PDA

Voir la version complète : Les évènements high-tech de l'année 2012



SIDALI55
04/01/2013, 02h26
L'onde de choc Free Mobile, la sortie de Windows 8, la fin de Megaupload, l'origine de Stuxnet, etc. L'année 2012 a été particulièrement riche en évènements et revirements. Rétrospective.


http://www.01net.com/images/diaporama/max/32261-1-bercy-vincen-t.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32261-1-bercy-vincen-t.jpg)



La high-tech dans le collimateur du fisc

L’administration fiscale a déclaré la guerre aux géants de la high tech. Google, Microsoft (http://www.01net.com/editorial/573197/microsoft-une-strategie-fiscale-bien-ficelee/), eBay, Amazon, Apple, … tous sont en ligne de mire des agents du fisc qui n’ont pas hésité, dans certains cas, à mener des perquisitions dans leurs locaux français. Et à chaque fois, c’est le même reproche : une optimisation fiscale un peu « exagérée » : alors que le fournisseur réalise un important un chiffre d’affaire sur le territoire, il ne paie que peu d’impôts en France car il transfère les revenus dans des pays européens à faible taux d’imposition comme le Luxembourg ou l’Irlande. Le fisc réclamerait ainsi 1,7 milliard d’euros àGoogle (http://www.01net.com/editorial/579549/le-fisc-veut-reclamer-700-millions-d-euros-supplementaires-a-google/), 200 millions à Amazon (http://www.01net.com/editorial/579947/le-fisc-reclame-252-millions-de-dollars-a-amazon/) et 100 millions à eBay (http://www.01net.com/editorial/582341/les-locaux-debay-france-perquisitionnes-par-les-agents-du-fisc/). Le problème c’est que cette combine est, apparemment, légale...




Frédéric Bergé, Cécile Bolesse, Pierre Fontaine et Gilbert Kallenborn
01net
le 02/01/13 à 16h51

SIDALI55
04/01/2013, 02h28
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32265-2-free-mobile.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32265-2-free-mobile.jpg)



L'onde de choc Free Mobile résonne encore

L’arrivée de Free Mobile en janvier 2012 a créé une onde de choc qui continue d’affecter les opérateurs établis, un an après. Ses forfaits à prix cassés (http://www.01net.com/editorial/581775/free-mobile-en-donne-plus-pour-son-forfait-a-2-euros/) sans engagement ont sapé le modèle économique des forfaits chers avec téléphones subventionnés. Résultats : la guerre continue des prix (http://www.01net.com/editorial/581917/operateurs-jeu-de-massacre-dans-les-prix-des-forfaits-mobiles/) a rythmé l’année 2012, laminant les marges « confortables » des trois rivaux historiques de Free, lequel a conquis près de 4 millions d’abonnés et a pris des clients à tout le monde. Sous pression financière, SFR (http://www.01net.com/editorial/581023/sfr-supprime-1-123-postes/)et Bouygues (http://www.01net.com/editorial/578407/bouygues-telecom-lance-officiellement-son-plan-de-depart/)ont engagé des plans de départs volontaires. Les deux grands bénéficiaires sont les clients, qui ont vu les prix des forfaits mobiles divisés par cinq voire dix en moins d’un an, et les usages. Le trafic Internet mobile, avec +70 %, et les SMS, avec +28,8 %, ont explosé en un an.

SIDALI55
04/01/2013, 02h34
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32269-3-smartphone.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32269-3-smartphone.jpg)



