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edenmartine
02/07/2014, 08h29
Nigeria

L'explosion d'un véhicule piégé a tué au moins 15 personnes mardi 1er juillet dans la ville de Maiduguri, fief historique du groupe islamiste arm (http://www.lemonde.fr/arm/)é Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria (http://www.lemonde.fr/nigeria/).

Un véhicule piégé a explosé en pleine heure de pointe sur le plus grand rond-point de la capitale de l'Etat de Borno. Les victimes ont été transportées dans un hôpital de la ville. Selon des témoins, le bilan pourrait être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) plus important. L'attaque pourrait être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) l'œuvre d'un kamikaze, ont-ils ajouté.
Les autorités ont par ailleurs annoncé l'arrestation d'un homme soupçonné d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) impliqué dans l'enlèvement des lycéennes de Chibok, une localité de l'Etat de Borno, qui a provoqué l'émoi d'une partie de la communauté internationale. Le suspect dirigerait un réseau de renseignement travaillant pour les islamistes de Boko Haram, a ajouté l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/). Deux femmes ont également été arrêtées. L'une est accusée d'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) coordonné le financement d'opérations menées par Boko Haram.

Somalie

Les islamistes somaliens, liés à Al-Qaida (http://www.lemonde.fr/al-qaida/), ont revendiqué mardi 1er avril une série d'attaques meurtrières dans la capitale somalienne, Mogadiscio, et de nouveau menacé d'intensifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/intensifier) les violences durant le mois de ramadan. « Les moudjahidins ont mené des opérations dans Mogadiscio, tuant plusieurs soldats du gouvernement apostat », a affirmé le porte-parole du groupe arm (http://www.lemonde.fr/arm/)é, Abdelaziz Abou Moussab. A l'adresse des soldats, il a déclaré que les combattants chabab les « viseraient dans les rues et à l'intérieur de leurs bases ».

Cinq attaques ont été rapportées lundi, dont l'explosion d'une bombe qui a tué au moins deux personnes sur un marché de la capitale, très fréquenté par des habitants qui faisaient leurs courses en vue de la rupture du jeûne le soir.

La volonté de déclassifier l’ensemble des archives sur le Rwanda gagne du terrain

La demande était jusque-là portée par quelques associations et journalistes, elle vient de trouver un allié inattendu en la personne de François Léotard, ministre de la défense à l'époque de l'opération «Turquoise», qui s'est prononcé pour la déclassification de toutes les archives concernant le rôle de la France au Rwanda. Vingt ans après, cette intervention militaire, déclenchée le 22 juin 1994 en plein génocide des Tutsi, suscite toujours la polémique. « Nous avons tout intérêt à ce que la vérité soit dévoilée», a-t-il déclaré lors d'un colloque organisé, lundi 30 juin au Sénat, par l'association RBF France-Forum de la mémoire.

Hors de contrôle, l’épidémie de la fièvre Ebola inquiète l’Afrique de l’Ouest


L'inquiétude monte face à la propagation en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone de la fièvre hémorragique due au virus Ebola, une maladie extrêmement contagieuse, sans vaccin ni traitement, très souvent mortelle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a convoqué, mercredi 2 et jeudi 3 juillet à Accra (Ghana), une réunion de crise. Les ministres de la santé de onze pays de la région y prendront part, ainsi que les « partenaires» de l'OMS engagés dans la riposte, comme Médecins sans frontières (MSF).
Pour le directeur régional de l'OMS pour l'Afrique, le docteur Luis Sambo, «il ne s'agit plus d'une épidémie spécifique à un pays mais d'une crise sous-régionale qui requiert une action ferme des gouvernements et des partenaires».
Le directeur des opérations de MSF, Bart Janssens, va plus loin et affirme que«l'épidémie est hors de contrôle» et que «le risque d'une propagation à d'autres zones est aujourd'hui réel». Depuis mars, 759cas de fièvre Ebola, dont au moins 467mortels, ont été notifiés à l'OMS par la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. La Guinée est le pays le plus affecté, avec, notamment, quelque 400cas, dont 65 –mortels pour 33d'entre eux– dans la capitale, Conakry.

Alger craint l’influence grandissante de l’EIIL

Ce n'est pas vraiment un serment d'allégeance, mais une reconnaissance certaine qui inquiète Alger. Dans une vidéo mise en ligne sur YouTube le 26 juin, un responsable d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) rend un hommage appuyé à l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), l'organisation djihadiste concurrente qui fait parler d'elle depuis sa vaste offensive armée lancée mi-juin sur une partie du territoire irakien. Le message enregistré sur une image fixe de combattants, d'une durée de près huit minutes, est attribué à Abi Abdallah Othmane El Assimi, « cadi » (juge religieux) d'AQMI « pour la région Centre », est-il précisé, autrement dit la Kabylie, dans le nord de l'Algérie, où se terre Abdelmalek Droukdel, l'émir d'AQMI.

edenmartine
03/07/2014, 10h50
Au Soudan du Sud, l'humanitaire sous le feu


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/03/534x0/4449977_5_0efa_le-2-juillet-2014-sur-la-base-de-refugies-de_28ae073dfc329861e03bc1f04958e89b.jpg
Le 2 juillet 2014, sur la base de réfugiés de Bentiu gérée par l'ONU.

Attaquée tant par l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) gouvernementale restée fidèle au président Salva Kiir que par les rebelles liés à Riek Machar, son ex-vice président, l'ONG française Médecins sans frontières (MSF) a publié un rapport, mardi 1er juillet, dans lequel elle dénonce les attaques contre ses hôpitaux, ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) personnels ainsi que les patients dont elle a pris la charge.

Depuis le 15 décembre 2013, la rivalité politique (http://www.lemonde.fr/politique/) entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son ex-vice président, Riek Machar, a plongé le Soudan du Sud (http://www.lemonde.fr/soudan-du-sud/) dans une terrible guerre civile. Cette lutte pour le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) a tourné au conflit ethnique entre Dinkas, l'ethnie du président Kiir, et les Nuers, dont est issu Riek Machar.
Des massacres ont été commis de part et d'autre et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, malgré un accord, le 10 juin, qui donne deux mois aux belligérants pour mettre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/mettre) en place un nouveau gouvernement.

Lire aussi : La famine menace au Soudan du Sud (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/07/03/la-famine-menace-au-soudan-du-sud_4449943_3212.html)


DES PATIENS ACHEVÉS DANS LEUR LIT
La catastrophe humanitaire en cours se double d'un ciblage sans précédent des structures humanitaires et médicales, exception faite du conflit syrien. Déjà, en 2011 et 2012, des centres de santé de MSF avaient été saccagés, notamment à Pieri et Lekwongole, dans l'Etat du Jonglei (est du pays). Désormais, MSF rapporte plusieurs incidents, dont celui intervenu à Leer, dans le sud de la province d'Unity. Début 2014, l'hôpital de l'ONG a été ravagé en même temps qu'une bonne partie de la ville, selon des témoins. En mai, les habitants revenant peu à peu, MSF s'est de nouveau installé dans la ville, mais sans les moyens nécessaires.


« Du fait de la crise, nous avons perdu la trace de nombreux patients. Certains sont sans doute morts, faute d'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) pu poursuivre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/poursuivre) leur traitement », déplore Muhammed Shoaib, un médecin de MSF, dans le rapport publié par l'organisation.« Maintenant que nous sommes de retour, nous ne pouvons proposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/proposer) que des services (http://www.lemonde.fr/services/) très limités. Ainsi, aucune intervention chirurgicale n'est pour l'instant envisageable dans tout le sud de l'Etat d'Unité », prévient-il.


Cette politique de destruction est allée jusqu'à violer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/violer) l'enceinte des centres de soins tenus par les ONG pour y achever (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/achever) des blessés. Au début des heurts, en décembre 2013, 14 patients auraient été tués à l'intérieur même de l'hôpital de Bor, dans l'Etat de Jonglei. « On a tiré sur des patients dans leur lit. Du personnel humanitaire et médical a été tué, tandis qu'hôpitaux, ambulances et équipements médicaux ont été brûlés, pillés sinon détruits », explique MSF. Les employés des ONG sont aussi victimes de pressions de la part des autorités, et de groupes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és, affiliés au président Salva Kiir ou à son opposant Riek Machar. MSF, dans son rapport, dénonce aussi le vol ou la destruction de matériel médical et de denrées. En mai, la Mission des Nations unies au Soudan (http://www.lemonde.fr/soudan/) du Sud (Minuss) avait accusé les deux camps de « crimes contre l'humanité », notamment de viols systématiques de femmes appartenant à un groupe ethnique qualifié d'« ennemi ».

Voir : Comprendre le Soudan du Sud en une carte (http://www.lemonde.fr/afrique/visuel_interactif/2014/02/24/comprendre-le-soudan-du-sud-en-une-carte_4372168_3212.html)



http://s1.lemde.fr/image/2014/02/24/534x0/4372417_6_4be0_carte-du-soudan-du-sud_50ded13a4e78d9adb1248aa2e88fa605.jpg

CRISE HUMANITAIRE ET SANITAIRE
Ces attaques ont préparé le terrain à une crise humanitaire majeure. « Approximativement, 1,5 million de personnes ont abandonné leur maison, il y a plus d'un million de déplacés à l'intérieur du Soudau du Sud, et 378 000 ont cherché refuge en Ethiopie (http://www.lemonde.fr/ethiopie/), au Kenya (http://www.lemonde.fr/kenya/) et en Ouganda (http://www.lemonde.fr/ouganda/) », rappelle MSF, dont les estimations remontent au 13 juin. Selon la Minuss, le nombre de réfugiés dans les pays voisins a dépassé les 390 000 personnes au début du mois de juillet. Les organisations internationales craignent une épidémie de choléra. Environ 2 200 cas ont été recensés fin juin, et l'on constate une rapide progression dans la province de l'Equateur (http://www.lemonde.fr/equateur/)-Oriental.

Pour la population (http://www.lemonde.fr/demographie/) sud-soudanaise, l'aide (http://www.lemonde.fr/services-aux-internautes/) humanitaire est une nécessité absolue. La famine est de plus en plus crainte par les organisations internationales, notamment le Comité d'urgence britannique pour les catastrophes (DEC), qui rassemble 13 ONG dont Oxfam et Save the Children. « Il y a un risque très réel de famine dans certaines régions, a indiqué le responsable de la DEC, Saleh Saeed, dans un communiqué publié le 2 juillet.

Des millions de personnes font face à une crise alimentaire extrême. » Jusqu'à présent, les Nations unies disposent seulement de 40 % des fonds nécessaires pour aider (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/aider) les Sud-soudanais.

edenmartine
10/07/2014, 20h27
L'Algérie envisage de rouvrir des synagogues


http://s1.lemde.fr/image/2014/07/10/534x0/4454633_3_5ddc_des-manifestants-algeriens-denoncent_fd92d38b01ecddb71abaa6b619df733e.jpg
Des manifestants algériens dénoncent "l'islamisation" dans la ville de Tizi Ouzou, en août 2013. Plus de 500 Algériens ont mangé et ont bu en public lors du Ramadan. | AFP/FAROUK BATICHE

Mohamed Aïssa, le nouveau ministre algérien des affaires religieuses, surprend agréablement les modernistes de son pays et suscite l'ire des salafistes. Désigné le 5 mai à la tête du ministère, ce titulaire d'un doctorat en sciences religieuses développe un discours qui détonne avec la « tradition » et notamment celle de son prédécesseur, Bouabdallah Ghlamallah.
Lorsque des jeunes ont décidé de manger en plein jour sur une place publique pendant le ramadan, à Tizi Ouzou, il regrette un « outrage » mais assure qu'il ne va pas « décréter une fatwa contre eux, ni solliciter les forces de l'ordre pour les arrêter ! ». Une attitude « tolérante » peu appréciée par la hiérarchie religieuse et les salafistes. Ces derniers, rappelant que l'islam est, constitutionnellement, religion d'Etat, exigeaient une intervention des autorités.
Mohamed Aïssa donne d'autres motifs de colère aux salafistes en envisageant la réouverture des synagogues fermées dans les années 1990 dans un contexte de grande violence. Se disant ministre des affaires religieuses et donc de « toutes les religions », il a souligné, le 1er juillet, lors du forum du journal Liberté, qu'il y avait une communauté juive en Algérie


L'armée algérienne aurait franchi la frontière avec la Libye


Massée depuis des mois le long de la frontière avec la Libye, l'armée algérienne aurait franchi le pas, rompant ainsi avec la doctrine établie depuis l'indépendance du pays de la non-intervention de ses troupes sur un territoire étranger. « 3 500 paras, soit un régiment complet, et un groupe de soutien et d'appui logistique de 1 500 hommes, sont déployés actuellement de l'autre côté de la frontière », annonçait, dans son édition du 6 juin, le quotidien El Watan.
Les autorités algériennes ont, depuis, démenti l'information, tandis que le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a qualifié d'« allégations » l'idée d'une coopération concertée sur le terrain lors de sa visite à Alger, qui s'est achevée lundi 9 juin, trois semaines seulement après celle de son homologue de la défense, Jean-Yves Le Drian. L'armée algérienne, elle, n'a pourtant fait aucun commentaire.

« IL N'Y A PAS D'ENTORSE À NOS HABITUDES »
« Je maintiens la nature de l'opération et le nombre d'hommes », affirme Akram Kharief, auteur du blog Secret Difa3, un site très documenté sur la défense algérienne, également à l'origine de l'article paru dans El Watan. « Les opérations ne sont pas faites très en profondeur, dans une zone de 100 à 120 kilomètres sur le territoire libyen, pour occuper les points d'eau et logistiques et couper ainsi la route à des groupes armés, ajoute ce spécialiste. A ma connaissance, aucune confrontation armée n'a eu lieu





Des chefs de la sécurité limogés après l'attaque du palais présidentiel en Somalie


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/09/534x267/4453947_3_ad98_l-attaque-des-chabab-a-eu-lieu-en-l-absence-du_4d3b482f2dbfc0cda052d68ae48a5435.jpg
L'attaque des Chabab a eu lieu en l'absence du président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud. | AFP/ABDULFITAH HASHI NOR

Au lendemain d'un vaste assaut par des islamistes Chabab du palais présidentiel, (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/07/08/somalie-les-chabab-affirment-controler-le-palais-presidentiel_4453437_3212.html)à Mogadiscio, le président somalien a limogé, mercredi 9 juillet, les chefs de lapolice (http://www.lemonde.fr/police/) et des services (http://www.lemonde.fr/services/) de renseignement.

Mohamed Abdulahi Hassan a été nommé en remplacement à la tête des services de renseignement, et Mohamed Cheik Hassan est le nouveau responsable de la police.
Khalif Ahmed Ereg, un ancien chef des services de renseignement, a été nommé ministre de la sécurité nationale. Le poste était vacant depuis la démission de son prédécesseur, en avril, à la suite d'une attaque-suicide contre le Parlement (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/07/05/somalie-explosion-d-une-voiture-piegee-pres-du-parlement_4451623_3212.html).


GUÉRILLA
L'assaut de mardi soir, survenu en l'absence du président Hassan Cheikh Mohamoud, ressemblait beaucoup à une autre attaque du palais présidentiel par des Chabab en février.
Expulsés de la capitale en 2011 par la Mission de l'Union africaine (http://www.lemonde.fr/union-africaine/) en Somalie (http://www.lemonde.fr/somalie/)(Amisom), les islamistes Chabab, qui se sont affidés à Al-Qaida (http://www.lemonde.fr/al-qaida/), mènent de nombreuses actions de guérilla et des attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie. Les Chabab ont aussi revendiqué une série d'attaques dans des pays engagés au sein de l'Amisom, en particulier au Kenya voisin (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/05/22/les-chabab-somaliens-menacent-le-kenya_4423611_3212.html).


Le rêve africain des médias français


http://s1.lemde.fr/image/2014/07/09/534x0/4453775_3_2f78_plateau-de-la-chaine-senegalaise_a1dd1c1e9e2f755b87d501436189f52f.jpg
Plateau de la chaîne sénégalaise Télévision Futurs Médias, à Dakar. | Jane HAHN/PANOS-REA

Il y aura 750 millions de francophones en 2050. Issue d'une étude de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), publiée en 2013, cette donnée est fréquemment citée par les dirigeants de médias français. Ils entrevoient là un marché qui pourrait bien réduire leurs problèmes du moment.


Les Français regardent de moins en moins la télévision ? Les plus jeunes délaissent les journaux ? La réglementation est trop lourde ? La publicité stagne faute d'une croissance économique significative ? Qu'à cela ne tienne : demain, des centaines de millions de nouveaux lecteurs ou téléspectateurs, pour la plupart africains, pourraient prendre la relève. « Cette perspective constitue une opportunité de marché majeure pour l'industrie des médias français », soulignait une note d'analyse de Natixis en septembre 2013.


C'est ainsi qu'un tropisme africain s'est, lentement mais sûrement, installé dans l'esprit des patrons de télés et de journaux, dans leurs discours et enfin dans leurs plans stratégiques.
Certes, l'Afrique est loin d'être un désert médiatique : de multiples structures locales y sont déjà installées, certaines occupant le terrain de longue date. C'est le cas de TV5 Monde, de RFI, de France 24, d'Africa 24 ou de Jeune Afrique.
Mais, désormais, la dynamique qui est à l'œuvre ne concerne plus seulement quelques acteurs spécialisés. Il s'agit de capter un peu de la formidable croissance africaine.

edenmartine
13/07/2014, 11h31
Algérie : 7 morts dans un attentat à la bombe contre l'armée

Sept membres des forces de sécurité algériennes ont été tués dans un attentat à la bombe perpétré samedi dans l'ouest du pays.
Les forces de sécurité algériennes ont été visées par un attentat, ce dimanche 13 juillet. Trois militaires et quatre gardes communaux sont morts dans l'explosion d'une bombe dans la région de Sidi Bel-Abbès, dans l'ouest du pays.
L'engin a explosé au passage d'un groupe de la garde communale, un corps de sécurité créé en 1994, accompagné de soldats.
L'attaque a eu lieu à Sidi Chaïb, près de Sidi Bel-Abbès, à 440 km à l'ouest d'Alger.

edenmartine
14/07/2014, 07h45
En Egypte

Nouvelle condamnation de masse contre les Frères musulmans


http://s2.lemde.fr/image/2014/01/08/534x0/4344456_6_8bc5_un-partisan-du-president-egyptien-dechu_c0f3b7ff19b78a4e9fc474c39bb92720.jpg

Un tribunal égyptien a condamné, dimanche 13 juillet, 101 partisans de l'ex-président Mohamed Morsi, destitué par l'armée (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/07/03/egypte-le-president-reaffirme-sa-legitimite-face-a-l-armee_3440841_3212.html), à trois années de prison pour des violences commises peu après l'éviction du chef d'Etat islamiste il y a un an, a rapporté l'agence officielle Mena.


Dix-sept autres, mineurs, ont été acquittés alors que la centaine d'accusés, tous présentés par le parquet comme des « membres des Frères musulmans », la confrérie déclarée « terroriste » de M. Morsi, devaient répondre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/r%C3%A9pondre)d'affrontements ayant fait 18 blessés en juillet 2013 à Damiette, dans le delta du Nil.


Depuis la destitution et l'arrestation par l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) de M. Morsi le 3 juillet 2013, les autorités égyptiennes sont régulièrement accusées d'utiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/utiliser) la justice (http://www.lemonde.fr/justice/)comme un outil de répression, notamment contre son influente confrérie. Cette dernière avait remporté toutes les élections organisées depuis la révolte ayant mis fin, en 2011, à trois décennies de pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) absolu de Hosni Moubarak.


15 000 ARRÊTÉS ET DES CENTAINES CONDAMNÉS À MORT

http://s1.lemde.fr/image/2014/01/02/534x267/4342485_3_ec2a_mohamed-morsi-en-juillet-2012_594a696ad28868d0f66bf680bd6a943e.jpg

La quasi-totalité de sa direction, actuellement derrière les barreaux, encourt la peine de mort dans des dizaines d'affaires. En outre, policiers et soldats répriment dans le sang les partisans de M. Morsi : plus d'un millier ont été tués, 15 000 arrêtés et des centaines condamnés à mort à l'issue de procès (http://www.lemonde.fr/proces/) expéditifs de masse dénoncés par la communauté internationale et des ONG.


Depuis, les attaques contre les forces de l'ordre sont devenues quasi-quotidiennes. Selon le gouvernement, plus de 500 policiers et soldats ont été tués dans ces attentats, pour la plupart revendiqués par des groupes jihadistes. Ces mouvements n'ont aucun lien connu avec les Frères musulmans, mais les autorités ont déclaré la confrérie vieille de 86 ans « terroriste », la renvoyant brusquement à la clandestinité.
Le tombeur de M. Morsi, son ex-ministre de la défense (http://www.lemonde.fr/defense/) Abdel Fattah al-Sissi, récemment élu président avec 97 % des voix, a promis d'en finir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/finir) avec le mouvement islamiste.




