dit Fabius extrait d’un article (http://www.lepoint.fr/monde/laurent-fabius-denonce-le-carnage-de-gaza-04-08-2014-1851325_24.php) du journal Le Point :


« "Combien de morts faudra-t-il encore pour que s'arrête ce qu'il faut bien appeler le carnage de Gaza ?" a dénoncé M. Fabius dans sa déclaration. Face à cette situation, le ministre dit soutenir et même "exiger" l'instauration d'un cessez-le-feu tel que proposé par l'Égypte et préconise la solution politique des deux États, qui "devra être imposée par la communauté internationale".

"C'est pourquoi nous soutenons, nous exigeons l'instauration d'un réel cessez-le-feu comme le propose l'Égypte et nous sommes prêts, en tant que Français et Européens, à concrètement y contribuer. C'est pourquoi aussi une solution politique est indispensable, dont les paramètres sont connus et qui, selon moi, devra être imposée par la communauté internationale, puisque les deux parties, malgré d'innombrables tentatives, se sont malheureusement montrées incapables d'en conclure la négociation", développe M. Fabius. "Cessez-le-feu, imposition de la solution de deux États et sécurité d'Israël, il n'y a pas d'autre voie", a-t-il dit. »

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Ceux qui ne regardent que la télé, à savoir le plus grand nombre, ont été désinformés de la façon la plus sordide qui soit dans cette affaire or le service public en matière d’information devrait être comme le droit à la justice, à la sécurité ou aux soins dans l’admirable république française.
Hélas, le peuple qui regarde France2 n’a pas le temps de lire plusieurs journaux pour se faire une idée d’un sujet, sans parler de la navigation sur le net un peu partout pour essayer d’y voir le moins sombre possible, ce peuple français-là a été trahi par France2, enfumé comme jamais pour en faire le complice d’une politique de la terreur d’une puissance étrangère apparemment plus si étrangère que ça…

L’heure est très grave pour ces français, pour la France quand face à une situation pareille c’est Jean-Marie le Pen qui a plus d’humanité et qui porte plus haut les valeurs de la république que François Hollande en déclarant que le peuple palestinien est un peuple martyr dans cette affaire.


Ne parlons pas de ces intellectuels qui écrivent de partout à Hollande en posant les bonnes questions mais dont la voix restera marginale loin des oreilles du plus grand nombre.

Voir cet extrait du journal Le Monde (http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/04/m-hollande-vous-etes-comptable-d-une-certaine-idee-de-la-france-qui-se-joue-a-gaza_4466378_3232.html) :
« « M. Hollande, vous êtes comptable d'une certaine idée de la France qui se joue à Gaza »

Par Rony Brauman (Ex-président de MSF, professeur à Sciences Po), Régis Debray (Ecrivain et philosophe), Edgar Morin (Sociologue et philosophe) (Directeur de recherches émérite au CNRS) et Christiane Hessel (Veuve de Stéphane Hessel)

« Quand la violence crée une spirale incontrôlée et la mort de 300 civils innocents, la situation exige une réponse urgente et déterminée », viennent d'indiquer à bon escient le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, au moment d'élever au niveau 3 les sanctions économiques contre la Russie.

On ne sait pas si le président russe, Vladimir Poutine, où l'un de ses subordonnés, a donné l'ordre de faire sauter en vol le Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Mais il y a déjà cinq fois plus de civils innocents massacrés à Gaza, ceux-là soigneusement ciblés et sur l'ordre direct d'un gouvernement. Les sanctions de l'Union européenne contre Israël restent au niveau zéro. L'annexion de la Crimée russophone déclenche indignation et sanctions. Celle de la Jérusalem arabophone nous laisserait impavides ? Peut-on à la fois condamner M. Poutine et absoudre M. Netanyahou ? Encore deux poids deux mesures ? »

Ceux qui ne regardent que France2 après le travail car n’ayant pas le temps d’aller voir ailleurs ni peut-être même l’envie à cause du conditionnement de l’implacable société de consommation où la précarité est au coin de la rue et l’individualiste sous tous les paillassons, ceux-là n’ont rien vu du massacre sinon des mots sans visages, ils n’ont vu de la guerre que des ruines silencieuses après le crime assourdissant.

Selon la soupe qu’on leur a fait avaler, tout est parti des trois jeunes israéliens enlevés. Puis ils ont appris que le pouvoir isrealien a commencé les recherches en jetant en prison tous les dirigeants palestiniens qui leur tombaient sous la main car le Hamas était tout désigné et dans ces cas-là tout palestinien est du Hamas. Jamais ils ne sauront que le Hamas n’y était pour rien. Puis la découverte des corps puis l’engrenage. Provocation, roquettes, représailles. Puis l’affaire des tunnels inconnus jusque-là sinon pour nourrir les palestiniens et faire quelques trafics sont devenus des portes ouvertes sur Israël pour tuer les populations et enfin la guerre pour détruire ces tunnels.

Il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre. »

edenmartine
10/08/2014, 15h34
David Norris Sénateur Irlandais se lève avec courage contre la politique d’Israël (http://lesmoutonsenrages.fr/2014/08/10/david-norris-senateur-irlandais-se-leve-avec-courage-contre-la-politique-disrael/)






https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=GvRYXtPdmCU

edenmartine
12/08/2014, 08h26
L'ONU enquête sur d'éventuels crimes de guerre à Gaza



http://s2.lemde.fr/image/2014/08/12/534x267/4470236_3_dc09_a-gaza-le-11-aout-pendant-la-treve_8af8e648d9ff3a7a16cf858381169c52.jpg


Pendant que la nouvelle trêve de soixante-douze heures entre Israël et le Hamas (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/10/gaza-les-combats-se-poursuivent-les-negociations-pietinent_4469664_3218.html)était respectée par les deux parties, les Nations unies ont constitué lundi 11 août une commission d'experts chargés d'enquêter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/enqu%C3%AAter) sur d'éventuels crimes de guerre lors de la dernière offensive militaire israélienne à Gaza.


Dirigée par William Schabas, un professeur canadien en droit international (http://www.lemonde.fr/international/), cette commission d'enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/) internationale indépendante va se pencher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pencher) sur « les violations du droit international commises dans le territoire palestinien occupé, notamment à Gaza, dans le contexte (http://www.lemonde.fr/contexte/) des opérations militaires menées depuis le 13 juin 2014 », précise l'ONU dans un communiqué.


La commission d'enquête devra rendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rendre) ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) conclusions en mars 2015 au conseil des droits de l'homme de l'ONU.

Pour Israël (http://www.lemonde.fr/israel/), cette mission relève d'un « tribunal fantoche ». « Cela fait des années que le conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est transformé en un “Conseil des droits des terroristes” dont les pseudo-investigations sont déterminées par avance », a réagi le ministère des affaires étrangères (http://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/) israélien.
Le Hamas a salué pour sa part cette décision.

Selon un bilan fourni par les autorités de Gaza, l'opération « Bordure protectrice » lancée par Israël le 8 juillet après une recrudescence des tirs de roquettes palestiniennes, a fait près de 1 900 morts côté palestinien, pour la plupart des civils.

L'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) israélienne a dit déplorer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9plorer) 64 morts tandis qu'en Israël trois civils ont été tués.

edenmartine
13/08/2014, 14h31
Gaza: cinq morts durant le démantèlement d’un missile israélien





http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2014-08-13T105807Z_815309982_GM1EA8D1GJL01_RTRMADP_3_MIDEA ST-GAZA_0.JPG
Un Palestinien de la bande de Gaza allongé sous un abri de fortune, le 13 août. La région est un vaste champ de décombres.


Dans la bande de Gaza, les hostilités ont cessé depuis deux jours, depuis l’instauration d’une trêve de 72 heures. Cependant, ce mercredi 13 août au matin, cinq personnes ont été tuées. Parmi elles se trouve un journaliste étranger. C’est l'opération de démantèlement d’un missile israélien qui a mal tourné. Que s’est-il passé exactement ce matin ?


Selon le porte-parole de la police, la déflagration a eu lieu dans un terrain vague qui sert à entreposer les obus et les missiles qui n’ont pas explosé. Des policiers transportaient un de ces engins et l’accident a eu lieu. Des journalistes se trouvaient sur place. Ils ont eux aussi été victimes de l’explosion. L’un d’entre eux, Simone Camilli, un journaliste italien travaillant pour l'agence de presse Associated Press (AP) a été tué avec au moins quatre autres personnes. L'agence AP qui ajoute que son photographe palestinien Hatem Moussa a également été grièvement blessé dans l'explosion.

Endroit noirci par les cendres
Sur le terrain, on peut encore apercevoir l’endroit noirci par les cendres, quelques restes d’obus et une voiture de police endommagée. Le porte-parole de la police palestinienne qui donne ces informations précise que, depuis le début de la guerre, une unité spéciale est chargée d’aller chercher les munitions non explosées.

Engins entreposés
Ils reçoivent beaucoup d’appels de la population. Ensuite, les policiers entreposent ces engins dans des terrains vagues, mais dit-il, ils ne les désamorcent pas. Ce n’est pas leur mission. Ils attendent pour cela l’arrivée de spécialistes étrangers après la guerre, comme cela s’est fait pour les autres conflits. Selon le porte-parole de la police, il resterait encore un millier d’engins non explosés à Gaza.

edenmartine
15/08/2014, 06h51
Gaza sans électricité, sans carburant, sans gaz, sans médicament, sans eau potable!!!




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Au Venezuela et en Amérique Latine “nous sommes tous la Palestine”.


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Manifestation de solidarité avec la Palestine, Caracas, 2 août 2014



“Vous avez dépassé tout ce que nous attendions d’un peuple aussi éloigné de la Palestine mais si proche de sa lutte. Nous sommes témoins de votre appui, de la solidarité, de la mobilisation qui émanent des principes de la Révolution Bolivarienne impulsée le président Chavez”.

C’est par ces mots que le Ministre des Relations Extérieures de Palestine Riad Malki, accompagné de l’Ambassadrice de Palestine au Venezuela Linda Sobeh Alí, a salué l’envol depuis l’Aéroport International Simón Bolívar de 12 premières tonnes d’aide humanitaire à destination de sa patrie.


Comme ailleurs sur le continent, en Équateur notamment, cette aide a été rassemblée en huit jours de collectes citoyennes – syndicats, mouvement sociaux, personnes ont apporté leurs dons dans des centres ouverts dans tout le pays : aliments non périssables, médicaments, vêtements, matériels de campement, eau potable, destinés aux deux millions de personnes déplacées dans la Frange de Gaza.


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Venezuela, 12 août 2014. Le Ministre des Relations Extérieures du Venezuela Elías Jaua, son homologue palestinien Riad Malki, accompagnés de l’Ambassadrice de Palestine au Venezuela Linda Sobeh Alí, assistent au départ de l’avion aux couleurs de l’ALBA emportant 12 premières tonnes d’aide humanitaire à destination de la Palestine.





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Le chancelier Riad Malki a rappelé que l’offensive militaire israélienne laisse à ce jour près de 2000 morts avec 80 pour cent de victimes civiles dont 437 enfants et 243 femmes, 10 mille blessés, 17 hôpitaux totalement détruits, 141 écoles endommagées, 11 mille maisons détruites totalement et 32 mille détruites partiellement. La seule centrale électrique, les réseaux d’électricité et d’eau potable ont été détruits également.
”Nous ne faisons que notre devoir, a répondu le chancelier Elias Jaua, l’article 152 de la Constitution Bolivarienne déclare que notre politique extérieure est basée sur le principe de la solidarité internationale et l’appui aux peuples qui luttent pour leur émancipation”. Jaua a précisé qu’un autre avion décollera jeudi avec plus de quinze tonnes de matériel chirurgical et que des équipes médicales vénézuéliennes se préparent à rejoindre la Palestine.




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Autre point des réunions de travail avec le chancelier Malki : l’accueil dans les jours prochains au Venezuela d’orphelins palestiniens. Le 5 août dernier, à la demande du président Nicolas Maduro, le chancelier Elías Jaua avait rencontré à l’hôpital Nasser, en Égypte, des rescapés des massacres perpétrés par l’armée israélienne.

En accord avec les autorités égyptiennes, le Croissant Rouge local et avec l’appui de l’ACNUR (ONU) et de l’UNICEF, le Venezuela s’apprête à accueillir ces enfants qui ont perdu leur famille – “Le centre d’accueil est prêt, pour qu’ils puissent recevoir tout l’amour et les soins médicaux nécessaires, et vivre chez nous le temps qu’il faudra jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer dans leur Patrie.

Les enfants compteront sur l’appui d’un personnel volontaire, de médecins et de femmes de la communauté arabe et palestinienne au Venezuela” a expliqué Elías Jaua. La population vénézuélienne se mobilise pour préparer leur arrivée : des dizaines d’artisans de tout le pays ont fabriqué des jouets à leur intention.




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Artisans vénézuéliens fabriquant des jouets pour les orphelins palestiniens bientôt accueillis au Venezuela.



Le chancelier Malki se trouve depuis lundi au Venezuela pour le suivi des accords de coopération signés en mai 2014 entre les présidents Mahmoud Abbas et Nicolas Maduro, et qui prévoient notamment notamment la fourniture de pétrole à la Palestine (1). Le gouvernement bolivarien vient par ailleurs de décider d’accroître le nombre d’étudiants palestiniens au Venezuela en multipliant les bourses d’État : 200 jeunes pourront ainsi suivre des études de médecine dès 2015.


Après avoir insisté au sein du Conseil des Droits Humains à Genève sur l’urgence de dépêcher à Gaza une commission d’enquête de l’ONU (2), le Venezuela, comme pratiquement tous les gouvernements et les mouvements sociaux d’Amérique Latine, maintient la pression diplomatique pour mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis contre le peuple Palestinien. Plusieurs pays de la région ont rappelé leurs ambassadeurs (3), ce qui a provoqué une réaction agressive du gouvernement israélien traitant le Brésil de “nain diplomatique” et le président de l’Uruguay de “menteur”.

La réunion de l’UNASUR, composée des douze États d’Amérique du Sud, prévue le 21 août à Montevideo, reviendra sur ce thème. “Pour ce sommet nous travaillons avec plusieurs chanceliers en vue d’effectuer un nouvel appel de tous les pays d’Amérique Latine à l’arrêt des attaques militaires contre la population civile et au retour à un dialogue sans conditions, position déjà exprimée par le Mercosur. En tant que République Bolivarienne nous allons proposer une solution structurelle au conflit” a indiqué le Ministre des Relations Extérieures Elías Jaua.