Apple et son iOS, dans la défensive face à Android et Samsung

En 2012, Apple a lancé une quantité impressionnante de produits mobiles. On pense au nouvel iPad, puis à l’iPhone 5 et enfin, bien entendu à l’iPad mini et à l’iPad 4. Une avalanche d’iDevices accompagnée par l’arrivée avec le smartphone d’Apple d’iOS 6. Une nouvelle version du système d’exploitation mobile d’Apple assez peu innovante mais qui restera surtout dans les mémoires pour le plantage calamiteux de Plans, le système de cartographie maison.
Apple n’aurait pas dû abandonner Google Maps se sont dits des millions d’utilisateurs faisant écho aux propos d’Eric Schmidt, président de Google. Oui, mais Apple devait fournir une solution de navigation GPS tour par tour, ce que Google ne lui permettait pas avec sa solution, semble-t-il.
Derrière cette histoire de carte, c’est alors toute la guerre entre iOS et Android qui apparaît. Une guerre qui a pris un nouveau tournant en 2012. Sur le marché des smartphones où le couple Samsung et Android ont pris la main sans espoir de retour. Une étude IDC attribuant même 75% des ventes trimestrielles (http://www.01net.com/editorial/579139/android-creuse-lecart-sur-le-marche-des-smartphones-selon-idc/) de smartphones à Android, dont une très large part à mettre au crédit du géant coréen. Cette accélération est impressionnante mais était déjà prévisible en 2011. En revanche, la façon dont Android a rattrapé son retard dans le secteur des tablettes est tout bonnement incroyable. Alors qu’en 2011, la concurrence sous Android peinait à s’organiser en 2012, Apple, qui domainait largement ce marché, a vu ses parts fondre comme neige au soleil. Selon les études, Apple ne posséderait plus qu’entre 51 et 53% de parts de marché. Ce qui est colossal pour une société unique au modèle totalement intégré. Pour autant, au sein de la firme de Cupertino, les stratèges doivent réfléchir à des solutions pour endiguer cette érosion : accélération de la sortie des produits ? Ce qui posera plusieurs problèmes. Celui du maintien de la qualité de conception/fabrication et celui de la confrontration des forces de R&D entre Apple et le monde Android.
Car, Samsung est un géant, dont Apple dépend partiellement pour la fabrication de ses produits. Google en est un autre. Et justement la société de Mountain View avec Android 4.2 et aussi l’arrivée de ses Nexus 4 et 10 montre qu’elle entend bien ne pas être seulement l’entreprise qui fournit le système d’exploitation à ses partenaires, comme a pu le faire un Microsoft. Que ce soit avec LG ou Samsung, (ou Asus pour la Nexus 7), Google travaille l’intégration entre matériel et logiciel, injectant une forte dose de services (gratuits, souvent). Il donne ainsi le La, il définit l’état de l’art de ce qu’est Android et renforce sa puissance dans le domaine de la mobilité vers lequel la publicité, dont il tire ses principaux revenus, est en train de largement glisser.
2012, année du choc entre iOS et Android, mais aussi 2012, année de la mobilité en temps que champ de bataille commercial et publicitaire.

SIDALI55
04/01/2013, 02h44
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32273-5-windows8.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32273-5-windows8.jpg)



Windows fait sa révolution

Fini le traditionnel bouton démarrer et les menus déroulants, voici venues les tuiles multicolores et tactiles, autrement plus rigolos. Commercialisé depuis le 26 octobre, le nouveau système d’exploitation Windows 8 transforme, d’une certaine manière, le PC en un smartphone. Véritable révolution? Oui et non. La nouvelle interface Metro est réellement originale et innovante, mais ne change pas le fonctionnement du système en profondeur. D’ailleurs, l’utilisateur décontenancé pourra retrouver son bureau Windows classique en un simple clic. L’oeil critique de 01net a recensé et analysé une centaine de nouvelles fonctionnalités (http://www.01net.com/operations/windows-8/nouveautes/) et mis en avant les treize défauts majeurs (http://www.01net.com/editorial/578139/les-13-erreurs-impardonnables-de-windows-8/)et les treize atouts majeurs (http://www.01net.com/editorial/578603/les-treize-qualites-de-windows-8/) de Windows 8. Le nouveau système vient accompagné - c’est désormais devenu un règle - d’une boutique applicative dédiée, le Windows Store, où les applications sont certifiées par l’éditeur et peuvent être notées par les utilisateurs. Elle comptabilise à fin 2012 plus de 35 000 applications. Mais Windows 8 est à peine lancé que le successeur pointe déjà le bout de son nez, avec son nom de code “Windows Blue”. Des rumeurs (http://www.01net.com/editorial/581159/windows-blue-le-successeur-de-windows-8-arriverait-deja-mi-2013/)disent qu’il arriverait déjà mi-2013.

