harroudiroi
01/06/2014, 12h53
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PORTRAIT - Un Français de 29 ans soupçonné d'être l'auteur de l'attaque contre le Musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts le 24 mai, a été arrêté vendredi à Marseille. L'homme se serait rendu en Syrie en 2013, auprès de djihadistes, et était connu des services de renseignements français, selon les premiers éléments de l'enquête.
Le spectre de Mohamed Merah resurgit. Huit jours après la tuerie du Musée juif de Bruxelles dans laquelle quatre personnes ont trouvé la mort, un suspect a été arrêté vendredi à Marseille. L'homme, au sujet duquel les premiers éléments commencent à filtrer, s'avère être un Français âgé de 29 ans, venant de Roubaix (Nord) et répondant au nom de Mehdi Nemmouche.
Si son profil rappelle celui du tueur toulousain, c'est que l'homme est soupçonné d'avoir voyagé récemment auprès de djihadistes. Pour cette raison, il était fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le Monde indique que ce voyage en Syrie aurait duré de "début 2013 à mars 2014" et que le suspect "était également connu de la police pour son parcours de délinquant, avec des vols aggravés". Le quotidien ajoute que l'homme a "notamment été condamné en 2009 à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lille pour le braquage d'une supérette de Tourcoing". Selon des informations du Point, le suspect a été "détecté" par la DCRI (Direction centrale de l'intérieur) dès 2009, comme "se radicalisant" alors qu'il effectuait une peine d'emprisonnement à Salon-de-Provence.
GoPro et casquette
Appréhendé vendredi par les douaniers à la gare routière Saint-Charles de Marseille alors qu'il se trouvait dans un autocar effectuant une liaison depuis Amsterdam via Bruxelles, Medhi Nemmouche se dit sans domicile fixe. Le Monde précise que son arrestation s'est déroulée lors d'un "contrôle fortuit". Le suspect était porteur d'un fusil d'assaut Kalachnikov ainsi que d'un revolver avec des munitions.
Une caméra portative de type GoPro, matériel également utilisé par Mohamed Merah, a également été retrouvée dans ses bagages, corroborant des informations de la presse belge qui avait indiqué que le tueur portait une caméra fixée à la bandoulière d'un de ses sacs. De même, une casquette semblable à celle que portait, d'après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge, le tireur de Bruxelles, a été trouvée dans les bagages du suspect. Autant d'éléments qui laissent à penser qu'il s'agirait du "possible auteur des faits", tel que l'a qualifié, dimanche, le porte-parole du parquet fédéral belge.
"Profil djihadiste"
L'homme a été placé en garde à vue dès vendredi après-midi pour assassinat et tentative d'assassinat ainsi que pour détention et transport d'armes, en lien avec une entreprise terroriste. Il serait resté silencieux durant les premières 24 heures de sa garde à vue qui pourrait durer 96 heures, jusqu'à mardi, voire 144 heures, jusqu'à jeudi, si les enquêteurs devaient invoquer une menace terroriste imminente.
Le "profil djihadiste" de Mehdi Nemmouche pourrait relancer la polémique sur la surveillance des Français qui partent combattre en Syrie. De nouveaux éléments concernant ce suspect devraient être connus à la suite d'une conférence de presse que donnera le procureur de la République de Paris, François Molins, ce dimanche, à 15 heures.
PORTRAIT - Un Français de 29 ans soupçonné d'être l'auteur de l'attaque contre le Musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts le 24 mai, a été arrêté vendredi à Marseille. L'homme se serait rendu en Syrie en 2013, auprès de djihadistes, et était connu des services de renseignements français, selon les premiers éléments de l'enquête.
Le spectre de Mohamed Merah resurgit. Huit jours après la tuerie du Musée juif de Bruxelles dans laquelle quatre personnes ont trouvé la mort, un suspect a été arrêté vendredi à Marseille. L'homme, au sujet duquel les premiers éléments commencent à filtrer, s'avère être un Français âgé de 29 ans, venant de Roubaix (Nord) et répondant au nom de Mehdi Nemmouche.
Si son profil rappelle celui du tueur toulousain, c'est que l'homme est soupçonné d'avoir voyagé récemment auprès de djihadistes. Pour cette raison, il était fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le Monde indique que ce voyage en Syrie aurait duré de "début 2013 à mars 2014" et que le suspect "était également connu de la police pour son parcours de délinquant, avec des vols aggravés". Le quotidien ajoute que l'homme a "notamment été condamné en 2009 à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Lille pour le braquage d'une supérette de Tourcoing". Selon des informations du Point, le suspect a été "détecté" par la DCRI (Direction centrale de l'intérieur) dès 2009, comme "se radicalisant" alors qu'il effectuait une peine d'emprisonnement à Salon-de-Provence.
GoPro et casquette
Appréhendé vendredi par les douaniers à la gare routière Saint-Charles de Marseille alors qu'il se trouvait dans un autocar effectuant une liaison depuis Amsterdam via Bruxelles, Medhi Nemmouche se dit sans domicile fixe. Le Monde précise que son arrestation s'est déroulée lors d'un "contrôle fortuit". Le suspect était porteur d'un fusil d'assaut Kalachnikov ainsi que d'un revolver avec des munitions.
Une caméra portative de type GoPro, matériel également utilisé par Mohamed Merah, a également été retrouvée dans ses bagages, corroborant des informations de la presse belge qui avait indiqué que le tueur portait une caméra fixée à la bandoulière d'un de ses sacs. De même, une casquette semblable à celle que portait, d'après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge, le tireur de Bruxelles, a été trouvée dans les bagages du suspect. Autant d'éléments qui laissent à penser qu'il s'agirait du "possible auteur des faits", tel que l'a qualifié, dimanche, le porte-parole du parquet fédéral belge.
"Profil djihadiste"
L'homme a été placé en garde à vue dès vendredi après-midi pour assassinat et tentative d'assassinat ainsi que pour détention et transport d'armes, en lien avec une entreprise terroriste. Il serait resté silencieux durant les premières 24 heures de sa garde à vue qui pourrait durer 96 heures, jusqu'à mardi, voire 144 heures, jusqu'à jeudi, si les enquêteurs devaient invoquer une menace terroriste imminente.
Le "profil djihadiste" de Mehdi Nemmouche pourrait relancer la polémique sur la surveillance des Français qui partent combattre en Syrie. De nouveaux éléments concernant ce suspect devraient être connus à la suite d'une conférence de presse que donnera le procureur de la République de Paris, François Molins, ce dimanche, à 15 heures.