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chitawar
28/06/2014, 13h38
L'Algérie tient son huitième


Menée très tôt en début de match, l'Algérie a réussi à égaliser face à la Russie (1-1). Un résultat qui permet aux Fennecs de se qualifier en huitième de finale d'un Mondial pour la première fois de leur histoire. Ils y retrouveront l'Allemagne lundi soir.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/algeria-s-abdelmoumene-djabou-c-celebrates-with-his-teammates-at-the-end-of-their-2014-world-cup-g/1500000000431685/0:29,2048:1062-665-335-70/b0492.jpg Le match

Qualifiée au coup d’envoi, l’Algérie est très mal entrée dans sa partie. Sur la première accélération russe, le centre de Kombarov a trouvé la tête de Kokorine. Seul au point de penalty, l’avant-centre russe n’a laissé aucune chance à M’Bholi (0-1, 6e). Crispés en première période, les hommes de Vahid Halilhodzic ont eu deux occasions sur des corners mais Akinfeïev s’est interposé devant Slimani (29e, 43e).

Dominateurs au milieu de terrain, les Russes ont levé le pied au retour des vestiaires. La sortie précoce de Glouchakov n’y est pas étrangère. Les Algériens ont trouvé quelques espaces et c’est finalement sur coup de pied arrêté que la délivrance est venue. La troisième tête de Slimani, idéalement servi par Brahimi, a été la bonne (1-1, 60e). En fin de match, la défense a tenu et M’Bholi a repoussé des tentatives de Kokorine (62e) et Kerjakov (70e).
Le tournant du match : M'Bolhi sauve l'Algérie

Excellent depuis le début de la Coupe du monde, Raïs M’Bholi a encore sorti une prestation très solide jeudi soir. Impuissant sur la tête de Kokorine, le portier algérien a été décisif dans un duel avec Samedov. Après un une-deux avec le buteur russe, l’ailier s’est retrouvé seul face à M’Bholi, qui a sorti la parade décisive (47e). À 2-0, l’histoire aurait sûrement été toute différente. 13 minutes plus tard, le coup de tête de Slimani, bien aidé par une sortie très hasardeuse d'Akinfeïev, propulsait au contraire les Fennecs en huitièmes.
Brahimi-Feghouli, sacré doublette

Islam Slimani est certes le héros du soir, mais l’Algérie peut aussi remercier Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi, intenables sur le front de l’attaque. Mention spéciale pour le Valencian, qui a bougé la défense russe en deuxième période. En train de se faire soigner au moment de l’ouverture du score, l’ailier algérien a ensuite étalé toute sa palette technique. Son entente avec Brahimi, placé derrière l’attaquant de pointe, a été précieuse. L’ancien Rennais a lui mis le danger sur coups de pied arrêtés, comme sur le but de l’égalisation. Les deux animateurs ne seront pas de trop si les Fennecs veulent rivaliser avec l’Allemagne en huitièmes. Mais pour le moment, l’Algérie peut savourer ce moment historique.

chitawar
28/06/2014, 13h40
L'Allemagne a joué le jeu
Alors qu'un match nul aurait qualifié les deux équipes, l'Allemagne a joué le jeu pour battre les États-Unis ce jeudi (1-0). Les Allemands terminent premiers du groupe G et pourraient retrouver les Bleus en quarts. Les Américains sont aussi qualifiés.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/les-allemands-ont-assur-a-premi-place-du-groupe-g-dimanche/1500000000431572/0:506,2048:1539-665-335-70/6ce94.jpg Le match : Allemagne - Etats-Unis : 1-0

Tenue en échec par le Ghana (2-2) lors de la deuxième journée, l’Allemagne a remporté son deuxième match dans le groupe G contre les Etats-Unis ce jeudi. L’Allemagne a dominé les débats en première période, sans se montrer dangereuse pour autant. La Nationalmannschaft a joué plus haut au retour des vestiaires et a marqué le but de la victoire à la 55e minute. Ce succès (1-0) lui permet de terminer à la première place du groupe G. Les Américains sont également qualifiés. Les Allemands se retrouvent dans la même partie de tableau que les Bleus, qu’ils pourraient retrouver en quarts de finale.
Le fait du match : l'Allemagne a joué le jeu

Trente-deux ans après le match de la honte entre l’Allemagne et l’Autriche, la bande à Joachim Löw n’a pas imité Rummenigge, Schumacher et consorts. Alors qu’un nul aurait qualifié les deux sélections, les Allemands sont entrés sur la pelouse pour gagner face à leur ancien sélectionneur Jürgen Klinsmann. Ils se sont procuré plusieurs situations intéressantes (2e, 5e, 8e, 20e, 31e, 35e), mais ils ont été mis en échec par Tim Howard. Avec leur stratégie beaucoup plus défensive, les Américains ont placé quelques contres, mais Graham Zusi n’a pas trouvé le cadre sur une frappe enroulée (22e), tandis que Jermaine Jones a raté son contrôle sur un ballon en profondeur de Beasley (33e).
Miroslav Klose est entré à la mi-temps contre les Etats-Unis. (Reuters)

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/germany-s-miroslav-klose-l-fights-for-the-ball-with-damarcus-beasley-of-the-u-s-during-their-2014/1500000000431583/0:0,2048:1033-640-0-70/c567b.jpg

Désireux de l’emporter face à son mentor, Joachim Löw a fait entrer son seul attaquant de métier à la mi-temps : Miroslav Klose. L’attaquant de la Lazio a été à un cheveu d’inscrire son seizième but en Coupe du monde (52e). Trois minutes plus tard, la Nationalmannschaft a marqué le but de la victoire (55e). Les Américains auraient pu égaliser, mais Philipp Lahm a réussi un superbe retour devant Bedoya à la 90e+3. La preuve que les Allemands voulaient absolument l’emporter.
Un homme dans le match : Thomas Müller

«Je suis persuadé que Thomas Müller pourra bientôt être le seul meilleur buteur en Coupes du monde» a déclaré Ronaldo, codétenteur du record de buts en Coupe du monde avec Miroslav Klose (15). Auteur d’un triplé lors du premier match de l’Allemagne contre le Portugal (4-0), l’attaquant du Bayern Munich, élu homme du match, en a ajouté un quatrième lors de ce Mondial. Après une reprise ratée (2e) et une frappe trop molle (20e), il a trompé Tim Howard à la 55e. A 24 ans, Thomas Müller totalise désormais 9 buts en Coupe du monde (5 en 2010, 4 en 2014). A ce rythme, il pourrait effectivement battre le record du Brésilien…

chitawar
28/06/2014, 13h41
La Belgique refait (encore) le coup contre la Corée
Longtemps tenue en échec par la Corée du Sud, la Belgique a attendu le dernier quart d'heure pour marquer le seul but de la rencontre (1-0). C'est la troisième fois que les Belges changent le cours d'une rencontre en toute fin de match.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/belgium-s-jan-vertonghen-celebrates-after-scoring-a-goal-during-the-2014-world-cup-group-h-soccer-ma/1500000000431681/0:979,1528:1749-665-335-70/d260b.jpg Le match : Belgique - Corée : 1-0

A l’instar de Didier Deschamps avec les Bleus, Marc Wilmots avait décidé de remodeler son équipe, déjà qualifiée pour les huitièmes, pour sa dernière rencontre dans le groupe H. Le sélectionneur belge avait laissé au repos plusieurs de ses cadres, comme De Bruyne, Hazard ou Witsel. Comme c’est le cas depuis le début de la compétition, les Belges ont trouvé la faille dans la défense adverse en toute fin de match (1-0). Alors qu’ils étaient en infériorité numérique depuis la 45e et l’expulsion de Steven Defour, ils ont marqué le seul but de la rencontre à la 77e minute, lorsque Jan Vertonghen a surgi pour tromper Kim Seung-gyu. Les Belges terminent premiers du groupe H. Ils rencontreront les Etats-Unis en huitièmes de finale mardi (22h00).

Le tournant du match : l'entrée de Divock Origi

A chaque match de la Belgique, c’est la même chose. Elle ne réussit pas à trouver la faille dans les défenses adverses, bute sur le gardien, jusqu’au moment où Divock Origi sort du banc. Marc Wilmots aurait pu titulariser l’attaquant lillois, il a préféré lancer Adnan Januzaj, transparent contre les Coréens. Wilmots a attendu la 60e minute pour faire rentrer Origi. Comme ce fut le cas contre l’Algérie et la Russie, le Lillois a encore changé le cours de la rencontre, avec sa vivacité et ses prises de risque. C’est d’ailleurs sur une lourde frappe aux 20 mètres que les Belges ont ouvert le score. Kim Seung-gyu a repoussé sa tentative comme il a pu. Vertonghen a suivi pour l’ajuster de l'intérieur du gauche. Un homme dans le match : Sung-yong Ki

Nous aurions pu vous parler de Dries Mertens, maladroit sur ses tentatives, Thibaut Courtois, auteur de plusieurs parades, ou Steven Dufour, expulsé à la 45e. Mais il faut rendre hommage aux Sud-Coréens qui ont tout donné pour leur dernier match dans le Mondial. Si Heung-min Son a touché la barre à la 59e minute, Sung-yong Ki a été l’homme fort de la Corée du Sud. Le milieu de Sunderland s'est dépensé sans compter à la récupération, tout en se procurant deux grosses occasions. Mais sa frappe de 25 mètres (30e) et sa tête piquée (61e) ont été arrêtées par Courtois.

chitawar
28/06/2014, 13h42
l’équipe type de la troisième journée de phase de poules
La phase de poules, c'est fini ! Les troisièmes et derniers matches ont tous eu lieu et c'est donc le moment pour nous de vous proposer notre équipe type de la 3e journée


http://www.footmercato.net/images/a/neymar-guide-le-bresil_132849.jpg
Les qualifiés pour les huitièmes de finale sont désormais connus. De la large victoire du Brésil sur le Cameroun au show Messi avec l’Argentine en passant par l’inattendu succès de la Grèce, Foot Mercato vous propose un onze composé des meilleurs joueurs de ce troisième tour.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Dominguez (Equateur) : alors oui, les attaquants français n’ont pas été des plus précis et ont eu tendance à viser le gardien équatorien. Mais c’est aussi à mettre à son crédit. Au final, plusieurs parades décisives pour préserver sa cage inviolée.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Torosidis (Grèce) : si la Grèce a réussi à venir à bout de la Cöte d’Ivoire, elle le doit à son excellente défense, symbolisée par le latéral droit de l’AS Rome. Face à son coéquipier en club Gervinho, il n’a jamais craqué et a livré une solide prestation.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Godin (Uruguay) : décidément, c’est sa saison. Après avoir marqué le but décisif pour le titre en Liga au Camp Nou, et avoir ouvert la marque en Ligue des Champions, il qualifie l’Uruguay en huitièmes de finale de la Coupe du Monde avec une nouvelle tête sur corner. Défensivement, il a été également impeccable face à l’Italie.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Marquez (Mexique) : c’est la 4e Coupe du Monde pour le Mexicain en tant que capitaine et il reste fringant. La preuve avec un but de la tête face à la Croatie et une bonne prestation d’ensemble.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Asamoah (Ghana) : le joueur de la Juve a livré un gros match face au Portugal. Défensivement, il a éteint Nani, et offensivement, il s’est distingué avec un amour de centre de l’extérieur du gauche à destination de Gyan.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Christodoulopoulos (Grèce) : l’incarnation de la solidité grecque contre la Côte d’Ivoire. Maillon indispensable dans l’entrejeu, il a éclairé le jeu des siens et s’est montré précis sur les coups de pied arrêtés.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Iniesta (Espagne) : il a quitté la compétition la tête haute. Une passe décisive splendide pour Fernando Torres et une implication sur les deux autres buts espagnols de la victoire face à l’Australie. Le meilleur Espagnol durant ce Mondial.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Musa (Nigeria) : par deux fois, il a répondu aux Argentins. Par deux fois, il a battu Sergio Romero. Son premier but est une merveille, avec un crochet et une frappe soudaine du côté gauche de la surface. Un grand danger à surveiller pour les Français.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Shaqiri (Suisse) : on attendait qu’il soit décisif pour la Suisse. Ce fut le cas face au Honduras. Un triplé pour le joueur du Bayern Munich, qui a scellé la qualification de sa sélection pour les huitièmes de finale. Le voilà enfin bien lancé dans la compétition.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Messi (Argentine) : que dire de nouveau sur la Pulga ? Depuis le début du Mondial, il porte la sélection sur ses épaules. Face au Nigeria, il a inscrit deux buts, dont un splendide coup-franc.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Neymar (Brésil) : à seulement 22 ans, il porte les espoirs de toute une nation sur les épaules. Et il assume ses responsabilités avec un doublé contre le Cameroun. Que lui demander de plus ?

chitawar
28/06/2014, 13h44
Pas d'exploit pour le Portugal
Malgré sa victoire contre le Ghana (2-1), le Portugal de Cristiano Ronaldo est éliminé dès le premier tour du Mondial. Les Portugais ont en effet une moins bonne différence de buts que les Etats-Unis (-3 contre 0).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/-/1500000000431580/29:0,1978:983-665-335-70/b83dc.jpg Le match : 2-1

Toujours en course pour les huitièmes de finale avant son duel face au Ghana à Brasilia ce jeudi, le Portugal a quitté le Mondial brésilien sur une victoire (2-1) insuffisante. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont eu leur chance, puisque l'Allemagne a dans le même temps dominé les Etats-Unis (1-0), mais doivent faire leurs valises à l'issue de cette phase de poules, devancés à la différence de buts par les Américains. Bien entrés dans la rencontre grâce à un pressing efficace, ils se sont créés la première occasion sur un centre-tir du Ballon d’Or dévié par la barre (6e).

A son avantage pour son dernier match au Brésil (12e, 19e, 32e, 90e +1), "CR7" a inscrit son premier but de la compétition en profitant d'une erreur de Dauda (2-1, 80e). Son équipe avait déjà été récompensée à la demi-heure de jeu sur un "csc" de John Boye (1-0, 30e), qui a eu le mérite de réveiller le Ghana. En seconde période, Gyan a égalisé (1-1, 57e) de la tête.
Le fait de match : Gyan dans l'histoire

Deux minutes seulement après l'ouverture du score de Thomas Müller à Recife, Gyan a repris de la tête un centre exceptionnel de l'extérieur du pied d'Asamoah (1-1, 57e). Cette sixième réalisation en Coupe du monde lui permet de devenir le meilleur buteur africain de l'histoire de la compétition, devant Roger Milla (5 buts). Il a surtout totalement libéré son équipe, qui n'était alors plus qu'à un but d'une qualification qui aurait fait beaucoup de bien après les conflits internes ayant mené aux exclusions de Sulley Muntari et Kevin-Prince Boateng. Le joueur : John Boye

Libre depuis la fin de son contrat à Rennes, John Boye comptait sur la Coupe du monde pour se mettre en évidence. Pas vraiment une réussite. Après avoir cassé le nez de Clint Dempsey puis l'arcade de Thomas Müller lors des deux premières rencontres des Black Stars, le défenseur de 27 ans a plombé les siens en ouvrant le score contre son camp. Sur un centre de Miguel Veloso, repositionné arrière gauche suite au forfait de Coentrao, il a complétement manqué son dégagement et trompé Dauda (1-0, 30e). Un quart d'heure plus tard, il est passé tout proche d'un "doublé" sur une action similaire.

chitawar
28/06/2014, 13h47
Et si le Brésil perdait...
Personne ou presque n'ose l'imaginer mais une défaite du Brésil contre le Chili, ce samedi (18h00) en huitièmes de finale de la Coupe du monde, est évidemment possible. Ce serait un drame. Que se passerait-il alors ? Voici un scénario fiction.
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Samedi, 19h47, l’impensable vient d’arriver à Belo Horizonte. L’impensable ressemble à la fin du monde pour le Brésil et son équipe nationale. Sur la pelouse de l’Estadio Mineirão, la Seleçao est à terre, dévastée par une équipe du Chili conquérante (1-3) et qualifiée pour les quarts de finale. Le sélectionneur Luiz Felipe Scolari est hagard, le regard dans le vide. Il ne comprend pas pourquoi sa sélection n’a pas su relever ce défi. Ses joueurs sont sonnés, abattus. Neymar, symbole de tout un peuple, a le nez dans le gazon. Fred vient le relever tant bien que mal. Ses yeux sont rougis, mouillés et exorbités. C’est la fin aussi pour des fans tristes et consternés par cette déchéance, quelque peu inattendue.

Le bus brésilien caillassé

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Pendant que les journalistes déversent leurs flots de critiques sur Scolari and Co, les tribunes peinent à se vider. Les supporters n’y croient pas. Le temps semble être arrêté. Le cauchemar a pourtant bien eu lieu. En 1950, certains ont si mal vécu la défaite en finale contre l’Uruguay (1-2) qu’ils se sont donné la mort. Pour l’instant, rien de tel. Enfin, pour l’instant. A l’extérieur, la gronde s’organise. Des fumigènes et pétards en tout genre éclatent aux alentours de l’enceinte, encerclée par une foule furieuse. La soirée ne fait que commencer. La conférence de presse de Scolari dure plus d’une heure. Le bus brésilien est caillassé, des vitres sont brisées... Une nuit en enfer.

Le pays est au bord du chaos

La suite de la compétition est perturbée par ce drame national. L’ambiance est définitivement plombée. Scolari doit être auditionné par sa fédération pour un limogeage attendu, mais il est introuvable. A-t-il quitté le pays en douce ? Les rumeurs les plus folles circulent. A la Une des journaux, les grèves et les mouvements sociaux reprennent de plus belle. Le pays est au bord du chaos à tel point que la présidente Dilma Roussef est poussée à la démission. Blatter, lui, se fait tout petit. Le Mondial n’intéresse plus que les touristes, qui ne se sentent d’ailleurs plus en sécurité. L’atmosphère est nauséabonde. Le 13 juillet à Rio, la finale ne masque pas l’immense malaise. Le Costa Rica, qui a créé la sensation en sortant l’Argentine en demies, défie l’Allemagne dans l’indifférence générale. Thomas Müller finit le tournoi comme il l’a commencé, avec un triplé (3-0)... Les Brésiliens qui avaient un billet n'ont même pas fait le déplacement. Un Mondial à oublier d’urgence.

Les manifestants face à la police. (L'Equipe)

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chitawar
28/06/2014, 13h59
Brahimi : «C'est indescriptible»
Qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, les joueurs algériens ont réalisé une performance historique jeudi soir. «On en est vraiment tous très fiers», a résumé Yacine Brahimi, très bon face à la Russie (1-1).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/feghouli-sofiane-brahimi-yacine/1500000000431704/0:252,1834:1176-665-335-70/5aa05.jpg


Yacine Brahimi, milieu offensif de l’Algérie : «On a écrit une page d’histoire de notre pays, c’est vraiment exceptionnel ce qui nous arrive, c’est indescriptible. Je pense qu’on ne se rend pas vraiment compte… On en est vraiment tous très fiers. On espère que tout le monde sera heureux. Ce n’était pas un match que pour nous, c’était pour tout le peuple algérien. Il y avait de la pression, beaucoup d’enjeu, parce qu’on savait ce qu’il pouvait y avoir au bout. On a encaissé un but mais on n’a pas paniqué, je crois que cela a fait notre force. Le coach nous a dit de continuer à jouer notre jeu, de ne pas s’inquiéter et qu’on allait marquer sur coup de pied arrêté. Contre l’Allemagne, on attaquera le match en position d’outsider et on donnera tout, comme on l’a toujours fait.»

Djamel Mesbah, défenseur de l’Algérie : «On est menés 1-0, ils marquent un super but, ça fait mal, mais après on n’a pas lâché. Après, on égalise et on a souffert sur la fin contre une très belle équipe de Russie. Mais franchement, je suis fier de mes coéquipiers, très content et très soulagé. Après, vous allez rigoler mais… Maintenant, on va se reposer et penser au match de l’Allemagne. Ça sera très compliqué, on joue une grosse équipe. Mais on est en huitièmes, ce n’est pas pour rien, on mérite notre qualification, alors on ne va pas lâcher le morceau comme ça facilement. Sans faire les prétentieux, en sachant que l’Allemagne est supérieure à nous, bien sûr, il n’y a rien à dire. Mais c’est un match de foot, quatre-vingt-dix minutes et on ne sait jamais... »
Bougherra : «Ils ont fait un match d'hommes»

Madjid Bougherra, capitaine de l’équipe d’Algérie, remplaçant contre la Russie : «C’était stressant à mort. J’étais à genoux tout le long du match, je n’ai plus de voix… Je n’imagine même pas ce que c’est que d’être entraîneur… Mais c’est fort ! Ils ont fait un match d’hommes, ils ont joué avec le cœur et voilà, on est rentrés dans l’histoire, c’est ça le plus beau ! Le coach savait qu’on allait marquer sur coup de pied arrêté. Il nous a dit d’être patients et surtout de rester organisés, de ne pas partir à l’abordage. L’Allemagne ? Ça va être très dur mais on n’a rien à perdre. C’est que du bonus. Tout le monde sait que c’est le favori, que c’est une grosse équipe. Si on perd, c’est normal, si on gagne c’est un exploit. Maintenant, il faut prendre du plaisir et aller le plus loin possible.»

chitawar
28/06/2014, 14h07
Sagna : «On veut le faire»






FOOT - CM - BLEUS - Sagna : «On veut le faire» (http://video.lequipe.fr/video/a69586e6d14s.html)




A trois jours du huitième de finale face au Nigeria (lundi 18h00), Bacary Sagna et Morgan Schneiderlin ont affirmé clairement, vendredi, le nouvel objectif des Bleus : gagner le Mondial.


Il ne faut pas y voir un soudain excès de d’arrogance. Simplement le signe d’une ambition croissante. A leur arrivée au Brésil, les Bleus ne voulaient pas regarder au-delà de la phase de groupes. Maintenant qu’ils l’ont franchie - avec brio -, ils s’imaginent en vainqueurs potentiels du Mondial. «Pour nous, l’objectif, c’est de gagner la Coupe du monde sinon ça ne sert à rien de participer, a lâché Morgan Schneiderlin, deux jours après la qualification des Bleus. On verra bien les échéances à venir, mais avec les joueurs et le staff, on se dit qu’il y a quelque chose de beau à faire.»


«L'objectif s'est précisé au fil du temps»


Les Bleus n’avancent plus cachés. Cela ne les empêchera pas de continuer à procéder «étape par étape», rappelle Bacary Sagna. Mais leur premier tour les a convaincus que s’arrêter dès la prochaine, lundi face au Nigeria, serait «un échec». «En tant que joueur, on aspire à aller le plus loin possible, à gagner le trophée, a poursuivi le futur défenseur de Manchester City. La Coupe du monde ne sera réussie que si on va au bout. Ne pas y arriver serait un échec.» Et d’ajouter : «L’objectif s’est précisé au fil du temps. On est à quatre matches du titre, on veut le faire.»


«Mais sans se mettre de pression inutile», a précisé Schneiderlin.




«La même envie et la même solidarité»


Pour y parvenir, les Bleus ne comptent pas bouleverser leurs habitudes. Ils espèrent s’appuyer sur le «même jeu enthousiasmant» que lors de la première phase, a souligné le milieu de Southampton. Sur «la même envie» et «la même solidarité», a ajouté Sagna. «Pour aller au bout, il faut être soudé. On sait que l’ambiance est primordiale». En affirmant, au sujet de son probable retour sur le banc lundi à Brasilia, qu’il n’était «qu’un parmi les vingt-trois», l’ancien Auxerrois a donné l’exemple. «Evidemment que j’aimerais jouer, mais je suis ici pour tirer l’équipe de France vers le haut que je débute ou que je sois sur le banc. On ne peut pas jouer à vingt-trois.»

chitawar
28/06/2014, 14h10
Fernandinho, le Brésil compte sur lui



Alors que le Brésil manquait d'équilibre depuis le début du Mondial, l'entrée de Fernandinho contre le Cameroun a transformé la Seleção. Le milieu de Manchester City a certainement gagné sa place de titulaire. A confirmer contre le Chili samedi (18h00).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/fernandinho-a-tout-chang/1500000000432070/50:26,1992:1004-665-335-70/70610.jpg

Le Brésil a le regard fixé sur Fernandinho depuis son entrée en jeu (46e) contre le Cameroun lundi (4-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312232)). Et espère le revoir sur le terrain contre le Chili samedi (18h00) en huitièmes de finale (http://www.lequipe.fr/Football/FootballTableau1818.html). Avec lui, le ballon a beaucoup mieux circulé au milieu, la Seleção a semblé moins vulnérable et, surtout, moins dépendante de Neymar. Seulement trois minutes après son apparition sur la pelouse, Fernandinho s'est signalé en récupérant le ballon pour décaler David Luiz, auteur du centre décisif à destination de Fred. Le milieu a terminé sa soirée en inscrivant le quatrième et dernier but. «Il a été très bon à la récupération, a été très adroit dans ses passes et a inscrit un joli but. Il a pris position par rapport à Paulinho, toujours invisible». L'hommage est signé Tostão, le champion du monde 1970 et membre de la Dream Team du foot (http://www.lequipe.fr/explore/football-bresil-1970/), dans le Fohla de Sao Paulo (http://www1.folha.uol.com.br/colunas/tostao/2014/06/1475181-show-de-neymar.shtml).

Fernandinho > Paulinho

«Fernandinho a bien joué lorsqu'il est entré», a déclaré, plus mesuré, Luis Felipe Scolari, le sélectionneur brésilien. Un sélectionneur fidèle aux joueurs qui ont remporté la Coupe des confédérations l'année dernière et, donc à Paulinho. Le milieu de Tottenham, titulaire lors des trois rencontre du groupe A, n'a pourtant pas apporté toutes les garanties techniques et les défenseurs ont préféré sauter le milieu pour chercher directement Neymar dans la profondeur. Plus disponible,Fernandinho (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur23797.html) leur a servi de relais. Les stats parlent : il a réussi 96% de ses passes, 100% de ses tacles et a gagné 100% de ses duels aériens.

Fermer l'"avenue Dani Alves"

Une prestation qui devrait lui assurer une place de titulaire contre les Chiliens. Scolari pourrait procéder à d'autres changements, avec Ramires à la place de Hulk et Maicon au poste d'arrière-droit pour fermer à la circulation ''l'avenue Dani Alvès''... Car le Brésil ne peut pas se permettre de laisser autant d'espaces pour la suite du tournoi. «Lorsque vous vous ratez dans un match de poules, vous avez toujours la possibilité de vous reprendre. Mais quand arrive la phase à élimination directe, vous ne pouvez pas concéder autant d'occasions. Nous ne pourrons plus commettre d'erreurs. Nous devons changer ça pour la suite du tournoi.» Si Fernandinho et ses compatriotes veulent éviter une désillusion contre le Chili qui pourrait plonger le pays dans le chaos (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Et-si-le-bresil-perdait/477898), ils savent ce qu’ils ont à faire.

chitawar
28/06/2014, 14h14
Bravo, Medel, Sanchez, les piliers de la Roja pendant la Coupe du monde

Si le Brésil du football est en adoration devant Neymar, le Chili soutient la comparaison avec trois joueurs avant les huitièmes de finale (18h00) : Claudio Bravo, Gary Medel et Alexis Sanchez.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/claudio-bravo-le-mur/1500000000432176/0:149,1439:875-665-335-70/308e6.jpg

Claudio Bravo, le mur

Le FC Barcelone vient de dépenser 12 millions d’euros pour recruter (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Bravo-4-ans-au-barca-off/477150) le gardien de but de la Real Sociedad. A 31 ans, Claudio Bravo (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur20872.html) réalise un Mondial de haut niveau. Auteur de trois arrêts contre l’Australie pour le premier match des Chiliens au Brésil (3-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312254)), il a réalisé un festival contre l’Espagne lors du deuxième match (2-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312258)), arrêtant six tentatives ibériques, notamment celles de Xabi Alonso (15e), Cazorla (80e) et Iniesta (84e). Il a été moins décisif contre les Pays-Bas (0-2 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312262)), en n’effectuant que deux arrêts, mais le Chili était déjà qualifié pour les huitièmes de finale. Il sera opposé samedi à son futur partenaire Neymar Jr, un adversaire qui lui a mis un but en Championnat la saison dernière en deux confrontations.

Gary Medel, le roc

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/medel-le-roc/1500000000432175/0:0,2048:1486-150-108-70/f9dc6.jpg

Gary Medel (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur29349.html) en défense centrale, c’est une des trouvailles de Jorge Sampaoli. Habituel milieu de terrain à Cardiff City, l’international chilien est du genre rugueux et dur sur l’homme. Au Brésil, il a reculé d’un cran pour être le patron de la défense chilienne. Medel a joué très proprement lors de la phase de poules, ne commettant que trois fautes, contre six subies. Il a réussi 75% de ses tacles et a réalisé six interceptions. Petit bémol : il a été en difficulté lors du premier match dans les airs face à Tim Cahill. Il a toutefois remporté plus de la moitié de ses duels aériens (55%). Pas mal pour un joueur qui ne mesure qu’un mètre soixante-douze. Autre bémol : il est très incertain pour cette rencontre (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Medel-incertain/478062) à cause d'une blessure.

Alexis Sanchez, l'artiste

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/alexis-sanchez-l-artiste/1500000000432174/123:196,1878:1469-150-108-70/28c56.jpg

Le Chili possède avec Alexis Sanchez (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur29357.html) un attaquant de classe mondiale. Alors qu’Arturo Vidal peine à se remettre de son opération au genou début mai, l’attaquant du Barça réalise un début de Mondial de feu. Il a livré un véritable récital contre l’Australie (un but, une passe décisive) et son activité incessante contre l’Espagne a créé des brèches dans la défense, dans lesquelles ses partenaires se sont engouffrés. Le Chilien est sur la lancée de son excellente saison avec Barcelone, au cours de laquelle il a inscrit 19 buts, un record pour lui. S’il n’a pas trouvé la faille contre les Pays-Bas, se procurant toutefois deux occasions, David Luiz et Thiago Silva devront se méfier de son activité s’ils veulent éviter une désillusion à l’espagnole.

chitawar
28/06/2014, 14h18
Pékerman : «L'Uruguay, c'est toute une équipe...»

Il y avait un sujet tabou, pendant toute la conférence de presse de José Pékerman, à la veille du huitième de finale contre l'Uruguay samedi (22h00) à Rio : Luis Suarez. Évidemment, les questions sont sans cesse revenues sur la suspension de l'attaquant uruguayen, mais l'entraîneur argentin les a esquivées avec habilité.

. (Reuters)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/jos-rman-a-d-es-questions-sur-suarez/1500000000432153/0:401,1805:1311-665-335-70/dd51d.jpg

«Luis Suarez, suspendu, ne sera pas là. Ça change beaucoup de choses pour la Colombie ?

L’Uruguay, c’est toute une équipe et on pense à eux en tant qu’équipe. C’est une très bonne sélection, qui a eu de très bons résultats ces dernières années et ce sera un adversaire difficile à battre. Nous pensons aussi à nos propres difficultés, parce que nous avons nous aussi eu des joueurs blessés. On connaît leurs qualités. Il faudra que l’on montre qu’on peut être à la hauteur.

«Nous devons surtout penser à nous. Nous savons que l'Uruguay, quoiqu'il en soit, reste un adversaire redoutable»

L’Uruguay a davantage d’expérience…

Mais dans une Coupe du monde, les grosses équipes doivent prouver pourquoi elles sont de grosses équipes, pourquoi elles sont si réputées. Et des équipes comme nous, qui n’avons pas été qualifiés en phase finale depuis longtemps (depuis 1998), nous devons montrer notre volonté, notre ambition.



Avec la suspension de Suarez, avez-vous revu vos plans ?

C’est une nouvelle situation qui se présente, mais nous devons surtout penser à nous. Nous savons que l’Uruguay, quoiqu’il en soit, reste un adversaire redoutable.



En Colombie, les gens ont fêté la qualification avec ferveur…

Les gens savent que cette équipe joue bien parce qu’elle travaille beaucoup. Les joueurs sont à 100%. Nous avions beaucoup de pression en arrivant ici, parce que c’est notre première phase finale depuis longtemps, mais nous sommes parvenus à garder notre sang-froid.

«Un sujet très délicat»

Mais quelle est votre opinion sur la sanction de Suarez ?

Ecoutez, c’est un sujet très délicat. Notre préoccupation, c’est l’Uruguay en tant qu’équipe, et nous ne pensons qu’à la manière de les battre samedi. C’est une équipe redoutable, qui n’est jamais rassasiée. Après la Coupe du monde 2010, ils ont continué à gagner. Nous les respectons énormément.

Quelle sera la clé du match ?

La clé, ce sera beaucoup de choses. Toutes les situations seront très importantes. Notre utilisation du ballon, notre défense, notre capacité à faire les bons choix. Il faudra qu’on reste lucides et concentrés jusqu’au bout.»

chitawar
28/06/2014, 14h20
James a fait oublier Falcao

En l'absence de Falcao, James Rodriguez s'est imposé comme l'incontestable leader de la Colombie. Le jeune meneur monégasque, meilleur joueur de la phase de poules, peut faire de son pays un sérieux outsider.

Reuters)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/colombia-s-james-rodriguez-celebrates-scoring-against-ivory-coast-during-their-2014-world-cup-group/1500000000428164/336:278,1717:974-665-335-70/d192e.jpg

Lorsque Falcao s'est gravement blessé au genou gauche face à Chasselay en Coupe de France (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Falcao-ce-serait-bien-six-mois/434596) en janvier dernier, la Colombie a vécu un drame national. La perte de l'avant-centre star de la sélection nationale, finalement forfait pour la Coupe du monde après une course contre la montre pour se rétablir, semblait insurmontable. Aujourd'hui, on se demande bien qui pense encore à Falcao en regardant jouer les Cafeteros... Et pour cause : son jeune coéquipier à l'AS Monaco, James Rodriguez (22 ans), a fait bien plus que prendre le relais. Avec trois buts et deux passes décisives lors du premier tour, il est pour l'heure le joueur le plus décisif de la Coupe du monde, devant Benzema, Robben ou Messi. Il a d'ailleurs été élu meilleur joueur de la phase de poules par la FIFA !

Organisateur et buteur

Au milieu des Cuadrado, Quintero et autre Guarin, l'ancien joueur du FC Porto, transféré pour 45 millions d'euros à Monaco il y a un an, s'est clairement imposé comme le joueur clé du système de Pekerman. Son match face au Japon (4-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312288)), mardi soir, résume bien l'étendue de ses qualités : entré en jeu à la mi-temps, il a offert deux belles passes décisives à Jackson Martinez, avant d'inscrire lui-même le quatrième but colombien en mystifiant un défenseur avant de placer une subtile pichenette par-dessus le gardien. «Je pense que ce que James a réussi aujourd'hui démontre bien ce que l'on attend de lui, avait déclaré le sélectionneur Jose Pekerman à l'issue de la rencontre. Depuis le début, il a montré qu'il était en pleine forme physiquement et nous pouvons attendre de grandes choses de sa part.» L'entente entre James et Jackson, qui ont évolué ensemble à Porto, pourrait d'ailleurs donner des idées à Pekerman pour dynamiter la rugueuse défense uruguayenne. Si Juan Cuadrado (3 passes décisives et 1 but) maintient son niveau de forme, la force de frappe offensive de la Colombie n'aura pas grand-chose à envier à l'Argentine ou aux Pays-Bas.

Viser un exploit historique

Auteur de neuf buts et douze passes décisives pour sa première saison en L1 malgré des débuts difficiles, le petit n°10 colombien démontre en tout cas qu'il possède le talent, le culot et la science du jeu nécessaires pour prendre en main le destin de sa sélection et en faire l'un des sérieux outsiders de la compétition. Samedi soir (22h00) face à l'Uruguay, privé de Luis Suarez, les Cafeteros visent clairement la qualification pour les quarts de finale, ce qui serait une première historique après le huitième de finale perdu contre le Cameroun en 1990. Et pour cela, ils compteront plus que jamais sur leur nouvelle star, sous les yeux de Falcao.

chitawar
28/06/2014, 14h22
Luis Suarez : une morsure devenue une affaire d'Etat

Depuis l'annonce de la sanction de la FIFA à l'encontre de Luis Suárez, l'attaquant de la Celeste est devenu un héros national et toute la classe politique du pays, à commencer par le président «Pepe» Mujica, s'est rangée derrière lui.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/luissuarez-h-s-et-martyr-dans-son-pays-o-croit-ne-cabale/1500000000432375/0:24,700:377-665-335-70/abe40.jpg

La une du quotidien La República résume le sentiment qui prédomine dans toute la presse uruguayenne après l'annonce de la sanction de la FIFA à l'encontre de Luis Suárez. L'attaquant a écopé de neuf matchs et quatre mois de suspension pour avoir mordu le défenseur italien Giorgio Chiellini le 24 juin (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Suarez-suspendu-9-matches/477562). Le journal de Montevideo affiche le buteur de la Celeste à genoux, les bras en croix, surmonté du titre : « Les Anglais et les Italiens ont crucifié Suarez » Comme la grande majorité des médias du pays, le journal accuse les deux derniers adversaires de l'équipe uruguayenne d'avoir fait pression sur la FIFA pour qu'elle prononce «la sanction la plus dure de l'histoire de la Coupe du monde ».

Dans un dossier consacré à celui qui oscille entre le statut de martyr et de héros national, le journal (http://www.republica.com.uy/hay-una-conspiracion-contra-luis-suarez/) rapporte les propos du secrétaire général de la Fédération uruguayenne de football, Alejandro Balbi. «Il y a eu une conspiration anglo-italienne contre Luis Suárez et il ne fait aucun doute que la sanction est due à l'élimination de l'Italie.» Le quotidien uruguayen El País (http://www.elpais.com.uy/opinion/editorial/disparen-contra-luis-suarez-editorial.html) estime lui aussi que ce sont les médias britanniques et italiens qui «ont tiré sur Suárez», et que «ce sont eux qui ont rendu le verdict et non la FIFA». Pour le journal, l'attaquant star de l'équipe a été victime d'une campagne dans des médias étrangers «remplis d'une rancœur démentielle et d'une spéculation détestable, dont l'unique but était l'élimination de Suárez». Le quotidien estime par ailleurs que beaucoup d'autres actes violents n'ont pas été sanctionnés et se demande : «Le pays du joueur commettant l'infraction n'aurait-elle pas son importance ?»

« Qu'ils rendent aussi les Malouines ! »

La República (http://www.republica.com.uy/injusta-la-sancion-de-la-fifa/) donne également la parole aux partis politiques uruguayens qui «ont tous exprimé leur soutien au footballeur» et au président, José Mujica, qui comme plusieurs milliers de ses compatriotes est venu accueillir Luis Suárez à l'aéroport lors de son retour à Montevideo. Le chef de l'Etat, qui «n'a pas vu Luis mordre qui que ce soit», est lui aussi «convaincu qu'il existe une campagne contre le joueur». Dans un entretien (http://www.ovaciondigital.com.uy/mundial/mujica-maradona-victor-hugo-fifa.html) accordé à Diego Maradona, «Pepe» Mujica a ajouté, sans préciser sa pensée : «Nous avons éliminé l'Italie et l'Angleterre, ils ont perdu beaucoup d'argent.» Certains chroniqueurs uruguayens vont encore plus loin. Dans les colonnes de La República (http://www.republica.com.uy/la-fifa-acusa-a-suarez-de-mordidas/), l'un d'eux appelle les Anglais à rendre la Coupe du monde «gagnée de façon honteuse» en 1966. «Pendant qu'ils y sont, qu'ils rendent aussi les Malouines !» conclut-il. Les réactions contre l'Italie et l'Angleterre ont également envahi les réseaux sociaux. Certains supporters y appellent à des manifestations, provoquant ainsi l'inquiétude des autorités de Montevideo qui ont décidé de poster des agents devant les ambassades des deux pays.

chitawar
28/06/2014, 14h24
Sans Suarez, ça change quoi ?

L'Uruguay va devoir faire sans son meilleur buteur Luis Suarez samedi (22h00) en huitièmes de finale contre la Colombie. Un mal pour un bien ?
. (Reuters)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/oscar-tabarez-assure-que-son-ipe-se-rel-ra-de-l-absence-de-suarez/1500000000431952/12:82,1946:1056-665-335-70/5bc1e.jpg

Une équipe sans son meilleur buteur

Quand il n’était pas là, on a vu le résultat : défaite 1-3 contre le Costa Rica (http://www.lequipe.fr/Football/match/312292) (il était encore en convalescence de son opération du genou, ndlr). Quand il était là, on a vu la différence : un doublé contre l’Angleterre (2-1) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312296), et un poison constant pour la défense italienne (1-0) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312300). Autant dire que la perte de Luis Suarez, meilleur buteur de tous les temps de la Celeste et meilleur joueur de la Copa America 2011, risque de peser lourd dans le parcours à venir de la sélection uruguayenne. Certes, le meilleur buteur de Premier League ne porte pas le brassard du capitaine, mais il est considéré comme un leader d’importance dans le groupe. Imaginez la France sans Karim Benzema, (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-uruguay-sans-suarez-c-est-comme/477948) le Brésil sans Neymar ou l'Allemagne sans Thomas Müller ?

Une équipe "Cavani-centrée"

Sans Suarez, l’Uruguay ressemble à celui qu’on a vu lors du premier match contre le Costa Rica, soit pas vraiment un excellent souvenir pour les amateurs de beau football : un festival de longs ballons désespérément dirigés vers Edinson Cavani, qui se débattait seul avec trois défenseurs centraux sur le dos. Associé dans un 4-4-1-1 au «vétéran» Diego Forlan, il a certes inscrit un penalty ce soir-là, et son pressing sur Pirlo ou Gerrard a eu de l’importance lors des matches suivants, mais on attend encore plus devant le but de la star du PSG. Surtout qu’il n’aime rien tant que porter le maillot du buteur de pointe, celui-là même qui lui a manqué en Ligue 1 cette saison. Pour la première fois, c’est donc sur lui qu’Oscar Tabarez va faire reposer son organisation tactique. L’occasion ou jamais, en somme, de briller sur la scène internationale.

Une équipe revancharde

Rien de tel pour unir et motiver un groupe que le sentiment d’injustice. Ce dernier est fort, très fort même au sein de la délégation uruguayenne, qui a multiplié les réactions indignées à l’annonce de la sanction prononcée par la FIFA à l’encontre de son buteur. «Pour nous, c’est un joueur très important, une personne très importante dans le groupe, et si on l’attaque, on verra comment le défendre, parce que c’est une Coupe du monde de football, pas une Coupe du monde de moralité de bas étage», a sèchement rétorqué le sélectionneur uruguayen en conférence de presse, donnant la température de l'ensemble du groupe. De quoi renforcer un peu plus la fameuse "garra" caractéristique de la Celeste. Si jamais Oscar Tabarez manquait un peu d'inspiration pour la causerie d'avant-match, entre la théorie du complot et le sentiment de persécution (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/-suarez-ne-marchera-jamais-seul/478083), l'épisode Suarez devrait lui fournir assez de matière.

chitawar
28/06/2014, 14h27
Tabarez : «Suarez ne marchera jamais seul»

Le sélectionneur de l'Uruguay Oscar Tabarez a consacré toute sa conférence de presse à la veille de son 8e de finale contre la Colombie samedi (22h00) à l'affaire Luis Suarez, qu'il a défendu en dénonçant la lourdeur de sa sanction.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/oscar-tabarez-a-d-ndu-suarez/1500000000432244/0:53,2048:1085-665-335-70/2b872.jpg

Convié à la traditionnelle conférence de presse de veille de match, Oscar Tabarez s’y est présenté seul, sans son capitaine Diego Lugano ou un joueur, comme il est de coutume, vendredi soir. Le sélectionneur de la Celeste a surtout innové en décidant de ne répondre à aucune question. «Je viens pour parler d’un thème exclusif qui nous a occupé et ému toute la semaine : la sanction de Luis Suarez (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Suarez-suspendu-9-matches/477562)» (neuf matches et quatre mois de suspension pour avoir mordu Giorgio Chiellini à l’épaule lors de Uruguay-Italie, 1-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312300), le 24 juin).

«La sanction de Luis Suarez est exagérée (...) Jamais, nous n'aurions pu imaginer cette sanction d'une sévérité excessive»

Aidé de penses-bêtes glissés sur une feuille de papier posée devant lui, Tabarez s’est alors lancé dans un monologue de quinze minutes chrono. «J’exerce mon droit de donner mon opinion, a-t-il justifié. Je suis un produit du football uruguayen. J’ai toujours été un défenseur du fair-play. J’ai d’ailleurs reçu des prix de la propre FIFA et de l’UNESCO. Mais la sanction de Luis Suarez est exagérée. La FIFA a ouvert une enquête sur une faute qui n’a pas été vue par l’arbitre, ni sanctionnée. Il a fallu les images pour que ce soit le cas. Quand on les a vues, on a pensé qu’effectivement, les deux joueurs pouvaient l’être. Jamais, nous n’aurions pu imaginer cette sanction d’une sévérité excessive.»




http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/suarez-explique-qu-il-n-a-pas-mordu-chiellini/1500000000430571/374:61,1975:1223-150-108-70/b2b62.jpg

Pour Tabarez, Suarez se retrouve victime de la pression médiatique déclenchée par cette affaire. «Dans certains médias, c’était le seul thème traité à l’issue du match. On s’est éloigné de la faute même pour faire un procès par rapport à ses antécédents, pour lesquels il a déjà payé.» Il a alors accusé à mi-mots : «Nous savons tous où se trouve le pouvoir : chez l’organisateur. On ne le conteste pas. Mais en tant qu’entraîneur et éducateur, je trouve que la FIFA a fait de Suarez un bouc émissaire en prenant une sanction exemplaire alors qu’il n’a pas commis de délit. Ce procédé est dangereux car il ne faut pas oublier que c’est une victime avec des droits. Qui a gagné ? Qui a perdu ? Cette sanction bénéficie à qui ? Je n’ai pas de réponse. Dans ce tournoi, on a vu d’autres choses qui ont été jugées de manière différente.» Tabarez a conclu en annonçant qu’il renonçait à sa fonction de consultant technique à la FIFA. «Les méthodes et les valeurs de la FIFA sont trop éloignées des miennes», a-t-il dit, avant de se retirer sous les applaudissements en lâchant : «Luis ne marchera jamais seul dans l’épreuve qu’il va affronter».

chitawar
28/06/2014, 14h29
Suarez suspendu 9 matches !

Coupable d'avoir mordu l'Italien Giorgio Chiellini lors d'Uruguay-Italie (1-0), mardi, l'attaquant uruguayen Luis Suarez a été suspendu 9 matches par la Fifa ce jeudi.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/uruguay-s-national-soccer-team-player-luis-suarez-attends-a-news-conference-prior-a-training-session/1500000000431420/0:129,2048:1162-665-335-70/9b02a.jpg

Luis Suarez a été suspendu 9 matches et 4 mois de toutes activités liées au football pour avoir mordu Giorgio Chiellini lors de la rencontre entre l'Italie et l'Uruguay, mardi (1-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312300)), selon un communiqué de laFIFA (http://www.fifa.com/worldcup/news/y=2014/m=6/news=luis-suarez-suspended-for-nine-matches-and-banned-for-four-months-from-2386354.html). Sous contrat avec Liverpool jusqu'en juin 2018, l'attaquant de 27 ans ne retrouvera les terrains qu'à la fin du mois d'octobre. Il a également écopé d'une amende de 100 000 francs suisses, soit environ 82 000 euros. Un éventuel appel contre cette sanction ne serait pas suspensif.

Depuis 2010, et sans avoir reçu le moindre carton rouge, le multi-récidiviste Luis Suarez (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Un-psy-avait-predit-la-recidive-de-suarez/477146) a désormais écopé au total de 34 matches de suspension avec l'Ajax Amsterdam (7 pour avoir mordu Otman Bakkal à l'épaule (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Suarez-prend-sept-matches/159278)), Liverpool (8 pour des propos racistes envers Patrice Evra (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Suarez-suspendu-8-matches/251212) puis 10 après une morsure sur le bras de Branislav Ivanovic (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Dix-matches-pour-suarez/365958)) et donc l'Uruguay. Il manquera également au moins 13 rencontres en début de saison avec les Reds, qui ont annoncé vouloir prendre le temps d'étudier le rapport de la commission de discipline avant de se prononcer (http://www.liverpoolfc.com/news/latest-news/165444-liverpool-fc-statement).

«Un tel comportement ne peut être toléré sur un terrain de foot et en particulier pendant une Coupe du monde quand les yeux de millions de personnes sont braqués sur les vedettes sur le terrain», a déclaré dans un communiqué Claudio Sulser, président de la commission de discipline. C'est la plus lourde suspension infligée à un joueur depuis Mauro Tassotti (http://www.slate.fr/story/88995/suarez-tassotti-leonardo-suspensions-longues-mondial), qui avait écopé de huit matches lors de la Coupe du monde 1994 après un violent coup de coude sur l'Espagnol Luis Enrique. Le ''record'' appartient toujours à l'Irakien Samir Shaker, suspendu un an en 1986 après avoir craché sur l'arbitre du match face à la Belgique.

chitawar
28/06/2014, 14h42
Scolari : «Nous avons le potentiel»

Le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari a rappelé que l'équipe chilienne était plus forte qu'auparavant, mais a souligné que le Brésil avait «le potentiel pour passer». Il a aussi rendu hommage à son joueur vedette Neymar.

)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/luiz-felipe-scolari-craint-le-chili/1500000000430102/0:383,2048:1416-665-335-70/c520a.jpg

«Luiz Felipe Scolari, comment voyez-vous le Chili ?

Depuis l'arrivée de Jorge Sampaoli, l'équipe est entrée dans une nouvelle dynamique. Les joueurs se sont parfaitement adaptés au schéma tactique. L'équipe joue si bien qu'elle est déjà un échelon au-dessus ce qu'elle était avant.

«On a un peu plus peur»

Etes vous nerveux ? Et les joueurs ?

Même si on a de l'expérience, il y a des choses qui te remuent. C'est normal, d'être mal à l'aise, d'avoir cette anxiété, surtout pour les matches à élimination directe. On ne peut pas commettre d'erreurs. On est un peu plus impliqué, on a un peu plus peur, on est un peu plus nerveux. Ce n'est pas parce qu'on est au Brésil. Ce qu'on fait en ce moment, c'est analyser le potentiel du Chili. C'est la loi : si tu ne gagnes pas, tu ne restes pas. On travaille dans la joie mais avec détermination. Notre adversaire aussi.

«Neymar ne joue pas pour être le meilleur, il joue pour le Brésil»

Ronaldo dit que Messi est meilleur. Qui est meilleur, Messi ou Neymar ?

Ronaldo a été un de nos plus grands joueurs et on doit respecter son opinion. Mon opinion est personnelle et je la donnerai dans dix ou quinze ans, pas aujourd'hui. Messi est un excellent joueur, un crack, un des meilleurs joueurs du monde. Où qu'il joue, en équipe nationale ou un match de quartier, tout va toujours tourner autour de lui. Le ballon passera par lui, c'est normal dans n'importe qu'elle équipe. Neymar est sur cette voie-là, mais je vais vous dire : Neymar ne joue pas pour être le meilleur du monde, il joue pour le Brésil. Ce qu'il veut c'est que le Brésil soit champion.

Le Brésil ne joue plus le beau football d'avant ?

Nous jouons avec une philosophie en rapport avec les joueurs que nous avons, en étant conscients que les joueurs peuvent discuter de cette philosophie. Regardez l'exemple de l'Atletico Madrid. C'est une équipe organisée, fermée, qui sait bien défendre mais sait aussi bien jouer le contre. Elle a été championne nationale et vice-championne d'Europe : on peut en tirer des enseignements pour les montrer à nos joueurs.

