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chitawar
25/06/2014, 11h39
Bleus - Deschamps : «On est là pour enchaîner»

Didier Deschamps va procéder à plusieurs changements dans son équipe de départ pour préserver certains joueurs en vue des huitièmes de finale. Mais il attend le même état d'esprit conquérant de ceux qui joueront ce mercredi contre l'Equateur (22h00).

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«Didier Deschamps, vous avez dû vous entraîner dans un autre stade que le Maracana. Est-ce gênant ?
Venir la veille du match dans un stade que l’on ne connaît pas, sentir l’atmosphère, c’est un peu un cérémonial pour les joueurs. Mais la pelouse souffre et il a été décidé de la préserver. Cette décision amène des désagréments. On se retrouve sur des terrains annexes à réorganiser la journée de veille de match.

Abordez-vous ce dernier match avec moins de pression ?
Je n’ai pas eu à modifier quoi que ce soit par rapport à l’attitude des joueurs. Ils ont travaillé avec la même application ces derniers jours. On leur a présenté l’adversaire comme avant chaque match. On est là pour enchaîner, conserver notre dynamique, asseoir notre première place. Mais en face, attention, il y a aura une équipe qui a de la qualité avec potentiel offensif intéressant.

Comment expliquez-vous que votre équipe réussisse aussi bien, vu son inexpérience...
C’est vrai que parmi ceux qui ont commencé le premier match contre le Honduras, ils n’étaient pas nombreux à avoir déjà disputé un match de Coupe du monde. L’expérience, à un moment, il faut jouer pour l’acquérir. J’ai constitué un groupe en pensant que chacun des joueurs pouvait jouer. Depuis un mois et demi qu’on est ensemble, ils se connaissent d’autant que la grande majorité est là depuis deux ans. Après, c’est vrai, sur le plan individuel, on ne sait jamais comment un individu va ressentir un match, le stade, la crispation. Tout le groupe essaye de mettre tous les joueurs dans les meilleures conditions.


La France est l’un des derniers porte-drapeaux européens après les éliminations de l’Espagne, de l’Italie et de l’Angleterre. Comment l’expliquez-vous ?
Le constat, je le fais comme vous. Après, donner des explications, c’est plus compliqué. On est au Brésil, certainement que les équipes sud-américaines s’acclimatent mieux, elles sont soutenues par beaucoup de supporters qui leur donnent une force démesurée. Sur cette Coupe du monde, il y a peu d’écarts. Tous les matches sont difficiles.

Quelles raisons vous poussent à effectuer des changements ?
(il sourit) Vous les verrez demain même si vous avez anticipé un petit peu. J’ai tenu compte des joueurs qui avaient joué. Ce n’est pas un match sans pression mais un match de Coupe du monde. Il ne faut pas banaliser ce match. Nous voulons maintenir tout ce que l’on a fait de bien jusqu’ici. Il faut finir le travail.

Vous avez inscrit 8 buts en deux matches. La meilleure attaque, ça peut être un objectif ?
- L’objectif, c’est de gagner contre l’Equateur qui a une chance de se qualifier. On ne commence pas le match en se disant qu’on va marquer tant de buts. Que l’on soit l’équipe la plus efficace sur les matches de poule ne nous donnera rien en plus à ce qui peut nous attendre derrière. On prend l’Equateur avec beaucoup de sérieux.

Que vous inspire l’élimination de l’Italie ?
Ils avaient un match décisif et ils l’ont perdu. Ça peut arriver. Je pense à Cesare Prandelli qui doit être forcément très triste. Il a fait du très, très bon travail jusqu’à maintenant. Il était dans une poule très compliquée.

Maintenir Benzema pour le maintenir en haut du classement des buteurs, ça peut être une stratégie ?
Il est en pleine forme. J’ai le choix sur pas mal de joueurs. Après, je peux penser à certains remplacements et ne pas pouvoir les faire. Je ne fais pas un traitement particulier pour Karim. Le plus important, c’est qu’il garde ce niveau-là et sa confiance, car ce qu’il apporte à l’équipe est très important.

Que vous inspire l’Equateur ?
C’est une équipe qui évolue depuis un bon moment en 4-4-2 avec un quatuor offensif de qualité. Valencia apporte beaucoup de vitesse et de puissance coté droit, Montero est un très bon dribbleur à gauche. Et puis, il y a cette bonne doublette d’attaquants. Ces quatre joueurs-là peuvent créer beaucoup de jeux offensivement. Les autres défendent plus.

Est-ce important de terminer premier pour éviter l’Argentine ?
On saura avant le match puisqu’ils jouent avant nous. L’objectif numéro un, c’était le premier match, le deuxième, se qualifier pour les huitièmes. Nous sommes premiers et nous allons tout faire pour garder cette place. Après, on prendra l’adversaire qu’on aura. »