PDA

Voir la version complète : Coupe du monde 2014



chitawar
26/06/2014, 10h29
Shaqiri qualifie la Suisse

Auteur d'un triplé, le leader de la Nati a permis à son équipe de battre le Honduras (3-0) et de terminer à la deuxième place du groupe E derrière l'équipe de France. La Suisse affrontera l'Argentine en huitièmes de finale.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/switzerland-s-xherdan-shaqiri-2nd-l-celebrates-with-teammates-josip-drmic-l-granit-xhaka-2nd-r/1500000000431119/0:26,2048:1059-665-335-70/59527.jpg Le match

Giflée par les Bleus vendredi (2-5), la Suisse n'avait pas son destin en mains avant d'affronter le Honduras. Loin d'être crispée, la Nati s'est vite mis dans le bon sens grâce au pied gauche foudroyant de Xherdan Shaqiri (6e). Tranchants et explosifs, les hommes d'Ottmar Hitzfeld ont laissé le ballon aux Catrachos pour mieux les punir en contre. Aligné en pointe à la place de Haris Seferovic, Josip Drmic n'a pas marqué de but, mais des points dans l'esprit de son sélectionneur.

Auteur de deux passes décisives inspirées pour Shaqiri (31e, 71e), l'attaquant de Nuremberg a été redoutable pour créer des espaces au coeur de la (faible) défense adverse. Mais le Honduras aurait tout de même pu adoucir cette troisième défaite en autant de rencontres sans les parades de Diego Benaglio et le sauvetage sur sa ligne de Ricardo Rodriguez. La Suisse aura face à elle un tout autre client en huitièmes de finale mardi : l'Argentine de Lionel Messi.

Le fait marquant : Shaqiri aux éclats

Quelques heures après la pauvre performance défensive de l'Argentine face au Nigeria (3-2), la Suisse a étalé sa puissance offensive face au Honduras. Certes, l'opposition n'avait rien de très solide, mais la Nati a laissé une toute autre image que lors de ses deux premiers matches. Les permutations incessantes entre le quatuor offensif ont souvent déséquilibré l'arrière-garde adverse, et permis à Xherdan Shaqiri de faire taire les critiques. Le leader offensif de la Suisse a imité son partenaire du Bayern Munich Thomas Müller en inscrivant le deuxième triplé de cette Coupe du monde, le 50e de l'histoire de la compétition. Il n'y aura donc pas un seul lutin au pied gauche de feu à surveiller mardi à Sao Paulo...
Le joueur : Benaglio s'est réveillé


La performance de Diego Benaglio face à l'équipe de France avait rappelé aux esprits critiques que sur le banc de la Nati, il y a un certain Yann Sommer, qui aligne les performances depuis plusieurs saisons avec le FC Bâle et succèdera dans quelques semaines à Marc-André ter Stegen au Borussia Mönchengladbach. Auteur de trois arrêts décisifs face au Honduras, le portier de Wolfsburg, âgé de 31 ans, a prouvé qu'il était toujours dans le coup. D'abord rarement sollicité, Benaglio a su se montrer présent quand son équipe ne menait ''que'' 2-0, puis une nouvelle fois en fin de rencontre pour préserver un clean-sheet bien mérité. La Suisse aura sans doute besoin d'une performance au moins équivalente de son gardien face à l'Albiceleste pour espérer créer l'exploit.

chitawar
26/06/2014, 10h30
Messi : «Une Argentine meilleure»

Auteur d'un doublé contre le Nigeria (3-2), Leo Messi est satisfait de la prestation d'ensemble de son équipe. «Nous espérons continuer sur ce chemin», explique-t-il.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/lionel-messi-a-tromp-eux-fois-enyeama/1500000000431088/12:32,2048:1059-665-335-70/f2f45.jpg


Leo Messi (attaquant de l’Argentine) : «Je suis heureux, content de ce qu'on a fait jusqu'à présent et de finir en tête (du groupe, NDLR), ce qui était l'objectif. Une équipe comme le Nigeria joue bien et si tu lui laisses de l'espace, elle peut te faire mal. Maintenant, on ne peut plus se tromper, parce que toute erreur nous enverra dehors. Nous espérons continuer sur ce chemin. Aujourd'hui, je crois qu'on a vu une Argentine meilleure. Il n'y a pas de chose plus belle que d'être champion du monde, d'obtenir cela avec ma sélection.»