Parallèlement, de Santiago à La Paz ou à Managua, les mouvements sociaux multiplient les manifestations de solidarité avec le peuple de Palestine et exigent que cesse l’impunité des criminels de guerre. Ce mercredi 13 août Caracas accueillera une nouvelle manifestation sur le thème “Nous sommes tous la Palestine” en présence des chanceliers palestinien et vénézuélien. Une initiative qui s’ajoute aux innombrables mobilisations organisées dans le monde entier et qui renforcent l’isolement d’Israël et de ses alliés états-uniens et européens face à la communauté internationale.
Thierry Deronne
Caracas, le 13 août 2014.

edenmartine
16/08/2014, 08h34
A Gaza, « il y a encore des corps sous les décombres »
Le Monde





Lhttp://s2.lemde.fr/image/2014/08/15/534x0/4472278_6_205b_apres-deux-semaines-de-combats-et-d-occupation_46e405f001c11b852c8e4c81d318e209.jpg
Après deux semaines de combats et d'occupation israélienne, la trêve permet aux Gazaouis d'estimer les dégâts et de compter les victimes. | AP/Khalil Hamra


Sur la colline du quartier d'Al-Boura, à Beit Hanoun, à l'extrémité nord-est de la bande de Gaza, un groupe se masse autour des enquêteurs de la défense (http://www.lemonde.fr/defense/) civile. Les employés du ministère des travaux publics palestiniens sont venus évaluer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9valuer), jeudi 14 août, les dommages subis dans ce quartier laissé à l'état de ruines après deux semaines d'occupation de l'armée israélienne. (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/13/palestiniens-et-israeliens-s-accordent-sur-une-nouvelle-treve-a-gaza_4471158_3218.html)


Dans leur carnet, ils notent l'emplacement des immeubles détruits, leur surface et le nom des propriétaires. Certaines familles ont laissé sur les décombres de leur maison une bannière en plastique avec leur nouveau numéro de téléphone. Zaki Wahdan, un Palestinien de 19 ans, indique aux officiels son immeuble effondré, où sont morts douze membres de sa famille (http://www.lemonde.fr/famille/).


Lorsque les ambulances et les bulldozers ont pu pour la première fois accéder (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/acc%C3%A9der)aux lieux, le 5 août, ils n'ont retrouvé que quatre corps et les membres de cinq autres proches, dont ceux de ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) deux frères, Ahmed, 14 ans et Hussein, 10 ans.« Il y a encore des corps sous les décombres, mais il faut les bulldozers », dit le jeune homme. Les équipes de la défense civile, mobilisées sur d'autres sites, ne pourront pas intervenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/intervenir) aujourd'hui.
Résigné, Zaki Wahdan préfère retourner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/retourner) à l'école Al-Ayyoubiyya de l'United Nations Relief and Works Agency (UNRWA), l'agence de l'Organisation des Nations unies qui vient en aide (http://www.lemonde.fr/services-aux-internautes/) aux réfugiés palestiniens, dans le camp de Jabaliya, où il vit désormais avec le reste de sa famille. Des dizaines d'autres familles passent leur journée devant leur immeuble détruit, assises sur une paillasse installée sous une tente de fortune à l'abri du soleil.


16 000 MAISONS DÉTRUITES
Au milieu des décombres, où flotte ici et là le drapeau vert du Hamas, les hommes fouillent les gravats à la recherche d'effets personnels.
Cinq jours après le début de la trêve, les équipes chargées d'évaluer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9valuer) les dommages humains et matériels n'en sont qu'au début de leur immense tâche.

Plus de 16 000 maisons ont été détruites dans la bande de Gaza, selon l'Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), l'agence de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, ainsi qu'une partie importante du réseau électrique et des infrastructures d'eau.


Un quart des 350 000 personnes réfugiées dans les écoles de l'UNRWA ou chez des proches n'ont nulle part où retourner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/retourner). L'UNRWA se prépare à accueillir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/accueillir) ces familles pendant de longs mois encore, le temps que la reconstruction commence. Il faudra des semaines pour établir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/%C3%A9tablir) le bilan définitif des victimes, aujourd'hui estimé à 1 973 morts par l'OCHA.




http://s1.lemde.fr/image/2014/08/15/534x0/4472253_6_f7e9_a-gaza-des-hommes-prient-sous-le-minaret_14c3fde7334dadfe1a4d248c44f06cd0.jpg
15 août. | AFP/ROBERTO SCHMIDT


A Jabaliya, le camp de réfugiés a retrouvé son animation d'avant-guerre. Les habitants font leurs courses dans les boutiques du marché. Dans les rues défoncées par les bombardements, et inondées d'eaux saumâtres, des embouteillages se forment. Camionnettes de livraison, voitures (http://www.lemonde.fr/voitures/) transportant couvertures et ballons d'eau neufs, véhicules d'aide des Nations unies et cyclomoteurs transportant des familles se livrent bataille pour emprunter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/emprunter) les rues étroites.
Le même spectacle se reproduit dans tout le territoire, sous le regard impassible des forces de police (http://www.lemonde.fr/police/) du Hamas qui ont fait leur retour.


LE HAMAS ÉVALUE LES DÉGÂTS
A Gaza-ville, une longue queue s'est formée sur le trottoir à l'entrée de la banque de Palestine (http://www.lemonde.fr/palestine/) pour percevoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/percevoir) les aides distribuées par l'Autorité palestinienne.
Ahmed, un jeune homme de 32 ans, ne trouve pas son nom sur la liste. « Il faut s'enregistrer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/enregistrer) avant », lui explique un homme. D'autres font la queue devant les agences de l'UNRWA, qui distribuent des paquets d'aide alimentaire.
Le Hamas a lui aussi distribué des aides aux combattants et à ses employés.« Les employés du Hamas ont perçu une aide ponctuelle de 300 dollars », indique Iyad Al-Ghussein, vice-ministre de la communication. Les comités du mouvement islamiste passent dans les quartiers détruits pour évaluer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9valuer) les dégâts.


A Chajaiya, près de Gaza-ville, Nasser Hayat a reçu leur visite. Il revient chaque jour dans son immeuble, où sont morts onze membres de sa famille dans un bombardement. L'homme d'affaires de 47 ans regarde, consterné, son stock de vêtements importés déchiquetés par les débris d'obus. « J'espère que le gouvernement va nous dédommager (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9dommager), mais on n'y croit pas trop. Il y a des personnes qui n'ont encore rien touché pour les dégâts occasionnés pendant la guerre de 2012 », dit-il dans le salon de l'appartement luxueux qu'il venait tout juste de terminer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/terminer) pour son fils Hani, qui devait se marier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/marier) cette semaine.

edenmartine
20/08/2014, 17h25
Le Hamas dément avoir tiré des roquettes contre Israël durant la trêve




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Le mouvement islamiste du Hamas a nié mardi avoir tiré quatre roquettes depuis la bande de Gaza contre Israël, et tenu l'Etat hébreu pour responsable de l'escalade en cours.
Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas à Gaza, a indiqué dans un courriel à la presse que "le Hamas n'avait aucune information concernant les tirs de roquettes depuis Gaza."
"L'occupation israélienne vise à travers cette escalade dans la région à faire avorter les pourparlers au Caire," a-t-il dit et d'ajouter : "l'occupation est complètement responsable de l'escalade et de toutes les conséquences qui en résulteraient."

Un accord de cessez-le-feu de 24 heures atteint au Caire entre Israël et les Palestiniens a été enfreint quand des militants non identifiés ont tiré des roquettes depuis la bande de Gaza contre Israël. Les avions de combat israéliens ont riposté en frappant l'enclave densément peuplée.

Des témoins oculaires ont dit que trois roquettes avaient été lancées mardi après-midi et selon la radio israélienne, trois roquettes ont atterri dans une zone vide près de la ville de Beer-Sheva dans le sud d'Israël.
Des responsables de la sécurité à Gaza ont plus tard annoncé que des avions de combat israéliens avaient mené plusieurs raids aériens successifs contre le nord, le centre et le sud de la bande de Gaza, ajoutant que plusieurs gigantesques explosions avaient été entendues dans l'enclave.

Cinq Palestiniens, dont deux enfants, ont été blessés dans l'une des frappes aériennes d'Israël contre la ville de Rafah dans le sud-est de Gaza, a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza, Ashraf Al-Qedra, aux journalistes.



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Au lendemain de la rupture du cessez-le-feu (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/19/gaza-des-tirs-de-roquette-interrompent-la-treve_4473490_3218.html), au moins 20 Palestiniens ont été tués et 120 blessés dans des raids israéliens à Gaza. Ces nouvelles victimes portent à au moins 2 038 le nombre de morts palestiniennes depuis le début du conflit le 8 juillet.

edenmartine
21/08/2014, 08h02
Un médecin de l’AUBMC passe deux semaines à l’hôpital al-Shifa à Gaza


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Spécialisé dans la chirurgie plastique et de reconstruction, le Dr Ghassan Abou Sittah a séjourné dans la bande de Gaza pour secourir les blessés

Le Dr Ghassan Abou Sittah est rentré la semaine dernière de Gaza. Chef du département de chirurgie plastique et reconstructive à l'Hôpital américain de Beyrouth, le Dr Abou Sittah, muni de son passeport britannique, est entré via la Jordanie, traversant la Cisjordanie, grâce à l'intervention de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a passé 16 jours à l'hôpital al-Shifa, le grand complexe hospitalier de Gaza. « J'étais là-bas durant la deuxième partie de l'offensive israélienne », indique-t-il dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour.

Né de mère libanaise et de père palestinien de Bir Sabeh, le Dr Abou Sittah a déjà travaillé dans les hôpitaux de Gaza sous les bombes. C'était lors de la deuxième intifada, ainsi qu'en 2008 et en 2012.
« Les choses empirent avec chaque offensive. Les bombardements sont de plus en plus aveugles et les Israéliens empêchent les blessés de sortir de la bande de Gaza pour bénéficier de meilleurs soins. À cause du siège, les hôpitaux manquent de tout. Ainsi, avant que je ne quitte l'hôpital al-Shifa, le centre hospitalier manquait de fixateurs externes (pour la fixation des os) et les médecins utilisaient uniquement le plâtre », raconte-t-il.

« Les bombardements israéliens ont fait 10 000 blessés dont 4 000 enfants. Environ 400 000 personnes ont quitté leur domicile. Les maisons de 100 000 d'entre elles sont complètement détruites. Il y a des familles entières (père, mère, enfants, oncles, tantes, grands-parents) qui ont péri et leur nombre dépasse les cinquante, l'armée israélienne a bombardé l'hôpital al-Shifa. J'étais présent. C'était l'horreur », indique-t-il.
Le spécialiste souligne également que « les blessés de Gaza ont besoin d'un soutien psychologique, surtout les tout petits qui ont perdu leurs parents, voire leur famille entière ».

« J'ai toujours aimé travailler dans l'humanitaire, j'ai déjà séjourné en Équateur et en Inde. C'est vrai aussi que la Palestine pour moi constitue autre chose. C'est la terre de mon père et son amour coule dans mes veines », dit-il.

(Pour mémoire : A Gaza, des docteurs sauvent un bébé par césarienne après le décès de sa mère) (http://www.lorientlejour.com/article/878252/a-gaza-des-docteurs-sauvent-un-bebe-par-cesarienne-apres-le-deces-de-sa-mere.html)

Le Dr Abou Sittah met son savoir donc en temps de crise et de guerre à la disposition de ceux qui ont le plus besoin : les blessés et les grands brûlés dont la situation nécessite une chirurgie reconstructive.
« J'ai traité des blessés graves. Beaucoup sortiront de l'hôpital avec des handicaps permanents, notamment de l'immobilité dans un ou plusieurs membres. J'ai traité une petite fille qui a perdu la capacité de bouger son coude et un petit garçon qui a perdu ses yeux », dit-il.

Les grands brûlés et d'autres blessés lourdement atteints auront besoin de plusieurs chirurgies reconstructives, que feront-ils avec le manque de spécialistes dans la bande de Gaza ?
« Nous œuvrons actuellement à former des spécialistes palestiniens travaillant dans les Territoires. Cela se fait avec la Palestinian Welfare Association et le Medical Aid for Palestine. Nous comptons dans ce cadre envoyer des spécialistes du Royaume-Uni dans la bande de Gaza afin qu'ils passent leur savoir-faire aux médecins palestiniens », indique-t-il.

Le Dr Abou Sittah raconte également qu'il était présent quand l'armée de l'État hébreu a bombardé l'hôpital al-Shifa. Pour lui, il est désormais clair que « les Israéliens veulent vraiment exterminer les Palestiniens. Leurs bombardements sont de plus en plus cruels et les choses vont crescendo depuis 1948 jusqu'à aujourd'hui », souligne-t-il en conclusion.


Six Palestiniens, dont quatre enfants, ont été tués jeudi dans deux nouveaux raids israéliens sur la bande de Gaza, ont annoncé les secours palestiniens.
Au total, au moins 14 personnes ont été tuées jeudi par l'armée israélienne dans l'enclave côtière. Après une accalmie de neuf jours, la guerre déclenchée le 8 juillet a repris mardi soir dans la bande de Gaza.

Elle a fait plus de 2050 morts côté palestinien, dont plus d'un quart étaient des enfants et des adolescents.

morocco
21/08/2014, 17h23
La rentrée des classes fait peur aux enfants de Gaza


"J'ai peur d'aller à l'école et qu'ils commencent à la bombarder". Malak, 8 ans, redoute la rentrée scolaire dans la bande de Gaza où elle vit depuis un mois et demi au rythme des raids aériens israéliens.

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AFP


La guerre a tué plus de 2.000 Palestiniens, dont plus du quart étaient mineurs. Elle a aussi dévasté les infrastructures du territoire et ses écoles.


