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edenmartine
13/07/2014, 06h34
La Corée du Nord tire deux missiles vers le Japon


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/13/534x267/4456218_3_6a71_photo-non-datee-d-un-tir-de-missile-de-la_710021414572ff39e798121a12a1affc.jpg
Photo non datée d'un tir de missile de la Corée du Nord, diffusée par Pyongyang le 10 juillet. | AFP/KNS

La Corée du Nord a tiré deux missiles de courte portée au dessus de la mer du Japon (http://www.lemonde.fr/japon/), dans la nuit du samedi au dimanche 13 juillet. Les missiles ont été tirés près de Kaesong, dans le sud-ouest de la Corée du Nord (http://www.lemonde.fr/coree-du-nord/).
Ils ont volé pendant environ 500 km avant de s'abîmer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/ab%C3%AEmer) en mer entre la péninsule coréenne et le Japon, a précisé le ministère japonais de la défense (http://www.lemonde.fr/defense/), qui a émis des protestations officielles contre Pyongyang.


CINQ TIRS EN DEUX SEMAINES
« Il s'agit d'une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré un porte-parole du gouvernement japonais, qui a décidé il y a peu de lever certaines sanctions contre la Corée du Nord (http://www.lemonde.fr/japon/article/2014/07/03/le-japon-va-lever-certaines-sanctions-contre-la-coree-du-nord_4449803_1492975.html).
Ces tirs interviennent toutefois au lendemain d'une protestation de Pyongyang contre un prochain exercice naval conjoint entre le Sud et les Etats-Unis, prévu entre le 16 et le 21 juillet.
Mercredi, deux autres missiles (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/breve/2014/07/09/la-coree-du-nord-tire-deux-missiles-en-mer-du-japon_4453556_3216.html) nord-coréens avaient été tirés. Au total (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/total/), cinq lancements ont eu lieu en moins de deux semaines, notamment lors d'une visite (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/07/02/la-coree-du-nord-tire-des-roquette-avant-la-visite-du-president-chinois-a-seoul_4449071_3216.html) du président chinois Xi Jinping en Corée du Sud (http://www.lemonde.fr/coree-du-sud/).



http://s1.lemde.fr/image/2013/04/09/534x0/3156732_6_d364_les-capacites-balistiques-de-la-coree-du-nord_1dcb242b153e4e8a36ad2f7d00706a48.png

edenmartine
16/07/2014, 04h54
Le typhon Rammasun tue au moins 10 personnes aux Philippines


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/16/534x267/4457848_3_2c38_image-satellite-du-typhon-rammasun-arrivant-sur_37e7510c428eabc85bb19c1061bd88df.jpg
Image satellite du typhon Rammasun arrivant sur les Philippines, le 15 juillet. | AFP/HANDOUT


Le typhon Rammasun a tué au moins dix personnes et entraîné l'évacuation de 150 000 habitants des Philippines (http://www.lemonde.fr/philippines/), selon le dernier bilan communiqué mercredi 16 juillet par les services (http://www.lemonde.fr/services/) de secours. Après avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) balayé l'est de l'archipel, qui n'avait pas connu d'intempéries aussi violentes cette année, le centre (http://www.lemonde.fr/centre/) de la dépression est passé au sud de la capitale Manille.

Les bidonvilles des abords de la capitale avaient été évacués en prévision de la montée des eaux dans la baie. Dans la ville elle-même, les dégâts sont limités, selon Richard Gordon, président de la Croix-Rouge philippine. « On ne nous a pas signalé d'inondations dans le métro de Manille parce que le typhon n'apporte pas de pluie, mais les vents ont été violents », a-t-il déclaré.


Etat d'alerte
Une partie du pays porte encore les stigmates du typhon Haiyan, qui a fait 6 100 morts, des centaines de disparus et des millions sans abri dans le centre de l'archipel le 8 novembre 2013. Le nouveau typhon, Rammasun, avait frappé le territoire philippin mardi au niveau de l'île de Rapu-Rapu, située dans la province d'Albay, à l'est de Manille, avec des vents atteignant 130 km/h et des pointes à 160 km/h.
Le Tropical Storm Risk, consortium britannique d'experts en assurances et en prévisions spécialisé dans les tempêtes tropicales, a placé le typhon Rammasun en catégorie 2 sur une échelle qui en compte cinq. Haiyan était classé dans la cinquième catégorie.
Le président philippin, Benigno Aquino avait toutefois placé les forces arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ées en état d'alerte maximale, alors qu'une quarantaine de provinces et villes de l'île de Luzon ont fermé écoles et universités et qu'une trentaine de vols ont été supprimés. Le gouverneur de la province d'Albay, Joey Salceda, qui a ordonné l'évacuation des zones côtières et proches du niveau de la mer, s'attend à d'importantes pertes au niveau économiques.







Une tempête de grêle s'abat sur une plage de Sibérie


https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=idjyusDUGSc


Une vidéo amateur montre le changement brutal de météo en Russie, piégeant de nombreux baigneurs.

Imaginez un samedi d'été à la plage. Le soleil brille, les températures font grimper le mercure très haut (37°C), encourageant les Russes à aller se baigner, même à Novossibirsk, la plus grande ville de Sibérie (https://www.google.fr/maps/preview?oe=utf-8&client=firefox-a&q=novossibirsk&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x42dfe5e190cc4d97:0x9b3a0673e1d3e985,Novoss ibirsk,+Oblast+de+Novossibirsk,+Russie&gl=fr&ei=v-TEU-_lMavY0QWNroCwDw&ved=0CKoBEPIBMA8).
Et soudain, le ciel change du tout au tout, déversant sur les malheureux baigneurs quantité de grêlons.
C'est l'incroyable histoire rapporté par le Siberian Times (http://siberiantimes.com/other/others/news/freak-hail-storm-hits-siberian-beach-in-mid-summer-extraordinary-pictures/).La vidéo amateur montre ce changement brutal, autant pour le ciel que pour les baigneurs, passant du rire à l'inquiétude.
Ceux qui avaient anticipé ce revirement ont vu les autres subir la grêle, massés ici sous un parasol, là sous un journal.

La scène dure trois minutes. Trois longues minutes qui n'occasionneront visiblement pas de blessés sérieux. Du moins pas sur cette plage, car deux fillettes ont succombé à cette tempête éclair non loin de Novossibirsk.

edenmartine
17/07/2014, 08h05
«Les tensions en mer de Chine révèlent la fragilité du pouvoir chinois»

Selon Valérie Niquet, spécialiste des questions stratégiques en Asie, Pékin, fragilisé à l’intérieur, utilise le nationalisme et montre une volonté hégémonique en mer de Chine pour retrouver une légitimité. Une stratégie qui n’est pas sans risque.