«L'équipe a fait un pas en avant»

Javier Mascherano (milieu de terrain de l'Argentine) : «Je crois que l'équipe a fait un pas en avant. Elle a joué d'une autre manière, surtout dans la moitié de terrain adverse. Le ballon a couru avec plus de vitesse, c'est ce que nous recherchons, et nous avons davantage créé le danger. Nous avons eu des occasions pour que le résultat soit plus large mais nous n'avons pas concrétisé. (Sur Messi) L'état de grâce de Leo est bon pour nous. C'est un plus. Que cela fonctionne de cette manière est très positif pour l'équipe. Mais nous ne devons pas nous y tromper et penser qu'il doit se charger de tout dans l'équipe.»

chitawar
26/06/2014, 10h32
La Bosnie sort par la grande porte



Vainqueur de l'Iran ce mercredi (3-1), la Bosnie-Herzégovine, déjà éliminée, rentre au pays avec la première victoire de son histoire en Coupe du monde. Limités, les Iraniens n'ont quasiment jamais pu entretenir l'espoir d'une qualification pour les huitièmes de finale.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/bosnia-s-edin-dzeko-l-celebrates-after-scoring-a-goal-during-their-2014-world-cup-group-f-soccer-m/1500000000430995/0:117,1910:1080-665-335-70/65dcc.jpg Le match

Comme face à l'Argentine quelques jours plus tôt (0-1), l'Iran n'a pas été aidé par l'arbitrage ce mercredi. Car après à peine quelques secondes de jeu, Hajsafi s'est écroulé au contact d'Emir Spahic et aurait bel et bien pu bénéficier d'un penalty. Au lieu de ça, la Bosnie a rapidement pris le contrôle de la partie et a trouvé l'ouverture à la 23e minute, grâce à une percée solitaire d'Edin Dzeko conclue d'une frappe croisée du gauche. Supérieurs techniquement, les hommes de Safet Susic ne sont pour autant pas baladés sur la pelouse de l'Arena Fonte Nova de Salvador.

Pas forcément sereins après deux prestations en demi-teinte face à l'Argentine (1-2) puis contre le Nigeria (0-1), les Bosniens ont attendu la seconde période pour étouffer leurs adversaires et faire le break. Bien lancé dans la surface (mais légèrement hors-jeu...), Miralem Pjanic a récompensé la domination de son équipe. Celle-ci n'a tremblé que quelques secondes entre la réduction de l'écart signée Reza Ghoochanneijhad (82e) et le troisième but inscrit par Avdija Vrsajevic (83e).

Le fait marquant : la Bosnie écrit son histoire

Certes, ils visaient mieux que la troisième place de ce groupe F. Mais pour leur première participation à une Coupe du monde, les Bosniens auront au moins réussi à glaner leur première victoire dans un grand tournoi international. Habituée à céder en barrages ces dernières années, la jeune sélection menée par Safet Susic sait désormais ce que réclame ce genre de compétition en terme de préparation et d'expérience. Après deux premières rencontres frustrantes, Miralem Pjanic et ses partenaires ont cette fois-ci fait preuve de l'efficacité nécessaire pour ne pas quitter la Coupe du monde la tête basse. Le joueur : Dzeko enfin au rendez-vous

Ces derniers mois, Edin Dzeko avait laissé la gloire à son partenaire Vedad Ibisevic, auteur du but de la qualification en octobre dernier puis du premier but de l'histoire de la Bosnie en Coupe du monde la semaine passée. Il avait également permis à Vincent Enyeama de briller dans le temps additionnel il y a quelques jours, alors que l'égalisation lui tendait les bras. Ce mercredi, l'attaquant de Manchester City s'est chargé lui-même de lancer son équipe grâce à une belle frappe à l'entrée de la surface (23e), avant d'être également impliqué sur le deuxième but (59e). Une juste récompense pour un joueur qui en voulait manifestement plus. En témoigne cette action lors de laquelle il a enlevé un excellent ballon à Miralem Pjanic avant de tergiverser dos au but (66e). A l'image de son équipe, Dzeko a sans doute pris la température du très haut niveau international. Rendez-vous en 2016 ?

chitawar
26/06/2014, 10h33
Pourquoi ce n'est «pas inquiétant»

Après deux matches qui avaient suscité beaucoup d'espoirs face au Honduras (3-0), puis la Suisse (5-2), les Bleus ont livré une partition bien plus laborieuse, mercredi soir face à l'Equateur (0-0). Est-ce grave avant le 8e de finale face au Nigéria, lundi ? Pas vraiment.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/benzema-karim-giroud-olivier/1500000000431257/0:252,1261:886-665-335-70/2f672.jpg

Parce que Deschamps avait fait tourner

Les Bleus contestent la thèse du coup de mou, et ils ont probablement raison. Parce qu’il aurait fallu«un grosse catastrophe» (Lloris) pour que la France ne passe pas en 8es, Didier Deschamps avait procédé à six changements par rapport à l’équipe qui avait été alignée face à la Suisse (5-2), cinq jours plus tôt. Parmi eux, certains éléments tels que Pogba et Griezmann avaient déjà été titulaires contre le Honduras. En revanche, d’autres comme Digne ou Schneiderlin n’avaient plus débuté un match de compétition depuis plusieurs semaines. A découlé de ce turn-over un manque de rythme, d’automatismes et de complicité. «On ne va pas dire ça car ce serait faire offense aux joueurs qui sont rentrés», a toutefois réfuté Blaise Matuidi. Ils ont bien rempli leur mission.

