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Voir la version complète : “Ça le fait plus” : le top 5 des expressions et autres abus de langage les plus énerv



soltan009
04/01/2013, 08h20
http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/Tb8ZixmhujEPOUtXW1gfWw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzY2O2NyPTE7Y3c9NjYyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNDk7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr-FR/News/Atlantico/atlantico-yahoo-595442.jpgNombreux sont les tics de langage ou « expressions énervantes » qui sont copieusement utilisés par quelques-uns (mais pas tous) et en agacent quelques autres (mais pas tous non plus).Ils sont la plupart du temps soit des usages incorrects, étymologiquement parlant, de notre vocabulaire, soit des formules toutes faites, issues de films ou d'émissions de télévision et qui marquent les spectateurs. Ils peuvent aussi être des formulations alambiquées à propos desquelles on pourrait affirmer « pourquoi le dire simplement quand on peut le dire de manière compliquée ».
En voici une courte liste, obligatoirement subjective et forcément non exhaustive.
Au jour d'aujourd'hui Voilà un exemple typique de pléonasme, qui existe au moins depuis le XIXe siècle et qui par périodes, se retrouve régulièrement dans les conversations modernes.
En effet, aujourd'hui est déjà en lui-même un pléonasme, issu de ce jour d'hui où hui, au Xe siècle, venu du latin hodie, signifiait « en ce jour ». Il est donc parfaitement inutile d'en rajouter une couche supplémentaire pour en arriver à dire quelque chose comme « au jour du jour de ce jour ».
Excessivement Il s'agit encore ici d'un abus de langage récent. Ce mot est beaucoup trop souvent utilisé à la place de extrêmement par ceux qui s'empressent d'oublier que ce qui est extrême, donc proche d'une limite, n'est pas forcément excessif, donc dépasse la limite.
On peut donc rappeler qu'extrêmement peut être utilisé là où on veut dire « (vraiment) beaucoup » et excessivement à la place de « trop ».
Force est de (constater, reconnaître...) Tic d'origine journalistique relativement récent et trop fréquent, très employé par Claire Chazal, entre autres, lorsqu'elle présente le journal télévisé, force est de constater que cette formule peut toujours être remplacée par un simple « on constate, reconnaît… » ou, si on veut vraiment insister sur le fait que la constation est inévitable, par un « on (...)lire la suite sur Atlantico (http://www.atlantico.fr/decryptage/fait-plus-top-5-expressions-et-autres-abus-langage-plus-enervants-georges-planelles-595442.html)