Libye

Combats autour de l'aéroport de Tripoli


http://s2.lemde.fr/image/2014/01/29/534x267/4356447_3_9e9c_un-soldat-de-l-armee-libyenne-a-un_31f3b84f1601d77b9bd70f6291b880d1.jpg
Un soldat de l'armée libyenne à un checkpoint, le 26 janvier à Tripoli. | AFP/MAHMUD TURKIA

Des roquettes se sont abattues dans le périmètre de l'aéroport de Tripoli, dimanche 13 juillet. « Des affrontements ont suivi entre des ex-rebelles de Zenten qui contrôlent l'aéroport et d'autres groupes qui veulent les chasser », a indiqué une source aéroportuaire. Les vols ont été suspendus.
Ces affrontements interviennent après des appels lancés sur les réseaux sociaux (http://www.lemonde.fr/reseaux-sociaux/)par des milices islamistes pour chasser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/chasser) les ex-rebelles de Zenten des sites qu'ils occupent à Tripoli, dont l'aéroport, situé à 25 km de la capitale.
Depuis la chute de Kadhafi en octobre 2011, l'aéroport de Tripoli est sous le contrôle de ces ex-rebelles de Zenten, une ville à 170 km au sud-ouest de Tripoli. Bien implantées dans la capitale, les Zentanis contrôlent l'aéroport et plusieurs sites militaires sur la route menant de Tripoli à l'aéroport.
Hostiles aux islamistes, ils sont considérés par leurs rivaux comme le bras armé du courant libéral, et sont parmi les brigades les plus disciplinées et les mieux arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ées de Libye (http://www.lemonde.fr/libye/). Elles dépendent officieusement du ministère de la défense (http://www.lemonde.fr/defense/), et ont revendiqué l'attaque du 18 mai contre le Congrès général national (CGN, Parlement), réclamant sa dissolution.

https://pbs.twimg.com/media/BsZxfX4CIAANojs.jpg


L'attaque contre l'aéroport a été revendiquée notamment par la Cellule des opérations des révolutionnaires de Libye, composée de plusieurs milices islamistes, considérées comme le bras armé du courant islamiste en Libye. Sur sa page Facebook (http://www.lemonde.fr/facebook/), cette milice indiquait dimanche que « les forces des révolutionnaires arrivent dans le périmètre de l'aéroport de Tripoli et s'affrontent avec des groupes armés qui s'y trouvaient ».


Les autorités de transition ont jusqu'à présent échoué à dissoudre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/dissoudre) ou désarmer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9sarmer) ces groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et contrôlent toujours plusieurs installations stratégiques.
Ces affrontements interviennent alors que la porte-parole du département d'Etat Jen Psaki affirme que les Etats-Unis craignent que le pays ne sombre dans l'anarchie.


« Les Etats-Unis sont très inquiets de la violence en cours en Libye et les prises de position dangereuses qui pourraient conduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/conduire) à un conflit généralisé. Nous affirmons notre soutien à la transition démocratique libyenne et appelons à l'installation de la nouvelle Chambre des représentants le plus tôt possible ».



La porte-parole a également appelé àtravailler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/travailler) à la rédaction d'une nouvelle Constitution « sans interférence ou violence ».

RÉSULTAT DES ÉLECTIONS CONNU LE 20 JUILLET
La Haute Commission électorale (HNEC) libyenne a annoncé le 6 juillet que seuls 184 sièges (sur 200) avaient été pourvus, le vote ayant été annulé dans plusieurs bureaux en raison de violences. Le scrutin avait été maintenu malgré une escalade des violences en particulier dans l'est du pays, théâtre depuis un mois d'affrontements quotidiens entre une force paramilitaire loyale au général dissident Khalifa Haftar et des groupes islamistes qui pullulent dans la région et s'en prennent également à l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/). Les résultats définitifs doivent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) annoncés le 20 juillet.


http://s1.lemde.fr/image/2014/07/13/534x267/4456228_3_db97_les-libyens-avaient-manifeste-un-faible_814f09b65ba7e5bb64bf3be884b1dd8c.jpg

Les listes politiques ayant été bannies, seuls des « candidats individuels » – mais pas forcément indépendants – avaient été appelés à se présenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pr%C3%A9senter), et la grande majorité des vainqueurs sont méconnus du grand public. La compositionpolitique (http://www.lemonde.fr/politique/) du futur Parlement ne sera donc connue qu'après la formation (http://www.lemonde.fr/formation/)de blocs parlementaires.

Les Libyens avaient manifesté un faible engouement (http://www.lemonde.fr/libye/article/2014/06/26/libye-une-avocate-et-militante-des-droits-de-l-homme-assassine_4445438_1496980.html) pour ces élections, jugées cruciales par la communauté internationale pour sortir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/sortir) le pays de l'anarchie. Les nouveaux élus de la future Chambre des représentants remplaceront le Congrès général national (CGN, Parlement), la plus haute autorité politique et législative, dont la légitimité est contestée et qui est accusée d'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) aggravé la crise dans le pays en raison d'une lutte d'influence entre les courants libéral et islamiste.




Centrafrique

Djotodia reconduit à la tête de l'ex-rébellion Séléka


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/12/534x267/4456119_3_ddec_michel-djotodia-a-l-aeroport-de-bangui-en_8f72358e12f78fc7239c9aa2f124952d.jpg
Michel Djotodia à l'aéroport de Bangui en janvier. | AFP/ERIC FEFERBERG

L'ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui dirigeait la coalition rebelle Séléka qui l'a porté au pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) en mars 2013, a été reconduit à la tête du mouvement à l'issue d'une assemblée générale à Birao, dans le nord du pays, a-t-on appris samedi 12 juillet de source proche de l'ex-rébellion.


Michel Djotodia avait dû abandonner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/abandonner) le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) en janvier 2014 pour se réfugier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9fugier) au Bénin, sous la pression de la communauté internationale, en raison des graves exactions contre les civils qui ont eu lieu sous son régime après la prise du pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) de la Séléka. Ces violences ont entraîné l'intervention en décembre 2013 de la force française Sangaris, toujours présente aux côtés de la force africaine Misca.


Djotodia est sous le coup de sanctions internationales, onusiennes et américaines depuis mai 2014, comme le numéro deux de la Séléka, le « général » Nourredine Adam, à l'initiative de cette réunion de Birao. L'ex-président François Bozizé, renversé par la Séléka, est aussi sous le coup des mêmes sanctions. Birao est le fief de Djotodia où vit son ethnie, celle des Goula. « Un bureau d'une trentaine de personnes issues des différentes tendances (http://www.lemonde.fr/tendances/) de l'ex-Séléka a été mis en place », a encore affirmé la source.


LUTTES DE POUVOIR (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) INTERNES
L'ex-rébellion (majoritairement musulmane) est toujours active militairement dans le centre (http://www.lemonde.fr/centre/) et le nord du pays, notamment contre les milices anti-balaka (majoritairement chrétiennes) au cours d'affrontements dont les civils, dans les villes et villages, sont les premières victimes. Depuis sa défaite, elle est minée par des luttes de pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) internes.

Ainsi, en mai, une réunion tenue cette fois à Ndélé, autre ville du Nord, avait désigné comme coordinateur politique (http://www.lemonde.fr/politique/) le « général » Abdoulaye Hissène, depuis devenu conseiller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conseiller) à la présidence de transition centrafricaine. Ndélé est la région natale d'Abdoulaye Hissène, un Ronga.

Un forum de réconciliation nationale en République centrafricaine est prévu du 21 au 23 juillet à Brazzaville, dans le but d'obtenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/obtenir) un cessez-le-feu entre groupes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és dans un pays ravagé depuis mars 2013 par de terribles violences inter communautaires (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/07/08/regain-de-violences-intercommunautaires-en-centrafrique_4453351_3212.html) et le grand banditisme (http://www.lemonde.fr/afrique/visuel_interactif/2014/06/26/le-retour-de-la-justice-a-bangui_4437248_3212.html), qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

edenmartine
16/07/2014, 04h45
La Zambie affirme être prête à faire face à Ebola et dément les dires de l'OMS






Un haut officiel du gouvernement zambien a réagi avec véhémence aux affirmations avancées par un officiel de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) selon lesquelles la Zambie n'était pas prête à combattre le virus Ebola, a rapporté mardi le Zambia Daily Mail.
Lundi, le directeur de l'OMS en charge de la prévention et du contrôle de la maladie au bureau régional pour l'Afrique, Francis Kasolo, a déclaré que la Zambie n'était pas prête à faire face à Ebola qui ravage le pays d'Afrique de l'est.
Mais le ministre de la Santé du pays, Joseph Kasonde, a déclaré que le communiqué était mensonger et que contrairement aux affirmations de l'OMS, le ministère a mis en place des mesures adéquates pour contenir la maladie mortelle.
"Le ministère de la Santé a pris toutes les précautions nécessaires et continue de prendre toutes les précautions nécessaires. Il n'y a par conséquent aucune raison de laisser la place à l'appréhension ou à la panique", a-t-il déclaré, cité par le journal.
Selon lui, le ministère a constitué une équipe d'experts qui a déjà lancé des campagnes de formation et de sensibilisation dans tous les grands ports d'entrée, y compris dans les quatre principaux aéroports du pays.
"J'aimerais informer le pays que bien que la Zambie ne soit pas immédiatement menacée, et la Zambie n'a jamais connu de cas d'Ebola dans son histoire, le ministère de la Santé continue d'être vigilant et a mis en place des mesures pour réduire la menace s'il y en avait une", a-t-il affirmé.
"Le gouvernement prend tout commentaire de l'OMS très au sérieux et les commentaires de M. Kasolo n'étaient pas pertinents vu ce qu'il se passe sur le terrain", a-t-il ajouté.




Epidémie d’Ebola: une course contre la montre (https://destinationsante.com/ebola-course-la-montre.html)



https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2014/07/MSB10577ok.jpg (https://destinationsante.com/wp-content/uploads/2014/07/MSB10577ok.jpg)


Zone à haut risque de contamination dans le centre de soins de MSF pour les malades d’Ebola de Kailahun, Sierra Leone.




L’épidémie d’Ebola (https://destinationsante.com/dossiers/ebola-epidemie-incontrolable) continue de s’étendre, en Guinée (https://destinationsante.com/ebola-frappe-la-guinee.html), au Libéria et en Sierra Leone, sans que l’OMS et ses partenaires sur le terrain ne réussissent à l’endiguer.

En cause, les difficultés pour retrouver les personnes entrées en contact avec les malades. D’autant qu’une fois localisées, celles-ci refusent parfois de coopérer, par peur et par ignorance.
« Une course contre la montre est engagée pour stopper la propagation de l’épidémie », souligne l’ONG Médecins sans frontières (MSF). « Le temps nous est compté car plus la détection des malades et le suivi des contacts tardera, plus il sera difficile de contrôler l’épidémie », précise Anja Wolz, coordinatrice du programme d’urgence pour MSF. « Or nous n’avons encore aucune idée du nombre de villages affectés (en Sierra Leone n.d.l.r). Je crains que nous n’ayons découvert que la partie visible de l’iceberg. »

La Sierra Leone, voisine de la Guinée, connaît en effet une propagation incontrôlée de la maladie. Au cours des deux dernières semaines, MSF a pris en charge près de 70 patients présentant des symptômes semblables à ceux du virus Ebola dans le district de Kailahun, une province à l’Est du pays. Et « près de 40 cas ont été enregistrés dans le seul village de Ngolahun », poursuit Anja Wolz.

Informer les populations
Au-delà de la prise en charge médicale, le contrôle de l’épidémie nécessite le suivi et la recherche des cas et des personnes entrées en contact avec eux. Il est également impératif d’informer au mieux les populations, pour éviter que les familles des malades et les survivants ne soient exclus de leur village. « Ebola suscite la peur au sein des communautés (https://destinationsante.com/ebola-epidemie-incontrolable.html), malades et survivants étant souvent stigmatisés », explique Anja Wolz. « Des familles sont chassées de leur village, des malades sont bannis et meurent dans la solitude. »
Pour lutter contre ces comportements, « les équipes MSF organisent des activités publiques de promotion de la santé avec des patients guéris ». Elles mènent également des campagnes de sensibilisation afin d’expliquer les modes de propagation du virus (http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs103/fr/).
Parmi les messages délivrés, « encourager les populations à signaler les cas de fièvres hémorragiques, à éviter les contacts avec les malades atteints du virus Ebola, et à ne pas toucher le corps d’une personne décédée des suites de la maladie (https://destinationsante.com/ebola-epidemie-difficile-circonscrire.html). »

Une épidémie sans précédent
« L’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest est d’une ampleur sans précédent par sa répartition géographique, le nombre de cas, et le nombre de décès », note MSF. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 930 cas d’Ebola dont 580 décès ont été rapportés depuis le début de la flambée en Guinée, Sierra Leone et au Libéria. Et le nombre de cas ne cesse de croître rapidement.
Entre le 8 et le 12 juillet seulement, 79 nouveaux cas et 13 décès ont été signalés au Libéria. En Sierra Leone, 49 cas et 52 décès dans cette même période.





Mali: échange de prisonniers à la veille des négociations de paix




http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/000_Par7866429_0.jpg



Le Premier ministre malien Moussa Mara au Parlement à Bamako, le 29 avril 2014.


Une quarantaine d'hommes de l'armée régulière malienne sont rentrés par avion, mardi 15 juillet, à Bamako. Ils avaient été faits prisonniers lors de la bataille de Kidal fin mai dernier. Au même moment, le gouvernement malien a procédé à la libération d'une quarantaine de Touaregs faits prisonniers lors de patrouilles dans le nord du Mali.

Il est un plus de 18h TU, ce mardi 15 juillet, quand l’avion s'est posé sur la base de l’armée malienne, à Bamako. De son ventre sortent les ex-prisonniers, ils sont une quarantaine, militaires, mais surtout policiers maliens. Le Premier ministre, Moussa Mara, est là pour les accueillir.
L’émotion se lit sur les visages. Dans un coin, certains parents de prisonniers libérés sont présents. Une dame très émue pleure. Son fils vient de revenir à la maison. Il a survécu. Ils avaient tous été faits prisonniers lors des événements de fin mai dernier à Kida (http://www.rfi.fr/afrique/20140518-mali-combats-kidal-lors-visite-moussa-mara/)l. Les groupes rebelles avaient défait l’armée malienne.
En échange de ces libérations, les groupes armés ont obtenu de Bamako la libération d’une quarantaine de Touaregs, arrêtés par l’armée malienne lors de patrouilles dans le nord du pays.
L’échange de prisonniers s’est déroulé sans incident. De part et d’autre, l’opération a été baptisée « mesures de décrispation », d'apaisement avant le début des négociations d’Alger qui s'ouvrent ce mercredi 16 juillet (http://www.rfi.fr/afrique/20140711-mali-reunion-dialogue-inter-malien-alger-s-organise/). Là-bas, groupes armés du Nord et gouvernement malien sont présents pour parler de paix dans le septentrion. Six ministres maliens ont effectué le déplacement.

edenmartine
17/07/2014, 08h25
Tunisie : au moins 14 soldats tués dans une attaque sur le mont Chaambi


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L'armée tunisienne stationnée dans la région du mont Chaambi.

Une attaque "terroriste" sur le mont Chaambi, où l'armée tunisienne tente de débusquer des djihadistes présumés, a provoqué la mort d'au moins 14 soldats. Un bilan qui pourrait s'alourdir selon le ministère de la Défense.

Mercredi, au moins 14 soldats tunisiens ont été tués au cours d'une attaque "terroriste" sur le mont Chaambi, à proximité de la frontière avec l'Algérie, où l'armée traque des djihadistes présumés. Ce nouveau bilan a été fourni jeudi par le ministère tunisien de la Défense.Cette attaque s'est déroulée mercredi soir, à l'heure de la rupture du jeûne du ramadan, lorsque "deux groupes terroristes" ont ouvert le feu "à la mitrailleuse et aux RPG" sur deux points de surveillance de l'armée sur le mont Chaambi, rapporte le ministère.
"Le bilan passe à 14 morts et 20 blessés parmi les soldats et risque de s'alourdir", précise le service de presse du ministère à l'AFP."Il s'agit du bilan le plus lourd à être enregistré par l'armée depuis l'indépendance" en 1956, ajoute le service de presse. Un précédent bilan faisait état de quatre soldats tués.

Essor de groupes djihadistes depuis 2011
Ces attaques interviennent presque un an jour pour jour après une embuscade tendue à des soldats, également pendant le ramadan, sur le mont Chaambi, où l'armée traque depuis décembre 2012 un groupe armé qui serait lié à Al-Qaïda.
Huit soldats avaient été sauvagement tués - certains avaient été égorgés - le 29 juillet 2013 lors de cette attaque qui s'était produite quelques jours après l'assassinat du député de gauche Mohamed Brahmi à Tunis.
Ces violences avaient signé le début d'une crise politique de plusieurs mois, qui ne s'est apaisée qu'en janvier dernier avec l'adoption d'une Constitution, trois ans après la révolution qui a renversé le régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali, et le départ du gouvernement mené par les islamistes d'Ennahda, remplacé par une équipe de technocrates.

Le pays fait face depuis la révolution de 2011 à l'essor de groupes djihadistes.
À la mi-juin, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué pour la première fois des attaques en Tunisie, notamment un assaut mené fin mai contre le domicile du ministre de l'Intérieur, qui avait provoqué la mort de quatre représentants des forces de l'ordre.

edenmartine
21/07/2014, 08h45
Tunisie : fermeture des mosquées et divers médias liés à l'islamisme radical


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La Tunisie, un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la « révolution de jasmin » de 2011. | AFP/FETHI BELAID


Après la mort de quinze militaires mercredi dans une région près de la frontière algérienne où une offensive est cours contre les extrémistes, le premier ministre tunisien, Mehdi Djomaa, a décidé de fermer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/fermer) immédiatement toutes les mosquées qui ne sont pas sous le contrôle des autorités ainsi que celles où aurait été célébré la mort des militaires.


Les stations de radio, chaînes de télévision et sites Internet qui publient des messages de groupes islamistes extrémistes seront également fermés. Depuis l'attaque de mercredi, plus de soixante islamistes radicaux ont été arrêtés. Les noms des mosquées, des sites Web ou des médias (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/) interdits n'ont pas été précisés.


Le président Moncef Marzouki avait annoncé un deuil national de trois jours à partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir)de jeudi. Deux attaques simultanées ont fait mercredi 15 morts et 20 blessés, bilan le plus lourd à être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) enregistré par l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) depuis l'indépendance en 1956. L'assaut a été revendiqué sur un réseau social (http://www.lemonde.fr/social/) par un groupe islamiste, la brigade Okba Ibn Nafaa, liée à Al-Qaida (http://www.lemonde.fr/al-qaida/) au Maghreb islamique (AQMI (http://www.lemonde.fr/aqmi/)).


Depuis décembre 2012, l'armée tunisienne traque un groupe arm (http://www.lemonde.fr/arm/)é suspecté d'être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) lié à Al-Qaida, composé pour partie de vétérans de la guerre au Mali (http://www.lemonde.fr/mali/), terrés dans le massif montagneux de Chaambi, déclaré « zone militaire fermée ». Selon les responsables de la sécurité cités par Al-Jazira, il n'y aurait que quelques dizaines de combattants dans les montagnes.


MONTÉE DU RADICALISME ISLAMISTE
De nombreux combattants qui rejoignent les groupes djihadistes en Irak (http://www.lemonde.fr/moyen-orient-irak/) et enSyrie (http://www.lemonde.fr/syrie/) sont originaires de Tunisie. La Tunisie (http://www.lemonde.fr/tunisie/), un des pays les plus laïcs du monde arabe, fait face à une montée du radicalisme islamiste depuis la « Révolution de jasmin » de 2011 qui a chassé le dirigeant autocrate Ben Ali et ouvert la voie à la démocratie.


Depuis, une nouvelle Constitution a été adoptée et un gouvernement intérimaire a été mis en place après que le parti islamiste Ennahda a été contraint de quitter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/quitter) le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) en raison de tensions avec le camp laïc qui avait participé à la chute de l'ancien régime.
Le gouvernement tunisien est en train de reprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre) peu à peu le contrôle des mosquées tombées sous l'influence des groupes salafistes ultra-conservateurs après 2011.

edenmartine
21/07/2014, 18h19
Centrafrique: forum de réconciliation au Congo sur fond de violence à Bangui




http://referentiel.nouvelobs.com/file/7548572-centrafrique-forum-de-reconciliation-au-congo-sur-fond-de-violence-a-bangui.jpg

La présidente de transition de la Centrafrique Catherine Samba Panza et le président congolais Denis Sassou Nguesso (d) à Brazzaville, le 21 juillet 2014


BRAZZAVILLE (AFP) - Une nouvelle tentative de réconciliation nationale pour ramener la paix en Centrafrique a été lancée lundi à Brazzaville mais ses chances de réussite paraissent minces alors que les violences inter communautaires ont encore fait un mort dans la matinée à Bangui.