Parce que c'était un simple «jour sans»

L’un ne va pas sans l’autre : qui dit manque de complicité dit risque d’approximations. Trop brouillons, les Bleus ne sont pas parvenus à retrouver les attaques rapides qui avaient fait leur force lors des deux premiers matches. Et lorsqu’ils se sont montrés dangereux, ils ont été plombés par un manque d’efficacité. «Si on fait le même match et qu’on marque deux ou trois buts, les gens auraient dit qu’on avait fait un match exceptionnel, a considéré Mamadou Sakho. Il y a des jours où tu arrives concrétiser tes occasions rapidement, et d’autres où tu as un peu moins de réussite. Voilà, c’était un jour sans. Mais dans l’esprit, on a été costaud». Giroud poursuit : «Il n’y a rien d’inquiétant, il faudra simplement les mettre au fond en huitièmes.» Avec une équipe qui ressemblera certainement davantage à celle qui avait étrillé la Suisse (5-2).

Parce que c'est finalement une bonne leçon

Les Bleus n’avaient pas besoin «de dégonfler les têtes» (Koscielny). Même lorsque la presse internationale – et notamment brésilienne - s’enflammait au sujet de leur bon début de Mondial, les joueurs de Didier Deschamps ont toujours affirmé qu’ils restaient lucides et humbles. Après ce nul (0-0) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-freines-mais-premiers/477384), Olivier Giroud espère malgré tout que l’équipe de France pourra vivre un peu plus "cachée". «Ça va tempérer les ardeurs des médias, a estimé l’attaquant d’Arsenal. Ce soir (mercredi), notre jeu a été un coup oui, un coup moins bien, mais on sait ce qu’on peut faire… Il faut savourer cette qualification. Ce n’est pas rien, il ne faut pas la banaliser». Matuidi n’a pas dit autre chose. Avec deux victoires, un nul, huit buts marqués et seulement deux encaissés, les Bleus «ont rempli leur contrat, a rappelé le milieu de terrain du PSG. On l’a fait de belle manière.»

chitawar
26/06/2014, 10h34
Sakho et son coup de coude : «Ah ouais, c'est moi ?»



Après France - Equateur (0-0), Mamadou Sakho est revenu sur le coup de coude qu'il a tenté d'asséner à Minda à la 7e minute de France - Equateur (0-0). En assurant que c'était bien lui la victime.

)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/mamadou-sakho-a-d-t-e-match-contre-l-equateur/1500000000431136/0:44,2001:1053-665-335-70/ff4d5.jpg

Deux minutes d’incompréhension. Lorsque Mamadou Sakho s’est arrêté devant les médias dans les couloirs du stade Maracana, on a évidemment voulu revenir sur le duel qui l’a opposé à Minda (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/-le-coup-de-coude-de-sakho-doit-etre-etudie/477404) à la 7e minute de France – Equateur (0-0) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-freines-mais-premiers/477384). Sur les images, le défenseur de Liverpool semble vouloir donner un coup de coude à son adversaire. Seul hic : il a fait comme si… c’était lui qui avait été la victime.

«En sautant, il me met un coup de coude.»

«En sautant, il me met un coup de coude. Ça peut être dangereux, il aurait pu m’ouvrir l’arcade, a-t-il souligné.L’arbitre a pris sa décision, je la respecte.» Interrogé sur les suites que pourrait donner la FIFA à cette affaire, Sakho est même allé jusqu’à dire qu’«il y a des règles». «S’ils pensent qu’il mérite (une sanction), ils prendront leur décision. Je joue toujours pour respecter l’adversaire. Et j’aimerais que mes adversaires me respectent.»

Incrédule, on a fini par lui lâcher que sur les images, c’est bien lui que l’on voyait tenter de mettre le coude. «Moi ? Ah ouais ?», a-t-il pris l’air (faussement ?) étonné. Et de poursuivre : «C’était pour me protéger alors ! Je ne suis pas là pour faire mal ou pour blesser les gens». Au cours de ce qui ressemblait finalement à une plaidoirie, il a également rappelé «qu’(il) prenait rarement des cartons jaunes ou des cartons rouge. J’ai un jeu dur, mais pas méchant.»

chitawar
26/06/2014, 10h36
Schneiderlin : «J'espère ne pas avoir déçu»

Initialement réserviste puis finalement intégré à la liste des 23 suite au forfait de Clément Grenier, Morgan Schneiderlin a profité du turn-over opéré par Deschamps face à l'Equateur (0-0) pour honorer sa première titularisation en Coupe du monde. Il raconte.

http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/arroyo-michael-schneiderlin-morgan/1500000000431256/0:257,1884:1205-665-335-70/44b82.jpg

«Morgan Schneiderlin, comment vous sentez-vous après cette première titularisation en Coupe du monde ?