«On verra pendant le match...»

Comment allez vous jouer contre le Chili ?

On va presser et défendre. C'est tout. On va aligner une équipe en accord avec notre style de jeu, indépendamment de ce que le Chili va proposer. Que ça marche ou pas, on discutera pendant le match pour savoir comment nous adapter aux situations qui se présentent.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Maintenant, place au Nigeria


Maintenant, place au Nigeria

Après leur nul face à l'Equateur (0-0), mercredi, les Bleus se sont fixés pour objectif de revenir au Maracana pour les quarts de finale. Il leur faudra d'abord battre le Nigeria.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/vincent-enyeama/1500000000431473/436:231,1864:951-665-335-70/a4f84.jpg

Ils veulent y revenir. Dès la fin de leur dernier match de poule face à l’Equateur (0-0), mercredi soir à Rio, les Bleus ont fait part de leur souhait de refouler très vite la pelouse du stade Maracana. «En espérant quand même qu’elle sera dans un meilleur état», a précisé Hugo Lloris. La veille, le portier de Tottenham et ses équipiers - comme les joueurs de Rueda - avaient déjà été contraints de s’exiler au stade olympique Joao Havelange pour la ménager. «Mais c’est un beau stade et il y avait une très belle ambiance, a poursuivi l’ancien Lyonnais. Les supporters ont répondu présent. Ça fait plaisir de voir du bleu dans les gradins.»

Le 4 juillet prochain, ce sera peut-être encore le cas. A condition que l’équipe de France ne trébuche pas en 8es de finale face au Nigeria à Brasilia. En pleine préparation de leur rencontre face à la Tri, les Bleus n’ont pu assister qu’à un petit bout du match des Super Eagles face à la l’Argentine (2-3), programmé un peu plus tôt dans la journée. «C’est une équipe qui se projette vite vers l’avant avec des attaquants rapides, a malgré tout eu le temps d’observer Lucas Digne. Il va falloir être vigilant.» «Ils ont quand même tenu la dragée haute à l’Argentine, a pour sa part relevé Olivier Giroud. On s’attend à un gros impact physique.» «Elle n’a pas remporté la dernière CAN pour rien, a résumé Mathieu Valbuena. On va rencontrer une équipe assez coriace, athlétique, physique et qui met pas mal de coups.»

Lloris : «Il faudra sortir du match en ayant le sentiment de tout donner.»


De cette équipe, un nom est revenu sur toutes les lèvres des Français : celui du portier du Lille Vincent Enyema. Pour l’avoir côtoyé dans le Nord, Lucas Digne évoque «quelqu’un de chaleureux». Lloris et Rémy décrivent de leur côté «un très bon gardien». Autre joueur cité par Digne : Peter Odemwingie qui a lui aussi porté les couleurs du LOSC. «Je le connais de nom, j’avais fait des photos avec lui.» Pas inquiets à l’idée de disputer ce match à 13h, un horaire inhabituel pour eux - «on va s’adapter, pas de souci», promet Mamadou Sakho -, les Bleus savent que leur marge d’erreur est désormais nulle. «Maintenant, c’est à élimination directe», ont rappelé en choeur Valbuena et Matuidi. «Il a une possibilité pour que ce soit notre dernier match, a confirmé Lloris. Il faudra sortir du match en ayant le sentiment de tout donner». Et si possible, avec une victoire à la clé.


Les Bleus freinés, mais premiers

Avec une équipe remaniée, la France subit un coup d'arrêt face à l'Équateur (0-0), pourtant à dix en seconde période, mais assure la première place de son groupe. Les Bleus seront opposés au Nigeria en huitièmes de finale, lundi (18h00).

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Le match : 0-0

Une fin de match débridée qui aurait pu tourner en faveur de chacune des deux équipes. Et sinon ? Pas grand-chose si ce n’est de nombreuses approximations. Avec un onze que l’on pourrait qualifier de bis, l’équipe de Didier Deschamps n’est pas parvenue à boucler sa phase de poules par un troisième succès d’affilée mercredi soir face à l’Equateur (0-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312314)). En première période, seules une tentative de Griezmann (11e), une reprise de volée de Sissoko (16e), ainsi qu’une tête de Pogba (38e) ont réveillé un Maracana pourtant bouillant au coup d’envoi. En seconde, même l’expulsion prématurée d’Antonio Valencia, coupable d’avoir marché sur le tibia de Digne (50e), n’a pas offert aux Bleus davantage de latitude face à un adversaire dont l’agressivité a parfois frôlé l’excès. Il a fallu attendre les entrées de Giroud et Rémy pour voir les Bleus se réveiller (80e, 84e, 87e, 89e, 90e+2). Mais signe qu’ils n’ont vraiment pas tout maîtrisé, ils auraient également pu céder sans une intervention de Lloris sur une frappe d'Ibarra (83e). Ce nul leur permet malgré tout de conserver la première place du groupe. L’essentiel est préservé.

L'enseignement

Les Bleus ne sont pas interchangeables. Du moins, pas dans des proportions aussi grandes. Avec un onze de départ remanié - six changements par rapport à celui qui avait débuté face à la Suisse (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Schneiderlin-est-bien-titulaire/477328) -, l’équipe de France n’a pas retrouvé la fluidité et la vitesse d’exécution qui lui avaient permis de remporter brillamment ses deux premiers matches. S’ils n’ont pas manqué de volonté, les Bleus se sont montrés trop brouillons, faute de complicité. Esseulé en pointe, Karim Benzema n’a jamais existé en première période. Des éléments tels que Cabaye et Valbuena, capables de désorganiser une défense, ont manqué. Mais avec une qualification quasiment acquise au coup d’envoi, Deschamps pouvait se permettre ce luxe. Le sélectionneur souhaitait redonner de la fraîcheur à certains éléments ? On saura lundi (18h00) face au Nigéria si ce choix a été payant.

Le joueur : Paul Pogba

Que retenir de son match ? Fidèle à lui-même, Paul Pogba a fait preuve de gestes de grandes classes à l’image d’une talonnade pour lancer Sissoko en début de match. Mais il a aussi symbolisé la maladresse des Bleus. Juste avant la pause, à la réception d’un corner de Griezmann, sa tête a été détournée par Dominguez (38e). A la reprise (47e), c’est encore lui qui a décalé Sagna dont le centre a débouché sur la meilleure occasion du match : une reprise de l’extérieur de pied de Griezmann repoussée par le portier équatorien sur son poteau. A un quart d’heure de la fin, enfin, il n’est pas parvenu à trouver le cadre alors qu’il se trouvait pourtant seul face au but (73e). Si certaines pertes de balles auraient pu coûter cher (54e), au moins est-il parvenu cette fois à maîtriser ses nerfs. Sakho, auteur d’un coup de coude sur Minda qui a échappé à l’arbitre (7e), ne peut pas en dire autant.

chitawar
29/06/2014, 08h08
Van Gaal : «La chaleur affectera le match»

Louis Van Gaal, le sélectionneur néerlandais, estime que la chaleur et l'humidité vont «affecter» le déroulement du 8e de finale Pays-Bas-Mexique dimanche (18h00) à Fortaleza, et juge les Mexicains «beaucoup plus habitués» à ces conditions climatiques.

. (Reuters)
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«Louis Van Gaal, craignez-vous que la chaleur de Fortaleza soit un désavantage pour votre équipe ?

Ça va, j'étais ici il y a un an et le temps était beaucoup plus chaud. Malgré tout, l'humidité est si haute que cela affectera le match. Nous avons essayé de préparer les joueurs au mieux. Je reconnais que ça affectera aussi la sélection mexicaine mais ils sont sans doute beaucoup plus habitués que nous. Lorsque j'entraînais l'Ajax (Amsterdam), nous avons joué à Mexico et mes joueurs avaient eu toutes les difficultés du monde à rivaliser pendant la moitié du match. C'est un élément additionnel qu'il faut prendre en compte, et c'est ce que nous avons fait.

A ce sujet, vous sentez-vous suffisamment préparés ?

J'espère que nous nous sommes assez entraînés et j'espère que les conditions climatiques seront un adversaire non seulement pour nous, mais aussi pour le Mexique. Nous avons communiqué avec les joueurs, nous avons pris des mesures pendant la préparation. Nous espérons que nous aurons des pauses pour boire (décidées par l'arbitre, NDLR). Si ce n'est pas le cas, nous placerons des petites bouteilles d'eau autour du terrain pour que nos joueurs puissent prendre quelques gorgées. C'est extrêmement important. La déshydratation est une chose que nous avons prise en compte dans nos entraînements. Certains joueurs peuvent perdre jusqu'à 4 litres, soit 4 kg, vous vous rendez compte ? Nous espérons que l'arbitre jugera d'une manière sensée.

Pensez-vous que ce match contre le Mexique ressemblera à celui que vous avez remporté contre le Chili (2-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312262)) en phase de poules ?

Si vous considérez l'ensemble de la sélection du Mexique, je dirais que c'est une meilleure équipe, même s'ils jouent un peu de manière identique. Les Mexicains jouent avec leurs qualités et ils ont soif de victoire. C'est pareil pour le Chili, mais le Mexique a sans doute un peu plus soif (...) Je m'attends à un match un peu comme contre le Chili. Les Chiliens ont deux joueurs qui sortent du lot (Sanchez et Vidal, NDLR), c'est moins vrai pour le Mexique, c'est pourquoi c'est peut-être une meilleure équipe.»

Herrera : «Je le sens, je le palpe»



Le sélectionneur du Mexique, qui affronte dimanche les Pays-Bas à Fortaleza (18h00) en huitièmes de finale, est persuadé que son équipe peut se qualifier pour les quarts, pour la première fois depuis 1986.

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Au moment où Miguel Herrera terminait sa conférence de presse, avant le huitième de finale contre les Pays-Bas, dimanche, le Brésil était en train de remporter sa séance de tirs au but contre le Chili (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-bresil-tient-son-quart/478296). Forcément, il lui a été demandé s’il avait préparé ces joueurs à cette éventualité. «Je pense qu’on va gagner ce match avant d’en arriver là, répondait le sélectionneur du Mexique (46 ans). Je le sens, je le palpe…» Après un premier tour convaincant, avec deux victoires et un nul contre le Brésil (0-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312228)), le Mexique s’avance sans complexe. Les conditions climatiques pourraient même l’avantager. Au coup d’envoi, à 13 heures, heure locale (18h00, heure française), la température prévue à Fortaleza est de 29°C (60 % d’humidité).
«La chaleur et l'humidité, c'est pour les deux équipes. Mais c'est vrai qu'on connaît ce type de climat au Mexique»

Un peu plus tôt dans la journée, Louis Van Gaal, le sélectionneur néerlandais a d’ailleurs souligné ce paramètre (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Van-gaal-la-chaleur-affectera-le-match/478215). «J’espère que cela va nous avantager, a commenté Herrera. La chaleur et l’humidité, c’est pour les deux équipes. Mais c’est vrai qu’on connaît ce type de climat au Mexique et que notre capacité à s’y adapter peut être utile. Mais on a aussi pas mal de joueurs qui évoluent en Europe et je pense que notre adversaire est très bien préparé.» Au Brésil, le Mexique dispute les huitièmes de finale d’une Coupe du monde pour la sixième fois d’affilée. Mais il n’a jamais passé ce stade lors des cinq éditions précédentes et son dernier quart de finale remonte à 1986, contre l’Allemagne (0-0, 1-4 aux t.a.b.).
«On manquait d'idées»

«Comme supporter, j’ai souvent eu le sentiment que l’on manquait d’idées pour surprendre nos adversaires, a estimé Herrera. Sauf en 2006. L’équipe avait été très largement supérieure à l’Argentine et elle méritait plus. Mais les buts n’étaient pas venus (1-2 a.p.).» Pour surprendre les Pays-Bas, Herrera se prépare déjà à motiver ses joueurs, avec cette même énergie qui l’a fait remarquer depuis le début du Mondial. «Je ne sais pas encore ce que je vais leur dire, dit-il. Je vais y penser cette nuit. En général, c’est ce que je fais. C’est un bon moment pour repenser à des phrases que tu as entendues à droite à gauche et dont tu peux te servir.» Lui est déjà convaincu.


Laurent Koscielny : «Je dois me canaliser»



Laurent Koscielny est revenu sur son tempérament volcanique sur le terrain, lors de sa conférence de presse, ce samedi, à Ribeirao Preto. Le défenseur central des Bleus et d'Arsenal évoque également son état de santé et ses ambitions.

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«Laurent Koscielny, vous avez des douleurs récurrentes aux tendons d’Achille. Comment gérez-vous ces soucis physiques ?

J’ai des tendinites depuis deux, trois mois, donc j’essaye de me gérer car je sais que je ne suis pas capable de faire tous les entraînements de la semaine. Avec le doc’, j’ai un programme allégé. Pendant deux jours après un match, je ne cours pas, je fais du vélo pour reposer mes tendons et pour être prêt pour l’entraînement à J moins 2 de la rencontre suivante.

Varane, Sakho, vous : les trois défenseurs centraux utilisés jusque-là ont rencontré des problèmes physiques. Ce secteur de jeu peut-il tenir jusqu’au bout ?

On sort d’une saison à cinquante, soixante matches. Il y a des pépins mais ce ne sont pas des gros pépins. Et on met nos petits soucis physiques de côté pour donner le maximum sur le terrain.

«On fera tout pour passer et sortir la tête haute du terrain»

A partir de quel résultat la Coupe du monde sera-t-elle réussie à vos yeux ?

L’objectif premier, c’était de passer ce groupe, on l’a fait. Maintenant, c’est d’aller le plus loin possible. On est ambitieux. Après, il y a un adversaire en face. Peut-être qu’on perdra, peut-être qu’on gagnera, mais on fera tout pour passer et sortir la tête haute du terrain.

Avez-vous des signes qui vous indiquent que vous serez titulaire lundi ?

Non, aucun ; Mamad’ (Sakho) va beaucoup mieux, il va s’entraîner cet après-midi.

Pouvez-vous comparer votre profil au sien ?

Mamad’ est beaucoup plus physique, il est dans l’impact, les duels, moi, je suis plus dans la lecture du jeu, l’interception. On a des qualités différentes.

Globalement, votre prestation contre l’Equateur a été jugée positivement. Vous avez cependant parfois semblé nerveux. Qu’avez-vous pensé de votre match ?

J’étais un peu crispé au début, c’est normal. Jouer un match de Coupe du monde, c’est excitant et il y a une certaine pression. Il fallait lâcher les chevaux et entrer dans la partie. Ensuite, je pense avoir fait un bon match.

«Kiev, il faut oublier, il faut savoir tourner la page»

Dans la concurrence avec Mamadou Sakho, avez-vous l’impression de traîner votre expulsion en Ukraine, en novembre (0-2) ?

Je ne suis pas dans un état d’esprit de concurrence. En défense centrale, on est quatre, on se parle beaucoup, il y a une très bonne ambiance entre nous. Kiev, il faut oublier, il faut savoir tourner la page. Le plus important, c’est que l’équipe de France gagne. Mon cas n’est pas le plus important.

Vous avez la réputation de provoquer des penalties. Vous attendez-vous à être ciblé ?

Non. C’est vrai que j’ai "fait" des penalties. Maintenant, je ne pense pas en avoir provoqué contre l’Equateur (0-0)... Je sais que c’est mon point noir mais je n’ai pas ça en tête quand je défends.

Cette image vous semble-t-elle injuste ?

Je sais que je dois travailler ce point-là. Si on pense que je suis un peu trop fou... J’ai ce trop-plein d’énergie, je sais que je dois me canaliser.

Avez-vous l’impression de ne pas être reconnu à votre valeur ?

Non, pas du tout. Je n’ai pas besoin d’avoir de la reconnaissance. Le plus important pour moi, c’est de faire ce que j’aime le plus au monde: jouer au foot, remporter des matches, rendre fier mes amis, ma famille. En Angleterre, je suis peut-être un peu plus considéré qu’en France. Mais en France, je n’ai joué qu’une saison à Lorient. On me connaît un peu moins.»


Equipe de France : «La chaleur change pas mal de choses»




FOOT - CM - BLEUS : «La chaleur change pas mal de choses» (http://video.lequipe.fr/video/c6de1327fc1s.html)

Contraints de jouer pour la première fois à 13h00 face au Nigéria lundi en huitième de finale, les Bleus redoutent la chaleur. Mais promettent de s'adapter.

Ils semblent davantage craindre la chaleur que le changement de rythme alimentaire. Huitième de finale à 13h00 oblige, les Bleus ont chamboulé leurs habitudes depuis leur qualification acquise au soir de France – Equateur (0-0). Le matin, c’est réveil à 8h30 et "brunch" une heure plus tard. Au menu : des pâtes, de la viande, du poisson, du riz, des pommes de terre, mais aussi «du sucré pour ceux qui ont plus de mal avec les pâtes», détaille Yohan Cabaye.

«Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l'Argentine, ils ont peut-être plus l'habitude.»

Parce qu’il a connu la Premier League, le milieu de terrain n’a pas été dépaysé par ce nouveau mode de vie. A Newcastle aussi, il lui est arrivé de jouer en début d’après-midi. «Mais pas avec ces fortes chaleurs», précise-t-il. Vendredi, pour leur retour à l’entraînement après une journée "off" passée en compagnie de leur famille, les Bleus ont pu constater qu’à 13h00, au Brésil, il fait «très très chaud». «Il fera peut-être un peu moins chaud à Brasilia, espère Cabaye. Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l’Argentine, ils ont peut-être plus l’habitude. Il faudra s’adapter, se mettre dans le rythme, mais c’est sûr que ça change pas mal de choses.»

Sous cette chaleur, les Bleus seront-ils capables de développer le jeu qui a fait leur force lors des deux premiers matches contre le Honduras (3-0) et face à la Suisse (5-2) ? Pour avoir vu Italie – Uruguay qui s’est déroulé dans des conditions presque identiques, Cabaye a pu observer «que ça manquait de rythme, c’était lent dans les transmissions, dans le pressing...» «On va essayer de jouer notre propre jeu, a-t-il toutefois promis. Je ne sais pas si on pourra maintenir notre pressing tout le match, tant qu’on pourra, on le fera». Koscielny conclut : «Ça sera dur physiquement, mais pour un huitième de finale, on peut mettre ça de côté. Même si on est fatigué, on doit être capable d’aller chercher des choses au fond de nous-mêmes pour gagner».


Coupe du Monde 1/8è de finale - La Colombie bat l'Uruguay (2-0) et se qualifie pour le 1er quart de


La Colombie bat l'Uruguay (2-0) et se qualifie pour le 1er quart de son histoire

Pour la première fois de son histoire, la Colombie disputera les quarts de finale du Mondial. Ce samedi, les Cafeteros ont éliminé l'Uruguay grâce à un doublé du Monégasque James Rodriguez (2-0).

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Le match : 2-0

La Colombie, c’est fort de café(teros). Auteur d’une phase de groupes sans faute, elle a profité de la frilosité adverse pour prendre la possession du ballon. La titularisation de Jackson Martinez à la place d’Ibarbo a aussi permis aux Colombiens d’avoir plus de présence dans la surface adverse. Recroquevillé, organisé dans un 3-5-2 très défensif, l’Uruguay a bien bloqué les couloirs mais s’est exposé dans l’axe. C’est ainsi qu’est venue l’ouverture du score fabuleuse de James. Le demi-finaliste du dernier Mondial n’a jamais été en mesure d’inverser la tendance malgré les entrées de Stuani et de Gaston Ramirez. Logiquement, la Colombie s'est imposée (2-0) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312238) et va donc jouer un quart de finale de Mondial pour la première fois de son histoire. Et ce sera contre le Brésil !

Les bijoux de James

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LeBron James fait rêver Miami. Le Bon James s’éclate avec la Colombie. Elu meilleur joueur de la phase de groupes par la FIFA, le meneur de jeu de Monaco a encore été immense au Maracana contre l’Uruguay. A la 28e, dos au but, il a contrôlé de la poitrine avant de marquer d’une frappe en pivot lumineuse sous la barre. A la 50e, l’ancien joueur de Porto a été à la conclusion d’un mouvement collectif de toute beauté. A cette occasion, Cuadrado a adressé sa 4e passe décisive dans ce Mondial, ce qui en fait le leader de cette catégorie. Quant à James, il est désormais le meilleur buteur de la compétition avec cinq réalisations auxquelles il faut rajouter… deux passes décisives.

Un homme dans le match : Edinson Cavani bien seul

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Sans Luis Suarez, l’Uruguay ne sait que faire. Absent contre le Costa Rica, il avait vu sa Celeste s’incliner (1-3). Suspendu face à la Colombie, le joueur de Liverpool lui a encore bien manqué car Edinson Cavani ne peut pas tout faire tout seul. Défendant beaucoup, le Parisien a malheureusement souvent laissé l’axe à Forlan. Il a tenté de faire jouer ses partenaires, et a notamment adressé un centre très dangereux pour C.Rodriguez mais Sanchez a sorti le ballon (31e). Il s’est ensuite essayé au tir. A la 33e, il n’a pas cadré un coup franc bien placé. A la 84e, le Niçois Ospina a mis en corner sa frappe d’une belle parade. Un match frustrant pour le Matador.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Tabarez «fier» de ses joueurs


Tabarez «fier» de ses joueurs

Le sélectionneur de l'Uruguay ne voulait rien reprocher à ses joueurs, hier soir, après l'élimination contre la Colombie.

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«Oscar Tabarez, quel est votre sentiment ce soir ?

Nous savions que la Colombie était une très bonne équipe, qui joue très bien collectivement et qui a des individualités pour faire la différence. La Colombie a beaucoup dominé, ensuite nous sommes revenus dans le match. Mais ce premier but est venu et c’est l’un des plus beaux buts de cette Coupe du monde. Ce but n’est pas de la faute des défenseurs, il est à 100% de la responsabilité du buteur. Nous avons ensuite essayé de revenir mais nous sommes tombés sur un gardien qui a fait des arrêts exceptionnels. Nous devons accepter la défaite et féliciter notre adversaire. Je suis très fier de mes joueurs. Une fois de plus, ils ont tout donné.

Que pensez-vous de James Rodriguez ?

Je le connais, je l’ai vu jouer depuis un bout de temps, je me souviens de lui en Argentine, il montrait déjà des choses rares. Il y a Maradona, Messi, Suarez, et James fait partie de cette classe-là. Ils font des choses que les autres ne font pas, ils ont un don. Il est le meilleur joueur de cette Coupe du monde. J’espère qu’il va continuer comme ça. On a besoin de joueurs comme ça pour notre sport.

Que pensez-vous de la Coupe du monde de votre équipe ?

Ce n’est pas le moment de se lancer dans des grandes analyses. Je suis fier de ce parcours, parce que nous sommes sortis d’un groupe très difficile, où l’Angleterre et l’Italie sont tombées.

«Il fallait penser aux bonnes choses qui pouvaient venir de la suspension de Suarez : plus de force, de motivation.»

Suarez vous a beaucoup manqué ce soir ?

Nous savions tous qu’il ne serait pas là, mais il fallait penser positif, il fallait penser aux bonnes choses qui pouvaient venir de cette situation : plus de force, de motivation. Suarez est un joueur très important, je n’ai pas besoin de vous le dire, et nous savions qu’il ne serait pas là, et qu’il ne serait pas près de nous, parce que la FIFA en avait décidé ainsi. C’est tout.?


Coupe du Monde 1/8è de finale - James vit «un rêve»


James vit «un rêve»

Meilleur buteur du Mondial avec cinq réalisations, le Monégasque James Rodriguez a propulsé sa Colombie en quarts du Mondial.
(Reuters)
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«James Rodriguez, tout se passe très bien, pour vous, dans cette Coupe du monde...

Nous sommes très heureux, nous sommes en train d’écrire l’histoire. Je suis en train de vivre un rêve mais nous ne voulons pas nous arrêter là.

Vous allez maintenant affronter le Brésil. Sentez-vous la pression ?

Non, il n’y a pas de pression. Il faudra qu’on soit attentifs, parce qu’ils ont de très bons joueurs, mais je pense qu’eux aussi doivent se méfier de nous, parce que nous aussi nous avons des joueurs dangereux. Ça va être un match exceptionnel à jouer. Le Brésil a une histoire, mais nous ferons tout pour gagner.

Quel est le plan pour les battre ?

Vous devez toujours avoir un plan, avec chacun dans sa position. On le fait à chaque match, on respecte le plan à la lettre, et on le fera encore contre le Brésil.

Oscar Tabarez, le sélectionneur de l’Uruguay, vous a comparé à Maradona, Messi et Suarez…

Merci à lui, c’est une immense fierté. Moi, je ne veux qu’aider l’équipe, je veux apporter ce que je sais faire. C’est vrai qu’en ce moment je me sens très bien, je marque des buts. J’espère que ça continuera comme ça.»

Pekerman : «Le Mondial de James»

«Nous avons réussi à prendre l'avantage, parce que certains joueurs font la différence. L'ouverture du score a été très importante dans ce match. James Rodriguez ? C'est un joueur fondamental. Toute l'équipe joue bien et lui, il est toujours décisif. C'est un joueur technique qui a tout pour être l'un des meilleurs. Il comprend toujours ce qu'il faut faire pour l'équipe. Ce pourrait être la Coupe du monde de James. Contre le Brésil, ce sera un gros match. Il y aura deux équipes qui veulent jouer au football. C'est une bonne chose pour la compétition. Je ne veux pas parler de favoris. Est-ce que nous pouvons être Champions du monde? Nous avons de la confiance, parce que nous avons fait une bonne campagne de qualification. Et l'équipe continue de progresser.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Le Brésil tient son quart


Le Brésil tient son quart

Le Brésil de Julio César a beaucoup souffert avant de se qualifier aux tirs au but pour les quarts de finale de "son" Mondial, samedi à Belo Horizonte (1-1 a.p., 3 tab à 2). Les Chiliens, qui ont touché la barre dans la dernière minute de la prolongation, peuvent nourrir de gros regrets.

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Le tournant

La barre du Mineirao va devenir aussi funestement célèbre au Chili que les poteaux carrés de Glasgow à Saint-Etienne. La frappe de Mauricio Pinilla à la 120e aurait pu tout changer dans le dramatique duel sud-américain. Mais l'attaquant chilien de Cagliari, entré à la place d'Arturo Vidal à la 87e, a vu sa frappe de l'entrée de la surface revenir en jeu après un ricochet sur la transversale de Julio Cesar. La suite de l'histoire est d'autant plus cruelle pour la Roja que le sort du match s'est joué sur un nouveau tir sur un montant. Gonzalo Jara, l'auteur d'un "demi csc" sur l'ouverture du score du Brésil, a plongé le Chili dans le désespoir en trouvant le poteau lors de la séance des tirs au but.
L'homme du match

En stoppant les deux premiers tirs au but du Chili (Pinilla et Alexis Sachez), Julio Cesar a sauvé la Seleçao. Décrié pour son supposé manque de rythme, le gardien de Toronto (MLS) a fait taire les détracteurs. Il a aussi eu la chance des grands sur les deux montants décisifs des Chiliens.
Le match

Le premier 8e dans un Mineirao baigné de soleil a tenu toutes ses promesses : des duels intenses (7 cartons) et du jeu vers l'avant. Le Brésil s'est d'abord montré le plus dangereux. Isla aurait pu être sanctionné d'un penalty sur Hulk (14e), puis Bravo a écarté des coups francs (Neymar à la 15e, Hulk a la 18e). Mais le futur Barcelonais n'a rien pu faire face à David Luiz, à l'affût au 2e poteau pour marquer devant Jara sur un corner de Neymar relayé de la tête par Thiago Silva (18e).

Meilleur Chilien sur la pelouse, Alexis Sanchez a égalisé sur une touche mal jouée entre Marcelo et Hulk dont Vargas a profité pour le servir au coeur de la surface (32e). Neymar, à la relance, a vu un coup de tête détourné in extremis (36e) et une frappe lointaine d'Alves a fait peur au Chili (42e). Twitter s'est enflammé en seconde période après un but refusé à Hulk pour une main sur le contrôle qui lui avait permis de marquer de l'extérieur du... tibia (55e). Le Chili a répliqué par la plus belle action collective : un jeu à trois conclu par Aranguiz mais mis en échec, déjà, par Julio Cesar (64e).
C'est bien David Luiz qui a marqué

La technologie sur la ligne de but a montré que c'est bien le Brésilien David Luiz, et non le Chilien Gonzalo Jara contre son camp, qui a ouvert le score. La FIFA avait d'ailleurs immédiatement attribué le but au futur défenseur central du Paris-SG.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Julio Cesar : «Le Brésil avait besoin de ça»


Julio Cesar : «Le Brésil avait besoin de ça»

Julio Cesar a pris une belle revanche sur les sceptiques en contribuant largement à la qualification du Brésil pour les quarts du Mondial aux dépens du Chili, samedi. «Il y a eu beaucoup de questions autour de ma convocation», a rappelé le gardien de la Seleçao.
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Cesar, gardien du Brésil : «Je suis très content. Le peuple brésilien avait besoin de ça, nous les joueurs aussi, tout le monde. On savait que ce serait dur (...) J'espère que les prochains matches n'iront pas aux penalties, sinon les proches vont avoir des problèmes de coeur.

Sur le plan individuel, il y a eu beaucoup de questions autour de ma convocation. Je me suis bien préparé, physiquement et psychologiquement. Je veux remercier le staff et les coéquipiers pour la confiance et la tranquillité qu'ils m'ont transmises. C'est dur de sortir du Mondial 2010 comme le "vilain" (erreur sur un des buts du Pays-Bas lors de l'élimination) mais j'ai eu le soutien des joueurs et des supporteurs. Cela montre que quand tu as un rêve à réaliser, il faut le poursuivre. On n'a encore rien gagné mais on doit continuer.

«Je suis un athlète comblé mais il manque une page à écrire»

(Sur les pleurs) Je suis émotif, je serai toujours moi-même. J'ai pleuré car beaucoup de joueurs sont venus me dire des choses, me soutenir, et je n'ai pas réussi à me contenir. Je savais que je devais être concentré et ils m'ont donné la force pour faire mon travail du mieux possible. J'ai déjà connu de grandes joies dans ma carrière mais celle-ci est spéciale après 2010. Je suis un athlète comblé mais il manque une page à écrire. Et, sur le plan personnel, il y a eu mon mariage, la naissance de mes enfants. Le coeur a de l'espace pour tout ça.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Neymar : «Des pleurs de joie»


Neymar : «Des pleurs de joie»

«De l'émotion pure», «des pleurs de joie» et une «grande souffrance». Neymar est passé par tous les états lors du huitième de finale contre le Chili samedi (1-1, 3-2 t.a.b.).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/neymar-f-cit-ar-luiz-felipe-scolari-apr-la-s-ce-de-tirs-au-but-victorieuse-des-br-liens/1500000000432693/70:0,2048:998-665-335-70/578d2.jpg

Neymar (attaquant du Brésil) : «Ça été très dur. On a raté un penalty... Puis, Julio Cesar en a arrêté un autre... De l'émotion pure. Mes pleurs étaient des pleurs de joie. On sait que ça n'a pas été un de nos meilleurs matches mais on a montré une volonté de vaincre importante. Cela a été ma plus grande souffrance depuis que je joue. J'ai reçu un coup dès le début et ça m'a beaucoup gêné. J'ai tout eu des coups, des crampes... Maintenant, je veux juste me reposer et revenir au top. Julio Cesar est un phénomène : il est là quand il faut. Je n'ai pas eu peur.»

Thiago Silva (défenseur et capitaine du Brésil): «Je sais que ça n'a pas été un grand match de la sélection brésilienne mais le plus important c'est de passer. Avant le match, j'ai dit aux joueurs que je voulais qu'on pleure aujourd'hui mais que ce soit des pleurs de joie. A l'arrivée, on est récompensé avec une grande victoire et des pleurs de joie. Depuis le jour où je suis devenu défenseur, je savais que la souffrance ferait partie de ma vie. Le plus important c'est que tout le monde s'est donné au maximum, sinon on perd le plaisir de défendre. Je prends du plaisir à courir pour les autres même si je sors du terrain complètement mort.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - «Entrés dans l'histoire»


«Entrés dans l'histoire»

Les Chiliens étaient tristes mais fiers après la défaite en 8es de finale du Mondial face au Brésil. «Les Chilens sont entrés sont entrés dans l'histoire avec ce qu'ils ont montré.»
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http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/sampaoli-a-f-cit-edel-pour-son-d-uement/1500000000432690/66:49,1307:676-665-335-70/b633e.jpg

Jorge Sampaoli, sélectionneur du Chili : «Je ne suis pas heureux de sortir du Mondial de cette façon. Je pense aux efforts de mes joueurs face au favori de cette compétition, à tout ce qu'ils ont fait pour museler Neymar... Certains ont mis leur santé en danger pour représenter leur pays. Les Chiliens peuvent être fiers d'eux. Ils sont entrés dans l'histoire avec ce qu'ils ont montré, notamment ce soir avec ce tir sur la barre à la dernière minute qui aurait tout changé. Maintenant, nous nous tournons vers la Copa America. Il faut continuer à faire le spectacle comme nous l'avons fait au Brésil.»

«Nous partons la tête haute»

Claudio Bravo, gardien du Chili : «Je crois qu’on doit se sentir fiers de ce que nous avons fait aujourd’hui. Nous voulions montrer aux gens que nous avons une grande sélection, avec de grands joueurs mais finalement, ça ne l’a pas fait. Nous allons continuer à défendre la sélection du Chili. Nous partons la tête haute : nous sommes tombés sur les adversaires les plus difficiles avec l’Espagne, les Pays-Bas et le Brésil».

Marcelo Diaz, défenseur du Chili : «Nous sommes tristes de ne pas avoir atteint notre but. Nous n'avons rien à nous reprocher. Nous pouvons être fiers, surtout que nous avons affronté l'Espagne, les Pays-Bas, le Brésil...»

Gary Medel, défenseur du Chili : «Nous avons une très grande génération. Nous pouvons faire de grandes choses. Nous avons tout donné. Surtout que Vidal n'a pas pu jouer à 100% pendant toute la compétition.»

Arturo Vidal, milieu du Chili : «Ça fait mal de perdre lors de cette coupe du monde qu'on rêvait tous de gagner. Je crois qu'on a laissé notre âme sur le terrain. On a joué d'égal à égal avec eux. On se rapproche du niveau des grandes puissances. Ils nous regardent différemment, nous respectent. Mais, il faut continuer à travailler. On a un championnat au Chili (Copa America 2015) et on espère pouvoir gagner. Ca peut être une revanche.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - CLASSEMENT DES BUTEURS COUPE DU MONDE


CLASSEMENT DES BUTEURS COUPE DU MONDE2014



Rang
Joueur

Buts




1
Rodriguez James http://medias.lequipe.fr/logo-football/640/20 COLOMBIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection640.html)

5




2
Müller Thomas http://medias.lequipe.fr/logo-football/159/20 ALLEMAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection159.html)

4




-
Messi Lionel http://medias.lequipe.fr/logo-football/642/20 ARGENTINE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection642.html)

4




-
Neymar http://medias.lequipe.fr/logo-football/626/20 BRESIL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection626.html)

4




5
Valencia Enner http://medias.lequipe.fr/logo-football/884/20 EQUATEUR (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection884.html)

3




-
Benzema Karim http://medias.lequipe.fr/logo-football/165/20 FRANCE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection165.html)

3




-
Robben Arjen http://medias.lequipe.fr/logo-football/176/20 PAYS-BAS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection176.html)

3




-
Van Persie Robin http://medias.lequipe.fr/logo-football/176/20 PAYS-BAS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection176.html)

3




-
Shaqiri Xherdan http://medias.lequipe.fr/logo-football/152/20 SUISSE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection152.html)

3




10
Slimani Islam http://medias.lequipe.fr/logo-football/948/20 ALGERIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection948.html)

2




-
Cahill Tim http://medias.lequipe.fr/logo-football/1889/20 AUSTRALIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection1889.html)

2




-
Sanchez Alexis http://medias.lequipe.fr/logo-football/629/20 CHILI (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection629.html)

2




-
Martinez Jackson http://medias.lequipe.fr/logo-football/640/20 COLOMBIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection640.html)

2




-
Mandzukic Mario http://medias.lequipe.fr/logo-football/187/20 CROATIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection187.html)

2




-
Perisic Ivan http://medias.lequipe.fr/logo-football/187/20 CROATIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection187.html)

2




-
Bony Wilfried http://medias.lequipe.fr/logo-football/945/20 CÔTE D'IVOIRE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection945.html)

2




-
Gervinho http://medias.lequipe.fr/logo-football/945/20 CÔTE D'IVOIRE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection945.html)

2




-
Dempsey Clint http://medias.lequipe.fr/logo-football/638/20 ETATS-UNIS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection638.html)

2




-
Ayew André http://medias.lequipe.fr/logo-football/651/20 GHANA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection651.html)

2




-
Gyan Asamoah http://medias.lequipe.fr/logo-football/651/20 GHANA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection651.html)

2




-
Musa Ahmed http://medias.lequipe.fr/logo-football/634/20 NIGERIA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection634.html)

2




-
Depay Memphis http://medias.lequipe.fr/logo-football/176/20 PAYS-BAS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection176.html)

2




-
Suarez Luis http://medias.lequipe.fr/logo-football/885/20 URUGUAY (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection885.html)

2




24
Brahimi Yacine http://medias.lequipe.fr/logo-football/948/20 ALGERIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection948.html)

1




-
Djabou Abdelmoumene http://medias.lequipe.fr/logo-football/948/20 ALGERIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection948.html)

1




-
Feghouli Sofiane http://medias.lequipe.fr/logo-football/948/20 ALGERIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection948.html)

1




-
Halliche Rafik http://medias.lequipe.fr/logo-football/948/20 ALGERIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection948.html)

1




-
Götze Mario http://medias.lequipe.fr/logo-football/159/20 ALLEMAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection159.html)

1




-
Hummels Mats http://medias.lequipe.fr/logo-football/159/20 ALLEMAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection159.html)

1




-
Klose Miroslav http://medias.lequipe.fr/logo-football/159/20 ALLEMAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection159.html)

1




-
Rooney Wayne http://medias.lequipe.fr/logo-football/170/20 ANGLETERRE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection170.html)

1




-
Sturridge Daniel http://medias.lequipe.fr/logo-football/170/20 ANGLETERRE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection170.html)

1




-
Rojo Marcos http://medias.lequipe.fr/logo-football/642/20 ARGENTINE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection642.html)

1




-
Jedinak Mile http://medias.lequipe.fr/logo-football/1889/20 AUSTRALIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection1889.html)

1




-
Fellaini Marouane http://medias.lequipe.fr/logo-football/644/20 BELGIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection644.html)

1




-
Mertens Dries http://medias.lequipe.fr/logo-football/644/20 BELGIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection644.html)

1




-
Origi Divock http://medias.lequipe.fr/logo-football/644/20 BELGIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection644.html)

1




-
Vertonghen Jan http://medias.lequipe.fr/logo-football/644/20 BELGIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection644.html)

1




-
Dzeko Edin http://medias.lequipe.fr/logo-football/194/20 BOSNIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection194.html)

1




-
Ibisevic Vedad http://medias.lequipe.fr/logo-football/194/20 BOSNIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection194.html)

1




-
Pjanic Miralem http://medias.lequipe.fr/logo-football/194/20 BOSNIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection194.html)

1




-
Vrsajevic Avdija http://medias.lequipe.fr/logo-football/194/20 BOSNIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection194.html)

1




-
Fernandinho http://medias.lequipe.fr/logo-football/626/20 BRESIL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection626.html)

1




-
Fred http://medias.lequipe.fr/logo-football/626/20 BRESIL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection626.html)

1




-
Oscar http://medias.lequipe.fr/logo-football/626/20 BRESIL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection626.html)

1




-
Matip Joël http://medias.lequipe.fr/logo-football/630/20 CAMEROUN (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection630.html)

1




-
Aranguiz Charles http://medias.lequipe.fr/logo-football/629/20 CHILI (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection629.html)

1




-
Beauséjour Jean http://medias.lequipe.fr/logo-football/629/20 CHILI (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection629.html)

1




-
Valdivia Jorge http://medias.lequipe.fr/logo-football/629/20 CHILI (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection629.html)

1




-
Vargas Eduardo http://medias.lequipe.fr/logo-football/629/20 CHILI (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection629.html)

1




-
Armero Pablo http://medias.lequipe.fr/logo-football/640/20 COLOMBIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection640.html)

1




-
Cuadrado Juan Guillermo http://medias.lequipe.fr/logo-football/640/20 COLOMBIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection640.html)

1




-
Gutierrez Teofilo http://medias.lequipe.fr/logo-football/640/20 COLOMBIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection640.html)

1




-
Quintero Juan http://medias.lequipe.fr/logo-football/640/20 COLOMBIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection640.html)

1




-
Koo Ja-cheol http://medias.lequipe.fr/logo-football/636/20 COREE DU SUD (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection636.html)

1




-
Lee Keun-ho http://medias.lequipe.fr/logo-football/636/20 COREE DU SUD (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection636.html)

1




-
Son Heung-min http://medias.lequipe.fr/logo-football/636/20 COREE DU SUD (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection636.html)

1




-
Campbell Joel http://medias.lequipe.fr/logo-football/5E+24/20 COSTA RICA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection5E+24.html)

1




-
Duarte Oscar http://medias.lequipe.fr/logo-football/5E+24/20 COSTA RICA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection5E+24.html)

1




-
Ruiz Bryan http://medias.lequipe.fr/logo-football/5E+24/20 COSTA RICA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection5E+24.html)

1




-
Urena Marco http://medias.lequipe.fr/logo-football/5E+24/20 COSTA RICA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection5E+24.html)

1




-
Olic Ivica http://medias.lequipe.fr/logo-football/187/20 CROATIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection187.html)

1




-
Alonso Xabi http://medias.lequipe.fr/logo-football/175/20 ESPAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection175.html)

1




-
Mata Juan Manuel http://medias.lequipe.fr/logo-football/175/20 ESPAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection175.html)

1




-
Torres Fernando http://medias.lequipe.fr/logo-football/175/20 ESPAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection175.html)

1




-
Villa David http://medias.lequipe.fr/logo-football/175/20 ESPAGNE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection175.html)

1




-
Brooks John Anthony http://medias.lequipe.fr/logo-football/638/20 ETATS-UNIS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection638.html)

1




-
Jones Jermaine http://medias.lequipe.fr/logo-football/638/20 ETATS-UNIS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection638.html)

1




-
Giroud Olivier http://medias.lequipe.fr/logo-football/165/20 FRANCE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection165.html)

1




-
Matuidi Blaise http://medias.lequipe.fr/logo-football/165/20 FRANCE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection165.html)

1




-
Sissoko Moussa http://medias.lequipe.fr/logo-football/165/20 FRANCE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection165.html)

1




-
Valbuena Mathieu http://medias.lequipe.fr/logo-football/165/20 FRANCE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection165.html)

1




-
Samaras Georgios http://medias.lequipe.fr/logo-football/155/20 GRECE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection155.html)

1




-
Samaris Andreas http://medias.lequipe.fr/logo-football/155/20 GRECE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection155.html)

1




-
Costly Carlos http://medias.lequipe.fr/logo-football/1171/20 HONDURAS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection1171.html)

1




-
Ghoochanneijhad Reza http://medias.lequipe.fr/logo-football/637/20 IRAN (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection637.html)

1




-
Balotelli Mario http://medias.lequipe.fr/logo-football/148/20 ITALIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection148.html)

1




-
Marchisio Claudio http://medias.lequipe.fr/logo-football/148/20 ITALIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection148.html)

1




-
Honda Keisuke http://medias.lequipe.fr/logo-football/643/20 JAPON (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection643.html)

1




-
Okazaki Shinji http://medias.lequipe.fr/logo-football/643/20 JAPON (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection643.html)

1




-
Guardado Andrés http://medias.lequipe.fr/logo-football/635/20 MEXIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection635.html)

1




-
Hernandez Javier http://medias.lequipe.fr/logo-football/635/20 MEXIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection635.html)

1




-
Marquez Rafael http://medias.lequipe.fr/logo-football/635/20 MEXIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection635.html)

1




-
Peralta Oribe http://medias.lequipe.fr/logo-football/635/20 MEXIQUE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection635.html)

1




-
Odemwingie Peter http://medias.lequipe.fr/logo-football/634/20 NIGERIA (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection634.html)

1




-
De Vrij Stefan http://medias.lequipe.fr/logo-football/176/20 PAYS-BAS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection176.html)

1




-
Fer Leroy http://medias.lequipe.fr/logo-football/176/20 PAYS-BAS (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection176.html)

1




-
Nani http://medias.lequipe.fr/logo-football/181/20 PORTUGAL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection181.html)

1




-
Ronaldo Cristiano http://medias.lequipe.fr/logo-football/181/20 PORTUGAL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection181.html)

1




-
Varela Silvestre http://medias.lequipe.fr/logo-football/181/20 PORTUGAL (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection181.html)

1




-
Kerzhakov Alexander http://medias.lequipe.fr/logo-football/164/20 RUSSIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection164.html)

1




-
Kokorin Aleksandr http://medias.lequipe.fr/logo-football/164/20 RUSSIE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection164.html)

1




-
Dzemaili Blerim http://medias.lequipe.fr/logo-football/152/20 SUISSE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection152.html)

1




-
Mehmedi Admir http://medias.lequipe.fr/logo-football/152/20 SUISSE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection152.html)

1




-
Seferovic Haris http://medias.lequipe.fr/logo-football/152/20 SUISSE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection152.html)

1




-
Xhaka Granit http://medias.lequipe.fr/logo-football/152/20 SUISSE (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection152.html)

1




-
Cavani Edinson http://medias.lequipe.fr/logo-football/885/20 URUGUAY (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection885.html)

1




-
Godin Diego http://medias.lequipe.fr/logo-football/885/20 URUGUAY (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheSelection885.html)

1




Coupe du Monde 1/8è de finale - Luiz Felipe Scolari : «On aurait pu le payer cher»


Luiz Felipe Scolari : «On aurait pu le payer cher»

«On aurait pu le payer cher», a reconnu le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari après la qualification aux tirs au but de la Seleçao devant le Chili, samedi, à Belo Horizonte, en 8e de finale. «On aura peut-être pas toujours cette chance. »
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http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/luiz-felipe-scolari-il-faut-qu-on-commette-moins-d-erreurs/1500000000432709/0:377,1360:1062-665-335-70/2114f.jpg

«Felipao, ça a été dur...

Comme on s'y attendait et comme je l'avais dit il y à sept ou huit mois, lors du tirage, je savais que ce serait difficile face au Chili, qui a un bonne organisation, de bons joueurs avec un bon travail tactique. Le match a été équilibré à tous les niveaux et on a eu la chance de gagner aux tirs au but. Cette victoire n'enlève rien au Chili, qui a très bien joué et met en valeur notre performance. Chaque match est plus dur, et le niveau monte. Quand tu gagnes avec cette émotion, de cette manière, on peut utiliser ça positivement. Ce sont des matches à émotions, équilibrés... On n'a pas transformé nos occasions et on aurait pu le payer cher à la 118e (tir de Pinilla sur la transversale à la 120e).

Le Brésil a disparu du match en encaissant le but. cela vous inquiète-t-il ?

C'est clair que ça me préoccupe un peu. Même les joueurs expérimentés sentent la pression du Mondial. Celui qui dit qu'il ne la sent pas, ment. C'est un match différent, pas un match comme les autres. On a beaucoup de jeunes joueurs. Ils acquièrent de l'expérience. Regardez Willian. Il tire bien les penalties, et là, il a raté. C'est l'expérience qui rentre. Mais, il faut qu'on commette moins d'erreurs. Ce sont des matches à élimination directe et on aura peut-être pas toujours cette chance. Je dis aux Brésiliens: on a une bonne sélection. Pas meilleure, pas pire que les autres qualifiées.

«On a passé quatre marches, il en reste trois pour aller au ciel»

Mais, on est à la maison. Les supporters nous ont beaucoup aidés. On a marqué un but et on en a pris un sur les côtés sur une touche. Il y a quelque chose que je n'admets pas là-dessus à ce niveau... Après, on a eu trois ou quatre occasions, mais on ne les a pas mises. Et leur gardien fait 2-3 arrêts. Quand tu ne marques pas, tu es en danger. Il y a la tension, ce n'est pas facile de joueur un Mondial à la maison. On a la pression de la victoire. Si on avait dit: "Ok, le but c'est de passer le 1er tour..." il n'y aurait pas de pression... On a dit qu'on voulait gagner et le peuple attend. Et, nous, on doit le faire. On a fait une promesse, et on essaie de la tenir. On travaille. On a passé quatre marches, il en reste trois pour aller au ciel.

Comment expliquez-vous le calme de Neymar pour tirer son penalty ?

Neymar a 22 ans, mais il a l'expérience d'un joueur de 35. Il est mûr. Il sait faire face à la difficulté naturellement. Il est très fort mentalement. Il est prêt depuis qu'il a 17-18 ans. Il aime jouer au football. Quand il tire un penalty, il le tire comme s'il jouait encore à Santos dans la rue. Mais, je tiens à rappeler qu'il a joué 75 minutes après avoir un pris un coup très fort sur la cuisse. Je ne comprends pas comment on peut faire ça et ne pas prendre un carton jaune... Ça m'a rappelé 2006 quand j'étais entraîneur du Portugal : Boulahrouz (défenseur Pays-Bas) avait cassé Cristiano Ronaldo et il a dû sortir ensuite à la 15e minute. Neymar a la cuisse comme ça (geste avec les mains). Il faudra faire un effort pour le récupérer dans les jours qui viennent. Cela peut être un problème pour les prochains matches.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Cabaye en «manque de rythme» ?


Cabaye en «manque de rythme» ?

FOOT - CM : Cabaye en «manque de rythme» ? (http://video.lequipe.fr/video/c2ea3fbed59s.html)



De nouveau candidat à une place de titulaire face au Nigeria, lundi, après avoir purgé son match de suspension face à l'Equateur, Yohan Cabaye n'a pas exclu l'hypothèse qu'il puisse manquer de rythme face aux Super Eagles.


Il ne peut pas s’en plaindre, mais reconnaît qu’il y a un risque. Entre le deuxième match de poule face à la Suisse et le huitième de finale face au Nigeria, lundi, Yohan Cabaye aura passé 10 jours sans le moindre match de compétition dans les jambes. La raison ? Le carton jaune qu’il a volontairement cherché face à la Nati, et qui l’a privé du dernier match de poule des Bleus face à l’Equateur. A l’abri (sauf expulsion) d’une suspension pour un éventuel quart de finale, le milieu de terrain du PSG a reconnu samedi qu’il pourrait manquer de rythme en début de match face aux Super Eagles.
Deschamps lui a parlé de son expérience


«C’est possible, a-t-il admis. Je ne sais pas comment ça va se passer. Même si je n’ai pas joué, j’ai quand même travaillé. En 1998, le sélectionneur m’a dit qu’il avait lui aussi manqué le troisième match et qu’en 8e, il avait manqué de rythme. On verra bien… En tout cas, je suis bien mentalement et physiquement. Je suis prêt à me battre.» Après avoir assisté de loin au nul des Bleus face à la Tri, il ne cache pas avoir des fourmis dans les jambes. «C’est toujours un drôle de moment de ne pas pouvoir participer, a-t-il d’abord rappelé. C’était long même si, plus le temps passait, moins il y avait de risques de se faire éliminer. Maintenant que c’est passé, je peux de nouveau postuler. J’ai hâte !»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps mélange encoré


Deschamps mélange encoré

Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, a mélangé entre possibles titulaires et probables remplaçants lors de l'entraînement samedi.
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http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/deschamps-au-milieu-de-ses-joueurs/1500000000432664/88:231,2048:1220-665-335-70/b9207.jpg

Pour la deuxième fois en deux jours, les Bleus se sont entraînés à 13 heures ce samedi. Et comme vendredi, il faisait très chaud sur la pelouse de Ribeirao Preto. Pour son dernier entraînement avant le départ pour Brazilia, prévu vers 18 heures, heure brésilienne, les Bleus ont terminé la séance par une opposition. Dans la composition de ses deux équipes, Didier Deschamps n’a donné aucune certitude sur le onze qui affrontera lundi, le Nigéria.