SIDALI55
04/01/2013, 02h46
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32271-4-0203_kim-dotcom.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32271-4-0203_kim-dotcom.jpg)



Megauplaod meurt... puis ressuscite

En janvier dernier, le FBI secondé par la police néozélandaise organise une descente dans la villa de Kim Dotcom, le patron de MegaUpload, et en profite pour faire fermer (http://www.01net.com/editorial/553438/megauload-cest-fini/) le site d’hébergement de fichiers. L’homme et plusieurs de ses collaborateurs sont arrêtés et la majorité des fichiers bloqués. Depuis Kim Dotcom se bat sur le terrain juridique... et remporte quelques succès : en juin, la perquisition à son domicile estjugée illégale (http://www.01net.com/editorial/569177/megaupload-la-perquisition-chez-kim-dotcom-jugee-illegale/). Quelque temps plus tard, le premier ministre néozélandais se voit contraint de s’excuser publiquement, les services secrets ayant mis en place une surveillance illégale des communications de Kim Dotcom, certainement à la demande des autorités américaines. En août dernier, il annonce l’arrivée prochaine d’un site qui remplacera MegaUpload, à savoir Mega. Ce service permettra de stocker des fichiers en ligne et de les protéger avec un puissant système de chiffrement (http://www.01net.com/editorial/571649/kim-dotcom-donne-plus-de-precisons-sur-le-prochain-megaupload/). Ce service sortira... le 19 janvier 2013, un an jour pour jour après le raid du FBI. Et toc!

SIDALI55
04/01/2013, 02h47
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32275-6-surface.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32275-6-surface.jpg)



Microsoft fabrique ses propres tablettes

Depuis ses origines, Microsoft est synonyme de logiciel. Il s’est contenté d’apposer son nom sur quelques périphériques (claviers, souris, etc.) et sur ses consoles de salon. La conception et la fabrication de tablettes est donc un événement en soi (http://www.01net.com/editorial/568547/surface-une-revolution-culturelle-pour-microsoft/) : la preuve que Microsoft prend au sérieux l’ère Post-PC ou PC Plus, selon la formule du géant de Redmond.
Fusionnant tablette et ordinateur portable, la Surface RT, disponible depuis la fin octobre, est une première à plus d’un titre mais aussi une machine de compromis. A faire systématiquement le pont entre portable et tablette, elle finit par cumuler certains de leurs avantages mais également certains inconvénients (http://www.01net.com/fiche-produit/prise-main-12789/tablettes-microsoft-surface/). L’incompatibilité avec le catalogue d’applications existantes n’est pas des moindres. Il va falloir attendre l’arrivée de Surface Pro pour découvrir le plein potentiel de cette “nouvelle” alchimie. Mais il se pourrait que cet entre-deux de Microsoft arrive trop tard ou se distingue paradoxalement trop peu de l’existant. Les chiffres de vente de la Surface RT semble confirmer cette impression (http://www.01net.com/editorial/581081/surface-ne-decolle-pas-microsoft-divise-ses-commandes-par-deux/). Reste que Surface Pro s’appuiera davantage sur les logiciels existants, même si son prix sera assez élevé (http://www.01net.com/editorial/581181/microsoft-la-version-pro-de-surface-au-prix-dun-pc-ultrabook/).

SIDALI55
04/01/2013, 02h49
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32277-7-vrai-faux-bug-facebook.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32277-7-vrai-faux-bug-facebook.jpg)



Le faux bug Facebook secoue les internautes et les autorités

En septembre, le quotidien Metro alerte les utilisateurs de Facebook et leur indique que leurs messages privés se retrouventaccessibles depuis la Timeline (http://www.01net.com/editorial/573649/facebook-quand-les-messages-prives-deviennent-publics/) du réseau social.Effroi des internautes. En quelques jours l’affaire devient politique. La ministre de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, intervient (http://www.01net.com/editorial/573757/facebook-fleur-pellerin-conseille-de-porter-plainte-si-le-bug-est-avere/) et la Cnil convoquent des responsables de Facebook France pour en savoir plus sur ce bug. L’entreprise ainsi que plusieurs spécialistes du domaine informatique tranquillisent alors autorités et internautes en expliquant qu’il n’y a pas de bug et qu’il ne s’agit que d’une rumeur qui a enflé, enflé… Malgré tout, quelques députés doutent encore (http://www.01net.com/editorial/574673/bug-facebook-deux-deputes-demandent-sanctions-et-preuves-d-innocence/).