Le "Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique" s'est ouvert au Palais des congrès peu après 11h00 (10h00 GMT) et est censé s'achever mercredi par un engagement à cesser toutes les violences et la signature d'un accord de cessation des hostilités et de désarmement des groupes armés, préalables à un nouveau processus politique.
Dès son ouverture, la rencontre suscite cependant des doutes sur les résultats dont elle pourra accoucher du fait de l'absence d'un certain nombre d'acteurs de la crise.
Arrivée dimanche à Brazzaville, Catherine Samba Panza, présidente de transition de la Centrafrique, cantonnée dans un rôle de figurante lors de précédents pourparlers de paix, a estimé que le Forum était une "étape importante [...] pour qu'ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences".

A l'ouverture du forum, elle a souligné que le moment était "venu d'arrêter les hostilités, les destructions et l'enrôlement des enfants mineurs dans les rebellions", que les Centrafricains devaient "désarmer leurs corps de la haine et de la vengeance".


Mais la situation reste toujours volatile dans le pays.
Lundi, un ex-combattant de la rébellion Séléka (essentiellement musulmane) a été tué à Bangui par des miliciens anti-balaka (majoritairement chrétiens), a annoncé à l'AFP la Misca, la force africaine en Centrafrique.
En représailles, des ex-Séléka ont pris en otage plusieurs jeunes et ont blessé le père de l'un d'entre eux, selon la même source. Des éléments de la force européenne (Eufor) ont pris position autour du camp de ces Séléka et la Misca a renforcé son dispositif dans le quartier des troubles.

Tirer les leçons du passé
Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la Centrafrique (http://tempsreel.nouvelobs.com/centrafrique/), ancienne colonie française riche en diamants, en pétrole et en uranium, est plongée dans le chaos. Les violences inter communautaires quasi quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

Les ex-rebelles Séléka et les milices anti-balaka s'affrontent dans un cycle meurtrier et sanglant d'attaques et de représailles dont les civils sont les premières victimes.
A Brazzaville, l'ex-rébellion Séléka est représentée, mais pas sa branche dissidente. Les milices anti-balaka sont représentées par un coordonnateur national, mais le mouvement n'ayant aucune structure centralisée, celui-ci ne pourra parler au nom de tous les groupes éparpillés dans le pays.
Toutefois, Patrice-Edouard Ngaïssona, coordonateur des anti-balakas, s'est montré confiant. "Les anti-balakas sont prêts à abandonner les armes. Nous l'avons déjà amorcé avec nos frères ex-Séléka", a-t-il dit à la presse.

Le gouvernement de transition est présent, mais la classe politique, les dirigeants religieux et la société civile se sont divisés, bon nombre de personnes refusant de prendre part à une nouvelle rencontre hors du pays.
L'interventionnisme des pays de la région pour tenter de régler la crise est mal vécu, qu'il s'agisse du Gabon ou du Tchad, qui ont abrité des sommets n'ayant rien arrangé, ou encore du Congo (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/congo).

Présent, Mgr Dieudonné Nzapalanga, archevêque de Bangui, a appelé les futurs signataires à se montrer "responsables". "Que la chaleureuse fraternité revienne pour qu'on construise une nouvelle République centrafricaine", a-t-il plaidé face à la presse.

Médiateur des pays de la région pour la crise centrafricaine, le président congolais Denis Sassou Nguesso a appelé les participants à s'"approprier le processus de retour à la paix, à la sécurité, à l'unité, à la réconciliation nationale et à la prospérité".
"La décision vous revient [...] nous considérons Brazzaville comme la première étape d'un long processus qui se déroulera chez vous", a-t-il ajouté, notant que le pays avait "atteint l'abîme" et qu'il était temps "de tirer les leçons de toutes les expériences passées."

Pour Thierry Vircoulon, directeur du programme Afrique centrale du cercle de réflexion International Crisis Group, la question de la représentativité et le peu de temps prévu pour la rencontre risquent néanmoins de jouer sur l'impact de la rencontre.
En outre, indique-t-il, "les autorités de transition demandent aux groupes armés de désarmer et demandent le réarmement des forces de sécurité nationales aux internationaux", ce que les "groupes armés (surtout l'ex-Seleka) verront (...) d'un mauvais oeil".

harroudiroi
21/07/2014, 20h56
Trop de malheurs, trop de souffrances et certainement trop d'incertitudes à l'égard d'un avenir plutôt sombre

edenmartine
26/07/2014, 13h46
Pour l'ONU, la crise alimentaire au Soudan du Sud est " la pire au monde"



http://s2.lemde.fr/image/2014/07/26/534x267/4463175_3_c7a2_dans-un-camp-de-l-onu-au-soudan-du-sud-le-24_7a8525e0fd1f7f48509ee08ef6d09bc6.jpg

Dans un camp de l'ONU au Soudan du Sud, le 24 juillet.

Dans une déclaration unanime adoptée vendredi 25 juillet, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU « se déclarent très inquiets de la situation d'insécurité alimentaire catastrophique au Soudan du Sud (http://www.lemonde.fr/soudan-du-sud/), qui est désormais la pire au monde ».


« La crise au Soudan (http://www.lemonde.fr/soudan/) du Sud risque de se transformer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/transformer)
bientôt en famine en raison de la poursuite du conflit
et du fait que les civils sont visés et forcés de fuir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/fuir). »


Le Conseil exhorte pour cette raison les pays donateurs qui se sont engagés en mai dernier à verser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/verser) plus de 618 millions de dollars, lors d'une conférence à Oslo, à « tenir leurs engagements et à augmenter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/augmenter) leur contribution ». L'ONU appelle tous les protagonistes du conflit à protéger (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/prot%C3%A9ger) les civils, en particulier les femmes et les enfants, et à faciliter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/faciliter) la livraison de l'aide (http://www.lemonde.fr/services-aux-internautes/) humanitaire.
Dans une autre déclaration adoptée vendredi, le Conseil déplore également « le manque de progrès vers la paix et la réconciliation » au Soudan du Sud.
Il appelle les belligérants à cesser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cesser) immédiatement les hostilités et à reprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre) les négociations, et réaffirme que les attaques contre les civils ou les casques bleus« peuvent constituer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/constituer) des crimes de guerre ».



LES DISCUSSIONS (http://www.lemonde.fr/discussions/) DE PAIX DOIVENT REPRENDRE
La guerre civile qui déchire le Soudan du Sud, fondé en 2011 après des décennies de conflit avec Khartoum, s'est accompagnée de massacres ethniques. Elle a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts, et chassé de chez eux plus de 1,5 million de Sud-Soudanais.
Les belligérants sud-soudanais doivent reprendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/reprendre) fin juillet les pourparlers de paix suspendus depuis un mois, selon l'Autorité intergouvernementale pour le développement, l'organisation est-africaine chargée de la médiation.
Les discussions entre le gouvernement du président Salva Kiir et la rébellion dirigée par son ancien vice-président Riek Machar sont suspendues depuis le 23 juin, les deux parties se rejetant mutuellement la responsabilité du blocage.

edenmartine
27/07/2014, 10h35
L’ambassade d’Algérie en Libye fermée jusqu’à nouvel ordre



http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2014/05/maedz-790x347.jpg


En raison de la dégradation continue de la situation sécuritaire en Libye, l’Algérie a décidé de ne plus nommer d’ambassadeur dans ce pays, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Nous apprenons d’ailleurs que l’actuel titulaire du poste, Abdelhamid Abou Zaher, vient d’être nommé ambassadeur de l’Union africaine auprès de la Ligue arabe. Pour faire en sorte que cette décision ne pénalise pas les Algériens encore établis sur le territoire de l’ex-Jamahiriya, une source digne de foi indique que les autorités algériennes ont décidé de maintenir ouverts les services du consulat général d’Algérie à Tripoli. L’on mentionne toutefois qu’il ne sera assuré qu’un service minimum.

L’Algérie a, rappelle-t-on, pris la décision le 16 mai dernier de fermer à titre provisoire son ambassade et son consulat général à Tripoli en raison d’une «menace réelle et imminente» visant ses diplomates. «Suite à des informations certaines sur l’existence d’une menace réelle et imminente ciblant nos diplomates et agents consulaires, il a été décidé, en coordination avec les autorités libyennes, de procéder à titre préventif et urgent, à la fermeture de notre ambassade et de notre consulat général à Tripoli», avait alors indiqué un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

De nombreux enlèvements et attaques visant les représentations diplomatiques ont eu lieu en Libye depuis le renversement du colonel El Gueddafi. L’ambassadeur de Jordanie en Libye, Fawaz Al Aïtan, avait été enlevé en avril, lors d’une attaque contre son convoi à Tripoli. Il a été libéré un mois plus tard dans le cadre d’un échange avec la Jordanie, qui a remis aux autorités libyennes un djihadiste libyen.

Des groupes extrémistes à l’influence grandissante sont régulièrement accusés d’être derrière ce type d’attaque, rarement revendiquée. Les autorités libyennes de transition, qui ne sont pas parvenues à former une police et une armée professionnelles, avaient reconnu pour la première fois, en mars, la présence en Libye de très nombreux groupes terroristes, dont celui Mokhtar Belmokhar, les Signataires par le sang, qui avait attaqué, en janvier 2013, le complexe gazier de Tiguentourine.

Certaines sources affirment que la menace qui planait sur l’ambassade d’Algérie à Tripoli émanait du groupe terroriste dirigé par Mokhtar Belmokhar. En raison des violents affrontements dans la capitale, les Etats-Unis ont fini aussi par évacuer hier tout leur personnel diplomatique de leur ambassade. La représentation diplomatique américaine fonctionnait déjà avec un personnel réduit mais Washington a décidé d’évacuer l’équipe restante.
Les diplomates américains se sont rendus par route en Tunisie pour se mettre en sécurité. Cette évacuation intervient quelques heures après que le gouvernement libyen a mis en garde contre «l’effondrement de l’Etat».






Alger agacé par les déclarations de François Hollande sur le crash du vol MD-83



http://www.tsa-algerie.com/wp-content/uploads/2014/07/hollande-2-790x347.jpg
le 27 juillet 2014 à 1 h 40 min - Ali Bekhtaoui, Ali Idir.




La forte implication du président français François Hollande dans le dossier du crash du MD-83 agace les autorités algériennes. « Le président français cherche à exploiter un drame pour des raisons politiques internes. Il fait en sorte comme si l’Algérie n’existe pas », déplore une source gouvernementale algérienne.

« M. Hollande a affirmé aujourd’hui que tous les corps des passagers du vol seront rapatriés en France alors qu’il n’y a aucune coordination avec l’Algérie sur ce dossier », ajoute notre source.


Impopulaire dans son pays, le président Hollande s’est fortement impliqué dans le dossier du crash de l’avion d’Air Algérie. « Même nos partenaires maliens et burkinabés sont gênés par cette hyperactivité de Hollande qui cherche à montrer qu’il n’y a que la France qui s’occupe de la gestion de ce crash, ce qui est faux », affirme notre source qui assure que les corps des victimes algériennes de ce crash seront rapatriés directement en Algérie.


« La police scientifique algérienne fait partie de la délégation conduite par les ministres des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et des Transports Amar Ghoul qui s’est rendue au Mali. Elle va procéder à l’identification des corps des victimes algériennes pour les rapatrier en Algérie », affirme notre source, en signalant que tous les corps n’ont pas été désintégrés par la violence du crash.








Somalie : 350 000 déplacés menacés de famine



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Plus de 350 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire urgente dans la capitale somalienne, Mogadiscio, livrée à l’instabilité, une situation alarmante qui concerne également d’autres villes du pays, a indiqué hier l’ONU.


«La situation alimentaire a empiré avec les menaces de sécheresse dans certaines parties de la Somalie», affirme un rapport de l’agence onusienne pour la coordination de l’aide humanitaire. «Les ONG sont dans l’incapacité de faire face aux besoins de plus de 350 000 déplacés à Mogadiscio», s’inquiète le rapport, signalant des «taux alarmants de malnutrition» dans la capitale livrée aux attaques des insurgés islamistes shebab.
Cette alerte intervient trois ans après la famine de 2011, qui a provoqué la mort de 250 000 personnes, pour moitié des enfants de moins de cinq ans. Le rapport met en cause «une pénurie de fonds et une situation sécuritaire volatile qui a restreint la capacité de distribution dans les camps de déplacés». Il y a moins d’une semaine, des ONG ont à nouveau sonné l’alerte, réclamant une aide urgente sur la période des trois à six mois prochains pour éviter une nouvelle catastrophe liée à la sécheresse, affirmant que moins de 30% des fonds nécessaires pour la Somalie sont actuellement pourvus.

Le rapport de l’ONU fait également état d’une situation de «malnutrition, au-dessus du niveau d’urgence» dans sept villes du pays, dont Garowe, Galkayo et Kismayo. La capitale et ses milliers de déplacés vivant dans des habitations de fortune enregistrent la «plus grave détérioration», précise-t-il. Le 20 juillet 2011, alors qu’une des pires sécheresses en un demi-siècle affectait plus de 10 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique, l’ONU avait déclaré en état de famine plusieurs régions de Somalie, où l’état de guerre et de chaos permanent depuis 1991 avait aggravé la catastrophe climatique.

Chassés de Mogadiscio en août 2011, les shebab ont abandonné un à un la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie, mais contrôlent toujours de vastes zones rurales et privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions du pays.

edenmartine
28/07/2014, 06h20
Libye : plusieurs Etats appellent leurs ressortissants à quitter le pays



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Le Royaume-Uni (http://www.lemonde.fr/royaume-uni/) a appelé, samedi 26 juillet, ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) ressortissants (100 à 300) à quitter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/quitter) la Libye (http://www.lemonde.fr/libye/), arguant de la détérioration de la situation dans le pays.
Dimanche 27 juillet, un convoi de l'ambassade de Grande-Bretagne (http://www.lemonde.fr/bretagne/) a été attaqué. Son porte-parole a évoqué une tentative de vol de voiture qui n'a pas fait de victimes. Située dans la capitale, Tripoli, elle reste ouverte mais avec un personnel réduit, selon les nouvelles recommandations publiées sur le site du bureau des affaires étrangères (http://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/) (Foreign Office).


« En raison de l'intensification des combats
à Tripoli et de l'instabilité régnant dans
toute la Libye, le Foreign Office déconseille
tout voyage (http://www.lemonde.fr/voyage/) en Libye. Les ressortissants
britanniques en Libye doivent partir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/partir)
maintenant par des moyens privés. »


Dès le 16 juillet, la Belgique (http://www.lemonde.fr/belgique/), la Turquie (http://www.lemonde.fr/turquie/), l'Espagne (http://www.lemonde.fr/espagne/) et Malte (http://www.lemonde.fr/malte/) avaient donné la même consigne à ses concitoyens. Berlin a également enjoint, dimanche 27 juillet, aux Allemands de sortir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/sortir) du territoire.


« La situation est extrêmement imprévisible et incertaine. »
Les Etats-Unis ont, quant à eux, évacué samedi sous escorte aérienne tout leur personnel diplomatique de leur ambassade en Libye, qui s'était retrouvé pris, depuis le 13 juillet, dans de violents combats entre milices rivales sur la route de l'aéroport de Tripoli.

« LIMITER AU MINIMUM LES DÉPLACEMENTS (http://www.lemonde.fr/placements/) »
De nombreux pays européens se contentent pour l'heure de déconseiller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9conseiller) fortement les voyages en Libye. C'est le cas notamment du Portugal (http://www.lemonde.fr/portugal/), de l'Autriche (http://www.lemonde.fr/autriche/) ou encore des Pays-Bas (http://www.lemonde.fr/pays-bas/).
La France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) n'a pas émis de telle recommandation, mais a appelé les voyageurs à« la plus extrême prudence » et déconseillé de se rendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rendre) dans plusieurs zones du pays. De son côté, l'Italie (http://www.lemonde.fr/italie/) a invité ses ressortissants à « limiter au minimum les déplacements sur le territoire, même dans les villes » et à « se tenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/tenir) informés en permanence de la situation sécuritaire ».


ATTAQUE MEURTRIÈRE À BENGHAZI
Benghazi est, depuis vingt-quatre heures, le théâtre de violents combats entre l'arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ée et des groupes islamistes. Au moins 38 personnes, essentiellement des soldats, ont été tuées, et on déplore quelque 50 blessés. La veille, les insurgés avaient lancé une offensive contre le quartier général de l'unité des forces spéciales de l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) près du centre (http://www.lemonde.fr/centre/) de la ville.

Mardi 22 juillet, au moins quatre soldats sont morts dans un double attentat-suicide contre une base militaire de la ville. Les milices islamistes font la loi à Benghazi depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011. Cette ville est le théâtre d'affrontements quasi quotidiens entre l'armée et les groupes radicaux, dont Ansar Al-Charia, classé par Washington comme une organisation terroriste.

La situation se dégrade dans le pays. Dans la capitale, Tripoli, le quartier de l'aéroport international (http://www.lemonde.fr/international/) – fermé depuis le 13 juillet – est depuis plusieurs jours en proie à des affrontements entre milices rivales. Ces violences ont fait au moins 97 morts et 400 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la santé, communiqué le 27 juillet.

edenmartine
28/07/2014, 07h33
Ebola : le Nigeria en état d'alerte après un premier cas mortel


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Le Nigeria est en effet passé en état d'alerte, samedi 26 juillet, après l'annonce d'un premier cas mortel du virus, survenu la veille.


Un « défi ». C'est le terme utilisé par les experts (http://www.lemonde.fr/les-experts/) lorsqu'ils évoquent la question de contenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/contenir) une éventuelle flambée de l'épidémie de fièvre Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique (http://www.lemonde.fr/afrique/). Le Nigeria (http://www.lemonde.fr/nigeria/) est en effet passé en état d'alerte, samedi 26 juillet, après l'annonce d'un premier cas mortel du virus, survenu la veille.

Selon le ministre de la santé, Onyebuchi Chukwu, aucune frontière ne sera fermée, le Nigeria n'ayant pas de bordure commune avec le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée (http://www.lemonde.fr/guinee/), les trois pays touchés par l'épidémie sévissant depuis plusieurs mois en Afrique de l'Ouest. Mais des spécialistes ont été déployés dans tous les ports et aéroports afin d'identifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/identifier) tout visiteur souffrant de symptômes associés à l'Ebola.


La capitale économique du Nigeria, mégapole de plus de 20 millions d'habitants, dispose d'infrastructures sanitaires en piteux état et d'hôpitaux publics mal équipés et sous-financés. Une grève nationale des médecins, depuis le 1er juillet, vient encore compliquer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/compliquer) la situation. Les responsables de l'Association médicale nigériane, à l'initiative du mouvement, ont été convoqués samedi en urgence à Abuja.
Le ministre de la santé s'est voulu rassurant, vendredi :
« Toutes les institutions médicales publiques ont été équipées pour parer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/parer) à toute urgence. »
La priorité des autorités semble être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) d'éviter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9viter) la panique dans le pays le plus peuplé du continent – plus de 170 millions d'habitants.


CONTACT AVEC LA POPULATION
Selon les informations fournies vendredi par le ministre, le malade, citoyen libérien âgé de 40 ans, avait été pris en charge mardi 22 juillet dès son arrivée à Lagos, parce qu'il souffrait des symptômes du virus Ebola. Il arrivait de Monrovia et était passé par Lomé, la capitale du Togo (http://www.lemonde.fr/togo/). M. Chukwu a assuré que la victime n'avait pas eu le temps de se mêler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/m%C3%AAler) à la population (http://www.lemonde.fr/demographie/) de Lagos et que tous les passagers du vol qu'il a emprunté entre Lomé et Lagos étaient suivis de près.
Mais un communiqué publié sur le site internet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) reste plus vague quant à la date d'arrivée et à la date d'hospitalisation du patient, laissant planer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/planer) le doute sur de possibles contacts avec la population.
La « fièvre hémorragique à virus Ebola », qui se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés, devient contagieuse au terme de la période d'incubation – entre deux et vingt et un jours – au moment de l'apparition des premiers symptômes.


Selon de nouvelles données diffusées vendredi par l'OMS, le bilan de la flambée de fièvre hémorragique, en grande partie due au virus Ebola, continue de s'aggraver (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/aggraver) avec près de 1 100 cas et 660 morts, dont 28 décès entre les 18 et 20 juillet, en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone.


La compagnie aérienne Air France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) a annoncé samedi maintenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/maintenir) son programme de vols de et vers le Nigeria, tout en suivant « en temps réel la situation sanitaire sur place ».



http://www.lonelyplanet.fr/_img/lp_maps/fr/nigeria/nigeria.gif



Un premier cas d'Ebola détecté dans la capitale du Sierra Leone


La Sierra Leone a confirmé, dimanche 27 juillet, un premier cas de fièvre Ebola dans sa capitale, Freetown, jusque-là épargnée. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Sierra Leone est le nouvel épicentre de l'épidémie de fièvre hémorragique, en grande partie due au virus Ebola, qui a fait au moins 660 morts en Afrique (http://www.lemonde.fr/afrique/) de l'Ouest depuis mars.