Une nouvelle fois, il l’avait déjà fait pour préparer la Suisse, il a mélangé entre possibles titulaires et probables remplaçants. Mamadou Sakho n’a pas participé à cette petite confrontation. Il a couru, à part, au petit trot, sans jamais accélérer avant de quitter la séance et de rentrer à l’hôtel avant les autres. Sa participation au huitième de finale (http://www.lequipe.fr/Football/FootballTableau1818.html) est de plus en plus incertaine. Pour le remplacer, Laurent Koscielny paraît évidemment le mieux placé. Pendant l’entraînement, le Gunner a joué axe gauche, associé à Raphaël Varane.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Equipe de France : «La chaleur change pas mal de choses»


Equipe de France : «La chaleur change pas mal de choses»

Contraints de jouer pour la première fois à 13h00 face au Nigéria lundi en huitième de finale, les Bleus redoutent la chaleur. Mais promettent de s'adapter.


FOOT - CM - BLEUS : «La chaleur change pas mal de choses» (http://video.lequipe.fr/video/c6de1327fc1s.html)

Ils semblent davantage craindre la chaleur que le changement de rythme alimentaire. Huitième de finale à 13h00 oblige, les Bleus ont chamboulé leurs habitudes depuis leur qualification acquise au soir de France – Equateur (0-0). Le matin, c’est réveil à 8h30 et "brunch" une heure plus tard. Au menu : des pâtes, de la viande, du poisson, du riz, des pommes de terre, mais aussi «du sucré pour ceux qui ont plus de mal avec les pâtes», détaille Yohan Cabaye.

«Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l'Argentine, ils ont peut-être plus l'habitude.»

Parce qu’il a connu la Premier League, le milieu de terrain n’a pas été dépaysé par ce nouveau mode de vie. A Newcastle aussi, il lui est arrivé de jouer en début d’après-midi. «Mais pas avec ces fortes chaleurs», précise-t-il. Vendredi, pour leur retour à l’entraînement après une journée "off" passée en compagnie de leur famille, les Bleus ont pu constater qu’à 13h00, au Brésil, il fait «très très chaud». «Il fera peut-être un peu moins chaud à Brasilia, espère Cabaye. Les Nigérians ont joué à cette heure-là face à l’Argentine, ils ont peut-être plus l’habitude. Il faudra s’adapter, se mettre dans le rythme, mais c’est sûr que ça change pas mal de choses.»

Sous cette chaleur, les Bleus seront-ils capables de développer le jeu qui a fait leur force lors des deux premiers matches contre le Honduras (3-0) et face à la Suisse (5-2) ? Pour avoir vu Italie – Uruguay qui s’est déroulé dans des conditions presque identiques, Cabaye a pu observer «que ça manquait de rythme, c’était lent dans les transmissions, dans le pressing...» «On va essayer de jouer notre propre jeu, a-t-il toutefois promis. Je ne sais pas si on pourra maintenir notre pressing tout le match, tant qu’on pourra, on le fera». Koscielny conclut : «Ça sera dur physiquement, mais pour un huitième de finale, on peut mettre ça de côté. Même si on est fatigué, on doit être capable d’aller chercher des choses au fond de nous-mêmes pour gagner».

chitawar
30/06/2014, 07h19
Coupe du Monde 8es - Premier quart pour le Costa Rica qui élimine la Grèce (1-1, 5-3 tab)
Pour la première fois de son histoire, le Costa Rica s'est qualifié pour les quarts de finale d'un Mondial. Ce dimanche soir, les Ticos ont battu la Grèce (1-1, 5-3 tab). Ils affronteront les Pays-Bas pour une place dans le dernier carré.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/costa-rica-s-bryan-ruiz-10-celebrates-with-teammates-after-scoring-a-goal-during-the-2014-world-cu/1500000000433117/0:0,2048:1033-665-335-70/abd09.jpg Le match : Costa Rica - Grèce : 1-1 (5-3 tab)

Que n’a-t-on pas entendu avant ce match? C’était le 8e de finale qu’on pouvait zapper, celui qui nous bercerait lentement vers le sommeil. Rien de tout cela ! Au terme d’un match haletant basculant aux tirs au but, le Costa Rica s’est qualifié pour le premier quart de finale de son histoire. Réduite à 10 à partir de la 66e minute, la sélection emmenée par Bryan Ruiz est sortie victorieuse de la séance de tirs au but grâce à une parade de Navas devant Gekas et un 5 sur 5 devant les cages grecques.


Certes la première période a été peu spectaculaire. Les joueurs sont rentrés aux vestiaires sous les sifflets. La faute à une Grèce trop défensive et à des Ticos peu habitués à faire le jeu. Mais dès le retour des vestiaires, le match a gagné en spectacle. Les Costariciens ont pris l’avantage sur leur seul tir cadré du match. Sur un service de Bolanos à l’entrée de la surface, Bryan Ruiz a trompé Kamezis d’un plat du pied surprenant par sa lenteur (52e). Les Ticos ont longtemps cru tenir le bon bout grâce à un excellent Navas avant que des Grecs méritants ne rééditent leur «coup ivoirien» de la phase de groupes en inscrivant un but dans les derniers instants de la partie par Papastathopoulos (90e +1). Maladroits et inefficaces (Mitroglou 116e et 120e), ils n’ont pas su prendre l’avantage lors de la prolongation avant d’échouer face au génial gardien adverse.


L'homme du match : Keylor Navas

Depuis le début de cette Coupe du monde, Keylor Navas est en feu. Face aux Grecs, le gardien de Levante a été fidèle à sa réputation. Quasi-imbattable. Avec, en clou du spectacle, sa parade décisive sur le 4e tir au but grec, tiré par Gekas. Auparavant, Navas les avait écœurés. D’abord en déviant à bout portant la reprise de Salpingidis (38e), seul au 2e poteau après un service de Holebas. Ensuite en s’interposant sur un centre dangereux de Samaras (71e) alors que son équipe, réduite à dix, était acculée puis en se jetant devant les pieds de Mitroglou dans la surface de but (87e). Plus de 330 minutes sous le maillot national sans voir ses filets trembler… jusqu’à ce but de Papastathopoulos (90e +1) après une frappe de Gekas pourtant repoussée. Mais Navas n’a pas sombré. Deux minutes plus tard, le portier tico a empêché la défaite des siens grâce à une parade «Buffonesque» sur une tête puissante de Mitroglou. Puis, face à ce même Mitroglou, son tête-à-tête victorieux (120e) au bout de la prolongation a laissé les Ticos en vie.

Le tournant du match : la contre-attaque vendangée par les Grecs

116e minute. Le Costa Rica, réduit à 10, a les jambes coupées depuis belle lurette. Il a mal négocié son corner. Il n'a plus la force de revenir. Les Grecs sont partis à l'assaut du but adverse. C'est un 5 contre 2. Les Costariciens présents en tribunes sont déjà en train de pleurer, leurs adversaires filent vers la victoire. Mitroglou va pourtant les sauver. Il est celui qui a mené la contre-attaque, celui qui a eu tout le loisir et le temps de choisir le bon partenaire. Mais il s'est trompé. Un ballon donné tardivement dans les talons de Karagounis. Un angle trop fermé... Le capitaine grec a tiré sur Navas. Raté. Le Costa Rica croit de nouveau à la victoire. Avec raison.


Coupe du Monde Algérie - Halilhodzic veut «aller à Rio» avec l'Algérie
Particulièrement remonté contre certains médias algériens, Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs, a affiché ses ambitions dimanche en conférence de presse, à la veille du huitième de finale contre l'Allemagne lundi (22h00).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/vahid-halilhodzic-s-est-rv-n-conf-nce-de-presse/1500000000433118/0:50,2048:1083-665-335-70/d5a72.jpg «Vahid Halilhodzic, comment abordez-vous ce match contre l’Allemagne ?
Lundi, nous affrontons un grand adversaire, triple champion du monde, un des candidats les plus sérieux (au titre) et qui a l’une des meilleures maîtrise et qualité de jeu. Et vous connaissez la mentalité germanique… Ils sont en pleine forme, ce sera un test énorme. Il faudra faire un match d’exception pour espérer quelque chose. Mais l’équipe d’Algérie est capable de surprendre, elle progresse à chaque match. L’expérience qu’on vit en ce moment, j’aimerais bien qu’elle continue. Et par exemple aller à Rio pour visiter la plage de Copacabana…
Qu’est-ce qu’il ne faudra pas faire pour se qualifier en quarts ?
C’est difficile à dire. Il y a tellement de choses… Car si l’Allemagne peut marquer cinq buts, elle en marquera six. J’ai regardé tous ses matches et c’est impressionnant le rythme sur lequel elle les termine. J’ai essayé de décomplexer les joueurs. On va donner le maximum pour sortir de ce Championnat (sic) magnifique la tête haute.

Quelle est l’importance de ce qui s’est passé en 1982 ?
En 1982, j’étais par hasard en Espagne, j’étais membre d’une équipe (la Yougoslavie, éliminée au premier tour, ndlr) et c’est un mauvais souvenir pour moi. Mais j’ai vu une magnifique victoire de l’Algérie contre l’Allemagne avec quelques joueurs de grand talent. L’histoire va-t-elle se répéter ? J’aimerais bien. Après, toute l’histoire du match entre l’Allemagne et l’Autriche, tout le monde a reconnu la tricherie.
«On a appelé à la haine contre Vahid»

Comment gérer la question du ramadan ?
Le ramadan est là. Dans certains journaux algériens (selon lesquels il aurait conseillé à certains joueurs de ne pas faire le ramadan, ndlr), j’ai vu une stigmatisation de mon image et de mon honneur. On a appelé à la haine contre Vahid ! A l’agression de Vahid et de son entourage ! Ça, c’est dégueulasse. Ce n’est pas la première fois que j’entraîne une équipe où il y a des musulmans et j’ai toujours laissé libre leur expression. C’est privé. Les joueurs font ce qu’ils veulent. Il faut arrêter le cinéma pour chercher la polémique partout. Je m’excuse de faire mon travail et de faire plaisir au peuple algérien.

Quel rôle peut jouer la température, sachant que l’Allemagne a joué tous ses matches sous la chaleur ?
Chaud ou froid, l’Allemagne sera prête. Et elle n’aura pas oublié la gifle de 1982. Elle fera tout pour prendre sa revanche, elle sera surmotivée.»


Coupe du Monde Mexico - Herrera: «L'arbitre nous a éliminés»
Le sélectionneur mexicain Miguel Herrera a eu des mots très durs à l'encontre de l'arbitre portugais Pedro Proença, coupable à ses yeux d'avoir «éliminé» le Mexique en sifflant un «penalty inventé» à la fin du huitième contre les Pays-Bas (2-1).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/mexico-s-coach-miguel-herrera-celebrates-after-giovani-dos-santos-scored-a-goal-against-the-netherla/1500000000433103/91:20,1899:930-665-335-70/c2612.jpg «Miguel Herrera, comment analysez-vous la performance de votre équipe ?
Je suis fier d'avoir dirigé ce groupe. Ils relèvent toujours la tête. Ils ont fait un grand match, un grand Mondial. (...) L'équipe a très bien joué mais nous avons eu des moments d'inattention, notamment sur le ballon repoussé qui a conduit à l'égalisation. Mais ce que je retiens, c'est que sur quatre matches ici (au Brésil), nous avons eu trois matches avec un arbitrage désastreux. Aujourd'hui (dimanche), c'était un arbitre de la même confédération qu'une des deux équipes. Quand il y a des décisions litigieuses, c'est toujours aux dépens du Mexique. C'a été un penalty inventé. Les Pays-Bas ont bien fait les choses mais ils ont eu l'aide de l'arbitre pour passer au tour suivant.

Quelles leçons le Mexique peut-il tirer de cette nouvelle élimination, la sixième consécutive en huitièmes de finale d'un Mondial ?
La raison principale de notre élimination est liée à ce monsieur avec un sifflet (l'arbitre portugais Pedro Proença). Il nous a éliminés du Mondial. Sur le premier but, il y a un manque d'attention de notre part, mais ensuite, il invente une faute, il invente un penalty décisif et on quitte le Mondial sur ce penalty tendancieux. J'espère que la commission des arbitres verra tout cela et enverra (Proença) à la maison, tout comme nous.

En fin de match, vos joueurs ont-ils souffert de la chaleur ?
Cela va à l'encontre du football de jouer sous ce type de climat. Une équipe aussi forte que les Pays-Bas a vu son rythme baisser. Aucune équipe ne peut garder son vrai niveau. Il y a la fatigue, l'étouffement, le soleil, l'humidité... (...) Mais je pense que nous avons plus couru parce que nous leur avons laissé la possession de balle. Nous aurions dû emmener le ballon au poteau de corner. Il nous a manqué un peu d'expérience. En 2006, nous avions perdu (contre l'Argentine en huitièmes) sur un magnifique but de Maxi Rodriguez. Aujourd'hui, ç'a n'a pas été un but mais une décision arbitrale. Cet arbitre ne doit plus arbitrer dans ce Mondial.»


Bleus - Deschamps : «Gérer certaines situations»
Avant le huitième France-Nigeria lundi, Didier Deschamps a reconnu que la programmation de ce match à 13h00 (heure locale) pourrait avoir «des conséquences sur le rythme du match.» «Je ne peux pas savoir comment les organismes vont réagir», a-t-il souligné.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/deschamps-et-la-france-affrontent-le-nigeria-lundi-sous-la-chaleur-de-brasilia/1500000000433041/0:205,2028:1226-665-335-70/e4163.jpg

«Didier Deschamps, jouer à 13h, ça change quoi ?
C’est un horaire inhabituel. On a fait en sorte ces 3-4 derniers jours de se caler dessus. Le déroulement de la journée est différent. A cette heure-là, la chaleur est présente. Les Nigérians sont certainement plus habitués que nous. Ça peut avoir des conséquences sur le rythme du match. Il faudra gérer certaines situations, pas nos efforts. Aujourd’hui, je ne peux pas savoir comment les organismes vont réagir. J’ai simplement pu constater hier que les Brésiliens et les Chiliens avaient fini très fatigués.

Allez-vous tenter, comme face à la Suisse, de faire la différence rapidement ?
Ça dépend aussi de l’adversité qu’on a. Moi, je préfère quand mon équipe a le ballon et impose son rythme à l’adversaire. Contre la Suisse, on l’avait moins eu qu’eux, mais on l’avait très bien utilisé, on s’était bien projeté. Le Nigeria n’a pas les mêmes qualités. C’est une équipe bien en place défensivement. Ça sera à nous de trouver des solutions en fonction de s’ils sont positionnés bas ou s’ils viennent nous chercher plus haut.

Contre un adversaire de ce type, faut-il privilégier la vitesse ou l’impact physique ?
C’est comme si vous me demandiez qui allait jouer… C’est une équipe athlétique avec un secteur défensif qui reste bien en place. Devant, il y a de la puissance et de la vitesse avec des joueurs tels que Musa, Emenike et Odemwingie. Ils ont perdu Babatunde, victime d’une fracture du poignet, mais ils ont plusieurs options pour le remplacer.

«Les tirs au but, j'en vois beaucoup qui les tire très bien»

Vous avez connu beaucoup de matches couperets. Y a-t-il une bonne manière de les préparer ?
Le constat, c’est que ce n’est pas comme en poule où on peut toujours se rattraper. Là, la sanction tombe à la fin du match que ce soit à la 90e, à la 120e ou après la séance de tirs au but. On est dans une configuration de Coupe. On l’a préparé de la même façon, avec la même concentration et le même sérieux. La seule différence, c’est qu’à la fin, on reste ou on repart.

Allez-vous travailler les tirs au but, au cas où ?
A l’entraînement, en rigolant, j’en vois beaucoup qui les tire très bien. Mais dans un stade, après 120 minutes de jeu, devant du monde, ce ne sont pas forcément les mêmes qui sont aptes à les tirer.»


Coupe du Monde - Löw : «Si on déploie notre jeu et nos qualités» contre l'Algérie
«Si on déploie notre jeu et nos qualités, on va gagner ce match», a assuré dimanche Joachim Löw, le sélectionneur de l'Allemagne, à la veille du huitième de finale contre l'Algérie lundi (22h00).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/joachim-l-u-milieu-de-ses-joueurs-la-veille-d-allemagne-alg-e/1500000000433097/0:132,2048:1164-665-335-70/84d67.jpg


«Joachim Löw, donnez-vous au huitième de finale une signification particulière en relation au match de la honte de 1982 ?
Ce n'est pas du tout un sujet pour nous, on ne l'a même pas évoqué. Je sais qu'il est présent chez les Algériens, qu'ils essaient de motiver leur équipe avec cela, mais la plupart des joueurs algériens n'étaient même pas nés quand le match de Gijon s'est produit. Chez nous, seuls Klose et Weidenfeller étaient nés. Ça fait plus de 30 ans, ce n'est pas du tout un sujet pour nous.

Pensez-vous déjà à un quart de finale contre la France ?
La France n'est pas du tout dans nos esprits, celui qui veut faire l'impasse sur le huitième de finale fait une énorme erreur. On doit d'abord faire notre devoir lundi, il faut avancer pas à pas, et non pas penser à d'éventuels adversaires. Je suis absolument concentré, comme l'équipe, qui a hâte de jouer. J'ai un bon sentiment. Si on déploie notre jeu et nos qualités, on va gagner ce match.

Êtes-vous surpris que l'Algérie se soit qualifiée plutôt que la Russie ?
Pas totalement, parce que nous avions observé ses matches de préparation, on savait que ça pouvait être un adversaire. On connaissait sa forces, elle joue compact en défense, avec une grande solidarité et de très bons joueurs devant en un contre un. Nous l'avons considérée comme un des candidats pour les huitièmes de finale, et elle a battu la Corée du Sud et décroché le nul contre la Russie. Elle mérite d'être là.
«Ils sont comme les Français»

Connaissez-vous les adversaires au point de pouvoir les citer nommément ?
Qu'on affronte une équipe européenne ou d'un autre continent, on se prépare toujours en observant les joueurs dans leur classe individuelle, on établit des profils, en fonction des postes plutôt que des noms. On connaît les Algériens depuis quelques années pour les avoir vus à la Coupe d'Afrique des Nations. On sait qu'ils ont une forte influence française, beaucoup de joueurs ont été formés en France et certains y ont joué dans les équipes de jeunes. Leurs noms ne jouent pas un grand rôle, plutôt leurs qualités. Ils sont comme les Français, ils ont le rythme et aiment le duel.

A Porto Alegre, il fait beaucoup plus frais que dans le Nordeste...
Nous avons eu l'avantage d'être logés à côté de Salvador, on s'est habitué à la température, on n'a pas eu tant de problèmes avec la chaleur. Si c'est un avantage de jouer ici, je pourrai y répondre demain (lundi), mais pour l'instant, on a bien appréhendé ces questions climatiques et on a su s'y adapter.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Premier quart pour le Costa Rica qui élimine la Grèce (1-1, 5-3 tab)
Premier quart pour le Costa Rica qui élimine la Grèce (1-1, 5-3 tab)

Pour la première fois de son histoire, le Costa Rica s'est qualifié pour les quarts de finale d'un Mondial. Ce dimanche soir, les Ticos ont battu la Grèce (1-1, 5-3 tab). Ils affronteront les Pays-Bas pour une place dans le dernier carré.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/costa-rica-s-bryan-ruiz-10-celebrates-with-teammates-after-scoring-a-goal-during-the-2014-world-cu/1500000000433117/0:0,2048:1033-665-335-70/abd09.jpg

Le match : Costa Rica - Grèce : 1-1 (5-3 tab)

Que n’a-t-on pas entendu avant ce match? C’était le 8e de finale qu’on pouvait zapper, celui qui nous bercerait lentement vers le sommeil. Rien de tout cela ! Au terme d’un match haletant basculant aux tirs au but, le Costa Rica s’est qualifié pour le premier quart de finale de son histoire. Réduite à 10 à partir de la 66e minute, la sélection emmenée par Bryan Ruiz est sortie victorieuse de la séance de tirs au but (http://www.lequipe.fr/Football/match/312302)grâce à une parade de Navas devant Gekas et un 5 sur 5 devant les cages grecques.

Certes la première période a été peu spectaculaire. Les joueurs sont rentrés aux vestiaires sous les sifflets. La faute à une Grèce trop défensive et à des Ticos peu habitués à faire le jeu. Mais dès le retour des vestiaires, le match a gagné en spectacle. Les Costariciens ont pris l’avantage sur leur seul tir cadré du match. Sur un service de Bolanos à l’entrée de la surface, Bryan Ruiz a trompé Kamezis d’un plat du pied surprenant par sa lenteur (52e). Les Ticos ont longtemps cru tenir le bon bout grâce à un excellent Navas avant que des Grecs méritants ne rééditent leur «coup ivoirien (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/La-grece-dix-ans-plus-tard/478228)» de la phase de groupes en inscrivant un but dans les derniers instants de la partie par Papastathopoulos (90e +1). Maladroits et inefficaces (Mitroglou 116e et 120e), ils n’ont pas su prendre l’avantage lors de la prolongation avant d’échouer face au génial gardien adverse.

L'homme du match : Keylor Navas

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/costa-rica-s-goalkeeper-keilor-navas-makes-a-save-against-greece-s-theofanis-gekas-unseen-during-t/1500000000433121/0:287,1606:1450-150-108-70/3c5bf.jpg

Depuis le début de cette Coupe du monde, Keylor Navas est en feu. Face aux Grecs, le gardien de Levante a été fidèle à sa réputation. Quasi-imbattable. Avec, en clou du spectacle, sa parade décisive sur le 4e tir au but grec, tiré par Gekas. Auparavant, Navas les avait écœurés. D’abord en déviant à bout portant la reprise de Salpingidis (38e), seul au 2e poteau après un service de Holebas. Ensuite en s’interposant sur un centre dangereux de Samaras (71e) alors que son équipe, réduite à dix, était acculée puis en se jetant devant les pieds de Mitroglou dans la surface de but (87e). Plus de 330 minutes sous le maillot national sans voir ses filets trembler… jusqu’à ce but de Papastathopoulos (90e +1) après une frappe de Gekas pourtant repoussée. Mais Navas n’a pas sombré. Deux minutes plus tard, le portier tico a empêché la défaite des siens grâce à une parade «Buffonesque» sur une tête puissante de Mitroglou. Puis, face à ce même Mitroglou, son tête-à-tête victorieux (120e) au bout de la prolongation a laissé les Ticos en vie.

Le tournant du match : la contre-attaque vendangée par les Grecs

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/greece-s-giorgos-karagounis-l-and-jose-holebas-react-after-losing-the-penalty-shootout-in-their-20/1500000000433122/99:120,1852:1390-150-108-70/4f3c7.jpg

116e minute. Le Costa Rica, réduit à 10, a les jambes coupées depuis belle lurette. Il a mal négocié son corner. Il n'a plus la force de revenir. Les Grecs sont partis à l'assaut du but adverse. C'est un 5 contre 2. Les Costariciens présents en tribunes sont déjà en train de pleurer, leurs adversaires filent vers la victoire. Mitroglou va pourtant les sauver. Il est celui qui a mené la contre-attaque, celui qui a eu tout le loisir et le temps de choisir le bon partenaire. Mais il s'est trompé. Un ballon donné tardivement dans les talons de Karagounis. Un angle trop fermé... Le capitaine grec a tiré sur Navas. Raté. Le Costa Rica croit de nouveau à la victoire. Avec raison.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Van Gaal : «Mes joueurs avaient la foi»
Van Gaal : «Mes joueurs avaient la foi»

«Les joueurs ont montré qu'ils avaient la foi jusqu'au bout du bout. On ne serait pas passés sans ça», a déclaré Louis van Gaal après la qualification des Pays-Bas pour les quarts de finale.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/louis-van-gaal-f-cite-klaas-jan-huntelaar/1500000000433088/0:120,1197:723-665-335-70/8330a.jpg

«Louis van Gaal, quel est votre sentiment après ce retournement de situation et cette victoire ?

Je crois que les joueurs ont montré qu'ils avaient la foi jusqu'au bout du bout. On ne serait pas passés sans ça. Mais dans les dernières minutes, nous avons été plus en forme, plus frais que les Mexicains. Mes joueurs avaient la foi, mais ils étaient aussi physiquement préparés à jouer ce match.

«Oui, j'ai changé de dispositif au moment de la pause hydratation, mais c'est une manière intelligente de profiter de cette pause»

Il semble que vous ayez changé de dispositif tactique après la deuxième pause hydratation en seconde période ?

Avant ça, j'étais passé au 4-3-3 et nous nous sommes créés beaucoup d'occasions. Il y a eu ce tir sur le gardien puis le poteau, un fantastique arrêt de la part d’Ochoa. Puis, je suis passé à mon plan B. Alors oui, je l'ai fait au moment de la pause hydratation, mais c'est une manière intelligente de profiter de cette pause.

Comment jugez-vous la performance de Wesley Sneijder, auteur de l'égalisation ?

C'est un des joueurs les plus en forme de l'équipe néerlandaise. Il a couru plusieurs kilomètres et il a toujours eu cette excellente technique de frappe, que je connais déjà depuis plusieurs années. Ça ne m'a pas surpris.

Le remplacement de Robin van Persie par Klaas-Jan Huntelaar était-il tactique ou physique ?

Avant que Robin ne rejoigne le rassemblement de la sélection, il se remettait tout juste d'une blessure, donc, c'est difficile pour lui de tenir 90 minutes, surtout dans ces conditions. Un entraîneur veut toujours gagner, donc, je devais le remplacer.

«Pourquoi deviendrions-nous des favoris ?»

Quel système appliquerez-vous en quarts ?

Nous allons analyser notre prochain adversaire. Il faut voir quelle est la meilleure chose à faire. Cela a à voir avec nos qualités mais aussi celles de l'adversaire (...) Mais que ce soit la Grèce ou le Costa Rica, ce sera un adversaire très difficile, sinon ces deux équipes ne seraient pas en huitièmes.

Les Pays-Bas ont-ils confirmé ce dimanche qu'ils étaient les favoris du Mondial ?

Les médias néerlandais pensaient que nous ne sortirions pas vivants du premier tour, alors pourquoi deviendrions-nous aujourd'hui des favoris ? Les joueurs restent modestes, nous allons continuer notre chemin, l'ambiance de l'équipe est très bonne.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Les Pays-Bas en quarts après leur victoire face au Mexique (2-1)
Les Pays-Bas en quarts après leur victoire face au Mexique (2-1)

Menés à 3 minutes de la fin, les Pays-Bas ont renversé la vapeur face au Mexique pour l'emporter (2-1) et se qualifier en quarts de finale, dimanche au stade Castelao de Fortaleza.

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Le match : Pays-Bas - Mexique : 2-1

Finalistes malheureux il y a quatre ans, les Pays-Bas ont éprouvé les pires difficultés pour éliminer le Mexique (2-1) et se qualifier en quarts de finale du Mondial brésilien. Ils ont souffert pour deux raisons : 1) La chaleur accablante (38°c au coup d'envoi à 13h00, heure brésilienne), malgré les pauses hydratation aux 30e et 75e. 2) La qualité de leurs adversaires. Meilleure défense à l’issue de la phase de poules, les Mexicains ont prouvé qu’ils savaient aussi manier le ballon. En première période, ils se sont procuré les occasions les plus dangereuses (17e, 20e, 24e, 28e, 42e) et ont logiquement ouverts le score au retour des vestiaires (Giovani Dos Santos à la 48e).

Les Néerlandais ont poussé pour égaliser, mais De Vrij (57e) a d’abord vu sa reprise à bout portant détournée sur son poteau par Ochoa. Pour réussir à tromper le gardien mexicain, Wesley Sneijder a mis tout ce qu’il avait (88e). Cinq minutes plus tard (90e+3), Arjen Robben a obtenu le penalty de la qualification, inscrit par Klaas Jan Huntelaar. C’est la sixième fois de suite que les Mexicains sont éliminés en huitièmes de finale d’une Coupe du monde.

Le tournant du match : l'entrée de Klaas Jan Huntelaar

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Comme tournant du match, nous aurions pu vous parler de la sortie de Nigel De Jong dès la dixième minute (blessé à l'aine (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Keshi-ca-va-chauffer/478552)), qui a complètement désorganisé le milieu batave. Mais, alors que les Pays-Bas n’arrivaient pas à percer le coffre-fort mexicain et que Robin van Persie n’avait pas cadré la moindre frappe, l’entrée en jeu de Klaas-Jan Huntelaar (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur21781.html) à la 76e minute a tout changé. Pour ses premières minutes de jeu au Brésil, l’attaquant de Schalke 04 a d’abord remisé le ballon de la tête vers Wesley Sneijder sur l’égalisation (88e). Il a ensuite pris ses responsabilités et le ballon des mains de Robben pour tirer le penalty. Il n’a pas tremblé et a pris Ochoa à contre-pied pour qualifier les Néerlandais en quarts de finale. En 14 minutes passées sur la pelouse, Huntelaar n'a touché que 7 ballons. Suffisant pour délivrer une passe décisive et marquer un but…

Un homme dans le match : Arjen Robben

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Face à la meilleure attaque du Mondial, Arjen Robben n’a pas eu beaucoup de ballons à exploiter. Mais il a fait passer un frisson dans la défense mexicaine à chaque fois qu’il s’est lancé dans un raid dont il a le secret. Pour l’arrêter, les Mexicains n’ont pas hésité à contrer le ballon de la main (Marquez à la 15e), à le sécher à l’entrée de la surface (22e) ou dans la surface (45e+2). A chaque fois, M. Proenca n’a pas sifflé. A la fin de la première période, le Néerlandais s’est fait pourtant fait tacler non par un, mais deux joueurs (Marquez et Moreno). Et quand il se retrouvait, enfin, face à Ochoa, il a perdu son face à face (74e). Robben a finalement obtenu le penalty de la qualification pour une nouvelle faute de Rafael Marquez dans la surface.


Coupe du Monde 1/8è de finale - «L'état d'esprit fera la différence»
«L'état d'esprit fera la différence»

Hugo Lloris a conscience que le 8e de finale face au Nigeria, lundi (18h00), pourrait être le dernier match de l'équipe de France dans ce Mondial. Il mise sur «l'état d'esprit» affiché par les Bleus depuis le début de la compétition pour aller plus loin.

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Les Bleus n’avaient pas l’étiquette de favori avant le début du Mondial. Hugo Lloris ne voit pas pourquoi il en serait autrement avant leur huitième de finale face au Nigeria, lundi à Brasilia (18h00). Certes, l’équipe de France a «réalisé de belles choses» pendant la première phase. «Mais là, c’est une autre compétition, a rappelé le capitaine des Bleus. Chaque match peut être le dernier. Il faut s’attendre à tout.» Et notamment à la possibilité que le match se prolonge jusqu’à la loterie des tirs au but.

Pour avoir vu le premier 8e entre le Brésil et le Chili, samedi, Lloris sait qu’à ce stade de la compétition, «ça se joue à rien». «Mais avant de penser aux tirs au but, il y a 90 minutes voire plus. Si on peut faire la différence avant, c’est mieux.» A ce niveau, le gardien de Tottenham a conscience que la jeunesse de l’effectif français ne constitue pas un avantage. «Mais il y a quand mêmes des cadres, des joueurs d’expérience qui évoluent dans des grands clubs, qui jouent la Ligue des champions, a-t-il rappelé. Le plus important, c’est l’état d’esprit. C’est ce qui fera la différence.»

«En deux-trois passes, ils peuvent se retrouver devant le but»

Les Bleus ont «envie de se surpasser tous ensemble» contre un adversaire dont ils louent «la force collective». Lloris a décrit le Nigeria comme une formation qui s’appuyait «beaucoup sur la puissance et le défi physique». «Ils ont également beaucoup de qualités offensives, ça va vite, a-t-il ajouté. En deux-trois passes, ils peuvent se retrouver devant le but. Il faudra répondre présent et livrer un match plein». En comptant si possible sur les 2000 supporters français qui seront présents au stade Mané-Garrincha de Brasilia. «On a envie d’aller plus loin et de les rendre fiers de leur équipe.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Olofinjana: «2-0 pour le Nigeria»
Olofinjana: «2-0 pour le Nigeria»

Rencontré dans la salle de presse de Brasilia, Seyi Olofinjana, consultant pour une chaîne de télévision nigériane, a gardé la ligne de ses années de joueur. L'ancien milieu de terrain du Nigeria a une particularité : il a déjà battu les Bleus...

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«Seyi Olofinjana, quels souvenirs conservez-vous de cette confrontation avec la France (1-0 le 2 juin 2009) ?

Le match avait lieu à Saint-Etienne et nous venions tout juste de revenir d’un match amical contre l’Irlande à Craven Cottage. Mais ce n’était pas la même équipe de France (Evra, Rémy étaient titulaires, Sagna et Lloris sur le banc) : il devait y avoir Ribéry et Patrick Vieira. On préparait les matches qualificatifs africains à la Coupe du monde. Ça s’était plutôt bien passé… (sourire) Ca a été une surprise car nous avions de jeunes joueurs. En plus, j’ai été capitaine, ce qui représente beaucoup pour un Nigérian. Porter notre maillot veut dire beaucoup alors avoir ce bout de tissu sur le bras… C’est très très fort, un honneur immense.

Y avait-il des joueurs présents aujourd’hui en équipe du Nigeria ?

Il y avait Enyeama dans les buts qui avait fait un gros match et Osaze aussi (Peter Odemwingie). Eux ont donc déjà l’expérience d’avoir battu la France… (rires)

Il loue la complémentarité des trois attaquants

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Quelle est la force du Nigeria ?

C’est surtout l’état d’esprit. Notre équipe est jeune et il n’y a pas de stars, pas de problèmes de mise en avant. Chacun l’accepte. Ils travaillent vraiment ensemble.

Y a-t-il des joueurs clés quand même ?

Comme je le disais, c’est plutôt le groupe qu’il faut mettre en avant. Mais il est certain que l’expérience de Enyeama, de Osaze et de Yobo sera utile. Il est intéressant de voir d’ailleurs que chacun évolue dans une ligne, c’est très important en terme d’équilibre.

Vos attaquants semblent capables de porter le danger à tout moment. Est-ce votre opinion?

Tout à fait. Un des aspects de cette attaque, c’est la complémentarité entre ces trois joueurs. Vous avez Emenike qui est ultra-puissant, vous avez la finesse de Musa et l’expérience de Osaze qui a une grosse capacité de conservation de balle. Il y a donc différentes options.

«Ils peuvent faire mal en 2018»

Vous attendiez-vous à voir le Nigeria en huitièmes de finale ?

Ce qu’ils font est déjà un immense accomplissement. Je n’en étais pas certain car c’est une équipe jeune. Si elle garde cet état d’esprit, si elle grandit, elle peut faire mal en 2018 en Russie.

Vous regardez l’équipe de France ?

Oui, bien sûr. Je l’ai même vue contre la Jamaïque. C’est une équipe très forte mais qui n’est pas allée au bout de ses potentialités ces dernières années. Mais elle a emmagasiné de la confiance avec ses résultats récents. Il faudra que les gars abordent le match comme contre l’Argentine (2-3) car en dépit de la défaite, on a été fiers de l’équipe dans sa performance. Je suis certain que ce match a donné de la confiance aux gars. Ça va se jouer aussi sur le management des équipes.

Vous avez un pronostic ?

Allez, je vois 2-0 pour le Nigeria.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Affaire des primes : «Tout est réglé» pour le Nigéria
Affaire des primes : «Tout est réglé» pour le Nigéria

Stephen Keshi et John Obi Mikel sont revenus dimanche sur l'«oubli» des Nigérians de s'entraîner, jeudi, en raison d'une réunion portant sur les primes. Ils ont assuré que cela n'avait pas perturbé leur préparation au 8e de finale face à la France.

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Au moins, Stephen Keshi et John Obi Mikel n’ont pas menti lorsqu’ils ont tour à tour affirmé que les conflits autour des primes (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-nigeria-ne-s-est-pas-entraine/477749) étaient «quelque chose qui se passait fréquemment». Rien que sur cette Coupe monde, le Cameroun et le Ghana avaient déjà haussé le ton pour obtenir ce qu’ils voulaient. Avant le huitième de finale entre les Super Eagles et la France lundi à Brasilia, le sélectionneur du Nigeria et son milieu de terrain ont voulu minimiser le fait d’avoir zappé la séance d’entraînement programmée jeudi à leur camp de base de Campinas. «Tout est réglé, il n’y a pas de bisbille entre les joueurs et la Fédération», a assuré Keshi. «Dès le lendemain, on s’entraînait», a rappelé Obi Mikel.

«À Chelsea aussi on parle de l'aspect financier»

Alors que le sujet revenait inlassablement sur le tapis, le joueur de Chelsea a fini par lâcher : «Sérieusement, ce n’était pas un gros problème. En faire toute une histoire, c’est disproportionné, ce n’est pas correct.» A l’entendre, le conflit portait sur le montant des primes que souhaitaient percevoir les Super Eagles et celui que proposait leur Fédération. Mais aussi sur le délai pour les encaisser. «En général, elles sont payées tout de suite. Là, ce n’était pas le cas», a indiqué Keshi. Plutôt que d’aller s’entraîner, les Nigérians ont préféré discuter. La réunion s’est éternisée, «et on a oublié d’aller à l’entraînement», a évacué le technicien. Comme si ne pas s’entraîner, dans ce cas précis, relevait de la normalité.

«Ça n'a pas affecté notre concentration»

«À Chelsea aussi on parle de l’aspect financier, ce n’est pas que le Nigeria, s’est défendu Mikel. Ce n’était pas un énorme problème. Ça a été résolu rapidement.» Pour appuyer l’idée que le désaccord entre les joueurs et leur Fédération n’était pas aussi immense qu’il n’y paraît, Keshi a affirmé que le volet financier n’avait pas été le seul sujet évoqué lors de cette réunion. «On a également parlé du match contre l’Argentine pour voir ce qui n’avait pas été.» Dans quelle mesure cet épisode a-t-il affecté la préparation de ce 8e de finale ? «On a reçu l’argent et voilà. Ça n’a pas affecté notre concentration, a répondu Obi Mikel. Notre motivation est très forte. Nous sommes impatients d’être sur le terrain. Nous sommes prêts et en bonne forme.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Keshi: «Ça va chauffer» face aux Bleus
Keshi: «Ça va chauffer» face aux Bleus

Avant le huitième de finale entre la France et le Nigeria, lundi, Stephen Keshi a contesté l'idée que le coup d'envoi à 13h00 de ce match puisse avantager son équipe. Il a également fait les louanges de Didier Deschamps.
(Reuters)
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«Stephen Keshi, après votre dernier match de poule, vous aviez reproché à vos joueurs d’avoir «trop respecté» l’Argentine. Avez-vous la certitude que cela ne sera pas encore le cas contre la France ?

Les joueurs s’en sont aperçus eux-mêmes dès la mi-temps et après, ça a été beaucoup mieux. Ce n’est pas la peine de le leur répéter. J’espère qu’ils auront le même niveau de discipline que lors de la deuxième période face aux Argentins.

Il risque de faire très chaud au coup d’envoi du match (13h00). Pensez-vous que cela avantage plutôt votre équipe ?

La température sera élevée pour les deux équipes. Ce n’est pas parce qu’on est né en Afrique qu’on est habitué à avoir chaud partout. Certains de mes joueurs sont en Europe. Les grosses chaleurs, ils ne connaissent pas. Quand on a joué à Cuiaba (face à la Bosnie), les joueurs avaient même eu du mal à finir le match. Si c’est mauvais, ça sera mauvais pour les deux équipes. Moi, je ne peux rien si ce n’est prier Dieu pour qu’il fasse moins chaud.

«Deschamps a mis sa patte»

Que pensez-vous de l’équipe de France et de Didier Deschamps contre qui vous aviez joué plus jeune ? Avez-vous été surpris par la phase de groupe des Bleus ?

L’équipe de France ça reste l’équipe de France, un pays de football qui possède des joueurs talentueux. Ça ne m’étonne pas de la voir à ce niveau-là surtout avec un entraîneur tel que Didier. C’est un battant, un grand professionnel du football. Quand on voit la manière dont joue son équipe, on voit qu’il a mis sa patte. Sur le terrain, tu as l’impression qu’il est parmi ses joueurs. Ça va chauffer lundi (rires).»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Lahm: «L'Algérie, désagréable à jouer»
Lahm: «L'Algérie, désagréable à jouer»

Le capitaine de l'Allemagne, Philipp Lahm, aimerait «tout régler en 90 minutes» contre l'Algérie en 8e de finale du Mondial, lundi à Porto Alegre, face à une équipe «désagréable à jouer» parce qu'elle «se dépouille sur le terrain».
Reuters)
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«Philipp Lahm, pensez-vous au quart de finale, vous qui avez l'ambition d'être champions du monde ?

Bien sûr qu'on pense au tour suivant, on veut évidemment aller en quarts de finale. On est dans les matches à élimination directe, soit on fait le résultat, soit on sort. On doit s'occuper de nous, faire notre performance, être agressif comme face aux Etats-Unis et développer notre plan de jeu. On est alors sûrement la meilleure équipe de foot et tactiquement, mais ça, on doit le montrer sur le terrain. Dans le foot, ça peut toujours aller dans les deux sens. On est en 8es et on ne veut pas avoir les problèmes que d'autres ont eu, comme la prolongation et les tirs au but. On veut tout régler en 90 minutes.

Pouvez-vous citer des noms de joueurs algériens ?

Je ne citerai pas de noms parce que je ne veux pas les écorcher. On s'est préparé sur l'adversaire, on a fait des analyses vidéo, on sait à quoi s'attendre. C'est une équipe qui veut tout donner, qui défend ensemble, qui ne veut pas encaisser de but ni perdre de duel, une équipe désagréable à jouer. L'Algérie est une équipe qui se dépouille sur le terrain et qui voudra montrer qu'elle mérite d'être là, donc il faudra rester concentré à 100% pour aller en quarts de finale. On joue contre l'équipe d'une nation normalement plus modeste, mais on est prévenu, on a vu ce qu'ils ont fait dans le premier tour.

Comptez-vous plutôt sur la possession ou un jeu rapide vers l'avant ?

Les deux, ça va toujours ensemble dans le foot. Il est important d'avoir le contrôle, pas comme contre le Ghana où ça allait dans tous les sens, il ne faut pas oublier la tactique ni faire les bonnes passes, mais le plus beau pour un joueur c'est quand on a le contrôle du jeu pendant 90 minutes, chacun gagne en assurance et on a grâce à cela moins de problème en phase défensive».


Coupe du Monde 1/8è de finale - Schweinsteiger et Khedira «sont prêts»
Schweinsteiger et Khedira «sont prêts»

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«Bastian Schweinsteiger et Sami Khedira sont en condition de pouvoir débuter contre l’Algérie (lundi 22h00), ils sont prêts dans les domaines tactique et physique», a indiqué lundi Joachim Löw. «Les deux m'ont fait une bien meilleure impression à l'entraînement ces derniers temps qu'il y a quelques semaines. Je ne savais pas forcément dans quelle mesure ils pourraient jouer 90 minutes, dans ces températures et ce rythme de jeu», a poursuivi le sélectionneur allemand, qui a qualifié de«miraculeuse» la présence de Sami Khedira au Brésil.

«Il a été longtemps blessé. Il doit sa présence au mordant qu'il met à l'entraînement.» Joachim Löw a également expliqué pourquoi il ne les avait pas titularisés tous les deux depuis le début du Mondial :«J'ai eu le sentiment que ce serait bien que les deux se partagent le boulot. On a besoin de forces, et peu importe si c'est l'un ou l'autre qui débute, ils ont une grande influence dans le groupe. Les jeunes et les autres joueurs les écoutent. Pour demain (lundi), je me déciderai selon mes impressions de ce soir.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - «On s'adapte avec le sourire»
«On s'adapte avec le sourire»

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Ils commencent à avoir l’habitude. Comme pour leur dernier match de poule face à l’Equateur (0-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312314)), à Rio, les Bleus ne fouleront la pelouse du stade Mané-Garricha de Brasilia que lundi soir, le jour de leur huitième de finale face au Nigeria. Afin de préserver l’état de la pelouse, la FIFA a en effet délocalisé l’entraînement des deux équipes au stade Bombeiros.

«Ça ne me contrarie pas, a assuré Didier Deschamps. On a l’habitude les veilles de match de prendre la température, nos repères, mais les Nigérians sont soumis au même traitement. Je comprends la FIFA. Lundi, il y a ce match, il y en aura d’autres derrière. Le maître-mot, c’est s’adapter alors on s’adapte avec le sourire.» Quelques minutes auparavant, Hugo Lloris avait tenu un discours dans le même registre. «Ça ne cause aucun problème, avait souligné le gardien des Bleus.Tout le monde est focalisé sur ce match. On se conditionne pour être le plus performant possible.»

chitawar
30/06/2014, 08h37
Coupe du Monde 1/8è de finale - Rarement facile face aux Africains...
Rarement facile face aux Africains...

Avant son huitième contre le Nigeria lundi (18h00), l'équipe de France a été opposée à quatre reprises à une équipe africaine en Coupe du monde. S'ils se fient à leur passé (deux victoires, deux défaites), les Bleus devront se montrer très prudents à Brasilia.

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12 juin 1998 : France - Afrique du Sud (3-0)

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Au Stade Vélodrome, la bande à Aimé Jacquet entre dans "sa" Coupe du monde de la meilleure des manières. L'équipe de France, dont le fond de jeu soulève doutes et critiques après des matches de préparation peu séduisants, domine l'Afrique du Sud (3-0), grâce à Christophe Dugarry (35e), Pierre Issa contre son camp (78e) puis Thierry Henry (90e+2). «Bon vent les Bleus», titrera L'Equipe le lendemain, avec une photo de Dugarry célébrant l'ouverture du score en narguant la tribune de presse.

31 mai 2002 : France - Sénégal (0-1)

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Tenante du titre et championne d'Europe depuis deux ans, l'équipe de France débarque à Séoul avec le statut de favorite de la compétition. Mais les Bleus, privés de Zinédine Zidane, touché à une cuisse, se manquent lors du match d'ouverture contre le Sénégal (1-0, but de Bouba Diop). Une défaite qui précipite la chute de la sélection de Roger Lemerre, qui comptait pourtant dans ses rangs les meilleurs buteurs des Championnats anglais (Henry), italien (Trezeguet) et français (Cissé).

23 juin 2006 : Togo - France (0-2)

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Après deux matches nuls, contre la Suisse (0-0) et la Corée du Sud (1-1), la France n'a toujours pas sa qualification en poche et doit battre le Togo à Cologne. Zidane suspendu, Patrick Vieira récupère le brassard de capitaine et guide les siens vers les huitièmes de finale. Le milieu de terrain de la Juventus, dont la forme physique est remise en cause depuis quelques semaines, ouvre le score peu avant l'heure de jeu puis sert Henry sur le second but (2-0, 61e).

22 juin 2010 : France - Afrique du Sud (1-2)

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Le cauchemar... Plongés dans un contexte extra-sportif particulièrement tendu, suite à l'exclusion de Nicolas Anelka après ses insultes envers Raymond Domenech à la mi-temps de France-Mexique cinq jours plus tôt, les Bleus n'ont pas d'autre choix que de s'imposer largement sur les Bafana Bafana. Mais deux réalisations de Khumalo (20e) et Mphela (37e), ainsi qu'un carton rouge pour Gourcuff, viennent vite doucher leurs derniers espoirs de sortir du groupe A. Malouda sauvera l'honneur en inscrivant le seul but français de la compétition (1-2, 70e).

haddadou
30/06/2014, 13h22
bonjour
Honte a Robben

chitawar
01/07/2014, 07h09
Bleus - Paul Pogba, «la marque des grands»
Critiqué depuis le début du Mondial, Paul Pogba a libéré les Bleus à la 79e minute de France-Nigéria (2-0), lundi soir, en huitièmes de finale de la Coupe du monde. «Si ce but peut lui amener encore plus de confiance...», espère Hugo Lloris.

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Il n’a pas tiré la couverture à lui. Encore moins évoqué une revanche personnelle. Pourtant, il aurait eu de quoi. En inscrivant de la tête à la 79e minute de France - Nigéria (2-0) le but qui a mis les Bleus sur le chemin des quarts de finale, Paul Pogba a répondu à ses détracteurs. «Il était critiqué ?, a fait mine de demander Karim Benzema. Ah bon, c’est qu’on ne regarde pas le même football.» Entre son geste d’humeur qui aurait pu lui coûter un rouge face au Honduras (3-0), son statut de remplaçant contre la Suisse (5-2), mais aussi sa maladresse face à l’Equateur (0-0), le milieu de la Juventus avait régulièrement alimenté les discussions depuis le début du Mondial.

Juge-t-il les médias trop durs avec lui ? «Je ne sais pas, a-t-il esquivé. J’essaye de me concentrer sur le terrain. Vous faites votre travail, j’essaye de faire le mien». Même lorsqu’il a été question de sa tête gagnante, Pogba a tout fait pour éviter de parler de lui. «C’est un but libérateur pour l’équipe. C’est une fierté pour moi, mais je joue pour l’équipe, pour la France». Autrement dit : pas pour lui. Au sujet de sa reprise de volée stoppée par Enyeama au terme d’une action qu’il avait lui-même menée, il a d’ailleurs rappelé que «les victoires étaient plus importantes que les buts ou que les gestes». Même ceux de classe dont il a le secret.

Puisque lui ne l’a pas fait, ce sont les autres qui ont profité de ce but salvateur pour défendre le début de Mondial de l’ancien Red Devil. «C’est un jeune joueur, vous avez tendance à l’oublier, a rappelé Blaise Matuidi. C’est la marque des grands de répondre dans les grands moments. Aujourd’hui, il l’a fait. Bravo à lui.» «Ça va lui faire du bien», a estimé Mathieu Valbuena. «Si ce but peut lui amener encore plus de confiance...», a espéré Hugo Lloris. Alors que Benzema le présente déjà comme «un très grand joueur», le portier de Tottenham considère qu’il est «à l’image de l’équipe de France : on ne connaît pas trop ses limites encore». Tous semblent toutefois rejoindre Benzema lorsqu’il affirme : «Il fera partie des meilleurs joueurs au monde.»


Bleus - Griezmann et Benzema «en ont profité»
Si les Bleus ont attendu le remplacement de Giroud par Griezmann pour prendre l'ascendant sur le Nigeria (2-0), ce lundi en 8e de finale du Mondial, Lloris a défendu la prestation du Gunner. «Il a tapé, tapé, tapé sur les défenseurs», a souligné le portier.

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Ils s’attendaient à un match compliqué, ils l’ont eu. A défaut d’avoir su lâcher les chevaux au coup d’envoi, les Bleus ont malgré tout pu laisser «exploser leur joie» après leur qualification pour les quarts de finale acquise aux dépens du Nigeria (2-0), lundi. Si Mathieu Debuchy assure qu’«ils n’ont jamais douté», le défenseur de Newcastle ne conteste pas les difficultés rencontrées face aux Super Eagles : «On n’était peut-être pas au mieux au début du match». D’une manière plus générale, «on a eu des moments un peu plus compliqués où l’on a subi un peu plus, a reconnu Mathieu Valbuena. Mais on a montré qu’on avait beaucoup de caractère.»