Certaines ont été réduites à un tas de débris. Parmi celles qui sont encore debout, des dizaines servent de centres d'accueil pour les dizaines de milliers de déplacés.
Et avec la reprise mardi des hostilités après une accalmie de neuf jours, la rentrée des classes ne pourra avoir lieu comme prévu le 24 août. Aucune nouvelle date ne sera annoncée avant un cessez-le-feu complet et durable, ont décidé les autorités.
"Des dizaines d'élèves ont été tués, ainsi qu'au moins vingt enseignants", selon le ministère palestinien de l'Education.
Les écoles n'ont pas été frappées en tant que telles par la guerre, survenue pendant les vacances scolaires. Mais beaucoup d'enfants ont vu leur école transformée en tas de gravats et craignent d'y remettre les pieds. Les images de dizaines de Palestiniens tués par des tirs israéliens sur trois écoles de l'ONU qui servaient d'abris pour réfugiés ont fait le tour du monde.
Israël accuse le Hamas de choisir délibérément de tels lieux pour lancer ses roquettes.
"Mes camarades ont été tués, ma maison a été détruite", raconte Malak, une fillette aux grands yeux verts et tristes, qui aujourd'hui redoute la rentrée des classes. Sa soeur, Ayat, 11 ans, la coupe aussitôt: "On retournera à l'école et on apprendra, même sur les décombres s'ils ne la reconstruisent pas, et même s'ils nous tuent tous !"
Juste avant la guerre, il manquait déjà 259 écoles à Gaza, selon l'ONG israélienne Gisha qui imputait cette défaillance à la pénurie de matériaux de construction, soumis au strict blocus qu'Israël impose à l'enclave.
Avec les combats, la situation a empiré: 230 écoles ont été endommagées, dont 25 complètement ou presque complètement détruites, selon l'ONU. Or un Gazaoui sur deux a moins de 18 ans, sur une population totale d'1,8 million de personnes, selon des statistiques officielles palestiniennes.
L'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) scolarise 238.000 enfants à Gaza dans 246 écoles. "Cinquante-sept d'entre elles ont été endommagées et plusieurs devront être totalement reconstruites", estime Adnane Abou Hasna, son porte-parole à Gaza.
- 'Tout le temps peur' -
Au ministère de l'Education, on estime qu'il ne faudra pas moins de 10,4 millions de dollars pour réparer les dégâts subis par les infrastructures éducatives.
Et les quelque 100.000 Gazaouis réfugiés dans les écoles de l'UNRWA ne pourront les quitter avant que ne soit trouvée une solution pour les reloger, explique-t-il.
Tayssir, 11 ans, contemple, désespéré, son école: "J'étudie ici depuis ma première année et maintenant je ne sais pas où je vais aller. Dieu maudisse les juifs qui détruisent nos écoles !"
L'établissement qu'il fréquentait avec 2.000 autres petits Palestiniens a été touché par deux missiles alors que l'aviation israélienne menait un raid pour détruire la maison adjacente d'un membre du Jihad islamique.
Les bombes venues du ciel ont emporté de nombreux murs des écoles et les explosions ont fait voler en éclats les fenêtres des salles de classe.
Ahmed, 37 ans, explique que ses six enfants "ont tout le temps peur". "Je ne vois pas comment je pourrai les envoyer à l'école de nouveau. Des amis à eux sont morts, d'autres resteront mutilés. Comment des enfants peuvent-ils supporter toutes les destructions et les morts qu'ils ont vues ?", demande ce père de famille inquiet.
"La violence des Israéliens met les enfants encore plus sous pression. Ils sont en train de susciter encore plus de rancoeur contre eux", prévient-il.

edenmartine
22/08/2014, 06h55
Gaza l'assiégée, Gaza la bombardée : Après la dévastation, l’humiliation par Mohammed Omer


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Les soldats israéliens humilient un Imam qui a survécu aux bombardements, en le forçant à se mettre tout nu devant sa famille, puis l'utilisent comme bouclier vivant.




KHUZA’A, au sud de la bande de Gaza - Khalil al-Najjar se trouvait chez son frère avec sa mère, ses frères et soeurs, la famille de sa femme et ses enfants - 15 personnes en tout. Ils ont été attaqués toute la nuit par l’artillerie israélienne, craignant pour leur vie à chaque seconde et n’ayant qu’une seule certitude :

les bombes pleuvaient.
"Nous avons été touchés par l’obus d’un tank et une épaisse fumée noire est sortie du bâtiment, alors nous avons couru nous cacher sous l’escalier," a dit Najjar.
Au milieu des bombes, nous avons entendu des automatiques : "Nous avons crié que nous étions des civils. Mais ils ont continué à tirer comme si nous n’avions rien dit," a expliqué Najjar, un Iman de 55 ans connu et respecté de sa communauté.


Quelques minutes plus tard, un chien de l’armée a bondi à l’intérieur en effrayant les enfants ; de derrière le mur troué par les tirs, l’Iman a crié en hébreu aux soldats : " Nous sommes des civils, il y a des enfants et des bébés avec nous et nous n’avons pas de lait ni de médicaments."
Les soldats ont hurlé en hébreu : "Sortez un par un !"


Dehors, les soldats ont ordonné à tout le monde de se coucher par terre - les femmes et les enfants d’un côté et les hommes de l’autre - et ont amené d’autres femmes du voisinage au coin de la rue.
"Devant toutes ces femmes ils m’ont forcé, à la pointe du fusil, à me mettre tout nu," raconte l’Iman tout en marchant dans le quartier en ruines.


"Je suis un homme respecté, et me retrouver tout nu devant tout le monde est ce qui m’est arrivé de plus humiliant de toute ma vie,”a ajouté l’Iman, sans pouvoir contenir les larmes qui jaillissaient de ses yeux noirs au regard normalement fier.
Une telle situation aurait été embarrassante pour n’importe quel homme, mais pour un musulman profondément religieux et attaché aux traditions qui est considéré comme un pilier de la communauté, elle était particulièrement révoltante.


Mais l’humiliation ne s’est pas arrêtée là. Najjar raconte que les soldats lui ont ordonné ainsi qu’aux autres hommes nus de rester debout les bras écartés. Quand la douleur est devenue insupportable, Najjar a dit à un soldat en hébreu : "J’ai mal aux bras". Alors on l’a fait s’asseoir. "Ils m’ont apporté une chaise et c’est la seule fois où ils m’ont écouté." a-t-il dit.
Ce n’était pas la première fois que l’Imam et sa famille ne pouvaient pas dormir du fait de la violence des attaques israéliennes mais ce petit matin-là a été le pire de tous. Najjar l’appelle désormais : "Le Mardi Noir du 22 juillet".
Sans lui permettre de se rhabiller les soldats lui ont ordonné "d’emmener les femmes et les enfants ailleurs". Le seul endroit possible était la maison de son frère, à deux rues de là, où il espérait qu’ils seraient en sécurité.
"Les bombes et les bulldozers avaient fait d’énormes trous dans les rues, et j’ai dû porter ma vieille mère sur les épaules jusqu’à chez mon frère," a-t-il dit.
Mais quand ils sont arrivés là, la maison était pleine de soldats israéliens couchés par terre sur le dos, et certains dormaient sur les matelas et les draps de la famille.
"Ces soldats étaient furieux qu’on nous ait laissés venir ici," a dit Najjar, ce qui laisse supposer que la communication entre les différentes unités israéliennes n’était pas parfaite à Khuza’a.
Les hommes ont été encerclés pendant que les Israéliens décidaient qui ils allaient arrêter et qui ils allaient laisser partir.


Najjar, a été emmené à la Mosquée de Kuuza qui avait été fortement endommagée et dégradée par les soldats israéliens. C’est là que l’officier en charge des hommes qui se trouvaient chez son frère l’a interrogé avec insistance sur des membres de la famille Abu Rida, une famille très grande, bien connue à Gaza.
"Oui, je vois Abu Rida à la mosquée, à la prière du vendredi," a répondu l’Imam.
En continuant de le menacer de son arme, l’officier lui a demandé "d’où les roquettes venaient". L’Iman a répondu : "les seules roquettes que je connaisse sont les missiles israéliens des F16 et des drones."
L’officier c’est alors mis en colère et l’a interrogé sur les "tunnels" qu’Israël utilise comme prétexte pour étendre sa campagne militaire à Gaza.
Najjar a répondu, sans se laisser intimider : "Malgré toute vos capacités de renseignements et toute votre technologie, vos drones, vos F16, vous Israéliens, vous ne savez pas où sont les tunnels ; croyez-vous que ceux qui les construisent vont venir me dire où ils sont ? "
L’interrogatoire a duré encore un moment, puis un frère de Najjar a été amené à la Mosquée. Il s’est aperçu qu’un soldat regardait un graffiti sur le mur avec le nom que le Djihad Islamique donne à l’opération Bordure Protectrice "al-Bunian al-Marsoos" - un terme coranique qui signifie structure compacte - et il lui a demandé s’il voulait qu’il l’efface. Mais le soldat a répondu qu’il "allait s’en occuper". Peu après, en effet, un bulldozer est arrivé et a démoli le mur tout entier.


L’arrivée du bulldozer aurait dû faire comprendre à Najjar que ses épreuves n’étaient pas terminées.
Les soldats ont ordonné à l’Imam de se rhabiller et l’ont fait sortir avec son frère à la pointe de leurs fusils. Ils ont dit à Najjar de marcher devant eux en direction du centre de la ville et d’appeler tous les habitants pour qu’ils sortent dans la rue et se rendent.


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Les soldats israéliens ont choisi un habitant respecté de tous, l’Iman, sachant que les habitants lui feraient confiance et croiraient qu’en faisant ce qu’il dit, il ne leur arriverait rien même si les soldats avaient prévu des représailles en cas d’échec.
Le frère de l’Iman a entendu l’officier dire à ses soldats en hébreu que "si les gens ne sortaient pas, il fallait tuer les deux frères."
Les soldats les ont fait avancer après les avoir avertis : "On surveille vos moindres gestes, nos armes sont pointées sur vous, alors attention. Si vous vous écartez du milieu de la rue, on vous tue."
Les gens ont vu l’Iman qui avançait tout seul. Un autre de ses frères l’a appelé d’une fenêtre : " Khalil, Khalil". L’Imam a dit à tout le monde de sortir, qu’il ne leur arriverait rien.
Les jeunes sont sortis, ils voyaient l’Iman mais pas les soldats qui s’étaient cachés en attendant que tout le monde sorte. C’est seulement alors que les soldats se sont montrés et ont crié à tout le monde de mettre les mains sur la tête.


Mais des gens étaient restés chez eux. Un soldat a dit l’Iman "qu’il restait plus de 1000 personnes chez elles". Les Israéliens ont alors ramené l’Iman à la Mosquée où un officier a levé son arme sur lui et lui a ordonné de démarrer le générateur électrique de la mosquée et de dire au haut-parleur que si tous les jeunes sortaient de chez eux, il ne leur arriverait rien.
"Ma gorge était sèche et je n’arrivais pas à appeler les gens à la prière tellement j’étais épuisé par le manque de sommeil et le jeûne, alors le soldat a mis son fusil sur ma tempe et m’a ordonné de dire à tout le monde de sortir," a dit Najjar.
Quand l’Iman a eu fini de parler, les soldats l’ont emmené dehors pour que les gens, qui étaient sortis à son appel, le voient.
Puis les soldats lui ont dit : "Prends ta mère et va-t-en. Si j’entends une de ces femmes dire un seul mot, je bombarde votre maison tout de suite."


Tous les jeunes hommes qui étaient sortis ont été arrêtés et ils n’ont laissé derrière que les femmes, les enfants et les vieillards. L’Iman a transporté sa mère chez son frère en se frayant un chemin au milieu des innombrables tanks.
Quand il est arrivé chez son frère, les soldats étaient toujours couchés partout. Ils ont enfermé la famille dans une pièce et ont gardé le reste de la maison pour eux.
"J’ai entendu un soldat israélien raconter au téléphone ce qu’ils faisaient à Gaza. il disait qu’ils ’mettaient Gaza à feu et à sang’," a dit l’Iman.
Najjar pleure maintenant les plus de 2000 morts et se désole pour les centaines de milliers de personnes qui n’ont plus de maisons -, mais ce ne sont pas la brutalité et les destructions qui l’ont le plus marqué ; c’est la honte d’avoir dû se dénuder en public qu’il n’arrive pas à surmonter.


"Quoiqu’il arrive je ne pourrai jamais oublier cette humiliation. La honte me poursuivra toute ma vie," a-t-il affirmé.




http://www.info-palestine.net/IMG/jpg/Israel-Gaza-03072006.jpg

edenmartine
23/08/2014, 07h54
Israël tue les militants des droits de l’Homme et leurs familles



Hier, les forces d’occupation israéliennes ont tué le père d’Issam Younis, le directeur du Centre Al Mezan pour les droits de l’Homme à Gaza.


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À l’heure où nous écrivons ces lignes, Israël continue à faire obstruction au travail des organisations internationales pour les droits de l’Homme en leur refusant l’entrée à Gaza, et les forces d’occupation israéliennes ont ordonné l’exil interne forcé d’un politicien palestinien de premier ordre qui est membre dirigeant d’un groupe de défense des droits des prisonniers.Un communiqué de Al Mezan affirme que Hassan Hussein Younis et sa femme Amal Ibrahim Younis Al Bilbisi, « ont été tous deux tués dans le bombardement israélien d’une maison proche de la leur, dans la ville de Rafah, à 2h30 aujourd’hui ».Ce sont là les victimes les plus récentes concernant les organisations des droits de l’Homme. Anwar al-Zaaneen, un activiste de Al-Mezan, a été tué par un missile tiré par un drone israélien le 10 août.



http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/palestine-almezan-anwaralzaneen.jpg
Anwar al-Zaaneen a été tué par un drone israélien alors qu’il cherchait à vérifier si sa maison pouvait être raccordée aux conduites d’eau après des bombardements



Âgé de 41 ans, al-Zaaneen voulait vérifier, avec l’aide de membres de l’équipe d’entretien des eaux de la commune, si sa maison pouvait être raccordée au réseau d’eau courante. Il a été attaqué juste après avoir rejoint l’équipe sur son vélomoteur.Deux semaines auparavant, le 25 juillet, un sniper israélien avait tué Hashem Abu Maria, un militant des droits de l’Homme. Abu Maria travaillait pour la Défense international des enfants palestiniens (DCI) sur un projet participatif en faveur des enfants de Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza.


http://www.evrypalestine.org/images/beit_ommar_2012/Moussa_Abu_Maria_internet.jpg

Ce militant a été tué alors qu’il participait à une marche pour Gaza dans le village de Beit Ommar, en Cisjordanie occupée.

