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xeres
27/06/2014, 16h43
Mondial 2014: les seize qualifiés des 8es de finale au crible


Les 8es de finale de la Coupe du monde démarrent samedi avec les deux chocs d'Amérique du sud Brésil-Chili et Colombie-Uruguay. Avant ces matchs couperets qui verront de grosses sélections quitter la compétition, le parisien.fr propose un tour d'horizon des forces et des faiblesses de toutes les équipes.

ALLEMAGNE-ALGERIE

L'Allemagne, une mécanique de précision

Point fort : Son efficacité. Conduite par un Thomas Müller en réussite (co-meilleur buteur du Mondial avec Neymar et Messi), l'Allemagne se veut un adversaire redoutable qui fait preuve d'une belle solidité globale. Le tout, sublimé par des attaquants qui manquent rarement le cadre.
Point faible : Des failles défensives. Si elle se présente a priori comme un roc incassable, la Mannschaft n'est pas imprenable. La preuve. Le Ghana a réussi à tenir en échec ces Allemands (2-2).

L'Algérie, un moment historique

Point fort : Son duo Feghouli-Brahimi. Les deux joueurs formés en France (respectivement à Grenoble et à Rennes) sont les deux chefs d'orchestre du jeu algérien.
Point faible : Sa charnière centrale. Bougherra et Halliche ont tous deux montré des signes de fatigue durant les différentes rencontres. Ce qui est logique d'après l'ancien Fennec Mustapha Dhaleb. « L'un évolue dans un championnat modeste, au Qatar, et a été blessé, quand l'autre a également manqué de temps de jeu en raison d'une blessure ».

BRESIL-CHILI

Le Brésil, ce colosse aux pieds d'argile

Point fort : Son attaque.

Condamné à triompher, le Brésil a démontré sa force de frappe offensive, avec un Neymar brillant qui pointe à la tête (http://actualites.leparisien.fr/tete.html) du classement des buteurs (4 réalisations).
Point faible : Sa défense. Les Auriverde semblent toutefois manquer de justesse défensive - à l'image de Dani Alves - dans un secteur qui était censé être leur principal atout.

Le Chili, l'hyperactif

Point fort : Sa combativité. C'est simple. Les Chiliens ne s'arrêtent jamais de courir ! Dotée d'une génération dorée emmenée par Sanchez et Vidal, la Roja puise véritablement sa force dans sa hargne.
Point faible. Une défense trop juste. L'arrière-garde chilienne risque cependant d'être mise à mal par la fougue de l'attaque brésilienne lors du 8e de finale qui attend les hommes de Jorge Sampaoli, samedi à Belo Horizonte.


COLOMBIE-URUGUAY

L'Uruguay, la vie sans Suarez

Point fort : Une mentalité à toute épreuve. A l'instar du Chili, l'Uruguay est une équipe combattante, composée à chaque fois de onze ''guerilleros'' sur le terrain.
Point faible : La Celeste a perdu beaucoup en se voyant privé de son buteur, Luis Suarez suspendu après son geste de trop à l'égard du défenseur italien Chiellini.

La Colombie, l'esthète sud-américain

Point fort : Son jeu léché. La Colombie a fait carton plein durant les phases de groupe grâce à un jeu séduisant porté vers l'avant. Le Monégasque James Rodiguez en est le parfait ambassadeur.
Point faible : Sa légèreté défensive. La défense constitue sans doute le talon d'Achille des Cafeteros. Celle-ci avait été mise en difficulté à quelques reprises contre le Japon malgré la large victoire (4-1).

FRANCE-NIGERIA

La France

Point fort : Son potentiel offensif. Entre Benzema, Valbuena, Griezmann ou Giroud, la France ne manque pas d'artisans pour faire dynamiter les défenses adverses. Résultat ? Une flopée de buts contre la Suisse (victoire 5-2).
Point faible : Son inexpérience. A l'image de Pogba (14 sélections), certains Bleus manquent d'expérience dans les compétitions internationales. Cette défaillance pourrait-elle leur jouer des tours ?

VIDEO. L'aventure ne fait que commencer


Le Nigeria, comme le Ghana en 2010 ?