Le "mieux-être" des Bleus a coïncidé avec le remplacement d’Olivier Giroud par Antoine Griezmann (62e). Et par ricochet au repositionnement de Karim Benzema dans l’axe. «On est monté en puissance, on a mieux joué, pris les espaces. Il a apporté dans son couloir et donné plus de profondeur, a estimé l’attaquant du Real Madrid au sujet de Griezmann. On ne l’avait pas assez utilisée en première. On s’est chercher et on a fait de beaux mouvements ensemble.» A la 71e, un une-deux entre les deux joueurs avait notamment débouché sur une frappe de Benzema sauvée sur sa ligne par Moses. «Mais lui, comme les autres, on s’entend bien», a précisé l’ancien Lyonnais. Certainement soucieux de ne pas froisser Giroud.


Il n’a pas été le seul à prendre des pincettes. Didier Deschamps d’abord : «Vous ne savez pas et je ne peux pas savoir si l'option Griezmann aurait pu marcher en début de match.» Hugo Lloris ensuite : «Il faut féliciter le travail d’Oliv’, a insisté le portier. Il a tapé, tapé, tapé sur les défenseurs. Antoine avec Karim ont bénéficié de ce travail avec leur vivacité. A ce moment-là on a senti qu’on était en train de prendre l’ascendant.» Qu’en pense l’intéressé ? «C’est aussi le boulot de faire le boulot pendant une heure pour que ceux qui entrent en profitent. Je me suis concentré sur mes décrochages, sur le fait de garder le ballon. Je pense avoir bien fait même si, niveau occasion, je n’ai pas eu grand-chose à me mettre sous la dent.» Et de conclure : «On ne va pas regarder le cas de chacun, c’est le collectif qui prime.»


Coupe du Monde - Feghouli : «Il ne restera que des grands souvenirs»
Au delà de la déception causée par l'élimination, l'Algérien Sofiane Feghouli estime que cette Coupe du monde «est un acquis sur lequel il faudra s'appuyer pour progresser».

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«Sofiane Feghouli, la défaite vous semble-t-elle cruelle ?
Il est toujours cruel de perdre quand on voit le match qu’on réalise. C’est le football, ce sont les meilleurs qui passent au final... On savait qu’on affrontait l’adversaire le plus difficile du Mondial, une équipe très expérimentée, qui accède souvent aux demi-finales. Avant d’entamer la compétition, on voulait démontrer que l’Algérie était une grande nation de football en devenir. On y est parvenu pendant ce tournoi et en tenant tête à cette équipe d’Allemagne. On a livré un très bon football, essayé de donner du plaisir aux gens, sans jamais tricher. Mais tout s’est joué sur des détails. Malheureusement, on n’est pas passé. Félicitations aux Allemands.

Que garderez-vous de cette Coupe du monde ?
Le sentiment que c’est le summum pour un footballeur. On a vécu des moments magiques, difficiles à expliquer. Il ne restera que des grands souvenirs. Je suis fier de la solidarité et de la combativité qu’on a affichées. J’ai joué avec des Fennecs qui se battaient tous les uns pour les autres. Quand je les voyais faire des sprints, j’avais envie de redoubler d’efforts. C’est ce qu’on recherche dans le sport de haut niveau et c’est très rare de le trouver. C’est un milieu avec beaucoup d’égoïsmes mais, dans notre équipe, nous nous sommes battus les uns pour les autres. Je suis content d’avoir appartenu à ce groupe, c’était une belle aventure collective

Comment voyez-vous l’avenir ?
Notre génération est jeune, avec beaucoup de joueurs inexpérimentés. Elle est porteuse de beaucoup de promesses à condition de rester soudée et de continuer à mouiller le maillot pour le pays. Dans un premier temps, il va falloir évacuer cette frustration, cette déception. Mais je suis sûr que cette amertume ne durera pas longtemps. Cette expérience de la Coupe du monde est un acquis sur lequel il faudra s’appuyer pour progresser.

Quels conseils donneriez-vous aux Français avant de jouer l’Allemagne ?
Les Français doivent jouer leur football. Jusqu’à présent, ils ont démontré une belle solidité. La majorité des joueurs français joue dans de grands championnats donc ils savent à quel point il faut rester concentrés. Il ne faut pas reculer contre l’Allemagne parce qu’elle manque de profondeur. Si j’ai un conseil à donner aux Français, c’est d’aller les chercher le plus haut possible. »


Coupe du Monde 1/8è de finale - Mandi : «On n'a pas eu peur»
Mandi : «On n'a pas eu peur»

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Aïssa Mandi (défenseur de l’Algérie et du Stade de Reims) : «On n’a pas eu peur des Allemands, on a attaqué le match en se disant que c’était possible de les battre. On les a regardés les yeux dans les yeux, sans craindre de se mesurer à tous ces grands joueurs. On a tous livré un très gros match et même quand on a réduit le score, en fin de prolongation, on pensait qu’il était encore possible d’égaliser. On ne se qualifie pas, malheureusement, mais on peut sortir la tête haute de ce Mondial. On n’a pas de regrets parce qu’on a tout donné sur le terrain. On a formé un groupe uni et c’est l’Algérie toute entière qui ressort grandie de cette Coupe du monde. On était arrivé un peu sur la pointe des pieds et on repart d’ici après avoir entendu tous ces supporters brésiliens qui chantaient Algérie ! Algérie ! C’est le signe qu’on a donné une bonne image de ce pays.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Bougherra: «On a gagné le respect»
Bougherra: «On a gagné le respect»

Les Algériens sont conscients d'être passés tout près d'un énorme exploit en ayant poussé l'Allemagne en prolongation (1-2, a.p.)
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Madjid Bougherra, défenseur de l'Algérie, au micro de beIN Sports : «On est passé à côté d'un exploit, on a fait douter cette équipe pendant 90 minutes. Quand on joue avec le coeur, on peut faire de belles choses. Le but refusé de Slimani (refusé pour hors-jeu) nous a donné confiance mais il nous a manqué ce petit but en première période qui nous aurait transcendés. A la mi-temps, le coach nous a demandé si on croyait vraiment en nous et voulait qu'on continue à jouer au ballon, sans balancer. Après, c'était un peu difficile au niveau physique mais on aurait pu sortir avec un nul et aller au moins aux tirs au but. Maintenant, le prochain objectif, c'est de gagner la CAN.

Et au nom de tous les joueurs, je tiens à rendre hommage à Vahid. Il a pris l'équipe au plus bas et fait un travail énorme. Il a fait du bien à toute l'Algérie. On peut être fier de cette équipe. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé dur pour nous. L'Algérie est une belle équipe, désormais nous sommes respectés. On espère que la valeur de tous les joueurs algériens va monter, car on le mérite et nous sommes un peu sous-estimés. Il y a beaucoup de positif. Merci aussi au public algérien, qui a toujours été derrière nous. Et aux Brésiliens ont toujours soutenu l'équipe.»

Rais M'Bolhi, gardien de l'Algérie : «On est déçu parce qu’on sentait qu’il y avait la place, même si c’est une grande équipe. Personne ne croyait qu’on aurait pu y arriver mais on a vu aujourd’hui que l’Algérie était capable de jouer à un très haut niveau. Il ne nous a pas manqué grand chose mais ce n’était pas physique, on était prêt à jouer ce genre de match.»


Coupe du Monde 8es - L'Allemagne rejoint la France
En grande difficulté face à une Algérie qui a joué crânement sa chance, l'Allemagne s'est imposée lors de la prolongation d'un match passionnant (2-1, a.p.). En quarts, les hommes de Löw affronteront la France.

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Depuis 1954, l’Allemagne a toujours fait partie des huit dernières équipes en lice lors des Coupes du monde. Bénéficiant d’une expérience incomparable à celle des bizuts algériens à ce niveau, elle a pourtant eu beaucoup de mal pour se qualifier en quarts (2-1, a.p.). En difficulté face au système de jeu offensif et très vertical des Fennecs, les hommes de Joachim Löw ont joué avec le feu en se positionnant très haut. L’absence de Hummels, malade, s’est largement faite sentir et Djabou a trouvé la faille en toute fin de match pour sauver l'honneur.

Au final, ils se sont imposés in extremis en réussissant à battre enfin un Raïs M’Bohli impérial dans les buts algériens. «Nous devons être capables de monter en puissance», avait expliqué Joachim Löw. Son équipe ne suit pas vraiment ce schéma. Enthousiasmante face au Portugal (4-0), elle est rentrée dans le rang contre le Ghana (2-2) puis les USA (1-0) avant de peiner pour s’offrir un quart alléchant face à la France.
Le fait du match : L'entrée de Schürrle à la pause

Privé de Podolski, blessé, Joachim Löw s’est entêté à mettre Özil et Götze sur les ailes. Mais le joueur d’Arsenal n’est qu’une ombre depuis des mois (même s'il a marqué en fin de match) et le second semble avoir perdu de sa superbe depuis qu’il évolue sous l’égide de Guardiola au Bayern. La sortie de l’ancien joueur de Dortmund au profit de Schürrle à la pause a tout changé. L’Allemagne a plus pesé offensivement, elle a enfin su quoi faire du ballon. Dès la 48e, le joueur de Chelsea a vu sa frappe contrée partir dans un lob incertain qui a fini sa course juste au-dessus du but adverse. Il a failli marquer à la 80e sur un second ballon mais Belkalem a sauvé sur sa ligne. Son centre brûlant pour Lahm de la 90e a été dévié au dernier moment par Halliche. Il a été récompensé de son énorme entrée dès le début de la prolongation : sur une passe de Müller, sa Madjer ratée a terminé au fond des filets. Il a ensuite été à l'origine du deuxième but allemand, sa frappe ayant été d'abord repoussée par M'Bohli avant d'arriver dans les pieds d'Özil.
Un homme dans le match : Manuel Neuer

Orpheline de Hummels, la défense allemande avait pris le pari de jouer très haut. Souvent prise dans son dos, la lenteur de Mertesacker n’aidant pas, elle a été parfaitement couverte par Manuel Neuer. Le portier du Bayern a passé son temps loin de sa cage, évoluant au poste de libéro. Dès la 9e, il a été contraint de sortir au-devant de Slimani et de le déposséder du ballon par un tacle. A la 71e, rebelote entre les deux hommes mais le gardien a écarté le danger… de la tête. En toute fin de match, c’est Feghouli qui a cru pouvoir partir seul au but mais Neuer veillait, bien loin de son but.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Cabaye : «On a souffert»
Cabaye : «On a souffert»

«Fier» de la qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde, Yohan Cabaye n'a pas cherché à nier les difficultés rencontrées par les Bleus (2-0). Il en attribue les mérites au Nigeria.

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«Yohan Cabaye, quel sentiment prédomine après ce huitième de finale ?

Un soulagement parce que ça n’a pas été un match facile du tout. On a souffert, mais on a aussi montré beaucoup de caractère. Sans s’enflammer, se dire qu’on fait partie des huit meilleures équipes mondiales, c’est une satisfaction, une fierté aussi. On va savourer jusqu’à ce soir (lundi) et puis se replonger sur les quarts.
Vous attendiez-vous à souffrir autant ?

On ne s’attend plus du tout à des matches faciles. Vous comprenez mieux pourquoi j’ai dit qu’il fallait "calmer" en conférence de presse ? On est tombés sur une bonne équipe. On leur a mis un coup au moral en faisant la différence dans les dix dernières minutes. Il faut passer par des moments difficiles. Là, c’était le cas.
Les difficultés rencontrées, c’était dû à la chaleur, à l’horaire du match, à l’adversaire ?

Il n’y avait pas de fatigue ni de pression. Il faut rendre du mérite au Nigeria qui a bien joué, qui a attaqué et qui nous a mis en difficulté. Malgré tout, on n’a rien lâché, on est resté soudé et une fois la tempête passée, on a réussi à reprendre le dessus.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Matuidi : «On y a toujours cru»
Matuidi : «On y a toujours cru»

Blaise Matuidi a fait part de son bonheur après la qualification des Bleus pour les quarts de finale de la Coupe du monde aux dépens du Nigeria. Il a également assuré ne pas avoir eu peur du carton rouge suite à son intervention sur Onazi à la 55e.

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«Blaise Matuidi, l’équipe de France est en quart de finale de la Coupe du monde. Que ressentez-vous?

C’est beaucoup de joie, beaucoup de bonheur. Ce qu’on fait depuis le début de la compétition, c’est vraiment super. Ce n’était pas un match facile, mais on est là et bien là. Au vu de la rencontre, c’est une victoire méritée. On s’est procuré beaucoup d’occasions, mais il y a eu un grand Enyeama qui a fait des parades exceptionnelles. Heureusement, on a fini par marquer.

Est-ce encore plus beau quand la qualification est acquise dans la souffrance?

C’est plus beau car on vient de loin. Après le barrage aller en Ukraine, on nous voyait plus bas que terre. Nous, on y a toujours cru. Aujourd’hui, c’est une belle revanche pour nous. On était un peu crispé en début de match, mais il y avait la chaleur et l’heure du match. Et puis, en face, il y avait quand même une belle équipe qui avait tenu tête à l’Argentine.
Avez-vous eu peur du carton rouge sur votre intervention contre Onazi?

Je n’y vais pas pour lui faire mal, l’arbitre l’a très bien compris. On joue tous les deux le ballon et je touche son pied. Je suis allé m’excuser car je ne suis pas quelqu’un de méchant. Malheureusement, il sort sur blessure, j’espère qu’il n’aura rien de grave.

Jusqu’où peut aller cette équipe de France?

Calmons-nous, calmons-nous. On va savourer. Aujourd’hui, on a rendu beaucoup de gens heureux même si c’était compliqué pour le cœur. C’est la victoire de tout un pays, de tout un peuple. Ce qu’on a réalisé, c’est déjà quelque chose de super. On espère aller plus haut.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - 13h00 : «Oui, ça change beaucoup»
13h00 : «Oui, ça change beaucoup»

Malgré leur qualification aux dépens du Nigeria (2-0), lundi, les Bleus n'ont pas trouvé «évident» de débuter à 13h00. Mais, «il faut faire avec», a rappelé Karim Benzema. La France jouera son quart à la même heure...

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Ils vont remettre ça dès vendredi à Rio à l’occasion de leur quart de finale. Pour la première depuis le début du Mondial, les Bleus ont débuté un match à 13h00, lundi, face au Nigeria (2-0) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-ont-pris-le-bon-quart/478801). Un horaire inhabituel auquel ils se sont adaptés, mais qu’ils auraient certainement davantage apprécié s’il ne faisait pas très chaud au Brésil à cette heure-là.
«Ce n’était pas évident, il y avait très peu d’air, a souligné Hugo Lloris. Il y avait peut-être moins d’intensité, mais beaucoup d’engagement.» «Ça change beaucoup de choses, a appuyé Blaise Matuidi. C’est compliqué, mais maintenant on sait ce que c’est. Vendredi, on essaiera de répondre présent.»
Même en cas de revers, les Bleus ne se seraient pas réfugié derrière «l’excuse» de la chaleur. Que ce soit face au Nigeria ou lors de leur prochain match, «c’est pour les deux équipes», ont rappelé en chœur les deux Mathieu, Debuchy et Valbuena. «Il faut faire avec», a résumé Karim Benzema. A ce stade de l’épreuve, «ça se joue dans la tête», a conclu Valbuena.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps : «Je suis très fier»
Deschamps : «Je suis très fier»

Le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps affichait sa satisfaction après la victoire sur le Nigeria (2-0) et la qualification pour les quarts de finale.

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Didier Deschamps (sélectionneur de l'équipe de France), au micro de TF1 : « On a eu énormément d'occasions mais on n'a eu la maîtrise qu’à la 60e minute. La délivrance est venue tardivement. Il y avait de la tension, car on avait en face de nous une équipe très athlétique. Il y a eu beaucoup de duels. Dans ce Mondial, tous les matches sont difficiles. On ne va pas se la raconter, c’est très bien. C'est que du bonheur. Je suis très fier de ce qu’on fait depuis le départ. Il faut qu'on savoure, dans quatre jours on va remettre ça. On est en quarts, on va faire en sorte d'avoir une étape en plus. »

Paul Pogba (milieu de terrain des Bleus), au micro de TF1 : « Je suis juste content, et il n’y a pas de mots. On a tout un pays derrière nous. Marquer ce but nous a tous libérés. On était confiant, mais le point faible c'était nous. Je suis content pour l'équipe et la France entière. C’est la plus belle émotion de ma carrière oui. Etre en quart, c'était mon rêve. C’est un des plus beaux moments de ma vie. Aujourd'hui on a été bon. »

Mathieu Valbuena (milieu de terrain des Bleus), au micro de TF1 : «J'espère qu'en France ils sont nombreux à faire la fête ce soir. On est fiers d'être qualifiés, et on espère aller au bout. Y'a pas beaucoup de monde qui pouvait prédire ce parcours-là. C'est un groupe formidable, qui vit bien ensemble et qui a envie d'aller au bout ensemble. On a envie de la gagner. On va savourer ensemble, et on va fêter ça. Il faut vraiment savourer, c'est ce que nous dit le coach, c'est extraordinaire. On va quand même disputer un quart de finale de Coupe du monde, c'est incroyable.»

Yohan Cabaye (milieu de terrain des Bleus), au micro de beIN Sports : «Ce n’était vraiment pas facile, mais nous avons trouvé la faille dans les dix dernières minutes. Nous avons montré du caractère car nous avons beaucoup subi par moments. Mais lorsque nous n’avions pas le ballon, nous sommes restés organisés. On passe en quarts, c’était l’objectif du jour. Lorsque Paul Pogba a marqué, il y a eu un grand soulagement. En plus, je suis content qu’il marque car les critiques contre lui étaient injustes pour moi. Nous faisons partie des huit meilleures équipes du monde. Nous sommes prêts pour la suite. Nous ne voulions pas encore rentrer à la maison.»

Antoine Griezmann (attaquant des Bleus), au micro de TF1 : «On est très heureux. Deschamps nous a dit qu'on était parmi les huit meilleures équipes du monde, mais qu'on pouvait faire encore mieux. (Sur son but) J'ai voulu mettre le pied, je l'ai touchée un peu mais le défenseur l'a mise contre son camp. En 1998 je courais dans la rue, je criais partout. On réalise pas trop parce qu'on est ici, mais on va tout donner. On prend match après match, on va d'abord bien se reposer.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Löw : «Je devrais être déçu ?»
Löw : «Je devrais être déçu ?»

Joachim Löw, le sélectionneur de l'Allemagne, n'a pas minimisé les problèmes rencontrés face à l'Algérie (2-1 a. p.), mais il voulait d'abord apprécier la qualification pour les quarts.

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«Joachim Löw, pourquoi avez-vous connu de telles difficultés ?
On a eu de gros problèmes pour organiser le jeu en première mi-temps, on a perdu beaucoup de ballons et on leur a laissé plusieurs occasions de contres. On savait qu’ils essaieraient de jouer long sur leurs attaquants, qui sont très rapides. En deuxième mi-temps, on a réussi à construire et eu six ou sept occasions. Nos joueurs étaient en meilleure condition physique (pendant la prolongation) mais on aurait dû faire la différence plus tôt. On doit notamment être plus efficaces.
Vous avez l’air vraiment satisfait…
Je devrais être déçu parce qu’on vient de se qualifier pour les quarts de finale ? D’accord, on n’a pas bien joué en première mi-temps mais c’était vraiment bien en seconde et il y a toujours des matches comme ça en Coupe du monde. Celui-ci n’était pas fantastique mais on ne peut pas gagner en ne faisant que des matches fantastiques.

Quelles sont les nouvelles de Mustafi et Schweinsteiger, sortis sur blessure ? Et pourriez-vous repositionner Philipp Lahm à droite de la défense ?
Mustafi a un problème musculaire (cuisse) et sera sans doute indisponible pendant deux ou trois semaines. Schweinsteiger avait des crampes mais ce n’est pas une blessure. Quand Mustafi est sorti, j’ai fait entrer Khedira parce qu’il fallait apporter de l’énergie au milieu. Après, concernant les décisions que je vais prendre pour réorganiser l’équipe, je ne peux rien dire aujourd’hui (lundi) et je dois voir comment les joueurs récupèrent parce que c’était un match très fatiguant.
«Les matches entre la France et l'Allemagne ont toujours été des classiques»
Qu'avez-vous pensé de la prestation de votre gardien, Manuel Neuer ?
Il a fait une performance incroyable en jouant comme un libéro. Il a participé au match et nous a sauvés plusieurs fois en étant une fraction de seconde plus rapide que les attaquants.

Maintenant, comment voyez-vous le match contre la France ?
Les matches entre les deux pays ont toujours été des classiques. Ils ont toujours été tendus, même si je ne veux pas parler de 1982. C’était il y a plus de trente ans et les joueurs sont trop jeunes pour en avoir des souvenirs. Aujourd’hui, Didier Deschamps a su développer un gros esprit d’équipe.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - La fierté de Mostefa
La fierté de Mostefa

«On a rendu fier tout le peuple algérien», se consolait le milieu de l'AC Ajaccio Mehdi Mostefa après avoir poussé l'Allemagne en prolongation en huitièmes de finale (1-2).

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«Mehdi Mostefa, quelle émotion domine après cette élimination en prolongation ?
C’était magnifique de disputer un huitième de finale de Coupe du monde contre une grande équipe comme l’Allemagne. C’était exceptionnel. Quand on est compétiteur, on est toujours déçu de perdre mais il faut être réaliste : c’était l’Allemagne en face. On les a poussés jusqu’en prolongation, on a été solides, on s’est procuré pas mal d’occasions mais ça reste l’Allemagne, avec toute son expérience des grands tournois. Elle ne sera sans doute pas loin du titre. C’est difficile de gagner contre de tels adversaires mais on peut être fier de ce qu’on a accompli. Je pense qu’on peut repartir du Brésil la tête haute. On a rendu fier tout le peuple algérien et c’est ce que nous voulions.

Quel est votre plus grand motif de fierté ?

Il vient de tout le travail réalisé. Il ne faut pas oublier que sortir des éliminatoires en Afrique n’est vraiment pas facile. Se qualifier pour le Brésil et finalement y disputer un huitième de finale, c’était comme vivre un rêve. On a tout donné et on peut en être fier.

«Il y aura un coup à jouer pour les Bleus»

Comment les Français doivent-ils aborder leur quart de finale contre l’Allemagne ?

Contre la Belgique, nous avions reculé, on avait peut-être un peu peur. Là, on s’est lâché, on s’est créé des situations contre ces Allemands qui ont quand même quelques faiblesses. La France possède de grandes individualités et je pense qu’elle posera pas mal de problèmes à l’Allemagne. J’espère que le fait qu’on ait poussé les Allemands à la prolongation servira aux Français (il sourit). Il y aura un coup à jouer pour les Bleus. Ce sera un très grand match parce que l’Allemagne saura également élever son niveau de jeu. Cette équipe possède un très grand gardien, qui anticipe les défaillances de sa défense centrale, un peu lente. Quand on a joué en profondeur, Neuer a joué en libero. Mais l’équipe de France a des atouts pour embêter ces Allemands.

Que retiendrez-vous de cette Coupe du monde ?

Les moments vécus avec la famille car ce groupe est vraiment une famille. Le plus grand souvenir restera ce match contre l’Allemagne. Se retrouver face à des joueurs qui évoluent au Bayern, tellement habitués à disputer des grandes compétitions, c’est énorme à vivre. Pour un joueur comme moi, qui suis à l’AC Ajaccio, ce n’est pas tous les jours qu’on vit des moments pareils...»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Pinto : «On est ambitieux»
Pinto : «On est ambitieux»

Le sélectionneur colombien du Costa-Rica Jorge Luis Pinto a dédié dimanche la qualification de son équipe pour les quarts de finale du Mondial au "peuple du Costa-Rica", qui "adore le foot".

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«Jorge Luis Pinto, comment avez-vous vécu cette séance de tirs au but ?

On pense à tout dans ces moments-là. Je veux exprimer ma reconnaissance à mes joueurs. On avait tellement de foi. On avait confiance en nos tireurs et en notre fantastique gardien. Face à la Grèce, ça n'était pas facile. On savait que ça serait compliqué. On a proposé des choses quand on était à 11. Après, ça a été dur. Certains joueurs étaient très fatigués, mais on ne pouvait pas leur demander plus.

Vous savez que tout le pays est dans la rue ?

C'est un énorme succès pour ce pays. On a senti le soutien de tout le pays. Au peuple du Costa Rica, à tous ceux qui sont dans la rue, je veux dire "c'est pour vous. On vous le dédie". C'est un peuple qui adore le foot. On va continuer à se battre. On est ambitieux, on veut grandir. On va affronter une équipe extraordinaire, mais on est heureux de le faire. Je ne sais pas jusqu'où on peut aller. Nous respectons les Pays-Bas mais on veut gagner. On va tout donner, c'est un moment qui ne revient pas souvent dans une vie. On sait qu'ils ont une équipe de classe mondiale, donc, il faudra donner le maximum.

Pouvez-vous dire un mot sur votre gardien Navas ?

Je pense qu'il est l'un des meilleurs du monde. On lui faisait confiance. Quand on était à 10, on savait qu'aux tirs au but on pouvait gagner grâce à lui.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Les Bleus ont pris le bon quart
Les Bleus ont pris le bon quart

Malmenée une bonne partie du match, l'équipe de France a pu compter sur une tête de Paul Pogba (79e) et un but contre son camp du Nigérian Joseph Yobo (90e+2) pour arracher la victoire (2-0). Les Bleus sont en quarts de finale.
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Le match

La communion des Bleus, après l’ouverture du score de Pogba (79e), en a dit long sur leur soulagement. Pendant près de quatre-vingt minutes, les joueurs de Didier Deschamps ont trouvé un mur nommé Enyeama sur leur chemin. Il a fini par se fissurer et Griezmann en a profité pour pousser Yobo à la faute dans le temps additionnel (90e+2). Mais ce succès (http://www.lequipe.fr/Football/match/312244) n’occultera pas les difficultés que Benzema et ses équipiers ont rencontrées pour accéder aux quarts de finale. Pendant 20 minutes, ils ont souffert face aux attaques rudimentaires, mais finalement dangereuses des Super Eagles. Il a fallu que son milieu monte (enfin) en régime pour observer du mieux, mais Enyeama a écoeuré Pogba (23e), mais surtout Benzema qui aura dû attendre de retrouver une position axiale (après la sortie de Giroud à la 62e) pour se montrer dangereux (70e, 77e, 79e). L’attaquant a buté sur le portier lillois, suppléé par Moses (70e), puis par sa barre transversale sur une frappe de Cabaye (77e). Pas Pogba dont la tête a mis les Bleus sur la route de Rio où les attend désormais l’Allemagne en quart de finale.
Le tournant qui n'a pas eu lieu

Les Bleus ne pourront pas se plaindre de l’arbitrage. Après Pogba face au Honduras, Giroud pour son pied dans l’œil de Von Bergen face à la Suisse, puis Sakho dont le coup de coude sur Minda avait échappé à l’arbitre face à l’Equateur, un nouveau joueur de Didier Deschamps aurait pu rentrer un peu plus tôt au vestiaire : Blaise Matuidi. Moins à son avantage qu’à l’accoutumée, le milieu de terrain du PSG est passé tout près de l’expulsion à la 55e minute. Auteur d’une vilaine semelle sur la cheville d’Onazi, il n’a finalement récolté qu’un carton jaune. Une décision maintenue par l’arbitre de la rencontre, Mark Geiger, malgré l’incapacité du milieu nigérian à reprendre la rencontre.
Le joueur : Hugo Lloris

Une bonne équipe s’appuie d’abord sur un grand gardien et sur un grand attaquant, a-t-on coutume d’entendre. Dans le cas des Bleus, le grand attaquant a longtemps fait défaut, mais le grand gardien, lui, a répondu présent. Alors que la défense tricolore semblait aux abois, à l’image d’un Patrice Evra à côté des ses crampons – et peu aidé dans son couloir gauche par Benzema - , Hugo Lloris a ramené comme il a pu un peu de sérénité. En première période, le portier de Tottenham a soulagé ses équipiers à deux reprises en s’imposant dans les airs (25e, 33e). Battu de près par Emenike, signalé en position de hors-jeu (19e), il s’est montré décisif juste avant la pause sur une frappe de l’attaquant de Fenerbahçe (44e), avant de repousser une tentative d’Odemwingie à l’heure de jeu (64e). Il a remporté son match à distance avec Enyeama, auteur d’une prestation incroyable, mais qui, contrairement à lui, a commis l’erreur de trop : une sortie manquée dont a profité Pogba pour expédier les Bleus en quarts de finale.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Equipe de France : Une Coupe du monde réussie, déjà ?
Equipe de France : Une Coupe du monde réussie, déjà ?

Qualifiée pour les quarts de finale du Mondial après son succès face au Nigeria (2-0), lundi, l'équipe de France continue de ne se fixer aucune limite. Quatre ans après le fiasco sud-africain, sa Coupe du monde apparaît déjà réussie.
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«On sait qu’on a réalisé quelque chose de grand.» En une phrase, Olivier Giroud a accrédité l’idée que les Bleus avaient déjà réussi leur Coupe du monde. Quatre ans après son zéro pointé en Afrique du Sud, l’équipe de France a effectué son retour parmi les huit meilleures nations mondiales. «On vient de loin, a rappelé Blaise Matuidi pour mettre en perspective la performance réalisée par les Bleus. Après le barrage aller face à l’Ukraine, on nous voyait plus bas que terre.» Dans le vestiaire, Pogba et ses équipiers ont savouré. Et entonné «un cri de guerre». «Paulo a inventé une chanson, a indiqué Giroud. J’espère qu’on aura l’occasion de la rechanter vendredi.» Cela signifierait que les joueurs de Didier Deschamps auraient surmonté le nouvel obstacle qui se dresse sur leur route : l’Allemagne qui les avait battus (2-1) en amical au Stade de France au mois de février 2013.

Debuchy : «Je ne vous le cache pas : on veut aller jusqu'au bout»

Les Bleus ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin. Dès la qualification pour les 8es, Hugo Lloris avait affirmé que cette équipe ne se «fixait aucune limite». «On a une petite idée de où on veut aller, a précisé Giroud. On est focalisé sur nos objectifs.» Après le rappel à l’ordre de Didier Deschamps à l’encontre de Morgan Schneiderlin et Bacary Sagna, coupables d’avoir affirmé haut et fort que le titre était un objectif, peu de joueurs se sont toutefois risqués à définir de manière plus précise les ambitions tricolores. Seul Mathieu Valbuena a concédé : «Non, la Coupe du monde n’est pas réussie, on en veut toujours plus. On est des compétiteurs et je ne vous le cache pas : on veut aller jusqu’au bout.» Avec ce bémol, tout de même : «On sait qu’on aura des moments difficiles. Plus on se rapproche de tout là-haut, plus ce sera difficile.»

«Le niveau est tellement élevé...»

Face au Nigeria, les Bleus en ont eu un premier aperçu. De cette prestation laborieuse est malgré tout ressortie la confirmation que cette équipe-là avait du «caractère». «Ce sont des matches à enjeu, tu peux rentrer chez toi, a rappelé Valbuena. Quelque part, on a été sûrs de notre force. On ne s’est jamais désuni.» Quelle est leur marge de progression ? «Aujourd’hui, on ne sait pas trop à quoi s’attendre dans cette compétition. Le niveau est tellement élevé…, a soufflé Lloris.Je crois que c’est au mental qu’on fera la différence.» D’ici vendredi, l’équipe de France pensera d’abord «à bien récupérer». «On a dépensé beaucoup d’énergie», a rappelé le capitaine des Bleus avant de conclure au sujet de l’avenir à court terme de l’équipe de France : «Tout est possible».


Coupe du Monde 1/8è de finale - Bougherra: «On a gagné le respect»
Bougherra: «On a gagné le respect»

Les Algériens sont conscients d'être passés tout près d'un énorme exploit en ayant poussé l'Allemagne en prolongation (1-2, a.p.)
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Madjid Bougherra, défenseur de l'Algérie, au micro de beIN Sports : «On est passé à côté d'un exploit, on a fait douter cette équipe pendant 90 minutes. Quand on joue avec le coeur, on peut faire de belles choses. Le but refusé de Slimani (refusé pour hors-jeu) nous a donné confiance mais il nous a manqué ce petit but en première période qui nous aurait transcendés. A la mi-temps, le coach nous a demandé si on croyait vraiment en nous et voulait qu'on continue à jouer au ballon, sans balancer. Après, c'était un peu difficile au niveau physique mais on aurait pu sortir avec un nul et aller au moins aux tirs au but. Maintenant, le prochain objectif, c'est de gagner la CAN.


Et au nom de tous les joueurs, je tiens à rendre hommage à Vahid. Il a pris l'équipe au plus bas et fait un travail énorme. Il a fait du bien à toute l'Algérie. On peut être fier de cette équipe. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé dur pour nous. L'Algérie est une belle équipe, désormais nous sommes respectés. On espère que la valeur de tous les joueurs algériens va monter, car on le mérite et nous sommes un peu sous-estimés. Il y a beaucoup de positif. Merci aussi au public algérien, qui a toujours été derrière nous. Et aux Brésiliens ont toujours soutenu l'équipe.»

Rais M'Bolhi, gardien de l'Algérie : «On est déçu parce qu’on sentait qu’il y avait la place, même si c’est une grande équipe. Personne ne croyait qu’on aurait pu y arriver mais on a vu aujourd’hui que l’Algérie était capable de jouer à un très haut niveau. Il ne nous a pas manqué grand chose mais ce n’était pas physique, on était prêt à jouer ce genre de match.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Hitzfeld : «La France nous a réveillés»
Hitzfeld : «La France nous a réveillés»

Le sélectionneur allemand de la Suisse, Ottmar Hitzfeld, étonnement arrivé avec plus de vingt minutes de retard à sa conférence de presse, estime que la lourde défaite concédée face à la France (2-5) a été salutaire pour ses joueurs.
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« Ottmar Hitzfeld, votre président a dit il y a deux jours qu’il ne vous avait jamais vu aussi concentré. Est-ce le cas ?

Je me prépare exactement de la même manière pour chaque match. Mais c’est vrai qu’il s’agit de la Coupe du monde et pour moi, c’est un grand moment que de pouvoir y participer à un premier 8e de finale. C’est déjà un rêve d’exaucé. Et ce sera un grand moment de ma carrière. C’est aussi le moment pour le football suisse d’écrire une page d’histoire. Jouer contre l’Argentine représente un énorme défi. Cela signifie qu’il va falloir s’y préparer. On sent la tension chez les joueurs. C’est quelque chose de réellement fantastique que de pouvoir affronter l’Argentine. Nous attendons ce match avec impatience.

Votre défense vous inquiète-t-elle avant d’affronter Messi ?

A vrai dire, toute défense peut avoir des problèmes face à Messi. Mais les problèmes sont là pour être résolus. J’ai confiance en ma défense comme en tous mes joueurs d’ailleurs.

Espérez-vous être soutenu par les supporters brésiliens ?

Je crois en effet que ce sera le cas car il y a une grande rivalité sportive entre les Brésiliens et les Argentins.

Le probable remplacement de Agüero par Lavezzi changera-t-il la donne ?

L’Argentine a un potentiel de joueurs énorme. Donc, peu importe quel joueur débutera.

Pensez-vous que l’Argentine sera meilleure que lors de ses trois premiers matches ?

Elle répondra présent, ça c’est sûr. Ce sera à la Suisse de montrer qu’elle est à la hauteur.

Pourquoi semblez-vous si optimiste ?

Parce que nos performances se sont améliorées depuis que nous sommes au Brésil. Les cinq buts de la France nous ont réveillés (2-5, le 20 juin). Ca a été un coup de semonce et il a permis de nous redresser face au Honduras (3-0, le 25 juin). On ne pourra faire face à l’Argentine que si tous les joueurs mouillent réellement le maillot. »


Coupe du Monde 1/8è de finale - Wilmots : ne pas passer en quarts serait «un échec»
Wilmots : ne pas passer en quarts serait «un échec»

Le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots considérerait comme un échec une élimination en huitième de finale mardi face aux Etats-Unis.

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«Marc Wilmots, comment abordez-vous ce match face aux Américains ?

Un autre tournoi commence. C'est fini les calculs. Le groupe est à sa place en 8e et va tout faire pour forcer les quarts de finale. On veut le faire.

Ce serait un échec de ne pas être en quarts ?

Oui, ce serait un échec. Mais tellement de choses peuvent se passer et influencer un résultat. Regardez le tir chilien sur la barre à la dernière minute du match face au Brésil ! En 1994 et 2002, des erreurs d'arbitrage ont précipité l'élimination de la Belgique. Il n'y a rien de pire que d'être éliminé sur une erreur d'arbitrage.

Justement, le sélectionneur Jurgen Klinsmann a critiqué la désignation d'un arbitre algérien, parlant français...

Et moi je pourrais me plaindre de cette désignation car nous avons battu l'Algérie au premier tour. Je ne veux pas rentrer dans ce jeu-là. Francophone... De toute façon, je ne parle pas avec les arbitres. Globalement, je trouve qu'ils font un bon Mondial. Webb a été formidable lors de Brésil-Chili.

Comment vivez-vous les critiques sur votre niveau de jeu alors que vous avez aligné trois victoires ?

Je laisse les gens se plaindre, nous on avance. On ne va pas se taper la tête au mur. Quand je vois que l'équipe donne tout, je n'ai pas de regret. On a une équipe jeune, invaincue depuis longtemps en matches de compétition...

Vous marquez toujours en fin de matches. Une explication ?

Ca ne se travaille pas mais tu injectes du sang frais, il est logique que cela ait un impact. Je coache en fonction du déroulement du match. Quand il faut faire un changement, je le sens dans mon ventre. J'ose. Les joueurs aussi. Le foot c'est aussi question de feeling.

Eden Hazard est prêt à sortir un gros match ? Il est sous pression ?

On tourne toujours autour d'Eden. On demande beaucoup à un garçon qui a déjà beaucoup donné. Lui il est tranquille et ne se met pas de pression mais il a beaucoup d'ambition. Quand l'adversaire se livre, il est dangereux mais c'est la même choses avec Mertens et De Bruyne.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Klinsmann : «Nous allons bousculer ces Belges»
Klinsmann : «Nous allons bousculer ces Belges»

Le sélectionneur allemand des Etats-Unis Jürgen Klinsmann, "enthousiaste" à l'idée d'entrer dans la phase à élimination directe, a promis que son équipe allait "bousculer la Belgique" en huitième de finale du Mondial mardi à Salvador.
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« Jürgen Klinsmann, comment se sentent vos joueurs avant ce 8e de finale ?

Nous sommes très enthousiastes à l'idée de jouer ce match. C'est enfin la phase à élimination directe. Ça me plaît beaucoup. Nous avons beaucoup de respect pour ces Belges mais nous n'avons pas peur. On a faim. Il faudra les bousculer, être agressifs. Mais il faudra surtout ne pas leur laisser trop d'occasions car ils en marquent une sur deux. Notre défense sera une forteresse.

Les Belges sont très forts en fin de match. Par trois fois, ils se sont imposés dans les dernières minutes. Cela vous inquiète ?

Il faudra aussi présenter une équipe performante dans les derniers instants. Voire 120 minutes et même davantage. Ce type de rencontre, c'est une des situations extrêmes du football. Les joueurs en sont conscients. Nous avons travaillé pour nous y préparer. Il y a six semaines, nous étions à l'Université de Standford en Californie pour construire un effectif capable de jouer 120 minutes. Les joueurs sont tellement frais qu'on a l'impression que le tournoi vient à peine de commencer. On a la pêche.

Votre gardien Tim Howard redoute-t-il ces Belges qu'il croise régulièrement en Angleterre ?

Tim connaît bien les Belges puisqu'il a joué avec et contre eux en Premier League. C'est donc un bon "scout" (une personne chargée par un club de superviser les différents championnats en vue de recruter). Dans l'éventualité d'une séance de tirs au but, c'est un avantage. Il faut être préparé à ce genre d'exercice. Nous sommes prêts, ce qui ne veut pas dire qu'on mettrait les cinq tirs.

Le sélectionneur belge Marc Wilmots est un de vos amis, non ?

Oui. J'admire sa personnalité. C'est quelqu'un de sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux. C'est un blagueur. Il est toujours de bonne humeur. Il insuffle beaucoup d'énergie à son équipe. Ce qu'il réussit est admirable. On est en contact régulier. Nous devions disputer un match amical face aux Belges quelques jours avant le début du Mondial. Mais nous l'avions annulé à cause du trafic à Sao Paulo. »

chitawar
01/07/2014, 19h13
Coupe du Monde 1/8è de finale - DD: «Quand t'es pas né, t'es pas né»
DD: «Quand t'es pas né, t'es pas né»

Au lendemain des déclarations de Joachim Löw qui a affirmé qu'il ne souhaitait pas évoquer "1982" avant le quart de finale entre la France et l'Allemagne vendredi, Didier Deschamps a indiqué que lui non plus n'en parlerait pas à ses joueurs.
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Didier Deschamps est allé dans le sens de Joachim Löw. Dans la foulée de la qualification de l’Allemagne pour les quarts de finale de la Coupe du monde aux dépens de l’Algérie, le sélectionneur de la Mannschäft avait affirmé qu’il ne voulait pas parler de 1982 et de la demi-finale remportée par la RFA face à la France. «Il a bien raison, a souligné Deschamps. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Je n’en parlerai pas aux joueurs».

Le technicien a expliqué son choix en rappelant que la majorité des éléments qui composent son groupe «n’étaient pas nés» à cette époque-là. «Je vais leur parler de quoi ?, a-t-il demandé. Quand t’es pas né, t’es pas né. Si je leur parle de 2006, OK. Il y a des vidéos d’archive, c’est vrai, mais les vidéos, on les utilise pour autre chose. Il faut vivre avec son temps. Ça fait partie de l’histoire, on ne va pas faire les vieux combattants. Ce qui est important, c’est vendredi.»

«1982, j'avais 14 ans, et c'est vraiment là que j'ai commencé à avoir des souvenirs de l'équipe de France.»

Deschamps n’est toutefois pas dupe. Il sait qu’en France, la presse pourra difficilement occulter ce match marqué par l’attentat de Schumacher sur Battiston. «C’est bien, ça va remettre les anciens à l’honneur». Quel souvenir garde-t-il de cette rencontre ? «Moi, j’étais né, j’avais 14 ans. C’est vraiment là que j’ai commencé à avoir des souvenirs de l’équipe de France. Le dénouement a été cruel, forcément, puisqu’on en parle encore aujourd’hui. Même si c’était négatif à la fin, ça a marqué l’esprit des gens et l’histoire du foot français.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Belgique - USA : les Américains, des brutes, vraiment?
Belgique - USA : les Américains, des brutes, vraiment?

Avant leur huitième de finale face aux Américains mardi (22h00), les Belges ont insisté sur le côté physique et costaud de leurs adversaires. Mais les hommes de Klinsmann sont-ils des brutes ?

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/germany-s-bastian-schweinsteiger-is-fouled-by-kyle-beckerman-of-the-u-s-c-during-their-2014-world/1500000000433062/0:67,2048:1100-665-335-70/01523.jpg

«Un combat physique.» Voilà à quoi s’attendent les Belges Kevin de Bruyne et Marc Wilmots (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-usa-c-est-du-costaud/478275) pour leur huitième de finale face aux États-Unis, mardi (22h00). «C’est une équipe vraiment costaude, a prévenu le sélectionneur des Diables Rouges. On se prépare donc à la guerre.» S’il ne faut pas ôter à Wilmots la volonté évidente de motiver psychologiquement ses troupes, l’ex-Girondin a-t-il pour autant raison sur le fond ? L’équipe entraînée par Jürgen Klinsmann est-elle le monstre de physique et d’agressivité décrit ?

Oui, à l'image des milieux Jones et Beckerman

Le physique : l'un des axes de travail de Klinsman, entraineur aux méthodes singulières

Jürgen Klinsmann est arrivé à la tête de la sélection américaine pour faire entrer le soccer national dans une autre dimension, notamment physique, en imposant des méthodes qu’il avait déjà apportées à la Nationalmannschaft entre 2004 et 2006. À l’époque, «Klinsy» avait surpris en intégrant au staff les équipes d’Athlete’s Performance, une entreprise américaine aux techniques spécifiques : yoga, fitness, etc. Récemment,Miroslav Klose (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur10412.html) a salué son travail. Le co-meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Klose-egale-ronaldo/476163) a confessé avoir «énormément progressé dans la course grâce à ses entraînements».
Lors de leur match de poule face au Portugal dans la chaleur amazonienne de Manaus (2-2) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312334), les Américains se sont montrés plus affûtés que leurs adversaires, multipliant les courses aux quatre coins du terrain, à l’image d’un Fabian Johnson virevoltant sur son aile droite. Enfin, l’opposition attendue dans l’entrejeu entre les Belges Witsel (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur27042.html), Dembélé ou Fellaini (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur26777.html)et la doublette-multifonction composée des infatigables Jermaine Jones (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur20000000000000000000013866.html ) et Kyle Beckerman laisse entrevoir la «guerre» dont parlait Marc Wilmots.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Le chantier de la défense
Le chantier de la défense

Privé de plusieurs défenseurs, Marc Wilmots va une nouvelle fois devoir remanier sa défense pour affronter les Etats-Unis (22h00). Pas de quoi effrayer cet habitué du turn-over.

. (Reuters)
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Lors de la phase de groupes, Marc Wilmots a utilisé 20 des 23 joueurs à sa disposition, soit l'intégralité des joueurs de champ belges à l'exception du défenseur Laurent Ciman. Le sélectionneur des Diables Rouges n'est donc pas du genre à s'encombrer de concepts aussi contraignants que celui d'équipe-type, et n'hésite pas à varier les options en profitant d'un banc particulièrement riche (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Un-banc-de-folie/475711). Ce sont d'ailleurs des remplaçants qui ont offert la victoire aux Belges face à l'Algérie (2-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312340)) et à la Russie (1-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312346)). Mais pour le huitième de finale contre les Etats-Unis (22h00), Marc Wilmots n'aura pas loisir de composer son équipe comme il l'entend. Il devra surtout s'atteler à bâtir une défense solide malgré l'avalanche de blessures à laquelle il est confronté.

Composer encore sans Kompany ?

Les défenseurs belges Anthony Vanden Borre, Thomas Vermaelen et Laurent Ciman sont tous blessés et forfait pour cette rencontre capitale. Victime d'un tacle assez rude lors du match face à la Corée du Sud, Vanden Borre souffre d'une fissure du péroné et est d'ores et déjà forfait pour la suite de la compétition (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Mondial-termine-pour-vanden-borre/477989). Thomas Vermaelen, qui s'était donné une élongation à la cuisse droite face à la Russie, a repris la course vendredi mais il n'est pas remis pour prendre part à la rencontre. Laurent Ciman, qui n'a pas disputé une minute dans la compétition, souffre des adducteurs. Mais surtout, Vincent Kompany ne parvient pas à se débarasser de ses problèmes aux adducteurs. Le capitaine des Diables n'est revenu à l'entraînement que lundi et avait déjà dû déclarer forfait face à la Corée du Sud. Un dernier test décidera s'il peut jouer ou pas.

Dembélé à gauche, Chadli à droite ?

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S'il espère «récupérer tout le monde», Wilmots a déjà prévenu qu'il était prêt à recourir à des solutions assez inattendues, telle que le replacement des milieux Dembélé et Chadli sur les côtés de la défense : «Cela peut devenir compliqué. Mais Lombaerts et Van Buyten ont largement démontré qu'on peut compter sur eux. Chadli peut dépanner à l'arrière droit et Dembélé peut le faire à gauche». Le dilemme pourrait vite devenir cornélien : le grand Nicolas Lombaerts (1,88m), remplaçant au Zénith Saint-Pétersbourg cette saison, offrirait-il suffisamment de garanties face à la vivacité des attaquants américains ? Heureusement pour les Diables Rouges, le vétéran Daniel Van Buyten (36 ans) réalise pour l'instant un Mondial de très haut niveau, et a même été désigné sixième meilleur joueur du premier tour par la FIFA. Pas forcément suffisant pour rassurer une équipe de Belgique qui a déjà des problèmes offensifs à résoudre...


Deschamps : «La réalité, c'est l'Allemagne»

Didier Deschamps savoure la qualification de la France pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Mais fidèle à lui-même, le sélectionneur ne se projette pas plus loin.

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Didier Deschamps n’allait pas se mettre à rêver à voix haute après l’avoir lui-même reproché à Morgan Schneiderlin et Bacary Sagna. Au lendemain de la qualification des Bleus pour les quarts de finale (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-ont-pris-le-bon-quart/478801) de la Coupe du monde, il ne fallait pas compter sur le sélectionneur pour donner rendez-vous au 13 juillet, date de la finale du Mondial. Deux de ses joueurs ont osé publiquement affirmé que c’était un objectif. Ils se sont fait reprendre de volée. «C’était un moment d’égarement, a soutenu Deschamps, qui avait déjà affirmé avoir échangé avec eux sur le sujet. C’était du deuxième degré, vous l’avez pris au premier (sourire). Ils étaient détendus, c’était pour vous donner du grain à moudre.»

«On ne va pas y aller en touristes»

Plus pragmatique, le technicien ne veut toujours pas regarder plus loin que vendredi et le quart de finale qui attend son équipe.«Rêver, ça fait partie de la vie, mais la réalité aujourd’hui, c’est l’Allemagne, a-t-il rappelé. Je suis réaliste, c’est tout.» Tout juste a-t-il bien voulu concéder que voir les Bleus à ce stade de l’épreuve n’était «pas rien». «Il faut apprécier», a-t-il insisté. Mais sans se relâcher. Alors que la Coupe du monde de la France ne sera quoi qu’il arrive «pas raté», il a combattu l’idée d’une possible décompression.«Evidemment que le fait de se qualifier change pas mal de choses. Si on avait été éliminé (en 8es), vous auriez remis en cause pas mal de choses, mais on ne va pas y aller en touristes. On va jouer le coup à fond sinon ça risque de nous faire drôle.»

«Si on regarde les résultats que les Allemands ont obtenus ces six dernières années, il n'y a pas photo.»

Alors que son équipe s’en est jusque-là plutôt bien sortie (3 victoires en 4 matches, 10 buts marqués, seulement 2 encaissés), Deschamps s’attend à une«adversité bien plus élevée» face aux joueurs de Joachim Löw. Avant le coup d’envoi du Mondial, il les aurait placés parmi les favoris du Mondial, «ce qui n’était pas notre cas», a-t-il rappelé. «Lors des deux dernières compétitions – Coupe du monde et Euro -, ils sont demi-finalistes à chaque fois. Si on regarde les résultats qu’ils ont obtenus ces six dernières années, il n’y a pas photo.» Conscient que le rapport de forces ne penchera pas en faveur de ses joueurs, notamment en termes d’expérience, Deschamps mise sur «la sérénité» liée au retour de la France parmi les huit meilleures nations du monde pour continuer à rêver. En secret.

Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps : Benzema, «pas une nouvelle»
Deschamps : Benzema, «pas une nouvelle»

Au lendemain de France-Nigeria (2-0), Didier Deschamps est revenu sur l'association Benzema-Giroud. En contestant l'idée que l'attaquant du Real Madrid ait pu être agacé de jouer à gauche.