Le ministère de la santé a assuré dimanche que Freetown était sous surveillance accrue et que les campagnes d'information ont été intensifiées. Un centre (http://www.lemonde.fr/centre/) de traitement consacré aux malades a été installé dans l'hôpital Lakka. L'épidémie touchait jusque-là essentiellement l'est du pays, dans les régions de Kenema et Kailahun.


LE LIBERIA FERME SES (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) POSTES-FRONTIÈRES
Au Liberia, deux Américains travaillant pour deux associations caritatives, dont un médecin engagé dans la lutte contre l'épidémie, ont eux-même été contaminés. Le gouvernement américain avait déclaré samedi suivre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/suivre) avec attention l'évolution de l'épidémie et « continuer de mobiliser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/mobiliser) de multiples agences gouvernementales pour aider (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/aider) les pays affectés ».


Le Liberia a par ailleurs annoncé dimanche la fermeture de la plupart de ses postes-frontières et imposé des mesures sanitaires très strictes aux points d'entrée restant ouverts, afin de freiner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/freiner) la propagation du virus. Les rassemblements publics comme les manifestations ou les événements promotionnels vont être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) soumis à des restrictions, a détaillé la présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, évoquant un « problème sanitaire national ».





http://www.guidemondialdevoyage.com/a/main/8f350f44-1a25-476a-9457-1c431cc20c8b/41AF38DE-7933-11DB-9FB2-8F4527C0BFE9/441237CA-7933-11DB-9FB2-8F4527C0BFE9.gif





Cameroun : l'épouse d'un ministre enlevée par la secte Boko Haram


Plusieurs personnes, dont la femme du vice-premier ministre camerounais Amadou Ali et un chef traditionnel, ont été enlevées, dimanche 27 juillet, lors de« deux attaques simultanées » de la secte islamique Boko Haram dans la ville de Kolofata, dans le nord du Cameroun (http://www.lemonde.fr/cameroun/) à la frontière avec le Nigeria (http://www.lemonde.fr/nigeria/).
Celles-ci visaient « le palais du sultan de Kolofata, Seiny Boukar Lamine, et la maison d'Amadou Ali » a indiqué un proche du sultan. Au moins six personnes, quatre civils et deux gendarmes, ont été tués lors de l'assaut, ont indiqué les autorités. Un colonel a ainsi précisé :


« La situation est très critique et je vous (http://www.lemonde.fr/vous/) parle alors que des éléments de Boko Haram sont toujours à Kolofata et affrontent nos soldats. »


La situation est extrêmement tendue actuellement dans l'extrême-nord du Cameroun où les islamistes nigérians multiplient des attaques contre des militaires et des civils. Jeudi soir, deux militaires camerounais ont été tués dans cette région lors d'un affrontement avec des combattants de Boko Haram qui ont attaqué un village frontalier.


UNE MENACE CROISSANTE POUR LA RÉGION
Ces derniers, qui veulent créer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cr%C3%A9er) un Etat islamiste dans le nord du Nigeria, ont tué des milliers de personnes depuis 2009. Lors du seul premier semestre 2014, au moins 2 000 civils ont été tués, selon une estimation donnée par l'ONG Human Rights Watch.

Quatre Etats africains, le Nigeria, le Niger (http://www.lemonde.fr/niger/), le Tchad (http://www.lemonde.fr/tchad/) et le Cameroun ont annoncé, mercredi 23 juillet, la création d'une force commune pour lutter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/lutter) contre cette secte, considérée comme une menace croissante pour la région.



http://tanguydlv.free.fr/Pays/Carte-Cameroon.gif

edenmartine
28/07/2014, 17h42
Libye : Tripoli sous la menace d'une explosion « catastrophique »


Les violences en Libye (http://www.lemonde.fr/libye/) ne connaissent aucune trêve, alors que les autorités se montrent incapables de contrôler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contr%C3%B4ler) les dizaines de milices qui font la loi dans le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. La France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) a suivi l'exemple de plusieurs pays occidentaux (http://www.lemonde.fr/libye/article/2014/07/27/la-libye-s-enfonce-dans-la-violence-38-morts-a-benghazi_4463428_1496980.html) en exhortant ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) ressortissants à quitter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/quitter) le pays. Et à Tripoli, des incendies près d'un immense réservoir de pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/) menacent la capitale, lundi 28 juillet.



Combats à Tripoli et Benghazi




http://s2.lemde.fr/image/2014/07/28/534x0/4463585_6_8d4c_les-islamistes-de-misrata-au-combat-le-26_cf031ff5baa707e7c6a2f42841cc7c7f.jpg

Les islamistes de Misrata au combat le 26 juillet. | AP/Uncredited


Différents groupes – des combattants islamistes et d'ex-rebelles de la ville de Misrata, leurs anciens compagnons d'armes venus de Zenten – se battent pour le contrôle de la capitale, alors que d'autres s'affrontent en Cyrénaïque, avec en arrière-fond la course pour le contrôle des ressources pétrolières, la percée ou l'anéantissement de groupes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és islamistes, et une lutte d'influence entre parrains financiers du Golfe (Emirats arabes unis, en particulier), avec pour résultat d'exposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/exposer) le pays au risque d'explosion, comme la Somalie (http://www.lemonde.fr/somalie/) du début des années 1990, lorsque des rebelles alliés pour chasser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/chasser) Siad Barre avaient ensuite ravagé Mogadiscio et détruit les structures de l'Etat.


A Tripoli, au moins 97 personnes ont été tuées et plus de 400 autres blessées depuis le début des combats le 13 juillet, essentiellement concentrés autour de l'aéroport, qui a été fermé après avoir été partiellement détruit (http://www.lemonde.fr/libye/article/2014/07/20/libye-violents-combats-a-l-aeroport-de-tripoli_4460188_1496980.html).
Benghazi, dans l'est du pays, est aussi depuis 24 heures le théâtre de violents combats entre l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) et des groupes islamistes. Au moins 38 personnes, essentiellement des soldats, ont été tuées, et on déplore quelque 50 blessés.

Lire notre analyse : Trois ans après la chute de Tripoli, la Libye au bord du chaos (http://www.lemonde.fr/libye/article/2014/07/28/trois-ans-apres-la-chute-de-tripoli-la-libye-au-bord-du-chaos_4463651_1496980.html)



Des incendies menacent Tripoli

Lors des combats qui se sont tenus dans la capitale, un réservoir touché par une roquette et contenant 6 millions de litres de carburant a pris feu, avant de se propager (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/propager) à un deuxième réservoir. D'après la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), l'incendie dans ce complexe pétrolier qui contient pas moins de 90 millions de litres de carburants est actuellement « hors de contrôle ».

Les autorités ont appelé les habitants des environs à quitter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/quitter) une zone de trois kilomètres autour du site par crainte d'une « explosion d'une grande ampleur » et ont demandé une aide (http://www.lemonde.fr/services-aux-internautes/) internationale. « La situation devient très dangereuse », a reconnu le gouvernement , mettant en garde contre « une catastrophe humaine et environnementale dont les conséquences sont difficiles à prévoir ». Malgré ces mises en gardes, les roquettes continuaient à tomber (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tomber) près du site.

En plus de l'insécurité, les ressortissants étrangers et les habitants de Tripoli font face à une dégradation sans précédent des conditions de vie, avec des coupures fréquentes d'électricité et d'eau courante, auxquelles s'ajoute une pénurie de carburant.

edenmartine
30/07/2014, 19h53
La Guinée en deuil suite au mouvement de foule meurtrier

Une bousculade a fait au moins 33 morts dont 11 mineurs et des dizaines de blessés sur la plage de Rogbané, à Taouyah, près de Conakry, dans la nuit de mardi à mercredi.


"C'est avec consternation et vive émotion, que le gouvernement de la république de Guinée a appris le drame tragique ce 29 juillet dans la soirée suite à des mouvements de foule lors d'un événement culturel organisé à une plage de Taouyah dans la commune de Ratoma", souligne un communiqué de la présidence.

Ce drame est survenu à la fin d'un concert organisé à l'occasion de la fête marquant la fin du Ramadan, célébrée lundi en Guinée, avec pour tête d'affiche le groupe de rap "Instinct Killers", très populaire dans le pays.

​http://www.conakryinfos.com/wp-content/uploads/2014/07/plage1-300x159.jpg







"Il y a eu une bousculade au sortir de ce concert, c’est bien après le spectacle qu’il y a eu ce drame.
Quand la foule a voulu sortir, il y avait une corde qui barrait le passage et ceux qui étaient derrière ont poussé la foule, il y a eu des gens qui sont tombés, donc une panique générale", a expliqué une source policière.
"La porte de sortie, c'est environ trois mètres, et des milliers de personnes et des véhicules qui veulent sortir en même temps", a précisé une autre source policière, déplorant que la sécurité ait été confiée à un petit nombre de vigiles sans formation appropriée, selon elle.
"Nous avons malheureusement enregistré 33 morts et reçu 58 blessés dans notre hôpital qui ont tous reçu des soins et été libérés", a précisé la directrice de l’hôpital Donka.

Le président Alpha Condé a décrété une semaine deuil national sur l'ensemble du pays, suspendu le directeur de l'agence guinéenne de spectacle de ses fonctions et a annoncé la fermeture de toutes les plages de Conakry jusqu'à nouvel ordre.

Rappelons que le 31 décembre dernier, un événement similaire s’était produit sur une autre plage de Conakry, occasionnant des morts.

edenmartine
31/07/2014, 10h37
En Libye, le naufrage de la révolution


http://s2.lemde.fr/image/2014/07/30/534x0/4464767_6_4ab7_le-pays-sombre-dans-le-chaos-et-nombre-de_ec518651d3d5652d3d7715889cef8ad1.jpg
Le pays sombre dans le chaos, et nombre de Libyens disent regretter le temps de Mouammar Kadhafi – le dictateur que les « martyrs » de la révolution de 2011 ont contribué à renverser… | AFP/STR


Editorial du « Monde ». Les bandes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ées qui mettent ces jours-ci la Libye (http://www.lemonde.fr/libye/) à feu et à sang hurlent le même slogan : « Le sang des martyrs n’aura pas été versé en vain ! » Rien n’est moins sûr.

Le pays sombre dans le chaos, et nombre de Libyens disent regretter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/regretter) le temps de Mouammar Kadhafi – le dictateur que les « martyrs » de la révolution de 2011 ont contribué à renverser… Mais au profit de quoi ?


La Libye se décompose. Les rares structures politico-administratives mises en place après 2011 s’effondrent. La vie économique est à l’arrêt. L’une après l’autre, les grandes missions diplomatiques s’en vont, de même que l’ONU et nombre d’ONG. Tripoli, la capitale, et Benghazi et les grandes villes, celles qui hébergent la moitié d’une population (http://www.lemonde.fr/demographie/) de quelque 7 millions d’habitants, sont le théâtre d’affrontements entre bandes armées rivales. Depuis deux semaines, les combats ont gagné en intensité.
On se bat à l’arme lourde, en ville, et, plus encore, sur les deux grands aéroports, ceux de Tripoli et de Benghazi, que les tirs ont rendu inutilisables. Partiellement incendié, un gigantesque dépôt de gaz et de carburant menace d’exploser non loin de la capitale. Mardi 29 juillet, des djihadistes se sont emparés de la principale base militaire de Benghazi – et d’une immense réserve d’armements les plus divers.


LE RÈGNE DES MILICES SUCCÈDE À LA DICTATURE FÉROCE
Au milieu de micro-affrontements ici et là, la bataille principale semble opposer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/opposer)deux camps irréductibles. D’un côté, les forces d’un général à la retraite, Khalifa Haftar, regroupées dans le mouvement « Dignité », appuyées par des éléments de l’ancien régime et des milices de la région de Zintan, à l’ouest du pays. De l’autre, un rassemblement de Frères musulmans, de groupes islamistes et de djihadistes, disposant du soutien des milices de l’est de la Libye.
Enlèvements, assassinats, mélange fréquent de grand banditisme et de règlements de comptes politiques, le tout entrecoupé de bombardements d’artillerie : les Libyens vivent dans une insécurité croissante. Le rêve d’une Libye tolérante s’est dissipé. A la dictature féroce, tribale, prédatrice qu’était le régime de Kadhafi a succédé le règne des milices – elles aussi prédatrices, tribales et parfaitement étrangères à l’idée même d’un Etat de droit.
Impossible de ne pas poser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/poser) la question de la pertinence de l’intervention des Etats-Unis, de la France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) et de la Grande-Bretagne (http://www.lemonde.fr/bretagne/) à l’appui de la rébellion de 2011 – intervention que Le Monde a approuvée sans réserve à l’époque.
Washington,Paris (http://www.lemonde.fr/paris/) et Londres ont-ils eu raison de mener (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/mener) cette campagne de bombardements aériens qui a permis aux rebelles de l’emporter sur Kadhafi ?


Questions faciles à soulever (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/soulever) a posteriori : la décision politique (http://www.lemonde.fr/politique/) de l’intervention se prend parfois dans l’urgence, souvent pour des raisons humanitaires. (Pétrole)
Mais questions auxquelles, au regard du chaos qui emporte la Libye, il est difficile d’échapper aujourd’hui.






Gabon : Plus de 300 Ouest-Africains menacés de rapatriement


Trois cent cinq immigrés clandestins résidant dans un campement de pêcheurs à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, ont été brièvement interpellés puis relâchés lundi avec la menace de régulariser leur situation pour ne pas être rapatriés dans un délai de deux mois, a annoncé mercredi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

http://www.conakryinfos.com/wp-content/uploads/2014/07/gabon_police-300x159.jpg (http://www.conakryinfos.com/wp-content/uploads/2014/07/gabon_police.jpg)

Lundi au petit matin, la police a bouclé le campement de pêcheurs situé sur la plage de la ville de Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du pays. La fouille qui s’en est suivie a permis d’appréhender 305 clandestins, dont 222 Béninois, et saisir une importante quantité de drogues.Selon le ministre gabonais de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, qui a personnellement dirigé l’opération coup de point, les clandestins seront rapatriés s’ils ne se mettent pas en règle d’ici deux mois.
Au Gabon, le campement de Port-Gentil n’est pas le seul coin de regroupement des pêcheurs venus d’Afrique de l’ouest. Ils sont très nombreux le long des 800 km de la côte gabonaise, notamment les environs de Libreville.Outre la pêche, certains de ces individus s’adonnent au trafic de stupéfiants ou d’êtres humains.
La menace de la secte nigériane Boko Haram oblige le gouvernement gabonais à avoir dorénavant un oeil plus attentif sur les activités de ces immigrés.

edenmartine
02/08/2014, 11h48
Centrafrique : nouveaux combats entre miliciens malgré l'accord de paix


http://s2.lemde.fr/image/2014/08/01/534x267/4465713_3_74bc_sous-forte-pression-internationale-des_e9b3085af80a315585fe5130b16a6343.jpg
Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka ont signé le 23 juin un accord de cessation des hostilités, dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui. | AFP/PACOME PABANDJI

Au moins 22 personnes, surtout des civils, ont été tuées en Centrafrique (http://www.lemonde.fr/centrafrique/) lors de violents affrontements mercredi et jeudi 31 juillet entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles Séléka. Le drame a eu lieu à Batangafo, à 300 kilomètres au nord de Bangui.

Un officier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/officier) de la force africaine (Misca), qui a également fait état de « plusieurs dizaines de blessés », témoignait sous couvert de l'anonymat :


« Des éléments se réclamant des anti-balaka sont entrés
dans la ville mercredi et ont commencé à tirer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/tirer) en direction
des bases des ex-Séléka, entraînant la riposte de ces derniers. »



Sous forte pression internationale, des représentants des anti-balaka et de l'ex-Séléka ont signé le 23 juillet un accord de cessation des hostilités (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/07/23/signature-d-un-accord-de-fin-des-hostilites-en-centrafrique_4461811_3212.html), dont la mise en œuvre suscite beaucoup de scepticisme à Bangui.
Vendredi matin, « un calme relatif » régnait dans cette localité du centre (http://www.lemonde.fr/centre/) du pays, a poursuivi la même source, précisant que, « devant la violence de ces affrontements, les habitants ont fui en masse pour se réfugier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/r%C3%A9fugier) à l'hôpital sous-préfectoral, à la base de la Misca, au domicile du Maire ainsi qu'à la mairie et à la paroisse ».

SPIRALE INFERNALE DE VIOLENCES INTERCOMMUNAUTAIRES
Les villes de Batangafo, Bouca, Bossangoa, Markounda et Kabo se trouvent dans la préfecture de l'Ouham, dont est originaire le président déchu François Bozizé, renversé en mars 2013 par la coalition rebelle à dominante musulmane dirigée par Michel Djotodia. Dans les mois qui suivirent, les combattants Séléka devaient multiplier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/multiplier) les exactions contre les populations majoritairement chrétiennes de la région, entraînant la création de milices d'autodéfense anti-balaka.

Les affrontements entre combattants des deux groupes ont plongé la Centrafrique dans une spirale infernale de violences intercommunautaires qui ont fait des milliers de morts, des centaines de milliers de déplacés et contraint les civils musulmans à fuir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/fuir) des régions entières du pays. Après l'opération française « Sangaris », en décembre 2013, pour appuyer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/appuyer) la force africaine, M. Djotodia a été contraint à la démission. Depuis, les autorités de transition tentent de pacifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pacifier) le pays, avec le soutien de la communauté internationale.

edenmartine
03/08/2014, 09h34
Unesco : près de 240 millions de personnes privées d’eau potable en Afrique subsaharienne

« 120 000 » enfants meurent chaque mois dans le monde faute d'eau potable.


Environ « 600 millions » de personnes, dont 40% vivant en Afrique subsaharienne, sont privées d’eau potable dans le monde, selon Eric Falt sous-directeur de l'Unesco chargé des relations extérieures et de l'information publique, à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Des milliards de personnes à travers le monde sont confrontées à «de lourds défis en matière d’eau et notamment d’eau douce : des défis sont engendrés par la pénurie d’eau, par sa mauvaise qualité, par le manque d’installations sanitaires, voire même par des catastrophes telles qu'inondations et sécheresses» , a pour sa part signalé à la presse, jeudi soir, Patrick Gallaud, président du Comité de liaison ONG-UNESCO, au terme d’une réunion tenue les 30 et 31 juillet à Yamoussoukro (Côte D’Ivoire).

Ont participé à cette rencontre 200 représentants d'ONG (organisations non gouvernementales, nationales, régionales et internationales).

A cette occasion, le sous-directeur de l'Unesco a encore ajouté que seulement 31 % de la population dans le monde utilisent des installations sanitaires améliorées et que 90% des eaux usées sont rejetés dans la nature, sans traitement. Ce qui génère selon lui de lourdes conséquences sur la santé et le développement économique, et explique la mort de « 120 000 » enfants chaque mois faute d'eau potable. « Les effets des changements climatiques aggravent cette situation », a-t-il expliqué.

Falt a, au demeurant, appelé à une meilleure gestion des ressources hydriques, par le biais d’une étroite collaboration entre les gouvernements, les acteurs du secteur privé et la société civile.

Outre l’UNESCO, l’'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé, dans son rapport de juin 2008, que 80 % de toutes les maladies sur terre ont une relation directe avec l’eau. Tuant 3,4 millions de personnes par an, 60% des maladies infantiles sont liées à l'eau non traitée, d’après l’OMS.

edenmartine
04/08/2014, 10h57
Pollution pétrolière au Nigeria : « rien n'a changé », pour les ONG, malgré le rapport de l'ONU


http://s2.lemde.fr/image/2013/11/14/534x267/3513496_3_a626_une-station-shell-a-san-francisco-en_3c7b901e86d0c91faac0f13e06e84f57.jpg


Trois ans après un retentissant report de l'ONU, des ONG accusent le Nigeria (http://www.lemonde.fr/nigeria/) et Shell de n'avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) pratiquement rien fait contre la pollution pétrolière dans l'Ogoniland, au cœur du delta du Niger (http://www.lemonde.fr/niger/).


Cette enquête scientifique sans précédent de l'ONU (http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/04/la-depollution-du-delta-du-niger-pourrait-prendre-trente-ans-selon-l-onu_1556341_3244.html) avait établi l'étendue et l'impact de la pollution pétrolière dans la région. Elle avait appelé à mettre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/mettre) en œuvre la plus vaste opération de nettoyage jamais entreprise au monde, d'une durée estimée entre vingt-cinq et trente ans, et appelait industrie (http://www.lemonde.fr/industrie/) pétrolière et gouvernement nigérian à y participer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/participer) à hauteur de 1 milliard de dollars.


Depuis, les rares dispositions prises par Abuja et Shell « ne sont qu'une façon de cacher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cacher) que rien n'a changé », selon l'association Friends of the Earth Nigeria. Avec Amnesty International (http://www.lemonde.fr/international/) et trois autres organisations, ils ont publié un rapport intitulé « Shell : aucun progrès » lundi 4 août.


EXPLOITATION À OUTRANCE DU SOUS-SOL
« Shell s'est jusqu'à présent dérobé devant la nécessité de nettoyer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/nettoyer) les dégâts qu'il a causés », estime Amnesty International.