"La Croix" : Les revendications territoriales chinoises en mer de Chine sont-elles légitimes ?
Valérie Niquet : Le problème de l’expansionnisme chinois est posé par les voisins de Pékin (Vietnam, Philippines, Japon…) en mer de Chine du sud ou occidentale mais aussi par la communauté internationale dans la mesure où la Chine appuie ses revendications uniquement sur une interprétation historique. Son argument ? Depuis l’époque de la Chine des Hans, plus de deux siècles avant Jésus-Christ, des marins chinois ont reconnu cette zone, ce qui fonde Pékin à revendiquer l’ensemble de la mer de Chine. À ce titre la Grèce pourrait revendiquer l’ensemble de la Méditerranée…

Deuxième problème, ces revendications territoriales assez récentes ne sont pas définies de manière précise par la Chine comme le demandent les Philippines ou le Vietnam. Aujourd’hui Pékin s’appuie sur une ligne en neuf points qui a été tracée grossièrement et rapidement par le gouvernement chinois en 1948 pour revendiquer l’ensemble de la mer de Chine du Sud. Mais on ne sait pas si elle revendique les îlots avec les zones économiques et territoriales qui les entourent ou si elle souhaite l’ensemble de la mer de Chine sans s’appuyer sur des territoires spécifiques.

Les actions chinoises – présence de bateaux garde-côtes, implantation de plates-formes pétrolières… – peuvent-elles provoquer une guerre localisée ou plus large, impliquant le Japon et les États-Unis ?
V.N. Depuis la fin des années 2000 et la crise économique, Pékin a changé de stratégie en mer de Chine et a décidé de tester la capacité de réaction et la volonté de réponse de ses voisins et des États-Unis. Son objectif est de créer un contexte d’analyse des rapports de force dans la région et non pas une communauté internationale harmonieusement organisée.
Face à cette stratégie de test, les démocraties comme le Japon ou les États-Unis qui ne souhaitent pas que la Chine aille trop loin, ne sont pas non plus prêts à se lancer dans un conflit ouvert avec Pékin. Mais le risque qu’un incident dégénère n’est pas absent : depuis le début de l’année, en mer de Chine orientale, le Japon a fait décoller plus de 400 avions en raison d’incidents avec la Chine.

En mer de Chine méridionale, la situation est différente et peut dégénérer plus rapidement. Pékin y est face à des pays moins démocratiques, comme le Vietnam. Lorsque la Chine a installé une plate-forme de forage pétrolier dans les eaux que le Vietnam revendique rappelons-nous des manifestations très violentes contre les biens chinois ou taïwanais sur le territoire vietnamien (http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Des-emeutes-antichinoises-sans-precedent-au-Vietnam-2014-05-15-1150925) au mois de mai dernier.
La Chine aujourd’hui a l’air de considérer qu’elle est en position de force et qu’elle peut avancer ses pions. On peut toujours craindre que ce soit une erreur de calcul et qu’elle finisse par se heurter à une réaction vive de la part du Vietnam, du Japon ou des États-Unis.

Quelle est la ligne rouge que les Chinois ne doivent pas dépasser ?
V.N. : En mer de Chine du sud, c’est difficile à définir. Les Chinois sont présents depuis longtemps dans l’archipel des Paracel. Et les États-Unis tout en renforçant leur présence militaire dans la région avec les Philippines, la Malaisie et le Vietnam ne sont pas prêts à l’affrontement avec Pékin pour défendre deux ou trois îlots revendiqués par Manille ou Hanoï. Une des lignes rouges évoquées par les Américains en mer de Chine du sud serait la mise en place par Pékin d’une zone d’observation renforcée comme en mer de Chine orientale.

En revanche, en mer de Chine orientale, Pékin franchirait une ligne rouge en décidant de s’emparer par la force des îlots Senkaku/Diaoyu, administrés par le Japon. Cela entraînerait une réaction des États-Unis. Le secrétaire d’état à la défense américain ayant encore déclaré récemment que l’archipel était couvert par l’accord de défense qui lie Washington et Tokyo.

Ces tensions pourraient-elles s’apaiser un jour ?
V.N. : Les choses ne changeront qu’avec l’évolution du pouvoir chinois. Ce régime ouvert sur le plan économique reste en effet très contrôlé en termes politiques. Et il construit aujourd’hui sa légitimité sur le nationalisme, sur ce que les Chinois appellent la réalisation du rêve chinois de renaissance de la nation. Ces ambitions de grandeur au service de la légitimité du parti communiste expliquent pourquoi la Chine est si agressive avec son environnement proche dans lequel elle tente de s’imposer comme une puissance incontestée et leader en Asie.

Les questions territoriales, énergétiques ou de ressources halieutiques ne sont que des prétextes. Nous sommes face à une puissance fragilisée à l’intérieur et qui s’appuie sur le nationalisme et des ambitions d’expansion pour trouver une nouvelle légitimité.


http://www.lefigaro.fr/assets/images/Mer-de-Chine.jpg

edenmartine
21/07/2014, 08h53
Le bilan du typhon Rammasun ne cesse de s'alourdir aux Philippines


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/20/534x267/4460207_3_d340_la-plupart-des-personnes-sont-mortes-a-cause_bf561d9a600185aa3f049708d9ee8d11.jpg
"La plupart des personnes sont mortes à cause de la chute d'arbres ou de débris, et la plupart des disparus avaient pris la mer malgré l'annonce de l'arrivée de la tempête", a indiqué Mina Marasigan, porte-parole de l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes. | REUTERS/ROMEO RANOCO


Le bilan meurtrier du premier typhon de la saison à frapper (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/frapper) les Philippines (http://www.lemonde.fr/philippines/) a atteint la centaine de victimes, ont indiqué dimanche les autorités. Le dernier bilan de l'ouragan Rammasun (« dieu du tonnerre » en thaïlandais), qui a frappé les côtes orientales de l'archipel dans la nuit du 15 au 16 juillet, faisait état de 94 morts et six disparus.


«La plupart des personnes sont mortes à cause de la chute d'arbres ou de débris, et la plupart des disparus avaient pris la mer» malgré l'annonce de l'arrivée de la tempête », a indiqué Mina Marasigan, porte-parole de l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes. Rammasun a continué sa route vers la Chine (http://www.lemonde.fr/chine/) du Sud où il a fait une quinzaine de morts, mais une autre tempête, Matmo, accompagnée de vents dépassant les 150 km/h, balaye les zones déjà frappées par le typhon, a-t-elle ajouté.


Selon Manila Electric Co., le plus gros distributeur d'électricité du pays, plus de 400 000 foyers enregistraient toujours en fin de semaine des coupures d'électricité dans la région de Manille, qui a été balayée par la queue du typhon. Avant l'arrivée de Rammasun, les autorités avaient procédé à des évacuations massives – près de 400 000 personnes réfugiées dans des centres d'accueil – pour réduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9duire) autant que possible le nombre de victimes.


Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de violentes tempêtes, dont beaucoup sont meurtrières. L'archipel des Philippines est la première masse terrestre que rencontrent les typhons nés au-dessus des eaux chaudes du Pacifique.
En novembre 2013, le typhon Haiyan avait causé la mort de 7 300 personnes, dans l'est du pays.

edenmartine
23/07/2014, 15h01
Taïwan : au moins 45 morts dans un accident d'avion

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Au moins 45 personnes sont mortes dans un accident d'avion de la compagnie TransAsia Airways, mercredi 23 juillet à Taïwan (http://www.lemonde.fr/taiwan/), alors que l'avion tentait un atterrissage d'urgence à l'aéroport régional de Magong, sur l'île isolée de Penghu. Si les circonstances de l'accident restent encore inexpliquées, elles pourraient être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) en lien avec le typhon qui frappe actuellement les côtes de l'île.


L'appareil transportait 58 personnes à son bord, dont 4 membres d'équipage, et se serait écrasé sur des habitations. Selon le South China Morning Post, neuf personnes, blessées, auraient réchappé du crash de cet ATR-72.


« C'est le chaos sur place », a déclaré à l'agence Reuters Jean Shen, directrice de l'aviation civile taiwanaise.



Le vol GE 222 avait décollé à 17 heures (heure locale) de Kaohsiung, et devait atterrir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/atterrir) à Magong trente-cinq minutes plus tard. La compagnie TransAsia, basée à Taïwan, possède une flotte de 23 appareils, majoritairement des Airbus. Elle assure essentiellement des liaisons intérieures et quelques vols vers le Japon (http://www.lemonde.fr/japon/), la Thaïlande (http://www.lemonde.fr/thailande/) et le Cambodge (http://www.lemonde.fr/cambodge/) entre autres destinations asiatiques.



Mercredi matin, le typhon Matmo a atteint Taïwan, faisant un mort et quelques dégâts (http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/07/23/taiwan-au-moins-un-mort-lors-du-passage-du-typhon-matmo_4461396_3244.html). Le typhon, classé en catégorie 2 sur une échelle de 1 à 5, peut souffler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souffler) à 155 km/h, ont annoncé les services (http://www.lemonde.fr/services/) météorologiques. Il devrait se diriger (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/diriger) vers le nord dans la journée, en direction de la Chine (http://www.lemonde.fr/chine/).

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edenmartine
28/07/2014, 07h07
100 millions de Philippins depuis dimanche


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Le cent millionième Philippin est né. Photo : Romeo Ranoco / Reuters



Des responsables philippins ont souligné dimanche la naissance du cent millionième habitant du pays, partagés entre les espoirs et les craintes quant à la façon dont ce pays pauvre du Sud-est asiatique peut assurer une vie décente à la population croissante.

Pour le directeur exécutif de la Commission sur la population, Juan Antonio Perez III, le pays a le défi de fournir le nécessaire aux 100 millions d'habitants.
Même son de cloche du côté du Fonds des Nations unies pour la population. Selon lui, le franchissement de ce cap offre à la fois des défis et des opportunités pour les Philippines,12e pays le plus peuplé du globe et dont la population affiche l'une des plus croissance les plus rapides du continent.

Pour le représentant de cet organisme aux Philippines, Klaus Beck, il est important de souligner que la population n'est pas qu'une question de nombre, « mais de droits de l'homme et d'opportunités ».
Alors que 54 % de sa population est âgée de moins de 25 ans, les Philippines doivent offrir des services d'éducation, des possibilités d'emplois et de la formation, soutient M. Beck.

Près de la moitié des habitants du pays vivent dans des villes, alors que de plus en plus de Philippins immigrent des zones rurales pour trouver des opportunités plus alléchantes ailleurs, alimentant des problèmes comme le trafic de femmes et de jeunes filles, poursuit-il.

La contraception réglementée
Dans les régions les plus pauvres, les femmes accouchent de plus d'enfants qu'elles n'en veulent en raison d'un manque d'accès aux informations et services sur la santé reproductrice.
En 2012, le président Benigno Aquino III a signé un projet de loi ordonnant aux centres de santé du gouvernement d'offrir un accès gratuit pour presque tous les moyens de contraception (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/2012/12/30/002-philippines-contraception-eglise.shtml) et ce, à toute la population, particulièrement aux pauvres.
Sa mise en application a cependant été retardée dans la foulée d'une forte opposition de la part de la puissante Église catholique.
En avril, la Cour suprême du pays a déclaré que la loi était constitutionnelle et a donné son accord pour que le gouvernement la fasse respecter.









Treize morts après le passage d'un typhon en Chine


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/27/534x267/4463408_3_8ca7_le-typhon-matmo-qui-a-atteint-la-chine_862c28854c56cf6bb18dff9bee6ca7e1.jpg
Le typhon Matmo, qui a atteint la Chine mercredi 23 juillet, a causé la mort de 13 personnes. | REUTERS/CHINA STRINGER NETWORK


Plusieurs millions de personnes affectées et treize morts, c'est le bilan du passage en Chine (http://www.lemonde.fr/chine/) du typhon Matmo, dévoilé dimanche 27 juillet par le ministre des affaires civiles. Neuf morts ont été rapportées dans la province orientale du Jiangxi tandis que les quatre autres ont été signalés dans la province méridionale du Guangdong, ont précisé les autorités dans un communiqué.


Plus de 2,54 millions d'habitants avaient été affectés par le passage du typhon dans 185 districts de huit provinces, à savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) le Liaoning, le Jiangsu, le Zhejiang, l'Anhui, le Fujian, le Jiangxi, le Shandong et le Guangdong. Environ 289 000 personnes ont été évacuées et 37 000 ont un besoin urgent de produits de première nécessité.


Matmo est le dizième typhon à toucher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/toucher) la Chine depuis le début de l'année. Il a atteint le pays mercredi 23 juillet après avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) frappé Taïwan (http://www.lemonde.fr/taiwan/). Il a détruit des habitations et des champs cultivés, causant des pertes économiques estimées à 3,37 milliards de yuans (environ 405 millions d'euros).
Les mauvaises conditions météorologiques liées à son passage sont considérées comme la cause du crash de l'avion de TransAsia Airways qui a fait 48 morts, mrecredi.