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Cela ne s’était pas vu contre la Suisse. Beaucoup plus face au Nigeria, lundi soir. Aligné sur le côté gauche de l’attaque, Karim Benzema a parfois eu l’air agacé par son positionnement, lui qui préfère évoluer dans l’axe. «Non, il ne l’était pas, a soutenu Deschamps. C’est votre impression, vous avez le droit.» Quand on lui a fait remarquer que le remplacement de Giroud par Griezmann – et par ricochet son retour aux avant-postes – a coïncidé avec le mieux-être de Benzema et des Bleus, le sélectionneur a préféré mettre en avant «deux périodes de match différentes».

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«On a eu le plus ballon, les Nigérians ont moins défendu, on a eu plus d’espaces, a-t-il souligné. C’est lié».

A l’entendre, le net regain de forme des Bleus en fin de match était même prévisible. «Le Nigeria avait laissé pas mal d’énergie en poule, a-t-il rappelé. On pouvait espérer que ça serait plus dur pour eux. Nous, on a pas eu à piocher dans nos matches, on n’a pas eu à jouer avec des température ou des taux d’humidité élevés. On pouvait légitimement penser que la fin de match nous serait favorable.»
«Ils peuvent jouer ensemble, ils l'ont déjà bien fait.»Au sujet du positionnement de Benzema, Deschamps a malgré tout reconnu : «Vous ne m’apprenez rien en me disant qu’il préfère l’axe. Je le sais depuis longtemps, ce n’est pas une nouvelle pour moi.» Il continue malgré tout de considérer l’option Giroud-Benzema comme«une solution» qui «peut marcher». Au coup d’envoi d’un match comme en cours de jeu. «Ils peuvent jouer ensemble, ils l’ont déjà bien fait. Ce qui marche deux fois peut ne pas marcher la troisième. C’est une option de jeu que j’ai.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Deschamps : «Pas le sentiment» d'être favorisé
Deschamps : «Pas le sentiment» d'être favorisé

Après Pogba, Giroud et Sakho lors des trois matches de poule des Bleus, Blaise Matuidi aurait pu lui aussi être expulsé face au Nigeria (2-0), lundi soir. Deschamps a estimé que «ça pouvait arriver» au sujet de la semelle du milieu du PSG sur Onazi.
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«Un geste criminel». C’est ainsi que Diego Maradona a qualifié la semelle (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Maradona-juge-severement-matuidi/479006) de Blaise Matuidi sur Onazi (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Onazi-platre/478865)à la 54e minute de France – Nigeria (2-0), lundi soir. Pour l’ancienne gloire du football argentin, le geste de l’international français - seulement averti par M. Geiger – serait même plus grave que la morsure de Luis Suarez à l’encontre de Chiellini lors de la dernière rencontre de poule entre l’Italie et l’Uruguay et qui a valu une suspension de 9 matches à l’attaquant de la Celeste. «C’est impossible que l’arbitre ne l’ait pas vu», s’est exclamé Maradona.

«Peut-être que si j'étais Nigérian, je dirais autre chose»

Invité à réagir, Didier Deschamps n’a pas souhaité commenter les propos d’El Pibe de Oro. «Ça ne m’inspire rien», a-t-il indiqué, avant d’affirmer qu’il ne craignait pas que la FIFA sanctionne le milieu du PSG a posteriori. Il s’est montré, en revanche, plus disert lorsqu’il a été question du présumé favoritisme dont bénéficieraient les Bleus au niveau de l’arbitrage. «Je n’ai pas ce sentiment, a-t-il insisté. Il y a des faits de jeu… Peut-être que si j’étais Nigérian, je dirais autre chose, mais je n’ai pas cette impression.» Avant Matuidi, Pogba, Giroud, mais aussi Sakho auraient pu être sanctionnés lors des trois premiers matches des Bleus.

Alors que Stephen Keshi avait critiqué l’arbitrage dans la foulée du 8e de finale perdu par les Super Eagles, Deschamps a évoqué «une version nigériane visiblement soutenue» par les médias français. «Sur ce match, il y a d’autres gestes plus que limites. Il y a eu des duels, nous aussi on y est allé. (Blaise) aurait pu être sanctionné, mais je regarde aussi les autres matches. Il y a une telle intensité et un tel rythme dans cette Coupe du monde qu’il suffit d’une intervention avec un dixième de retard et ça peut faire une faute spectaculaire. Je suis désolé pour Onazi, Blaise aussi est allé s’excuser (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Matuidi-est-alle-s-excuser/478917), mais ça peut arriver…»

chitawar
02/07/2014, 07h01
Coupe du Monde - La Belgique qualifiée en quarts de finale


Dominatrice, la Belgique s'est longtemps heurtée à un excellent Howard avant de s'imposer contre les Etats-Unis lors de la prolongation (2-1, a.p.). Samedi, elle affrontera l'Argentine pour une place dans le dernier carré.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/kevin-de-bruyne/1500000000434099/140:59,1913:951-665-335-70/4ee82.jpg Le match : 2-1 a.p.

Du rythme, des intentions de jeu, du combat et du suspense, le dernier huitième de finale de ce Mondial remporté par la Belgique face aux Etats-Unis (2-1 a.p.) a tenu toutes promesses, ce mardi à Salvador. Annoncé comme le match le plus ouvert dans ce tableau final, ce duel d'outsiders a aussi offert beaucoup de spectacle, à l'image d'abord de l'irruption d'un spectateur sur la pelouse en première période (15e), que les stadiers ont mis un temps fou à évacuer, puis par les nombreuses occasions obtenues surtout par les Diables Rouges (31 tirs dont 11 cadrés dans le temps réglementaire). Pendant longtemps, seuls les buts ont manqué à cette partie plaisante pour que la fête soit totale.

Incapables de se départager dans le temps réglementaire, malgré les multiples tentatives de Divock Origi par exemple (1e, 56e, 71e et 85e), les deux équipes ont dû en passer par la prolongation pour trouver un vainqueur. Cela n'aurait pas été le cas si Chris Wondolowski, seul aux six mètres, n'avait pas manqué le cadre dans le temps additionnel (90e+3). Usés et sans réussite (108e et 114e), malgré la réduction du score trop tardive de Green (107e), les Américains ont fini par craquer face à l'activité incessante d'un adversaire plus déterminé.

L'homme du match : Tim Howard

Le gardien d'Everton n'a certes pas permis à son équipe de se qualifier pour le Top 8 de ce Mondial, mais il est tout de même entré dans l'Histoire du tournoi. En réalisant quinze arrêts en 120 minutes de jeu, l'ex-portier de Manchester United a effacé le record du Péruvien Ramon Quiroga (13) établi en 1978 face aux Pays-Bas (0-0). Incroyable sur sa ligne (47e, 57e, 76e et 79e), il a fait tout son possible pour retarder l'échéance. En vain. Le tournant du match : l'entrée de Romelu Lukaku

Marc Wilmots a attendu le début de la prolongation pour lancer l'attaquant d'Everton mais le sélectionneur belge en a finalement été récompensé. Après un début de tournoi décevant, le joueur qui appartient à Chelsea avait perdu sa place de titulaire au profit d'Origi. Mais sur son premier ballon touché face aux US, c'est lui qui a fait la différence dans un match alors complètement bloqué. Sa passe décisive pour Kevin De Bruyne (93e) puis sa frappe victorieuse en bout de course (105e) font de lui le héros du match et de tout un pays, qualifié pour la première fois en quarts d'un Mondial depuis 1986.


Coupe du Monde - L'Argentine passe en quarts de justesse


L'Argentine a dû attendre la prolongation face à la Suisse (1-0) pour décrocher sa qualification pour les quarts de finale. Di Maria a libéré l'Albiceleste trois minutes avant la séance de tirs au but.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/argentina-s-angel-di-maria-celebrates-scoring-against-switzerland-during-extra-time-in-their-2014-wo/1500000000434059/0:231,2048:1264-665-335-70/02d38.jpg Le match : 1-0 (a.p.) pour l'Argentine

Le plan mis en place par Ottmar Hitzfeld (65 ans) pour le dernier match de sa carrière d’entraîneur a parfaitement fonctionné. S’inspirant de la toile tissée par le Bayern en 2013 contre le Barça en demies de la C1 (4-0, 3-0), le technicien a permis à sa Suisse de museler Lionel Messi. Reculant devant le pressing de la Nati, en difficulté face à Inler, la star du Barça s’est éloignée du but et a eu peu d’occasions de se montrer dangereux. Entre la 75e et la 88e, il a tout de même réalisé trois raids dont il a le secret, en vain. Celui de la 118e a été le bon puisque Di Maria a pu marquer.

Une cruelle fin pour la Suisse qui a su faire beaucoup avec peu de ballons (38% de possession). Sa première période a notamment été parfaitement maîtrisée et Romero a été sollicité. A la 28e, il s’est interposé trois fois de suite face à Xhaka, Shaqiri et Behrami. A la 39e, la Suisse a totalement gâché un contre par l’intermédiaire de Drmic. A la 50e, le coup franc de Shaqiri a été repoussé tant bien que mal par le portier monégasque. Six ans après son arrivée à la tête de la Suisse, Hitzfeld peut quitter son poste avec le sentiment du devoir bien fait.
Le fait du match : La tête de Dzemaili sur le poteau

Sur le banc en début de rencontre, Dzemaili est entré tardivement à la place de Mehmedi (113e). Mais en sept minutes, il a presque montré plus que son équipier… Surtout, il a eu une énorme occasion d’égaliser à la 120e : seul à trois mètres du but, il a piqué sa tête sur la base du poteau de Romero. Le ballon lui est revenu dessus mais il n’a pas pu réagir pour le pousser au fond. La chance de pousser l’Argentine aux tirs au but était passée.
L'homme du match : Angel Di Maria

Meilleur joueur argentin depuis le début du Mondial avec Lionel Messi, Angel Di Maria a encore été décisif face à la Suisse. Encore au top physiquement après les 90 minutes initiales, il a fait très mal à la défense adverse pendant la prolongation sur ses prises de balles, ses orientations de jeu et ses dribbles. A la 109e, il a obligé Benaglio à une belle parade sur une frappe lointaine. Trois minutes plus tard, son tir a été contré par Djourou alors que la balle prenait la direction de la lucarne. A deux minutes de la séance des tirs au but, le milieu du Real Madrid a délivré les siens : décalé par une bonne accélération de Messi, il a ouvert son pied gauche pour trouver le petit filet helvète.

haddadou
02/07/2014, 08h55
bonjour
en avant mbolhi

chitawar
02/07/2014, 21h49
Coupe du Monde 1/8è de finale - Hazard : «On aurait dû gagner 3 ou 4-0»
Hazard : «On aurait dû gagner 3 ou 4-0»

La Belgique s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du monde (2-1 a.p.) face à une équipe des Etats-Unis qui a longtemps repoussé les innombrables assauts d'Eden Hazard et ses coéquipiers. Pas de quoi éteindre la joie du milieu offensif de Chelsea.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/eden-hazard-et-ses-co-ipiers-n-ont-jamais-dout-face-aux-etats-unis/1500000000434216/0:135,2048:1167-665-335-70/2f5dd.jpg

«Eden Hazard, vous vous en sortez, mais vous auriez dû faire la décision avant les prolongations, non ?

On aurait dû s’imposer dans les 90 minutes, c’est clair. On aurait même dû gagner 3 ou 4-0, si ce n’est pas plus. Mais on n’a jamais douté. Ils (les Américains) ont une occasion à la toute fin du temps réglementaire qu’ils mettent au-dessus. Après ça, on s’est dit : "c’est bon, c’est pour nous". Il n’y qu’à la toute fin, quand ils reviennent à 2-1. A ce moment-là, les deux équipes étaient fatiguées, on ne sait jamais : ça peut être du 50-50, et après, les penalties c’est la roulette russe.

«Certains ont couru 16km sur le match, c'est un truc de fou.»

Physiquement, c’était un match éprouvant ?

On a regardé les statistiques : certains ont couru 16km sur le match, c’est un truc de fou. Pour ma part, j’étais fatigué à la fin. Je ne pouvais plus suivre, j’avais des crampes quand j’avais le ballon. Le coach l’a bien vu et il m’a fait sortir. Mais les entrants ont énormément apporté eux aussi.

Une fois de plus, la décision s’est faite grâce aux entrants…

Ils ont tous fait un gros boulot. Romelu (Lukaku) met son but et est à l’origine du premier. On savait très bien, et lui le premier, qu’il était passé à côté de ses deux premiers matches. On l’a toujours tous soutenu en lui disant qu’il allait finir par être décisif. Il l’a montré aujourd’hui. Mais Divock (Origi) a fait un gros match aussi. Maintenant, on a des choix devant, c’est bien. Il y a une période, on n’avait pas beaucoup d’attaquants, donc on ne va pas se plaindre (sourire).»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Klinsmann : «Ils ont tout donné»
Klinsmann : «Ils ont tout donné»

Jürgen Klinsmann, le sélectionneur allemand des Etats-Unis, se dit très " fier " de la performance de ses joueurs, battus en huitièmes de finale par la Belgique dans la prolongation (1-2).

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/u-s-coach-juergen-klinsmann-reacts-after-extra-time-in-the-2014-world-cup-round-of-16-game-between/1500000000434103/834:143,1712:585-665-335-70/323c2.jpg

«Jürgen Klinsmann, quel est votre sentiment après cette élimination ?

C'était un match qui est allé jusqu'au bout du bout. On est très fiers de notre équipe et de tous les joueurs qui ont pris part à cette bataille. Ils ont donné de la fierté à leur pays. C'est ce que je leur ai dit dans le vestiaire. Il faut qu'ils soient très fiers de leur performance et qu'ils apprennent de ce qui s'est passé pour la suite de leur carrière.

Pourquoi avoir tardé à effectuer tous vos remplacements alors que votre milieu de terrain semblait fatigué ?

Tout le monde était presque cuit sur la fin. On a joué avec beaucoup d'énergie, on est très généreux dans l'effort. Les joueurs ont donné tout ce qu'ils avaient dans le réservoir. Mais imaginez que quelqu'un se blesse ou ait des crampes... C'est pour cela que j'attendais le dernier moment pour le dernier remplacement.

«La façon dont le public américain a accueilli et accompagné cette équipe me fait penser que nous sommes sur la bonne voie.»

Les États-Unis sont éliminés en huitièmes de finale, comme il y quatre ans. Estimez-vous que la sélection a progressé ?

On a travaillé très dur ces deux dernières années. Je continue à m'appuyer sur le travail de fond de Bob Bradley (l'ancien sélectionneur) qui était très bon et j'ai aussi essayé de lancer d'autres joueurs et de développer ce projet. Cette défaite va être dure à digérer mais il faut se relever et passer à l'étape suivante. Il y a des jeunes qui arrivent et qui ont montré pendant ce Mondial qu'ils avaient des capacités. Dans deux ans, on revient à Rio pour les Jeux olympiques et il y aura aussi une Copa America aux États-Unis (en 2016). La façon dont le public américain a accueilli et accompagné cette équipe me fait penser que nous sommes sur la bonne voie.

Que manque-t-il encore aux États-Unis pour rivaliser avec des sélections comme l'Allemagne et la Belgique, qui vous ont battu durant ce Mondial ?

C'est une question très difficile. Il y a une approche mentale à travailler. Il faut qu'on apprenne dans ce domaine et qu'on joue notre match, peu importe qui il y a en face. C'est à nous de construire le jeu et de le contrôler. Parfois on a tendance à trop respecter l'adversaire quand on arrive dans des gros matches comme cela.

Serez-vous là dans quatre ans ?

Oui je pense. L'équipe a vraiment très bien joué. On va continuer à s'appuyer sur ce groupe.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Gonzalez : «On avait le fameux fighting spirit américain»
Gonzalez : «On avait le fameux fighting spirit américain»

Les Etats-Unis, éliminés en huitièmes de finale mardi soir par la Belgique (2-1 a.p.), se félicitaient d'avoir montré un état d'esprit combatif tout au long d'un match indécis.

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Jermaine Jones (Etats-Unis): «On y a cru quand on est revenus à 2-1 mais ça n’a pas souri. Si vous regardez le match dans sa globalité, l’équipe n’a jamais lâché. On a eu des opportunités pour revenir au score jusqu’à la fin. Mon occasion (à la 108e minute)? C’est la vie des buteurs : des fois tu la mets dedans, des fois non. Si on se retourne sur notre tournoi, il reste une grande fierté. A part dans notre vestiaire, personne ne croyait en nous. Il a fallu montrer aux gens qu’on avait une bonne équipe. Les échos qu’on a sur les supporters au pays, les audiences des matches… On les remercie tous et on espère bien leur montrer de grands matches encore à l’avenir.»

Omar Gonzalez (Etats-Unis): «C’est définitivement une Coupe du monde qui aura été riche en émotions pour nous. Au coup de sifflet final, après être revenus à 2-1 et avoir eu des occasions de revenir, on s’est tous dit : "Oh mon Dieu, c’est fou, on était si près"… On avait le fameux fighting spirit américain, j’espère que c’est l’image qu’on laissera. C’est super pour tous nos supporters, ici ou au pays. J’espère que plein de gamins qui ont suivi ça se diront: moi aussi je veux vivre ça un jour, et ce jour-là je gagnerai.»

Tim Howard (gardien des Etats-Unis) : «Nous n'avons pas bien joué. Mais le mérite revient à la Belgique qui nous a imposé une pression énorme. C'est une grande équipe. Bien sûr, j'ai fait mon match. Mais le football n'est pas un sport individuel. Nous jouons en équipe. Et la nôtre est jeune et prometteuse. Nous serons plus forts dans quatre ans.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Hitzfeld : «On a gagné la sympathie de tous»
Hitzfeld : «On a gagné la sympathie de tous»

Ottmar Hitzfeld s'est montré fair-play après l'élimination de la Suisse par l'Argentine (1-0 a.p.) en huitièmes de finale, ce mardi. Pour son dernier match à la tête de la Nati, le sélectionneur helvète a aussi salué la performance d'ensemble de son équipe.
. (Reuters)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/switzerland-s-coach-ottmar-hitzfeld-embraces-player-xherdan-shaqiri-after-they-were-defeated-in-extr/1500000000434070/155:59,2048:1012-665-335-70/bb642.jpg

Ottmar Hitzfeld (sélectionneur de la Suisse) : «La fierté domine. On a été calme dans les situations critiques et on a eu des occasions de but en première période. L’Argentine a été meilleure en seconde période. J’ai aimé la réaction de mon équipe après le but argentin, celle de mon gardien et de Shaqiri. Ce sont des émotions qu’on ne voit que sur un terrain de foot. On a gagné la sympathie de tous et je félicite l’Argentine. On leur a rendus la vie difficile. Messi ? Il fallait faire bloc et mettre trois ou quatre joueurs autour de lui. On l’a bien fait mais l’Argentine ce n’est pas seulement Messi, même s’il peut changer le cours d’un match.

«Je suis fier et ému de dire au revoir à l'équipe suisse.»

Mon avenir ? Je vais continuer à travailler pour la télé, vous me verrez aux matches. J’ai encore une longue vie professionnelle devant moi. J’ai eu la chance d’être le sélectionneur d’une équipe formidable, c’était une grande fierté. Je suis fier et ému de dire au revoir à l’équipe suisse. J’ai été féliciter les joueurs à la fin, ils ont mouillé le maillot et se sont défoncés pour l’équipe. On aurait pu attaquer plus, oui, mais c’était au risque de se découvrir et on sait très bien ce qui se passe quand on laisse des espaces aux Argentins.»


Coupe du Monde 1/8è de finale - Di Maria : «On n'a jamais perdu espoir»
Di Maria : «On n'a jamais perdu espoir»

En difficulté face à la Suisse, l'Argentine s'est qualifiée de justesse pour les quarts (1-0, a.p.). Mais pour son sélectionneur, l'équipe a fait un bon match...

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Alejandro Sabella (sélectionneur de l'Argentine): «C’est une qualification méritée. La Suisse a eu deux occasions de but en première période mais en seconde période on a été nettement supérieurs. Et on a été meilleurs en prolongation. On aurait du se qualifier plus tôt, dans le temps réglementaire. On a cherché à passer sur les côtés et on n’a pas perdu l’équilibre. Ce n’est pas parce qu’on tremble qu’on doit rompre l’équilibre. Je ne donne pas dans l’auto-satisfaction mais je trouve qu’on a fait un bon match aujourd’hui. On a bien couvert les espaces et je n’ai pas de reproche à faire à mes joueurs. C’était tendu, stressant, c’est une Coupe du monde et on représente 40 millions d’Argentins. On comptait les minutes et la possibilité d’aller aux tirs aux buts était là… Plus le temps s’écoulait plus Di Maria attaquait et finalement, deux grands joueurs (avec Messi) nous ont libérés. On a fait un match intelligent. Notre rêve? Aller en demi-finale, on ne regarde pas au-delà du quart de finale. Beaucoup de favoris ne sont plus là et tout est difficile pour tout le monde.»

Angel Di Maria (buteur de l'Argentine, sur beIN Sports) : «On savait qu'on risquait d'aller en prolongation au vu des autres huitièmes de finale. On a tout donné sur le terrain. On est là, on est vainqueurs, on l'a bien fait. C'est vrai qu'on n'a pas bien commencé mais on n'a jamais perdu espoir. Ils (les Suisses) ont peut-être eu une occasion mais derrière, on a contrôlé ce match. Maintenant, on va continuer sur notre lancée. On a fourni un gros espoir, il va falloir se reposer. Je voulais absolument marquer ce but, aussi pour ma femme et ma fille qui me soutiennent dans cette aventure.»


Javier Mascherano (milieu de l'Argentine): «Lundi, c'était l'Allemagne, dimanche les Pays-Bas, aujourd'hui l'Argentine, en football tout est difficile. Il n'y a pas d'adversaire facile.»

Lionel Messi (attaquant de l'Argentine) : «On a souffert tout le match, mais il faut passer par des moments comme ça. C'était difficile, mais nous savions que cela allait être comme ça, cela a été difficile tout le Mondial, mais nous sommes sur la bonne voie. L'important, c'est d'être en quarts. J'étais nerveux, comme tout le monde j'imagine, parce qu'on arrivait pas à marquer et que n'importe quelle erreur risquait de nous éliminer. On ne voulait pas aller aux penalties, on voulait gagner avant la fin de la prolongation. Sur le but, d'abord j'ai cru tirer, puis j'ai vu Di Maria, je l'ai décalé et ça a marché. La chance était de notre côté, il fallait en profiter.»

chitawar
03/07/2014, 07h55
Coupe du Monde 1/8è de finale - Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné
Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné

Neuer, Navas, Ochoa, Julio Cesar, Enyeama Les gardiens sont à la fête depuis le début de la Coupe du monde. Mais pour les 240.000 votants de notre sondage, c'est l'Algérien Raïs M'Bolhi qui a le plus brillé.
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http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/algeria-s-goalkeeper-rais-mbolhi-makes-a-save-during-the-2014-world-cup-round-of-16-game-between-ger/1500000000433493/240:266,1984:1144-665-335-70/8da41.jpg

Il y en a pour tous les postes dans ce Mondial. Certes, les attaquants s'illustrent, marquent des buts et offrent du spectacle. Mais, paradoxalement, même les gardiens sont à la fête. La baraka du Mexicain Ochoa (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur24712.html)face au Brésil et aux Pays-Bas, les réflexes foudroyants du Costaricain Keylor Navas devant les Grecs (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Premier-quart-pour-le-costa-rica/478592), l'explosivité de Raïs M'Bolhi (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur36242.html)dans la cage algérienne ou la réinvention du poste par l'Allemand Manuel Neuer pour ne citer qu'eux. Mardi soir, l'Américain Tim Howard a même établi un nouveau record en réalisant pas moins de seize arrêts face aux attaquants belges. On avait rarement vu les gardiens s'illustrer autant dans une compétition où la moindre erreur est ensuite rediffusée pendant des années, et où l'on retient surtout les "cagades" qui ont fait l'histoire.

Ochoa loin derrière M'Bolhi

Visiblement, ces performances vous ont éblouis. Vous avez étés près de 240.000 (!) à répondre à notre sondage et à voter pour le gardien qui vous a le plus impressionnés. Et ce vote s'est transformé en plébiscite : à 66%, vous avez désigné Raïs M'Bolhi, le gardien algérien qui a mené les Fennecs jusqu'à un huitième de finale historique contre l'Allemagne (1-2 a. p. (http://www.lequipe.fr/Football/match/312246)). On peut certes soupçonner qu'une part de favoritisme est entrée dans votre choix. Toujours est-il que le gardien du CSKA Sofia (qui n'y restera peut-être pas longtemps...), s'il a encaissé sept buts, a réalisé la bagatelle de 20 arrêts au cours de la compétition, rassurant sa défense et affichant une sérénité exemplaire. Loin derrière lui, vous êtes 16% à avoir voté pour le Mexicain Guillermo Ochoa, auteur de deux "clean sheets" et absolument monstrueux contre le Brésil (0-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312228)). S'il a été énorme à chaque match, c'est probablement cette performance qui l'a révélé aux yeux du monde et devrait lui permettre de trouver un club plus à la hauteur de ses qualités dans les prochaines semaines.

Lloris moins bien que Neuer

Derrière, il ne reste que des miettes à quelques-uns des géants de ce Mondial. Manuel Neuer, auteur d'un match incroyable face aux Algériens, durant lequel il a évolué autant comme libéro que comme gardien de but, ne récolte que 6% des votes. C'est toujours deux fois plus que Hugo Lloris, beaucoup plus discret, qui obtient 3% de vos voix avec ses sept parades réalisées jusqu'ici. Entre eux, on retrouve un gardien bien connu des Français, le Nigérian Vincent Enyeama, 4% des voix malgré 22 arrêts (!) réalisés depuis le début de la compétition, dont une superbe parade sur la reprise de volée parfaite de Paul Pogba lors du huitième de finale contre les Bleus (0-2 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312244)). Tous ces hommes ont, de toute façon, réussi leur Coupe du monde.


Coupe du Monde 1/8è de finale - Les 8es ont battu des records de prolongations et de t.a.b
Les 8es ont battu des records de prolongations et de t.a.b

Jamais les 8es de finale d'un Mondial n'avaient vu autant de prolongations : cinq, dont deux se sont jouées aux tirs au but. Depuis l'instauration des 8es, en 1986, il y a toujours eu au moins une prolongation et, sauf en 1986, au moins une séance de tirs au but.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/switzerland-players-react-after-extra-time-in-the-2014-world-cup-round-of-16-game-between-argentina/1500000000434394/0:243,2048:1276-665-335-70/69a4c.jpg

Le record de 1990 est tombé. Lors du Mondial italien, quatre huitièmes de finale avaient accouché d'une demi-heure de temps de jeu supplémentaire. Cette année-là, la Yougoslavie (2-1 contre l'Espagne), l'Angleterre (1-0 contre la Belgique), le Cameroun (2-1 contre la Colombie) et l'Irlande aux tirs au but contre la Roumanie (0-0, 5 tab à 4) étaient passés en quarts de finale.

http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=42887&d=1404372845 (http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=42887&d=1404372845)

Les équipes qualifiées sans jouer la prolongation sont minoritaires pour la première fois

Avec cinq rencontres à 120 minutes et plus, le Mondial brésilien devient le nouveau point de repère statistique du suspense à ce niveau de la compétition. C'est même la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde que les équipes qualifiées pour le dernier huit SANS passer par la prolongation sont minoritaires (trois) : la Colombie (2-0 contre l'Uruguay), les Pays-Bas (2-1 contre le Mexique) et la France (2-0 contre le Nigeria). Et encore : les Bleus n'ont ouvert le score qu'à la 79e et les Néerlandais ont fait la décision dans le temps additionnel (penalty d'Huntelaar, 90e+4). Un autre record a été battu : deux 8es se sont décidés aux tirs au but. Il n'y en avait pas plus d'un par tournoi jusqu'à présent.

http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=42888&d=1404372910 (http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=42888&d=1404372910)

Trois des quarts déséquilibrés ?

Ces records de prolongation et de séances de tirs au but peuvent-ils avoir des conséquences sportives, en termes de récupération ? Trois des quarts de finale de vendredi et samedi opposeront des équipes qui se sont fatiguées au moins trente minutes de plus que leur adversaire : le Brésil, qualifié aux tirs au but contre le Chili (1-1, 3 tab à 2), face à la Colombie ; l'Allemagne (2-1 a.p. contre l'Algérie) face aux Bleus ; et le Costa Rica (1-1, 5 tab à 3 contre la Grèce) face aux Pays-Bas. Les deux derniers quart-de-finalistes, l'Argentine et la Belgique, ont tous deux ramé en prolongation (respectivement 1-0 contre Suisse et 2-1 contre les Etats-Unis). Leur quart rappelera celui de 1990 entre l'Angleterre et le Cameroun, remporté (3-2) par les Anglais... après prolongation.


Coupe du Monde 1/4è de finale - Ces gars-là, on ne les aime pas
Ces gars-là, on ne les aime pas

Les confrontations entre Français et Allemands, en sélections ou en clubs, ont souvent tourné en faveur de nos voisins. Certains de nos adversaires y ont joué un rôle important. On s'en souvient encore et on ne les porte pas dans nos coeurs. Voici notre Top 5.

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Karl-Heinz Rummenigge : le détonateur

Joueur cadre du Bayern Munich et de la NationalMannschaft au cœur des années 70-80, Karl-Heinz Rummenigge a été l’un des acteurs majeurs de la fameuse demi-finale de Séville au Mondial de 1982 (3-3, 3 tab à 4). Bien que remplaçant au coup d’envoi, l’ancien attaquant aujourd’hui directeur exécutif du club bavarois est celui qui a sonné la révolte de son équipe, alors menée 3-1 par les Bleus de Platini. En réduisant l’écart de façon acrobatique dans la prolongation, "Kalle" a redonné espoir aux siens et complètement relancé la partie qui semblait pourtant perdue. Dans la séance des tirs au but, il a ensuite réussi sa tentative, provoquant l’une des pires désillusions de l’équipe de France de son Histoire. Devenu capitaine de la sélection allemande en 1986, il sera encore là pour barrer la route des Bleus vers la finale.

Horst Hrubesch : le dernier tireur

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Attaquant vedette du Hambourg HSV au début des années 80, Horst Hrubesch a lui aussi participé à la funeste confrontation entre l’Allemagne et la France, dans le dernier carré du Mondial espagnol en 1982. Entré en jeu en seconde période (73e), il n’a pas été décisif en cours de partie, mais plus tard dans la séance des tirs au but, qui s’est avérée fatale aux troupes de Michel Hidalgo. Après l’échec de Maxime Bossis, le grand blond, surnommé "la Girafe" a conclu la rencontre en prenant Jean-Luc Ettori à contre-pied. Une dernière tentative réussie qui a envoyé les Allemands directement en finale, mettant ainsi fin à l’un des plus beaux matches de l’Histoire du Mondial et en même temps aux derniers espoirs tricolores.

Harald Schumacher : l'agresseur

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Plus connu aujourd’hui pour son agression sur Patrick Battiston que pour ses performances en clubs avec le FC Cologne ou le Borussia Dortmund, Harald Schumacher gardera sans doute pour toujours le surnom de "boucher de Séville". Un qualificatif qui traduit bien l’acte odieux commis à l’égard de l’ex-attaquant de Saint-Etienne, toujours dans cette mythique demi-finale du Mondial 1982 face aux Bleus. A l’heure de jeu, le portier de la NationalMannschaft a heurté son adversaire de plein fouet lors d’une sortie spectaculaire et non-maîtrisée, les pieds en avant. Inconscient, Battiston a dû quitter la pelouse sur une civière. Le pire dans tout ça, c’est que la faute ne sera ensuite jamais sifflée. Depuis ce jour-là, le gardien aux 76 sélections est décrit comme "le méchant Allemand", y compris dans son pays natal.

Klaus Allofs : l'arrache-coeur

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Même s’il a participé activement comme titulaire à la nouvelle élimination des Bleus par l’Allemagne en demies du Mondial 1986, c’est bien plus tard que Klaus Allofs a fait encore plus de mal au football français. Car en marquant l’un des deux buts du Werder Brême en finale de la Coupe des coupes contre Monaco (2-0), le 6 mai 1992 à Lisbonne, l’ancien international a empêché le club de la Principauté de devenir le premier club de l’Hexagone à remporter un trophée sur la scène européenne. Il n’en fallait pas plus qu’il devienne un mauvais souvenir des Français malgré ses passages réussis à Marseille (1987-89) et Bordeaux (1989-90).

Mehmet Scholl : le scoreur

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Ce n’est non plus par ses performances en sélection que Mehmet Scholl s’est distingué contre notre nation, mais bien contre des clubs français. A deux reprises notamment, le milieu du Bayern Munich a frappé juste, contre Bordeaux plus particulièrement en finale de la Coupe de l’UEFA en 1996. Buteur au match aller (0-2) comme au retour (1-3), le meneur de jeu a privé les Girondins d’une C3 qui leur tendait les bras. A ses côtés, son capitaine Lothar Matthäus, déjà présent dix ans plus tôt au Mexique pour éjecter les Bleus du Mondial en demies, n’a pas laissé non plus un souvenir impérissable aux supporters tricolores. Comme tant d’autres de ses compatriotes…


Coupe du Monde 1/4è de finale - Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné
Raïs M'Bolhi est le gardien qui vous a le plus impressionné

Neuer, Navas, Ochoa, Julio Cesar, Enyeama Les gardiens sont à la fête depuis le début de la Coupe du monde. Mais pour les 240.000 votants de notre sondage, c'est l'Algérien Raïs M'Bolhi qui a le plus brillé.
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Il y en a pour tous les postes dans ce Mondial. Certes, les attaquants s'illustrent, marquent des buts et offrent du spectacle. Mais, paradoxalement, même les gardiens sont à la fête. La baraka du Mexicain Ochoa (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur24712.html)face au Brésil et aux Pays-Bas, les réflexes foudroyants du Costaricain Keylor Navas devant les Grecs (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Premier-quart-pour-le-costa-rica/478592), l'explosivité de Raïs M'Bolhi (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur36242.html)dans la cage algérienne ou la réinvention du poste par l'Allemand Manuel Neuer pour ne citer qu'eux. Mardi soir, l'Américain Tim Howard a même établi un nouveau record en réalisant pas moins de seize arrêts face aux attaquants belges. On avait rarement vu les gardiens s'illustrer autant dans une compétition où la moindre erreur est ensuite rediffusée pendant des années, et où l'on retient surtout les "cagades" qui ont fait l'histoire.

Ochoa loin derrière M'Bolhi

Visiblement, ces performances vous ont éblouis. Vous avez étés près de 240.000 (!) à répondre à notre sondage et à voter pour le gardien qui vous a le plus impressionnés. Et ce vote s'est transformé en plébiscite : à 66%, vous avez désigné Raïs M'Bolhi, le gardien algérien qui a mené les Fennecs jusqu'à un huitième de finale historique contre l'Allemagne (1-2 a. p. (http://www.lequipe.fr/Football/match/312246)). On peut certes soupçonner qu'une part de favoritisme est entrée dans votre choix. Toujours est-il que le gardien du CSKA Sofia (qui n'y restera peut-être pas longtemps...), s'il a encaissé sept buts, a réalisé la bagatelle de 20 arrêts au cours de la compétition, rassurant sa défense et affichant une sérénité exemplaire. Loin derrière lui, vous êtes 16% à avoir voté pour le Mexicain Guillermo Ochoa, auteur de deux "clean sheets" et absolument monstrueux contre le Brésil (0-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312228)). S'il a été énorme à chaque match, c'est probablement cette performance qui l'a révélé aux yeux du monde et devrait lui permettre de trouver un club plus à la hauteur de ses qualités dans les prochaines semaines.

Lloris moins bien que Neuer

Derrière, il ne reste que des miettes à quelques-uns des géants de ce Mondial. Manuel Neuer, auteur d'un match incroyable face aux Algériens, durant lequel il a évolué autant comme libéro que comme gardien de but, ne récolte que 6% des votes. C'est toujours deux fois plus que Hugo Lloris, beaucoup plus discret, qui obtient 3% de vos voix avec ses sept parades réalisées jusqu'ici. Entre eux, on retrouve un gardien bien connu des Français, le Nigérian Vincent Enyeama, 4% des voix malgré 22 arrêts (!) réalisés depuis le début de la compétition, dont une superbe parade sur la reprise de volée parfaite de Paul Pogba lors du huitième de finale contre les Bleus (0-2 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312244)). Tous ces hommes ont, de toute façon, réussi leur Coupe du monde.


Coupe du Monde 1/4è de finale - France-Allemagne, huit duels passés au crible
France-Allemagne, huit duels passés au crible

«Sur les six dernières années, il n'y a pas photo entre l'Allemagne et nous. Mais vendredi (18h) ce sera la vérité du moment», a déclaré Didier Deschamps mardi. Quelle est-elle, justement, cette vérité du moment ? La réponse poste par poste.

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Lloris vs Neuer : 40% - 60%

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Si Hugo Lloris est souvent là pour réaliser l’arrêt qu’il faut et a rarement déçu en équipe de France, son adversaire reste une référence mondiale à son poste. Ses sorties aussi aventurières que décisives face à l’Algérie, lundi (2-1, a.p.) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-allemagne-rejoint-la-france/478880), ont également rappelé que Neuer est le gardien le plus complet de la planète. Et s’ils ont le même âge, le vécu de Lloris au plus haut niveau (tableau final de C1, Euro et Coupe du monde) reste limité par rapport à son concurrent.

Debuchy-Evra vs Boateng-Höwedes : 55% - 45%

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Un duel biaisé, car sont opposés ici deux latéraux à deux défenseurs centraux. Si Boateng a l’habitude de dépanner à droite, ce n’est pas le cas pour Höwedes à gauche, et en termes de qualité de centre et d’apport offensif, les Bleus sont au-dessus. Les Allemands compensent par leur rigueur défensive et les limites affichées dans ce secteur par les Français face au Nigeria lundi (2-0) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-ont-pris-le-bon-quart/478801).

Varane-Sakho vs Mertesacker-Hummels : 50% - 50%

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Quatre matches joués, aucune faute commise. Le bilan de Raphaël Varane dans cette Coupe du monde parle de lui-même. A ses côtés, difficile de trouver plus complémentaire que Mamadou Sakho. Cette paire allie puissance, technique et rapidité face à un duo allemand agile mais pas forcément très vif. Mais là où les deux jeunes Bleus cumulent 32 sélections, Mertesacker et Hummels en présentent 135 !

Pogba-Cabaye-Matuidi vs Schweinsteiger-Lahm-Kroos : 45% - 55%

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Pour contrôler le milieu de terrain, difficile de trouver mieux que l’entrejeu du Bayern. Le trio est rôdé, quand celui d’en face n’a même pas une dizaine de matches en commun. Mais la forme du moment (Lahm discuté, Schweinsteiger pas au point physiquement) rend ce duel bien plus indécis que prévu. Dans ce secteur clé, prime à l’expérience, mais le milieu français a clairement les armes pour prendre la main

Valbuena-Griezmann vs Götze-Özil : 60% - 40%

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Sur le papier, les milieux offensifs excentrés de l’équipe de France n’avaient pas forcément l’avantage avant le début du tournoi. Mais Mathieu Valbuena, titulaire indiscutable depuis le début du tournoi, et Antoine Griezmann, en passe de gagner sa place dans le onze tricolore, ont su se montrer performants au Brésil. Le Marseillais a marqué contre la Suisse, il a aussi tiré le corner du but de Pogba face au Nigeria. Un huitième durant lequell’entrée de Griezmann à la place de Giroud a été décisive (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Griezmann-et-benzema-en-ont-profite/478859). Dans le même temps, Götze et Özil (un but chacun) ont été éclipsés par les éclairs de Thomas Müller.

Benzema vs Müller : 50% - 50%

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Si les deux équipes sont parvenues à ce stade de la compétition, elles le doivent en bonne partie à leur attaquant de pointe. Thomas Müller est le deuxième meilleur buteur de la compétition (quatre unités) et à cette heure l’un des meilleurs joueurs du tournoi. Le joueur du Bayern a parfaitement lancé la Nationalmannschaft en inscrivant un triplé contre le Portugal (4-0). Il s’est mué en passeur décisif pour Schürrle face à l’Algérie (2-1, a.p.). Karim Benzema, après une fin de saison de feu avec le Real Madrid, en est lui à trois buts marqués au Brésil. Moins en vue contre l’Equateur (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-freines-mais-premiers/477384) et le Nigeria, l’attaquant du Real sera un atout majeur des Bleus.

Bancs de touche : France - Allemagne : 35% - 65%

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Certes Didier Deschamps a réussi à concerner les 23 joueurs de l’équipe de France depuis le début de la Coupe du monde, instaurant une concurrence à plusieurs postes (Griezmann-Giroud, Pogba-Sissoko) aux effets bénéfiques. Mais la profondeur de banc des Bleus semble davantage limitée que celle de l’Allemagne, notamment à cause des forfaits de dernières minutes (Ribéry, Mandanda, Grenier). Joachim Löw dispose, lui, d’un groupe étoffé. Au milieu et en attaque, le sélectionneur peut notamment faire appel à des remplaçants de luxe comme Draxler, Khedira, Schürrle, Klose ou Podolski.

Deschamps vs Löw : 60% - 40%

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L’un a fait de l’équipe nationale allemande un symbole de beau jeu depuis huit années. L’autre véhicule l’esprit de vainqueur en France. Entre Joachim Löw et Didier Deschamps, les profils comme les qualités divergent. Et au final, la balance penche du côté du Français. Car DD a, à la différence de son homologue, remporté des trophées. D’abord comme joueur, puis ensuite comme entraîneur, permettant notamment à l’OM de sortir de son désert de titres. Et Deschamps semble avoir transmis sa haine de la défaite à ses joueurs.

Bilan : France vs Allemagne : 49% - 51%

Sur les huit critères étudiés, ce choc des quarts de finale s’annonce très équilibré. Mais l’Allemagne part légèrement favorite. La forme de Manuel Neuer, la qualité de son milieu de terrain et de son banc, comme l'expérience sur laquelle peut s’appuyer Löw offrent ce petit avantage à l’Allemagne. Les Bleus peuvent toutefois croire en leurs chances avec la science de Didier Deschamps. Réponse sur le terrain.


Coupe du Monde 1/4è de finale - L'Allemagne, ce rouleau compresseur
L'Allemagne, ce rouleau compresseur

La France va affronter l'Allemagne, ce vendredi, meilleure nation de l'histoire de la Coupe du monde. Mis à part au Mondial 1978, elle a toujours atteint les quarts depuis 1954. Décryptage.

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Presque toujours en quarts

Plus fort que le Brésil et ses cinq Coupes du Monde, l’Allemagne détient la palme de l’équipe la plus régulière en Coupe du Monde. Les chiffres sont éloquents : mis à part le Mondial 1938, en France, où elle a disparu au 1er tour, et l'édition 78 (où elle n'a pas passé le second tour), la Nationalmannschaft a toujours au moins atteint les quarts de finale (sachant qu’elle n’a pas participé aux éditions de 1930 et 1950). Au classement de la régularité, elle devance le Brésil, l'Italie et l'Argentine. Depuis 1982, où le format de compétition est le même qu’aujourd’hui, l’Allemagne a toujours été présente au stade des quarts de finale, soit neuf fois d’affilée en comptant l'édition 2014. Sur ces huit derniers quarts, les Allemands n'ont été dominés que deux fois, en 1994 et 1998, par la Bulgarie (1-2), puis par la Croatie (0-3).

1954-1974, 1982-2010, deux périodes fastes

Depuis l'après Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne a connu deux périodes fastes. Entre 1954 et 1974, elle a disputé six quarts de finale, cinq demies, deux finales pour deux couronnes mondiales (en 1954 et en 1974). Entre 1982 et 2010, l'Allemagne a disputé huit quarts, six demies, quatre finales pour une seule victoire (en 1990).C’est d'ailleurs sous les couleurs de la RFA (République fédérale d’Allemagne) que la Mannnschaft a glané ses trois Coupes du monde. Entre ses deux périodes fastes, un seul accroc, en 1978, où la RFA est stoppée au second tour.

...Mais rien gagné depuis 1990

De 1982 à 1990, l’Allemagne était une véritable terreur, et les Bleus de l’époque peuvent en témoigner. Finalistes malheureux en 1982 et 1986, respectivement battue par l’Italie (1-3) et l’Argentine (2-3), les joueurs de la RFA ont fini par décrocher le Graal lors de la tristounette édition 1990 contre la sélection argentine (1-0). Depuis, l’Allemagne est toujours placée mais jamais gagnante. Deux quarts mal négociés (1994 et 1998), une finale perdue (2002) et deux troisièmes place (2006 et 2010). Ce bilan est excellent mais quelque peu frustrant pour une nation qui attend depuis longtemps sa quatrième étoile...


Coupe du Monde 1/4è de finale - Matuidi : «On a envie de faire de grandes choses»
Matuidi : «On a envie de faire de grandes choses»

Blaise Matuidi refuse tout complexe d'infériorité par rapport à l'Allemagne avant le quart de finale de vendredi à Rio. Ce ne serait «pas un exploit» de gagner, a estimé le milieu des Bleus, ce mercredi, «car l'équipe de France est aussi une très bonne nation».


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« Blaise Matuidi, comment vous sentez vous, deux jours après un huitième de finale éprouvant ?

Bien, bien. C'est vrai que les matches s'enchaînent mais on a tout ce qu'il faut pour récupérer au camp de base. Et on a encore 48 heures pour être à cent pour cent .

Affronter l'Allemagne au Maracana, est-ce un rêve qui se réalise ?

Oui, bien sûr. Déjà disputer cette Coupe du monde était un rêve. Là on l'a accompli. Maintenant, on n'a pas le temps de savourer. Il faut vite se remettre dans le bain, se re-concentrer sur le match à venir. Aujourd'hui, on ne réalise pas mais dans plusieurs années, on réalisera qu'on a fait une grande Coupe du monde. Pour le moment, elle n'est pas finie. On a envie de faire de grandes choses.

«J'éprouve une vraie fierté d'avoir ce maillot français. Je ne ressens pas le besoin d'envier une autre nation.»

Serait-ce un exploit de battre l'Allemagne en quart de finale ?

Pas un exploit car l'équipe de France est aussi une très bonne nation. L'Allemagne est favorite grâce à son passé. Après, sur un match tout peut arriver, vous avez pu le voir en huitième de finale. Mais on va faire en sorte de leur poser des problèmes et tout faire pour se qualifier.

Le foot français nourrit-il toujours un complexe par rapport au foot allemand ?

Ah non, pas du tout. J'ai toujours été fier et heureux de ce que la France a pu faire par le passé, en 98, 2002 (il se trompe, veut dire 2000, ndlr) et 2006 aussi. J'éprouve une vraie fierté d'avoir ce maillot français. Je ne ressens pas le besoin d'envier une autre nation.

Le milieu de terrain sera-t-il la clé du match ?

Lorsqu'on l'avait affronté en février 2013 (1-2), l'Allemagne nous avait posé beaucoup de problèmes au milieu. Özil jouait meneur et nous on était en 4-4-2. Il se glissait derrière les lignes et ça nous mettait en difficulté. On aura le temps de visionner toutes ces choses-là. Mais aujourd'hui, c'est aussi une autre équipe de France, qui a évolué, joue dans un autre système. Ce sera un tout autre match. On a appris depuis.

«L'Allemagne est forte dans tous les compartiments de jeu»

Votre avertissement reçu contre le Nigeria va-t-il vous poser problème ?

En quarts de finale ça s'annule, non ?

Non, c'est après.

Bon bah… Je ne vais pas y penser, jouer sans me poser de question.

Quelles qualités a cette équipe d'Allemagne ?

Elle est très forte dans tous les compartiments de jeu. Ils ont un très bon gardien, peut-être le numéro 1 aujourd'hui. C'est une équipe homogène avec un grand buteur (Thomas Müller) qui est en train de marquer sa Coupe du monde, comme il l'a fait en 2010.

«Ce qui nous intéresse, c'est notre jeu et ce qu'on fait sur le terrain. Ça ne sert à rien de parler avant.»

Elle n'a pas de faiblesse alors ?

Toutes les équipes ont des faiblesses. Il n'y a pas d'équipe parfaite.

Que pensez-vous de la déclaration d'Oliver Kahn (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Kahn-allume-les-bleus/479310)selon lequel la France n'est pas une grande équipe ?

Je laisse chacun penser ce qu'il veut de notre équipe. Nous, ce qui nous intéresse, c'est notre jeu et ce qu'on fait sur le terrain. Ça ne sert à rien de parler avant. Et je ne parlerai même pas après. Le plus important, c'est de parler sur le terrain. »


Coupe du Monde 1/4è de finale - Sakho : «L'impression de revivre mes années de formation»
Sakho : «L'impression de revivre mes années de formation»

Avant le quart de finale France - Allemagne, Mamadou Sakho a loué l'ambiance au sein du groupe tricolore. «Elle est vraiment belle», a-t-il insisté.

http://video.lequipe.fr/video/d4f1f1b51b3s.html

Le cliché est devenu réalité. Parmi les suiveurs de l’équipe de France, plus personne ne sourit en coin lorsque les Bleus affirment que «le groupe vit bien». Il serait évidemment exagéré d’attribuer à cette cohésion l’unique mérite du bon comportement des joueurs de Didier Deschamps sur le terrain. Mais elle y a contribué, c’est indéniable. «C’est quelque chose de très important, a confirmé Mamadou Sakho, ce mercredi. Quand un groupe vit plus d’un mois ensemble et qu’il y a des caractères forts, ça peut exploser. Chez nous, il y en a, mais on arrive à bien s’entendre. L’ambiance est vraiment belle.»

«Cette équipe-là, elle met de l'ambiance.»

Au Brésil, le défenseur de Liverpool a «l’impression de revivre ses années de formation, tellement c’est beau.»Mardi soir, après le repas, huit joueurs parmi les vingt-trois présents à Ribeirao Preto ont prolongé la soirée«pour discuter de foot, de la vie en général». Parmi eux, Paul Pogba qui, après avoir inventé un chant dans la foulée de France – Nigeria (2-0), s’est distingué par ses talents de danseur. «Cette équipe-là, elle met de l’ambiance, savoure Sakho. On a essayé d’instaurer un nouvel état d’esprit en dehors du terrain. On essaye de la retranscrire sur le terrain.»

«Les jeunes discutent avec les anciens»

Alors que Moussa Sissoko, par exemple, avait senti un fossé générationnel avec les Henry et autre Anelka à ses débuts en équipe de France en 2009, «tout le monde se mélange sans problème»depuis le début du rassemblement à Clairefontaine mi-mai. Les Bleus tuent leur temps libre entre jeux-vidéos et perudo, un jeu de dés chilien basé notamment sur le bluff. «Les jeunes discutent avec les anciens comme Evra, Sagna, Lloris, poursuit Sakho. Ce qui compte, c’est qu’on est vraiment bien ensemble.» Et que cela continue à se ressentir sur le terrain dès vendredi contre l’Allemagne.


Coupe du Monde 1/4è de finale - Sakho : «J'ai toujours la rage»
Sakho : «J'ai toujours la rage»

Forfait face au Nigeria, Mamadou Sakho pourrait effectuer son retour en défense centrale face à l'Allemagne. «Je vais mieux», a-t-il assuré à deux jours du quart de finale des Bleus.

http://video.lequipe.fr/video/fd59a5c468as.html

Mamadou Sakho est «à la disposition du coach». Après avoir manqué le huitième de finale face au Nigeria (2-0) en raison d’une élongation aux ischio-jambiers, une blessure qu’il a continuée de minimiser («J’étais sorti par précaution» face à l’Equateur, a-t-il assuré), le défenseur de Liverpool est candidat pour une place de titulaire face à l’Allemagne, vendredi à Rio. «Aujourd’hui, je vais mieux, je vais bien, a-t-il affirmé ce mercredi. Hier (mardi), je me suis entraîné. Tout s’est bien passé.»