En avril 2013, la compagnie pétrolière Shell avait dépêché du personnel dans l'Ogoniland pour la première fois en deux décennies afin de faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) un inventaire de ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) installations. La compagnie avait alors affirmé qu'il s'agissait d'une « étape-clé » pour se conformer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conformer) au rapport de l'ONU de 2011.


Shell avait été forcé en 1993 de cesser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/cesser) ses activités dans la région où vivent les Ogoni, à la suite de manifestations et de protestations. La minorité ogonie – dont neuf militants, parmi lesquels l'écrivain Ken Saro-Wiwa, ont été pendus en 1995 – réclame une juste répartition des richesses héritées du pétrole (http://www.lemonde.fr/petrole/) et des indemnisations pour l'exploitation à outrance du sous-sol de leur région.


Le Nigeria produit environ 2 millions de barils par jour, mais une grande partie de la population (http://www.lemonde.fr/demographie/) vit sous le seuil de pauvreté, notamment à cause de la corruption endémique dans le secteur pétrolier.

edenmartine
05/08/2014, 08h04
L'armée du Nigeria accusée de « violations massives des droits de l'homme »


http://s2.lemde.fr/image/2014/08/05/534x267/4466787_3_682a_l-ong-amnesty-international-affirme-avoir_d4ce7edbc58f3d165009a70cc7a2c17e.jpg



L'organisation non gouvernementale Amnesty International (http://www.lemonde.fr/international/) a accusé mardi 5 août l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) nigériane et les milices civiles qui la soutiennent de « violations massives des droits de l'homme » dans leur combat contre le mouvement islamiste Boko Haram (http://www.lemonde.fr/international/article/2014/05/13/qui-se-cache-derriere-boko-haram_4414480_3210.html) dans le nord-est du pays.


Selon l'ONG, des vidéos (http://www.lemonde.fr/centenaire-14-18-videos/), des images et des témoignages recueillis lors d'une récente mission dans l'Etat de Borno ont fourni « de nouvelles preuves d'exécutions extrajudiciaires et de graves violations des droits humains » par de présumés soldats et d'autres groupes arm (http://www.lemonde.fr/arm/)és. Les enregistrements comprennent des images de détenus égorgés et jetés dans des fosses communes « par des hommes qui semblent appartenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/appartenir) à l'armée nigériane et aux milices de la "Force opérationnelle interarmées civile" (CJTF), soutenues par l'Etat », a précisé Amnesty.



« Ce ne sont pas les images que l'on attend d'un gouvernement qui entend jouer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/jouer) les premiers rôles en Afrique (http://www.lemonde.fr/afrique/) », a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d'Amnesty International. Une vidéo montre par ailleurs les conséquences d'un raid de Boko Haram sur un village, où le groupe armé a tué près de 100 personnes et détruit de nombreuses habitations, a-t-il ajouté.



« SCÈNES ÉTRANGÈRES À NOTRE OPÉRATION »
Le quartier général de l'armée nigériane a rapidement fait savoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/savoir) dans un communiqué qu'il considérait « très sérieusement les graves allégations »d'Amnesty, qui touchent à « l'intégrité de l'opération antiterroriste en cours » Le haut commandement militaire a réuni une équipe d'officiers supérieurs et d'experts judiciaires et médico-légaux pour étudier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/%C3%A9tudier) les enregistrements et « les allégations d'infractions afin de vérifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/v%C3%A9rifier) la véracité des affirmations et d'identifier (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/identifier) les responsables de ces actes ».




« La plupart des scènes (http://www.lemonde.fr/scenes/) décrites dans ces vidéos (http://www.lemonde.fr/videos/) sont étrangères à notre opération et doivent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) examinées pour garantir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/garantir) que de telles pratiques ne se sont pas glissées subrepticement dans le système. »


D'après Amnesty, plus de 4 000 personnes ont été tuées depuis le début de l'année dans le conflit opposant l'armée nigériane et Boko Haram. Ce décompte inclut plus de 600 exécutions sommaires commises après l'attaque d'une caserne le 14 mars à Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno.



L'ONG et d'autres associations locales ont déjà accusé l'armée et la police nigérianes d'exécutions extrajudiciaires et de violations des droits de l'homme ces dernières années, mais les autorités nient souvent ces accusations. La police (http://www.lemonde.fr/police/) nigériane a récemment annoncé l'introduction de cours sur les droits de l'homme dans le programme de ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) écoles d'entraînement.

edenmartine
05/08/2014, 10h38
Côte d’Ivoire : un pays pillé par le colonialisme français


20 Juillet 2014 - Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d’Ivoire, est actuellement incarcéré auprès de la Cour pénale internationale de La Haye pour crimes contre l’humanité.

Quatre chefs d’accusation (http://www.icc-cpi.int/iccdocs/doc/doc1305521.pdf#search=laurent%20gbagbo%28DetectedL anguage%3D%22fr%22%29) ont été retenus à l’encontre de celui qui a été présenté comme le mauvais perdant des élections de 2010, en qualité de coauteur : meurtres, viols et violences sexuelles, actes de persécutions et autres actes inhumains. Non, bien entendu, que l’intéressé soit accusé d’avoir lui-même commis ces atrocités, mais au titre de responsable hiérarchique voire d’inspirateur.

Cette histoire semble être le énième épisode de la vie des nombreux dictateurs qui ont ensanglanté l’Afrique.
Laurent Gbagbo a été appelé à répondre de ses actes après que les forces spéciales de l’opération Licorne l’ont capturé dans son palais présidentiel où il s’était barricadé.

L’ex-président ivoirien est né en 1945. Il a baigné très tôt dans la politique et ses opinions socialistes et panafricaines l’ont rapidement amené à s‘opposer au régime autoritaire d’Houphouët-Boigny qui régna sur la Côte d’Ivoire pendant presque trente ans. Emprisonné à plusieurs reprises, il a finalement été contraint à l’exil à Paris.

Surviennent les élections présidentielles de 2000. Laurent Gbagbo a de véritables chances de remporter le scrutin. Le 23 octobre, les premiers résultats indiquent qu’il arrive en tête, suivi par Robert Guéï. Au soir du premier tour, cet adversaire de taille lui dispute la victoire et dissout le 23 octobre la commission électorale, avant que le ministère de l’intérieur n’annonce sa victoire le lendemain. Mais le 25 octobre, des dizaines de milliers de manifestants descendent dans les rues et, malgré les soldats qui leur tirent dessus, obligent le chef de la junte à quitter les lieux. Laurent Gbagbo est enfin investi comme président de la République le 26 octobre et entame son mandat dans un climat délétère.

Le président sortant se représente en 2010 contre Alassane Ouattara, un ancien ministre d’Houphouët-Boigny. Le scrutin est marqué par des violences. À l’issue du second tour, Ouattara est proclamé le 2 décembre quatrième président de Côte d’Ivoire avec 54,10 % des voix. Mais le conseil constitutionnel invalide les résultats dans les régions du Nord et annonce la réélection de Laurent Gbagbo avec 51,45 % des voix.

Alassane Ouattara a le soutien de la « communauté internationale ». Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo est arrêté avec l’appui de l’armée française par les forces de l’ordre de son rival. Ce dernier est proclamé président le 6 mai 2011 et son investiture se déroule à Yamoussoukro le 21 mai 2011 en présence de nombreux chefs d’État, dont Nicolas Sarkozy.

Quelques jours avant l’enlèvement du pouvoir du gouvernement démocratiquement élu, l’Élysée avait entamé une négociation avec lui (http://91.121.110.17/?q=articles/gourmandise-sarkozy-voulait-80-du-p%C3%A9trole-ivoirien-pour-la-france). Selon des sources concordantes, les discussions ont tourné autour des richesses du sous-sol ivoirien. L’ex président français demande à son homologue ivoirien L. Gbagbo de retenir pour la France 80 % du pétrole ou des revenus du bassin pétrolier du Golfe de Guinée. Sur les 20 % restants, une ponction de 10 % devrait être faire pour le compte du Burkina Faso et le reste à la Côte d’Ivoire. Sur la question, les sources proches des discussions téléphoniques tripartites (Élysée, ambassade de France en Côte d’Ivoire, ministère français des affaires étrangères) indiquent que le chef d’État ivoirien aurait opposé un refus plus que catégorique. La France n’a eu d’autre alternative que d’ordonner le pilonnage de la résidence de L. Gbagbo et d’y positionner des rebelles.

Depuis l’éviction de l’ex président ivoirien, Total a raflé une bonne part des hydrocarbures après avoir obtenu l’acquisition d’un deuxième bloc pétrolier off-shore dans le golfe de Guinée. Les investisseurs français en général se frottèrent les mains. Paris maintient un contrôle de plus en plus étroit sur l’économie de la Côte d’Ivoire : la Banque de France dirige sa monnaie par le biais de l’Union monétaire d’Afrique occidentale (franc CFA) et de nombreux investissements rendent l’économie ivoirienne dépendante de la métropole. Des groupes comme Bouygues, Orange, BNP Paribas, Société générale, Bolloré et Total y font aujourd’hui de juteux bénéfices.

En dépit des efforts prodigués par Fadi El Abdallah (http://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2009_2014/documents/droi/dv/400b_cvabdallah_/400b_cvabdallah_en.pdf), porte-parole de la Cour pénale internationale, et par Fatou Bensouda (http://www.lemonde.fr/international/article/2011/12/12/la-gambienne-fatou-bensouda-elue-procureure-de-la-cpi_1617659_3210.html), procureure adjointe, la procédure est parsemée de nombreuses zones d’ombre et montre que la manœuvre n’avait pour but que de se débarrasser d’un personnage gênant. Par un subtil tour de passe-passe démocratique, l’opération est jouée. Exit Gbagbo et vive Ouattara ! L’ex puissance coloniale est encore bien présente en Afrique…

La France n’a eu de cesse depuis les présidents Chirac et Sarkozy de revenir au premier plan sur le continent noir. Les nombreuses interventions de ces dernières années (Mali, Côte d’Ivoire, République centrafricaine, etc.) sont là pour le prouver. Pour Paris, la vieille doctrine de la Françafrique est plus que jamais d’actualité, avec son colonialisme basé sur l’exploitation et la violence. Mais cette fois-ci avec l’appui de la « communauté internationale ».

rachidbeo55
05/08/2014, 18h31
Tunisie : la dernière chance de démocratie dans les pays arabes.
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Un petit déjeuner off. Une conversation à bâtons rompus avec le président de l’Assemblée nationale tunisienne. Alors qu’en Libye, en Égypte et en Syrie, les "printemps arabes" font éclore des fleurs de sangs ou des allées vert kaki taillées au cordeau, la Tunisie (https://fr.news.yahoo.com/tunisie/) avance sur le chemin de la démocratie et du pluralisme. Avec une conviction chevillée au corps : l’art du compromis.Il est d’une simplicité déconcertante. Le ton tranquille, Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale tunisienne, "raconte" la Tunisie. Ce qu’il dit est simple : son pays traverse un moment exceptionnel de son histoire. Un moment où les règles classiques de la politique n’ont aucun sens. Le sourire aux lèvres, le vieux sage tunisien précise : c’est une révolution. Il y a une rivière à franchir. Le gué est étroit. Peu importe les différences. Il faut les oublier et se donner la main pour arriver de l’autre côté.
Ben Jaafar, le compromis comme idéal

Quand tout le monde sera là-bas, en terre ferme, sur la rive d’une démocratie stabilisée, alors on pourra jouer le jeu de l’alternance démocratique. Ce jeu où l’on feint de croire que rouge a complètement raison et bleu complétement tort (ou l’inverse). Ce jeu où l’on surjoue l’indignation, la colère, la joie, la mobilisation, la patrie en danger. Ce jeu où l’on s’écharpe pour un mot de travers. Ce jeu où tout est permis puisque le fondamental n’est pas remis en question. Ce jeu-là est prématuré en Tunisie. Un jour viendra oui. Mais pas maintenant.

"Les Tunisiens doivent avancer ensemble". Voir les débats outranciers sur les chaines de télé ne plait pas au docteur Ben Jaafar. Ça abime l’image de la classe politique. Il craint l’abstention, cette mort lente des démocraties. Lui prône le compromis. Quand tout était bloqué, quand sur le Bardo il fallait départager les militants avec des barbelés pour éviter le clash, Ben Jaafar n’a pas vacillé. Il a parlé avec tout le monde. Encore et encore. Il a fait se rencontrer en secret des gens qui ne s’étaient jamais parlés. Pourquoi ? Pour éviter les affrontements et les choix radicaux.
En face de moi, un président dans une démocratie arabe mûre

Le pire à ses yeux ? Voir le parti politique islamiste Ennahdha seul au pouvoir. Ou voir Ennadha écarté du pouvoir et manifester dans la rue. Alors pour éviter cela, il faut gouverner tous ensemble. L’union nationale. Sans chercher à démontrer que l’on a raison envers et contre tous. En abandonnant un peu de soi pour construire un pays avec un peu de l’autre.

De l’autre côté de la table, j’écoute cet homme que je titille pour savoir s’il veut être président de la République. Au fond, de moi je pense qu’il le veut. Mais je sens que s’il croit que sa candidature peut créer un clivage profond, il y renoncera. De l’autre côté de la table, je vois un président putatif d’une démocratie arabe mûre. D’un pays qui a tout pour éviter le naufrage totalitaire de ses voisins. Tout pour être le phare du Maghreb qui brille autrement que par sa puissance militaire. A-t-on jamais vu ça dans le monde arabe ? Non.

La Tunisie, la dernière chance ?

Alors il est temps de bouger vers la Tunisie. Il ne lui manque que des investissements pour asseoir cette maturité politique sur un élan économique. S’il y a un endroit et un seul où investir dans la région, c’est bien là. Peu importe la taille où la puissance. Oublions les soi-disant poids lourds de la région. C’est la Tunisie qu’il faut aider, avant tous les autres. Pour faire envie aux autres. Pour que l’on n’entende plus "c’était mieux avant". On ne pouvait pas parler mais au moins on avait la sécurité et de quoi manger.

Les beaux discours de Barack Obama au Caire n’ont rien changé. Les hésitations européennes nous plombent. En revanche, la révolution tunisienne a encore en elle la capacité à faire bouger les lignes dans la région. Syrie, Irak, Egypte, Libye : pour ceux qui pensent que le monde arabe mérite aussi la démocratie, la Tunisie est notre dernière carte. Si nos démocraties ne le comprennent pas, elles rateront une occasion unique de mettre en adéquation leurs principes et leurs ambitions.

edenmartine
05/08/2014, 18h43
Il ne serait pas un peu comment dire.......d'abord nous, ensuite nous, et nous et puis y'a les autres, mais eux n'en parlons pas, ils ne connaissent pas le terme "démocratie"

edenmartine
06/08/2014, 09h05
Le Sahel, nouvelle cible économique de la France


http://img.over-blog.com/300x257/3/98/30/52/Resistance/france-war-on-mali-for-uranium.gif

La France a étendu durant la colonisation son empire sur la zone aride et inhospitalière du Sahel. Cette région a longtemps formé dans l’imaginaire colonial une Afrique « inutile » dont le développement semblait impossible, à l’exception notable du Sénégal.
Après leur accession à l’indépendance à partir de 1960, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad ont été largement délaissés par les grandes puissances dont l’engagement y fut orienté par deux tropismes : l’un francophone, les pays concernés formant une zone d’influence naturelle pour l’ancienne puissance coloniale ; l’autre saharien, hérité lui aussi des temps de la colonisation, synonyme pour les grandes puissances d’espace vide et incontrôlable, pouvant servir de zone tampon aux velléités d’influence des pays du Maghreb et du Machrek, en particulier l’Algérie et la Libye.


Depuis les années 2000, une évolution majeure marque la région :
le Sahel est perçu comme un espace dont l’instabilité menacerait la sécurité du monde. Une situation qui a conduit de nouveaux acteurs à s’y engager, comme les États-Unis et l’Union européenne.

Et pour cause :
les besoins exponentiels en énergie ce territoire en terrain de course pour les ressources naturelles.Les sites miniers les plus importants se situent à Bakouma en République centrafricaine (http://www.webradiofennec.fr/multimedia-archive/luranium-une-richesse-pour-la-rca-un-souci-environnemental-pour-bakouma/), ainsi qu’à Akokan et Arlit au Niger. Ces derniers produisent à eux seuls pas moins du tiers des besoins énergétiques français. Présent depuis quarante ans au Niger, Areva exploite l’uranium du nord du pays par le biais de deux filiales, la Somaïr (http://www.areva.com/FR/activites-675/somair-a-la-recherche-d-une-plus-grande-competitivite.html) et la Cominak (http://www.areva.com/FR/activites-602/cominak-exploitant-de-la-plus-grande-mine-d-uranium-souterraine.html), pour une production de 4.240 tonnes en 2013 (http://www.capital.fr/bourse/actualites/nouvel-accord-entre-areva-et-le-niger-sur-l-uranium-937329).
Paris a envoyé plus d’une fois ses paras et ses légionnaires pour protéger ses intérêts (cf. l’opération Barracuda (http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/precedentes-parutions/45-ans-d-operations-militaires-francaises-en-rca) pour renverser Bokassa en Centrafrique ou les opérations Manta et Épervier (http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/le-tchad-plaque-tournante-des-operations-francaises_1271855.html) au Tchad dans les années quatre-vingt pour repousser Kadhafi dans le désert), et la situation était rapidement normalisée…

Mais depuis quelques années, deux facteurs sont en train de remettre en cause l’hégémonie de la France au Sahel, l’approvisionnement en uranium à bas coûts. Le premier est la déstabilisation progressive de l’ensemble de la zone sahélienne par les activités des bandes criminelles et des groupes djihadistes de plus en plus agressifs. Le démantèlement de la Jamahiriya libyenne y est (en partie) pour quelque chose. L’incapacité absolue des dirigeants locaux à enrayer le processus n’a d’égale que leur impuissance à satisfaire les exigences fondamentales de leurs populations. L’effondrement de l’un de ces États se traduirait irrémédiablement par un effet domino immédiat sur les autres. Ce contexte extrêmement fragile contraint Paris à recourir de plus en plus souvent à des interventions de stabilisation et à engager de coûteuses opérations militaires : Épervier au Tchad, Licorne en Côte d’Ivoire, Serval puis Barkhane au Mali, Boali hier et Sangaris aujourd’hui en Afrique centrale.


http://img.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L620xH547/barkhane-pdf-2-0bf4d-34b08.jpg


La France n’est plus toute seule à mener la partie en Afrique. L’Inde, la Corée et surtout la Chine se font de plus en plus présentes.

De fait, la balance commerciale entre la Chine et l’Afrique penche en faveur de cette dernière (http://economie.jeuneafrique.com/regions/international-panafricain/19280-la-chine-presente-sa-nouvelle-strategie-pour-lafrique.html) : sur les 198,49 milliards de dollars d’échanges commerciaux réalisés en 2012, 85,319 étaient constitués d’exportations de la Chine vers l’Afrique contre 113,17 milliards d’exportations africaines. La présence de cette forte concurrence a considérablement réduit le pouvoir de négociation de Paris, obligeant Areva à céder du terrain lors du renouvellement des licences d’exploitation d’Arlit et d’Ako kan : augmentation de 5,5 % à 12 % de la valeur des ressources extraites en faveur du Niger par exemple.


De plus, l’augmentation significative du coût d’extraction de l’uranium ainsi que l’effondrement du prix du minerai, passé de 140 $ / kg il y a cinq ans à 70 $ / kg aujourd’hui (effet Fukushima), sont loin de faire les affaires d’Areva. Si on y ajoute le poids toujours plus prohibitif des interventions militaires, la position de Paris est en passe de devenir difficilement tenable.

L’image de la France est de surcroît en train de se détériorer au Sahel. Bloquée dans un premier temps par l’opération Serval, l’insurrection est aujourd’hui en train de reprendre son souffle et de nombreuses bandes djihadistes se sont installées au nord du Mali.

En outre, l’activisme de Paris en Afrique a fait des objectifs français les cibles privilégiées de la galaxie fondamentaliste et des tribus Touaregs, traditionnelles ennemies des pouvoirs centraux.

Au sud, on assiste à une tentative de pénétration de Boko Haram, notamment dans les zones les plus pauvres et autour du lac Tchad, où la secte terroriste a établi sa base arrière et commencé à y installer des structures para-étatiques de contrôle du territoire en vue d’accroître sa zone d’influence.

En République centrafricaine, l’opération Sangaris, si elle a réussi à mettre en sécurité les gisements de Bakouna, ne peut pas faire grand-chose pour stopper les tueries qui s’étendent aujourd’hui à l’ensemble du pays où les milices chrétiennes (anti balaka) et les différentes factions du Séléka s’affrontent de plus belle sous les yeux impuissants de la MINUSCA (http://minusca.unmissions.org/Default.aspx?tabid=5620&language=en-US) (mission internationale de soutien à la Centrafrique sous contrôle africain).