L'île apparue au Japon ne cesse de grandir


http://www.dailymotion.com/video/x223tfa_l-ile-apparue-au-japon-ne-cesse-de-grandir_news


Une île soudainement apparue en novembre dernier à un millier de kilomètres au sud de Tokyo continue de grossir, selon les images prises cette semaine par les autorités japonaises.
Cette île, qui se présentait dans les premiers jours sous une forme à peu près ovale de 400 mètres de long sur 200 de large, a fini par rejoindre l'île inhabitée de Nishinoshima appartenant au petit archipel Ogasawara.
L'ensemble mesure désormais 1.550 mètres d'est en ouest et 1.350 mètres du nord au sud et selon un responsable des garde-côtes cité par la chaîne de télévision publique NHK. Elle a des chances de s'étendre.
Trois cratères sont visibles sur les images tournées mercredi, dont deux crachent régulièrement de la lave, témoin d'une activité volcanique encore intense et qui a même tendance à s'accentuer.
Le nuage de poussière s'élève en outre jusqu'à 2.000 mètres d'altitude, trois fois plus haut que le mois dernier, et retombe à une distance de plusieurs centaines de mètres du cratère d'origine.
Depuis la fin de la guerre du Pacifique, quatre à cinq îles seraient soudainement apparues dans les eaux du Japon, un pays de séismes et de volcans, dont une en 1986, qui a disparu en l'espace de deux mois, et une en septembre 1973 également dans les parages de Nishinoshima. C'est toutefois la première fois depuis 40 ans qu'un nouvel îlot émerge dans cette zone.
La carte du Japon est déjà riche de quelque 6.852 îles, dont beaucoup de "cailloux" et quatre principales qui donnent sa forme filiforme au pays (Kyushu au sud-ouest, Shikoku au sud, Honshu au centre et Hokkaido au nord).

edenmartine
30/07/2014, 10h47
La Chine évoque une « attaque terroriste » contre la police dans le Xinjiang


Le Xinjiang, région musulmane du nord-ouest de la Chine (http://www.lemonde.fr/chine/), a été le théâtre d'une « attaque terroriste » qui a fait, mardi 29 juillet, des dizaines de morts et de blessés, d'après l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.
Un gang arm (http://www.lemonde.fr/arm/)é de couteaux a attaqué un poste de police et des bâtiments officiels dans des villages près de la ville de Kashgar lundi, a indiqué l'agence chinoise, citant la police (http://www.lemonde.fr/police/) locale, et « des dizaines de Ouïgours [minorité musulmane] et de Han [ethnie majoritaire en Chine] ont été tués ou blessés ». « Les premiers éléments de l'enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/) montrent qu'il s'agit d'une attaque terroriste préparée à l'avance », précise Chine Nouvelle.
Lire aussi le reportage : Les Ouïgours, un peuple sous surveillance (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/03/07/les-ouighours-un-peuple-sous-surveillance_4379493_3216.html)


VAGUE D'ARRESTATIONS ET EXÉCUTIONS
Le Xinjiang – dont les Ouïgours, des musulmans turcophones, constituent l'ethnie la plus importante – est régulièrement secoué par des troubles depuis plusieurs années, imputés par le gouvernement à des militants islamistes et des séparatistes qui souhaitent, selon Pékin, établir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/%C3%A9tablir) l'Etat indépendant du Turkestan oriental.
En mai dernier, un attentat sur un marché à Urumqi (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/05/23/l-attentat-d-urumqi-revelateur-de-l-impasse-politique-au-xinjiang_4424795_3216.html), la capitale de la région, avait fait 43 morts, dont les quatre auteurs, et une centaine de blessés. En mars, une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming avait fait 29 morts et 140 blessés.
Pékin avait réagi avec la plus grande fermeté, menant au Xinjiang des vagues d'arrestations de personnes « soupçonnées de terrorisme » et organisant dans la foulée des procès (http://www.lemonde.fr/proces/) sommaires, voire des exhibitions publiques de condamnés ou des exécutions (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/06/21/chine-13-extremistes-tues-par-la-police-lors-d-un-attentat-au-xinjiang_4442703_3216.html).


Les Ouïgours veulent une « enquête indépendante » sur la tuerie de Shache


http://s2.lemde.fr/image/2014/06/21/534x267/4442704_3_dae6_lundi-l-agence-chine-nouvelle-avait-annonce_4b14dc9c93a50ac37d99df12819057b2.jpg
Lundi, l'agence Chine nouvelle avait annoncé l'exécution de treize personnes condamnées pour « terrorisme et autres actes de violence » au Xinjiang. | Reuters/REUTERS TV


Quel est le bilan de l'attaque d'un poste de police (http://www.lemonde.fr/police/) et de bâtiments officiels, lundi 28 juillet à Shache, dans la région chinoise de Xinjiang ?
Alors que les autorités chinoises, par le biais de l'agence d'information officielle Chine (http://www.lemonde.fr/chine/) nouvelle,évoquaient « des dizaines de morts » mardi (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/07/29/la-chine-evoque-une-attaque-terroriste-contre-la-police-dans-le-xinjiang_4464328_3216.html), les organisations de défense (http://www.lemonde.fr/defense/) des Ouïgours, principale ethnie de la région, parlent plutôt d'une « centaine » de morts.

Après l'attaque menée par des assaillants « arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és de couteaux », les forces de police ont en effet « abattu des dizaines » de personnes « qui s'en prenaient aux civils et aux véhicules », avait annoncé Chine nouvelle, parlant d'une « attaque terroriste préméditée ».


« Nous demandons à Pékin d'arrêter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/arr%C3%AAter)
de distordre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/distordre) la vérité sur l'affaire de
Shache », dans laquelle « la Chine ne
peut éluder (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9luder) sa responsabilité »,

a affirmé mercredi Dilxat Raxit, porte-parole du Congrès mondial ouïgour, une organisation dont le siège est en Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/). Le responsable a également réclamé « une enquête (http://www.lemonde.fr/enquetes/) indépendante ».


« Les Ouïgours se soulèvent pour protester (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/protester) contre la politique (http://www.lemonde.fr/politique/) extrême de la Chine, et (...) la répression armée (http://www.lemonde.fr/armee/) par les autorités conduit à des morts et à des blessés des deux côtés. »


RÉPRESSION SANGLANTE
Le Xinjiang compte plus de neuf millions de Ouïgours, des musulmans turcophones, dont une frange radicale est, selon les autorités, à l'origine de sanglants attentats commis ces derniers mois dans la région et en dehors.
Un attentat-suicide perpétré en mai sur un marché d'Urumqi, (http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/05/23/l-attentat-d-urumqi-revelateur-de-l-impasse-politique-au-xinjiang_4424795_3216.html) capitale du Xinjiang, avait fait quarante-trois morts, dont les quatre agresseurs, et une centaine de blessés. En réaction, Pékin — et le président Xi Jinping en tête — avait annoncé une vaste campagne de lutte antiterroriste, qui s'est traduite par au moins treize exécutions, des centaines d'interpellations et des condamnations en masse au terme de procès (http://www.lemonde.fr/proces/) expéditifs.