Israël et l’Égypte empêchent les groupes de défense des droits internationaux d’entrer à Gaza

Alors qu’ils poursuivent leurs bombardements qui ont tué plus de 2 000 Palestiniens à Gaza depuis le début du mois de juillet, Israël empêche volontairement l’accès à Gaza pour les enquêteurs des organisations internationales des droits de l’Homme. Amnesty International et Human Rights Watch (http://www.hrw.org/fr/middle-eastn-africa/israel-palestine) ont confié à Reuteurs que l’interdiction d’Israël d’accéder à Gaza, qui dure depuis des années, les empêche d’enquêter sur les violences.
Sans aucun chercheur international ni expert en munitions sur le terrain, les deux organisations sont dans l’incapacité de recueillir des preuves de première main concernant des crimes de guerre potentiellement commis par Israël durant son offensive, qui est toujours en cours.
Le régime militaire égyptien, qui est un allié très proche d’Israël, a également refusé de concéder des permis d’accès aux activistes de ces deux organisations. Amnesty International à déclaré, dans un communiqué de presse, que les autorités égyptiennes n’avaient pas répondu aux demandes de permis d’entrer à Gaza via le passage de Rafah.
Au début de ce mois, l’Égypte a refusé l’accès à Gaza à Kenneth Roth, directeur de Human Rights Watch (http://www.hrw.org/fr/middle-eastn-africa/israel-palestine), qui avait voyagé jusqu’au Caire pour présenter les résultats des enquêtes sur le massacre de plus de 800 manifestants civils non-armés il y a un an.

Transfert forcé illégal

Les soldats israéliens d’occupation ont encerclé le domicile d’une membre du Conseil législatif palestinien, Khalida Jarrar, à Ramallah, afin de lui transmettre l’ordre militaire aux premières heures du 20 août.


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Le domicile de Khalida Jarrar a été encerclé par les forces d’occupation israéliennes afin de lui remettre un ordre de transfert qu’elle a refusé de signer



Jarrar a reçu l’ordre de quitter Ramallah et de rejoindre le district de Jerich, où elle serait forcée de résider durant 6 mois. L’ordre militaire se baserait sur des rapports secrets et indique que Jarrar « représente une menace pour la sécurité de la région, et qu’elle doit donc être placée sous contrôle spécial ».

Karrar, qui est haut responsable du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et membre du groupe de soutien des prisonniers Addameer (http://www.addameer.org/), a refusé de signer cet ordre. Les transferts forcés sont une violation du droit international.

Lors d’un appel urgent,Addameer (http://www.addameer.org/) rappelle que Ramallah est entièrement sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, selon les accords d’Oslo en 1993. Dans le contexte d’une soit-disant « coordination de sécurité », l’Autorité palestinienne a permis aux forces d’occupation israéliennes d’entrer à Ramallah afin de remettre cet ordre à Jarrar.
Détail frappant : la députée Jarrar a sans cesse appelé à l’arrêt d’une telle collaboration entre occupant et occupé.

L’historique des persécutions israéliennes

Israël a accumulé un historique impressionnant et révoltant de persécutions de défenseurs des droits de l’Homme et de leurs organisations.
Par exemple, le groupe de soutien aux prisonniers Addameer (http://www.addameer.org/)a souvent été la cible des forces d’occupation, en particulier quand ils ont soutenu la grève de la faim massive menée par des prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes en 2012. Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut les bureaux d’Addameer (http://www.addameer.org/)à Ramallah le 2 décembre 2012.
Un chercheur du groupe Addameer (http://www.addameer.org/), Ayman Nassar, a été arrêté en octobre 2012 et n’a été relâché qu’un an plus tard.

http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/addameer.jpg
Le responsable de l’organisation, Samer Arbeet, a été victime d’une arrestation arbitraire suivie d’une détention le 23 septembre 2013, une fois encore sous prétexte d’une soit-disant preuve secrète, ce qui signifie qu’il n’a même pas pu prétendre à un procès. Deux mois plus tard, il a été relâché. Son avocat a déclaré au tribunal d’occupation israélien que la détention n’avait pour unique but que de faire obstruction au travail d’Arbeed.
Le 15 septembre 2013, Israël a arrêté Anas Barghouti, un avocat spécialisé dans la défense des droits de l’Homme qui avait travaillé pour Addameer (http://www.addameer.org/) entre 2009 et 2013. Il a défendu de nombreux prisonniers palestiniens qui étaient détenus par Israël.
Le cofondateur et président d’Addameer (http://www.addameer.org/), Abdullatif Ghaith, fait également l’objet d’une interdiction de voyager depuis octobre 2011. Il n’a pas le droit de voyager de Jérusalem vers d’autres zones de la Cisjordanie.
Electronic Intifada a également fait rapporté l’arrestation et la détention en décembre 2009 de Jamal Juma, coordinateur de Stop The Wall (http://www.stopthewall.org/)et défenseur des droits de l’Homme, et de son collègue Mohammed Othman, un mois plus tôt.
Les défenseurs palestiniens des droits de l’Homme au sein de l’entité israélienne sont également persécutés. En mai 2010, le directeur d’Ittijah, Ameer Makhoul, a été arrêté et condamné à 9 ans de prison ferme.
Ce n’est qu’une liste partielle des cas d’attaques incessantes d’Israël contre des défenseurs palestiniens des droits de l’Homme ou contre des organisations qui mettent en lumière leurs pratiques illégales et oppressantes.


Déclaration des Nations-Unies concernant les défenseurs des droits de l’Homme

Les militants qui défendent les droits de l’Homme sont des personnes qui jouent un rôle essentiel dans la promotion de la cause des droits de l’Homme à travers, notamment, leur travail de rassemblement de preuves concernant des violations, en fournissant un soutien et une assistance aux victimes qui cherchent des solutions et qui combattent la culture de l’impunité.

La déclaration des Nations-Unies sur les défenseurs des droits de l’Homme fournit soutien et protection aux défenseurs des droits de l’Homme dans le contexte de leur travail. Elle mentionne les droits existants de telle sorte qu’il soit plus facile de les appliquer à un rôle et une situation précise pour les défenseurs des droits de l’Homme.

La déclaration inclut également le droit d’effectuer un travail sur les droits de l’Homme, de recueillir des informations concernant les droits de l’Homme, de critiquer le fonctionnement de corps gouvernementaux, d’offrir une aide juridique et des conseils dans l’optique de la défense des droits de l’Homme, ainsi que le droit d’assister à des audiences publiques, des procès et des jugements afin de vérifier le respect des droits nationaux et internationaux. Cela inclut également le droit de recevoir des ressources – y compris depuis l’étranger – dans le but de sauvegarder les droits de l’Homme.

Étant donné l’étendue des meurtres de civils commis par Israël à Gaza, il est plus urgent que jamais qu’Israël soit sommé de respecter ces droits et arrête de faire obstruction au travail des défenseurs des droits de l’Homme.

edenmartine
24/08/2014, 08h54
Israël procède à de nouvelles frappes intensives, l'Egypte appelle à négocier




http://s2.lemde.fr/image/2014/08/23/534x267/4475753_3_835f_des-pompiers-palestiniens-apres-une-frappe_bd06fbf8ea7ca9b8e97a1752f152077c.jpg


L'aviation israélienne a continué à pilonner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pilonner) la bande de Gaza, dimanche 24 août. Deux personnes sont mortes, tuées par une frappe perpétrée dimanche matin, qui a également fait cinq blessés. Selon des sources médicales, les deux tués circulaient à moto (http://www.lemonde.fr/moto/) quand ils ont été touchés.
Samedi, les raids de l'aviation israélienne avaient déjà fait au moins neuf morts.


Alors que l'Egypte (http://www.lemonde.fr/egypte/), médiateur historique, a appelé Israéliens et Palestiniens à accepter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/accepter) un cessez-le-feu et à reprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre) les négociations qu'ils ont rompues mardi, l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) israélienne a indiqué, samedi, avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) frappé environ 55 cibles dans le territoire déjà dévasté. Israël (http://www.lemonde.fr/israel/) vise non seulement les lieux d'où partent les roquettes tirées contre son territoire, mais aussi les habitations de membres du Hamas, auquel il impute la faute des dommages humains collatéraux.


Quarante-cinq tirs de roquettes et de mortiers palestiniens ont atteint Israël, samedi, sans faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) de victime, et une dizaine d'autres roquettes lancées de la bande de Gaza ont été interceptées, a décompté l'arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ée israélienne. Deux roquettes, l'une tirée dimanche de Syrie (http://www.lemonde.fr/syrie/), l'autre samedi du Sud-Liban (http://www.lemonde.fr/liban/) ont également touché le territoire israélien sans faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) de victime.

Vendredi, le premier ministre israélien a déclaré que le Hamas allait « payer au prix fort » la mort d'un enfant de 4 ans tué par un obus de mortier , laissant supposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/supposer) une multiplication des actions contre le groupe palestinien (enfants, femmes, personnes âgées)

Dans la soirée, un haut diplomate britannique a annoncé (http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/08/23/l-europe-envisage-une-supervision-d-un-cessez-le-feu-a-gaza_4475625_3218.html) que la France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/), le Royaume-Uni (http://www.lemonde.fr/royaume-uni/) et l'Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/) travaillaient sur un « projet de résolution susceptible d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) adopté rapidement ».


Au moins 2 102 personnes, sans parler des blessés ont été tuées côté palestinien et 68, dont 64 soldats et quatre civils, côté israélien depuis le début le 8 juillet de l'opération israélienne« Bordure protectrice ».

morocco
24/08/2014, 19h31
Accueil (http://oumma.com/) » International (http://oumma.com/articles/international)
Israël pulvérise un immeuble d'habitation de 12 étages (vidéo)


le 24. août 2014 - 12:02

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"Détruire pour détruire", tel est l'objectif d'Israël qui a pulvérisé, le 23 août, un immeuble d' habitation de 12 étages "Zafir 4" dans le quartier de Tal al-Hawa, à Gaza. Plus d'une cinquantaine de familles résidait dans cet immeuble. Ces familles ont reçu quelques minutes auparavant un message leur demandant de quitter cet immeuble. Dix-sept personnes ont été blessées, dont quatre enfants. Les Palestiniens ont surnommé cette destruction le 11 septembre de Gaza en référence aux attentats de New York.




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edenmartine
25/08/2014, 06h27
Des survivants de l'holocauste condamnent Israël pour le "massacre de Gaza" et appellent au boycott.

http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/ManuZap_usa_gaza-642x837.jpg


Des centaines de survivants et descendants de survivants de l'holocauste ont signé une lettre, publiée sous forme de publicité dans le New York Times de samedi, condamnant "le massacre des Palestiniens de Gaza" et appelant à un boycott total d'Israël.


Selon la lettre, la condamnation a été motivée par une annonce écrite par Elie Wiesel et publiée dans les principaux organes de presse du monde entier, accusant le Hamas de "sacrifice d'enfants" et comparant le groupe aux nazis.


La lettre, signée par 327 survivants et descendants de survivants de l'Holocauste juif et parrainée par le réseau international juif anti-sioniste, accuse Wiesel "d'abus de l'histoire" afin de justifier les actions d'Israël dans la bande de Gaza:


"Nous sommes dégoûtés et scandalisés par la violence d'Elie Wiesel qui abuse notre histoire dans ces pages pour justifier l'injustifiable: l'effort systématique d'Israël à détruire Gaza et à assassiner plus de 2.000 Palestiniens, dont des centaines d'enfants. Rien ne peut justifier le bombardement des abris de l'ONU, les maisons, les hôpitaux et les universités. Rien ne peut justifier de priver les gens de l'électricité et de l'eau".


La lettre accuse également les Etats-Unis d'aider Israël dans son opération de Gaza, et l'Occident en général de protéger Israël de la condamnation.
"Le génocide commence par le silence du monde", dit la lettre.


La lettre se termine par un appel à mettre immédiatement un terme au blocus de Gaza et à un boycott total d'Israël. "Never again" (ndlr: "Plus jamais ça") doit signifier "Plus jamais ça pour qui que ce soit !"


TEXTE INTEGRAL DE LA LETTRE (http://ijsn.net/gaza/survivors-and-descendants-letter/)

edenmartine
25/08/2014, 08h52
Israël décide de durcir l’opération à Gaza : « pas de cadeau, pas de pitié, pas de retenue »


Ouvrant le conseil de cabinet hebdomadaire, Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Moshé Yaalon ont confirmé ce dimanche que l’armée israélienne a reçu l’ordre de durcir l’opération « Bordure protectrice ».

Et que celle-ci se poursuivra « jusqu’à ce qu’elle ait produit ses résultats ». Le génocide continu........





http://static1.lavoixdunord.net/sites/default/files/imagecache/vdn_photo_principale_article/articles/ophotos/20140824/664774352_B973408456Z.1_20140824195719_000_GIB30LN 86.2-0.jpg

Dans ce cadre, les dirigeants israéliens affirment qu’« aucun terroriste n’est à l’abri » ( Entendez : femmes, enfants, personnes âgées ) et que le rythme des « liquidations » s’est accru.
Parmi les dernières victimes de cette politique des assassinats ciblés ? remise au goût du jour, Mohamad Al Houl, le responsable des finances du Hamas qui a été pulvérisé hier par un tir d’hélicoptère (comme chacun sait, via l'appli Hamas:ninja:) . Ces éliminations menées tout au long du week-end ont par ailleurs provoqué la mort d’une quinzaine de passants, faisant passer le bilan général palestinien à plus de 2 120 morts et à plus de 10 000 blessés.

edenmartine
26/08/2014, 09h31
Israël a voulu réduire les bâtiments en cendres, déplacer les civils y vivant, mettre la pression sur la résistance à travers les massacres de masse mais le résultat est que les Palestiniens continuent à réclamer la liberté, la fin du siège et l'ouverture de tous les passages y compris celui reliant Gaza à a Cisjordanie.





https://7e8c.https.cdn.softlayer.net/807E8C/origin.theweek.com/img/dir_0122/61117_article_full/an-israeli-air-strikenbspon-gaza-on-july-8.jpg?208



J’ai été incapable de le reconnaître sur les images des réseaux sociaux. Je ne pouvais pas le reconnaître sur les images de l’hôpital le montrant mort. Je suis allé à ses funérailles après la prière de la Jumaa où des milliers de personnes s’étaient réunies. Tout à coup j’ai vu un poster avec le nom du martyre, Nader Mohamed Idriss. J’ai été très surpris car je l’avais croisé quelques jours auparavant à l’endroit même où il a été fait martyre.

Nader est devenu orphelin de père à l’âge de 12 ans. Il était militant et je l’ai connu un an après le soulèvement (Intifada) de 1987. Il est resté engagé dans la lutte jusqu’à ses derniers jours. Nader était pauvre et tranquille tout au long de sa vie. Il était employé dans l’industrie de la chaussure, devenue peu rentable suite à la conquête du marché palestinien par les produits chinois.

