chitawar
25/06/2014, 12h00
Le Maracana les fait «rêver»
Avant d'affronter l'Equateur, les Bleus ne cachent pas leur impatience de fouler la pelouse du Maracana. «C'est un grand moment qu'on a envie de vivre», a notamment souligné Mathieu Valbuena.
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/le-maracana/1500000000430460/0:281,2048:1314-665-335-70/23e34.jpg
La connaissance de l’histoire leur fait un brin défaut - l’excuse de l’âge sans doute -, mais la simple évocation du Maracana ne peut les laisser insensibles. «Un stade mythique» (http://www.lequipe.fr/infogs/Football/histoire-maracana.html), ont repris en choeur Mathieu Valbuena, Raphaël Varane, Mathieu Debuchy et autre Moussa Sissoko depuis le succès enregistré vendredi soir face à la Suisse (5-2) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-au-presque-parfait/475859). Pour la première fois depuis le 30 juin 1977 et un nul (2-2) arraché devant 125 000 personnes par les Bleus de Michel Platini, l’équipe de France va refouler la pelouse de cette enceinte «au nom qui raisonne» (Varane). Une enceinte qui a notamment vu le premier but de Pelé, mais aussi le dernier match international du "Roi" face à la Yougoslavie en juillet 1971.
«Jouer là-bas, dans une Coupe du monde en plus, c’est fantastique, souligne Mathieu Valbuena. C’est un grand moment qu’on a envie de vivre, on espère une victoire à la clé.» «Tellement de grands joueurs y ont joué,rappelle Sissoko. Aujourd’hui, on a cette chance. Il faudra savourer.» Depuis la finale perdue par la Selação face à l’Uruguay lors du Mondial 1950, un traumatisme toujours vivace, l’enceinte a été reconstruite à trois reprises. Normes de sécurité oblige, elle ne peut plus abriter les 200 000 personnes qui avaient assisté à ce drame national, mais seulement 74 000. «C’est extraordinaire, on ne peut pas rêver mieux !», lâche malgré tout Mathieu Debuchy.
Trésor espère ne plus être le dernier
Lorsqu’il lui a été demandé quel était le dernier joueur français à y avoir marqué un but, Raphaël Varane a tenté un timide «Kopa». Il s’agissait en réalité de Marius Trésor. Après un but très "brésilien" de Didier Six - amortie de la poitrine, contrôle du pied gauche, demi-volée sous la barre de Leao - alors que les Bleus étaient menés 2-0, le défenseur était parvenu à égaliser en fin de match sur un corner frappé par Rouyer. «J’espère vraiment qu’à la fin de ce match contre l’Equateur, je ne serai plus le dernier buteur français au Maracana, a souligné Trésor sur les ondes de RMC. Que des garçons comme Benzema, Valbuena ou Giroud vont faire en sorte qu’on ne me pose plus cette question». Ils ne demandent certainement que ça.
Avant d'affronter l'Equateur, les Bleus ne cachent pas leur impatience de fouler la pelouse du Maracana. «C'est un grand moment qu'on a envie de vivre», a notamment souligné Mathieu Valbuena.
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/le-maracana/1500000000430460/0:281,2048:1314-665-335-70/23e34.jpg
La connaissance de l’histoire leur fait un brin défaut - l’excuse de l’âge sans doute -, mais la simple évocation du Maracana ne peut les laisser insensibles. «Un stade mythique» (http://www.lequipe.fr/infogs/Football/histoire-maracana.html), ont repris en choeur Mathieu Valbuena, Raphaël Varane, Mathieu Debuchy et autre Moussa Sissoko depuis le succès enregistré vendredi soir face à la Suisse (5-2) (http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bleus-au-presque-parfait/475859). Pour la première fois depuis le 30 juin 1977 et un nul (2-2) arraché devant 125 000 personnes par les Bleus de Michel Platini, l’équipe de France va refouler la pelouse de cette enceinte «au nom qui raisonne» (Varane). Une enceinte qui a notamment vu le premier but de Pelé, mais aussi le dernier match international du "Roi" face à la Yougoslavie en juillet 1971.
«Jouer là-bas, dans une Coupe du monde en plus, c’est fantastique, souligne Mathieu Valbuena. C’est un grand moment qu’on a envie de vivre, on espère une victoire à la clé.» «Tellement de grands joueurs y ont joué,rappelle Sissoko. Aujourd’hui, on a cette chance. Il faudra savourer.» Depuis la finale perdue par la Selação face à l’Uruguay lors du Mondial 1950, un traumatisme toujours vivace, l’enceinte a été reconstruite à trois reprises. Normes de sécurité oblige, elle ne peut plus abriter les 200 000 personnes qui avaient assisté à ce drame national, mais seulement 74 000. «C’est extraordinaire, on ne peut pas rêver mieux !», lâche malgré tout Mathieu Debuchy.
Trésor espère ne plus être le dernier
Lorsqu’il lui a été demandé quel était le dernier joueur français à y avoir marqué un but, Raphaël Varane a tenté un timide «Kopa». Il s’agissait en réalité de Marius Trésor. Après un but très "brésilien" de Didier Six - amortie de la poitrine, contrôle du pied gauche, demi-volée sous la barre de Leao - alors que les Bleus étaient menés 2-0, le défenseur était parvenu à égaliser en fin de match sur un corner frappé par Rouyer. «J’espère vraiment qu’à la fin de ce match contre l’Equateur, je ne serai plus le dernier buteur français au Maracana, a souligné Trésor sur les ondes de RMC. Que des garçons comme Benzema, Valbuena ou Giroud vont faire en sorte qu’on ne me pose plus cette question». Ils ne demandent certainement que ça.