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Voir la version complète : Enfin, Vahid parle



sentenza
06/07/2014, 10h03
Pour la première fois depuis le retour des Fennecs au pays, Vahid Halilhodzic (proche de Trabzonspor) explique sa belle Coupe du monde à la tête de l'Algérie, éliminée en 8es par l'Allemagne.


http://www.francefootball.fr/img-photo-jpg/algeria-s-coach-vahid-halilhodzic-gestures-near-algeria-s-sofiane-feghouli-r-and-aissa-mandi-durin/1500000000433244/0:59,1858:995-665-335-70/42aa5.jpg


«Vahid Halilhodzic, on vous a quitté en pleurs après la défaite contre l’Allemagne (1-2, a.p.). Vous n’êtes pas allé non plus en conférence de presse. Cette élimination était-elle si dure à digérer?
C’était dur, très dur... On était même plus proche d’éliminer l’Allemagne que la France ne l’était (0-1). On est passé très, très près d’un truc immense, exceptionnel. On a eu beaucoup d’occasions mais on ne les a pas converties. J’ai mis trois attaquants, j’ai même fini en mettant un quatrième attaquant, (Yacine) Brahimi. Ça s’est joué à rien du tout mais ensuite en prolongation, je savais qu’on n’avait aucune chance de gagner physiquement contre eux.

Vous avez laissé une belle image dans cette Coupe du monde. L’avez-vous ressenti?
Au pays du football, on était devenus les chouchous du public. C’est énorme aussi. On a tellement travaillé pour ça... Personne ne nous attendait à ce niveau. Toutes les marques de gratitude qu’on a reçues du public, des gens au Brésil, c’est formidable. Ce fut donc un très grand succès et pas seulement à cause de cette qualification pour les huitièmes de finale : c’est la manière qui a plu. Le lendemain de l’élimination, je suis allé acheter des souvenirs et les gens n’ont pas arrêté de me solliciter pour me prendre des photos.


«Il n'y a pas beaucoup d'entraîneurs qui sont plus forts que Vahid»Vous étiez impatient de vous confronter au gratin des entraîneurs...
Sur le plan tactique, il n’y a pas beaucoup d’entraîneurs qui sont plus forts que Vahid. On avait énormément travaillé sur ce plan et c’est pas passé loin. C’est pour ça que j’ai changé cinq joueurs contre l’Allemagne. On a d’ailleurs utilisé pratiquement tout le monde.

Et l’accueil à votre retour à Alger?
(Il coupe) C’était indescriptible. Avoir vu tous ces gens heureux, être reçu par le président de la République (Abdelaziz Bouteflika), qui m’a demandé de rester... C’est quelque chose que je n’oublierai jamais, c’est plus fort que tout. J’ai été profondément touché de la confiance du peuple. Sublime. Quand vous rendez un peuple heureux, ça n’a pas de prix. Ça vaut tout l’or du monde.

Vous êtes arrivé en fin de contrat. Que comptez-vous faire maintenant?
Je ne veux pas parler de mon avenir immédiat. C’est vrai que j’ai eu beaucoup de propositions, j’en ai eu encore de grands clubs ces deux derniers jours, et je veux d’abord prendre des vacances. Après, je pourrai dire ce que je vais faire.

On parle de Trabzonspor comme une possible destination?
Vraiment, j’en parlerai plus tard.»

Jeloul
08/07/2014, 07h02
Chapeau,,,, dés lors,,, il fait partie de l'histoire du football Algérien