edenmartine
28/05/2014, 08h38
http://media4.sports.woopic.com/8/f/940x250/fd/1/p/newsweb-sports-articles%7Cee1%7Cd71%7Ca2a7b1f4f089f4e327ac9af065/article_741202.jpg (http://r.orange.fr/r?ref=&url=http://sports.orange.fr/image/nba/tout-est-a-refaire-newsweb-sports_CNT0000002pTGm.html)
Deux partout, balle au centre. Deux jours après leur première victoire, le Thunder a remis ça face aux Spurs, remportant le match 4 105-92 pour revenir à 2-2 dans les finales de la Conférence Ouest. Premier artisan de cette victoire, Russell Westbrook a compilé 40 points et 10 passes.
Le retour dans le Texas risque d'apparaître bien long aux joueurs de San Antonio. Surtout, il leur sera bien difficile de ne pas ressasser le souvenir des finales de conférence 2012 et de leur défaite face à ce même Thunder: les Texans s'étaient en effet inclinés 4-2 après avoir pourtant remporté les deux premières manches de la série.
Et deux ans après, le scénario est parti pour se répéter. "Tout ce qu'on a à faire, c'est mieux jouer.
On a livré deux mauvais matches ici et désormais, il faut penser au match 5", espérait néanmoins Tony Parker à l'issue de la rencontre. Les hommes de Gregg Popovich bénéficient certes toujours de l'avantage du parquet, avec notamment ce match 5, crucial, jeudi, à l'ATT Center, mais la donne semble avoir changé avec le retour, dimanche, de Serge Ibaka.
Et ce d'autant plus que si mardi, un bon passage de Boris Diaw dans le troisième quart a permis aux Spurs de sauver quelques apparences, la victoire du Thunder a parfois tourné à la démonstration. Les visiteurs avaient pourtant démarré pied au plancher, signant un 8-0 en moins de deux minutes grâce à deux banderilles primées de Kawhi Leonard, mais Oklahoma City répliquait par un 13-2 pour clôturer le premier acte et donnait ainsi le ton de la soirée.
Repassées devant (26-20), les troupes de Scott Brooks allaient en effet se mettre à l'abri dès le deuxième quart, virant à la pause avec 15 points d'avance (58-43) avant d'en compter jusqu'à 27 peu après le retour des vestiaires (76-49). Dès lors, les 14 points-10 rebonds de Boris Diaw ne pouvaient permettre que d'éviter l'humiliation. Et encore...
Car il en aurait en effet fallu bien plus pour compenser la faillite d'un Tim Duncan bloqué à 9 points et 6 rebonds ou d'un Manu Ginobili limité à 5 points à 2 sur 8 aux tirs et parfait symbole de la maladresse ambiante, les Spurs s'en tirant avec un modeste 39%. Et si Tony Parker faisait un poil mieux avec ses 14 points à 7 sur 12 aux tirs, le meneur tricolore souffrait forcément de la comparaison.
Car en face, tandis que Kevin Durant faisait honneur à son statut de meilleur marqueur de la Ligue avec 31 points à 11 sur 22 aux tirs, Russell Westbrook livrait un véritable récital avec 40 points à 12 sur 24 aux tirs, 10 passes, 5 rebonds et 5 interceptions. Du jamais vu depuis 2003 et Allen Iverson, le meneur du Thunder n'échouant qu'à trois points de son record en playoffs.
De quoi aborder le match 5 avec confiance. "Je pense que j'ai tout bien fait ce soir en étant agressif des deux côtés du terrain. Et c'est forcément encourageant pour la suite, reconnaissait d'ailleurs le héros de la soirée à l'issue de la rencontre, mais le plus important, c'est d'avoir gagné ce match.
Et le plus dur reste à venir car on doit toujours l'emporter chez eux, mais en reproduisant ce type de performance, on peut y croire." Le précédent 2012 l'a prouvé...
Deux partout, balle au centre. Deux jours après leur première victoire, le Thunder a remis ça face aux Spurs, remportant le match 4 105-92 pour revenir à 2-2 dans les finales de la Conférence Ouest. Premier artisan de cette victoire, Russell Westbrook a compilé 40 points et 10 passes.
Le retour dans le Texas risque d'apparaître bien long aux joueurs de San Antonio. Surtout, il leur sera bien difficile de ne pas ressasser le souvenir des finales de conférence 2012 et de leur défaite face à ce même Thunder: les Texans s'étaient en effet inclinés 4-2 après avoir pourtant remporté les deux premières manches de la série.
Et deux ans après, le scénario est parti pour se répéter. "Tout ce qu'on a à faire, c'est mieux jouer.
On a livré deux mauvais matches ici et désormais, il faut penser au match 5", espérait néanmoins Tony Parker à l'issue de la rencontre. Les hommes de Gregg Popovich bénéficient certes toujours de l'avantage du parquet, avec notamment ce match 5, crucial, jeudi, à l'ATT Center, mais la donne semble avoir changé avec le retour, dimanche, de Serge Ibaka.
Et ce d'autant plus que si mardi, un bon passage de Boris Diaw dans le troisième quart a permis aux Spurs de sauver quelques apparences, la victoire du Thunder a parfois tourné à la démonstration. Les visiteurs avaient pourtant démarré pied au plancher, signant un 8-0 en moins de deux minutes grâce à deux banderilles primées de Kawhi Leonard, mais Oklahoma City répliquait par un 13-2 pour clôturer le premier acte et donnait ainsi le ton de la soirée.
Repassées devant (26-20), les troupes de Scott Brooks allaient en effet se mettre à l'abri dès le deuxième quart, virant à la pause avec 15 points d'avance (58-43) avant d'en compter jusqu'à 27 peu après le retour des vestiaires (76-49). Dès lors, les 14 points-10 rebonds de Boris Diaw ne pouvaient permettre que d'éviter l'humiliation. Et encore...
Car il en aurait en effet fallu bien plus pour compenser la faillite d'un Tim Duncan bloqué à 9 points et 6 rebonds ou d'un Manu Ginobili limité à 5 points à 2 sur 8 aux tirs et parfait symbole de la maladresse ambiante, les Spurs s'en tirant avec un modeste 39%. Et si Tony Parker faisait un poil mieux avec ses 14 points à 7 sur 12 aux tirs, le meneur tricolore souffrait forcément de la comparaison.
Car en face, tandis que Kevin Durant faisait honneur à son statut de meilleur marqueur de la Ligue avec 31 points à 11 sur 22 aux tirs, Russell Westbrook livrait un véritable récital avec 40 points à 12 sur 24 aux tirs, 10 passes, 5 rebonds et 5 interceptions. Du jamais vu depuis 2003 et Allen Iverson, le meneur du Thunder n'échouant qu'à trois points de son record en playoffs.
De quoi aborder le match 5 avec confiance. "Je pense que j'ai tout bien fait ce soir en étant agressif des deux côtés du terrain. Et c'est forcément encourageant pour la suite, reconnaissait d'ailleurs le héros de la soirée à l'issue de la rencontre, mais le plus important, c'est d'avoir gagné ce match.
Et le plus dur reste à venir car on doit toujours l'emporter chez eux, mais en reproduisant ce type de performance, on peut y croire." Le précédent 2012 l'a prouvé...