«Il faut avoir conscience de ses qualités. Ma rage en fait partie.»

Depuis le barrage retour face à l’Ukraine, Mamadou Sakho a toujours conservé la confiance de Didier Deschamps. Même lorsqu’il était dans l’incapacité de jouer, il avait tout de même été convoqué pour le match amical face aux Pays-Bas, au mois de février. Promu vice-capitaine lors de ce Mondial, la rage qu’il avait affichée en conférence de presse et le discours mobilisateur qu’il avait tenu avant la manche retour face aux joueurs de Fomenko avaient contribué à le désigner comme un leader de cette équipe.«Cette rage, je l’ai toujours, a-t-il assuré. Il faut avoir conscience de ses qualités. Ma rage en fait partie.»

«Tous membre à part entière de cette équipe»

En principe, la question de sa titularisation face aux joueurs de Joachim Löw ne devrait pas se poser. Jusque-là, son association avec Varane a donné satisfaction. Seul bémol : son remplaçant Laurent Koscielny a lui aussi donné des garanties face aux Super Eagles. «La hiérarchie, c’est vous qui le dites, a-t-il éludé.Aujourd’hui, on est tous membre à part entière de cette équipe. Dès qu’on fait appel à un joueur, il répond présent. Tout le monde fait le boulot, c’est la chose la plus importante.» Alors qu’on lui demandait si le profil de Thomas Müller correspondait à sa façon de défendre, il a promis «de s’adapter». Tout en précisant avec le sourire : «Déjà, je ne sais pas je si vais jouer…»

chitawar
04/07/2014, 09h26
Coupe du Monde - Kroos : «Je pense qu'on est meilleurs qu'eux»


Avant le quart de finale entre la France et l'Allemagne, vendredi, Toni Kroos a affiché sa confiance en conférence de presse. Il a insisté sur l'importance pour la Nationalmannschaft de «gagner ses duels» et de «contrôler le jeu» face aux Bleus.

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«Toni Kroos, Hugo Lloris a affirmé que la France s’attendait à subir. Et vous, pensez-vous contrôler le match ?
La France est une équipe très difficile, très compacte, avec un très bon milieu de terrain. Nous nous attendons à un match compliqué, mais nous savons aussi que nous disposons d’excellents joueurs. A mon avis, tout se jouera au milieu, il faudra gagner les duels. L’équipe qui parviendra à dominer l’autre, à contrôler le jeu prendra un avantage décisif. C’est notre objectif. Je pense qu’on est meilleurs qu’eux, mais il faudra en apporter la preuve.


Vous avez découvert le Maracana. Qu’en pensez-vous ?
Je sais que le nouveau Maracana a fait couler beaucoup d’encre. C’était le plus grand stade au monde, mais sa capacité a été réduite. Personnellement, je trouve que c’est un beau stade, mais ça ne sera pas ça qui fera la différence face à la France, ce sera notre performance. J’espère qu’on y reviendra à la fin du tournoi (pour la finale, NDLR).


Joachim Löw a déclaré à propos de Neuer qu’il pourrait même jouer milieu de terrain. Trouvez-vous ça exagéré ?
C’est un gardien extraordinaire, personne n’est meilleur que lui. Il correspond parfaitement à notre philosophie de jeu. Il n’a pas un rôle habituel pour un gardien. C’est le onzième joueur sur le terrain, il est toujours là où on a besoin de lui.

L’Allemagne n’a plus été sacrée championne du monde depuis 1990. Ressentez-vous une pression particulière ?
La pression, ce n’est pas quelque chose de nouveau pour nous. On sait qu’on attend beaucoup de nous en Allemagne, mais aussi un peu partout. On veut gagner le titre et si on n’y arrive pas, ça sera un échec. Aujourd’hui, on est en quarts. Je crois qu’on a prouvé qu’on pouvait surmonter la pression et répondre aux attentes. J’espère qu’on continuera sur notre lancée vendredi.»


Coupe du Monde- Le show Scolari avant le quart de finale Brésil - Colombie


Avant son quart de finale du Brésil contre la Colombie, vendredi à Fortaleza (22h00), Luiz Felipe Scolari s'est livré à un "numéro" en conférence de presse, jeudi, en présence de Thiago Silva, attaqué par la presse pour son émotivité. Le récit de notre envoyé spécial.

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Fortaleza. Salle de presse impatiente. Il ne reste pas une place de libre quand Luiz Felipe Scolari, vieux singe souriant, et Thiago Silva, capitaine égratigné, entrent dans la pièce. On attend une réaction des deux protagonistes de l’affaire de la rencontre entre le sélectionneur et six journalistes brésiliens. Luiz Felipe Scolari aurait alors éreinté Thiago Silva sur le thème : «Il a été un capitaine indigne qui ne s’est pas comporté comme un homme lors de la séance de tirs au but contre le Chili (1-1, 3 t.a.b.à 2).» Le joueur était resté prostré sur son banc, implorant Dieu sans jeter un oeil vers ses équipiers.

Première question en direction du Parisien sur le contexte psychologique de ce huitième de finale. «J’entends tous les commentaires mais psychologiquement, on est bien. Ensuite il y avait de la pression, de l’émotion. Mais moi, je donne tout ce que j'ai et quand tu fais ça, tu peux être atteint émotionnellement.» Scolari le regarde comme un père. Un journaliste insiste. «On a vu beaucoup de joueurs pleurer. On vous a vu pleurer, est-ce une preuve de faiblesse ? On a entendu dire que votre leadership était contesté…» Le visage de Thiago se ferme. Il pointe Scolari. «Il y a un leader ici et c’est le commandant assis à côté de moi. Il n’a jamais remis en cause mon attitude. Personne ne me connaît. Je me fous de ce les gens pensent. Je suis un émotif, c'est ma manière d’être et c’est normal pour un être humain mais ça ne m’affecte pas sur un terrain. Ça ne me rend pas les choses plus difficiles. Au contraire, ça m’aide.»
Scolari convoque le souvenir de Figo

Place au show Scolari. Le sélectionneur a préparé méticuleusement son intervention. Il convoque une première anecdote pour expliquer le comportement de Thiago. «J’ai eu une expérience au Portugal avec Luis Figo lors de l’Euro (2004) et on parle d’une personne fantastique, l’un des meilleurs joueurs du monde. C’était contre l’Angleterre et je l’ai remplacé par Postiga. Finalement on gagne aux tirs au but alors que Postiga a égalisé dans le temps réglementaire (2-2 a.p., 6 t.a.b. à 5). Figo est resté dans le vestiaire au moment des tirs au but. Les journalistes m'ont demandé où il était, ils étaient surpris. Figo était en train de prier pour ses amis. Chacun agit comme il le sent. Certains prient, d'autres embrassent leurs alliances. On doit respecter l'individu. Ce n’est pas ça qui fait que vous êtes meilleur ou pas. Après les journalistes ne sachant pas se disaient qu’il était déçu d’être sorti. On peut donc analyser de différentes manières mais on doit avoir tous les éléments.»

Après la défense paternaliste de son capitaine, voilà l’opération rencontre avec ses amis de la presse. Certains médias ont peu apprécié d’être oubliés de la liste. Ils le titillent. «Vous avez donc dit que vous auriez aimé avoir un autre joueur dans la liste ?» Scolari hausse le ton. «Je n’ai jamais dit ça, j’ai dit qu’à un moment de la compétition, en fonction des caractéristiques des adversaires, je pourrais prendre un autre joueur mais tous les coaches disent ça. Je suis venu avec 23 joueurs qui vont nous amener à la victoire.» Le rôle de la psychologue de la sélection s’immisce aussi dans la discussion. Scolari tonne encore comme dans une sorte d’indignation préparée. «Elle participe dans un bon sens, je vois des gens écrire des choses incroyables. Et c’est faux ! Elle va revenir dimanche ou lundi et parlera aux joueurs encore.» Sur le choix des journalistes, il insiste. «Il n'est pas possible de parler avec tout le monde. Et je préfère certains à d’autres. J’ai fait pareil en 2004. Comme les gens ne m’aiment pas tous, moi c’est pareil. Je ne les ai pas invités car je ne les aime pas vraiment et c’est comme ça ! Vous ne pouvez pas être jaloux. Si vous êtes jaloux d'une femme d’accord mais d'un homme non !» Puis, plus tard : «J’ai toujours fait ça ! Si ça pose à un problème à A ou à B, je m'en moque.»


Il enchaîne sur le quart de finale contre la Colombie, évacue enfin les débats extra sportifs. «On veut aller au bout. Et je dis aux joueurs, si vous perdez, ce n’est pas la fin du monde, on continuera, vous comme joueur, et moi comme manager mais on doit aller en finale. On a les qualités pour. La Colombie est un adversaire que nous respectons. Ce sera un grand match. On aime jouer ce type d’équipes techniques. La Colombie est meilleure que le Chili et il n’y a pas de guerre avec eux comme avec le Chili, l’Uruguay ou l’Argentine. C’est toujours gentil, sympa entre nous. Et on sait que sur une compétition, ça se joue à très peu. Regardez l'Argentine qui a battu l’Iran 1-0 sur le fil.» Scolari peut se lever. Il a le sourire. Il a réussi son coup. Personne ne l’a finalement poussé dans ses retranchements. On n’attaque pas frontalement une légende championne du monde (2002) aussi facilement...


Coupe du Monde 1/4è de finale - Les anciens jugent la Seleção


Les anciens jugent la Seleção

Au moment d'affronter la Colombie en quarts de finale, la sélection brésilienne apparaît beaucoup moins sereine que prévue. Les anciens Raï et Zico jugent assez durement les problèmes de la Seleção.

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Certes, le Brésil est en quarts de finale. Il défiera la Colombie, vendredi (22h00), avec l'objectif de poursuivre sa route vers un sixième titre mondial. Mais voilà : le Brésil ne convainc pas. Poussive depuis sa victoire initiale face à la Croatie (3-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312224)), la Seleçãopeine à imposer son jeu, loin du style parfois flamboyant de ses aînées. Les joueurs de Luiz Felipe Scolari ont dû passer par les tirs au but pour venir à bout du Chili en huitièmes de finale (1-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312236)) et semblent presque chanceux d'en être arrivés là. Deux glorieux anciens de la Seleção, Raï et Zico, ont livré leur regard sur les problèmes actuels du Brésil.

Un milieu pas assez conquérant

Pour les deux hommes, l'une des principales faiblesses du Brésil se situe au milieu du terrain. Un homme cristallise la frustration des anciens : Paulinho, révélation brésilienne de la Coupe des confédérations, il y a tout juste un an. «Paulinho avait réalisé une très bonne Coupe des Confédérations, l’an passé. Cette année, il sort d’une fin de saison très moyenne avec Tottenham et il ne pèse pas assez sur le jeu de son équipe», expliquait Raï dans L'Equipe le 19 juin dernier. Zico renchérit dans les colonnes duGuardian : «Il est un véritable problème, car il n'est plus que l'ombre du joueur qui fut si important l'an passé, offensivement et défensivement.» Luiz Gustavo suspendu, Paulinho devrait pourtant être titulaire aux côtés de Fernandinho contre la Colombie. Pour Raï, Scolari devrait donc «épaissir son entrejeu» en installant «un carré dans l’axe avec Oscar et Willian devant Paulinho et Fernandinho.» Au détriment de Fred, qui serait alors relégué sur le banc.

Neymar, mal entouré

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L'autre problème de la Seleção réside dans sa capacité à tirer le meilleur de Neymar, meilleur brésilien du tournoi. Pour Zico, faute de «véritable plan de jeu», les Brésiliens ont trop tendance à envoyer de longs ballons vers leur attaquant. Et lorsqu'il «ne parvient pas à s'imposer», comme face au Chili, c'est toute l'équipe qui est en panne d'idées. Pour Raï, Neymar serait plus à son aise s'il évoluait sur le front de l'attaque, dans un rôle assez libre, sans véritable pointe. «La position de Fred en pointe aide les adversaires à l’isoler de Neymar, qui subit des marquages assez serrés. Il faut un avant-centre qui bouge plus, quitte à ce que la Seleçao évolue sans un véritable numéro neuf. Il faut installer Neymar en pointe, aux côtés de Hulk, avec Willian en soutien. Cela offrirait plus de solutions face à des adversaires qui laissent peu d’espaces», estime l'ancien du PSG.

Trop de pression ?

En évoluant à domicile, le Brésil ne souffre-t-il pas d'un trop-plein de pression ? C'est ce que semblaient suggérer les visages des joueurs après la qualification face au Chili. «Je n’avais jamais vu autant de joueurs de la Seleçao pleurer après un huitième de finale de Coupe du monde, avouait Raï après la rencontre. Il va falloir que cette équipe s’améliore dans sa gestion émotionnelle du tournoi. Il pèse sur ces joueurs comme une obligation de gagner cette Coupe du monde.» La tâche de Luiz Felipe Scolari est donc immense. Réputé pour savoir «transformer la pression en motivation», le sélectionneur brésilien va donc devoir «affiner son approche psychologique», pour l'ancien meneur. Au risque de vivre une catastrophe nationale.


Coupe du Monde 1/4è de finale - Le Top 5 des pires Brésil


Le Top 5 des pires Brésil

Avant son quart de finale contre la Colombie, vendredi à Fortaleza (22h00), dont le Brésil n'est pas le favori incontestable, retour avec Didier Roustan sur les pires Coupes du monde de l'équipe aux cinq étoiles : 1966, 1974, 1990, 2010 et... 2014 ?

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1966 : Le cauchemar de Pelé

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A seulement 25 ans, Pelé, dépité, annonce qu'il ne jouera plus jamais de Coupe du monde. Double champion en titre (1958 et 1962), le Brésil, arrivé épuisé en Angleterre après une tournée de promotion interminable, et est éliminé dès la phase de poule. «L'équipe était profondément renouvelée et, à part Pelé et Garrincha, beaucoup n'avaient pas d'expérience internationale, note Didier Roustan. Il y eut aussi un "contrat" sur Pelé du Bulgare Jetchev et du Portugais Morais. Sans sa star blessée, l'équipe est handicapée.» «En colère contre les arbitres», mais aussi contre «l'arrogance» des dirigeants et «l'intrusion de la politique»*, Pelé reviendra finalement sur sa décision et flambera comme jamais au Mondial 70.

1974 : Impuissants face au "football total"

«Les Brésiliens font une Coupe du monde moyenne. Les stars du Mondial mexicain quatre ans plus tôt ne sont plus là, sauf Jairzinho et Rivelino. Pelé, qui aurait encore pu jouer, s'est tourné vers son projet américain avec le Cosmos. A cette époque, il n'y a pas de demi-finales mais une qualification directe pour la finale pour le premier des deux groupes du 2e tour. Les Brésiliens tombent sur des Pays-Bas au-dessus du lot, sans avoir les moyens de se surpasser (0-2).» Ils seront également battus dans le match pour la 3e place par l'équipe surprise en Allemagne : la Pologne de Lato.

1990 : L'échec du choix défensif

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Le Brésil se contente de trois courts succès sur la Suède, le Costa Rica et l'Ecosse au 1er tour, et bute sur l'Argentine en 8es (0-1). Son pire résultat depuis 66. «Même avec leur équipe de rêve de 82 et 86, celle de Socrates et Zico, les Brésiliens n'ont pas gagné (quart-de-finalistes). Ils en tirent la conclusion que le "foot samba" ne paie plus et bâtissent l'équipe pour défendre autour de Dunga.» Sous la direction de Parreira («un prof d'éducation physique qui n'a jamais touché un ballon de sa vie !»), le Brésil échoue contre Maradona (passeur) et Caniggia (buteur), «malgré trois poteaux en première période, quand même».

2010 : Deuxième désillusion en 4 ans

Dunga, dans le rôle du sélectionneur, ne fait pas beaucoup mieux que la capitaine de 1990. Le Brésil chute en quarts de finale contre les Néerlandais, comme en 1974 (1-2). «Ils avaient un football physique et une équipe sans génie, sans l'équivalent des "3R" (Rivaldo, Ronaldinho et Ronaldo) de leur cinquième titre de 2002. A leur décharge, ils perdent aussi un peu contre le cours du jeu contre les Pays-Bas qui sont violents et truqueurs.» C'est la deuxième désillusion en quatre ans pour une Seleçao déjà sortie en quart de finale en 2006 (par la France, 1-0, but de Thierry Henry).

2014 : Trop de pression ?

Le premier bilan du Brésil à domicile n'est pas flambant : deux victoires (Croatie et Cameroun) et un nul (Mexique) en poule, suivis d'une qualification in extrémis pour les quarts face au Chili (1-1 3 tab à 1), et, malgré une star au niveau de l'événement (Neymar, 4 buts), une défense souvent aux abois... «Il y a visiblement une pression émotionnelle qu'ils n'arrivent pas à gérer, à l'image de Thiago Silva. Au point qu'ils ont fait appel à un psy avant leur quart. Quel que soit le résultat final, je pense qu'il y aura une évolution dans les choix de jeu au Brésil. Il y a fort à parier que les options seront moins physiques à l'avenir et davantage tournées vers les talents techniques dont ce pays regorge.»


Coupe du Monde 1/4è de finale - La Colombie a toutes les raisons d'y croire


La Colombie a toutes les raisons d'y croire

Avant le début du Mondial, personne n'aurait misé sur la Colombie au moment d'affronter le Brésil devant ses fans (vendredi, 22h00). Mais en trois semaines, les Cafeteros sont presque devenus les favoris de la Coupe du monde.

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Les Colombiens sont gorgés d’espoirs et de confiance, et ils ont bien raison. «Nous n’avons pas peur, a expliqué Carlos Sanchez. Nous avons les armes. Nous avons nos chances de poursuivre l'aventure. Nous pouvons faire mal à n'importe quelle équipe. Nous allons tout donner contre le Brésil». Même espérance chez son coéquipier Carlos Valdes : «Ce que nous avons fait jusqu'ici, le travail que nous avons effectué et les bons moments que sont en train de vivre les joueurs nous ont donné confiance. Nous avons de bonnes possibilités d'aller plus loin». Teo Gutierrez a aussi twitté sa confiance : «Notre cœur bat la chamade mais nous avons l’espoir de poursuivre la route. On va tout donner.»
Depuis le début de la compétition, la Colombie est la seule équipe qui a parfaitement maîtrisé tous ses matches. Deuxième meilleure attaque derrière les Pays-Bas (onze réalisations), elle possède également la défense la plus hermétique (deux buts encaissés). De quoi faire chavirer de bonheur tout un pays : le gouvernement a déclaré férié le vendredi après-midi de la rencontre face au Brésil.

James leur fait peur

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Auteur de cinq buts et de deux passes décisives depuis le début de la compétition, le Monégasque James Rodriguez est la star du Mondial pour le moment. «Les Brésiliens doivent penser que nous avons de grands joueurs», a-t-il simplement souligné. Dans l’autre camp, on se méfie de lui comme de la peste. «C'est un excellent joueur, un crack malgré son jeune âge», a expliqué Neymar. « Il faut le surveiller comme le lait sur le feu», a lâché Ramires. «C’est un joueur spécial, qui fait un superbe Mondial. Il ne faut pas lui laisser un centimètre», a corroboré le portier Victor alors que Scolari réfléchit même à passer en 3-5-2 pour le bloquer dans l’entrejeu. Mais outre James, les Colombiens peuvent aussi compter sur Cuadrado, meilleur passeur de la compétition avec quatre passes décisives. Le danger est partout.


Coupe du Monde 1/4è de finale - Medhi Lacen décrypte l'Allemagne pour les Bleus


Medhi Lacen décrypte l'Allemagne pour les Bleus

Eliminé avec l'Algérie en 8es par l'Allemagne, Medhi Lacen détaille le type d'opposition à laquelle doivent s'attendre les Bleus, vendredi en quarts de finale (18h00). Les points sur lesquels ils devront appuyer, mais aussi ceux dont ils feraient mieux de se méfier.

AFP)
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LES POINTS FAIBLES

La fatigue peut jouer

L’Algérie «rêvait» de se retrouver à la place de l’Allemagne. Elle aura au moins contribué à donner un léger avantage aux Bleus. En poussant la Nationalmannschaft en prolongation lors de leur huitième de finale, les Fennecs de Medhi Lacen ont usé les organismes allemands jusqu’au bout. «La fatigue, forcément, ça pèse, estime le milieu de terrain algérien de Getafe. A ce niveau-là, ça se joue sur des détails. Ça peut en être un.» Il y en a d’autres.


Une défense lente

Au cours de leur match face aux joueurs de Joachim Löw, Lacen a pu constater que leur défense «n’était pas très rapide». «C’est un point à exploiter. C’est pour ça que Neuer a joué en position de libéro.» Le gardien du Bayern a coupé «je ne sais combien de ballons» en profondeur, annihilant ainsi le plan concocté par Vahid Halilhodzic : «On voulait les attendre, pas trop bas, et lancer Slimani en contre». Avec des éléments offensifs tels que Benzema, Valbuena ou Griezmann, il est peu probable que la France adopte la même stratégie, mais c’est tant mieux. Leur «vivacité» doit «embêter les Allemands, notamment en un contre un», estime Lacen. Avec Benzema, les Bleus disposent également d’un buteur «capable d’être efficace au bon moment, ce qu’on n’a pas su faire».

LES POINTS FORTS

Le Bayern en forcé

Au lendemain des qualifications respectives de la France et de l’Allemagne, Didier Deschamps a mis en avant l’expérience des Allemands, demi-finalistes du Mondial 2010 et de l’Euro 2012. Il a également brièvement évoqué la présence massive de joueurs du Bayern dans le onze de départ de Joachim Löw. Sur ce point, Lacen ne lui donne pas tort. «C’est leur gros avantage, souligne-t-il. Sur les six de devant - milieux et attaquants -, cinq jouent là-bas. On sent qu’il y a des automatismes, notamment dans les déplacements.»


Özil-Müller-Götze : un trio qui fait mal

Les Fennecs avaient pour consigne «d’harceler Özil et Götze» pour limiter leur influence et «couper les transmissions» des Allemands. «Ce sont deux joueurs qui aiment recevoir le ballon dans les pieds, relève Lacen. On savait qu’ils n’allaient pas trop prendre la profondeur. Le problème, c’est que c’est plus facile à dire qu’à faire. Ce ne sont pas des joueurs qui restent excentrés. Ils repiquent vers l’intérieur et les Allemands ont souvent été en surnombre au milieu.» Autre menace pour les Bleus : Thomas Müller, auteur de quatre buts depuis le début du Mondial. «C’est un joueur qui n’est pas mis autant en lumière qu’un Messi ou qu’un Benzema. Mais il est complet dans tous les domaines. C’est ce qui fait sa force.» Et accessoirement celle de la Mannschaft…

SON PRONO

«L’Allemagne, c’est du niveau de la France, ça va se jouer à pas grand-chose. Je ne vois pas énormément de buts. Je pense que la première équipe qui marquera s’accrochera à son avantage. Les deux équipes devront être à 100%. Si l’Allemagne joue comme face à nous, la France passera.»


Coupe du Monde 1/4è de finale - Deschamps : «Réellement un plaisir de jouer ce quart»


Deschamps : «Réellement un plaisir de jouer ce quart»

A la veille du quart de finale face à l'Allemagne (vendredi à 18h00), Didier Deschamps a assuré ne sentir aucune appréhension ni aucune crainte au sein de son groupe. «Il n'y a pas de raison d'en avoir», a-t-il insisté.

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«Didier Deschamps, dans quel état d’esprit se trouvent vos joueurs avant ce quart de finale ? Y a-t-il de la crainte, de l’appréhension ?

Il n’y a pas de raison d’en avoir. On est là, on a un quart à jouer. Je ne sens aucune crispation. C’est réellement un plaisir.

En 1982 et 1986, l’équipe de France s’était inclinée face à l’Allemagne. Avez-vous prévu de parler à vos joueurs pour qu’ils ne se rajoutent pas de pression inutile ?

Mais je n’ai rien à leur dire. Ils ne l’ont pas (la pression, Ndlr). L’histoire des confrontations entre les deux équipes est ce qu’elle est. On a une nouvelle page à écrire vendredi. Faisons en sorte qu’elle soit la plus belle possible pour nous.

«Depuis le début du tournoi, l'Allemagne n'a pas changé de système, mais ça peut arriver vendredi.»

Comment jugez-vous le parcours de l’Allemagne ?

On ne peut pas dire qu’elle ait eu un parcours difficile. Face au Portugal, l’expulsion (de Pepe) a changé le match. Ça a été un peu plus compliqué face au Ghana (2-2, Ndlr)… L’Allemagne est une équipe solide, calme, qui a une ligne directrice et qui ne change pas de philosophie. Elle joue son jeu avec de fortes individualités. Elle aime avoir le ballon pour imposer son jeu à l’adversaire. Depuis le début du tournoi, elle n’a pas changé de système, mais ça peut arriver vendredi. Si c’est le cas, on sera prêt à parer cette éventualité-là.

L’Allemagne a souffert pour se qualifier face à l’Algérie. Dans quelle mesure pouvez-vous vous appuyer sur ce match ?

C’était une configuration particulière, contre une équipe très regroupée. A partir du moment où les Allemands n’ont pas ouvert le score, ils se sont exposés. Ils ont été poussés en prolongation, mais ils ont fini plus frais quand même. Chaque équipe joue avec un système et une stratégie bien à elle. Mais il y a toujours des choses à retenir qui peuvent nourrir ma réflexion.

«Ils ont une expérience plus importante que la notre, mais on va jouer à fond quand même.»

Joachim Löw (Oliver Bierhoff, en réalité, NDLR) a déclaré que l’Allemagne n’était pas favorite. Qu’en pensez-vous ?

Il est gentil Joachim (rires). Il peut déclarer des choses, moi aussi. Mais sincèrement, en début de compétition, s’il y avait des équipes à ressortir et à qui on pouvait attribuer l’étiquette de favori, l’Allemagne en faisait partie. Nous, on a fait une belle Coupe du monde, mais l’adversité va encore s’élever. L’Allemagne a l’habitude d’aller presque au bout de ces compétitions. Ils ont une expérience plus importante que la notre, mais on va jouer à fond quand même.

Le fait d’être en quarts de finale peut-il libérer vos joueurs ?

A ce niveau-là, les exigences sont encore plus importantes. J’ai beaucoup de respect pour le Nigeria, mais l’Allemagne, sur le papier, c’est au-dessus. Il faudra continuer à faire ce qu’on a fait de bien, mais en élevant encore notre niveau.»


Coupe du Monde 1/4è de finale - Tu es fan de l'Allemagne, quand...


Tu es fan de l'Allemagne, quand...

Ton joueur préféré est Franz Beckenbauer. Tu trouves que la moustache, c'est super classe. Et que la bière, c'est bien meilleur que le vin. Inutile de le cacher plus longtemps : tu es supporter de la Nationalmannschaft.

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Tu ne vois toujours pas la faute de Schumacher sur Battiston


8 juillet 1982. Tu es tranquillou dans ton canapé devant ce France - RFA, une barre de Raider dans une main, un verre de Tang dans l’autre. Enfin tranquillou, pas vraiment. Monique, ta femme, ne te laisse pas savourer cette demi-finale et n’arrête pas de te déranger. Tu as beau mettre le son de ton téléviseur plus fort, rien n’y fait. Tu restes malgré tout stoïque. Concentré sur le match. Platini lance Battiston dans la profondeur, il se retrouve face à Schumacher. Quand soudain, c'est le drame. Monique se plante devant la télé : «Tu m’écoutes quand je te parle ?!» Le temps de gérer l’incident, retour au direct. Le Français est au sol. Inconscient. Tu ne comprends pas pourquoi. Le ralenti de l’action passe enfin, mais Monique détourne encore ton attention. Battiston est évacué. M. Corver accorde un 6 mètres aux Allemands. Ça fait 32 ans que tu entends Thierry Roland crier au scandale mais tu ne sais toujours pas ce qu’il s’est passé entre Battiston et Schumacher. 32 ans. On est sympa, on te met la vidéo de l’action. Enfin, sauf si Monique…


https://www.youtube.com/watch?v=6R2flrDsQUk


Tu trouves que Beckenbauer est le plus grand joueur de l'histoire

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Pelé, Cruyff, Platini, Maradona ou Zidane. Les artistes, ça n’a jamais été ton truc. Toi, tu es plutôt du genre à apprécier un beau tacle, une belle relance ou une tête sur la ligne. En fin connaisseur de la chose footballistique, tu sais qu’une victoire, ça se construit de l’arrière. En défense. Et niveau défenseur, il y en a un que tu idolâtres : Franz Beckenbauer. Sens du placement hors-norme, élégance balle au pied, meneur d’hommes, le beau Franz c’était la perfection sur un terrain. En plus, il a tout gagné. Aussi bien comme joueur (Mondial, C1, C2, Championnats, Coupes) que comme entraîneur (Mondial, C3, Championnats). Et il a toujours le mot juste pour remettre les blancs-becs de l’actuelle génération à leur place. Non vraiment, ce Franz n’a aucun défaut.

Tu trouves que la moustache, c'est la méga-classe

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Tous les matins, lorsque tu te regardes dans ta glace, tu ne peux pas t’empêcher d’avoir un petit sourire. Et te dire, au sujet de ta bacchante que tu arbores fièrement : «La moustache, c’est quand même la classe». La preuve : même les hipsters l'ont adoptée. En plus, avec le retour des beaux jours, tu vas enfin pouvoir ressortir tes Birken… (tut tut pas de marque). C’est quand même bien plus confortable qu’une paire de tongs. Et, niveau confort, rien de tel qu’une bonne paire de chaussettes pour réguler la transpiration. Tu n’as aucun doute. Le combo moustache - Birk - chaussettes, c’est ton atout séduction.

Tu trouves que la bière est bien meilleure que le vin

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Tu as essayé une fois, quand tu étais jeune et insouciant : boire un verre de vin pendant un match. On ne t’y reprendra plus. Pour toi, rien de tel qu’une bonne bière bien fraîche pour regarder du foot. Et d’agrémenter cette noble boisson d’un bon paquet de bretzels. Du saucisson ? Pourquoi pas du camembert pendant qu’on y est ?! Un match de foot, c’est bière et bretzels. Un point c’est tout.

Tu trouves que Berlin est la plus belle ville du monde

Ach Berlin. Ça fait 20 ans que tu y es allé, mais tu t’en souviens comme si c’était hier. Quel bonheur de se promener sous les tilleuls (Unter den Linden), de prendre une photo au Checkpoint Charlie, de regarder l’heure française sur l’horloge universelle (Alexanderplatz) ou d’admirer la cathédrale Frauenkirche. Elle est à Munich ? Peu importe. Berlin, c’est vaste, c’est propre, c’est vert et ça reste ta ville préférée. Rien à voir avec Paris.


Coupe du Monde 1/4è de finale - Joachim Löw : «Ce n'est pas comme un jeu vidéo...»
Joachim Löw : «Ce n'est pas comme un jeu vidéo...»

Critiquée malgré sa présence en quarts, l'Allemagne «est prête à tout donner» face à la France, vendredi, a affirmé Joachim Löw. Le sélectionneur de la Nationalmannschaft a aussi donné ses explications sur les difficultés rencontrées par son équipe jusque-là.

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Joachim Löw est hermétique aux critiques. Et pour cause : depuis que la Nationalmannschaft a posé les pieds au Brésil, son sélectionneur assure ne pas avoir ouvert un journal. Après la qualification laborieuse arrachée en prolongation face à l’Algérie (2-1 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312246)), il n’a toutefois pas pu lui échapper que ses joueurs peinaient à justifier leur statut de candidats au titre. «On n’a pas très bien joué, a-t-il admis avant le quart de finale contre la France. Mais on est prêt à se battre, à mouiller le maillot et à tout donner.» Des vertus qui avaient déjà permis à Müller et ses équipiers de prendre l’ascendant sur les Fennecs. A défaut de maîtriser leur sujet…

«Mes joueurs n'ont pas encore montré leur meilleur visage»

Après la claque (4-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312328)) qu’elle avait infligée d’entrée au Portugal, rien ne laissait présager que l’Allemagne ferait face à de telles difficultés. Dans la foulée, elle avait été tenue en échec par le Ghana (2-2 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312332)) avant de remporter un succès poussif face aux Etats-Unis (1-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312336)).«Nous avons manqué de constance dans nos performances, mais ces équipes ont tout à gagner, rien à perdre, a-t-il souligné. Elles ont joué le match de leur vie, ce n’était pas facile pour nous.» Le technicien se dit persuadé que ses joueurs n’ont«pas encore montré leur meilleur visage». «Mais c’est aussi le cas de beaucoup d’équipes», a-t-il précisé en faisant référence aux cinq huitièmes de finale sur huit qui ont donné lieu à une prolongation.

«Je suis relax...»

«Rien n’est gagné d’avance. Parfois, on pense pouvoir battre un adversaire d’un revers de main, et ça ne se passe pas comme vous l’aviez envisagé, a-t-il poursuivi. Ce n’est pas comme un jeu vidéo. On ne peut pas savoir comment l’adversaire va réagir ni même sa propre équipe. Faire des erreurs, ça arrive…» Alors que son avenir à la tête de l’Allemagne est toujours enveloppé d’un certain flou, Löw - en poste depuis 2006 - a rappelé que lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud, la question de son maintien s’était aussi posée après une défaite (0-1) face à la Serbie lors du deuxième match de poule. «Moi, je suis relax, a-t-il insisté. Dans certains pays, les sélectionneurs sont déjà en vacances. Nous, on est toujours ici.»


Coupe du Monde 1/4è de finale - Le Graët fait les présentations
Le Graët fait les présentations

A vingt-quatre heures du quart de finale contre l'Allemagne, le président de la FFF, Noël Le Graët, a accepté de nous passer en revue "son" équipe de France.

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«Depuis quarante ans, je crois avoir raté peu de matches de Guingamp ou de l’équipe de France», rappelle-t-il. Noël le Graët est d’abord un dingue de foot. En tant que président de la Fédération, qui suit la sélection nationale au quotidien, il connaît aussi très bien la personnalité des joueurs. A la veille de France-Allemagne, le boss de la FFF a accepté, pour L’Equipe, de nous dresser leur portrait. «Nous avons une équipe en progrès, avec des joueurs titulaires dans des très grands clubs. Je ne pensais qu’on se hisserait collectivement à un tel niveau si rapidement», nous a-t-il confié, avant de se livrer à la revue des troupes.

Lloris, la sagesse

«C’est un type organisé. Hugo pour moi, c’est le détachement nécessaire au haut niveau, la simplicité et l’intelligence. Il passe bien au niveau de ses copains. C’est quelqu’un de très sage, de très réfléchi. A chaque fois qu’il y a un message à faire passer, c’est lui que je vois. En tête-à-tête. On échange directement sur tout ce qui n’est pas lié directement au football et il est chargé de transmettre les conclusions de notre accord. Ça peut concerner les voyages des proches, par exemple. Il ne formule pas des demandes pour des peccadilles. Je ne vais pas le voir toutes les cinq minutes.»

Koscielny, la droiture

«Je le connais un peu mieux que les autres. Je l’admire. Il jouait arrière latéral à Guingamp. Là, il s’impose à un poste compliqué. Lui non plus, il n’a pas de problèmes tous les matins. C’est un garçon très respectueux, très costaud mentalement. Un mec droit. Quand il est titulaire, il répond présent, quand il ne l’est pas, il reste fidèle à l’équipe. Il va encore progresser, comme il a progressé à Lorient, où il était déjà quelqu’un, puis à Arsenal. C’est un défenseur de très haut niveau.»

Varane, le mature

«Il a tout. L’élégance. Le placement, la vitesse, une bonne relance. Quand il est parti de Lens au Real, je me suis dit que Gervais Martel (le président du RCL, NDLR) avait besoin de faire un petit coup financier. Je trouvais son départ prématuré. En fait, il s’est imposé au Real. Sa maturité est incroyable. C’est aussi un garçon d’une grande courtoisie, lui aussi.»

Sakho, le gagneur

«Quel sacré gagneur. Le joueur va vite, est combatif et a un très bon jeu de tête. Il ne craint personne. Il a marqué l’histoire de cette équipe de France lors du barrage retour contre l’Ukraine en signant un doublé. Il est jeune mais a déjà un poids incontestable sur ses coéquipiers. Il lui arrive de prendre la parole avant les matches. Sa rage est naturelle et il la transmet. C’est l’un des seuls joueurs qui n’a pas besoin d’être titillé avant une rencontre pour être ultra motivé.»

Evra, l'incontestable

«Il a toujours été critiqué plus que la moyenne et j’ai toujours trouvé ça dommage. C’est un joueur que je connais bien et que j’aime bien. Sa personnalité est tellement différente de son image… Après la Suisse, il est venu vous voir en conférence de presse. Je l’ai trouvé soulagé. Il avait abordé ce rendez-vous décontracté. Il n’y a d’ailleurs eu aucune agressivité. Il a tellement été critiqué qu’il aurait pu avoir des réponses contrariantes pour certains d’entre vous. Mais non. Il est super bien dans sa peau. Il nage en plein bonheur en ce moment. Il est là, il s’impose comme un incontestable. Il donne beaucoup. Les joueurs aiment se rassurer à ses côtés. C’est un ancien très accueillant. Aucun jeune ne peut dire : «Evra m’a mal reçu.» Il les intègre. Après l’affaire des consultants en octobre dernier, je l’ai convoqué à la FFF. Le dialogue a été courtois et s’est terminé par une bonne poignée de mains. On discute. Moi, il ne m’a jamais trahi.»

Cabaye, l'éclaireur

«C’est la sagesse même, un garçon que tout le monde aimerait avoir dans son équipe. Il n’est pas seulement respectueux, c’est d’abord un excellent joueur. Vous me dîtes qu’il peut devenir un grand entraîneur. Il est encore jeune, laissons-le éclairer le jeu de l’équipe de France encore quelques années. Il y a deux Cabaye. Le Cabaye sage, bien élevé, respectueux, énorme joueur qui donne de si bons ballons. Et le Cabaye dont on ne parle pas. C’est un gagneur, je ne vous dis pas. Il a touché les poteaux deux fois. Ça va bien finir par rentrer.»

Pogba, l'aisance

«J’ai suivi la Coupe du monde des moins de vingt ans l’an dernier. Nous avons été champions du monde et Pogba y est pour quelque chose, croyez-moi. C’est un très jeune joueur. Son aisance naturelle est impressionnante. Il se sent bien dans cette équipe. Il est à la fois décontracté dans la vie et tellement motivé sur le terrain. Il se conduit super bien. Bon, il était un peu en retard des fois mais Didier a réglé le problème. Maintenant, il est à l’heure.»

Matuidi, le marathonien

«Je n’ai pas eu peur qu’il soit suspendu à la suite de son contact avec le joueur nigérian. L’arbitre était super bien placé et a sorti le jaune. Matuidi n’est pas un joueur violent. Je le vois souvent jouer au Parc. Comment est-il possible de ne pas admirer ce garçon ? A chaque match, il court, il court, il court. C’est un marathonien. Il est partout. Et maintenant, il met des buts. C’est devenu un milieu de terrain très complet. Ces trois dernières années, c’est peut-être le joueur qui a le plus progressé. Il était dans le top national, le voici dans le top mondial. C’est une révélation. Il est devenu un monstre de football, sans se prendre pour un autre. Il respecte son club et la sélection. C’est un garçon épatant. Parlez-en davantage, encore.»

Mo. Sissoko, le costaud

«C’est une surprise. Ses qualités physiques, je les connaissais. Mais je ne savais pas qu’il était aussi fort techniquement. En condition, il peut jouer trois heures. C’est un vrai costaud. Ce n’est pas qu’un récupérateur. Il peut jouer plus haut, a besoin d’espaces. C’est un vrai bonheur dans le groupe.»

Valbuena, la générosité

«Je ne vois pas un match où l’on pourrait dire : «Valbuena, c’est pas terrible.» Valbuena, il est toujours au top. Quel joueur pour l’équipe de France ! C’est un grand joueur. Enfin, non, un énorme joueur. Il n’a manqué qu’un seul match avec Didier, qui voulait le ménager, ce qui en dit long sur son importance. C’est simple, il est bon ou très bon à chaque sortie, généreux dans l’effort. Techniquement, il fait ce qu’il veut. C’est exceptionnel. Sa vision est formidable. Ses appels sur le front de l’attaque sont déroutants. Quand Valbuena n’est pas là, ça se ressent. Il est incontestable. C’est lui qui met le rythme. Quelle générosité, quelle envie de gagner ! En équipe de France, il s’éclate dans un système qui lui va bien. Il ne revendique rien. C’est un mec adorable. Je ne suis pas étonné. J’ai vu ses parents. Ils sont fiers de lui et nous aussi.»

Griezmann, la révélation

«C’est la révélation. Il est taquin dans la vie et taquin dans le jeu. Intelligent dans la vie, intelligent dans le jeu. Il aime bien déstabiliser son adversaire. Son expérience internationale est faible mais il répond déjà présent. Sur les quatre années qui viennent, l’équipe de France dispose d’une génération assez exceptionnelle. Beaucoup sont là aujourd’hui et seront encore là pour l’Euro 2016 et la Coupe du monde 2018 en Russie. Je me disais que le meilleur restait à venir avant de venir au Brésil. Le meilleur est peut-être pour maintenant. Je ne sais pas.»

Benzema, la grande clase

«Je l’aime bien comme je l’aimais bien quand il a connu sa période d’inefficacité. Sa nature est réservée, nonchalante. C’est surtout un garçon sensible. On a l’impression qu’il se fiche de tout, qu’il s’ennuyait, même, sur l’aile gauche contre le Nigeria. Ce n’est pas du tout ça. C’est un garçon qui sort d’une saison exceptionnelle. Didier a bien fait d’insister avec lui. Le talent est là. Karim ne peut pas marquer à tous les matches, être super bon à tous les matches. Messi ne l’est pas. Cristiano Ronaldo encore moins. Karim, j’ai l’impression qu’il faudrait qu’il marque trois buts à chaque match pour être bon. Il donne de bons ballons. C’est l’attaquant pur, de très grande classe.»

Giroud, la forte tête

«Son parcours, qui l'a vu passer par Grenoble, Tours, Istres ou Montpellier force le respect. S’imposer à Arsenal, ce n’est pas évident. C’est l’avant-centre type avec un super jeu de tête. Il ne peut pas jouer sur les côtés, il a besoin d’être en pointe. Sa déception de ne pas être titulaire pour le premier match était compréhensible. Sa réaction a été très bonne.»


Coupe du Monde 1/4è de finale - Hugo Lloris, avant l'Allemagne : «Nous n'avons pas peur»
Hugo Lloris, avant l'Allemagne : «Nous n'avons pas peur»

Les Bleus ont «envie» d'écarter l'Allemagne vendredi en quarts de finale (18h00) «et d'aller le plus loin possible», a expliqué Hugo Lloris, jeudi. «Non, nous n'avons pas peur.»

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La dialectique toujours aussi maîtrisée de Hugo Lloris a laissé la place, tout de même, à des mots comme «excitation», dans les entrailles du Maracana, lorsque le gardien français s’est présenté devant la presse mondiale. S’il a continué de chasser les références de 1982 et 1986 («On vit le moment présent, on veut écrire notre propre histoire»), le capitaine des Bleus a affiché sa détermination, et celle de son équipe : «Nous sommes deux équipes joueuses. On n’est pas là pour calculer. On ne joue pas un quart de finale de Coupe du monde tous les ans. On risque de subir, mais on peut aussi poser des problèmes aux Allemands.»

«La possibilité, bien sûr, existe que ce soit notre dernier match, mais nous n'y pensons pas. »

Hugo Lloris, qui a atténué le constat des entames de match difficiles des Bleus («On n’a pas concédé de buts ni d’occasions dans ces moments-là, donc ce n’était pas si catastrophique…»), a assuré que les Bleus n’avaient pas peur que l’aventure s’arrête :«Non, nous n’avons pas peur. La possibilité, bien sûr, existe que ce soit notre dernier match, mais nous n’y pensons pas. Il n’y a que l’excitation, que l’envie de gagner ce match et d’aller le plus loin possible, pour nous, nos familles, nos proches et la France entière.»


Coupe du Monde 1/4è de finale - Pourquoi l'Allemagne est prenable
Pourquoi l'Allemagne est prenable

Pour la première fois depuis 1986, la France croise le chemin de l'Allemagne en Coupe du monde. Si la Nationalmannschaft n'avait laissé aucune chance aux Bleus il y a 28 ans, la sélection de Joachim Löw est beaucoup plus abordable pour Hugo Lloris et ses partenaires. Nous vous expliquons pourquoi, avant le quart de finale vendredi (18h00).

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Une défense febrile

Une Nationalmansschaft sans défense, c’est comme si Roméo n’aimait plus Juliette. C’est impensable. Et pourtant, la principale faille de l’Allemagne se trouve bien derrière. Dans le dur contre le Ghana (2-2 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312332)) et les États-Unis (1-0 (http://www.lequipe.fr/Football/match/312336)), elle a été en péril en huitièmes de finale contre l’Algérie (2-1, a.p. (http://www.lequipe.fr/Football/match/312246)), paniquant dès qu’un ballon arrivait dans son dos. Heureusement que Manuel Neuer évoluait en libéro… Certes, Joachim Löw était privé de son meilleur défenseur - Mats Hummels, grippé (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Hummels-absent-contre-l-algerie/478772) -, mais ses choix laissent circonspect. Pour ce Mondial, il a par exemple décidé de laisser Marcel Schmelzer en Allemagne et de faire évoluer Lahm au milieu. Résultat : il est obligé d’aligner des défenseurs centraux sur les côtés. Ce qui donne, au final, une défense lente et pataude. Les petits gabarits français devraient s’en donner à cœur joie.

Lahm au milieu, un échec

La question n’est pas nouvelle. Nous vous en avons déjà parlé le 26 juin (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/L-allemagne-a-la-defense-de-lahm/477253). Pourquoi Joachim Löw s’acharne-t-il à aligner Philipp Lahm au milieu ? D’autant que, comme nous venons de le voir, sa défense manque cruellement de vitesse sur les côtés. Depuis le début du Mondial, le sélectionneur allemand n’en démord pas. Même quand Lahm perd des ballons dangereux devant sa défense. Même quand Lahm est en difficulté dans l’impact physique. Le replacer en défense, ce serait accepter son erreur. Joachim Löw devrait donc le reconduire au milieu face aux Bleus vendredi (18h00), où il devrait souffrir face à Paul Pogba et Blaise Matuidi… Patrice Evra serait également soulagé. Il n’aurait pas à contenir le capitaine allemand sur son côté gauche.

Neuer, Müller et puis c'est tout

Trois joueurs ont évité le naufrage contre l’Algérie : Manuel Neuer, le libéro-gardien, André Schürrle et Thomas Müller. La Coupe du monde, c’est la compétition préférée de l’attaquant du Bayern. En deux participations, il a déjà inscrit neuf buts. Mais il est le seul à assurer devant. Mesut Özil ? Il ne pèse pas sur le jeu et rate les gestes les plus simples. Mario Götze ? Il est irrégulier et a été sorti à la mi-temps contre l’Algérie. André Schürrle a été intéressant lors de son entrée en jeu, mais est-il capable de répéter ce genre de performances ? Ça n’a pas été le cas à Chelsea cette saison. Impérial contre le Nigeria, Raphaël Varane va passer un sérieux test face à Müller. S’il réussit à museler l’attaquant allemand, la Nationalmannschaft risque de se retrouver sans solution.

chitawar
07/07/2014, 09h09
Bleus - Des «regrets» et de la «fierté»
Eliminés en quart de finale du Mondial par l'Allemagne (0-1), vendredi à Rio, les Bleus n'ont pas caché leur déception. «Ça s'arrête brutalement, a regretté Mathieu Valbuena. Il y a de la tristesse, mais on n'a pas à rougir.»








Les Bleus y avaient «pris goût». Leur déception a été à la hauteur des espoirs qu’ils fondaient. A l’exception de Bacary Sagna et de Morgan Schneiderlin, aucun joueur n’avait osé déclarer publiquement vouloir revenir à Rio le 13 juillet prochain pour la finale. «Mais on voulait aller au bout, on voulait la gagner», a concédé Mathieu Valbuena après l’élimination de l’équipe de France face à l’Allemagne (0-1) en quarts de finale du Mondial «Même si on a tout donné, il y a beaucoup de regrets», a embrayé Mathieu Debuchy. Ils ont été ravivés par l’impression générale que cette Nationalmannschaft-là était prenable. «Si on avait perdu 3-0, ok, mais là…, soupire Cabaye. C’est frustrant.»


«La grosse chaleur, l'enjeu, le manque d'expérience...»


«On aurait dû rentrer en deuxième période comme en première», a déploré Benzema. «Dans la maîtrise, en début de match, on les a sentis calmes, a appuyé Matuidi. On a su les mettre en difficulté après qu’ils aient marqué, je n’ai pas vu Hugo faire un arrêt, mais on a pêché dans le dernier geste. Et comme ils avaient l’avantage…» Comment expliquer cette entame de match timide ? «Il y avait un peu de tout, a répondu Lloris. La grosse chaleur, l’enjeu, le manque d’expérience…» Le manque d’expérience surtout. Dans le sillage de Paul Pogba, presque tous les Bleus se sont accordés à dire que c’est «le petit détail qui avait fait la différence.» «On a senti qu’ils en avaient beaucoup plus», a insisté Laurent Koscielny. «Ils savent gagner du temps, garder le ballon, a repris Debuchy. Ce n’est pas pour rien s’ils sont souvent dans le dernier carré.»


Attendus à Paris dimanche midi, les Bleus vont désormais partir en vacances. A regret. «On n’a pas envie de rentrer en France», a souligné le latéral droit de Newcastle qui devrait prendre la direction d'Arsenal. Sous le coup de la déception, Matuidi a, lui, déclaré qu’il «voulait oublier». «Je suis fatigué mentalement et physiquement», a soupiré le milieu du PSG. Au-delà de la frustration légitime, un mot est malgré tout revenu dans toutes les bouches tricolores : «F-I-E-R-T-E» «On a fait quelque chose de très grand, a insisté Pogba. «Il y a quelques mois de ça, on n’aurait jamais pensé que l’équipe de France ferait un tel parcours, a rappelé Valbuena. On a réussi à reconquérir les Français». «Si demain l’occasion se représente, on aura un vécu ensemble, a conclu Lloris. Cette Coupe du monde va servir de point de référence.»

Coupe du Monde Quarts - Le Brésil dans le dernier carré
Grâce aux Parisiens Thiago Silva et David Luiz, le Brésil a éliminé la Colombie de James Rodriguez (2-1). Pour sa première demi-finale depuis douze ans, la Seleçao affrontera l'Allemagne mardi prochain.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/brazil-s-defender-david-luiz-celebrates-after-scoring-during-the-quarter-final-football-match-betwee/1500000000435702/67:155,1998:1126-665-335-70/ffc7c.jpg Le match : 2-1

Joué en soirée, le quart de finale entre le Brésil et la Colombie a été haletant (2-1). Rythmé, ponctué de nombreuses occasions, il a cependant vu trois buts… sur coups de pied arrêtés ! Les deux défenseurs parisiens Thiago Silva (suite à un corner à la 7e) et David Luiz (coup franc extraordinaire à la 68e) ont marqué pour la Seleçao. Le Monégasque James Rodriguez a inscrit son sixième but dans cette compétition sur penalty (80e).

