edenmartine
30/05/2014, 12h26
http://media3.sports.woopic.com/8/f/940x250/fd/1/p/newsweb-sports-articles%7C733%7Cb81%7C8adb4a9220da4d1ab3366cc042/article_742224.jpg (http://sports.orange.fr/image/cyclisme/tour-d-italie/rolland-prend-place-sur-le-podium-newsweb-sports_CNT0000002tnkS.html)
Encore à l'attaque lors de la 18e étape du Giro, remportée par Julian Arredondo au refuge Panarotta, Pierre Rolland s'est hissé sur le podium du classement général derrière Nairo Quintana et Rigoberto Uran. Mais son avance est très mince.
Il a bien fait de venir sur le Giro, Pierre Rolland. Non seulement le coureur de l'équipe Europcar est en passe d'écrire l'une des plus belles pages de sa carrière, mais il est en plus le grand animateur d'une course où, plus les jours avancent, plus les offensives des prétendants au classement général se font rares.
Dans la montée finale vers le refuge Panarotta, Rolland est encore une fois celui qui a secoué le groupe des favoris. Pas pour aller chercher la victoire d'étape, promise aux échappés, et revenue à Julian Arredondo, plus fort que ses compagnons de route (Duarte, Deignan, Basso, Pelizotti...). Non, le grimpeur orléanais vise désormais le classement général. Neuvième avant l'étape du Stelvio, quatrième ce jeudi matin, Rolland est désormais sur la boîte, à la troisième place du podium.
https://pbs.twimg.com/media/Boz-5YOIgAE_lsp.png
Mais les écarts sont infimes. Pensez-donc, après plus de 78 heures d'effort, l'écart n'est que de deux malheureuses secondes entre Rolland et ses poursuivants, Fabio Aru et Rafal Majka.
Et Domenico Pozzovivo, sixième, n'est qu'à 22 secondes. Voilà qui explique en grande partie (mais ne justifie pas) l'attentisme des concurrents de Nairo Quintana, qui a passé une deuxième journée en rose très tranquille.
Il est vrai que le Colombien de la Movistar paraît "imbattable", comme l'a reconnu Pozzovivo après l'arrivée sur BeIn Sports. Honnête, l'Italien d'AG2R n'a d'ailleurs pas caché qu'il allait désormais batailler "pour la deuxième place", une lutte pour laquelle Cadel Evans, grand perdant du jour, paraît désormais exclu.
Les calculs avaient déjà commencé ce jeudi. Et seul Rolland a bougé, donc. Le leader d'Europcar a d'abord fait rouler ses hommes (mention spéciale à Romain Sicard), avant de passer lui-même à l'action. Problème, derrière lui, Rigoberto Uran était plus préoccupé par la défense de sa deuxième place que par son duel avec Quintana.
Le Colombien a fait rouler Wout Poels pour revenir sur Rolland, ce qui a également fait le jeu de Fabio Aru, lequel a pu placer un démarrage aux 500 mètres pour reprendre 6 secondes à Rolland.
En roulant comme cela, l'Italien aura du mal à grappiller plus. Mais il avait sans doute en tête, comme la plupart de ses concurrents, que tout se jouerait dans ces deux prochains jours, avec le chrono en côte vendredi et la terrifiante étape du Zoncolan samedi.
Rendez-vous est pris.
Encore à l'attaque lors de la 18e étape du Giro, remportée par Julian Arredondo au refuge Panarotta, Pierre Rolland s'est hissé sur le podium du classement général derrière Nairo Quintana et Rigoberto Uran. Mais son avance est très mince.
Il a bien fait de venir sur le Giro, Pierre Rolland. Non seulement le coureur de l'équipe Europcar est en passe d'écrire l'une des plus belles pages de sa carrière, mais il est en plus le grand animateur d'une course où, plus les jours avancent, plus les offensives des prétendants au classement général se font rares.
Dans la montée finale vers le refuge Panarotta, Rolland est encore une fois celui qui a secoué le groupe des favoris. Pas pour aller chercher la victoire d'étape, promise aux échappés, et revenue à Julian Arredondo, plus fort que ses compagnons de route (Duarte, Deignan, Basso, Pelizotti...). Non, le grimpeur orléanais vise désormais le classement général. Neuvième avant l'étape du Stelvio, quatrième ce jeudi matin, Rolland est désormais sur la boîte, à la troisième place du podium.
https://pbs.twimg.com/media/Boz-5YOIgAE_lsp.png
Mais les écarts sont infimes. Pensez-donc, après plus de 78 heures d'effort, l'écart n'est que de deux malheureuses secondes entre Rolland et ses poursuivants, Fabio Aru et Rafal Majka.
Et Domenico Pozzovivo, sixième, n'est qu'à 22 secondes. Voilà qui explique en grande partie (mais ne justifie pas) l'attentisme des concurrents de Nairo Quintana, qui a passé une deuxième journée en rose très tranquille.
Il est vrai que le Colombien de la Movistar paraît "imbattable", comme l'a reconnu Pozzovivo après l'arrivée sur BeIn Sports. Honnête, l'Italien d'AG2R n'a d'ailleurs pas caché qu'il allait désormais batailler "pour la deuxième place", une lutte pour laquelle Cadel Evans, grand perdant du jour, paraît désormais exclu.
Les calculs avaient déjà commencé ce jeudi. Et seul Rolland a bougé, donc. Le leader d'Europcar a d'abord fait rouler ses hommes (mention spéciale à Romain Sicard), avant de passer lui-même à l'action. Problème, derrière lui, Rigoberto Uran était plus préoccupé par la défense de sa deuxième place que par son duel avec Quintana.
Le Colombien a fait rouler Wout Poels pour revenir sur Rolland, ce qui a également fait le jeu de Fabio Aru, lequel a pu placer un démarrage aux 500 mètres pour reprendre 6 secondes à Rolland.
En roulant comme cela, l'Italien aura du mal à grappiller plus. Mais il avait sans doute en tête, comme la plupart de ses concurrents, que tout se jouerait dans ces deux prochains jours, avec le chrono en côte vendredi et la terrifiante étape du Zoncolan samedi.
Rendez-vous est pris.