La France vit un véritable paradoxe :
d’un côté l’ex puissance coloniale doit contrôler la zone pour préserver ses intérêts économiques et de l’autre, elle est financièrement acculée.
Paris tente donc de s’appuyer sur des acteurs locaux, tels que le Tchad et son président Déby. Ce dernier, fort du soutien français, a d’ailleurs l’intention d’étendre le pouvoir de sa propre ethnie Zaghawa.
On voit déjà les premiers résultats de l’opération : à part sa participation au bourbier centrafricain, c’est au Darfour que N’Djamena veut jouer un rôle en s’alliant aux Janjawid de Moussa Hilal (beau-père de Déby) (http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120121105239/soudan-tchad-darfour-cpisoudan-tchad-le-president-idriss-deby-itno-epouse-la-fille-du-chef-des-janjawid.html), et ce au détriment de Khartoum.

C’est un grand service que le président tchadien rend aux Français. L’Élysée a en effet plusieurs objectifs dans la région en plus de ne pas vouloir voir un autre foyer d’instabilité se former : étendre son influence sur le Soudan et le Soudan du sud avec en point de mire le pétrole qui s’y trouve, mais surtout contrebalancer l’influence de la Chine dont la présence en Afrique fait l’effet d’un véritable pavé dans la mare.


Officiellement décolonisée, l’Afrique n’en reste pas le terrain de jeu de la France. Cette dernière ne pouvant desserrer l’étau sur les pays du Sahel, elle y déplace les chefs d’État selon ce qu’elle a à gagner :

pétrole, uranium ou toutes autres richesses présentes dans le sol africain.

Les peuples pèsent bien peu dans la balance : qu’importent les guerres, les massacres, les famines, les viols et toutes les autres formes de violence à partir du moment où les affaires continuent. Mais ces dernières sont justement remises en cause, contraignant Paris à conserver par tous les moyens une relation de type colonial avec l’Afrique. Il n’y a pas d’autre explication au redéploiement des forces militaires françaises sur le continent noir.

rachidbeo55
09/08/2014, 12h29
Promesses d'investissement en cascade au sommet USA-Afrique ( Za3ma-Za3ma)

11225
​WASHINGTON (Reuters) - Les dirigeants africains invités à Washington par Barack Obama ont salué mardi les 17 milliards de dollars d'engagements annoncés dans la journée par des entreprises et la Banque mondiale, espérant y voir le signe précurseur d'une relation économique plus approfondie avec les Etats-Unis.
De nombreux projets d'investissement dans la construction, l'énergie ou les technologies de l'information ont été présentés au deuxième jour du sommet Etats-Unis-Afrique de Washington, qui rassemble une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
"Les Etats-Unis sont déterminés à s'associer au succès de l'Afrique", a dit le président Barack Obama dans un discours. "Un bon associé, sur un pied d'égalité et sur le long terme."
"Le capital est une chose, les programmes de développement et les projets sont une chose mais l'Etat de droit, les réformes réglementaires et la bonne gouvernance comptent peut-être encore davantage", a-t-il néanmoins ajouté.
Les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le continent africain représentent annuellement environ 85 milliards de dollars et les entreprises américaines cherchent à mieux s'implanter en Afrique, qui compte actuellement six des dix économies à plus forte croissance dans le monde, même si elles arrivent peut-être un peu tard.
"Il y a d'abord eu les Européens, puis les Chinois, mais aujourd'hui, la porte nous est grande ouverte", a déclaré le directeur général de General Electric, Jeff Immelt, qui a annoncé lundi un investissement de 2 milliards de dollars pour améliorer les infrastructures, la formation de la main d'oeuvre et l'accès à l'énergie sur le continent.
L'AFRIQUE "PRISE AU SÉRIEUX"
Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité l'établissement d'une relation fondée sur l'investissement et le commerce et non plus sur l'aide au développement. Il s'est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains "prendre l'Afrique au sérieux".
Une centaine de sociétés américaines ont participé à ce "business forum" d'une journée à Washington, parmi lesquelles le pétrolier Chevron, les banques Citigroup et Morgan Stanley ou encore Ford, Lockheed Martin et Marriott International.
Beaucoup sont déjà implantées en Afrique, dont la main d'oeuvre devrait être plus importante que celle de la Chine ou de l'Inde d'ici 2040 et où émerge rapidement une classe moyenne susceptible d'acheter des biens de consommation.
Coca-Cola a déclaré qu'il investirait 5 milliards de dollars dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements, ainsi que dans des programmes d'accès à l'eau potable, au cours des six prochaines années. Le directeur général d'IBM a promis plus de 2 milliards de dollars d'investissements dans la région au cours des sept prochaines années.
Aliko Dangote, président du groupe nigérian éponyme, présent dans le ciment, la farine ou le sucre, a toutefois relevé que rien ne fonctionnait sans réseau électrique adapté. Il a signé un accord pour investir 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques avec le fonds d'investissement Blackstone.
La Banque mondiale s'est engagée à hauteur de la même somme pour contribuer à la production d'électricité. L'institution de Washington estime qu'un Africain sur trois n'a pas accès à l'électricité en dépit d'une croissance rapide du continent, prévue au-dessus de 5% en 2015 et 2016.

morocco
09/08/2014, 14h52
Promesses d'investissement en cascade au sommet USA-Afrique ( Za3ma-Za3ma)

11225
​WASHINGTON (Reuters) - Les dirigeants africains invités à Washington par Barack Obama ont salué mardi les 17 milliards de dollars d'engagements annoncés dans la journée par des entreprises et la Banque mondiale, espérant y voir le signe précurseur d'une relation économique plus approfondie avec les Etats-Unis.
De nombreux projets d'investissement dans la construction, l'énergie ou les technologies de l'information ont été présentés au deuxième jour du sommet Etats-Unis-Afrique de Washington, qui rassemble une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
"Les Etats-Unis sont déterminés à s'associer au succès de l'Afrique", a dit le président Barack Obama dans un discours. "Un bon associé, sur un pied d'égalité et sur le long terme."
"Le capital est une chose, les programmes de développement et les projets sont une chose mais l'Etat de droit, les réformes réglementaires et la bonne gouvernance comptent peut-être encore davantage", a-t-il néanmoins ajouté.
Les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et le continent africain représentent annuellement environ 85 milliards de dollars et les entreprises américaines cherchent à mieux s'implanter en Afrique, qui compte actuellement six des dix économies à plus forte croissance dans le monde, même si elles arrivent peut-être un peu tard.
"Il y a d'abord eu les Européens, puis les Chinois, mais aujourd'hui, la porte nous est grande ouverte", a déclaré le directeur général de General Electric, Jeff Immelt, qui a annoncé lundi un investissement de 2 milliards de dollars pour améliorer les infrastructures, la formation de la main d'oeuvre et l'accès à l'énergie sur le continent.
L'AFRIQUE "PRISE AU SÉRIEUX"
Le président tanzanien Jakaya Kikwete a souhaité l'établissement d'une relation fondée sur l'investissement et le commerce et non plus sur l'aide au développement. Il s'est félicité de voir Barack Obama et les hauts responsables américains "prendre l'Afrique au sérieux".
Une centaine de sociétés américaines ont participé à ce "business forum" d'une journée à Washington, parmi lesquelles le pétrolier Chevron, les banques Citigroup et Morgan Stanley ou encore Ford, Lockheed Martin et Marriott International.
Beaucoup sont déjà implantées en Afrique, dont la main d'oeuvre devrait être plus importante que celle de la Chine ou de l'Inde d'ici 2040 et où émerge rapidement une classe moyenne susceptible d'acheter des biens de consommation.
Coca-Cola a déclaré qu'il investirait 5 milliards de dollars dans de nouvelles usines et de nouveaux équipements, ainsi que dans des programmes d'accès à l'eau potable, au cours des six prochaines années. Le directeur général d'IBM a promis plus de 2 milliards de dollars d'investissements dans la région au cours des sept prochaines années.
Aliko Dangote, président du groupe nigérian éponyme, présent dans le ciment, la farine ou le sucre, a toutefois relevé que rien ne fonctionnait sans réseau électrique adapté. Il a signé un accord pour investir 5 milliards de dollars dans des projets énergétiques avec le fonds d'investissement Blackstone.
La Banque mondiale s'est engagée à hauteur de la même somme pour contribuer à la production d'électricité. L'institution de Washington estime qu'un Africain sur trois n'a pas accès à l'électricité en dépit d'une croissance rapide du continent, prévue au-dessus de 5% en 2015 et 2016.
SALAM ET SALUT : "ON ENGRAISSE"(LE.....................) pour bien le manger , le "marché.

rachidbeo55
10/08/2014, 14h11
11234

Le président sud-soudanais Salva Kiir avec des responsables du congrès américain, le 5 août 2014 à Washington

11235

Une affiche avertissant desdangers de la fièvre Ebola à l'entrée du ministère de la Santé nigérian à Abujale 6 aout 2014

11236

Jide Idris (c) responsable dudépartement de la santé au Nigeria, le 28 juillet 2014 à Lagos


11237

Arrivée en provenance du Libériadu prêtre catholique espagnol infecté par le virus Ebola sur la base aériennede Torrejon près de Madrid pour être hospitalisé
11238

Un membre de Médecins sansFrontières s'équipe d'une protection contre le virus Ebola à l'hôpital deConakry, le 28 juin 2014

rachidbeo55
11/08/2014, 10h45
Vol d'Air Algérie : deux personnes n'ayant pas embarqué ont échappé au crash
Selon un haut responsable burkinabè, un convoyeur et un passager ayant annulé son vol la veille ont été comptabilisé à tort parmi les 118 victimes du crash, qui est survenu le 24 juillet.
11246

L'accident d'un avion d'Air Algérie survenu la semaine dernière au Mali a fait 116 morts, et non 118, comme annoncé jusqu'à présent (http://www.francetvinfo.fr/monde/algerie/avion-d-air-algerie-disparu/video-le-vol-d-air-algerie-pris-en-tenaille-entre-deux-orages_660189.html) par les autorités françaises. Un passager et un convoyeur de la compagnie n'ont en effet pas embarqué au départ de Ouagadougou, selon un haut responsable burkinabè, vendredi 1er août. Ce dernier n'a pas souhaité fournir d'indication sur les nationalités ni les identités des deux personnes.
"Dans chaque vol, une place est attribuée à un convoyeur par la compagnie aérienne", qui "n'a pas été occupée" sur le vol AH5017, "mais dans le listing des passagers, cette personne a été comptabilisée", a expliqué le général Diendiéré. La deuxième personne n'ayant pas embarqué est un passager "qui a procédé dans la matinée du mercredi 23 juillet à l'annulation de son départ". Cette modification, qui n'a pas été prise en compte dans le registre des passagers, lui a sauvé la vie.
Les premiers restes humains rapatriés en FranceLe précédent bilan de 118 morts faisait état de la présence dans l'avion de 54 Français (dont des binationaux), 23 Burkinabè, huit Libanais, six Algériens, des ressortissants de plusieurs autres pays et d'un équipage composé de six Espagnols. Plusieurs experts, notamment français, algériens, espagnols et maliens, ont été dépêchés sur le site du crash, dans la zone de Gossi, à environ 150 km deGao, principale ville du nord du Mali, pour tenter de comprendre les causes de l'accident et récupérer les corps. Une opération qui s'annonce délicate, l'avion s'étant désintégré en s'écrasant.
Une première étape en vue de l'identification des victimes de l'accident a été franchie vendredi avec l'arrivée à Paris des premiers restes humains. "Ce matin, les premiers éléments organiques et biologiques recueillis sur le site de la catastrophe par les spécialistes de la gendarmerie nationale et de la police scientifique, aux fins d'identification, sont parvenus à Paris", souligne un communiqué commun rédigé par le ministère des Affaires étrangères et celui des Transports.

Atterrissage d'urgence d'un vol d'Air France au Nigeria après une fausse alerte

11247

Un avion d'Air France, avec 178 personnes à bord, a effectué un atterrissage d'urgence, dimanche 10 août, à l'aéroport de Lagos (Nigeria) après une fausse alerte donnée par l'indicateur de pression d'air des pneus. Des pompiers, des secouristes et des ambulances avaient été mobilisés à l'aéroport avant l'atterrissage de l'appareil. Personne n'a été blessé, a annoncé l'autorité de l'aviation civile nigériane (NCAA).
Le vol Air France, qui assurait une liaison Paris-Lagos, a signalé une urgence à son approche de l'aéroport. "L'avion, qui transportait 168 passagers et les 10 membres de l'équipage, a atterri en sécurité", a indiqué la NCAA dans un communiqué. Le commandant de bord a plus tard expliqué que l'indicateur de pression d'air des pneus était défectueux et qu'il avait signalé par erreur une anomalie. "Il s'est avéré plus tard que la pression des pneus était impeccable", précise le communiqué.

edenmartine
13/08/2014, 14h25
D’ici la fin du siècle, 40% de la population mondiale sera africaine




http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/Eleves_0.jpg
Le rapport de l'Unicef recommande d'investir en faveur des filles et des femmes puisque le taux de fécondité pour une femme qui a eu accès à l'éducation est plus faible.Getty/Luca Sage



Quatre habitants de la planète sur dix vivront en Afrique avant la fin du XXIe siècle. C'est ce qu'indique un rapport publié, mardi 12 août, par l'Unicef. Le continent est confronté à une croissance démographique d'une ampleur et d'une rapidité sans précédent. D'ici 2050, la population africaine va doubler. Mais les réalités sur le continent sont diverses, des différences apparaissent entre les régions et les pays.


De 400 millions actuellement à 800 millions d'ici 2050, la population de l'Afrique de l'Ouest et de l'Est va doubler, selon les prévisions de l'Unicef (le Fonds des Nations unies pour l’enfance). De même pour l'Afrique australe et centrale. Seule l'Afrique du Nord commencera à voir sa population s'équilibrer vers la seconde moitié du siècle comme en Egypte ou en Tunisie.

Aujourd'hui, les femmes d'Afrique subsaharienne affichent le taux de fécondité le plus élevé, au Niger (http://www.rfi.fr/afrique/20140515-niger-tres-forte-poussee-demographique-liee-mariages-precoces/)notamment. Les Nigériens sont 17 millions aujourd'hui, ils devraient être 204 millions d'ici 2100. Son voisin, le géant démographique nigérian, comptera 16 % de la population africaine en 2015. Près d'un milliard de personnes vivront au Nigeria à la fin du XXIe siècle.

Est-ce une opportunité ou un risque ?
Les deux, répond l'Unicef. L'enjeu pour le continent c'est de maîtriser ce boom démographique. Le rapport recommande d'investir en faveur des filles et des femmes, notamment dans le domaine de la santé et de l'éducation puisque le taux de fécondité pour une femme qui a eu accès à l'éducation est plus faible.

Accélérer la transition démographique donc, mais sans oublier la jeunesse. Aujourd'hui, près de 47 % des Africains sont âgés de moins de 18 ans, ces jeunes qui arriveront en masse sur le marché du travail dans quelques années.

En 2067, l'Afrique aura la population d'enfants la plus élevée au monde, dépassant ainsi le continent asiatique.

edenmartine
15/08/2014, 10h28
Les intenses combats reprennent au Soudan du Sud


http://referentiel.nouvelobs.com/file/6811855-soudan-du-sud-des-negociations-directes-debutent.jpg



D'intenses combats ont éclaté, vendredi 15 août, autour de Bentiu , capitale de l'Etat pétrolier d'Unité dans le nord du Soudan du Sud (http://www.lemonde.fr/soudan-du-sud/), ainsi que dans la localité d'Ayod, malgré les menaces de sanctions brandies par les Nations unies. Le conflit, qui oppose des partisans de l'ancien premier ministre Riek Machar à ceux du président Salva Kiir, dure depuis près de neuf mois.


L'ambassadeur britannique dans la capitale Juba a qualifié cette situation de« décevante », deux jours après une visite des représentants des 15 pays membres (http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/08/13/au-soudan-du-sud-l-espoir-de-paix-s-eloigne_4470958_3212.html) du Conseil de sécurité de l'ONU. Ces derniers se sont entretenus avec les chefs des deux camps, le président sud-soudanais Salva Kiir et M. Machar, leur rappelant fermement les risques de sanctions pesant sur eux. « La situation est déjà suffisamment désespérée, a estimé M. Hughes, les chefs doivent contrôler (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/contr%C3%B4ler) leurs troupes. »

http://www.msf.ch/fileadmin/msf/images/slideshows/2014/01/20140109_sld_south_sudan_refugees/20140109_sld_south_sudan_refugees_01.jpg



BASES ETHNIQUES
Des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et plus de 1,5 million chassées de chez elles depuis le début du conflit, il y a neuf mois. Celui-ci a éclaté le 15 décembre 2013 au sein de l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) sud-soudanaise, minée par des antagonismes politico-ethniques exacerbés par l'âpre rivalité entre Salva Kiir et Riek Machar à la tête du régime.

Des milices tribales se sont jointes aux combats, accompagnés de massacres et d'atrocités sur des bases ethniques, qui ont poussé la plus jeune nation du monde, indépendante depuis juillet 2011 après des décennies de guerre contre Khartoum, au bord de la famine.


http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2014-03-02T184228Z_1115305150_GM1EA3306X401_RTRMADP_3_SOUT H-SUDAN-UNREST_0.JPG

rachidbeo55
18/08/2014, 11h10
11324
Des tombes remplies de trésors découvertes au Soudan

Dans la ville de Dangeil au Soudan (https://fr.news.yahoo.com/soudan/), une équipe d'archéologues a mis au jour un cimetière de 2.000 ans avec plusieurs tombes souterraines. Après excavation, de nombreux artefacts antiques reposant avec les squelettes des défunts ont été découverts.
Tout a commencé au Soudan pendant l'été 2002, lorsque les habitants du village de Dangeil ont fait la découverte accidentelle d'un cimetière antique. Voulant simplement creuser un fossé de drainage, les villageois sont tombés sur un ensemble de tombes vieux de 2.000 ans. Depuis, les archéologues se sont attelés à mettre au jour le site. Et ce n'est que récemment que les travaux de ces fouilles ont été rapportés dans un livre paru en ligne.
Le cimetière a été construit pendant la période où le royaume de Koush prospérait au Soudan. Situé dans la cité antique de Méroé, le pays s'étendait jusqu'au nord de la Nubie. Bien que les koushites ont la réputation d'avoir construit des centaines de pyramides, aucune structure de ce genre n'a été retrouvée sur le site.
La Société national des Antiquités et Musées du Soudan (NCAM) et le British Museum ont étroitement collaboré pour réaliser les fouilles. Toutefois, les recherches sont encore loin d'être terminées. "Pour l'instant, nous ne connaissons pas exactement la taille du cimetière", a précisé Mahmoud Suliman Bashir, un archéologue travaillant pour la NCAM.
Des trésors pour l'au-delà
En excavant les tombes, les archéologues ont découvert de nombreux artefacts destinés à une utilité divine : aider le défunt dans l'au-delà. "La tradition funéraire des Koushites démontre une croyance largement répandue de la vie après la mort. C'est pourquoi les biens et les aliments accompagnaient généralement le cadavre", ont expliqué Bashir et Julie Anderson, auteurs du livre. "Ces éléments ont été nécessaires pour maintenir et fournir l'individu dans l'au-delà".
Dans une des tombes, les chercheurs ont trouvé une bague en argent soigneusement gravée d'une divinité à cornes. D'après les spécialistes, il s'agit du dieu Amon qui, dans le royaume Koush, était fréquemment représenté par une tête ressemblant à celle d'un bélier. D'après Bashir, les bagues en argent sont particulièrement rares et avaient pour fonction de servir d'empreintes à sceaux pour les fonctionnaires de l'époque. D'autres trésors exceptionnels ont également été découverts. Par exemple, une boîte de faïence finement décorée de grands yeux, en guise de symbole protecteur, que les Koushites et Égyptiens appelaient "Oudjat". "Une tradition bien connue en Égypte", a affirmé Bashir. "C'était une sorte de rituel pour se (protéger) contre le mauvais œil", rajoute-t-il interrogé par LiveScience. Un rôle important L'ouverture d'une autre tombe a permis de découvrir des pointes de flèches et les restes d'un homme portant un anneau de pierre sur le pouce. "Les anneaux de pouce sont des objets bien connus associés à l'arc, utilisés pour reculer la corde", peut-on lire dans le livre. À cette époque, le tir à l'arc jouait un rôle important dans la société et religion Koush. Bon nombre de rois et de reines étaient représentés portant fièrement un anneau. Dans la mythologie koushite, le dieu de la guerre, Apedemak, était décrit comme un archer, précise l'archéologue. De plus, les archers du royaume de Koush étaient réputés pour leur précision. Situé au sud de la cinquième cataracte du Nil, le site archéologique est menacé par l'expansion des villages, de la construction de routes et d'usines, mais aussi des nouveaux projets agricoles. Véritable richesse historique du Soudan, la NCAM a d'ores et déjà demandé au gouvernement de préserver le site comme un parc archéologique, et ainsi, éviter sa potentielle destruction.

rachidbeo55
19/08/2014, 10h54
Un lac turquoise mystérieusement apparu dans le désert tunisien pourrait être radioactif

L'eau de ce nouveau lac pourrait être cancérigène, en raison de la présence de phosphate dans le sol.