SIDALI55
04/01/2013, 02h51
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32279-8-googlenews-spencer-holtaway.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32279-8-googlenews-spencer-holtaway.jpg)



Google vacille face aux éditeurs de presse

En 2012, les passes d’arme entre Google et les éditeurs de presse – qui réclament le paiement de droits voisin du droit d’auteur - se sont considérablement multipliés en Europe. En France, un médiateur a été nommé pour négocier un accord d’ici à fin janvier 2013 (http://www.01net.com/editorial/583013/google-et-les-editeurs-de-presse-un-mois-de-plus-pour-negocier/). A défaut, le gouvernement proposera une loi, comme cela a d’ailleurs été fait en Allemagne en novembre dernier, mettant Google au pied du mur. La firme a essayé de contre-attaquer à coup de pétitions (http://www.01net.com/editorial/580963/google-lance-une-petition-contre-les-editeurs-de-presse-allemands/), mais cette action a été plutôt contre-productive car jugée trop “lobbyiste”. Et puis les fronts se sont multipliés. Les éditeurs montent au créneau un peu partout (http://www.01net.com/editorial/581065/google-de-plus-en-plus-cerne-par-les-editeurs-de-presse-en-europe/): au Portugal, en Suisse, en Espagne, en Italie. Il n’y a qu’en Belgique où Google a réussi à se sortir d’affaire. Dans l’impasse juridique (http://www.01net.com/editorial/582307/la-presse-belge-francophone-fait-la-paix-avec-google/), les éditeurs francophones ont accepté un accord financier, Google payant leurs frais de justice et leur achetant de la publicité. C’est la Pax Google.

SIDALI55
04/01/2013, 02h51
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32281-9-stuxnet.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32281-9-stuxnet.jpg)



Stuxnet, une cyberarme israélo-américaine

En juin 2012, c’est le coup de tonnerre. Le New York Times révèle que le mystérieux et très sophistiqué ver Stuxnet est, en fait, issu d’undéveloppement conjoint entre Israël et les Etat-unis (http://www.01net.com/editorial/567369/stuxnet-un-ver-cree-par-les-etats-unis-et-israel/). Nom de code de l’opération : Olympic Games. Objectif : freiner les recherches iraniennes dans le domaine du nucléaire par sabotage informatique. Le programme de développement a été initié sous l’administration Bush et a continué sous Obama. On soupçonne l’existence de tout un cyberarsenal, dont ferait également partie Duqu (http://www.01net.com/editorial/545772/duqu-infecte-windows-en-exploitant-une-faille-zero-day/) et Flame (http://www.01net.com/editorial/568111/cyberguerre-kasperksy-etablit-le-lien-entre-stuxnet-et-flame/). Ce dernier a d’ailleurs été analysé en détails (http://www.01net.com/editorial/573247/flame-linfime-element-dun-gigantesque-arsenal-technologique/), en 2012, par Symantec et Kaspersky. Avec la conclusion que Flame suppose une coordination quasi-militaire entre les administrateurs et qu’il fait bien partie d’un arsenal plus large. Vous avez dit inquiétant ?

SIDALI55
04/01/2013, 02h51
http://www.01net.com/images/diaporama/max/32283-10-itu.jpg
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gifagrandir la photo (http://www.01net.com/images/diaporama/orig/32283-10-itu.jpg)



Fractures internationales autour de la gouvernance du Net

La Conférence mondiale des télécommunications internationales, organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT) à Dubaï, du 3 au 14 décembre 2012, a entériné la fragmentation de l'Internet mondial (http://www.01net.com/editorial/582663/le-sommet-de-dubai-enterine-la-fragmentation-de-linternet-mondial/). La France s’est ralliée aux côtés de 54 autres pays (dont les Etats-Unis et le Royaume-Uni) pour ne pas ratifier le traité révisant le règlement des télécommunications internationales (RTI), au prétexte qu’il représentait une menace pour un réseau libre et ouvert.
Cette fracture recouvre la fracture entre les pays développés et les pays émergents. Les Etats-Unis (http://www.01net.com/editorial/582359/conference-de-dubai-lamerique-contre-la-reforme-de-linternet/), au nom du statu quo actuel, conservent la haute main sur la gouvernance de l’Internet au travers de l’Icann pour les noms de domaine ou de la société Verisign qui gère les serveurs racine du Net mondial. Pour autant, ils risquent de devoir envisager tôt ou tard une gouvernance plus internationale de l'Internet.