Plus en jambes que lors des matches précédents, le Brésil est notamment très bien entré dans son match. Hulk s’est enfin montré et son une-deux avec Neymar lui a permis de frapper du gauche mais Ospina a repoussé le danger (20e). Huit minutes plus tard, le joueur du Zénith a dépassé Zapata et a retenté sa chance en force mais le portier de Nice a encore été présent. Au final, la Seleçao a remporté plutôt logiquement ce match. Elle n’a plus perdu à domicile depuis 42 rencontres.
Le fait du match : Arbitrage maison pour la Seleçao

Depuis le début de la compétition, l’arbitrage est plutôt favorable à la Seleçao. La rencontre face à la Colombie n’a pas dérogé à la règle. Les fautes non sifflées contre les Brésiliens ont pris de multiples formes. Ainsi, à la 37e, James Rodriguez a bénéficié d’un coup franc très bien placé aux 20 mètres. Malgré l’usage de la bombe délimitant la distance de 9m15, les "voltigeurs" brésiliens sont sortis du mur avant même le tir de l’adversaire pour terminer à deux mètres de lui. Fred a passé son temps à tomber au moindre contact. A la 78e, certains arbitres auraient expulsé Julio César (qui a pris un jaune) pour sa faute en pleine surface sur Bacca. Fernandinho, lui, a multiplié les fautes au milieu et n’a même pas écopé d’un avertissement… Impensable.
L'homme du match : Thiago Silva tient sa revanche

Vivement critiqué pour avoir craqué mentalement lors de la séance de tirs au but contre le Chili, Thiago Silva jouait gros face à la Colombie. Le capitaine de la Seleçao n’a pas mis longtemps à mettre le public de Fortaleza dans sa poche : dès la 7e minute, il a ouvert le score suite à un corner de Neymar. Défensivement, il a été impérial. A la 11e, il a notamment détourné un tir de Cuadrado qui prenait la direction du but. A la 22e, il a stoppé tout seul un contre mené par plusieurs Cafeteros. Malheureusement pour lui, il ne sera pas de la partie pour la demi-finale face à l’Allemagne : à la 64e, il a gêné un dégagement d’Ospina et a écopé d’un jaune qui lui occasionne une suspension.


Bleus - «Pas passés loin»
Didier Deschamps et Mathieu Valbuena étaient très déçus d'avoir échoué contre l'Allemagne car la différence de niveau n'était pas énorme...

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Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus, au micro de beIN Sports : «Nous avons fait ce qu'il fallait, notamment pour égaliser, et nous ne sommes pas passés loin. Nous avons eu des occasions mais ils ont plus d'expérience et ils ont bien géré leur avance. Ils marquent sur un coup de pied arrêté, qui est notre point faible. Nous avons tout tenté jusqu'à la fin avec cette occasion de Karim Benzema mais Neuer a fait le boulot. Mes joueurs ont répondu présent, comme depuis le début du Mondial. Nous sommes à notre place même s'il n'y a pas une énorme différence avec notre adversaire.»

Mathieu Valbuena, milieu de l'équipe de France, au micro de beIN Sports : «C'est dur. Nous avions vécu des choses magnifiques jusqu'à maintenant et c'est dommage de s'arrêter en si bon chemin. Nous avons manqué d'efficacité offensive. Eux, ils n'ont pas eu d'occasions et ont eu de la réussite. Nous sommes vraiment abattus car nous voulions arriver au bout. On a tout donné mais cela n'a pas suffi.»

Yohann Cabaye, milieu de l'équipe de France, au micro de beIN Sports : «Nous sommes forcément déçus car nous avons fait jeu égal avec eux. Il faut accepter mais c'est dur. On sort la tête haute. On est fiers. Ce groupe est jeune mais cela le fera grandir.»


Coupe du Monde 2014, Belgique : la déception Eden Hazard
La Belgique vient d'achever son beau parcours en Coupe du Monde, et à l'heure des bilans, force est de constater qu'Eden Hazard est passé à côté de la compétition. Le crack de Chelsea n'a pas assumé son statut de leader technique.

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La Belgique peut être fière du parcours des Diables Rouges sur cette Coupe du Monde. Le quart de finale obtenu (défaite face à l’Argentine 1-0) a rassemblé le pays et sonne comme la promesse d’un avenir radieux pour une génération des plus brillantes. Mais passées les satisfactions, demeure une déception : Eden Hazard. Symbole de ladite génération, leader technique de la formation de Wilmots, l’ancien Lillois est passé à côté de son sujet. Incapable de transcender les siens, il a traversé la compétition en anonyme, tenant son flanc sans le génie qui le caractérise habituellement.
De trop rares étincelles, beaucoup de déchets et une incapacité à exister sur les grands rendez-vous, le constat fut d’autant plus criant sur la phase à élimination directe. Après deux passes décisives en poules, Hazard ne s’est pas signalé, ni contre les États-Unis en huitièmes, ni contre l’Argentine en quarts. Au sortir de cette dernière rencontre, le milieu a même avoué sa méforme. « Je pense que j’aurais pu mieux faire. Même si c’est vrai que j’ai été décisif sur le premier tour. Au niveau de la qualité, j’aurais pu être mieux. » Le joueur pointe cependant un défaut qui fut applicable à l’ensemble des Diables, à savoir l’expérience.
« On aurait pu faire plus si on avait joué notre jeu. Je pense qu’on n’a pas bien joué. Les Argentins ont plus d’expérience que nous dans cette compétition. Nous, c’était notre première. (…) Il nous manque encore quelque chose pour arriver dans le dernier carré et ça s’appelle l’expérience. Je pense qu’on l’aura dans quelques années. Il faut encore jouer des matches comme ça. » À 23 ans, Hazard en verra d’autres, à commencer par l’Euro 2016 où les Diables Rouges feront office d’outsiders pour le titre. La Belgique espère que son plus grand talent assumera cette fois son statut.


Coupe du Monde 2014 : l’équipe type des quarts de finale
Après quatre matches de haut vol, le dernier carré de cette Coupe du Monde est connu. C'est donc le moment pour nous de vous proposer notre équipe type des quarts de finale.

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Cette deuxième salve de matches à élimination directe a tenu toutes ses promesses avec des duels pleins de suspense. Entre le nouveau récital de Keylor Navas, le réveil de Higuain ou le festival de la charnière centrale brésilienne, Foot Mercato vous propose un onze composé des meilleurs joueurs de ces quarts de finale.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Keylor Navas (Costa Rica) : si Tim Krul a crevé l’écran pour sa prestation lors de la séance de tirs aux buts, c’est bien son homologue costaricien qui avait fait le show auparavant. Assurément le portier du Mondial, Navas a multiplié les arrêts de classe face aux talentueux attaquants néerlandais, dégoûtant les Sneijder, van Persie ou Robben avec d’impressionnantes parades. Chanceux en plus de ça, il a permis aux siens d’y croire jusqu’au bout.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif David Luiz (Brésil) : ce vendredi, David Luiz a libéré tout un peuple sur un coup de génie. Auteur d’un match exemplaire, il a foudroyé la Colombie d’un coup franc magistral des 30 mètres, en pleine lucarne. Un but qui vaut assurément cher, et qui ne manquera pas de rassurer le peuple brésilien : en l’absence de Thiago Silva face à l’Allemagne, le néo-Parisien sera le leader de la défense Auriverde. Et il l’a prouvé, David Luiz est prêt à l’assumer.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Hummels (Allemagne) : son but décisif face aux Bleus envoie l’Allemagne vers sa quatrième demi-finale de Mondial consécutive. Mais si c’est son coup de casque victorieux qui restera dans les annales, sa performance globale a été tout aussi impressionnante. C’est bien simple, le défenseur du Borussia Dortmund a dégoûté Karim Benzema et les attaquants français à grands coups d’interventions miraculeuses et pleines de justesse. Un sans-faute.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Thiago Silva (Brésil) : son carton jaune stupide reçu face à la Colombie le privera d’une demi-finale décisive face à l’Allemagne. Une fausse note qui vient à peine gâcher la performance du capitaine brésilien, très attendu après la pluie de critiques reçue cette semaine. Thiago Silva a su répondre présent, avec un but plein d’opportunisme en début de rencontre, puis un sérieux sans faille qui a fait de lui l’un des tous meilleurs à son poste au niveau mondial.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Robben (Pays-Bas) : contre le Costa Rica, le Bavarois a confirmé qu’il était l’un des hommes en grande forme de ce tournoi. Quelques jours après sa prestation XXL face au Mexique – entachée certes d’une simulation décisive en fin de rencontre -, il a remis ça, multipliant les courses, les un-contre-un et les dribbles fulgurants dans son couloir. De la première à la 120e minute, il a violenté ses adversaires sans pitié. Il ne lui aura manqué que la réussite pour cette fois. Partie remise ?
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Mascherano (Argentine) : aligné dans sa position naturelle de milieu de terrain, le joueur du Barça retrouve sur ce Mondial ses meilleures sensations. Face à la Belgique, il a gagné le combat du milieu de terrain, faisant preuve d’une remarquable combattivité. Très complet, il fut autant à la passe qu’à la récupération, et toujours avec justesse. Indispensable y compris dans les temps faibles, avec une grande implication défensive.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Sneijder (Pays-Bas) : il n’a pas toujours été au top sur ce Mondial, mais le numéro 10 néerlandais fut parmi les meilleurs Néerlandais face au Costa Rica. De tous les bons coups, il aurait pu être le buteur tant attendu dans le jeu, lui qui est passé près de la réalisation avec de lourdes frappes, notamment sur des coup-francs parfaitement bottés. Il a joué de malchance, mais son retour au top à ce moment-là de la compétition est du pain béni pour la sélection oranje.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Bolaños (Costa Rica) : si le Costa Rica est passé tout proche d’une demi-finale historique, il le doit par-dessus tout à son gardien Keylor Navas. Mais sur le pré, Cristian Bolaños n’a jamais démérité. Très bon depuis le début du tournoi, il a remis ça face aux Pays-Bas dans un registre plus défensif qu’à l’accoutumée compte tenu des circonstances. S’il n’a pas été décisif, il n’a jamais renoncé et termine sa belle Coupe du Monde sur un tir au but réussi.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif James Rodriguez (Colombie) : l’image d’un James Rodriguez en larmes après la défaite des siens dans ce quart de finale face au Brésil restera dans les mémoires. Il faut dire que du haut de ses 23 ans, le joueur de l’AS Monaco a réalisé un Mondial quasi-parfait. Meilleur joueur du premier tour, étincelant en huitième, il a tenu la dragée haute aux costauds milieux brésiliens. On se rappellera de son abnégation face au traitement plus que limite de Fernandinho, ainsi que de son pénalty plein de sang froid qui a redonné espoir aux siens en fin de match. Chapeau l’artiste.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Higuain (Argentine) : jusqu’à ce quart de finale contre la Belgique, Gonzalo Higuain traversait le Mondial comme une ombre. Et puis, à la 8e minute de cette rencontre, il est sorti de sa torpeur pour envoyer une frappe aussi soudaine que limpide dans les filets adverses. Un but en forme de réveil pour le Napolitain qui a brillé durant toute la rencontre. D’une justesse rare dans ses dribbles et ses passes, il a été un poison constant pour l’arrière-garde des Diables. Son raid solidaire suivi d’une frappe sur la barre (55e) aurait pu être l’un des plus beaux buts de cette Coupe du Monde. Dommage.
http://www.footmercato.net/squelettes-dist/puce.gif Müller (Allemagne) : cette fois, Thomas Müller n’a pas marqué. Pour autant, il n’en reste pas moins l’un des Allemands face à la France. Replacé sur l’aile droite, il a épuisé les défenseurs triciolores par son activité incessante. Hugo Lloris pourra s’enorgueillir d’être resté invaincu face à l’homme aux neuf buts en onze matches de Coupe du Monde. Mais les Sakho et autre Evra ne sont pas près de l’oublier.

Banc : Neuer (Allemagne), Yepes (Colombie), Kuyt (Pays-Bas), Kroos (Allemagne), Messi (Argentine


Löw : «On peut aller jusqu'au bout»
Le sélectionneur de l'Allemagne Joachim Löw a foi en son équipe et pense qu'elle «peut aller jusqu'au bout» de cette Coupe du monde après son succès en quart de finale contre la France (1-0), vendredi au Maracana.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/klose-attaquant-de-l-allemagne-dirig-par-l-va-jouer-sa-4e-demie-de-mondial/1500000000435650/0:94,2048:1126-665-335-70/2da65.jpg


«Joachim Löw, quelle a été votre décision tactique la plus importante du match?
Les deux équipes ont fourni un bon travail défensif, elles étaient très bonnes en attaque, mais les occasions n'ont pas été concrétisées. Les attaquants français étaient très puissants, mais on a eu aussi des opportunités en fin de partie que l'on n'a pas assez appuyées. Les deux équipes étaient bien tactiquement sur le plan défensif et on a réussi à contrôler les attaques de Benzema. On savait aussi qu'il y avait Cabaye et Pogba qui font du bon travail de récupération. C'est pour ça que l'idée était de mettre Lahm sur le côté droit pour qu'il contribue au jeu offensif en passant par les côtés.


Allez-vous aligner la même équipe pour les demi-finales?
Je ne sais pas. Je n'en suis pas encore persuadé. Je vais voir comment les joueurs vont récupérer. Le match contre l'Algérie (en 8e de finale) était aussi difficile. C'est important de faire participer tout le monde et je vais voir le temps de récupération de chacun.


La chaleur a été un problème?
Ce n'est jamais facile de jouer à 13h00 pour les équipes européennes, en plein soleil. Il faisait très, très chaud et on avait du mal à respirer, mais je crois que les demi-finales auront lieu en fin d'après-midi. C'était aussi difficile pour la France. C'était compliqué de garder le contrôle du ballon et de mettre cette intensité nécessaire au haut niveau.


Que devez-vous faire pour enfin remporter un trophée après plusieurs échecs en demi-finales depuis 2006?
On verra ce qui se passe. On ne sait pas encore qui sera notre adversaire en demi-finales. Une demi-finale c'est déjà un bon résultat et si on est constamment à ce niveau, ça parle de soi-même. On va essayer d'aller encore plus loin.


Quelle est la clé de la régularité de l'Allemagne et qu'est-ce qui manque pour franchir la dernière marche?
Le jeu a beaucoup changé depuis 2006. On n'a pas les mêmes joueurs. Il y a eu des changements forcés, de par l'évolution normale d'une équipe. C'est important d'accueillir de nouveaux joueurs. On l'a fait au compte-gouttes, on a des joueurs de grande qualité et c'est pourquoi je pense qu'on peut aller jusqu'au bout.


Qu'avez-vous pensé du match de Neuer?
Nous avons tous confiance en Manuel Neuer. C'est rassurant pour une défense de savoir qu'il est là juste derrière. C'est un gardien qui est bon sur sa ligne, sait sortir, est très bon balle au pied et à qui on peut faire des passes. Depuis 2010, il est l'un des meilleurs, voire le meilleur à son poste. Il est très calme et rassure une défense.»


Coupe du Monde - Le Brésil est-il favorisé ?
Un penalty imaginaire, un but hors-jeu accordé, des cartons rouges évités... Dans SON Mondial, le Brésil n'a pas franchement à se plaindre de l'arbitrage. Et pourtant...

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/fred/1500000000436580/591:70,2048:805-665-335-70/202fe.jpg Depuis le match d’ouverture, la suspicion autour d’un Brésil favorisé est assez vivace. A chaque rencontre il se passe quelque chose avec cette Seleçao, qui s’en tire jusqu’ici plutôt bien. Le 12 juin face à la Croatie (3-1), l’arbitre octroie un penalty imaginaire aux hommes de Scolari, Fred simulant une faute dans la surface. Conséquence : but de Neymar et carton jaune très sévère pour Lovren, qui n’avait pas grand-chose à se reprocher sur ce coup. Mais ce n’est pas tout, alors que les Brésiliens sont en difficultés dans le jeu, un but est refusé à la Croatie pour une petite charge d’OIic sur Julio César... La FIFA a les oreilles qui sifflent.

Lors du deuxième match, contre le Mexique (0-0), l’arbitrage est encore pointé du doigt quand un vilain tacle de Thiago Silva sur Javier Hernandez n’est sanctionné que d’un jaune alors qu’un rouge aurait sans doute été plus juste. Et face au Cameroun (4-1), lors du troisième match de groupe, Fred, encore lui, se voit valider un but alors qu’il est totalement hors-jeu. En huitièmes de finale contre le Chili (1-1, 3-2 tab), Luiz Gustavo évite de peu l’expulsion suite à une grosse faute sur Arturo Vidal.
Scolari proteste


Malgré tout, après les quarts, les Brésiliens ont trouvé le moyen de protester. Car, face à la Colombie (2-1), ils ont perdu leur meilleur joueur, Neymar. Bousculé par Zuniga, l’attaquant souffre d’une fracture à une vertèbre lombaire et ne rejouera plus dans ce Mondial. Ce qui a mis le peuple auriverde hors de lui, c’est la clémence envers Zuniga, même pas averti. Alors forcément, Luiz Felipe Scolari fulmine, d’autant qu’il sera également privé de son capitaine Thiago Silva en demies. « Je pose la question : Même pas un carton jaune ? Rien. Thiago (Silva) passe devant le gardien, carton jaune. C'est incompréhensible. Et, tout le monde sait que Neymar est chassé sur le terrain. » A noter que depuis le début du tournoi, le Brésil est l’équipe qui a reçu le plus de cartons jaunes (10) et qui a fait le plus de fautes (96).


Coupe du Monde - Allemagne : Schweinsteiger doute-t-il de Löw ?
Remplaçant au début du tournoi mais ensuite titularisé par son sélectionneur Joachim Löw, l'Allemand Bastian Schweinsteiger a annoncé dimanche que le futur champion du monde sera celui qui possède «l'entraîneur le plus intelligent», sans citer le nom du sien.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/germany-s-coach-joachim-loew-l-shakes-hands-with-player-bastian-schweinsteiger-as-he-leaves-the-fi/1500000000436646/0:117,2048:1150-665-335-70/f6d98.jpg


En estimant dimanche que le titre de champion du monde ira à «l'entraîneur le plus intelligent», Bastian Schweinsteiger a peut-être jeté un certain trouble dans le staff allemand à deux jours de la demi-finale contre le Brésil, mardi à Belo Horizonte. Le milieu du Bayern a développé son idée en expliquant que l'équipe du Brésil «a des joueurs individuellement très forts, mais (que) le plus grand adversaire pour (la Nationalmannschaft) sera sans doute l'encadrement technique, à cause de son expérience». «Avec (le sélectionneur Luiz Felipe) Scolari et (le directeur technique Carlos Alberto) Parreira, le Brésil a deux entraîneurs expérimentés et déjà champions du monde», a-t-il rappelé.

Est-ce à dire qu'il y a des entraîneurs qui ne seraient pas intelligents parmi les demi-finalistes ? «Je ne les connais pas tous très bien. Celui de l'Argentine (Alejandro Sabella), je ne le connais pas très bien. Mais celui des Pays-Bas, je le connais très bien et il est très intelligent», a répondu le joueur en évoquant Louis van Gaal. Les journalistes ont attendu - en vain - que Schweinsteiger glisse un mot de l'expérience de Joachim Löw, à la tête de la sélection allemande depuis 2006. Mais cela allait peut-être de soi.

Ou alors était-ce une façon de faire comprendre à Löw que la meilleure preuve de son «intelligence» serait de le titulariser, lui qui a commencé les deux premiers matches au Brésil sur le banc. «J'ai entièrement partagé la décision du sélectionneur», a-t-il assuré, avant d'ajouter : «Je suis prêt à jouer plus de 90 minutes, si c'est nécessaire».


Neymar, Mondial terminé !
Touché par un coup de genou de Zuniga lors du quart entre le Brésil et la Colombie (2-1), Neymar a déclaré forfait pour le reste du Mondial en raison d'une fracture à une vertèbre.

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L'attaquant vedette du Brésil, Neymar, est sorti sur une civière à la 88e minute du quart de finale contre la Colombie, vendredi. L'attaquant du Barça a été touché dans le dos lors d'un choc avec Zuniga. Il est resté à terre, main sur les yeux, avant d'être évacué de la pelouse. Selon Globo, il a été transporté dans une clinique de Fortaleza pour passer des examens du dos mais aussi d'une épaule. Dans la soirée, SporTV annonçait son forfait pour le reste du Mondial en raison d'une fissure à une vertèbre. «Ce n'est pas trop grave, cela empêche certains mouvements mais il ne va plus pouvoir rejouer dans ce Mondial en raison d'une fracture à la troisième vertèbre lombaire. Il en a pour quatre à six semaines de récupération», a expliqué le médecin du Brésil, Rodrigo Lasmar, sur la chaîne de télévision.

En conférence de presse, Luis Felipe Scolari s'était montré très pessimiste quant à une participation en demies face à l'Allemagne : «Je ne pense pas qu'on pourra le récupérer. D'après les informations en provenance de l'hôpital, c'est compliqué. De ce que je sais, il ne sera pas disponible pour les demies. Il pleurait, il a très mal à la colonne.»

chitawar
08/07/2014, 15h49
Thiago Silva : «Gagner pour Neymar»Publicité

Suspendu mardi face à l'Allemagne en demi-finale, le capitaine du Brésil Thiago Silva s'est quand même présenté devant la presse, lundi soir à Belo Horizonte.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/brazil-s-thiago-silva-listens-to-a-question-during-a-media-conference-at-mineirao-stadium-in-belo-ho/1500000000437193/0:240,2048:1273-665-335-70/58345.jpg


«Thiago Silva, le Brésil peut-il gagner sans Neymar ? Etes-vous confiant ?
Il y a des signes. Le premier, pour moi, c’est cette frappe sur la barre contre le Chili, à la fin de la prolongation(en huitièmes de finale ndlr). Je me suis dit : ''Si cette balle n’est pas entrée, alors plus aucune autre ne rentrera.'' Neymar ne sera pas là, c’est vrai. Mais il a déjà fait ce qu’il avait à faire et maintenant, c’est aux 22 autres de faire le nécessaire pour gagner pour lui. Ce geste de Zuniga n’était pas normal, c’était lâche. Moi, je suis défenseur, je sais comment faire un tacle, comment récupérer un ballon. On ne met pas un coup de genou dans le dos, pour moi ce n’est pas normal.

Est-ce difficile à vivre d’être suspendu pour ce match ?
Ce sera difficile, mais je sais que les joueurs veulent gagner pour moi. Ma mission, dans cette Coupe du monde, n’est pas terminée. Je crois en la force de ce groupe. On a des joueurs qui peuvent me remplacer. Après, bien sûr, c’est dur à vivre. Sur ce carton jaune contre la Colombie, je me suis retrouvé à côté du gardien, je ne voulais pas lui prendre le ballon, je savais que je risquais d’être suspendu, je ne suis plus un cadet. C’est difficile, je vais souffrir mais j’ai confiance en l’équipe qui va jouer.

Quelle sera la clé de ce match à votre avis ?
Il faudra faire le moins d’erreurs possible. Les détails sont ce qui vous élimine ou vous qualifie. Les deux équipes ont de grands joueurs. C’est le genre de match que tout le monde veut voir, c’est un derby du football mondial. Mon cœur sera sur le terrain, le cœur de Neymar aussi.

A la fin du match contre la Colombie, vous avez parlé à Dante, qui devrait vous remplacer demain. Que lui avez-vous dit ?
Je lui ai parlé à la fin du match, oui. Je lui ai dit qu’il y avait des chances pour qu’il joue et que je savais qu’il était prêt pour ça et que j’avais confiance en lui.»


Luiz Felipe Scolari : «Nous voulons imposer notre jeu»Publicité

Offensif, volubile, Luiz Felipe Scolari n'a pas voulu dévoiler son équipe de départ pour affronter l'Allemagne, mardi en demi-finale (22h00), alors qu'il est privé de Neymar pour la première fois depuis son retour sur le banc du Brésil, en novembre 2012.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/brazil-s-team-coach-luiz-felipe-scolari-r-speaks-as-thiago-silva-listens-during-a-media-conference/1500000000437192/0:161,2036:1188-665-335-70/f8d65.jpg


«Luiz Felipe Scolari, avez-vous déjà votre équipe pour demain (mardi) ?
Oui, j’ai mon équipe mais je ne vous la dirai pas.

Pensez-vous que c’est au milieu que l’Allemagne est la plus dangereuse ?
Non, l’Allemagne est bonne dans chaque secteur. Ils ont une bonne défense et d’excellents attaquants. Ils développent un jeu très intéressant. Ça fait six ans que cette équipe se prépare pour cette Coupe du monde. Ça veut dire qu’ils ont un équilibre, une expérience, qu’ils se connaissent. Nous devons respecter cette équipe. Et nous devrons nous aussi jouer en équipe.

La pression sera forte pour le Brésil. Comment aborderez-vous le match, avec prudence ?
Comme je l’ai dit, nous devons respecter cette équipe. Mais nous pouvons les respecter en montrant aussi comment nous jouons, nous. Nous voulons imposer notre jeu, et nous pouvons leur causer des difficultés. Je ne vais pas vous dire quelle sera notre tactique mais nous en aurons une et nous ferons en sorte qu’ils nous respectent aussi.

Joachim Löw est très critiqué par les Allemands. On dit qu’il ne peut pas gagner la Coupe du monde…
Moi aussi, je suis critiqué. C’est comme ça partout.

Vous avez battu l’Allemagne en 2002, en finale. Beaucoup de choses ont changé, depuis ?
Nous avons gagné en 2002 mais j’ai aussi perdu en 2008 avec le Portugal (en quart de finale, 3-2). Et j’avais perdu en 2006 en Allemagne avec le Portugal (le match pour la troisième place). Donc j’ai deux défaites et une victoire. Et pour égaliser je dois gagner demain. L’Allemagne, c’est toujours des bons souvenirs, un bon état d’esprit. En 2006, j’ai vu Kahn après le match, je l’ai félicité il m’a dit : ''C’est en 2002 que j’aurais voulu gagner.'' Nous nous sommes battus pour arriver en demi-finale, nous avons progressé, nous montons en puissance. Pour aller en finale, nous savions qu’il faudrait battre un champion du monde. Nous savions que l’Allemagne serait sur notre chemin.

Allez-vous encore faire jouer Maicon ?
Si je joue avec trois milieux défensifs, je donnerai plus de libertés aux latéraux. Si je joue avec deux milieux, je leur donnerai moins de liberté derrière. C’est tout ce que je peux dire maintenant.

C’est la première fois que vous jouez sans Neymar depuis que vous êtes revenu sur le banc de la sélection. Cela a-t-il été difficile de choisir une équipe ?
Ce n’était pas facile, mais je vous ai toujours dit que j’avais un super groupe de joueurs. Nous avons travaillé. Quand on fait confiance à tout un groupe, on est plus à l’aise pour faire ses choix. Je connais l’équipe de départ, vous verrez demain (mardi) pourquoi j’ai fait ces choix. J’ai très bien dormi, vraiment. Je le dis au peuple brésilien : nous faisons ce que nous pensons devoir faire et nous le faisons du mieux que nous pouvons. Et nous faisons un pas après l’autre, jusqu’à la finale à la maison. Nous sommes préparés.»


Löw en appelle à l'arbitrePublicité

Le sélectionneur allemand, Joachim Löw, espère que Marco Rodriguez, l'arbitre mexicain choisi pour arbitrer la première demi-finale entre l'Allemagne et le Brésil, mardi (22h00), prendra les bonnes décisions pour que le match ne tourne pas au combat physique.

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A moins de vingt-quatre heures du match, ce ne sont évidemment pas des déclarations désintéressées. En insistant sur la dimension physique de cette Coupe du monde, mais en appelant surtout l’arbitre à tout faire pour que les limites ne soient pas franchies, comme il l'avait déjà fait la veille, Joachim Löw a mis sous pression le Mexicain Marco Rodriguez, choisi pour tenir le sifflet lors de la première demi-finale entre le Brésil et l’Allemagne, mardi (22h00). «J'espère que l'arbitre fera attention», a déclaré le technicien.

Ce lundi à Belo Horizonte, le sélectionneur allemand a donc profité de la conférence de presse pour prévenir toute décision partiale, même si le ton de ces déclarations étaient neutres. Löw s’est simplement appuyé sur ce qu’il a vu lors du quart de finale entre le Brésil et la Colombie : «J’ai vu l’énergie qu’il y avait mais c’est allé au-delà des limites. En Europe, on n’aurait pas fini le match à vingt-deux. Il y a eu des fautes dures, brutales. C’était un combat. Il y a eu 38 ou 39 minutes de jeu tellement c’était hâché. J’espère que ces fautes seront empêchées, sinon on aura d’autres joueurs blessés.»
«Prêts à affronter n'importe quelle équipe»

«Cette Coupe du monde est basée sur la force physique, les joueurs sont prêts à se battre pour stopper l’adversaire mais il y a des matches où les limites ont été franchies», a poursuivi le sélectionneur, qui a évidemment refusé le statut de favori, en l’absence côté brésilien de Neymar et Thiago Silva. «Je suis sûr que les autres joueurs se sentiront libérés et se battront, pour Neymar et le pays tout entier. L’énergie de ce pays est unique.» Löw n’a bien sûr pas dit un mot de sa composition d’équipe, et assuré ne pas s’inquiéter de celle du Brésil : «Nous seront prêts à affronter n’importe quelle équipe, et je pense que nous avons une bonne chance.»

chitawar
09/07/2014, 07h46
L'Allemagne inflige une défaite historique au Brésil en demi-finales de la Coupe duPublicité

Sur ses terres, la Seleçao a été humiliée par l'Allemagne, ce mardi en demi-finales de la Coupe du monde (1-7 !) à Belo Horizonte. Après deux demi-finales perdues, la Nationalmannschaft se qualifie pour sa première finale depuis 2002.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/-/1500000000437652/0:114,2048:1147-665-335-70/f7a62.jpg Le match

Il n’aura pas duré 30 minutes… Après avoir tenté d’imprimer un rythme élevé à la partie, la Seleçao a très vite affiché ses limites, et son adversaire n’a pas tardé à les exploiter avec sang-froid. Très froid, même. Sur un corner de Toni Kroos, d’abord, Thomas Müller a bénéficié d’un incroyable oubli pour ouvrir le score de près (11e). L’estadio Mineirao a assisté à un moment d’histoire ensuite, avec le seizième but en Coupe du monde de l’inoxydable Miroslav Klose au cœur d’une défense brésilienne apathique (23e). Sonnés, les Brésiliens ont complétement lâché prise, et six minutes plus tard, ils avaient encaissé trois buts supplémentaires !

Toni Kroos en a profité pour inscrire un doublé, d’abord à la réception d’un centre de Philipp Lahm (24e), puis idéalement servi par Sami Khedira (26e). C’est ce dernier qui a planté la cinquième flèche après une nouvelle action d’école (29e). Le Brésil a bien attaqué la seconde période avec ce qui lui restait d’envie et d’honneur… Mais Manuel Neuer était là, décisif face à Marcelo, Paulinho ou Oscar, avant qu’André Schürrle n’ajoute un sixième (69e) puis un septième but (79e), devant un public auriverde résigné et déjà occupé depuis de longues minutes à huer son équipe. Le Brésil a finalement trouvé la faille par Oscar à la 90e minute. Toujours sous les sifflets...
Le fait marquant : Klose au paradis des buteurs

Il l’a fait. Au Brésil, et face au Brésil, Miroslav Klose, 36 ans, est devenu le meilleur buteur de l’histoire des Coupes du monde avec seize réalisations. Comme face à l’équipe de France au tour précédent (1-0), son apport dans le jeu n’a pas sauté aux yeux. Ses prises de balle sont parfois apparues hésitantes. Mais face au but, cet homme est un animal. Sa première reprise est repoussée par Julio Cesar ? Qu’à cela ne tienne, il s’arrache pour récupérer le ballon et terminer le travail. Le tout sous les yeux de Ronaldo, qui avait fait ses premières armes de joueur professionnel à Belo Horizonte, sous le maillot de Cruzeiro. Le destin laisse rarement place au hasard. Le joueur : Toni Kroos

Au cours de la saison, ses relations avec Pep Guardiola ont parfois agité la presse locale. Trop souvent remplaçant à son goût, Toni Kroos ne s’estimait pas reconnu à sa juste valeur. Indiscutable en sélection, celui qui a poussé Mesut Özil sur un côté a profité de cette Coupe du monde pour devenir grand. Moins virevoltant que James Rodriguez, moins rapide qu’Arjen Robben, moins affamé de buts que Lionel Messi, Toni Kroos mérite pourtant d’être cité parmi les meilleurs joueurs de cette édition 2014. Ce mardi, son doublé l’a poussé dans la lumière, lui qui excelle dans la dernière ou l’avant-dernière passe. Bastian Schweinsteiger pas toujours à 100%, c’est lui qui a pris en main le jeu allemand. Mais comme ses partenaires, il ne jugera sa compétition réussie que s'il soulève le trophée dimanche.


Scolari : «Le pire moment de ma vie»Publicité

Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur du Brésil, a présenté ses excuses aux Brésiliens pour la lourde défaite subie contre l'Allemagne (7-1), qu'il considère comme une catastrophe.

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« Luiz Felipe Scolari, quel message voulez-vous adresser aux supporters ?
Mon message est pour le peuple brésilien et pour les supporters brésiliens. On a fait tout ce qu’on pouvait faire, on a donné notre meilleur. Alors, excusez-nous pour cette erreur. Nous sommes désolés de ne pouvoir continuer jusqu’en finale. Mais on bataillera pour la troisième place à Brasilia et on espère qu’on aura leur soutien.

Qui est responsable de cette défaite ?
C'est moi qui ai fait l'équipe, c'est moi le responsable. Le résultat est catastrophique et peut-être qu'à l'arrivée, les responsabilités sont partagées mais c'est moi qui décide de la tactique à suivre. Et c'est moi qui assume la responsabilité.

Considérez-vous avoir une dette vis-à-vis du peuple brésilien ?
Je n'ai pas de dettes. J'ai fait mon job. J'ai fait ce que je pensais être le meilleur et ce que je pensais correct. Oui, vous pouvez dire que c'est une défaite terrible à cause du résultat. Mais je ne pense pas que ce soit une question de dette ou de crédit. Maintenant, n'oubliez pas le match de samedi, s'il vous plaît. Nous voulons le gagner.

Cela reste une défaite historique pour l'équipe du Brésil.
C'est une catastrophe, je suis d'accord. Maintenant, je dois travailler pour samedi.

Pourquoi n'avez-vous pas effectué de changements plus tôt ?
On a pris quatre buts en dix minutes. Cela s'enchaînait. Il n'y avait rien que je pouvais faire à ce moment-là. On a eu un moment de panique sur le terrain. J'ai attendu le moment opportun pour effectuer des changements.

Votre équipe a-t-elle succombé à la pression inhérente au pays organisateur ?
Non. Notre objectif était d'aller en finale et de gagner la finale. Ce n'est pas un problème de pression. On a fait ce qu'on pouvait faire pendant les cinq premiers matches. Et ce (mardi) soir, cela n'a pas marché pendant vingt-trois minutes, face à une équipe fantastique.

Aurait-ce été différent avec Neymar ?
Neymar est un joueur de l'équipe. Cela n'aurait pas été différent avec lui.

Son absence a tout de même suscité beaucoup d'émotions...
Non ! Ne cherchons pas d'excuse avec Neymar ou l'émotion que son absence a suscitée. On est juste tombé face à un adversaire fantastique. C'est la façon de jouer de l'Allemagne qui a influencé mon équipe. Mais cela n'a rien à voir avec l'absence de Neymar.

Qu'avez-vous dit à vos joueurs à la pause ?
C'est vraiment difficile de remettre l'équipe à l'endroit à 5-0, limite impossible. La deuxième mi-temps, on a tiré plusieurs fois au but et on aurait pu marquer un ou deux buts. Mais quand vous ne marquez pas sur vos premières occasions alors que votre adversaire a marqué cinq buts, cela devient compliqué émotionnellement. Malgré tout, on a continué à se procurer des occasions. Mais c'était un jour où tout ce que l'équipe d'Allemagne faisait, cela fonctionnait.

Quelles leçons tirez-vous ?
On doit s'asseoir avec l'équipe, analyser ce qui s'est passé, travailler avec les joueurs. Les qualités allemandes étaient immenses mais ce qui s'est passé aujourd'hui n'était pas normal. C'est la pire défaite du Brésil, même en amical, mais c'est arrivé. Maintenant, la vie continue même si c'est le pire moment de ma vie. Il faut l'accepter et voir ce qu'on peut faire de différents.»


Löw : «Pas d'euphorie»Publicité

Joachim Löw, le sélectionneur allemand, a assuré après la nette victoire en demies face au Brésil (7-1) que son groupe était déjà passé à autre chose : la finale de dimanche.

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«Joachim Löw, c'était une performance magnifique de votre équipe. Quel sentiment vous anime ce soir ?
C'est une très grande émotion. Je pense que nous avons été capables de faire face à l'immense passion qui animait les Brésiliens. Le résultat n'était évidemment pas attendu dans ces proportions. Après 2-0, on a réalisé qu'ils étaient perdus, sur le point de craquer. Et on en a profité. On savait aussi, en préparant ce match, que lorsque ses adversaires jouaient vite, le Brésil avait des problèmes.

Quel est votre sentiment par rapport à la finale qui vous attend ?
On a un bon feeling. Ce sera face à un adversaire qui sera différent de ce soir et qui aura d'autres qualités, quel qu'il soit. Mais on doit rester modestes, bien préparer ce rendez-vous pour répondre présent.

Avez-vous souvenir d'une tel score en Coupe du monde ?
Non, je n'ai pas souvenir d'un tel résultat en coupe du monde. Mais je comprends ce que les Brésiliens, en tant qu'organisateurs, vivent. On a perdu en 2006 contre l'Italie au même stade de la compétition et on sait ce que Scolari ressent, ce que le peuple brésilien ressent. Nous aussi, on a perdu cette opportunité de se qualifier pour une finale à la maison. Je comprends que pour le Brésil, ce soit très difficile à digérer, très douloureux.

Kroos élu meilleur joueur du match: qu'en pensez-vous ?
Kroos a été un joueur qui a toujours beaucoup donné pour l'équipe. Il est vraiment talentueux et il travaille énormément. Aujourd'hui, il est dans la meilleure de sa forme de sa carrière et si notre milieu de terrain domine autant, Tony y est pour beaucoup.

Quel adversaire préférez-vous affronter dimanche ?
L'Argentine et les Pays-Bas réalisent tous les deux une très belle coupe du monde. L'Argentine a une grosse défense et Messi et Higuain forment une magnifique attaque. Les Pays-Bas jouent très bien aussi avec un Robben en grande forme. Attendons de voir ce que ça va donner.

L'absence de Thiago Silva a-t-elle été décisive, ce soir ?
On sait que c'est un défenseur fantastique et c'est difficile de mesure la place qu'il a laissée. Il a été remplacé par Dante qui évolue en Bundesliga, un très bon joueur. Mais c'est dur de cibler la défense parce qu'à 2-0, on a senti le Brésil, dans son intégralité, très fébrile. Pas seulement sa défense.
Que pensez-vous de la performance de Khedira, qui revient en grande forme ?
Il a signé une grande performance. Il avait été blessé pendant six mois et n'avait pu jouer plusieurs matches. Mais ce soir, sa présence physique dans les duels, sa façon de jouer toujours vers l'avant, a pesé. Pour les défenseurs adverses, son jeu est difficile à appréhender.

Dans quel état d'esprit sont vos joueurs après ce résultat ?
Tout le monde est heureux, satisfait. A la mi-temps, on pouvait imaginer que la victoire était acquise mais on a su rester concentré parce qu'on se doutait que le Brésil allait réagir. On est resté sérieux, on a continué de contrôler le match.

Qu'allez vous faire pendant les deux prochains jours ?
Ce sera important de bien récupérer, de régénérer les corps. Mais le plus important est de rester calme. Je pense que ce ne sera pas compliqué parce qu'il n'y avait pas d'euphorie dans le vestiaire. Tous les joueurs veulent gagner la finale."


Coupe du Monde 1/2è de finale - Le Brésil n'avait jamais connu çaPublicité

Le Brésil n'avait jamais connu ça

Lourdement défait par l'Allemagne (1-7) ce mardi en demi-finale, le Brésil n'avait jamais subi une telle déconvenue en Coupe du monde. Retour sur les plus gros revers de la Seleçao lors d'un Mondial.

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1998, France - Brésil : 3-0

Le 12 juillet 1998, le Brésil est surclassé en finale par l’équipe de France (0-3), dans un Stade de France ivre de bonheur. Un doublé de Zinédine Zidane - deux coups de tête sur corner - anéantit les espoirs de la Seleçao de remporter une cinquième étoile. Ce jour-là, Ronaldo n’est pas du tout dans son assiette. Et en toute fin de partie, Emmanuel Petit alourdit l’addition. Les Bleus remportent leur première Coupe du monde.

1966, Brésil - Hongrie : 1-3 et Brésil - Portugal : 1-3

Lors de cette Coupe du monde organisée en Angleterre, le Brésil s’incline à deux reprises 1-3, à chaque fois lors du premier tour. Lors de son deuxième match, après avoir dominé la Bulgarie (2-0) grâce à Pelé et Garrincha, la Seleçao est sèchement battue par la Hongrie. Bene, Farkas et Mészoly assomment les Brésiliens, qui ont sauvé l’honneur par Tostao. Rebelote lors de la troisième rencontre face au Portugal. Un but de Simoes et un doublé d’Eusebio ont eu raison du Brésil de Rildo, pas qualifiée pour les quarts.
Le Brésil 66 est battu deux fois lors du 1er tour. (L'Equipe)

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1954, Brésil - Hongrie : 2-4

En 1954 en Suisse, le Brésil est éliminé en quarts par une équipe de Hongrie nettement supérieure (2-4). Grâce à Hidegkuti, Lantos sur penalty et un doublé de Kocsis, les Hongrois valident leur billet pour le dernier carré. Les deux buts de Djalma Santos et Julinho ne pèsent pas lourd...

La Hongrie inscrit quatre buts à la Seleçao. (L'Equipe)
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1934, Brésil - Espagne : 1-3

Le 27 mai 1934 à Gênes (Italie), le Brésil est sorti dès son premier match en huitièmes de finale. L’Espagne est le bourreau de la Seleçao (1-3), qui encaisse les trois buts dans la première demi-heure. Iraragorri signe un doublé et Langara enfonce le clou. Leonidas ravive l’espoir pour les Brésiliens, impuissants et éliminés.


Coupe du Monde 1/2è de finale - David Luiz demande «pardon»Publicité

David Luiz demande «pardon»

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Le capitaine du Brésil, David Luiz, a demandé «pardon à tout le monde, à tout le peuple brésilien», après la déroute de la Seleçao face à l'Allemagne (7-1) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312274), ce mardi à Belo Horizonte en demi-finale de la Coupe du monde. «L’Allemagne a livré un match excellent sur tous les aspects. Encaisser quatre buts en six minutes, je n’avais jamais vu cela. On voulait donner de la joie à notre peuple, qui souffre de beaucoup de maux dans notre pays. Malheureusement, nous n’y sommes pas parvenus. Mais je remercie notre public, qui nous a exprimé beaucoup d’affection partout où nous sommes allés. Il y avait une union entre la Seleçao et les torcedores. On voulait leur donner de la joie en remportant le titre. Tous les cœurs souffrent aujourd’hui, a-t-il regretté. C’est un résultat tellement inattendu. La douleur est très grande mais la vie ne va pas s’arrêter, même s’il y a parfois des gens qui doivent apprendre à vivre toute leur vie avec une douleur… J’espère que cet échec nous rendra plus forts à l’avenir. Il nous montre tout ce que nous devons améliorer si nous voulons espérer gagner à nouveau une Coupe du monde.»


Coupe du Monde 1/2è de finale - Hummels : «Un grand jour»Publicité

Hummels : «Un grand jour»

Le défenseur de l'Allemagne, Mats Hummels, savourait le large succès face au Brésil (7-1), ce mardi en demi-finale de la Coupe du monde. Sa réaction.

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«Mats Hummels, comment avez-vous vécu ce match, sur le terrain?

C'était incroyable... Marquer quatre buts en moins de dix minutes, c'est évidemment quelque chose auquel on ne peut pas s'attendre. Contre le Brésil, au Brésil... Ce qui s'est passé aujourd'hui est donc incroyable mais c'est aussi un grand jour pour nous et l'Allemagne. Ce genre de chose n'arrive pas souvent mais quand ça arrive, il faut juste en profiter.

Que vous êtes-vous dit à la mi-temps ?

Qu'il fallait rester concentrés, sérieux, et essayer d'accumuler les buts. On a eu quelques problèmes pendant les premières minutes de la deuxième mi-temps mais après, ç'a été... Toute l'équipe a bien fonctionné aujourd'hui. Pendant tout le tournoi, on est resté particulièrement concentré sur notre défense et après, il est toujours possible d'exploser.

Comment garder les pieds sur terre maintenant ?

On sait à quel point ce sera dur dimanche, quel que soit l'adversaire. Aucun d'entre nous ne s'attend à un match facile, on va vraiment se battre. On sait qu'on a une chance mais on ne sera pas trop confiant. On sait qu'on fait partie des meilleures équipes du monde mais on sait aussi qu'il faut un peu de chance, ou être un dans un bon jour, pour gagner ces matches-là. On en aura encore besoin dimanche. Si on perd la finale, cette demie n'aura servi à rien.»


Coupe du Monde 1/2è de finale - Un 7-1, des recordsPublicité

Un 7-1, des records

En écrasant le Brésil (7-1) mardi en demi-finales, l'Allemagne est entrée dans la légende de la Coupe du monde en battant plusieurs records. Voici lesquels.

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Sur le terrain

- L’Allemagne est devenue la première équipe à marquer 7 buts lors d’une demi-finale de Coupe du Monde.

- La Nationalmannschaft totalise désormais 223 buts en Coupe du Monde. Aucune équipe n’a autant marqué dans la compétition. Elle a dépassé le Brésil et ses 221 réalisations.

- L’Allemagne a atteint sa huitième finale de Coupe du Monde, plus que n’importe quel autre pays. Elle n’a cependant remporté que 43% de ses finales dans la compétition (3 sur 7), le dernier succès en date remontant à 1990. Un sacre dimanche lui permettrait de rejoindre l’Italie à quatre titres mondiaux, un de moins que le Brésil.

- Les Allemands ont disputé 105 matches en Coupe du monde. Soit deux de plus que le Brésil. C’est plus que n’importe quelle autre équipe.

- Joachim Löw a gagné 76.9% de ses matches en Coupe du Monde (10 sur 13), soit le meilleur ratio parmi les sélectionneurs ayant dirigé plus de 10 matches dans l’histoire de la compétition.

- Miroslav Klose a marqué 16 buts, plus que n’importe quel autre joueur dans l’histoire de la Coupe du Monde. Ses 16 buts ont tous été inscrits depuis l’intérieur de la surface. Il disputait mardi soir son 23e match dans la compétition, seul Lothar Matthäus (25) en compte davantage.

Avec 35,6 millions de tweets, Brésil - Allemagne est la rencontre sportive la plus commentée de l'histoire sur Twitter. Le record précédent datait du 2 février dernier lors du 48e Super Bowl (25 millions de commentaires).

Sur Facebook, 66 millions de personnes ont interagi pendant la demi-finale. C'est la rencontre la plus commentée sur le réseau social, devant Brésil - Croatie (58 millions).
A la télévision

32,57 millions d'Allemands ont regardé le match sur la ZDF. C'est la meilleure audience de l'histoire de la télévision allemande. Soit 1,5 millions de plus que le précédent record : la demi-finale du Mondial 2010.


Coupe du Monde 1/2è de finale - Thiago Silva : «Tous coupables»Publicité

Thiago Silva : «Tous coupables»

Suspendu face à l'Allemagne, Thiago Silva a assisté impuissant à la déroute des siens (1-7) en demi-finales, mardi. Le capitaine brésilien estime qu'il aurait pu «tranquilliser l'équipe» en étant sur le terrain. Mais il «n'a pas pu intervenir» et «doit assumer» comme les autres.

(Reuters)
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«Thiago Silva, que ressentez-vous après un tel choc ?

C’est une énorme déception, un résultat très douloureux, auquel personne ne s’attendait, et pas seulement au Brésil mais dans le monde entier. On avait l’occasion de marquer l’histoire de notre pays d’une façon positive. Au lieu de cela, on vient de la marquer d’une façon négative. Malheureusement, on se souviendra de cette défaite pendant de longues années.

«Il est évident que mon poids comme capitaine aurait pu donner à l'équipe plus d'assurance à certains moments.»

A vos yeux, cela restera comme une défaite collective ou certains joueurs serviront-ils de bouc-émissaires comme le gardien Marcio Barbosa après la défaite fatale contre l’Uruguay (1-2), au Maracana, en 1950 ?

Je ne sais pas. Tous les joueurs sont capables, pas un plus que l’autre. Le football est un sport collectif, où chacun doit assumer sa part de responsabilités. Aujourd’hui, tout le monde a commis des erreurs. Le sélectionneur a ses responsabilités dans le choix de son équipe. Et les joueurs sur le terrain. Il n’y a pas à cibler A, B ou C. Dans ma carrière, je n’avais jamais connu une défaite d’une telle ampleur. J’ai déjà connu des éliminations mais ce résultat rend celle-ci particulièrement douloureuse. Comme expliquer cette défaite ? On n’explique pas l’inexplicable. Il y a juste à présenter ses excuses au peuple brésilien.

Quelle a été le poids de votre absence lors de ce match ?

C’est difficile de le savoir. Peut-être que si j’avais été sur le terrain, on en aurait pris huit ou neuf. Il est évident que mon poids comme capitaine aurait pu donner à l’équipe plus d’assurance à certains moments, notamment quand on a encaissé quatre buts en moins de sept minutes. Mon rôle aurait alors été de tranquilliser l’équipe. De l’extérieur du terrain, je ne pouvais rien faire.

«Aujourd'hui, je n'ai même plus la force de pleurer»

Cette défaite est partie pour hanter longtemps le foot brésilien…

Personnellement, après chaque défaite, j’ai du mal à m’endormir. Après l’élimination avec le PSG contre Chelsea (0-2), en quart de finale de la dernière Ligue des champions, je n’avais pas trouvé le sommeil. Alors, imaginez après un tel résultat… C’est une Coupe du monde que tout le monde voulait. Aujourd’hui, je n’ai même plus la force de pleurer. Il va falloir maintenant retrouver des forces auprès de nos familles. Notre unique objectif était de soulever cette Coupe, dimanche prochain, au Maracana. Finir troisième ou quatrième, ça n’a aucune importance à nos yeux. Mais on essaiera d’entrer dans cette petite finale du mieux possible et de représenter dignement ce maillot.



Que faut-il changer dans le football brésilien après un tel désastre ?

Les gens vont beaucoup parler, c’est certain. Il va falloir avoir le sens des responsabilités et le caractère pour assumer cette situation. Les gens vont se demander si Felipao a commis ou non des erreurs. Il n’est pas le seul. Nous sommes tous coupables de ce résultat. A la limite, on aurait perdu 2 ou 3-0… Mais 7-1, personne ne s’y attendait. Je n’ai pas pu intervenir sur le terrain mais je dois assumer mes responsabilités : si je n’avais pas pris ce carton jaune contre la Colombie au tour précédent, j’aurais pu jouer et tenter d’avoir une influence sur mes coéquipiers.»


Coupe du Monde 1/2è de finale - «Horrible, inexplicable, douloureux»Publicité

«Horrible, inexplicable, douloureux»

Les Brésiliens n'avaient aucune explication à fournir après leur raclée reçue en demi-finales du Mondial par l'Allemagne (1-7), mardi. Chacun des joueurs a surtout reconnu que l'adversaire était tout simplement «meilleur».