Des groupes de défense des droits humains estiment que la politique répressive menée par Pékin à l'encontre de la culture (http://www.lemonde.fr/culture/) et de la religion des Ouïgours alimente les tensions et les violences dans la région. Les autorités chinoises avaient ainsi fortement restreint pour les musulmans du Xinjiang les possibilités d'observer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/observer) le jeûne du ramadan.

edenmartine
30/07/2014, 19h58
Glissement de terrain en Inde : le bilan pourrait dépasser les 150 morts



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Une résidente du village de Malin devant les débris de sa maison Photo : Stringer India / Reuters


Un grand nombre de personnes ont péri lors d'un gigantesque glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans l'ouest de l'Inde, selon les autorités, qui craignent que plus de 150 personnes soient prises au piège sous les éboulis.
Selon le directeur adjoint des services de santé du district, 44 maisons ont été ensevelies et 19 corps ont été récupérés jusqu'à maintenant.
Six victimes ont été secourues, selon un porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes naturelles.

Des équipes de secours ont été dépêchées sur place, mais les conditions du terrain et la pluie persistante dans ce village reculé de l'État du Maharashtra rendent l'accès au site difficile.
La catastrophe s'est produite à 60 km de Pune, dans le village de Malin, qui est désormais coupé de tout moyen de communication.

Un responsable des autorités locales, Saurav Rao, a déclaré à l'agence Press Trust of India que le nombre exact des victimes n'était pas connu, car les secours devaient retirer avec précaution les personnes coincées sous les décombres. Une trentaine d'ambulances ont été dépêchées sur les lieux, a-t-il ajouté.

Le nombre de maisons touchées par le glissement de terrain oscillerait entre 42 et 50, selon les autorités civiles.
Des pluies torrentielles se sont abattues ces derniers jours sur le Maharashtra, en raison des moussons.

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Un glissement de terrain en Inde, dans l'État du Maharashtra, a enseveli le village de Malin, prenant au piège quelque 150 personnes.

edenmartine
01/08/2014, 13h38
Taïwan: des explosions dues au gaz font 25 morts et près de 270 blessés



Route éventrée le 1er août 2014 à Taiwan après des explosions dues au gaz



http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp/francais/journal/une/125fe5915b3288ea52a90c42bbb68ea4837c961e.jpg (http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp/francais/journal/une/125fe5915b3288ea52a90c42bbb68ea4837c961e.jpg)


Des explosions dues au gaz ont fait 25 morts et près de 270 blessés jeudi à Kaohsiung, une ville portuaire du sud de Taïwan, éventrant les routes dans un déluge de feu qui continuait partiellement de sévir vendredi.
Ces explosions, dont le bilan encore provisoire devrait s'alourdir, ont vraisemblablement été occasionnées par des fuites de gaz signalées dans la soirée par plusieurs résidents du quartier de Cianjen.
Les explosions ont fait au moins 25 morts et 267 blessés, selon le dernier bilan de l'Agence nationale de lutte contre les incendies, qui a ajouté que les blessés étaient transportés d'urgence dans plusieurs hôpitaux de la ville, le plus souvent pour des brûlures.
Un précédent bilan faisait état de 24 morts et 270 blessés.
Des images spectaculaires, filmées par des caméras fixées sur les pare-brises de voitures, montrent les gerbes de feu jaillissant de la terre, puis les manoeuvres des automobilistes tentant de ne pas tomber dans les cratères creusées par les explosions.
"Je suis mort de peur", dit l'un d'eux sur une vidéo. "C'est comme un bombardement, partons d'ici".
Certains habitants, habitués aux séismes, ont rapporté avoir cru à une nouvelle secousse. Une rue a été éventrée par les déflagrations qui ont creusé un profond sillon dans lequel sont tombés voitures et véhicules de secours, a constaté l'AFP.
"J'ai vu des flammes monter peut-être à la hauteur d'un bâtiment de 20 étages après une explosion et des camions de pompier et des voitures ont été projetés. Il y avait une dizaine de corps dans la rue", a raconté un témoin, Johnson Liu, à l'AFP.
Les premières victimes ont été évacuées par des habitants sur des brancards de fortune avant l'arrivée des ambulances et des pompiers. Quatre hommes du feu ont été tués et 22 blessés, selon les autorités.
"Les explosions résonnaient comme le tonnerre, la rue devant mon magasin s'est fendue sous mes yeux. C'était comme un tremblement de terre", a dit un autre témoin à l'agence de presse taïwanaise.

"Une forte odeur de gaz" -
Selon le ministre des Affaires économiques, Chang Chia-chu, les causes de la fuite de gaz n'étaient pas encore connues, mais ce gaz était vraisemblablement du propène (ou propylène).
"Les pompiers locaux ont reçu des appels à propos de fuites de gaz tard jeudi soir et ensuite il y a eu des explosions aux alentours de minuit dans un périmètre de deux ou trois kilomètres carrés", a précisé le service de lutte contre les incendies dans un communiqué.
Dans un premier temps les autorités avaient parlé de l'explosion d'un gazoduc.
"J'ai senti une forte odeur de gaz et (...) ensuite j'ai entendu des explosions et j'ai vu des flammes surgir d'un magasin", a confié une habitante, identifiée sous le nom de Peng. "Ma maison a tremblé comme lors d'un séisme et l'électricité a été coupée", a-t-elle dit, citée par l'agence de presse.
La plupart des foyers d'incendie étaient éteints vendredi matin, selon un responsable de la municipalité.
Plus de 1.100 habitants du quartier dévasté ont trouvé refuge dans des écoles rouvertes dans la nuit, tandis que l'armée a mobilisé 1.400 hommes pour participer aux secours et aux efforts de déblaiement.
En 1997, une explosion de gaz avait fait cinq morts et 20 blessés dans la même ville de Kaohsiung lorsque des employés de la compagnie publique Chinese Petroleum Corp. exhumait une canalisation sur un chantier routier.
Ces nouvelles explosions meurtrières interviennent à peine une semaine après l'accident d'un appareil de TransAsia Airways à Taïwan qui a fait 48 morts.








Chine: un imam assassiné dans le Xinjiang

par RFI (http://www.rfi.fr/auteur/rfi/)
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2014-08-01T054802Z_1679607070_GM1EA810VT801_RTRMADP_3_CHIN A-XINJIANG_0.JPG
L'imam Tahir devant la mosquée de Kashgar, dans une vidéo datant du 3 août 2011.


Dans l’extrême ouest de la Chine, dans le Xinjiang - région habitée par une forte communauté musulmane ouïghour - la semaine fut sanglante. Lundi, des affrontements auraient fait plusieurs dizaines de morts. Ce vendredi 1er août, les médias officiels rapportent que l’imam de la plus grande mosquée du pays a été assassiné à Kashgar par des extrémistes musulmans. Dans une région totalement verrouillée par les autorités, l’information reste difficile à vérifier.