SIDALI55
04/01/2013, 03h08
http://www.01net.com/images/diaporam...annage-500.jpg (http://www.01net.com/images/diaporama/max/32285-11-reseau-orange-depannage-500.jpg)
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporam...iapo-loupe.gif (http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gif)agrandir la photo



Orange apprend l'humilité à la suite de la panne nationale de son réseau

Qui l’eût cru ? Le réseau mobile d’Orange a été victime d’unegigantesque panne (http://www.01net.com/editorial/569643/black-out-total-du-reseau-orange-depuis-vendredi-apres-midi/) de presque douze heures, le 6 juillet dernier. Les communications voix, SMS et données, de ses 26 millions d’abonnés ont été complètement bloquées. Devant la gravité de l'incident, l’opérateur a mis en place une cellule de crise qui a reçu la visite de deux ministres, Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg. Ce black-out national a été provoqué par une paralysie du cerveau du réseau cellulaire, à savoir les serveurs de la base de données centrale gérant toutes les cartes SIM des abonnés, qui se sont donc retrouvées orphelines. Une mise à jour logicielle de cet équipement, tout neuf, d’origine Alcatel-Lucent, effectuée avant la panne, aurait pu déclencher ce gigantesque bogue. “ C'est clairement pour nous aussi une leçon d'humilité “ a affirmé Stéphane Richard (http://www.01net.com/editorial/569655/black-out-chez-orange-tous-les-utilisateurs-seront-dedommages/), suite à cette crise quasi inédite chez Orange. L’architecture ultra-centralisée des réseaux d’opérateurs a révélé aussi ses limites, en dépit du luxe de redondance et d’attention dont bénéficient ses systèmes informatiques critiques.

SIDALI55
04/01/2013, 03h10
http://www.01net.com/images/diaporam...2-facebook.jpg (http://www.01net.com/images/diaporama/max/32295-12-facebook.jpg)
Crédit : DR

http://www.01net.com/images/diaporam...iapo-loupe.gif (http://www.01net.com/images/diaporama/01net-diapo-loupe.gif)agrandir la photo




Facebook, troisième pays (virtuel) le plus peuplé du monde

Facebook compte désormais plus d’un milliard d’utilisateurs actifs (http://www.01net.com/editorial/574907/facebook-est-virtuellement-le-troisieme-pays-au-monde/), soit un habitant de la planète sur sept. Cette barrière symbolique a été franchie début octobre, celle des 500 millions d'utilisateurs ayant été atteinte en juillet 2010 . Le premier réseau social au monde est entré dans une autre dimension, tout autant virtuelle que réelle, avec les possibilités de monétisation de cette audience. Sur ce milliard, 600 millions sont des utilisateurs mobiles, 22 ans est l'âge médian. Le franchissement de ce seuil ultra-symbolique intervient alors que l'entreprise, dont l'introduction en bourse (http://www.01net.com/editorial/566339/facebook-vaut-il-104-milliards-de-dollars/) en mai dernier adéçu (http://www.01net.com/editorial/566555/facebook-le-cafouillage-boursier-le-plus-cher-du-monde/)les investisseurs, cherche à monétiser son audience à tout crin (http://www.01net.com/editorial/574827/facebook-les-statuts-payants-plus-visibles-arrivent-aux-etats-unis/) et à générer des revenus supplémentaires pour rassurer les actionnaires. De par son gigantesque réservoir de membres, Facebook fait aussi l'objet de critiques récurrentes sur sa gestion des données privées de ses membres. Il est dans le collimateur des autorités en charge de la protection du citoyen numérique comme la CNIL française. Sa tentative avortée (http://www.01net.com/editorial/583037/instagram-renonce-a-instaurer-un-nouvel-usage-de-la-publicite/) de monétiser via Instagram, les photos numériques des utilisateurs de cette application, a montré aussi que la puissance de Facebook a engendré des contre-pouvoirs efficace.