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Fred (attaquant du Brésil) : «C’est le moment le plus dur à vivre de toute ma carrière. Nous avons tout raté dans ce match. Tout. En face, l’Allemagne a livré un grand match. Je suis très triste. Je suis abattu. Il sera difficile de se remettre d’une telle défaite. Il va nous falloir beaucoup de forces pour tourner la page. Les sifflets contre moi ? C’est normal que les supporters, parfois, ciblent tel ou tel joueur. Mon problème, ce ne sont pas ces sifflets. Mon problème, c’est le résultat du match. C’est un résultat horrible après un match qu’on a très mal joué. Il faut apprendre des défaites comme des victoires. Ce qui est clair, c’est que l’équipe d’Allemagne joue un football très efficace. Elle nous a été supérieure.»
«Ce résultat va nous poursuivre pendant longtemps»

Maicon (défenseur du Brésil) : «Prendre sept buts en demi-finale de Coupe du monde, c’est inexplicable. Il faut maintenant relever la tête. Nous sommes un groupe uni et c’est dans de tels moments qu’on peut le prouver. Le public espérait nous voir en finale. C’est un moment de grande tristesse, pour les supporters comme pour les joueurs. Il va falloir tirer les leçons de nos erreurs pendant ce match et il y en a beaucoup quand on vient de prendre sept buts... C’est clair que ce résultat va nous poursuivre pendant longtemps. Il y aura une autre Coupe du monde, dans quatre ans, pour essayer de l’oublier.»

Luiz Gustavo (milieu du Brésil) :«L’Allemagne possède un football très organisé, des catégories de jeunes jusqu’à la sélection qu’on vient d’affronter. Et elle a un noyau de joueurs qui évoluent dans le même club depuis six ou sept ans. Ils ont démontré contre nous à quel point ils étaient bons.»

«C'est le meilleur jour de la vie des Allemands et le pire de la nôtre.» (Marcelo)

Marcelo (défenseur du Brésil) : «Le meilleur a gagné. C’est un résultat très douloureux. C’est le meilleur jour de la vie des Allemands et le pire de la nôtre. Nous avons lutté mais c’était impossible de passer ce tour. On a fini par se créer des occasions mais soit on n’arrivait pas à cadrer, soit leur gardien repoussait tout. Les gens ont le droit de critiquer, de siffler. Il nous reste un match à disputer pour la troisième place. Il va falloir qu’on aille chercher des forces, je ne sais pas où… Mais la vérité, c’est que cette troisième place ne signifie presque rien pour le Brésil. Il faudra quand même jouer avec le cœur et se battre pour honorer ce maillot brésilien.»

Paulinho (milieu du Brésil) : «On a eu sept minutes d’inattention fatales. On n’a pas d’explications. On se sent simplement responsable. L’Allemagne a une meilleure équipe que nous. Ils ont exploité au maximum leurs opportunités. Ils sont clairement des favoris pour le titre. Il va falloir maintenant montrer du caractère car il ne peut pas y avoir pire que ce qu’on vient de vivre.»


Coupe du Monde 1/2è de finale - Klose : «Tout simplement unis»Publicité

Klose : «Tout simplement unis»

Les Allemands étaient les premiers surpris par l'ampleur de leur victoire (7-1) en demi-finales contre le Brésil, mardi. Ils ont estimé que c'est leur force collective qui a fait la différence.

Reuters)
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Miroslav Klose (attaquant de l'Allemagne, auteur d'un but) : «Nous sommes très bien entrés dans le match. L'harmonie qu'on a, on la sent déjà à chaque entraînement. On est tout simplement unis, même les joueurs du banc font partie du groupe. Nous analysons bien l'adversaire. Il est important de mettre en oeuvre nos standards. On l'a encore une fois vu après le 1-0. Toni amène le ballon à chaque fois là où il doit être amené, et ça c'est une grande force. On doit encore y travailler. En tentant une frappe du gauche j'ai reçu un coup, et je n'étais donc pas en mesure de faire mon salto (pour célébrer son but, ndlr).»

«Peut-être qu'ils auraient été meilleurs avec Neymar, mais je ne sais pas si ça aurait vraiment changé quelque chose.» (Andre Schürrle)

Andre Schürrle (attaquant de l'Allemagne, auteur d'un doublé) : «Ce fut une nuit folle, nous n'aurions jamais imaginé battre le Brésil 7-1 en demi-finale de Coupe du monde. Le Brésil a une équipe fantastique, peut-être qu'ils auraient été meilleurs avec Neymar, mais je ne sais pas si ça aurait vraiment changé quelque chose. Peu importe l´adversaire de la finale, nous allons jouer notre jeu, comme nous l'avons fait à tous les matches, et nous allons voir si nous allons remporter le trophée.»
«Les Brésiliens ont totalement perdu le fil»

Oliver Bierhoff (manageur de l'Allemagne) : «A un moment donné les Brésiliens ont totalement perdu le fil. Nous avons été assez bons pour nous en servir. Je pensais aussi que ce serait aujourd'hui (mardi) un gros match, plein d'émotions. On a senti qu'on était la meilleure équipe. On n'a encore rien atteint, qu'on ait gagné 2-1 ou 7-1. On aborde la finale de nouveau à 50-50».


Coupe du Monde 1/2è de finale - Ces cinq-là sont des artistesPublicité

Ces cinq-là sont des artistes

Les Néerlandais ont toujours eu des artistes dans leur sélection. De Johan Cruyff à Dennis Bergkamp, sans oublier Van Basten et Robben, voici notre Top 5.

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1) Johan Cruyff


Premier Néerlandais Ballon d’Or, une distinction remportée trois fois (1971, 1973 et 1974), Johan Cruyff (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur9627.html) a martyrisé les défenses avec l’Ajax dans les années 70 (trois C1 en 1971, 1972, 1973) grâce à sa technique balle au pied et son agilité. Seule ombre au tableau : il n’a jamais remporté la Coupe du monde. Il n’était pourtant pas loin en 1974, mais il est passé complètement à côté de sa finale.«Cruyff voulut être à la fois au four et au moulin et le trouble qu'il était censé jeter dans l'équipe allemande se retourna contre la sienne propre, un peu à la façon d'un boomerang», avait-on écrit dans notre quotidien au lendemain de la finale perdue (1-2) contre la RFA.



2) Marco van Basten



Autre décennie, autre période glorieuse pour les Pays-Bas et autre artiste : Marco van Basten (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur15463.html). Lui aussi Ballon d’Or à trois reprises (1988, 1989 et 1992), lui aussi vainqueur de trois Coupes d’Europe (C1 en 1989 et 1990, C2 en 1987), ce redoutable buteur a réussi là où Johan Cruyff a failli : remporter un trophée avec l’équipe des Pays-Bas. L’Euro 1988 en RFA. Une compétition qu’il a marquée de son empreinte, terminant meilleur buteur avec cinq réalisations, dont sa superbe volée en finale contre l’URSS (2-0).

https://www.youtube.com/watch?v=fkKK8H18tCA


3) Dennis Bergkamp



Dennis Bergkamp (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur3854.html), c’était la classe à l’état pur. Un joueur qui faisait l’amour au ballon. Comme Cruyff et Van Basten, c'est un enfant de l'Ajax. Une technique hors du commun, du sang froid dans la surface, et... des buts de légende. Notamment celui inscrit à la dernière minute du quart de finale du Mondial 1998 contre l'Argentine (2-1). A l'instar de ses glorieux aînés, Bergkamp a soulevé plusieurs Coupes d’Europe (C2 en 1987 et C3 en 1994), a été une icône à l’étranger, à Arsenal (1995-2006), mais il n’a jamais remporté le Ballon d’Or.

https://www.youtube.com/watch?v=XsZkCFoqSBs


4) Arjen Robben

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Contrairement aux trois artistes précédemment cités, Arjen Robben (http://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur17217.html) n'est pas issu du centre de formation de l'Ajax. L’ailier néerlandais vient du FC Groningue. Celui qui a longtemps été surnommé l’homme de cristal pour sa propension à se blesser est entré dans la caste des très grands joueurs grâce à Jupp Heynckes. Sa technique sûre, son sens du dribble et sa vitesse (37,4 km / h au Brésil, un record en Coupe du monde), en font un des joueurs les plus redoutés de la planète. Un des plus titrés aussi (champion des Pays-Bas, d'Angleterre, d'Espagne et d'Allemagne, 4 coupes nationales et une C1). En grande forme depuis le début du Mondial, il sera l’atout numéro un des Oranje contre l’Argentine mercredi (22h00) en demi-finales.

5) Ronald Koeman



Qui a dit qu’il fallait être un joueur offensif pour être un artiste ? On peut très bien être défenseur et entrer dans cette catégorie. C’est le cas de Ronald Koeman. Dur sur l’homme, rugueux, Robocop était également un redoutable buteur, avec une spécialité : les coups francs. Pendant sa carrière, il a inscrit 193 buts. Aucun défenseur n’a fait mieux. Quant aux titres, il n’a rien à envier aux quatre autres, puisqu’il a quasiment tout gagné, marquant notamment le but de la victoire en finale de la C1 en 1992 (1-0 contre la Sampdoria). «Le premier coup franc dans un match, je le tire en force dans le mur. Comme ça, il y a des trous à la deuxième tentative.» Ronald Koeman, c’est de la poésie.


https://www.youtube.com/watch?v=EvDu-3fzsoQ


Coupe du Monde - Van Gaal : «On veut stopper Messi»Publicité

Avant la demi-finale face à l'Argentine, mercredi (22h00), le sélectionneur des Pays-Bas, Louis van Gaal, n'a pas voulu faire une fixette sur Lionel Messi... dont il se méfie quand même.

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Louis van Gaal a ciblé la menace. Le sélectionneur des Pays-Bas a eu beau garantir qu’il n’avait pas prévu de plan anti-Messi («On a un plan contre l’Argentine», a-t-il corrigé lorsque la question lui a été posée), le technicien n’a pas pu s’empêcher de ressortir la "Pulga" du lot avant la demi-finale programmée mercredi (22h00) à l’Arena Corinthians. Avec quatre buts et une passe décisive depuis le début de la Coupe du monde, l’attaquant de Barcelone a pesé lourd dans le bon parcours de l’Albiceleste. Suffisamment, en tout cas, pour éteindre les critiques qui l’ont régulièrement accompagné lorsqu’il évoluait sous le maillot national.

Que lui était-il reproché ? De ne pas afficher le même niveau de performance en sélection qu’en club. «S’il a été élu meilleur joueur du monde, ce n’est pas pour rien, a rappelé Van Gaal. Il a inscrit beaucoup de buts avec son club, mais c’est plus difficile à réaliser au niveau international. Il veut profiter de cette Coupe du monde pour changer ça, c’est son défi, mais nous, on veut le stopper. Ça sera un gros challenge.» Pour l’atteindre, le futur entraîneur de Manchester United mise un peu sur «la chance», mais également sur la capacité de ses joueurs à «forcer (leur) chemin». Notamment sous l’impulsion d’Arjen Robben.


Avec l’attaquant du Bayern Munich (trois buts et une passe), les Pays-Bas disposent eux aussi d’une individualité capable de faire pencher la balance. «Il fait un job fantastique, a confirmé Stefan de Vrij. Il est très important pour nous, il fait un tournoi magnifique». Alors que l’issue de la rencontre pourrait dépendre du duel Robben-Messi, Van Gaal a estimé qu’entre son équipe et l’Albiceleste, «il n’y avait pas de favori». «A ce niveau-là, c’est du 50/50». Mais il a aussi rappelé que «l’Argentine est au-dessus du Costa Rica», que les Oranje avaient éliminé aux tirs au but lors du tour précédent. Et pas seulement parce qu’elle a Messi…


Coupe du Monde - Sabella : «On ne va pas s'en satisfaire»Publicité

Avant d'affronter les Pays-Bas, mercredi (22h00) en demi-finales du Mondial, une première pour l'Argentine depuis 1990, le sélectionneur argentin Alejandro Sabella a estimé que ses joueurs avaient «déjà gagné». Ce qui ne l'empêche pas de voir plus loin.

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«Alejandro Sabella, comment comptez-vous vous y prendre pour contrecarrer le jeu de contre-attaque des Pays-Bas ?
Ils peuvent jouer ainsi, mais aussi différemment. Louis van Gaal a montré durant sa carrière qu’il était capable de changer de système ou de joueurs. C’est quelqu’un de très intelligent. Maintenant, c’est sûr que les pertes de balle peuvent coûter cher. Face aux grandes équipes, il faut faire en sorte qu’elles soient le moins douloureuses possible. Il faudra resserrer les lignes, attaquer, mais pas avec plus de joueurs que ce dont tu as besoin sinon, tu laisses des espaces… Le foot est une question d’équilibre. On s’est amélioré dans ce secteur, mais il faudra rester attentif. On affronte une équipe très puissante offensivement.

Avant d’affronter les Pays-Bas, le sélectionneur du Costa Rica avait affirmé craindre les simulations de Robben. Et vous ?
C’est un grand joueur. Il est très important pour les Pays-Bas comme peut l’être Neymar pour le Brésil ou Messi pour l’Argentine. Je n’ai pas d’autre commentaire à faire.

Le fait d’être aujourd’hui en demi-finale vous conforte-t-il dans votre ambition initiale d’aller au bout ?
On est venu au Brésil avec l’intention d’aller le plus loin possible. Vingt-quatre ans après notre dernière demi-finale, la première étape, c’était d’arriver parmi les quatre meilleures équipes du monde. On y est parvenu, les joueurs ont déjà gagné, mais on ne va pas s’en satisfaire. On va essayer d’aller en finale.

Le fait d’être dans le dernier carré vous enlève-t-il une forme de pression ou est-elle au contraire plus forte ?
La pression existe toujours, il faut l’optimiser. Après la qualification, on a profité du moment, mais la compétition continue. Et c’est de plus en plus difficile…»


Coupe du Monde 1/2è de finale - Les quatre vérités de Van GaalPublicité

Les quatre vérités de Van Gaal

Depuis le début de la Coupe du monde, Louis van Gaal a multiplié les coups tactiques pour avancer le plus loin possible dans la compétition. L'Argentine, qui l'affronte mercredi en demi-finale (22h00), a dû étudier ses recettes. Revue d'ensemble.

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1) Contre le Costa Rica : Krul, la surprise du chef

Un coup de poker devenu un coup de maître, tout simplement. A la 120e minute du quart de finale contre le Costa Rica (0-0, 4 t.a.b à 3) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312270), Louis van Gaal fait rentrer son gardien n°2, Tim Krul, en prévision de la séance de tirs aux buts qui se profile. «J'ai pris la décision peu avant la 90e minute,explique Louis van Gaal en conférence de presse. J'ai senti que le match pourrait aller jusqu'aux tirs au but. Donc, j'ai évité de faire trois changements pour avoir la possibilité d'utiliser Krul. Chaque joueur de ma sélection a des aptitudes et il faut les utiliser quand on pense que ça peut servir. Tim est le plus approprié pour stopper des tirs au but : il a une grande détente et est le plus imposant.» Pourtant pas spécialiste des penalties vu son CV, le gardien de Newcastle fait échouer deux Costa-Riciens, Ruiz et Umana, et devient un héros national ... Au même titre que son entraîneur.

2) Contre le Mexique : le "plan B"

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A 15 minutes de la fin de la rencontre face au Mexique (2-1) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312240), Louis van Gaal tire parti de la pause hydratation pour demander à ses joueurs d’appliquer son "plan B" : «C'était un système que nous avions travaillé, avec Huntelaar et Kuyt comme pointes. Nous devions jouer de longs ballons en profondeur, avec ces deux joueurs proches du but et Robben et Depay sur les ailes.» Soit quatre attaquants chargés de pilonner la défense adverse, stratégie qui a porté ses fruits puisque Wesley Sneijder a égalisé (88e), avant qu’Arjen Robben n’obtienne un penalty polémique mais qui scellera la qualification oranje (90e + 4).

3) Contre l'Australie : le 4-3-3 vitaminé

Après un succès chèrement acquis face à la Roja, les Pays-Bas toujours en 3-5-2 livrent une première période chloroformée contre l’adversaire le plus faible de leur groupe B (2-3) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312256). Juste avant la pause, Bruno Martins Indi, blessé, est remplacé par un attaquant, Memphis Depay. «L’Australie a dominé en première période et j’ai voulu modifier ça, expliquera après coup Louis van Gaal. A la pause, j’ai expliqué aux joueurs qu’ils devaient jouer en 4-3-3, ce qui est une formation naturelle que tout joueur néerlandais connaît. En seconde période, nous avons créé davantage d’occasions et nous avons trouvé la solution. Lorsqu’on perd la possession de balle, comme nous l’avons fait en première période, peu importe le système de jeu. Je devais changer quelque chose pour doper la confiance de mes joueurs, changer leur état d’esprit.» Au final, Depay donne la passe décisive à Van Persie pour le but de la victoire.

4) Contre l'Espagne et le Chili : le 3-5-2 létal

La nouvelle avait été divulguée mi-mai au sein du groupe oranje, provoquant stupeur et atermoiements. Oui, Louis van Gaal se résolvait à délaisser son 4-3-3 des familles pour un 3-5-2 où on mise tout sur le talent des gars devant. Et très vite dans la compétition, l’Espagne en a cruellement fait les frais (1-5) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312252) : «J'ai considéré qu’avec notre 4-3-3 habituel, nous n’étions pas assez bons pour battre l’Espagne. Si Van Persie n’avait pas ramené l’équipe à 1-1 avant la mi-temps, je serais repassé en 4-3-3. Si j’avais joué avec trois attaquants, mes ailiers auraient trop pourchassé les arrières latéraux espagnols, cela aurait été un fiasco.» Même tactique contre le Chili (2-0) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312262), pour le même résultat… Et le technicien néerlandais de défendre en conférence de presse cette tactique si peu séduisante au pays : «Il faut jouer selon ses forces.Je choisirai toujours le système qui amènera la victoire.» Face à l'Argentine donc, tous les moyens seront bons. Pas forcément beaux.


Coupe du Monde 1/2è de finale - Di Maria forfait, Pérez confirméPublicité

Di Maria forfait, Pérez confirmé

Enzo Perez sera titulaire face aux Pays-Bas en demi-finales, ce mercredi (22h00) à Sao Paulo, a annoncé le sélectionneur argentin Alejandro Sabella. Il remplacera Angel Di Maria, blessé et forfait.

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Blessé à la cuisse droite lors du quart de finale contre la Belgique (1-0), Angel Di Maria est forfait pour la demi-finale contre les Pays-Bas. Mardi, Alejandro Sabella a laissé entendre qu’Enzo Pérez, le milieu de Benfica, remplacerait de nouveau le Madrilène, après être déjà entré en jeu à sa place samedi. «Il est probable que l’on joue avec Enzo mais on va attendre jusqu’à demain, a expliqué le sélectionneur argentin. Di Maria est un joueur très important pour nous, on sait ce qu’il nous apporte : la capacité à créer des déséquilibres, à dédoubler en jouant vers l’avant et à s’associer avec Messi. C’est un joueur que toute l’Europe veut aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire qu’on déprécie Enzo, qui a des caractéristiques différentes. Il a été élu meilleur joueur du Championnat du Portugal… C’est un joueur qui manie bien le ballon, qui occupe bien les espaces et qui a beaucoup mûri psychologiquement.»

Par ailleurs, Sabella a confirmé que Marcos Rojo, suspendu contre la Belgique, retrouverait son poste de latéral gauche à la place de José Maria Basanta. Sergio Agüero, remis de son élongation à la cuisse gauche, débutera sur le banc. «Il va mieux et il est apte, a commenté Sabella. Il s’est entraîné aujourd’hui (mardi) avec plus d’intensité et on verra en fonction des circonstances du match si on a besoin de lui. »


Coupe du Monde 1/2è de finale - L'Argentine sait aussi défendrePublicité

L'Argentine sait aussi défendre

Avant le début de la Coupe du monde, l'Argentine était crainte pour son attaque. Mais c'est plutôt sa défense, la meilleure du tournoi avec celle de l'Allemagne (3 buts encaissés), qui se révèle être davantage à la hauteur. Décryptage avant la demi-finale contre les Pays-Bas, ce mercredi (22h00).

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Depuis le début de la compétition, l’Argentine ne brille pas forcément là où on l’attendait. L’incroyable quatuor offensif (Messi-Higuain-Agüero-Di Maria) n’est pas la machine de guerre attendue, alors que sa défense, plus anonyme, s’est révélée comme le point fort d’une équipe qui a gagné tous ses matches par un but d’écart. A l’heure d’entamer les demies, l’Albiceleste s’appuie sur l’arrière garde la plus étanche du Mondial, à égalité avec l’Allemagne. Elle n’a encaissé que trois buts en cinq matches, ce qui par exemple est mieux que les Pays-Bas (4 buts). La sélection de Sabella a pris un but lors de son premier match contre la Bosnie (2-1) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312316) et deux face au Nigeria (3-2) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312324). Puis rideau. Les filets de Romero n’ont pas tremblé en 8es face à la Suisse (1-0) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312248), ni en quarts devant la Belgique (1-0) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312264).

Sabella n'a pas une défense type

Cette défense prend peu de buts alors que, paradoxalement, Sabella tâtonne depuis le début de la compétition. Si l’on excepte le gardien, le sélectionneur a utilisé sept joueurs différents. Lors du premier match face à la Bosnie, il a même expérimenté une charnière centrale à trois avec Campagnaro, Fernandez et Garay. Elle n’a vécu que 45 minutes. A la reprise, il a placé une ligne de 4. Sacrifié, Campagnaro n’a plus joué depuis. Sabella a fait confiance à la paire Fernandez - Garay jusqu’en quarts, où il a décidé un peu contre toute attente de remplacer Fernandez pour sortir du placard Demichelis, lequel ne s’attendait même pas à faire partie de la liste des 23 après deux ans loin de la sélection... Sur les côtés, il a davantage de certitudes. A droite Pablo Zabaleta est un titulaire indiscutable. A gauche, Marcos Rojo a disputé les quatre premiers matches avant d’être suspendu en quarts, ce qui a profité au très polyvalent José Maria Basanta. Dans le but, Romero, 3 matches de L1 la saison dernière avec Monaco, est plutôt rassurant.

Messi défend aussi

Si la défense est aussi performante, c’est que les tâches défensives sont avant tout une œuvre collective. Sabella a mis au point une tactique très stricte qui consiste à occuper au maximum les espaces, avec comme objectif premier de limiter les offensives adverses. « Ils ont eu une grande défense parce qu'ils ont su fermer les espaces », a fait remarquer le gardien belge Thibaut Courtois après l’élimination des Diables Rouges en quarts. Fin stratège, Sabella s’est réjoui sur ce match du «très bon équilibre » de son équipe et du travail défensif de Messi, qui n’a pas hésité à provoquer quelques fautes pour éviter le départ de contre-attaques. « L’idée, ce n'est pas seulement de marquer des buts », a résumé le sélectionneur argentin, premier à hisser l’Albiceleste dans le dernier carré d’un Mondial depuis 1990. Son équipe ne fait pas rêver. On comprend mieux pourquoi. Mais elle gagne, et c’est bien là l’essentiel.

pupobiondo
09/07/2014, 08h07
Les résultats ont montré sévère, mais peut-être les limites de ces deux joueurs vedettes nationales et même sans, les seuls de cette équipe, il semblait que le Brésil de ces dernières années

chitawar
10/07/2014, 09h25
Lavezzi : «On n'a pas peur des Allemands»Publicité

L'attaquant international argentin du Paris-SG (29 ans) ne redoute pas d'affronter le tombeur du Brésil (7-1) ce dimanche, au Maracana.

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Ezequiel Lavezzi, quelle analyse tirez-vous de cette demi-finale face aux Pays-Bas (0-0, 4-2 aux t.a.b.) ?
Ce fut un match très tactique. Et je pense que l’Argentine s’est qualifiée parce qu’elle y croyait un petit peu plus que les Pays-Bas. Je suis très content parce que ce n’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de disputer une finale de Coupe du monde.

Ce sera particulier pour l’Argentine de disputer la cinquième Coupe du monde de son histoire chez son rival brésilien ?
Non. Cela ne changera rien. L’important, c’est de s’être qualifié pour cette finale.

Après sa démonstration face au Brésil, dans l’autre demi-finale (7-1, mardi), cette équipe d’Allemagne vous semble-t-elle imbattable ?
Assurément, ce sera un rival difficile. Les Allemands jouent vraiment très bien au football. Mais nous aussi, nous sommes une équipe forte. Et je pense qu’ils auront également beaucoup de respect pour nous. Les Allemands ne nous font pas peur.

Vous souvenez-vous de la précédente finale entre l’Allemagne et l’Argentine en 1990 (1-0) ?
Oui, je n’avais que cinq ans à l’époque mais il m’en reste quelque chose. Et dimanche, j’aurai la possibilité d’en vivre une à mon tour. C’est magnifique ! Après, ça ne sert à rien de chercher à faire des comparaisons. C’est trop loin et beaucoup de choses ont changé dans le football depuis.

L’Argentine n’a marqué que deux buts en trois matches depuis le début de la phase à élimination directe alors que vous évoluez pratiquement avec quatre attaquants. Cela vous inquiète-t-il ?
Non, parce que face aux Pays-Bas, nous avons d’abord cherché à bien défendre. Tout le monde a fait d’énormes sacrifices pour ne pas prendre de but. Il est donc difficile de parvenir à bien attaquer ensuite. Parce qu’une fois au bout de ton action, tu ressens la fatigue. Mais nous sommes quand même arrivés à nous qualifier pour la finale. Et une fois que tu t’y retrouves, tout le monde a une chance de la gagner. Croyez-moi, nous allons tout faire pour y parvenir cette fois-ci.»


L'Argentine au bout de l'ennuiPublicité

L'Argentine rejoint l'Allemagne en finale de la Coupe du monde. Mercredi à Sao Paulo, après 120 minutes pauvres en occasions, l'Albiceleste s'est qualifiée aux dépens des Pays-Bas à l'issue de la séance des tirs au but (0-0, 4 t.a.b. à 2) avec deux parades de Sergio Romero.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/argentina-s-players-celebrate-past-the-netherlands-players-after-winning-their-2014-world-cup-semi/1500000000438251/178:568,1510:1238-665-335-70/b8ca8.jpg Le match : 0-0 (4 t.a.b. à 2)

Toutes les demi-finales ne se ressemblent pas. Au lendemain de la correction infligée par l’Allemagne au Brésil (7-1), les Pays-Bas et l’Argentine ont livré une prestation diamétralement opposée : sans charme, ni panache. D’un côté comme de l’autre, les occasions se sont comptées sur les doigts d’une main, et encore… Le spectacle s’est concentré dans les tribunes de l’Arena Corinthians de Sao Paulo où les supporters de l’Albiceleste ont fait honneur à leur réputation. A plusieurs reprises, ils sont même allés jusqu’à chambrer le public brésilien en scandant le chiffre 7, référence à la rouste prise par laSeleção la veille.

Sinon ? Pas grand-chose à l’exception d’un coup franc de Messi bien capté par Cillessen en première période (15e), d’une reprise de volée non cadrée de Higuain en deuxième (75e) et d’un sauvetage de Mascherano devant Robben en fin de match (90e). Entre deux équipes portées par l’idée de faire déjouer l’autre plutôt que de jouer, la rencontre s’est logiquement étirée jusqu’à la prolongation, puis jusqu’à la séance de tirs au but.

Ni la fatigue, ni les entrées successives d’Agüero (81e), Palacio (81e) et Maxi Rodriguez (101e) côté argentin, ni celle d’Huntelaar (96e) côté néerlandais, n’ont influé sur le résultat. Pas plus que les tentatives de Palacio (115e) et de Maxi Rodriguez (116e) en fin de prolongation. Contraints de s’en remettre à la loterie des tirs au but, les Pays-Bas n’ont pas connu la même réussite que lors de leur quart de finale face au Costa Rica (0-0, 4 t.a.b. à 3). Parce qu’il n’y avait pas Krul dans le but, Louis van Gaal ayant déjà effectué ses trois changements ? Parce qu’il y avait surtout Romero, décisif devant Vlaar puis Sneijder. Vingt-quatre ans après sa finale perdue face à la RFA (0-1), l’Argentine retrouvera l’Allemagne, dimanche à Rio, pour tenter de remporter son troisième Mondial.

La stat : 0

Un chiffre illustre la pauvreté du spectacle proposé : zéro, comme le nombre de tirs cadrés des Pays-Bas pendant le temps réglementaire. Contrariés par le bloc mis en place par Sabella et le pressing exercé par les Argentins, les Oranje n’ont jamais été en mesure d’inquiéter Sergio Romero. Il a fallu attendre une tentative de Robben à la 99e pour voir le portier numéro 2 de Monaco la saison passée effectuer son premier arrêt… Avec trois tirs cadrés sur six dans le même temps, l’Argentine n’a pas davantage brillé.
Le joueur : Arjen Robben

On attendait beaucoup de son duel à distance avec Messi. Pendant longtemps, on ne les quasiment pas vus, ni l’un ni l’autre. A la décharge de Robben, il n’a eu aucun ballon à exploiter. Incapables de trouver la profondeur, ses équipiers n’ont jamais pu s’appuyer sur sa pointe de vitesse. Son seul fait d’arme en première période s’est résumé à un corner obtenu en mettant Demichelis sous pression et qui a débouché sur les deux seules interventions de Romero avant le repos (32e). Après ? Il a davantage existé, mais jamais dans le registre dans lequel il excelle : quand il est lancé.

Le joueur du Bayern a notamment provoqué un bon coup franc au retour des vestiaires (49e). Il aurait même pu marquer en fin de match sans un retour désespéré de Mascherano (90e). Capable d’actions de grande classe comme lorsqu’il s’est défait de trois joueurs argentins avant d’obtenir un corner (96e), il s’est signalé durant la prolongation en étant l’auteur de la première frappe cadrée des Pays-Bas. Contrairement à Vlaar et Sneijder, il n’a pas failli durant la séance de tirs au but. Mais cela n’a pas suffi…

chitawar
11/07/2014, 15h53
Neymar : «A deux centimètres près...»
De retour au camp de base du Brésil jeudi, Neymar a expliqué qu'il aurait pu se retrouver «en fauteuil roulant» suite à sa fracture d'une vertèbre. Après un moment d'émotion, l'attaquant a invité ses partenaires à terminer la compétition «avec le sourire».

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Six jours après sa fracture d'une vertèbre face à la Colombie (2-1), et deux jours après l'humiliante élimination du Brésil en demi-finale de la Coupe du monde contre l'Allemagne (1-7), Neymar a retrouvé ses coéquipiers jeudi, au camp de base de Teresopolis. Après avoir assisté à l'entraînement de la Seleçao, l'attaquant du Barça s'est exprimé en conférence de presse et a fondu en larmes au moment d'évoquer sa blessure. «A deux centimètres près, je pourrais être en fauteuil roulant aujourd'hui», a lâché Neymar, avant d'assurer n'avoir «aucune amertume, ni de haine» envers Juan Zuniga : «Il m'a appelé pour me dire qu'il ne voulait pas me faire mal, qu'il était désolé.»

«On a commencé ensemble, on va finir ensemble»

S'il s'est dit incapable d'expliquer le «trou noir» vécu en première période face à la Nationalmannschaft («Si mes coéquipiers n'ont pas pu l'expliquer, qui suis-je pour le faire ?»), le numéro 10 brésilien, vêtu d'un maillot signé par l'ensemble de ses coéquipiers, a invité ces derniers à faire le nécessaire pour remporter le match pour la troisième place, samedi face aux Pays-Bas (22h00). «On a commencé ensemble, on va finir ensemble samedi. Ce n'est pas parce qu'on vient de subir une défaite historique qu'on doit baisser la tête. Ça fait partie du football.»


Klose et «le club des 16»
Miroslav Klose est revenu jeudi sur son record de buts en Coupe du monde et invite «chaleureusement» tout le monde à essayer d'atteindre son total de seize réalisations.

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Présent en conférence de presse ce jeudi, Miroslav Klose a logiquement été interrogé sur l’évènement marquant de la demi-finale face au Brésil (7-1) mardi, match au cours duquel il est devenu le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe du monde, avec seize réalisations. Un record établi sous les yeux de Ronaldo, resté à quinze buts. «C'est évidemment amer pour lui, alors qu'il était dans le stade, que je le dépasse contre le Brésil, a lancé le buteur de la Nationalmannschaft. Mais il m'avait envoyé un message de bienvenue dans le club des 15, et moi je dis "Bienvenue Miroslav Klose dans le club des 16", et vous y êtes tous chaleureusement invités.»

Après avoir rendu hommage à l’ancien attaquant brésilien – «un joueur extraordinaire, le plus complet, avec une personnalité fantastique» - Klose a expliqué que le plus important pour lui est de «soulever le trophée» dimanche face à l’Argentine. Agé de 36 ans, il n’a pas encore décidé de quoi sera fait son avenir international. «Je ne sais pas encore, "malheureusement" je suis encore capable... (rires) Je traîne encore mon cadavre, jusqu'à quand, ça je le déciderai de manière très spontanée. Je m'entraîne tous les jours et j'apprends chaque jour. Vous seriez étonné de savoir combien je peux encore progresser.»

chitawar
13/07/2014, 09h23
La BBC sous-titre le score de Brésil - Allemagne
Le 7-1 encaissé par les Brésiliens à domicile par les Allemands en demi-finale était si ahurissant que la chaîne britannique BBC a jugé bon de sous-titrer à l'antenne le synthé annonçant les 7 buts allemands par un "Seven", histoire que ceux qui n'en croyaient pas encore leurs yeux soient bien sûrs de ne pas être victimes d'une erreur.



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V.R-

source (http://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/La-bbc-sous-titre-le-score-bresil-allemagne/481445)

chitawar
14/07/2014, 08h57
Quatrième étoile pour l'Allemagne !
Demi-finaliste en 2006 et 2010, l'Allemagne a été sacrée championne du monde aux dépens de l'Argentine (1-0, a.p.), dimanche soir au Maracana de Rio, grâce à une réalisation de Götze dans la prolongation. Elle succède à l'Espagne.

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Le match : 1-0 (a. p.)

Plus indécise et plus spectaculaire qu’on ne l’attendait. La finale de la Coupe du monde entre l’Allemagne et l’Argentine, dimanche soir à Rio, a fini par sourire aux joueurs de Joachim Löw au terme d’un formidable combat. Loin de l’image ennuyeuse qu’elle avait véhiculée jusque-là, l’Albiceleste a fait ce qu’elle a pu pour retarder le sacre après lequel la Nationalmannschaft courrait depuis 1990. Avec la vitesse de Lavezzi et de Messi en première période, puis l’apport de ses entrants - Agüero, mais surtout Palacio, auteur d’un lob de peu à côté -, elle est même parvenue à bousculer sérieusement Bastian Schweinsteiger et ses équipiers. Mais malgré une défense longtemps admirable, elle a fini par craquer en prolongation sur un enchaînement contrôle-reprise de volée de Götze (113e). Entré à la place de Klose (88e), le joueur du Bayern Munich a réussi là où Kroos (44e, 82), Schürrle (37e, 91e), mais surtout Höwedes - dont la tête s’était heurtée au poteau de Romero (45e) – avaient échoué. Son but offre à l’Allemagne un quatrième titre mondial après ceux décrochés en 1954, 1974 et 1990… face à l’Argentine.
Le fait du match : La sortie de Neuer sur Higuain

Schumacher sur Battiston en 1982 ou Barthez devant Ronaldo en 1998 ? Le choc entre Manuel Neuer et Gonzalo Higuain à la 57e minute d’Allemagne - Argentine a fait remonter des souvenirs à la surface. Et suscité une polémique : y avait-il faute du portier allemand sur l’attaquant argentin ? En s’aventurant loin de son but pour stopper le joueur de Naples, Neuer n’a pas seulement dégagé le ballon du poing, il a également percuté Higuain de plein fouet, genou en avant. De manière assez incompréhensible, M. Rizzoli a tranché le débat en sanctionnant… l’ancien Madrilène. Fou de rage, Higuain aura été - jusqu’à son remplacement par Palacio (78e) - le joueur de tous les tournants : après une première frappe non cadrée (3e), il n’avait pas profité d’une offrande de Kroos pour ouvrir le score (21e). Et lorsqu’il a cru y être parvenu à la réception d’un centre de Lavezzi, sa joie a été annihilée par une position de hors-jeu (30e).

Le joueur : Lionel Messi

Lionel Messi ne deviendra pas l’égal du Diego Maradona de 1986. Celui qui sera parvenu à ramener l’Argentine au sommet. Auteur de quatre buts dans ce Mondial, mais muet depuis la phase de poules, la Pulga est restée dans la lignée de ses dernières prestations : trop discret pour avoir une réelle influence sur l’issue de cette finale. En première période, sa vitesse et ses coups de rein avaient pourtant fait souffrir Hummels (7e, 36e, 40e), mais il s’est trop vite éteint. En seconde période, il ne s’est signalé que par deux tentatives non cadrées (47e, 75e). Comme un symbole, son coup franc à la 120e minute, celui qui aurait pu tout changer, s’est envolé bien au-dessus du but de Neuer. Malgré tout, il a été élu meilleur joueur du Mondial.


Prix: Coupe du Monde de la FIFA 2014


Lionel MESSI


Argentine
Le Ballon d'Or adidas revenant au meilleur joueur de la Coupe du Monde de la FIFA™, Brésil 2014 a été décerné à Lionel Messi (ARG)




James RODRIGUEZ


Colombie
Le Soulier d'Or adidas revenant au meilleur buteur de la Coupe du Monde de la FIFA™ a été décerné à James Rodriguez (COL).




Manuel NEUER


Allemagne
Le Gant d'Or adidas de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 est Manuel Neuer (GER)




Paul POGBA


France
Le trophée du Jeune Joueur Hyundai récompensant le meilleur jeune footballeur de la Coupe du Monde de la FIFA™, Brésil 2014 a été décerné à Paul Pogba (FRA).


Colombie. Le Prix du Fair-play de la FIFA récompensant l'équipe qui a reçu le moins de cartons à l'issue du tournoi a été décerné à la Colombie.


Löw : «Cette équipe le méritait tellement»
Löw : «Cette équipe le méritait tellement»

Le match était fini depuis plus d'une heure et demie quand Joachim Löw s'est présenté devant la presse, dimanche soir, dans l'amphithéâtre du Maracana. Mais l'émotion était encore intacte...

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«Joachim Löw, vous venez de gagner le titre le plus convoité du monde. Comment vous sentez-vous ?


Je me sens très chanceux !

Vous éprouvez un sentiment de justice, après toutes ces années de travail ?

Nous avons commencé ce projet il y a dix ans, avec Jürgen Klinsmann. C'est un travail énorme qui est récompensé ce soir. Nous avons progressé, et nous avons fini par gagner. Cette équipe, avec Lahm, Klose, Mertesacker, Podolski, Schweinsteiger, cette équipe méritait tellement ce titre... Nous avons été les meilleurs sur cette compétition, nous avons réussi d'excellents matches. Ce groupe a un esprit d'équipe incroyable, il a un niveau technique exceptionnel, et il y a cette volonté de gagner. C'est pour tout ça que nous avons gagné. Nous sommes fiers, nous sommes devenus la première équipe européenne à s'imposer en Amérique du sud.

«La joie, le bonheur resteront pour toujours»

Comment voyez-vous la suite ?

Pour l'instant nous avons encore besoin de réaliser. Mais la joie, le bonheur resteront pour toujours. Aujourd'hui, chaque joueur a tout donné. Je leur avais dit : vous devrez être encore meilleurs que tout ce que vous avez fait jusqu'à maintenant, parce que vous devrez ramener la Coupe. Et ils l'ont fait.




Vous aviez perdu des joueurs importants avant la compétition, et encore aujourd'hui avec Khedira. Cela en dit long sur les ressources de votre équipe...

Nous avons toujours su que ce ne serait pas seulement l'histoire de onze joueurs, mais de tout un groupe. Il fallait que chacun se tienne prêt. On savait qu'ici les températures étaient élevées, on savait qu'il y aurait des blessures. Aujourd'hui tout le monde était prêt. En fin de match, l'Argentine était plus fatiguée que nous.

Vous avez été très bien accueillis au Brésil. Cela a-t-il compté dans votre victoire?

Oui, cela nous a beaucoup touchés. Même après le match contre le Brésil, où nous gagnons 7-1, des centaines de Brésiliens nous ont applaudis sur la route de l'aéroport. Et ces derniers jours, nous avons vu les Brésiliens nous encourager, avec des drapeaux allemands. Sur ce plan aussi, l'accueil, l'ambiance, c'était une compétition magnifique. Merci au Brésil.

«Je lui ai dit : "Montre au monde que tu es meilleur que Messi".»

Qu'avez vous dit à Götze avant son entrée en jeu ?

Je lui ai dit: "Montre au monde que tu es meilleur que Messi et que tu peux décider du résultat de ce match". Je croyais beaucoup en lui. Nous avions eu des occasions dans le temps réglementaire, je sentais que nous avions encore la force pour marquer en prolongation. Nous voulions éviter les tirs au but.

On vous compare parfois avec l'équipe d'Espagne. Pensez-vous que l'Allemagne assume l'héritage de cette Espagne ?

Je ne sais pas. Nous avons essayé de développer notre propre style de jeu. Il y a des entraîneurs, Ancelotti, Klopp, Guardiola, qui ont travaillé toute l'année avec ces joueurs et qui les ont fait progresser, évidemment. L'Espagne a été la meilleure équipe de ces dernières années. Et je crois qu'elle est encore capable de gagner. Et nous aussi, parce que nous avons beaucoup de jeunes joueurs, comme Schürrle, Kroos, Götze. Nous avons de belles années devant nous.»


Messi et Neuer, les meilleurs
Messi et Neuer, les meilleurs


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Lionel Messi, défait en finale de la Coupe du monde avec l'Argentine face à l'Allemagne (0-1, ap.), a été élu meilleur joueur de la compétition par la FIFA. James Rodriguez doit se contenter du titre de meilleur buteur.

Manuel Neuer a de son côté été élu meilleur gardien du Mondial alors que la Colombie a obtenu le prix du fair-play. Neuer a obtenu le Gant d'Or devant l'Argentin Sergio Romero et le Costaricien Keylor Navas. Il succède au palmarès à l'Espagnol Iker Casillas, lauréat en 2010 en Afrique du Sud, la Roja enlevant alors son premier titre mondial. En sept rencontres du Mondial brésilien, Neuer ne s'est incliné qu'à quatre reprises.


L'Allemagne, un beau vainqueur ?
L'Allemagne, un beau vainqueur ?

L'Allemagne, victorieuse de l'Argentine en finale (1-0 a.p.), a triomphé lors de cette Coupe du monde au Brésil. La Nationalmannschaft méritait-elle ce nouveau sacre, selon vous ?

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L’Allemagne de Joachim Löw a remporté ce dimanche au Maracana la 20e Coupe du monde. Elle a décroché sa 4e étoile en s’imposant en finale face à l’Argentine (1-0 ap) (http://www.lequipe.fr/Football/match/312278) après avoir fini leader de son groupe, puis dominé l’Algérie (2-1 a.p.) en huitièmes, la France (1-0) en quarts et explosé le Brésil (7-1) en demi-finale. La Nationalmannschaft a été l’équipe la plus séduisante du tournoi, bien qu’elle n’ait pas surclassé tous ses adversaires. On pense notamment au Ghana (2-2) et à l’Algérie. Mais, le reste du temps, elle a quand même été impériale. Face à elle, le Portugal (4-0) et le Brésil n’ont pas pesé bien lourd... Müller, Schürrle, Kroos, Schweinsteiger, Lahm, Neuer, Hummels ont réussi une grande Coupe du monde. Et Klose (36 ans) a battu le record du nombre de buts (16) inscrits dans un Mondial. Difficile de faire mieux.


Lavezzi : «On a manqué beaucoup de buts»
Lavezzi : «On a manqué beaucoup de buts»

L'ailier argentin Ezequiel Lavezzi regrettait, au soir de la défaite en finale face à l'Allemagne (0-1 a.p.) le gâchis des occasions de l'Albiceleste.

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Ezequiel Lavezzi (Argentine) : « Nous sommes tristes de perdre comme ça, en fin de match. On était bien tout le match, on s’est créé des occasions mais on n’a pas su les concrétiser. On a manqué beaucoup de buts… Je suis sorti à la mi-temps sur décision de l’entraîneur. Mais ce n’est pas important. Le plus important, c’était que ça marche pour l’équipe. Malheureusement, on n’a pas pu remporter cette Coupe du monde. C’est ce qu’on voulait et nous sommes très tristes. C'est une grosse déception, c'est moche de perdre comme ça, on a eu des occasions, mais on en prend un à la fin et après on n'a plus le temps de réagir.»

Martin Demichelis (Argentine) : « Il y a beaucoup de tristesse parce qu’on rêvait de remporter cette Coupe du monde, pour tous les gens qui sont derrière nous. C’est dur de trouver quelque chose de positif comme ça, à chaud. On a été à la hauteur de cette finale, je crois. Il faut féliciter notre adversaire. Nous avons eu des occasions mais nous n’avons pas pu les convertir, c’est le football. Eux ont été plus efficaces. Comme tous les Argentins, comme tous nos supporters, nous sommes abattus, très touchés. Mais il faut garder la tête haute, nous avons été tout près et cette équipe a prouvé sa valeur.»

Pablo Zabaleta (Argentine) : «On perd sur une action… On a fait tout ce qu’on a pu pour défendre sur cette action mais les jambes ne répondent pas toujours comme on veut, dans la prolongation, même si on fait tout son possible. Cela arrive à un moment du match où on ne l’attendait pas. C’est très triste mais il faut qu’on continue à l’avenir sur cette voie.»


Alejandro Sabella : «On peut se regarder dans un miroir»
Alejandro Sabella : «On peut se regarder dans un miroir»

Alejandro Sabella a fait part de sa déception, mais aussi de sa fierté après la défaite de l'Argentine en finale de la Coupe du monde dimanche soir face à l'Allemagne (0-1, ap.). «Les joueurs ont tout donné», a-t-il insisté.


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Alejandro Sabella avait rêvé du match parfait, celui qui permettrait à l’Argentine de revenir sur le toit du monde vingt-huit ans après son dernier sacre. Battue par l’Allemagne (0-1 a.p.) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Quatrieme-etoile-pour-l-allemagne/482443) en prolongation dimanche soir à Rio, son équipe n’en est pas passée très loin. Mais avec seulement deux tirs cadrés sur dix, elle s’est montré trop déficiente offensivement pour espérer succéder à l’Espagne au palmarès de la Coupe du monde. «On a eu les opportunités pour marquer, mais on ne l’a pas fait, a regretté le technicien.C’était un match équilibré. Il aurait fallu qu’on soit plus efficaces.» La fatigue physique a-t-elle également joué ? La veille, il avait regretté d’avoir bénéficié d’un jour de moins que la Nationalmannschaft pour préparer cette finale. «Ça a compté, tout comme notre prolongation contre les Pays-Bas, mais je félicite l’Allemagne pour sa victoire.»

Plus que pour Götze et ses équipiers, ses pensées ont toutefois été essentiellement tournées vers ses joueurs. Au Maracana, Sabella dit avoir vu «des guerriers» à qui il n’a rien voulu reprocher. «Ils ont tout donné sur le terrain, a-t-il insisté à plusieurs reprises. Je tiens à les féliciter pour le travail extraordinaire qu’ils ont accompli. Ce soir, on était très proches. On a fait une erreur et on a pris un but, mais les joueurs peuvent se regarder dans un miroir. Ils ont tout donné pour le groupe, pour l’Argentine.» C’est la raison pour laquelle il a affirmé osciller entre deux sentiments : la «frustration» d’avoir perdu. «Quand vous êtes en finale, vous voulez gagner, a-t-il rappelé. On n’a pas réussi à réaliser notre rêve.» Mais aussi «la fierté» d’avoir été leur sélectionneur durant ce Mondial. «Tout le monde a été à 100%. On a fait de notre mieux.»

«Messi a fait une Coupe du monde extraordinaire. Il a été un facteur important de notre réussite»

Sabella a parlé «avec son cœur». Certainement encore davantage lorsqu’il a été question de Lionel Messi. Incapable de peser sur cette finale, la Pulga a-t-il manqué l’occasion de rejoindre des joueurs tels que Maradona parmi les grands ? «Il en fait déjà partie», a-t-il répondu. Mérite-t-il le titre de meilleur joueur du Mondial qui lui a été décerné ? «Bien sûr ! Il a fait une Coupe du monde extraordinaire. Il a été un facteur important de notre réussite.» Alors que son départ est évoqué depuis plusieurs jours, Sabella a, en revanche, refusé d’évoquer sa situation personnelle. «On verra ce qui se passera dans les prochains jours, a-t-il éludé. Je ne veux pas parler du futur.» Dans la lignée de sa conférence de presse, ses derniers mots ont été pour ses joueurs et leur retour à Buenos Aires. «Ils méritent un bel accueil.»


Mascherano : «5 minutes de trop»
Mascherano : «5 minutes de trop»

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Javier Mascherano (milieu de terrain Argentine) : «C'est dur, dur à expliquer. Elle nous échappe à la fin, on a fait ce qu'on pouvait en ayant les meilleures occasions. On a tout donné mais il y a eu cinq minutes de trop. Je suis très fier d'avoir partagé ce moment avec ce groupe, la douleur est immense car on voulait la ramener en Argentine. On a tout donné, on est vidé et triste pour nous, ceux qui sont venus au Brésil et ceux qui sont restés au pays.»


Lahm : «C'est incroyable»
Lahm : «C'est incroyable»

Philipp Lahm et Manuel Neuer étaient aux anges après la victoire de l'Allemagne, ce dimanche en finale de la Coupe du monde face à l'Argentine (1-0 ap). Réactions.

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«C'est incroyable ce que nous avons réalisé», a affirmé le capitaine allemand Philipp Lahm après la victoire de la Mannschaft en finale du Mondial 2014 face à l'Argentine (1-0 a.p.), dimanche à Rio de Janeiro. «Que nous ayons le meilleur joueur du monde n'a aucune importance. On a juste besoin d'avoir la meilleure équipe», a ajouté Lahm. «Nous nous sommes améliorés tout au long du tournoi et n'avons jamais laissé tomber même quand les choses n'allaient pas comme nous le voulions. Nous avons conservé notre plan et à la fin, nous sommes devenus ici champions du monde», a encore dit le capitaine allemand après avoir reçu le trophée des mains de la présidente brésilienne Dilma Rousseff. «L'équipe est restée calme et patiente. Nous savions qu'il nous restait quelque chose à faire à la fin», a conclu Lahm.
Neuer : «Une incroyable cohésion»


«C'est une expérience impressionnante et incroyable», a dit Manuel Neuer, élu meilleur gardien du Mondial. «Nous avons eu une incroyable cohésion depuis notre préparation. Nous avons connu notre part d'échecs, y compris la perte de joueurs comme Lars et Sven Bender, ou encore Marco Reus qui méritaient tous d'être champions du monde», a commenté Neuer. «L'Allemagne est championne du monde. Je ne sais pas combien de temps nous allons le fêter, mais nous allons le faire avec de larges sourires», a ajouté le gardien allemand.


Götze : «Un sentiment incroyable»
Götze : «Un sentiment incroyable»


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Mario Götze (attaquant de l'Allemagne, unique buteur de la finale) : «C'est un sentiment incroyable, je ne sais pas trop comment le décrire. Je marque ce but et sur le coup je ne sais même pas ce que je ressens. Je suis tellement heureux, pour toute l'équipe, qui a tellement attendu ce titre. Cela n'a pas été une saison facile, ni une Coupe du monde facile, je n'ai pas toujours joué. Je dois remercier mes proches, ma famille, ma copine, tous ceux qui ont cru en moi et m'ont permis de tenir. Nous avons mérité ce trophée, toute l'équipe. Je suis fier de faire partie de ce groupe.»