Trois hommes auraient sauvagement assassiné l’imam Tahir, juste après la prière du matin du mercredi 30 juillet. Le quotidien Global Times précise que deux suspects ont été abattus, après avoir résisté à leur arrestation en brandissant des couteaux et des haches. Un troisième homme aurait été capturé vivant.
Jume Tahir était une figure controversée : « Patriote religieux » pour les Ouïghours proches du pouvoir, « collaborateur qui propageait les politiques répressives de Pékin » pour le Congrès mondial ouïghour, qui défend les droits de cette minorité turcophone.

Les Ouïghours accusés
L’imam avait souvent condamné les violences commises par des Ouïghours radicaux. Même si aucune revendication n’a été formulée, il n’y a pas de doute pour l’agence de presse officielle Chine nouvelle : ce sont ces mêmes radicaux, « des terroristes soutenus par des forces religieuses extrémistes », qui ont commis le crime.
Après l'attaque « terrroriste » aux coûteaux du lundi 28 juillet (http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20140729-chine-xinjiang-urumqi-ouighours-han/), l'assassinat de l’imam Tahir risque de fournir le prétexte aux autorités pékinoises pour intensifier une campagne antiterroriste (http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20140730-chine-pekin-accentue-repression-contre-ouighours/) qui se traduit par des condamnations en masse.








Cambodge: de hauts dirigeants khmers rouges jugés pour génocide

par RFI (http://www.rfi.fr/auteur/rfi/)
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/000_Hkg10085343_0.jpg
Les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC), à Phnom Penh, le 30 juillet 2014.


Au Cambodge, le tribunal Khmer rouge poursuit son travail avec la mise en route d’un troisième procès, dont l’audience initiale s’est déroulée ce mercredi 30 juillet. Les accusés ne changent pas de ceux du deuxième procès, suite à une décision de découper en plusieurs segments la procédure. Elle est conduite contre les anciens dirigeants encore en vie : l’ancien idéologue du régime de Pol Pot, Nuon Chea, et son ancien chef de l’Etat, Khieu Samphan.

Les deux anciens compagnons de Pol Pot devront cette fois-ci répondre de génocide. C’est la première fois que ce chef d’inculpation est examiné devant la juridiction parrainée par les Nations unies. Mais le génocide ne s’appliquera qu’à l’extermination des minorités cham, musulmane, et vietnamienne.
Dans la salle d’audience, ils sont nombreux à avoir effectué plus de cinq heures de bus pour découvrir le tribunal.

C’est le cas de ce vieil homme, originaire de la province de Pursat : « J’étais curieux de venir voir l’endroit où on juge les Khmers rouges. C’est important pour moi, car j’ai perdu beaucoup de proches sous ce régime et je veux obtenir justice. »

L’incompréhension du public
L’homme dit avoir appris que le génocide figure parmi les chefs d’inculpation, affirmant, sûr de lui, savoir de quoi il retourne : « Je connais ce mot. Cela veut dire, ici, que les Khmers rouges ont voulu tuer tous les Khmers ! »
Même certitude chez cette paysanne, qui se montre déconcertée quand on lui apprend que le génocide des Khmers n’est pas à pris en compte : « Ce n’est pas juste. J’ai vécu cette période, je sais ce qu’il s’est passé. J’ai vu des Khmers être tués : on les attachait, on les frappait ! J’étais assez grande alors pour m’en souvenir. »

Un verdict incertain
Au-delà de cette incompréhension sur la question du génocide, ce nouveau procès se distingue du précédent par une meilleure représentativité des crimes commis par les Khmers rouges. Parmi les charges retenues, les crimes contre l‘humanité, incluant notamment les mariages forcés, les viols, ou encore la persécution des bonzes.
Sur les quatre anciens hiérarques arrêtés, il n’en reste aujourd’hui plus que deux jugés, ce qui fait craindre que ces derniers, des octogénaires à la santé fragile, ne meurent avant que le moindre verdict ne soit prononcé.

edenmartine
03/08/2014, 10h58
Chine: séisme de magnitude 6,1 dans le sud-ouest du pays


Un fort séisme de magnitude 6,1 s'est produit dimanche dans des régions montagneuses du sud-ouest de la Chine, a annoncé l'institut américain de géophysique USGS.

Le tremblement de terre a eu lieu à 16H30 (08H30 GMT), avec un épicentre situé à environ 11 km de la ville de Wenping et à une profondeur peu élevée d'environ 10 km, selon l'USGS. Les autorités chinoises ont quant à elle fait état d'un séisme d'une magnitude de 6,5.

Les moyens de communication du district de Ludian, dans la préfecture de Zhaodong, où est survenu le séisme, étaient très sévèrement affectés, a rapporté la télévision centrale CCTV, qui a tenté de joindre en vain les équipes de pompiers.

Forces de sécurité publique et pompiers sont déjà en route vers les régions autour de l'épicentre, a précisé CCTV, citant les autorités locales, tout en ajoutant ne disposer d'aucune information sur d'éventuelles victimes du séisme.

L'USGS a averti de son côté que la population résidant dans cette région "vit, dans l'ensemble, dans des bâtiments extrêmement vulnérables aux secousses sismiques".

Ces confins montagneux entre les provinces du Yunnan, du Sichuan et du Guizhou, difficiles d'accès, ont connu plusieurs graves épisodes sismiques au cours des dernières décennies.

En 1974, un tremblement de terre de 6,8 dans la même zone avait tué plus de 1.500 personnes, a rappelé l'agence officielle Chine nouvelle.
En septembre 2012, 80 personnes avaient trouvé la mort suite à deux secousses sismiques consécutives dans les zones montagneuses entre Yunnan et Guizhou.

Par ailleurs, le Sichuan voisin, l'une des provinces les plus peuplées de Chine, avait enregistré en mai 2008 un séisme dévastateur de magnitude 8.0, qui avait fait 87.000 morts et disparus.

edenmartine
04/08/2014, 09h05
Un traversier coule au Bangladesh avec 200 personnes à bord



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Un traversier transportant 200 passagers a fait naufrage lundi sur un fleuve du Bangladesh, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale, Dacca. Au moins deux morts ont été rapportés.


Les sauveteurs ont porté secours à une cinquantaine de personnes. Les opérations se poursuivent. Le traversier est complètement immergé.


« Le ferry transportait un nombre excessif de passagers et la rivière était agitée », a indiqué le chef de la police locale, Tofazzal Hossain.


Selon un rescapé, il y aurait eu jusqu'à 350 personnes à bord du traversier. « Le traversier a été frappé par une vague et a commencé à prendre l'eau. Je suis sorti par une fenêtre. Le ferry a coulé rapidement », a-t-il raconté.

Le Pinak-6 a chaviré sur le fleuve Padma près du district de Munshiganj. La plupart des passagers du ferry regagnaient Dacca après avoir participé à des festivités organisées pour l'Aïd, qui marque la fin du ramadan.