11349
Son eau limpide a viré au vert vaseux. Un lac apparu mystérieusement début juillet dans le désert tunisien a d'abord fait le bonheur des habitants de Gafsa et sa région, avant d'inquiéter les autorités. "Il y a un risque réel que l'eau soit contaminée et cancérigène", explique le journaliste tunisien Lakhdar Souid, cité par France 24 (http://observers.france24.com/content/20140731-gafsa-beach-tunisia-mysterious-lake), jeudi 31 juillet.
Il a fait jusqu'à 40°C en Tunisie au mois de juillet. La découverte inattendue de ce nouveau plan d'eau, dont la profondeur atteint 18 mètres par endroits, a été perçue par certains comme "un miracle". Pourtant, le "lac de Gafsa", est apparu "au milieu d'un alignement montagneux connu pour ses mines de phosphates", précise Courrier international (http://www.courrierinternational.com/article/2014/07/27/l-etrange-lac-de-gafsa-beach). Or, les phosphates peuvent laisser des résidus radioactifs dans l'eau.
Deux semaines après sa découverte, les autorités ont déclaré le lac "impropre à la baignade", le temps que les experts analysent la qualité de l'eau et déterminent son origine. L'activité sismique a pu ouvrir une faille dans la roche, laissant remonter l'eau des nappes phréatiques, selon des géologues. D'autres estiment qu'il peut s'agir d'eaux de pluies, collectées dans ce canyon d'environ un hectare. "Dans les premiers jours, l'eau était claire comme le cristal, bleu turquoise. Elle est désormais verte et pleine d'algues, ce qui laisse penser qu'elle n'est pas renouvelée", ajoute le journaliste Lakhdar Souid.

edenmartine
19/08/2014, 11h47
Bonjour Rachid : http://www.maghreb-sat.com/forum/f8/%AB-gafsa-beach-%BB-53262.html?highlight=Tunisie

edenmartine
19/08/2014, 19h55
Le CADTM Afrique dénonce le Traité néo-colonial de défense et de coopération militaire entre la France et le Mali

Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde (https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCIQFjAA&url=http%3A%2F%2Fcadtm.org%2F&ei=GarzU4TcNOrV0QWM1IHoBw&usg=AFQjCNEqZpbLLDZQgBl6tbovYDOmjo8mXg&sig2=VRaHtCHBBRvAcz7Ev2L-sA&bvm=bv.73231344,d.d2k)








http://www.amis.monde-diplomatique.fr/local/cache-vignettes/L394xH263/Briser_dette-6ec91.jpg



La France, après avoir méthodiquement mis au point son plan d’occupation militaire du Mali, vient d’obtenir la signature d’un nouveau pacte colonial qui place définitivement le Mali sous sa tutelle au nom de la lutte contre le terrorisme. Le document signé permet à l’armée française d’agir en dehors de tout contrôle de l’État malien.


Le contenu reste strictement confidentiel, pourtant le parlement malien va le ratifier sans en connaître réellement le contenu.


Désormais, les forces françaises pourraient circuler sans restriction sur le territoire malien. Elles n’auront pas à solliciter un accompagnement des forces maliennes. Et l’État du Mali n’aura aucun droit de regard, encore moins de contrôle, sur les agissements des troupes présentes sur son sol.

Bien au contraire, c’est l’armée française qui pourra intégrer au sein des unités maliennes, des détachements de liaison et d’appui afin de mieux les surveiller et de les espionner. Cette action s’étendra aux écoutes téléphoniques de dirigeants politiques, d’acteurs sociaux, de toute personne pouvant représenter un danger quelconque à la stratégie de mise sous tutelle du Mali.


De plus, les autorités maliennes chargées de l’ordre et de la sécurité publique autoriseront les membres du détachement français à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des personnes, y compris sur la voie publique ! Cela veut dire que toute manifestation démocratique peut-être réprimée sans ménagement par un détachement français.





http://4.bp.blogspot.com/-u8_7ffns5o4/UQmPIrKB2VI/AAAAAAAAGaA/K2n3ZmGjp2U/s1600/mali-france-guerre-L-fveyLN.jpeg




Il s’agira aussi de donner une couverture juridique à d’éventuelles opérations d’évacuations des ressortissants français du territoire malien. Laquelle fera l’objet d’interprétations de toute sorte par la France qui, comme par le passé, a toujours étouffé les tentatives d’émancipation des peuples en venant au secours des régimes les plus corrompus, les plus antidémocratiques du continent et les plus soumis aux intérêts occidentaux.

Rappelons-nous les opérations « Barracuda » en Centrafrique, « Manta » puis « Épervier » au Tchad, « Requin » au Gabon, « Turquoise » au Rwanda, « Licorne » en Côté d’Ivoire.


Il est clair que le nouvel accord franco-malien ira au-delà de la simple coopération de défense classique. Paris agira selon ses besoins. Officiellement il s’agit d’améliorer l’échange de renseignements entre les deux pays mais dans les faits la France ne sera pas tenue, du fait de ce nouvel accord de défense, d’informer les autorités maliennes des actions qu’elle entreprend sur le territoire malien.


Pour rompre avec le néocolonialisme, le Réseau CADTM Afrique exige :


- l’annulation pure et simple de cet accord de défense militaire qui n’a pas bénéficié du consentement du peuple malien ;

- le respect de la souveraineté du peuple malien ;

- l’annulation de toutes les dettes illégitimes du Mali à l’égard de la France, mais aussi envers d’autres créanciers multilatéraux comme la Banque mondiale et le FMI qui utilisent l’arme de la dette pour imposer leurs politiques néolibérales.


»» http://cadtm.org/Le-CADTM-Afrique-denonce-le-Traite (http://cadtm.org/Le-CADTM-Afrique-denonce-le-Traite)

AZZOUZ
19/08/2014, 21h33
Pour compléter :


http://youtu.be/Ofkm4tihfVI

rachidbeo55
20/08/2014, 11h39
Qui a dit que la France n'est pas un pays des droits de l'homme ?
Plus colon que l'état français y a pas.

Sous prétexte que ........Terroristes, où autre danger imaginaire, les gaulois viennent coloniser par-ci par-là pour des raisons d’intérêt personnel. Et ceci avec la bénédiction des régimes corrompus à la botte de ceux qui les ont placés au pouvoir . Crise économique obligé chez eux, ........ ils se disent venir et intervenir comme sauveurs des peuples opprimés .

Ebola : l'angoisse dans la zone de quarantaine en Sierra Leone

11355

A plus de 350 km de la capitale sierra-léonaise, le point de contrôle de Kenema est le dernier avant d'entrer dans la zone touchée par l'épidémie d'Ebola (http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/ebola/). Faute de laisser-passer, une vingtaine de personnes y est bloquée depuis plus de dix heures, dimanche 10 août, espérant pouvoir rentrer dans leur village. France 2 a pu se rendre dans la zone de quarantaine, à Kailahun.
"Une personne que j'ai transportée avait Ebola, elle est morte", raconte un chauffeur de taxi, qui confie avoir eu "très peur", avant que ses tests ne s'avèrent négatifs. Les autorités tentent de sensibiliser les populations aux précautions à prendre pour éviter la propagation de l'épidémie. Les habitants doivent ainsi se laver les mains avec une solution chlorée avant d'entrer dans des lieux publics. Même la messe du dimanche est l'occasion de mettre en garde les fidèles.

AZZOUZ
20/08/2014, 22h30
Détruire le monde colonial c'est ni plus ni moins abolir une zone, l'enfouir au plus profond du sol ou l'expulser du territoire.

Frantz Fanon, LES DAMNÉS DE LA TERRE. http://sciencepoparis8.hautetfort.com/media/02/01/2897114115.pdf

edenmartine
21/08/2014, 07h17
Merci pour ton livre, je ne le connaissait pas:)

edenmartine
24/08/2014, 07h47
L’Algérie, le Maroc et la Tunisie en alerte maximale


http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/3027279536_1_3_xsrcpbZp.png


Le renversement du colonel Khadafi a ouvert la boîte de Pandore en Libye. Il y a trois ans, en août 2011, le régime de Mouammar Kadhafi tombait, suite à l’intervention militaire d’une coalition menée par la France.


Aujourd’hui, la Libye est embourbée dans une guerre interne entre les milices qui règnent en maître des lieux. Tripoli, Benghazi et Misrata sont les théâtres de violents affrontements entre fractions rivales qui se disputent le pouvoir, incarnés par un Parlement très fragile et qui n’a aucune capacité de faire régner l’ordre et la sécurité.


Le "désordre" qui règne en Lybie fait craindre le pire sur les pays du Maghreb. Le chaos grandissant qui s‘installe dans l‘ex-Jamahiria inquiète sérieusement les responsables maghrébins.


La situation en Libye où les milices font la loi depuis la chute du colonel Kadhafi met les dirigeants des trois pays maghrébins sur les dents. Le récent bombardement de Tripoli par des avions "inconnus" a sonné l‘état d‘alerte maximum en Algérie, au Maroc et en Tunisie. La France et les Etats-Unis ont-ils déjà répondu à l‘appel lancé par le Parlement pour une intervention étrangère en Lybie pour protéger la population civile prise entre les feux des belligérants qui se disputent le pouvoir ?


Les deux puissances ont démenti et se sont dits étrangers aux raids qui ont visés la capitale libyenne. Qui a bombardé Tripoli ? Des chasseurs de l‘aviation libyenne ? Peu probable en raison de l'absence de toutes autorités civiles ou militaires à Tripoli, le pays n‘a plus de gouvernement, depuis des mois, qui puissent ordonner ce genre d‘opérations qui exigent une minutieuse préparation au sol et dans les airs.


Le suspense a été levé avant hier, mardi. Le général Khalifa Hattar, officier libyen dissident, a annoncé être à l‘origine du bombardement de Tripoli. Les autorités libyennes, eux soutiennent que les avions sont étrangers. D'où viennent, alors, ces avions qui n‘ont pas été signalés ou interceptés par les libyens où les autorités de pays lorsqu‘ils survolaient l‘espace aérien du ou des pays traversés ?


Les informations parues dans la presse algérienne et tunisienne qui ont évoquées des tunnels creusés en divers endroits des frontières algéro-libyennes et tunisiennes, malgré les démentis par les responsables tunisiens ont fait monter d‘un cran la vigilance et renforcé les dispositifs de sécurité déployés par les pays du Maghreb en particulier au Maroc, en Algérie et en Tunisie, notamment après des informations américaines fournies à la mi-août, aux différentes capitales de ces pays.


Quoiqu‘il en soit, les menaces terroristes sont prises au sérieux par les responsables algériens, marocains et tunisiens. Les rumeurs se multiplient sur des menaces islamistes de djihadistes liés à Al-Qaïda - voire à l‘État islamique - qui prépareraient une campagne d‘attentats à partir de la Libye.
Les "Travel warning" concernant les mises en garde émises à leurs ressortissants résidents en Algérie ou envisageant de s'y rendre par les USA, l‘Italie ou la Canada, reposent-ils sur des considérations d‘objectivité ou sur ces rumeurs qui sont souvent infondées. Des rumeurs aussi, et celles-ci sont plus inquiétantes, avancent que des djihadistes maghrébins s‘apprêteraient, comme leurs "frères" d‘Irak et de Syrie, à lancer l‘organisation de l‘État islamique du Maghreb el-Aqsa sur le modèle de l‘État islamique en Irak et au Levant.


L‘information est donnée par un quotidien qui indique que des représentants des djihadistes du "grand" Maghreb (du Maroc à l‘Égypte) et du Sahel (du Soudan au Mali, via le Tchad, le Niger, le nord du Nigeria) s‘apprêteraient à se réunir en "conclave" pour élire leur émir.


Le lieu de cette réunion serait encore secret et mettrait les services de sécurité de la région sur les dents, toujours selon ce journal. La menace terroriste pèse sur le Maroc, affirmait en mai dernier, le département d‘Etat américain dans un rapport, selon lequel de petites cellules indépendantes, radicales et violentes existent encore au Royaume. Ces groupuscules qui adoptent la doctrine djihadiste Al Qaïda, ont malgré tout très peu de moyens, nuançait cette source. La menace virtuelle est devenue sérieuse quelques jours plus tard.

http://www.agenceinfolibre.fr/wp-content/uploads/2014/08/al-qaida-au-maghreb-islamique-controlent.jpg


Les FAR déploient des missiles à Casablanca


Le Maroc serait sérieusement visé par des attentats terroristes d‘après des sources des services de renseignement, a affirmé récemment Mohamed Hassad, ministre de l‘Intérieur devant le conseil du gouvernement. Le Royaume a même décrété un état d'alerte maximale pour faire face à cette situation.


L‘état d'alerte maximale est le niveau de vigilance sécuritaire le plus élevé qui soit. Les informations font état d‘une menace terroriste réelle dirigée contre le Maroc par les membres de l‘État islamique, appelé Daesh. Les grands moyens sont employés pour contrecarrer des "attaques" du Daesh.


Les Far (Forces armées royales) ont déployé un vaste dispositif (missiles sol-air, batteries de défense anti-aériennes...) depuis le 15 août, pour s‘assurer de la sécurité des lieux stratégiques. Du matériel militaire est visible près du phare, sur la côte, au centre de Casablanca. Tanger et Marrakech sont aussi ostensiblement gardés.


En Algérie, la menace terroriste inquiète aussi. L‘Algérie au contraire du Maroc partage un long tracé frontalier avec la Libye et la Tunise quoique moindre avec ce dernier pays où une activité terroriste est présente. Le déploiement de forces est certes moins spectaculaire, mais l‘inquiétude est tout aussi perceptible. La gendarmerie et l'Armée nationale populaire ratissent en particulier les régions frontalières avec la Libye et la Tunisie. L‘état d‘alerte maximale est également au maximum.


Le niveau de vigilance sécuritaire est au plus élevé qui soit sur toute la ligne frontalière de l‘Algérie et la Tunisie. Vigilance toute aussi extrême en Algérie où l‘institution sécuritaire algérienne a appelé les unités de sûreté à plus de vigilance et à renforcer le contrôle au niveau des frontières après avoir obtenu des informations sur des mouvements de certains éléments terroristes dans le sud de la Libye et dans le nord du Mali et du Niger.
L‘Algérie a demandé aux autorités tunisiennes de revoir les mesures de sécurité sur ses frontières terrestres pour combattre la prolifération des armes et de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité. Selon des sources algériennes, le chaos provoqué par la chute du colonel Kadhafi a aidé des groupes armés liés au réseau Al Qaïda à acquérir plus de 3.000 missiles sol-air et plus d‘un million de tonnes d‘armes, munitions et autres pièces d‘armes.


Des sources révèlent aussi que les commandements des armées tunisienne et algérienne se sont mis d‘accord sur des opérations conjointes, dans les régions frontalières communes, contre les terroristes. Les commandements militaires tunisiens et algériens se sont mis d‘accord sur le déploiement de 14.000 soldats, dans des opérations menées dans cinq principales régions frontalières entre les deux pays.

rachidbeo55
25/08/2014, 10h01
Mort du footballeur Ebossé: un "crime" qui couvre de "honte" les Algériens

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De nombreux Algériens exprimaient dimanche un sentiment de"honte" après la mort de l'attaquant camerounais Albert Ebossé, tuépar un projectile lancé des tribunes après la défaite de son équipe à domicileen Championnat samedi soir.

edenmartine
29/08/2014, 05h33
Boko Haram attaque le Cameroun

http://croah.fr/wp-content/uploads/2014/08/cameroun-642x801.gif


Cameroun – La ville d’Ashigashiya, à cheval entre le Cameroun et le Nigeria près de Maroua, a partiellement été occupée mardi par les djihadistes de Boko Haram. La secte islamiste a mené toute au long de la journée une offensive continue sur des positions de l’armée camerounaise, tout autour de la ville de Kolofata, contraignant les forces camerounaises à se replier durant plusieurs heures.

Le colonel Didier Badjeck a affirmé avoir réussi sa contre-offensive et repoussé les islamistes de Boko Haram. L’officier dément les informations alarmantes qui circulent sur la débâcle de l’armée camerounaise : « Nous avons écouté avec beaucoup d’étonnement que certains médias ont rapporté que deux villages camerounais sont actuellement occupés par les combattants de la secte de Boko Haram, que Kolofata serait à feu et à sang. Nous infirmons et nous démentons avec la plus grande énergie. Les forces de défense camerounaise viennent d’être réorganisées par un acte du chef de l’Etat, et tout au contraire elles viennent d’infliger de lourdes pertes aux intégristes qui ont tenté d’effectuer des incursions à hauteur de Fotokol ».

Il est par contre confirmé que l’armée nigériane est en pleine déroute. Près d’un millier de soldats nigérians ont déjà tenté de fuir au Cameroun. Mais le Cameroun entend bien les renvoyer au Nigeria.

edenmartine
31/08/2014, 07h18
En exil, le premier ministre du Lesotho se dit victime d'un coup d'Etat



http://s2.lemde.fr/image/2014/08/30/534x267/4479310_3_80bd_thomas-thabane-premier-ministre-du-lesotho-a_1a2fae51a573b85bc4b50a13da22e00c.jpg


Le premier ministre du Lesotho, Thomas Thabane, a déclaré samedi 30 août à la BBC qu'il avait été écarté du pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) par un coup d'Etat et qu'il avait fui en Afrique du Sud (http://www.lemonde.fr/afrique-du-sud/). « J'ai été évincé non par le peuple mais par les forces arm (http://www.lemonde.fr/arm/)ées et c'est illégal », a-t-il expliqué à la radio britannique.


Plus tôt dans la journée, des militaires ont pris le contrôle du quartier général de la police (http://www.lemonde.fr/police/) et brouillé les transmissions radio et téléphoniques du Lesotho. Le ministre des sports de ce petit royaume enclavé dans l'Afrique (http://www.lemonde.fr/afrique/) du Sud, Thesele Maseribane, a évoqué une possible tentative de coup d'Etat et raconté les événements de la nuit :



A 4 heures ce matin, ils [les militaires] ont circulé autour de la résidence du premier ministre et de la mienne. Il y a eu des coups de feu entre 4 heures et 7 heures. Ils brouillent les téléphones, ils brouillent tout. Le chef a dit qu'il me cherchait, qu'il cherchait le premier ministre et le vice-premier ministre pour nous conduire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/conduire) chez le roi. Dans notre pays, cela signifie un coup d'Etat. »




DÉMENTI DE L'ARMÉE

De son côté, l'armée (http://www.lemonde.fr/armee/) du Lesotho a formellement démenti avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) perpétré un coup d'Etat samedi, assurant que son opération dans la capitale ne visait qu'à désarmer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9sarmer)la police, accusée de vouloir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/vouloir) livrer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/livrer) des armes à des partis politiques.


« Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais un coup d'Etat au Lesotho perpétré par l'armée », a déclaré le major Ntele Ntoi sur la chaîne de télévision sud-africaine ANN7. « L'armée s'est lancée dans une opération pour désarmer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9sarmer) la police qui, selon des renseignements collectés par l'armée, s'apprêtait à armer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/armer) certains partis politiques au Lesotho », a-t-il ajouté.


Mais pour l'Afrique du Sud, qui a acceuilli le premier ministre du Lesotho, cette opération militaire est bien un coup d'Etat :



« Bien que personne n'ait affirmé avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) pris le pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) par la force, selon toute évidence [l'opération] des forces armées du Lesotho porte la marque d'un coup d'Etat. (...) Un tel changement inconstitutionnel du gouvernement ne saurait être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) toléré ».



GOUVERNÉ PAR UNE FRAGILE COALITION
M. Maseribane, qui est aussi le chef du Basotho National Party, un des partis de la fragile coalition au pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir) à Maseru, a assuré que le gouvernement est tout de même toujours au pouvoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/pouvoir). « Le premier ministre et moi-même [nous sommes] toujours le gouvernement de coalition. Le premier ministre est toujours au pouvoir », a-t-il assuré, sans préciser (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/pr%C3%A9ciser) où se trouvait le chef du gouvernement, Thomas Thabane.


Il a cependant reconnu que la situation restait dangereuse avec « des gens armés courant dans Maseru ». Le royaume formé en grande partie de hauts plateaux pauvres est gouverné par une fragile coalition depuis les dernières élections qui ont eu lieu il y a deux ans.


Les partenaires avaient frôlé un éclatement de leur alliance en juin mais étaient parvenus à un accord qui éloignait au moins temporairement une crise majeure ou le risque d'un coup d'Etat militaire qui avait inquiété l'Afrique du Sud. Mais des médiateurs avaient exprimé des doutes sur la solidité de la coalition, estimant qu'elle ne durerait pas jusqu'aux prochaines élections prévues pour 2017.

edenmartine
01/09/2014, 09h51
Partage de la Palestine : des associations juives obligent des manuels d’histoire à modifier l’histoire



http://www.halalbook.fr/local/cache-vignettes/L350xH263/histoire-2-4bf6e.jpg


Selon le site lepoint.fr, des associations juives ont manifesté leur mécontentement au regard de certains passages des nouveaux manuels de première générale.