Point fort : Son jeu à l'anglaise. Très proche du modèle anglo-saxon, le fond de jeu de l'équipe nigériane est axé sur l'engagement physique et la projection vers l'avant.
Point faible : Une ambiance pesante. Officiellement, les Super Eagles auraient annulé leur entraînement prévu jeudi dernier pour « se reposer ». Mais selon la presse nigériane, les hommes de Stephen Keshi réclameraient les primes conformes à leur qualification pour les 8es de finale.



PAYS-BAS - MEXIQUE

Les Pays-Bas, l'élève modèle

Point fort Une attaque dévastatrice. Une seule statistique suffit à résumer la puissance des Pays-Bas. 3 matches joués, 10 buts marqués. What else ?
Point faible: faiblesse défensive A l'instar de l'Allemagne, les Oranje sont difficiles à manier mais leur muraille peut s'effriter. Les Australiens en savent quelques choses, eux qui se sont inclinés de peu face aux coéquipiers de Robben (2-3).

Le Mexique, au nom du collectif

Point fort Son bloc équipe. Le Mexique a toujours su contrer les assauts de ses adversaires grâce à un formidable repli défensif. Généreux et solidaires dans les efforts, les Mexicains peuvent compter sur leur portier, Memo Ochoa, héroïque face aux Auriverde.
Point faible L'absence de grands joueurs. Au regard de son parcours, la Tri n'a pas à rougir. Mais face à l'impressionnante équipe néerlandaise, le Mexique, qui ne dispose pas de véritables vedettes capable de transcender les siens, pourrait souffrir face à l'intensité des Bataves. Mais rien n'est moins sûr.

COSTA RICA - GRÈCE

Le Costa Rica, l'invité surprise

Point fort : Sa fulgurance. Dans le groupe de la mort, les Ticos sont venus à bout de l'Uruguay et l'Italie en associant leur rigueur défensive à des attaques éclairs conclus notamment par Campbell. Un beau combo.
Point faible : Son inexpérience. Certes, personne n'aurait misé un kopeck sur cette équipe avant le début du Mondial. Mais si les Caribéens ont de réelles chances de venir à bout de la Grèce lors des 8es, on a tout de même du mal à croire qu'ils pourront détrôner les Pays-Bas ou le Mexique, probables adversaires du Costa Rica si ces derniers se qualifient.

La Grèce, le remake de l'Euro 2004 ?

Point fort : Son jeu tactique. Peu esthétique, le football déployé par la Grèce, qui s'appuie sur des valeurs physiques et défensives, a jusque-là fait ses preuves.
Point faible Une attaque stérile. Les Hellènes se procurent peu d'occasions franches et leur buteur, Samaras, ne paraît pas très inspiré, malgré son but décisif contre la Côte d'Ivoire (2-1).

L'Argentine, la Messi dépendance

Point fort : Ses trois fantastiques. En dépit du forfait d'Aguero (blessé à une cuisse), l'Argentine dispose d'une armada offensive avec Higuain, Di Maria et surtout Messi, auteur d'un doublé contre le Nigeria (3-2).
Point faible: Son collectif. Même s'ils restent de sérieux prétendants, les Albiceleste n'ont pas convaincu collectivement lors de ce 1er tour.

La Suisse, la force du melting pot

Point fort Sa qualité de jeu. Conduite par Inler et Shaqiri, la Suisse a développé un jeu fluide et chatoyant qui lui a permis de décrocher son sésame pour les 8es.
Point faible Ses errements défensifs. Les Helvètes ne sont pas à l'abri d'une sévère correction. La France a déjà fait sauter la banque (5-2). Pourquoi pas l'Argentine, futur adversaire de la Suisse ?

La Belgique a la frite

Point fort : Sa solidité Pour Courtois comme pour Van Buyten, la Belgique, qui n'a concédé qu'un seul but en trois rencontres, sait faire le dos rond.
Point faible : Son imprécision. Les Diables Rouges manquent encore de réalisme. Trop brouillonne, la Belgique pourrait payer chère cette défaillance.

Les États-Unis, l'équipe mature

Point fort Sa cohésion. Considérés comme les outsiders de leur groupe, les États-Unis ont fait preuve d'une belle entente collective pour arracher la deuxième place, au détriment du Portugal.
Point faible : Le manque de fraîcheur. Les Américains ont dû jusqu'au bout batailler pour accéder aux 8es. Une donne non négligeable quand on sait que les Belges, eux, ont pu laisser souffler leurs cadres avant de disputer mardi la rencontre face aux hommes de Klinsmann.