Au mois de mai des dizaines de personnes avaient péri dans le naufrage (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/05/15/006-bangladesh-naufrage-traversier-dacca-mv-miraj-4.shtml)d'un traversier provoqué par une tempête sur le fleuve Meghna.

edenmartine
19/08/2014, 20h10
La petite île continue de grandir et menace sérieusement tout le Pacifique




Toutes les zones côtières du Pacifique sentent l’inquiétude grandir depuis quelques jours, après l’annonce faite par le centre d’observations et d’études en sismologie de l’Université de Tokyo. Cette annonce concerne l’évolution de la petite île toujours en formation dans les iles Bonin au sud du Japon, consécutive à une éruption sous-marine. Elle se situe à quelques encablures de la fosse des Bonin, prolongation vers le Nord de celle des Marianne et c’est justement ce qui fait l’objet des craintes, l’ile est au sommet d’une pente de 60% pour la première partie et de 100% et plus vers le fond de cette fosse.


Premiers jours

http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2014/08/Nijima-d%C3%A9but.jpg



Avec ses 200.000 m³ de lave par jour, soit l’équivalent de 80 piscines olympiques, dont l’essentiel du dépôt se fait à l’Est, soit face à l’immensité de l’océan.

Si cette accumulation continue, il pourrait se produire un effondrement. Seulement voilà vu les degrés d’inclinaison de la pente, il a été estimé pour minimum, que 12 millions de m³ de matière volcanique pourrait dévaler à tout moment, mais ça ne concernerait que l’accumulation récente. Il n’a pas été tenu compte d’une forte probabilité d’un entraînement de matériau plus ancien et, encore moins la haute sismicité de la région qui somme toute, pourrait fort bien être le déclencheur.

En tout, la quantité dernièrement évaluée pourrait aisément atteindre, voire dépasser les 37 millions de m³ de matériaux. Une telle quantité qui s’accroitrait au fur et à mesure que le fond soit atteint générerait inévitablement un énorme tsunami.

Pire, à la toute dernière évaluation, les chercheurs se sont rendu compte qu’une deuxième onde surviendrait quelques minutes après, simplement par l’écrasement de cette masse au fond de la fosse, en quelque sorte « un rebond ». Ce dernier étant généré quasi à la verticale et d’une extrême violence, la seconde vague qui sera ainsi générée par l’expulsion, pourrait atteindre dès le départ plus de 300 m de hauteur, l’affaissement de la gerbe générerait une troisième vague pouvant atteindre entre 250 et 300 m de haut.
Leur déplacement serait peu rapide dans l’océan, mais leur vitesse ainsi que leur hauteur seront exponentiellement décuplées à l’approche des rivages.
Je vous laisse imaginer la suite … !

Et tout autour de l’Océan Pacifique !


Aujourd'hui

http://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2014/08/Niijima-maintenant.jpg

edenmartine
20/08/2014, 08h20
Tibet : les autorités chinoises refusent de traiter des détenus tibétains blessés par balle lors d’une manifestation



http://www.rfa.org/english/news/tibet/shooting-08132014220307.html/tibet-wangdak-aug2014-300.gif/image





Plus de cent Tibétains ont manifesté le 12 août 2014 devant le bureau administratif chinois local de Loshu (en chinois, Luoxu) après l'arrestation et la détention la veille à minuit de Dema Wangdak, 45 ans, un chef très respecté du village de Shupa, comté de Sershul (Shiqu) à Kardzé, dans l’ancienne province tibétaine du Kham incorporé au Sichuan. La police chinoise a alors ouvert le feu et des dizaines de Tibétains ont été arrêtés car ils participaient à la manifestation contre l’arrestation de Wangdak.
L’arrestation du chef du village Dema Wangdak a eu lieu après qu’il s’est plaint aux autorités du harcèlement de femmes tibétaines d’une troupe d’artistes par les hauts fonctionnaires chinois lors d’un spectacle culturel au cours de leur visite dans le comté. Wangdak avait aussi demandé que les Tibétains puissent célébrer la Fête du cheval de Denma, s'opposant aux autorités interdisant cette fête dont il préside le comité.




http://cache.20minutes.fr/img/photos/afp/2008-03/2008-03-15/article_CPS.HMG61.150308122101.photo01.photo.defau lt-512x298.jpg


Le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie (TCHRD) a condamné les tirs de la police chinoise sur les manifestants. Le TCHRD a également demandé la libération immédiate de Wangdak, qui a été enlevé vers minuit le 11 août à son domicile.
« Dans le passé, la Chine a promu la fête du cheval comme une tradition séculaire, mais récemment, elle l'a interdit, voyant toute manifestation de la culture tibétaine comme une menace pour sa stabilité », a déclaré le TCHRD. « Les tirs de la police montre les contradictions de la politique chinoise visant à promouvoir la stabilité », a déclaré Tsering Tsomo, directeur exécutif du TCHRD. « Au lieu de promouvoir la stabilité, les Chinois sont préoccupés par l'écrasement de toute dissidence - même si cela provoque une plus grande instabilité. S'ils souhaitent vraiment promouvoir la stabilité, ils devraient écouter les Tibétains comme Wangdak et travailler avec la communauté locale pour répondre à leurs doléances. »

Une dizaine de manifestants pacifiques tibétains ont été atteints par balles et arrêtés par la police chinoise, certains d’entre eux ont des balles dans leurs corps mais sont privés de soins médicaux en détention.


La situation est devenue si grave que l’un d'entre eux s'est suicidés blessés dimanche en signe de protestation contre la torture commis par les autorités chinoises, tandis qu’un autre est mort de blessures non soignées au centre de détention de Loshu.
« Le dimanche, l’un des détenus, Lo Palsang [du village de Shupa] s’est suicidé en détention en signe de protestation contre la torture par les autorités chinoises, » a déclaré Demay Gyaltsen, un Tibétain en exil en Inde, citant des contacts locaux . « Le même jour, un autre détenu, un homme de 22 ans, est mort de ses blessures », at-il dit.
Les blessures par balles de plusieurs détenus, dont le fils de Wangdak, Kunga Sherab, ont été laissées sans soins, six jours après la fusillade, soulevant des inquiétudes sur leur état de santé pendant leur détention. Sherab est dans un état critique. Un instructeur de méditation, Karma Rinchen, du monastère de Miru est également parmi les détenus, mais son état n’est pas connu.