Ces derniers vont donc être modifiés avant l’impression finale des livres destinés aux lycéens.
C’est l’éditeur Hachette Éducation qui a affirmé la semaine dernière que ces passages concernaient directement le partage de la Palestine.

C’est après relecture que les contestations sont apparues et que plusieurs textes vont subir une modification importante avant d’être distribués aux classes de première L, S et ES. L’Education nationale n’a pas réagi à cette annonce.
Le président du CRIF déclare que c’est une « présentation du conflit israélo-palestinien tout à fait scandaleuse » en dénonçant des erreurs factuelles sans préciser pour autant sa pensée.

Enfin pour couronner le tout, le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) reproche à l’éditeur d’"interpréter les faits historiques", de "tronquer la vérité", de "prendre parti".

AZZOUZ
01/09/2014, 10h18
D'ici que Hachette soit accusé d'antisémitisme , il n' y a qu'un petit pas que Manuel Valls va avancer:slow:

Quand on vous dit que les forces des lobbys ne sont que l'émanation de votre imaginaire vous ne voulez pas l'admettre:dahka:

edenmartine
01/09/2014, 17h16
En même temps, il y a tellement d'absurdités dans les manuels d'histoires. Déjà que l'histoire de la Palestine à été amputée. ils veulent retirer le mot Naqbat (catastrophe), et d'autres phrases de la souffrance du peuple Palestiniens

edenmartine
13/09/2014, 13h22
Voici le nouveau siège du parlement Libyen ! (http://www.wikistrike.com/2014/09/voici-le-nouveau-siege-du-parlement-libyen.html)


http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20140912/ob_7f53fe_000.png


Le parlement libyen a fui la violence de la guerre civile de la capitale Tripoli et il s’est réfugié dans un ferry amarré au port de Tobrouk, une ville située à l’Est du pays.

L’ancien ferry grec Elyros, qui assurait des liaisons entre l’Italie et la Grèce, a été affrété avec son équipage entier, et il héberge désormais non seulement le parlement libyen, mais aussi les familles des parlementaires, rapporte The Guardian (http://www.theguardian.com/world/2014/sep/09/libyan-parliament-refuge-greek-car-ferry).

La ville de Tobrouk, la dernière avant la frontière égyptienne, et qui avait aussi été la ville dans laquelle les Alliés avaient organisé un siège et subi de multiples attaques de l’Africa Corps de Rommel, recèle désormais l’essentiel des institutions gouvernementales de la Libye. Outre le ferry, la salle de conférence d’un hôtel de la ville, gardée par des troupes dans des véhicules blindés, a été reconvertie en chambre parlementaire du pays. L’Elyros lui-même est défendu par une flotte de navires de patrouille militaires.

Dans le ferry, l’ascenseur n’est plus utilisé que pour faire monter les dignitaires dans les salons des ponts supérieurs quasi déserts. Les enfants des députés jouent dans les coursives, tandis que leurs épouses se font servir des boissons par des stewards dans des uniformes blancs immaculés, raconte le journal. « C’est inhabituel, oui », dit l’un d’eux. « Les Libyens sont très polis. Nous sommes ici pour une semaine, peut-être des mois, nous ne savons pas ».

Tripoli et Benghazi, les deux plus grandes villes de la Libye, sont tombées toutes deux entre les mains des forces islamistes et de leurs alliés (http://www.express.be/articles/fr/platdujour/la-guerre-oubliee-la-seconde-ville-de-libye-benghazi-a-et-proclame-emirat-islamique/207107.htm). La ville de Derna, la suivante sur la côte, a été déclarée califat islamique et la ligne de front débute à l’aéroport de Tobrouk.

Après des semaines de combat, le gouvernement a perdu le contrôle sur les plus grandes villes, mais il a conservé celui des grandes réserves de devises libyennes à l’étranger et des champs de pétrole du pays.

Un porte-parole du gouvernement affirme que celui-ci souhaite reconstruire l’armée et réorganiser la politique nationale. Il faut tenir, pour se donner le temps de le faire, pendant que les islamistes faiblissent.

Mais le temps est compté, affirme The Guardian. Le conflit est en train de devenir une véritable guerre régionale. Les grandes puissances du Golfe y sont déjà impliquées : le Qatar soutient les islamistes, tandis que les Emirats arabes unis ont choisi le camp des nationalistes. Selon des sources au Pentagone, l’Egypte et les Emirats Arabes Unis ont lancé des frappes aériennes contre les insurgés, tandis que le Soudan a fourni des armes aux islamistes. Ces interventions compliquent la tâche du Parlement pour décider d’une direction politique.

AZZOUZ
13/09/2014, 20h42
Si ce n'était un pays frère avec un peuple en souffrance, je n'aurai aucun scrupule à qualifier cette situation de tragico-comique et en lui rappelant ses vives applaudissements au duo illusionnistes Sarkozy-Bernard Henri Levy venus les "libérer". Je leur indiquerai comment un autre peuple frère et voisin a renversé et fait fuir son salopard de dirigeant et que malgré tous les aléas il reste uni. C'est vrai que je reproche au peuple libyen d'avoir accepté l'inacceptable de l'intervention étrangère et de surcroit d'un ex-colonisateur d'un autre pays frère.

rachidbeo55
14/09/2014, 16h17
Nigeria : un avion de l’armée porté disparu depuis 48 heures
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Frayeur dans les rangs de l’armée nigériane. Un avion, un Alpha Jet, est porté disparu depuis vendredi, avec deux pilotes à bord.

Qu’est-il arrivé à l’avion de l’armée nigériane et à ses deux pilotes ? Mystère ! Cet appareil des forces armées nigérianes, qui a décollé depuis vendredi matin pour aller survoler les zones occupées par les islamistes shebab, n’est toujours pas de retour.
48 heures après avoir pris son envol, l’avion de la Nigerian Air Force, parti survoler l’extrême nord-est du pays, zone d’affrontements avec les shebab, n’est toujours pas revenu à sa base de Yola, dans l’Etat d’Adamawa. L’appareil avait décollé vendredi, vers 09H45, et devait regagner sa base environ deux heures plus tard. Jusqu’à ce dimanche matin, aucune nouvelle.
Dans un communiqué, le porte-parole de l’armée nigériane, Chris Olukolade, a indiqué que « depuis, tous les efforts pour établir un contact avec l’avion n’ont abouti à aucun résultat positif », précisant que des équipes de spécialistes et des secours tentent de localiser l’avion et d’entrer en contact avec l’équipage.

edenmartine
23/09/2014, 13h32
Algérie: Le groupe islamiste de Daesh revendique l'enlèvement d'un français (http://www.wikistrike.com/2014/09/algerie-le-groupe-islamiste-de-daesh-creation-de-l-otan-revendique-l-enlevement-d-un-francais.html)


http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20140922/ob_5bf297_carte-google-tizi-ouzou-algerie-166657.jpg


Alors que le Quai d'Orsay a confirmé l'enlèvement d'un Français en Algérie, un groupe lié à l'organisation de l'Etat islamique revendique le rapt...



Un groupe lié aux jihadistes de l'Etat islamique (EI) a revendiqué lundi dans une vidéo le rapt d'un Français en Algérie et menacé de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrêtait pas ses frappes contre l'EI en Irak.



Dans cette vidéo, le groupe jihadiste algérien « Jund al-Khilafa » (les soldats du Califat), qui a fait allégeance à l'EI, montre l'otage, Hervé Pierre Gourdel, demandant au président français de le sortir de cette situation. Il est assis par terre entouré de deux hommes masqués et armés de kalachnikovs.



L'otage dit qu'il est originaire de Nice et qu'il est guide de haute montagne. Il précise être arrivé samedi en Algérie et avoir kidnappé été dimanche soir.




«Je laisse à Hollande, le président de l'Etat français criminel, le soin d'arrêter les attaques contre l'Etat islamique dans les 24 heures qui suivent la publication de ce communiqué ou son ressortissant Hervé Gourdel sera égorgé», déclare un des deux hommes armés dans cette vidéo.



La revendication de cet enlèvement a eu lieu quelques heures après un appel de l'EI à tuer des citoyens -notamment Américains et Français- (http://www.20minutes.fr/monde/1447175-20140922-djihadistes-etat-islamique-appelle-tuer-citoyens-francais-infideles) des pays appartenant à la coalition internationale mise en place pour combattre ce groupe jihadiste en Irak et en Syrie.



Selon les autorités françaises et algériennes, le rapt a eu lieu dans la région de Tizi Ouzou, à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger.



Des recherches toujours en cours
Dans un communiqué publié ce lundi soir par l'agence APS, le ministère algérien de l'Intérieur a expliqué que «des individus ont intercepté (dimanche) à 21h (20h GMT) à hauteur du village d'Aït Ouabane (...) un véhicule ayant à son bord un groupe d'Algériens accompagnés du ressortissant français Gourdel Hervé Pierre», âgé de 55 ans.



«Les assaillants, après avoir libéré ses compagnons algériens et abandonné le véhicule sur les lieux, ont gardé le ressortissant français et pris la fuite vers une direction inconnue», a ajouté le ministère, en soulignant que les recherches, aussitôt engagées par les services de sécurité, étaient «toujours en cours».



A la suite de l'enlèvement, le président français François Hollande s'est entretenu avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a indiqué la présidence française dans un communiqué.



«La coopération est totale»
«La coopération est totale entre la France et l'Algérie à tous les niveaux pour tenter de retrouver et de faire libérer notre compatriote. Nos services sont en contact permanent et les autorités algériennes agissent avec notre plein soutien», a-t-elle ajouté.



Le maire de Nice d'où est originaire l'otage, Christian Estrosi, a de son coté condamné «fermement cet acte inqualifiable qui consiste à prendre pour cible d'une guerre des victimes innocentes d'une manière intolérable».



La Kabylie (https://www.google.fr/maps/place/Kabylie,+Alg%C3%A9rie/@36.5888414,4.8021689,5z/data=%214m2%213m1%211s0x128d215025f79739:0xc532a95 53951814c), où le Français a été enlevé, est une région montagneuse et boisée à une centaine de km à l'est d'Alger. Elle reste un théâtre d'opérations de groupes armés islamistes, de nombreuses années après la fin de la guerre civile qui avait opposé dans les années 1990 l'armée à des groupes islamistes extrémistes.




http://img.over-blog-kiwi.com/1/04/43/04/20140923/ob_e8595d_proxy.jpg

edenmartine
24/09/2014, 06h37
Ebola : 1,4 million de cas au Liberia et en Sierra Leone d'ici janvier



http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/432_3_CONGO-DEMOCRATIC-EBOLA.jpg


Selon les autorités sanitaires américaines, l'épidémie de fièvre hémorragique pourrait être plus grave encore que ce qu'elles attendaient.


Jusqu'à 1,4 million de cas d'Ebola pourraient être répertoriés d'ici janvier prochain en Sierra Leone et au Liberia, deux des trois pays les plus touchés par l'épidémie, selon un nouveau modèle informatique des autorités sanitaires américaines.

Les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont indiqué mardi que le virus Ebola pourrait affecter entre 550 000 et 1,4 million de personnes dans ces deux pays d'ici le 20 janvier prochain. Ces chiffres ne sont pas des projections, mais sont basés sur l'hypothèse selon laquelle un très grand nombre de cas de la plus grave épidémie d'Ebola depuis l'émergence du virus en 1976 ne sont pas signalés, ont précisé les CDC.


Ces experts ont souligné que ce modèle informatique a été élaboré à partir des données disponibles en août, avant que les États-Unis n'accroissent fortement leur mobilisation. L'épidémie a fait 2 811 morts sur 5 864 cas depuis le début de l'année, selon les dernières estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Ces chiffres ne reflètent pas la situation actuelle et ne sont pas des projections", a dit lors d'une conférence de presse le Dr Tom Frieden, directeur des CDC. "Il est encore temps de contrôler cette épidémie si on agit rapidement." "Ce modèle suggère que des actions étendues et immédiates telles que celles déjà mises en oeuvre par la communauté internationale peuvent faire plafonner l'épidémie avant qu'on ne commence à voir une baisse rapide du nombre de cas", ont relevé les CDC.


Le président américain Barack Obama avait lancé un appel le 17 septembre à agir rapidement face à cette épidémie en Afrique de l'Ouest pour éviter que des "centaines de milliers" de personnes ne soient infectées par ce virus contre lequel l'ONU entend mobiliser un milliard de dollars. Il avait assuré que les États-Unis, qui doivent envoyer quelque 3 000 militaires sur le terrain, étaient prêts à jouer un rôle moteur face à une épidémie qui progresse "de façon exponentielle".

L'OMS a indiqué plus tôt mardi que le nombre de nouveaux cas pourrait passer de plusieurs centaines à plusieurs milliers par semaine sans "des améliorations drastiques des mesures de lutte contre la maladie". Selon un tel scénario, le nombre de cas d'infection pourrait plus que tripler pour atteindre 20 000 d'ici novembre.

edenmartine
24/09/2014, 07h52
Organisation mondiale de la santé : Cuba donne l’exemple dans la lutte contre le virus Ebola en Afrique

http://www.legrandsoir.info/local/cache-vignettes/L173xH135/arton27004-05453.jpg
Salim LAMRANI

Cuba a décidé d’envoyer un contingent de 165 médecins et autres personnels de santé au Sierra Leone, ravagé par le virus Ebola


Selon les Nations unies, l’épidémie d’Ebola de type zaïre, fièvre hémorragique qui frappe actuellement une partie de l’Afrique de l’Ouest, en particulier le Sierra Leone, constitue la plus grave crise sanitaire de ces derniers temps. En l’espace de quelques semaines, le virus s’est propagé à grande vitesse et l’épidémie semble hors de contrôle.

Il s’agit de la crise d’Ebola « la plus longue, la plus sévère et la plus complexe » jamais observée depuis la découverte de la maladie en 1976. Hautement contagieux, le virus se transmet par le contact direct avec le sang et les fluides corporels. Près de 5 000 cas ont été relevés et plus de 2 400 personnes ont perdu la vie. L’Organisation mondiale de la santé a lancé un appel urgent à la communauté internationale afin de venir en aide aux populations africaines abandonnées à leur sort.



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Cuba a immédiatement répondu à la demande des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la santé. La Havane a annoncé qu’il dépêcherait à partir du mois d’octobre 2014 165 professionnels de la santé au Sierra Léone, pays le plus touché par l’épidémie avec la Guinée et le Liberia. La mission durera au minimum six mois et sera composée d’éléments aguerris ayant tous déjà réalisé des missions humanitaires en Afrique. Il s’agit du plus important contingent médical dépêché à ce jour dans la zone affectée.

Margaret Chan, directrice de l’Organisation mondiale de la santé, a salué le geste de Cuba : « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de personnel médical. Le plus important pour éviter la transmission de l’Ebola est de disposer des personnes adéquates, des spécialistes adéquats, entrainés correctement », pour faire face à ce type de crise humanitaire. L’OMS rappelle que « Cuba est mondialement connue pour sa capacité à former d’excellents médecins et infirmières. Elle est également célèbre pour sa générosité et sa solidarité avec les pays sur le chemin du progrès ».

Chan a exhorté le reste du monde, en particulier les pays développés, à suivre la voie tracée par Cuba et à exprimer la même solidarité vis-à-vis de l’Afrique : « Cuba est un exemple […]. Il s’agit du contingent le plus important de médecins, d’infirmiers et de spécialistes du contrôle de maladies infectieuses et épidémiologiques […]. J’espère que l’annonce faite aujourd’hui par le gouvernement cubain incitera d’autres pays à annoncer leur aide ». Dans un communiqué, Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, a également félicité Cuba pour son action : « Le secrétaire général salue chaleureusement l’annonce du gouvernement de Cuba ».

Science, la plus importante revue médicale au monde, a salué à son tour l’exemple offert par Cuba : « Il s’agit de la plus importante contribution médicale humaine envoyée à ce jour pour contrôler l’épidémie. Cela aura un impact significatif au Sierra Leone ». Jusqu’à l’annonce cubaine, la présence médicale internationale en Afrique de l’Ouest s’élevait à 170 professionnels selon l’OMS . Ainsi, à elle seule, Cuba fournit une aide équivalente à celle de toutes les nations du monde réunies.




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Roberto Morales Ojeda, Ministre cubain de la Santé, a fait part des raisons qui ont motivé la décision du gouvernement de La Havane :
« Le gouvernement cubain, comme cela a été le cas durant les 55 années de Révolution, a décidé de participer à cet effort mondial sous la coordination de l’OMS pour faire face à cette situation dramatique.

Depuis le début, Cuba a décidé de maintenir ses brigades médicales en Afrique, indépendamment de l’existence de l’épidémie d’Ebola, et plus particulièrement au Sierra Leone et en Guinée Conakry, avec l’accord préalable de ses membres, expression de l’esprit de solidarité et de l’humanisme caractéristique de notre peuple et de notre gouvernement ».

Cuba a toujours fait de la solidarité internationale un pilier fondamental de sa politique étrangère. Ainsi, dès 1960, avant même le développement de son service médical et alors qu’elle venait de perdre 3 000 médecins (qui ont choisi d’émigrer vers les Etats-Unis suite au triomphe de la Révolution en 1959) sur les 6 000 présents dans l’île, Cuba avait offert son aide au Chili suite au tremblement de terre qui avait ravagé le pays.


En 1963, le gouvernement de La Havane a envoyé sa première brigade médicale composée de 55 professionnels en Algérie pour aider la jeune nation indépendante à faire face à une grave crise sanitaire. Depuis cette date, Cuba a étendu sa solidarité au reste du monde, en particulier à l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie. En 1998, suite aux ouragans George et Mitch qui ont ravagé la Caraïbe et l’Amérique centrale, Fidel Castro a mis en place le Programme intégral de santé destiné à répondre aux situations d’urgence. Grâce à ce programme, 25 288 professionnels cubains de la santé ont œuvré bénévolement dans 32 pays .


Par ailleurs, Cuba a formé plusieurs générations de médecins à travers le monde. Au total, l’île a formé 38 920 professionnels de la santé de 121 pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, notamment à travers de l’Ecole latino-américaine de médecine (ELAM) fondée en 1999. En plus des médecins formés à l’ELAM à Cuba (près de 10 000 diplômés par an), La Havane contribue à la formation de 29 580 étudiants en médecine dans 10 pays à travers le monde [10].

L’Opération Miracle, lancée en 2004 par Cuba et le Venezuela, qui consiste à traiter les populations du Tiers-monde atteintes de cataractes et autres maladies oculaires, est emblématique de la politique solidaire de La Havane. Depuis cette date, près de 3 millions de personnes de 35 pays ont pu retrouver la vue, dont près de 40 000 en Afrique .

Suite à l’ouragan Katrina qui a ravagé la ville de la Nouvelle-Orléans en septembre 2005, Cuba a mis en place le « Contingent international de médecins spécialisés dans les missions de désastres et de grandes épidémies Henry Reeve », composé de 10 000 médecins. L’île, malgré le conflit historique avec les Etats-Unis, a proposé son aide à Washington, qui l’a rejetée. A partir de ce contingent, Cuba a créé 39 brigades médicales internationales qui ont œuvré dans 23 pays.

En Afrique, depuis 1963, près de 77 000 médecins et autres collaborateurs de la santé cubains ont offert leurs services dans 39 pays sur 50. Actuellement, plus de 4 000 professionnels de la santé, dont plus de la moitié de médecins, travaillent dans 32 pays d’Afrique.

Au total, près de 51 000 professionnels de la santé, dont 25 500 médecins, parmi lesquelles se trouvent 65% de femmes, travaillent dans 66 pays du monde. Depuis le triomphe de la Révolution, Cuba a réalisé près de 600 000 missions dans 158 pays, avec la participation au total de 326 000 professionnels de la santé. Depuis 1959, les médecins ont réalisé plus d’1,2 milliards de consultations médicales, 2,3 millions d’accouchements, 8 millions d’interventions chirurgicales et ont vacciné plus de 12 millions de femmes enceintes et d’enfants .

Cuba a érigé la solidarité avec les peuples en détresse en principe de base de sa politique étrangère. Ainsi, malgré les difficultés inhérentes à tout pays du Tiers-monde, Cuba a envoyé six tonnes de médicaments à Gaza. C’est un exemple parmi tant d’autres.

Fidel Castro en a expliqué les raisons : « C’est un principe sacré de la Révolution. C’est ce que nous appelons l’internationalisme, parce que nous considérons que tous les peuples sont frères et avant la Patrie se trouve l’humanité ». La Havane démontre au monde que, malgré des ressources limitées, malgré des sanctions économiques étasuniennes qui étouffent le pays, sans pour autant délaisser sa propre population (avec un médecin pour 137 habitants, Cuba est la nation la mieux dotée au monde), il est possible de faire de la solidarité un vecteur essentiel de rapprochement et d’amitié entre les peuples