Les dernières images de Nader furent prises alors qu’il était volontaire. Il aidait à transporter et emballer des produits donnés aux Gazaouis par les habitants d’Al-Khalil (Hébron). Certains de ceux qui l’accompagnaient ont rapporté qu’il avait acheté un sac de farine destinée à la fabrication maison de dons pour Gaza car il manquait d’argent pour des dons financiers.

Nader a été assassiné de sang froid par un sniper de l’armée israélienne qui lui a tiré dans le cœur. Certains militants du groupe palestinien Human Rights Defenders (HRD - Défenseurs des Droits de l’Homme) ont filmé des snipers israéliens utilisant des silencieux sur leurs armes. Nader est parti en laissant son épouse et ses sept enfants faire face aux dangers de la vie. Il est parti en disant « Oui je suis parti mais la Palestine, non ».




Art et résistance

http://f8wee1vvia32pdxo527grujy61.wpengine.netdna-cdn.com/images/2012/07/Bethlehem-the-occupation.png


L’au-delà apparaît dans le travail créatif de l’artiste et militante Bushra Shanan. Elle a transformé des photos de mort et de destruction en photos de vie. Bushra, une fondatrice de HRD, dit avoir été psychologiquement affectée par le niveau de destruction et la quantité de crimes commises à Gaza. Elle a décidé de représenter cela dans des œuvres graphiques telles que celle dans laquelle des enfants s’envolent vers le paradis. Dans une autre, elle a dépeint Gaza attaqué par un énorme serpent affamé cherchant à l’avaler. Parmi ses autres tableaux, Bushra dépeint des pierres pleurant les pierres disparues.



http://www.konbini.com/fr/files/2014/07/bushra-shanan1-810x347.jpg



Israël a voulu réduire les bâtiments en cendres, déplacer les civils y vivant, mettre la pression sur la résistance à travers les massacres de masse mais le résultat est que les Palestiniens continuent à réclamer la liberté, la fin du siège et l’ouverture de tous les passages y compris celui reliant Gaza à a Cisjordanie. Ils appellent à la libération des prisonniers relâchés dans le cadre de l’accord pour la libération de Gilad Shalit et qui furent ensuite par vengeance ré-emprisonnés ainsi que le quatrième groupe de prisonniers qui devaient être relâchés dans le cadre d’un accord entre Israël et l’Autorité Palestinienne.

Le Hamas à Gaza a appelé à la construction d’un port maritime et un aéroport. Cela constitue de simples demandes humaines qui doivent être reconnues afin que nous ne restions pas sous un contrôle israélien imposé au nom d’une sécurité tuant quotidiennement des Palestiniens et niant la sécurité des Palestiniens ainsi que leur liberté alors qu’en face, les Israéliens doivent tout recevoir et on demande à la victime de protéger celui qui occupe et contrôle.

La très créative Bushra a dit avoir réuni un groupe d’amis autour d’une campagne appelée « faites sourire un enfant » dont le but est de vendre des tableaux au bénéfice des enfants de Gaza. Elle a appelé tous ses amis à partager son message et à encourager Gaza à se soulever de nouveau. Bushra pense que l’art et la peinture sont une forme de résistance devant être utilisée pour la cause Palestinienne.


http://www.konbini.com/fr/files/2014/07/gaza-israel-rocket-strike-smoke-art-71-810x798.jpg



Les Palestiniens demeurent unis suite à l’échec de la campagne génocidaire de destruction massive d’Israël dont le but était d’affaiblir la volonté du peuple Palestinien. Israël pourrait facilement être condamné pour crimes de guerre si il y avait une justice dans ce monde. Afin de boycotter Israël, des jeunes ont démarré des campagnes appelant les gens à ne consommer que des produits palestiniens au lieu de produits israéliens. La Palestine toute entière s’est consacrée à ce boycott et de nombreux marchands ont été vus en train de vider leurs magasins des produits israéliens.

Les blessures de Gaza ont provoqué chaque Palestinien et ont crée en eux le désir que tous les Palestiniens puissent vivre ensemble dans les terres occupées depuis 1948. La Cisjordanie et Gaza et même la diaspora Palestinienne réunis par le sang des martyres et pour que Bushra puisse peindre la vie et le Phénix renaissant de ses cendres après que beaucoup l’aient cru mort.

morocco
26/08/2014, 16h40
Roger Waters des Pink’s Floyd : "Pourquoi la perversité morale de la position des États-Unis à Gaza est stupéfiante"


le 26. août 2014 - 17:00
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Il est de cette trempe d’artistes, peu nombreux, qui ne craignent pas de troquer leur habit de lumière contre celui d’artistes maudits, Roger Waters, le bassiste de légende des cultissimes Pink’s Floyd, porte son attachement à la Palestine à la boutonnière et ne perd pas une occasion de briser l’omerta qui muselle la saine critique d’Israël, mais aussi de son plus généreux mécène, les Etats-Unis.Dans sa diatribe intitulée "Pourquoi la perversité morale de la position des Etats-Unis à Gaza est stupéfiante (http://www.salon.com/2014/08/25/pink_floyds_roger_waters_why_moral_perversity_of_u _s_position_in_gaza_is_stunning/)", son ode à l’enclave palestinienne a les accents de l’indignation contre un génocide insoutenable qui a bénéficié, une fois de plus, une fois de trop, de l’odieuse complicité de Washington. Face à l’horreur indicible du massacre de masse des Gazaouis, Roger Waters a néanmoins trouvé une source inestimable de jubilation : les liaisons dangereuses qui font des Etats-Unis le premier partenaire et comparse des criminels de guerre israéliens ont été exposées au grand jour comme jamais auparavant, quant à l’argument imparable, "le droit d'Israël à se défendre", derrière lequel Obama, comme Bush avant lui, s’est abrité pour cautionner l’innommable, il n’est plus audible.Ce véritable "mantra ad nauseam", tel que le décrit Roger Waters dans un article qui fustige l’insupportable duplicité américaine, ne tient effectivement plus, comme n’est plus recevable l’accusation, facile et utile, d’antisémitisme pour clouer au pilori tous ceux qui ont la cause palestinienne chevillée au corps. Il faudra désormais entonner une autre antienne pour tenter de justifier des exactions barbares injustifiables aux yeux d’un monde qui, lui, n’a pas d’œillères opaques et ne s’en laisse pas ou plus conter par une communauté internationale définitivement discréditée.Voix de la vérité s’élevant au-dessus des médias-mensonges, le membre fondateur des Pink’s Floyd est un grand pourfendeur de l’insondable hypocrisie de la première puissance mondiale : "Comment le gouvernement américain peut-il demander à Israël de faire plus attention à la vie des civils et en même temps armer, puis réarmer, l'armée israélienne afin qu'elle puisse plus efficacement parachever son dessein mortifère dans Gaza ?", proteste-t-il en appuyant là où le bât blesse.Et de poursuivre : "Les États-Unis pourraient agir pour arrêter ces massacres insensés, mais ils se garderont bien de le faire. Les membres du Congrès sont des perroquets stupides qui répètent en les approuvant les points de vue israéliens, sans avoir une seule pensée pour le point de vue palestinien ou pour la préservation de la vie humaine. Débordant de justice, ils plaident pour qu’Israël relâche la pression, notamment le sénateur Rand Paul, tout en invoquant le droit d'Israël à l'auto-défense, et ce en oubliant que, en tant que puissance occupante, Israël a l'obligation de protéger les Palestiniens qu'il gouverne, et non de les exterminer."Roger Waters enfonce le clou en critiquant ces parlementaires du Congrès peu téméraires, qui ne se hasardent pas à se décentrer de leurs univers de référence et de leur petit confort : "Des leaders du congrès se demandent-ils parfois ce qu'ils feraient s'ils étaient nés Palestiniens, si leurs maisons et biens étaient spoliés, s’ils étaient contraints de vivre privés de liberté sous une occupation israélienne illégale pendant 47 ans ? Savent-ils ce que signifie l’euphémisme israélien guerrier et barbare « tondre la pelouse à Gaza »? Aucune condamnation ne sort d’aucune bouche pour défendre les droits bafoués des Palestiniens qui sont roués de coups, périssent sous la pluie d’obus ou sont tués par balle par l'armée la plus puissante de la région. Je me demande ce que feraient les Américains s’ils étaient envahis par leurs proches voisins et placés sous leur joug ? Je pense que l’on peut affirmer sans risque de se tromper qu’ils ne le toléreraient pas", assène-t-il à juste titre."En dépit de ces réalités irréfutables, il est bien plus avantageux à Washington de vilipender les Palestiniens et de clamer qu’ils sont les seuls responsables de leurs souffrances. Il faut dire qu’accuser le peuple palestinien de tous les maux, applaudir les crimes de guerre, l’occupation et la colonisation illégales n’ont jamais nui à la carrière d’un quelconque politicien, bien au contraire", a conclu le très lucide Roger Waters, épris de vérité, de justice et de liberté pour Gaza et l’ensemble de la Palestine. La Palestine, assujettie à une domination israélienne cruelle, illégale, et interminable, qui a le triste privilège d'être entrée dans les annales de l’histoire contemporaine en sa qualité de victime de la plus longue occupation d’un territoire.

edenmartine
27/08/2014, 07h41
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Lako
27/08/2014, 08h06
Gaza célèbre sa victoire sur "Israël" avec ses dirigeants de la résistance
Plusieurs dirigeants du Hamas,et du Jihad islamique, la deuxième force dans la bande de Gaza, sont apparus mardi soir en public,
pour la première fois depuis le début de la guerre avec "Israël" il y a 50 jours.

Israéliens et Palestiniens ont conclu un accord de cessez-le-feu entré en vigueur mardi soir, mettant fin à un conflit qui a fait plus de 2.140 morts côté palestinien et 69 côté israélien.

Les dirigeants des deux mouvements de résistance palestinienne, qui ont infligé à l'armée d'occupation israélienne ses plus lourdes pertes depuis 2006, n'étaient pas apparus durant cette guerre au cours de laquelle l'aviation israélienne a mené deux raids contre des dirigeants du Hamas.

e chef des puissantes Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, Mohamed Deif, a réchappé au premier raid selon son mouvement, tandis que trois de ses lieutenants ont été tués dans l'autre.

Mahmoud Zahar, un haut dirigeant du Hamas dans la bande de Gaza et Mohamed al-Hindi, un des leaders du Jihad islamique, ont prononcé un discours devant des milliers de Palestiniens réunis dans le quartier de Rimal, dans l'ouest de la ville de Gaza.

"Nous allons construire notre port et notre aéroport", a promis M. Zahar à la foule, alors que son mouvement a déjà revendiqué la "victoire" après cette guerre, la troisième en six ans à Gaza.

L'une des exigences des négociateurs palestiniens était la réouverture de l'aéroport de Gaza et la possibilité de réutiliser le port maritime.

Ces points épineux "devront être discutés durant les négociations" prévues sous un mois, selon la proposition du médiateur égyptien.

"Celui qui attaquera notre port, nous attaquerons son port et celui qui attaquera notre aéroport, nous attaquerons de nouveau son aéroport", a toutefois promis M. Zahar, faisant référence aux tirs de roquettes du Hamas sur l'aéroport de Tel-Aviv, qui ont provoqué des annulations de vols et une brève fermeture du terminal aéroportuaire durant le conflit.

Il a ensuite assuré que se poursuivrait à Gaza "l'armement et le développement des capacités de la résistance". "L'avenir est à nous, pas à l'occupant" israélien, a encore lancé M. Zahar, promettant de "reconstruire toutes les maisons" détruites durant la guerre.

"Nous voulons renforcer notre union avec le Jihad islamique et tous les mouvements de la résistance pour libérer toute la Palestine", a encore ajouté M. Zahar, alors que pour la première fois pour ces négociations indirectes avec les Israéliens, les Palestiniens ont envoyé au Caire une délégation représentant le Hamas, le Jihad islamique et l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui chapeaute l'Autorité palestinienne.

De son côté, le vice-président du Parlement, Ahmed Bahr, dirigeant du Hamas, a ajouté: "nous célébrons aujourd'hui la fête de la victoire sur l'occupant dans cette épopée légendaire (...) qui dure depuis plus de soixante ans" .


Tirs de joie et célébrations à Gaza


Des tirs de joie ont retenti dans la ville de Gaza, tandis que depuis les mosquées résonnaient des louanges à Dieu pour célébrer le cessez-le-feu qui doit être suivi, selon le médiateur égyptien, d'un allègement du blocus imposé en 2006 par l'occupation israelienne et qui asphyxie 1,8 million de Gazaouis.

Dans les rues, au milieu des célébrations, Maha Khaled, une mère de famille de 32 ans a lâché "Dieu merci, la guerre est finie". "Je n'arrive pas à croire que je suis encore en vie, avec mes enfants. Cette guerre a été très dure et on ne croyait plus que la paix arriverait", a-t-elle ajouté.

De son côté, Tamer al-Madqa, 23 ans, célébrait "la victoire de la résistance". "Aujourd'hui, Gaza a prouvé au monde qu'elle résistait et qu'elle était plus forte qu'Israël", a-t-il dit .

edenmartine
29/08/2014, 05h41
Des manifestants bloquent et retardent des cargos israéliens le long de la côte Ouest des États-Unis



Au cours des deux dernières semaines, des militants de plusieurs villes portuaires le long de la côte Ouest des États-Unis ont organisé des blocus pour empêcher ou retarder le déchargement de navires de la firme israélienne Zim.




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Rassemblement pour le blocage d’un bateau à Oakland, le 16 août 2014 (Alex Chis/Flickr)




Les actions ont été planifiées suite à l’agression d’Israël sur la bande de Gaza qui a débuté le 7 juillet et a pris fin très récemment avec la mise en place d’un cessez-le-feu (http://croah.fr/corbeau-dechaine/les-palestiniens-fetent-la-victoire-contre-israel/).

Zim Integrated Shipping Services Ltd est la plus grande société de transport de marchandises d’Israël et la dixièmedans le monde. Ses revenus en 2013 sont chiffrés à 3,7 milliards de dollars.L’action a pris naissance à Oakland, en Californie, et a mis la barre très haut. Les manifestants ont empêché avec succès le déchargement du navire porte-conteneurs Zim Piraeus pendant près de quatre jours complets.

Des manifestations plus modestes dans d’autres villes ont également réussi à retarder temporairementles déchargements d’autres navires de la compagnie Zim, coûtant à la société des centaines de milliers de dollars et déclenchant une vague de soutien importante et une forte impulsion pour d’autres actions similaires.