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Le centre de détention de Loshu ayant atteint sa pleine capacité, plusieurs détenus ont dû être gardés à l’hôpital. « Certains d’entre eux ont reçu un traitement médical quand ils étaient à l’hôpital, mais maintenant ils ont tous été ramenés au centre de détention se voyant dénié de toute autre attention médicale », a déclaré Gyaltsen. Les détenus avaient la tête rasée et n’ont pas pu recevoir de visiteurs.
Des sources ont également signalé l'arrestation d'un nombre indéterminé de Tibétains dans la soirée du 12 août alors que des forces supplémentaires ont été appelées de régions voisines, forçant plusieurs Tibétains à fuir dans les montagnes. La situation au village de Denma Shugpa est devenue urgente car elle semblait s'aggraver.
Il y a environ 700 habitants dans le village de Shukpa. « Mais maintenant, seuls quelques enfants peuvent être vus dans le village car la plupart des villageois âgés de plus de 12 ont été arrêtés. »

edenmartine
07/09/2014, 09h12
Inde: La pollution détruit de quoi nourrir 100 millions de personnes (http://www.wikistrike.com/2014/09/inde-la-pollution-detruit-de-quoi-nourrir-100-millions-de-personnes.html)



http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20140907/ob_8625ed_18-si.jpg


En Inde, des millions de tonnes de cultures sont endommagés chaque année en raison de la pollution de l'air - laissant un tiers des personnes du pays démunies, ce que révèle une étude américano-indienne.


En l'espace d'un an, la pollution à l'ozone a privé l'économie indienne de millions de tonnes de blé, riz, soja et coton, les principales cultures du pays.


Les pertes s'élèvent à 1,29 milliard de dollars.

Cette pollution détruit de quoi nourrir 94 millions d'indiens vivant sous le seuil de pauvreté !


Ces chiffres ont été rendus publics à travers une recherche intitulée «La réduction de la production des cultures de l'Inde en raison de l'ozone", récemment publiée dans la revue Geophysical Research Letters.

edenmartine
08/09/2014, 07h16
Plus de 300 morts au Pakistan et en Inde après les pluies de mousson



http://s2.lemde.fr/image/2014/09/08/534x267/4483373_3_ce5d_l-armee-a-ete-deployee-en-inde-et-au_c150295e62f76f65a09ba99115f59bb6.jpg

L'armée a été déployée en Inde et au Pakistan pour participer aux opérations de secours auprès de populations piégées par la montée soudaine des eaux.

Les pluies torrentielles de la mousson au Pakistan (http://www.lemonde.fr/pakistan/) et dans le nord de l'Inde (http://www.lemonde.fr/inde/) ont fait plus de 300 morts, selon les chiffres fournis dimanche 7 septembre par les autorités. L'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) a été déployée dans les deux pays pour participer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/participer) aux opérations de secours auprès de populations piégées par la montée soudaine des eaux.


Le bilan au Pakistan atteint au moins 193 morts les trois derniers jours. Des milliers de maisons ont été endommagées, tandis que quatre districts ont été mis en alerte rouge. En Inde, les fortes pluies et les inondations ont fait plus de 150 morts. Plus de 14 800 personnes ont été secourues et 50 équipes médicales ont été envoyées dans les zones affectées.


« DÉSASTRE NATIONAL »

Le premier ministre indien, Narendra Modi, a déclaré que ces inondations étaient« un désastre national ». Il a aussi écrit à son homologue pakistanais pour offrir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/offrir) l'aide (http://www.lemonde.fr/services-aux-internautes/) de son pays.



http://www.dailymotion.com/video/x25axy4_au-pakistan-des-villages-traverses-par-des-torrents-de-boue_news


Depuis quatre ans, le Pakistan subit des inondations meurtrières lors des moussons. En 2010, les pires inondations de l'histoire du pays avaient fait près de 1 800 morts et affecté 21 millions de personnes, provoquant une crise humanitaire majeure.

edenmartine
24/09/2014, 06h48
Japon: Les radiations de Fukushima empoisonnent les insectes



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Les larves de papillon nourries aux feuilles légèrement contaminées recueillies sur le site de Daiichi prés de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon souffrent d'anomalies physiques et ont un faible taux de survie révèle une nouvelle étude.

Cette recherche suggère que l'environnement dans la région de Fukushima, et en particulier dans les zones interdites pour raisons de sécurité, restera dangereux pour la faune et la flore pendant longtemps.

Depuis la catastrophe de 2011, que ce soit sur le terrain ou en laboratoire, Joji Otaki, un biologiste de l'Université de Ryukyu dans le Nishihara a mené de nombreuses études des effets de la radiation nucléaires sur les insectes, et en particulier sur le papillon bleu pâle (Zizeeria maha), une espèce présente sur tout le territoire Japonnais.

Des 2011 ,son équipe a alimenté en laboratoire des groupes de larves de papillon avec des feuilles irradiées d'Oxalis corniculata recueillies sur le terrain près de la centrale quelques mois après l'accident. Le taux de rayonnement des feuilles représentaient alors des milliers de becquerels par kilogramme (Bq / kg) (A titre de comparaison, le gouvernement japonais a fixé une limite de 100 Bq / kg pour la consommation humaine de riz, de viande et de poisson, et 50 Bq / kg pour le lait et les préparations pour nourrissons).

Les larves avaient dés lors un faible taux de survie ou présentaient des anomalies physiques nombreuses, en particulier sur les ailes inférieures. Ces résultats corroborent aux enquêtes de terrain qui ont révélé une forte baisse de la population de papillons dans les zones contaminées.

Aujourd'hui avec cette nouvelle étude, le professeur Otaki et son équipe, démontre que les larves nourries avec des feuilles présentant des taux de radiation beaucoup plus faibles sont tout autant endommagées.

Les larves nourries avec des feuilles recueillies entre 16 et 20 mois après l'accident dans un rayon de 60 à 1750 kilomètres autour de la centrale, et présentant des niveaux de contamination variant de 161 à 0,2 Bq / kg ont permis de constaté deux choses importantes.


En premier lieu que la contamination a augmenté sur un plus large secteur, et que les taux d'anomalies et de mortalité des papillons ont augmenté.


"Ces résultats suggèrent que l'ingestion de plante à faibles doses d'irradiation ( environ 100 Bq / kg ) peut être sérieusement toxique pour certains organismes», écrit l'équipe de chercheurs dans un article publié aujourd'hui dans le magazine BMC Evolutionary Biology.


Plus étonnant encore, pour leurs études les chercheurs ont divisé les descendants de papillons déjà nourris de feuilles irradiées en deux groupes: leurs Larves nourries avec des feuilles toujours contaminées présentaient des taux de survie et des anomalies encore plus importantes, alors que celles nourries avec des feuilles saines devenaient des papillons ne présentant presque plus de symptômes.


Les conclusions de cette étude sont «révolutionnaire», affirme, Timothy Mousseau, biologiste à l'Université de Caroline du Sud, qui étudie également les effets des radiations sur la faune près de Fukushima et de Tchernobyl.


Il rappelle qu'il n'y a «presque pas d'études" sur les effets de l'ingestion d'aliments irradiés. Néanmoins le professeur Mousseau se veut rassurant:


"Je pense que les papillons en tant qu’espèce à part entière sont susceptibles d'être beaucoup plus sensibles que les humains aux radio contaminants ingérés"