C’est un rêve qui se réalise. J’ai essayé de faire abstraction du contexte pour me concentrer sur mon match. Ça faisait un mois et dix jours que je n’avais pas goûté à la compétition, il fallait se remettre dans le bain : faire des choses basiques au départ et rentrer dans le match petit à petit. A la fin, je commets une perte de balle, c’est sûrement dû à la fatigue. J’ai des choses à améliorer, mais j’espère que je n’ai pas déçu. J’ai donné le max.

«Je tiens à remercier le coach. Il m'a donné cette opportunité, il a pris ses responsabilités.»

Quand avez-vous appris que vous seriez titulaire ?

Deux jours avant le match, le coach a fait une petite opposition. J’ai vu que j’avais des chances, le coach m’a donné quelques conseils, je me suis dit pourquoi pas. Mais c’est vraiment aujourd’hui (mercredi) que j’ai su vraiment que j’étais sûr de jouer. Je tiens à remercier le coach. Il m’a donné cette opportunité, il a pris ses responsabilités. Ce n’est jamais facile de titulariser quelqu’un qui n’a aucune sélection au Maracana, en Coupe du monde.

«C'est juste fantastique, du bonheur»

Que vous êtes-vous dit lorsque vous avez foulé la pelouse du Maracana, que vous avez entendu la Marseillaise ?

Que j’étais un privilégié ! J’ai pensé à mes amis, à ma famille, à tous les moments que j’ai traversés pour en arriver-là. C’est juste fantastique, du bonheur. A partir de demain (jeudi), je vais essayer
d’enlever toutes les étoiles qui tournent autour de ma tête pour corriger les petites fautes que j’ai faites. Il y a encore des échéances.»

chitawar
26/06/2014, 10h37
Benzema : «Il faut être content, non ?»

Qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde mais tenus en échec par l'Equateur ce mercredi, les joueurs de l'équipe de France retiennent le positif.

)
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/apr-match-equateur-france/1500000000431128/0:9,2048:1042-665-335-70/4e9ad.jpg

Karim Benzema (attaquant de l'équipe de France) : «On est qualifiés, il faut être content, non ? C’était un match difficile (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-freines-mais-premiers/477384), tous les matches le sont. Lors des rencontres précédentes, on a aussi eu beaucoup de réussite devant le but. Ce soir, on est tombés sur une équipe qui nous a bien gênés sur le plan physique, on a eu des occasions mais on est tombés sur un gardien qui les a bien enlevées. Maintenant, il faut bien se reposer, bien récupérer et arriver à 100 % pour les huitièmes. Le Nigeria ? C’est une bonne équipe, ça va être difficile mais il faut tout faire pour gagner.» - S.Ta.

Blaise Matuidi (milieu de terrain de l’équipe de France) : «C’était un match compliqué (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-freines-mais-premiers/477384) face à une équipe qui évoluait bas. On a manqué d’un peu de réussite ce soir mais il n’y a rien à remettre en cause. Il y avait tout de même, en face, un adversaire de qualité, qui n’a rien lâché, a très bien défendu avec ses arguments. Maintenant, il n’y a pas de question à se poser, on ne va pas changer notre jeu. Même dans ce 0-0, il y a eu de bonnes choses à retenir, notamment le fait qu’on s’est procuré pas mal d’occasions de but.» - D.D.

«On garde une bonne dynamique, on continue d'aller de l'avant.»

Raphaël Varane (défenseur de l'équipe de France): «L’objectif c’est toujours de gagner mais ce soir, on n’a pas réussi (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-freines-mais-premiers/477384) donc c’était bien de ne pas perdre. On garde une bonne dynamique, on continue d’aller de l’avant. On ne s’est pas encore projeté sur les huitièmes de finale, là, on savoure la qualification et on va petit à petit penser à notre prochain adversaire.» - D.D.

Lucas Digne (défenseur de l'équipe de France) : «Ce soir, on a répondu présent physiquement. L''objectif est atteint, on sort de ce groupe invaincu et premier. Une autre compétition commence dans cinq jours. Je suis vraiment content d'avoir fêté ma première titularisation au Maracana. C'est pas mal quand même. J''ai même trouvé ça très plaisant. Sur le geste de Valencia, j''ai eu très peur et très mal. Ça vient très vite. J''ai juste eu le temps de voir sa semelle.» D.D.