Quand le Zim Piraeus a quitté Auckland le 20 août, deux autres navires porte-conteneurs de la compagnie Zimdevaient accoster à Tacoma et Seattle ainsi qu’à Washington et à Long Beach, en Californie. Quelques semaines plus tôt à Oakland, des organisateurs avaient tendu la main dans les villes à des groupes de solidarité avec la Palestine afinde planifier un blocus coordonné sur les cargos de la compagnie Zim, le long de la côte Ouest.

À Tacoma, le Zim Chicago devait arriver au port le 18 août et son déchargement a été retardé jusqu’au 23 août. Nada Elia, organisateur local, explique que c’est une victoire pour la Northwest Block the Boat Coalition (littéralement : Coalition « Bloquer les Bateaux » du Nord-Ouest).

Elia, étudiante à l’Université d’Antioch et membre du comité de direction de la Campagne palestinienne pour leboycott académique et culturel d’Israël (PACBI), a déclaré à The Electronic Intifada que le retard était dû à un mauvais fonctionnement de la grue à Vancouver, mais surtout à cause des manifestants.

« Le retard a montré qu’ils ont tenté d’éviter le blocus« , a déclaré Elia. Tout au long de la semaine, les militants à travers l’État étaient sur le qui-vive (via Facebook et par SMS) afin de répondre aux appels à manifester. Elia explique aussi que la page de son groupe Facebook a été supprimée sans aucune explication.

Lorsque le Zim Chicago s’est amarré vendredi, les militants se sont rassemblés au port et ont réussi àbloquer les deux entrées connues. Mais le port a ouvert une troisième entrée peu connue qui a permis aux dockers d’entrer et de décharger les conteneurs du navire de la compagnie Zim.

La coalition qui s’était formée autour de cette action comprenait le groupe philippin Bayan, Queers Against Israeli Apartheid et Occupy Seattle. Elia raconte que les gens sont venus de partout dans l’État pour participer aux blocus.

Selon le Seattle Globalist, le retard a coûté la compagnie maritime un demi-million de dollars.


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Objectif limité

Elia explique que les organisateurs du blocus ont dû prendre en considération la faible collaboration des syndicats de dockers à Seattle et Tacoma.

« La réponse du syndicat était, pour employer un euphémisme, loin d’être positive », a déclaré Elia. « Nous avons donc facilement deviné qu’ils n’allaient pas être de notre côté. »

« Notre victoire a été proportionnelle à notre capacité à retarder les déchargements, ce que nous avons fait très clairement pendant au moins trois jours. »

Le 25 août, le même navire de la compagnie Zim s’est amarré à Seattle et les organisateurs n’ont pas réussi à empêcher les dockers de décharger. Toutefois, selon un communiqué de presse publié par la coalition le 27 août, le navire a dû retarder son arrivée au port de Seattle de 24 heures afin d’éviter les manifestants.

Selon le communiqué de presse, le Zim Chicago a terminé le déchargement à Tacoma le soir du 24 août, mais n’a pas pu commencé à décharger à Seattle (un port tout proche) avant le soir du lendemain, le 25 août.

« Nous ne connaissons aucune autre raison pour qu’un navire attende un quai ouvert sauf pour éviter la propagation de l’impact de notre blocus à d’autres navires, qui pourrait alors occasionner des demandes de remboursement en raison des retards », a déclaré un autre organisateur dans le communiqué de presse.






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Vieille publicité pour la compagnie de bateaux Zim




Rallier les ouvriers à bord

Elia explique que tandis que les organisateurs sont satisfaits de la victoire qu’ils avaient prévu d’obtenir, ils espèrent construire leur coalition : « À ce stade, notre nouvel objectif est de rallier à notre cause la main-d’œuvre à bord, obtenir l’union et leur faire comprendre que c’est une question mondiale de justice sociale. »

Pendant le même temps, sur la côte de Long Beach dans le port de Californie du Sud, les organisateurs ont mobilisé une action en l’espace de seulement deux jours et demi après avoir été témoins du succès de l’action d’Oakland.

« L’opération d’Oakland était si incroyablement réussie qu’elle a vraiment inspiré beaucoup de gens », a expliqué Garrick Ruiz de BDS Los Angeles à The Electronic Intifada. « À Los Angeles, nous voulions faire quelque chose qui allait dans le même sens, et c’est à ce moment que la grande coalition s’est retrouvée. »

La coalition comprend American Muslims for Palestine (les Musulmans américains pour la Palestine), US Palestinian Community Network (le Réseau de la communauté palestinienne aux États-Unis), International Jewish Anti-Zionist Network’s labor division, (Le Réseau international des juifs antisionistes, section travailliste), Jewish Voice for Peace(La Voix juive pour la paix), le BDS Los Angeles et bien d’autres.

Ruiz a déclaré que son groupe avait fait un piquet d’information le 13 août afin de :



Mesurer l’appui de l’action parmi les organisations
Construire des liens d’informations entre les membres
Fournir des informations sur l’appel de la Palestinian General Federation of Trade Union (La Fédération générale des syndicats palestiniens) en faveur d’une solidarité entre travailleurs palestinien et américains
Organiser les actions pour bloquer les cargos de Zim






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Lorsque le Zim Haïfa s’est amarré le 23 août à Long Beach, près de 250 personnes se sont rassemblées dans le port jusqu’à ce qu’un responsable syndical renvoie les ouvriers de l’équipe de relève du matin chez eux.

« Nous considérons cette action comme un élément important pour la constitution de notre mouvement, la planification et la construction de grandes actions de solidarité avec les dockers dans les ports », a déclaré Ruiz.« Nous avons organisé cela en moins de trois jours et tout le monde dans cette coalition a fourni une somme immense de travail pour y parvenir. Maintenant, nous allons nous retirer quelques temps pour déterminer les prochaines étapes ».

Ruiz raconte que les membres de la coalition prévoient d’organiser une grande marche le 1er septembre à Wilmington, pour tendre la main aux syndicats de l’ILWU (International Longshore and Warehouse Union) et de l’International Brotherhood of Teamsters (Fraternité internationale des camionneurs).

Alors que les manifestations ont été mises sur pied en réponse aux attaques dévastatrices sur la bande de Gaza, les organisateurs espèrent maintenir la pression sur les ports et les entreprises qui ont passé des accords commerciaux avec Zim.

Le mouvement de protestation Zim s’étend désormais à plusieurs autres villes. Un outil pour les militants et les organisateurs a été mis en place, une nouvelle pastebin (http://pastebin.com/iH21cW11)a été créée pour fournir toutes les renseignements nécessaires au suivi de l’activité des navires Zim dans plusieurs villes portuaires à travers le États-Unis. Les militants peuvent savoir quand et où les navires Zim accosteront dans leur ville.

Une manifestation dans le port de Tampa, en Floride, est prévue pour le 30 août.

edenmartine
30/08/2014, 08h18
Les familles des Brigades al-Qassam gardent vivant l’idéal de la résistance (Al Akhbar)


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Quand on rend visite aux familles des martyrs palestiniens de Gaza, en particulier celles des leaders de la résistance assassinés par l'état sioniste, on s'aperçoit que, malgré le grand chagrin [d'avoir perdu ceux qu'ils aimaient], ces familles restent fidèles à l'idéal de la résistance et veulent venger la mort de leurs proches.

Al-Akhbar s'est rendu au domicile de Wadad Asfour, la défunte épouse du commandant militaire des Brigades al-Qassam, Mohammed al-Daif, et à celui du commandant défunt, Raed al-Attar.

Gaza – Les habitants n’ont pas eu le temps de se demander combien de temps allait durer la trêve. Les hostilités ont repris tout de suite, cette fois sous la forme d’assassinats ciblés.
Israël utilise la même stratégie depuis le début de la lutte palestinienne ; elle consiste à punir la résistance et ceux qui la soutiennent.


A cet effet, l’état sioniste a tiré 5 missiles sur la maison de la famille al-Dalou, faisant 5 morts et 40 blessés, pour être sûr de ne pas manquer une cible qu’il voulait assassiner dans le quartier de Sheikh Radwan [de la ville de Gaza].
Le jour qui a suivi la frappe, les sauveteurs ont sorti des décombres le corps d’une petite fille, la fille du commandant en chef des Brigades al-Qassam, Mohammed al-Daif, qui a rejoint sa mère et son frère dans l’autre vie.



La femme d’Al-Daif, Wadad Asfour, a été tuée avec ses 2 enfants, Ali et Sarah ; sa fille Halima a été gravement blessée, et ses 2 fils, Omar et Khaled, ont échappé au massacre, a appris Al-Akhbar de sources proches de la famille.


Wadad a d’abord été l’épouse du martyr Bilal Kassa’a, le commandant des Brigades al-Qassam du nord de Gaza, et a eu des enfants avec lui. Après l’assassinat de Kassa’a par Israël, elle a épousé le commandant -Daif en 2010.


Du fait du haut rang d’al-Daif’s, Wadad a dû constamment se cacher. Elle a été obligée de renoncer à son travail de chercheuse dans une oeuvre de charité locale parce que des collaborateurs au service d’Israël surveillaient ses mouvements pour assassiner son mari. Il y a environ un an, elle a loué une maison et y a vécu jusqu’à ce que les forces d’occupation la bombardent, il y a quelques jours.
Hajja Omm Mustafa Asfour, la mère de Wadad, a reçu la nouvelle du martyr de sa fille avec des ululations*. Pour elle, sa fille a donné sa vie pour son pays et son peuple.


Omm Mustafa a dit à Al-Akhbar qu’elle était très fière du martyr de sa fille et qu’elle était prête à donner toutes ses filles en mariage au commandant al-Daif l’une après l’autre, “pour partager avec lui la récompense de la Résistance [au paradis].”


“Je savais que nous partagerions cette récompense avec lui depuis qu’il a demandé ma fille en mariage et je ne regretterai jamais d’avoir approuvé ce mariage. J’ai d’ailleurs été la première a encourager cette union,” a-t-elle dit et elle a ajouté que sa fille Wadad n’avait pas hésité à épouser al-Daif parce qu’elle considérait cela comme un grand honneur pour elle et sa famille.


Omm Mustafa a expliqué que du vivant de sa fille, elle la voyait très peu pour des raisons de sécurité et que cela lui manquait. Elle l’avait vue brièvement pour la dernière fois quelques jours avant sa mort.
Les funérailles ont eu lieu à la mosquée d’al-Khalfa’a au nord de Gaza et des milliers de personnes ont porté les cercueils de Wadad et de son fils Ali. Sarah, la fille d’Al-Daif a été enterrée le jour suivant après que son corps ait été sorti des décombres de sa maison.


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On trouve le même mélange d’horreur et de fierté, qui caractérise le chagrin de la famille de la femme d’al-Daif, dans les maisons des autres martyrs tués par Israël à Tel al-Sultan dan la région de Rafah au sud de Gaza. Trois membres du conseil militaire des Brigades al-Qassam ont été assassinés dans la même attaque : les commandants Raed al-Attar, Mohammed Abu Shamaleh et Mohammed Barhoum.


Le temps a marqué le visage de la mère d’al-Attar. Elle a expliqué qu’elle s’attendait à tout moment à l’annonce du martyr de son fils parce les Israéliens le poursuivaient sans répit depuis 20 ans.
Elle a parlé à Al-Akhbar, des innombrables dangers que son fils avait courus et de la menace permanente qui pesait sur sa vie. Al-Attar avait déjà échappé à 4 tentatives d’assassinat avant que les Israéliens ne réussissent à le tuer.


La mère endeuillée a confié à Al-Akhbar que son fils lui avait dit, quelques jours avant la dernière agression israélienne de la bande de Gaza assiégée, que ce serait peut-être sa dernière bataille. Et il lui avait promis de ne pas laisser l’occupant en repos et de faire tout son possible pour kidnapper des soldats israéliens. Elle a ajouté que son fils espérait bien y arriver en cas d’invasion au sol de l’armée israélienne.


La femme d’Attar, quant à elle, a dit qu’elle n’avait jamais vu le commandant plus heureux que le jour où le soldat israélien, Gilad Shalit, avait été kidnappé en juin 2006. Sa libération, 5 ans plus tard en 2011, a abouti à l’accord sur l’échange de prisonniers — un accord qu’Israël a violé en re-kidnappant des centaines de Palestiniens dont ceux qui avaient été libérés lors de l’accord. Attar supervisait l’échange de prisonniers avec le commandant Ahmed al-Jaabari, comme on le voit sur une vidéo récemment diffusée par les Brigades al-Qassam.


La femme d’Attar a aussi dit que son mari avait un plan “pour prendre l’ennemi par surprise, s’il se risquait à saboter l’échange de prisonniers ou à tuer ou kidnapper Shalit avant qu’il ne leur soit remis.”
Comme les femmes des autres martyrs, la femme d’Attar savait que son mari pouvait mourir à tout instant. Elle a dit à Al-Akhbar qu’il avait beaucoup plus de chance de mourir en martyr que de rentrer sain et sauf à la maison.


Les reporters d’ Al-Akhbar n’ont pas pu parler aux autres membres de la famille parce que des dizaines de milliers de personnes se pressaient pour leur présenter leurs condoléances.


Une grande foule a suivi la procession funéraire des 3 commandants du Hamas et, un peu plus tard, beaucoup d’entre eux ont participé à la manifestation pour appeler la Résistance à punir les "traîtres".
Les manifestants voulaient à tout prix que tout le monde soit bien conscient de ce qui leur arriverait s’ils collaboraient avec l’occupation israélienne en espionnant les amis et les familles des chefs de la Résistance pour que l’armée d’occupation puisse assassiner ceux qu’elle voulait en provoquant d’infinis souffrances au peuple palestinien.







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Le député George Galloway aux dirigeants musulmans : «A quoi sert votre arsenal militaire ?»




Le député de Bradford [Grande-Bretagne], George Galloway, l’homme politique britannique qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, revient une énième fois sur l’agression meurtrière israélienne contre la population de Gaza avec un discours des plus virulents, mais cette fois-ci, à l’adresse des dirigeants arabes et musulmans qui restent inertes, voire complices du génocide contre les Palestiniens.


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Le député de Bradford, George Galloway, l’homme politique britannique qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots, revient une énième fois sur l’agression meurtrière israélienne contre la population de Ghaza avec un discours des plus virulents, mais, cette fois-ci, à l’adresse des dirigeants arabes et musulmans qui restent inertes, voire complices du génocide contre les Palestiniens.

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, George Galloway s’adresse directement au roi d’Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud, en le nommant par son titre de Khâdim al-Haramayn (serviteur des deux Lieux saints de l'islam : le Haram al-Charîf de la Mecque et la mosquée du Prophète à Médine).

Il l’interroge sur le sort du troisième lieu sacré de l’islam qui se trouve à Al-Qods. «Pour vous, le Khâdim al-Haramayn, qu’en est-il de la troisième mosquée de Jérusalem ? N’avez-vous vraiment rien à dire ? Ne pouvez-vous rien faire ?» questionne-t-il, en demandant au roi l’utilité de tous ses milliards et de tout l’armement qu’il achète auprès des grandes puissances de ce monde si des musulmans se font massacrer. «Vous, avec vos milliards de dollars dans les banques américaines et les marchés financiers, vous, les plus gros clients d’armes des Américains et des Anglais, vous êtes mieux équipés en armement que beaucoup d’autres pays dans le monde. Où est cet arsenal et à quoi sert-il ?»

Le député va encore plus loin dans sa provocation en défiant le roi : «Oseriez-vous dire, cher roi Abdallah, que les affaires ne seront plus comme avant entre vous et ceux qui arment, soutiennent et financent ceux qui massacrent les musulmans en plein mois de Ramadhan, durant Leïlat Al-Qadr (la Nuit du destin) ?»

Sur le même ton cynique, Galloway se tourne vers le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi qui prétend «être», selon lui, le nouveau Djamal Abdel Nasser et l’accuse de ne pas «lever» le petit doigt pour venir en aide aux civils innocents qui se font massacrer à quelques kilomètres de chez lui. «Non seulement vous n’avez pas levé le petit doigt, mais vous avez bloqué les tunnels devant les militants palestiniens qui tentent de protéger leurs familles des massacres.»

Il n’épargne sur son passage ni le Premier ministre pakistanais Nawaz Charif, ni l’Organisation de la coopération islamique (OCI), ni la Ligue arabe, en leur posant la question qui est sur toutes les lèvres : «Quelqu’un d’entre vous peut-il dire ou faire quelque chose face à cette boucherie ?»

Malheureusement, au rythme où vont les choses, les questions de George Galloway sont condamnées à demeurer éternellement sans réponses.
Mohamed El-Ghazi

edenmartine
30/08/2014, 10h57
Le député britannique George Galloway a été transporté à l’hôpital après avoir été victime d’une agression à Londres.




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Galloway a été attaqué par un homme pro-israélien dans la partie ouest de la ville, vendredi.

Le député posait pour une photo avec plusieurs fans sur Golborne Road, dans le quartier de Notting Hill, quand l’attaque a eu lieu.Le porte-parole de Galloway a déclaré que l’attaque semblait être « en relation avec ses propos au sujet d’Israël », étant donné que l’agresseur hurlait des références sur l’Holocauste.

Il a ajouté que le député britannique souffre de contusions à la suite de l’agression et qu’il est dans « un état relativement mauvais. »« George posait pour des photos avec les gens et ce gars l’a attaqué, a bondit sur ​​lui et a commencé à le frapper », a déclaré le porte-parole.

Le député pro-palestinien, qui a été admis à l’hôpital St. Mary de Paddington, souffrirait d’une côte cassée et de graves contusions à la tête et au visage.Un porte-parole de la police métropolitaine a déclaré: « La police a été appelée à environ 19h40 à Golborne Road, nous signalant qu’un homme avait été agressé dans la rue. Des agents s’y sont rendus. Le suspect a été repéré peu de temps après et arrêté. »« Il a été arrêté et emmené au poste de police du sud de Londres où il demeure. »

Plus tôt ce mois-ci, Galloway a été placé sous enquête policière pour des commentaires anti-israéliens et pour avoir déclaré son domaine de Bradford «zone libérée d’Israël».

S’exprimant lors d’une réunion de militants du parti à Leeds le 2 Août, Galloway a descendu Israël après le massacre des Palestiniens dans la bande de Gaza et a exhorté les membres du parti de mettre en place un boycott des marchandises israéliennes, des services, des universitaires et des touristes.

Le député a également été attaqué et blessé alors qu’il faisait campagne dans un bus à ciel ouvert à Londres en 2008.

morocco
30/08/2014, 13h09
Je m'appelle Ahmad Al Qatari et j'étais passionné de foot depuis l'enfance


Par Inès Safi (http://oumma.com/Ines-Safi) | le 30. août 2014 - 11:25
Un magnifique texte d'Inès Safi qui revient sur le footballeur palestinien Ahmed El Qatari, mort dans les bombardements de Gaza, le 8 août, sans aucun commentaire de la FIFA. Il avait 20 ans. Il allait commencer sa carrière au FC Barcelone.

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A propos de l'auteurhttp://oumma.com/sites/default/files/imagecache/128x128/safi6247_1159180553_n.jpgInès Safi (http://oumma.com/Ines-Safi)

Ancienne élève de l'école polytechnique, et chercheuse CNRS en physique théorique et fondamentale, et est reconnue sur le plan international dans le domaine des nanosciences, Elle s'est aussi impliquée dans les questions philosophiques et métaphysiques posées par la mécanique quantique, participant à des groupes de recherche, des ouvrages collectifs et des colloques au niveau international.







Je m'appelle Ahmad Al Qatari. J'ai eu mes vingt ans. J'étais passionné de foot depuis l'enfance. Avec mes voisins, nous avions des ballons dans un état déplorable. En même temps, nous étions tellement heureux quand nos parents nous autorisaient à jouer dehors. Le foot est devenue ma passion. J'ai travaillé avec acharnement pour atteindre un haut niveau. Mes parents ont dû lutter pour l'acquisition du matériel de sport requis et un régime alimentaire acceptable.. J'ai dû chercher des petits boulots pour ne pas les alourdir.
Il m'a été aussi si pénible de contourner les restrictions sur les déplacements, de franchir le mur de la honte quand il le fallait. Mes parents s'affolaient à chaque fois qu'ils entendaient parler d'un footballeur palestinien emprisonné en mon absence. Il y en a eu tellement qu'on se demandait si tout espoir d'avoir une équipe portant notre drapeau n'était pas tué dans l'oeuf.
Pourtant j'ai tenu bon. Jusqu'au jour où tous nos sacrifices furent couronnés. Je fus si heureux d'être sélectionné pour jouer au BC Barcelone. Ici je serrais la main du président de la Fifa, qui me félicitait avec joie.
http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/largeur_totale/z-5.jpgJ'allais enfin quitter la prison à ciel ouvert où je me suis étouffé pendant sept ans. J'allais devenir une voix de la Palestine dans le monde. Auprès de ceux qui ouvriront peut être leur coeur en me regardant jouer. Mais non. Gaza s'est transformée encore une fois en enfer.
J'ai pleuré tant d'êtres proches, vu des cadavres d'enfants. Un jour ce fut mon tour, pas pour jouer. Mais pour tomber baignant dans mon sang, Mon âme regarde mes parents me pleurant, les coeurs et les rêves brisés à jamais. La destination n'est plus Barcelone. Elle est ascension vers le ciel où je deviens une voix de la Palestine chantant avec les anges...La voix de la Fifa, elle, je ne l'entends pas...

morocco
31/08/2014, 15h02
SALAM ET SALUT À TOUS : POUR CEUX QUI AVAIENT ENCORE UN PEU DE DOUTE!!! Gaza ne disparaîtra pas ?


Par Yitzhak Laor (http://oumma.com/auteur/yitzhak-laor) | le 31. août 2014 - 0:37
Sitôt réalisée l’occupation des Territoires, les discussions ont démarré bon train au sein de la hiérarchie politique et du renseignement, autour de l’expulsion de centaines de milliers de réfugiés de la Bande de Gaza, dans l’hypothèse où la région resterait sous contrôle israélien : vers El-Arsh, vers l’Irak, vers le Maroc.
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A propos de l'auteurYitzhak Laor (http://oumma.com/auteur/yitzhak-laor)








Comme toujours, y prirent part également des professeurs, pour consultation. Le professeur Aryeh Dvoretzky proposa de transférer les Gazaouis dans les maisons de ceux qui avaient fui la Cisjordanie en 67. « Vous provoquez (ainsi) des dissensions internes entre les habitants eux-mêmes parce qu’ils ne voudront pas d’un afflux de population sur leurs territoires. De cette façon, vous vous débarrassez d’un surplus d’habitants dans la Bande de Gaza et vous empêchez le retour des réfugiés en Cisjordanie. »
La Bande de Gaza était fichée comme une épine dans l’imaginaire sioniste. On ne savait quoi en faire. Dans une tentative des plus « sérieuse », le Premier Ministre, Levi Eshkol, nomma Ada Sereni, qui avait déjà un certain passé dans l’activité secrète, à la tête d’une équipe chargée d’envisager comment se débarrasser de cette population. Sereni croyait possible d’ « évacuer » un quart de million de personnes vers la Jordanie, pour un coût – relativement – insignifiant. Lors d’une des discussions, Eshkol déclara : « Je les verrais bien s’en aller tous, et même sur la lune » (Tom Segev, « 1967. Six jours qui ont changé le monde »).
Si ce n’est qu’Israël n’est pas totalement libre de faire ce qu’il veut et qu’aucune autorité extérieure ne lui aurait permis de concrétiser son désir de se débarrasser d’une population. C’est de là qu’ont germé ces délires de destruction qui ont pris forme avec les années.
Une occupation fait naître de la résistance. Une occupation brutale engendre une résistance brutale. Et aussi du terrorisme. Israël – qui ne permettait pas même que des grèves commerciales aient lieu dans les Territoires sans les frapper de lourdes sanctions : fermeture de magasins, arrestations, torture – a bâti au fil des années la seule voie sur laquelle il se réjouissait d’aller en découdre : celle des « opérations ». Le meurtre de deux enfants israéliens à Gaza au début de l’année 1971 constitua le signal pour l’unité « Shaked ».
L’unité « Rimon », placée sous le commandement de Meir Dagan, fut elle aussi créée pour cette « opération ». Torture, chasses à l’homme, emprisonnement, démolitions, assassinat de civils dans leurs baraquements ainsi que de quelques dizaines de membres de la résistance armée. Cette glorieuse « guerre contre le terrorisme », c’est Ariel Sharon qui l’a menée. Des soldats qui avaient pris part à ce débroussaillage en revinrent horrifiés. Notamment, par la vue de cadavres au pare-choc des jeeps dans les rues.
Pourtant, le consensus sur l’oppression dans la Bande de Gaza était solide, parce qu’aucun parti sioniste ne soutenait une indépendance palestinienne et moins encore une indépendance intégrant la Bande de Gaza. D’où, très tôt, son enfermement et son lent étranglement. D’où aussi la duperie sur la question du lien terrestre entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie, promis dans les accords d’Oslo. D’où encore les compliments adressés à Sharon pour son plan de « désengagement » (se débarrasser de Gaza). Des massacres le précédèrent et d’autres vinrent ensuite.
Des centaines de Palestiniens ont été tués et des milliers ont été blessés depuis 2004 dans les opérations « Arc-en-ciel » (mai), « Jours de pénitence » (septembre – octobre), « Pluies d’été » (de juin à novembre 2006), « Hiver chaud » (février - mars 2008). Même ceux qui font profession de victimes et ceux qui ont la mémoire courte et ne vivent que la dernière guerre en date se souviennent de l’horreur que le gouvernement Olmert a portée à un nouveau sommet avec l’opération « Plomb durci » (hiver 2008-2009). Jamais il n’y a eu de lien réel entre les événements et les coups portés par l’armée israélienne en « riposte » : ils ne furent jamais que des occasions de dévastations. La politique [israélienne] des assassinats fournissant son déclencheur habituel.
Plus l’oppression était féroce, plus la résistance se faisait radicale. En comparaison avec le Hamas, le « Front populaire de Libération de la Palestine » d’autrefois apparaît maintenant comme un cercle de marxisme humanitaire. Mais la ténacité du Hamas dans l’engagement actuel ne témoigne pas seulement de l’aveuglement de nos dirigeants mais aussi du degré d’absence de choix des habitants du ghetto assiégé et bombardé depuis des années.
Ceux qui multiplient les vexations à l’adresse de Benjamin Netanyahou pour son échec feraient bien de se détendre. Même si on nous a présenté les « objectifs de l’opération » et même s’ils n’ont pas été atteints, les planificateurs font toujours au moins l’hypothèse d’un résultat concret : Gaza ne disparaîtra pas ? Alors, nous tuerons là-bas, nous détruirons, « nous les ramènerons à l’âge de la pierre », qu’ils passent encore des années à se confronter au deuil, à la douleur de vivre parmi des ruines, sans électricité ni eau. Après cela, ils tireront de nouveau depuis leurs taudis, et nous dévasterons. Ils tireront. Nous dévasterons. Mais les gens de « l’enveloppe de Gaza » alors ? Le peuple est avec vous. Il n’y a pas d’appâts plus formidables que vous !
Haaretz (http://www.haaretz.co.il/opinions/.premium...)
Traduction de l’hébreu Info Palestine : Michel Ghys

edenmartine
07/09/2014, 07h41
6 milliards d'euros pour reconstruire Gaza (vidéo)




http://oumma.com/sites/default/files/imagecache/400xY/403046-01-08.jpg



https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qpsO1E16uoY




Gaza: 550 millions de dollars de pertes agricolesPendant la guerre, Israël a ciblé les terres agricoles, de manière directe et préméditée pour ruiner le sol et les récoltes (Responsable palestinien).


http://webcdn.aa.com.tr/webdocs/625x424xc/content_new/98/israeli-soldier-jpg20140813201418.jpg


Le secteur agricole de la Bande de Gaza (http://www.aa.com.tr/fr/mod/tag/gaza) a accusé des pertes de l’ordre de 550 millions de dollars à cause de la guerre israélienne contre l’enclave palestinienne, selon les premières estimations du ministère palestinien de l’Agriculture.


Lors d’une conférence de presse, tenue samedi, dans la ville de Gaza, le directeur de de la planification et des politiques auprès du ministère de l’Agriculture, Nabil Abou Chmala, a indiqué que « Les pertes du secteur agricole, durant la guerre israélienne contre la Bande de Gaza (http://www.aa.com.tr/fr/mod/tag/gaza) ont atteint 550 millions de dollars, dont 350 millions de dollars de pertes directes et 200 millions de dollars de pertes indirectes ».


Le ciblage du secteur agricole, durant cette guerre, a-t-il ajouté, a provoqué de graves baisses des récoltes et une envolée des prix des produits agricoles, ce devient une menace réelle sur la sécurité alimentaire de la Bande de Gaza. (http://www.aa.com.tr/fr/mod/tag/gaza)


Israël a ciblé des terres agricoles, de manière directe et préméditée, a-t-il souligné, pour ruiner le sol et les récoltes. Les raids israéliens ont visé, principalement, les vergers d'arbres fruitiers, d’orangers et les oliveraies, a-t-il indiqué.


La production animale et la pêche n’ont pas été épargnées, a-t-il ajouté, mentionnant que des écuries, des ruches et des barques ont été bombardés durant la guerre, ainsi que des puits et des bassins de récupération d'eau.


Dans ce même contexte, le réseau des associations civiles (non gouvernemental) a dénoncé le bombardement des terres agricoles. « Il s’agit de crime contre l’humanité », a estimé le représentant de ce réseau, Mohamed al-Bakri, appelant l’organisation onusienne "FAO" à dépêcher une mission d’enquêteurs pour constater les crimes perpétrées par Israël contre le peuple palestinien.




La trêve n'a rien changé au trafic commercial des passages frontaliersLe terminal Karam Abou Salem est ouvert juste aux produits alimentaires et aux aides humanitaires, mais même les listes des produits autorisés à l'importation n’ont pas changé.


http://webcdn.aa.com.tr/webdocs/625x424xc/content_new/932/rafahh-jpg20140904164822.jpg



Des responsables palestiniens ont fait part, jeudi, de l'absence d'évolution dans le trafic commercial à travers les passages frontaliers de la Bande de Gaza après la conclusion de l’accord de cessez-le-feu entre Palestiniens et Israéliens, le 26 aout dernier.


Dans des déclarations à Anadolu, ces responsables ont souligné qu’Israël n’a pas encore entamé les procédures pour la levée du blocus imposé sur la Bande de Gaza, après plus d’une semaine de la conclusion de l’accord de cessez-le-feu.


Cet accord de cessez-le-feu permanant signé par les Palestiniens et les Israéliens, le 26 aout dernier au Caire, prévoit la cessation des hostilités après une guerre de 51 jours, et l’ouverture des terminaux frontaliers commerciaux, simultanément.


Le directeur du passage frontalier Karam Abou Salem, Mounir al-Ghalban, a indiqué «Le trafic commercial du terminal n’a pas changé jusqu’à jeudi. Il est au même régime d’avant-guerre» ajoutant que le terminal est ouvert pour le transit des produits alimentaires et des aides humanitaires. Il a tenu également à préciser que les listes des produits autorisés à l'importation n’ont pas changé.


Le passage Karam Abou Salem a été ouvert, jeudi, pour permettre le passage de 380 camions dont 200 chargés d’aides humanitaires.


«Les Israéliens travaillant au terminal n’ont reçu aucune directive pour améliorer le rendement du passage frontalier durant les prochaines semaines», a-t-il souligné.


Deux passages frontaliers avec Israël sont actuellement opérationnels, celui de Beit Hanoun, dans le nord de la Bande de Gaza, et celui de Karam Abou Salem (sud), l’unique passage commercial de Gaza, depuis 2007.


Les autorités israéliennes ont ouvert, jeudi, le passage Erez de Beit Hanoun devant les hommes d’affaires et les malades se rendant en Cisjordanie et en Israël.
Pour ce qui est du terminal de Rafah, le directeur des points de passages à Gaza, Maher Abou Sobha, a fait savoir que le passage frontalier est «partiellement ouvert », comme il l’était lors de la guerre israélienne contre Gaza. (http://www.aa.com.tr/fr/mod/tag/gaza) Il a indiqué que 400 personnes avaient quitté, mercredi, la Bande de Gaza (http://www.aa.com.tr/fr/mod/tag/gaza) à travers ce terminal, ajoutant que les caravanes des aides et les cas humanitaires sont autorisés à passer.


Le directeur des passages à l’Autorité palestinienne a, lui aussi, précisé que la situation des terminaux frontaliers de Gaza (http://www.aa.com.tr/fr/mod/tag/gaza) n’a pas changé.


Dans une déclaration à Anadolu, il a espéré une amélioration de l’activité commerciale des terminaux frontaliers au cours des prochains jours. Il a tenu à mentionner, par ailleurs, que la partie palestinienne n’a reçu aucun avis portant sur l’importation des matériaux de construction.

edenmartine
16/09/2014, 10h08
Gaza : les Palestiniens veulent reconstruire, mais les matérieux nécessaires restent interdits (Middle East Eye)



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Rafah - Au moment où Mounir al-Ghalban a entendu parler des conditions du cessez-le-feu, il a appelé tous les membres de son personnel du côté palestinien de la frontière de Kerem Shalom à revenir au travail.


Peu après, des camions chargés avec des marchandises et de l’aide humanitaire entraient dans la bande de Gaza déchirée par la guerre. Mais al-Ghalban attend toujours les matériaux de construction dont ont désespérément besoin les habitants du territoire assiégé, et il n’y a aucun signe indiquant qu’ils arriveront de sitôt.


Des chaises en plastique, des boissons gazeuses, des bonbons, des boîtes de conserve, des chaussures et du papier toilette : al-Ghalban décompte tous les produits attendus à travers le passage de Rafah, mais ce ne sont pas les seules choses dont les habitants de Gaza ont besoin, dit-il.


Des Gazaouis comme Abou Khaled al-Jammal attendent aussi des sacs de ciment.


Il y a plusieurs années, al-Jammal a perdu sa maison, détruite par des missiles israéliens. Avec le financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA), il a emménagé dans une autre maison il y a deux ans.


Ce mois-ci, cette seconde maison a subi quelques dommages à cause des obus de chars israéliens.


Et maintenant, au lieu d’attendre l’aide des organisations internationales et des gouvernements, al-Jammal explique qu’il veut du ciment pour réparer les dégâts de sa propre maison, ainsi que ceux des maisons de ses amis et de sa famille.



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« Si nous attendons l’aide de la communauté internationale, mes enfants devront subir les 10 prochains hivers, » dit-il. « Oui, le cessez-le-feu est une bonne chose, il stoppe les massacres, mais nous voulons reconstruire nos maisons. Je ne peux pas regarder mes enfants devoir geler en hiver ».


Après sept semaines des attaques les plus meurtrières sur la bande de Gaza, il a appris par les nouvelles que les matériaux de construction devaient arriver. Depuis mardi, jour où le cessez-le-feu a été déclaré, il attend que al-Ghalban annonce l’arrivée de ces matériaux.


A la frontière de Kerem Shalom, Abou Ahmed Siam, un chauffeur de camion, attend dans un endroit plein de poussière et rempli de camions. La situation au poste est devenu « un peu plus facile » depuis le cessez-le feu, dit-il, et certains articles réglementés par les Israéliens ont été autorisés à nouveau.


« Nous avons des camions d’aide de la Cisjordanie, du PAM (Programme alimentaire mondial), et de l’UNRWA (Office de secours des Nations Unies et de travaux), » explique-t-il, alors que l’un de ses collègues lui fait signe pour un nouveau camion qui entre avec des fruits pour les commerçants de Gaza .


Siam dit que les fournitures scolaires, aussi, ont été autorisées, mais le moment était amer : les écoles de Gaza devaient ouvrir la semaine dernière, mais cela a été reporté pour deux semaines de plus jusqu’à ce que l’UNRWA et les écoles publiques soient en mesure de trouver un abri pour les familles de sans-abri qui vivent à l’intérieur des salles de classe et des salles de sport.


Il y a sept semaines, seul du carburant et de l’aide humanitaire ont pu passer. Maintenant que des marchandises entrent pour la première fois, de nombreux produits nécessaires au quotidien comme le lait, le fromage et les couches pour bébé sont à nouveau présent dans les magasins. Mais il n’y a aucun ciment.


« Rien n’est entré ici qui concerne de près ou de loin des matériaux de construction », a déclaré Siam à Middle East Eye (MEE).


Les matériaux de construction et les matières premières ont été sur la liste des produits interdits par Israël depuis 2006, comme le ciment, l’acier et le béton. Israël a toujours pris le prétexte que ces articles pourraient être utilisés par des groupes de la résistance dans Gaza pour construire des constructions à vocation militaire.


Pendant des années, la bande de Gaza a compté sur les tunnels pour se procurer les matériaux de construction. Maintenant la majorité des tunnels ont été scellés par l’armée égyptienne, dans sa tentative d’écraser le Hamas, un allié des Frères musulmans. En décembre dernier, après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Morsi de l’organisation des Frères musulmans, l’Égypte a déclaré le Hamas organisation terroriste.


Au Caire, les négociateurs israéliens ont convenu d’assouplir les restrictions à la frontière et d’autoriser les matériaux pour la reconstruction de Gaza. Al-Ghalban avait l’impression que ce serait immédiat. Mais cela n’a pas été le cas.


« Maintenant, tout le monde attend de matériaux de construction, » dit-il. « C’est un besoin immédiat dans Gaza. »


Al-Ghalban explique que pendant la guerre, Israël a autorisé l’entrée de 200 camions, mais en réalité et vu que c’est l’endroit le plus densément peuplé du monde, Gaza a besoin de 600 camions par jour.


Selon l’association israélienne Gisha, de juin 2007 à juin 2010, une moyenne de 2400 camions par mois est entré à Gaza en provenance d’Israël, contre 10 400 camions par mois qui entraient dans la bande de Gaza en 2005.


Kerem Shalom est censé être utilisé pour l’exportation des produits agricoles et des produits manufacturés. Selon Gisha, depuis mars 2012 à peine 55 camions de marchandises ont quitté Gaza pour la Cisjordanie et Israël : 49 camions chargés de caisses de dattes pour un projet du Programme alimentaire mondial et quatre camions chargés de bancs d’école et de chaises commandés par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, ainsi que deux camions de feuilles de palmier pour Israël.


« Pendant les mois de janvier à juin 2014, une moyenne de 10 camions de marchandises quittait la bande de Gaza chaque mois, soit moins d’un pour cent de ce qui sortait mensuellement avant 2007 », a écrit Gisha dans le Gaza Cheat Sheet, le 19 août.


Kerem Shalom est situé à côté du passage de Rafah, où des centaines de voyageurs attendent de quitter Gaza. Mais l’Égypte n’accorde pas de permission à ceux qui tentent de quitter le territoire sous blocus. Au cours des sept dernières semaines de guerre, l’Égypte a verrouillé le passage, faisant juste une exception pour ceux qui détiennent des passeports étrangers et égyptiens, pour quelques dizaines de blessés graves et pour ceux qui détiennent un permis de résidence.


http://www.lyonne.fr/photoSRC/W1ZTJ1FdUTgIBhVOGwYSHgYNQDUVGFdfVV9FWkM-/un-palestinien-au-milieu-des-ruines-le-24-aout-2014-a-gaza_1718246.jpeg







Le passage de Rafah ne fait pas partie de l’accord de cessez-le-feu signé au Caire la semaine dernière. Les responsables égyptiens ont refusé de négocier la question avec les organisations palestiniennes dans le cadre de pourparlers avec les Israéliens, prétendant qu’il s’agissait d’une affaire égypto-palestinienne.


Les salles d’arrivée et de départ à Rafah sont cependant restées ouvertes, en dépit des frappes aériennes israéliennes sur le poste-frontière la semaine dernière. Le responsable du passage frontalier, Maher Abou Sabha, a déclaré : « Nous voulons défier [le Premier ministre israélien Benjamin] Netanyahu en gardant le passage ouvert, malgré les dégâts. »


Parmi la foule en attente se trouvaient des étudiants dont les universités à l’étranger ont commencé leurs cours, alors qu’ils sont piégés dans la bande de Gaza. D’autres ont besoin de suivre des traitements médicaux, mais ils attendaient aussi.


« C’est un passage censé être pour les Palestiniens, et ils (les Égyptiens) n’autorisent le passage que pour les étrangers », a déclaré Amjad Yousef, 21 ans, qui attendait sous le soleil d’été. Yousef est venu à Gaza après deux ans d’absence pour suivre des études au Maroc. Il avait prévu de rester pendant un mois, mais la guerre l’a bloqué dans la bande de Gaza depuis deux mois.
« Je ne veux pas entrer en Égypte. Je veux juste aller prendre mon vol du Caire vers le Maroc », dit-il.


Derrière Yousef, une patiente atteinte de cancer est debout. Elle dispose de tous les documents nécessaires pour passer la frontière, y compris un certificat du ministère de la Santé palestinien expliquant qu’elle ne peut plus être traitée dans l’un des hôpitaux de la zone qui ont largement endommagés dans les lourds bombardement du mois passé.


Yousef fait savoir sa déception à propos de l’accord de cessez-le-feu : « Nous espérions que la façon dont nous étions traités allait changer et qu’il en serait fini de l’humiliation aux passages à la frontière. »


« C’est pourquoi, je vais soutenir les demandes de la résistance palestinienne pour que nous obtenions notre propre aéroport. »


Mohammed Omer

edenmartine
22/09/2014, 08h29
L’Argentine souhaite participer à la reconstruction de la bande de Gaza





http://www.radiomundial.com.ve/sites/default/files/imagecache/400xY/images/timerman.jpg



Le 15 septembre dernier au Caire, Héctor Tímerman, le ministre argentin des Affaires étrangères, a annoncé la volonté de son pays de participer au prochain sommet pour la reconstruction de la Bande de Gaza.

L’Argentine se dit prête à collaborer activement si elle reçoit une invitation le 12 octobre prochain en Egypte. Héctor a souligné le travail du gouvernement égyptien pour obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le ministre argentin a également mis l’accent sur l’importance d’une paix entre Palestiniens et Israéliens, en souhaitant l’indépendance le plus rapidement possible du peuple palestinien. (http://www.halalbook.fr/actufiche-19-2939.html)

edenmartine
24/09/2014, 09h16
Interview choc : un militaire israélien dénonce les crimes de guerre de Tsahal sur la bande de Gaza


Interviewé par Abby Martin (http://www.halalbook.fr/actufiche-18-2861.html), Eran Efrati, un ancien militaire israélien ayant participé aux attaques de Tsahal de cet été sur la bande de Gaza, dénonce les crimes de guerre de l’armée israélienne ainsi que l’omerta entourant les actions de cette armée, que certains osent qualifier de« plus morale au monde (http://www.halalbook.fr/actufiche-15-3146.html) ».




https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kZkcZefXGXc