edenmartine
28/05/2014, 05h56
http://media1.sports.woopic.com/8/f/940x250/fd/1/p/newsweb-sports-articles%7C3ad%7C69d%7C531337129f037bc69620b63378/article_741116.jpg (http://r.orange.fr/r?ref=&url=http://sports.orange.fr/image/basket/limoges-une-finale-14-ans-apres-newsweb-sports_CNT0000002oczV.html)
Al'occasion d'un rare match 5 décisif, la magie de Beaublanc a opéré à plein ce mardi dans la demi-finale de Pro A opposant le CSP à Dijon finalement défait (80-64) dans l'antre bouillonnante. Limoges est de retour en finale pour la première fois depuis 14 ans ! Strasbourg ou Nancy, qui s'affrontent mercredi, lui sera opposé à partir du 31 mai.
Limoges est de retour en finale de Pro A ! L'évènement est de taille pour un club qui n'avait plus atteint ce stade de la compétition depuis... 14 ans !
2000 ou l'année d'un triplé historique pour un CSP encore emmené à l'époque par Yann Bonto, mais tombé depuis jusqu'en 3e division, avant de gravir une à une les marches de sa reconquête. A la recherche de sa gloire passée, la ville du basket en France retrouve le parfum des sommets au prix d'un match 5 face à Dijon, où le souffle de son antre de Beaublanc aura fini par souffler la résistance d'une JDA qui devra encore attendre avant de s'inviter à sa première finale.
"Il ne nous reste plus grand-chose, alors on va essayer de tout mettre sur l'adrénaline." Jean-Louis Borg n'ignore rien de l'état de son équipe au coup d'envoi. Mais l'adrénaline ne fait pas tout et Dijon, sans la maîtriser, connaît une entame de match catastrophique. Malchanceux sur leurs shoots, les Dijonnais sont surtout totalement dépassés par le rythme et l'intensité limougeaude.
Un 17-0 terrible en faveur d'un CSP intenable sous les yeux d'un certain Jim « Trampoline » Bilba (29-7, 8e) et quatre minutes sans inscrire le moindre point pour des visiteurs qui subissent de plein fouet la pression de Beaublanc, à l'image d'un Mykal Ryley pris à la gorge par la défense hyper agressive de Nobel Boungou Colo par ailleurs déjà crédité de 9 points. La note est déjà salée à l'issue du premier quart temps (32-11).
Acker meilleur marqueur
Mais dans ces play-offs à rebondissements, ce premier match 5 dans une série de Pro A depuis 1996 et une finale Asvel - Pau n'a pas livré son verdict. Surtout après l'improbable retour de Strasbourg face à Nancy la veille. Et le poil-à-gratter dijonnais réagit, enfin capable d'imprimer le tempo à la rencontre et d'exister sous le cercle avec cette quatrième possession de rang sur laquelle Ryley dégaine à 3 points (34-18, 14e).
Dijon refait surface, mais Dijon traîne son départ raté comme un boulet. Et Limoges sait trouver son second souffle dans le sillage notamment d'un étonnant Fréjus Zerbo, auteur d'un grosse première période (9 points, 4/5), ou d'un Adrien Moerman (10 pts, 3/4), symbole de l'insolente réussite de sa formation à 3 points.
A mi-parcours, les vingt points d'écart (49-29) en faveur des joueurs de Jean-Marc Dupraz maintiennent Dijon, pourtant vainqueur de ce quart temps (17-18), sous la ligne de flottaison.
Que de regrets pourtant pour les visiteurs encore vainqueurs (14-17) d'un troisième quart temps au cours duquel Limoges, dans le dur, ne doit qu'au panier primé en fin de période de Jo Gomis de tenir son résultat face à un adversaire qui fait jeu égal (63-46). Mais finit par céder pour de bon sur le tard sous les derniers assauts d'Alex Acker, meilleur marqueur de la rencontre (17 points, 7/10).
Face surtout à une équipe qui, avec finalement un 11/18 à 3 points, ne pouvait pas perdre ce match.
Beaublanc peut chanter : Limoges est en finale !
Al'occasion d'un rare match 5 décisif, la magie de Beaublanc a opéré à plein ce mardi dans la demi-finale de Pro A opposant le CSP à Dijon finalement défait (80-64) dans l'antre bouillonnante. Limoges est de retour en finale pour la première fois depuis 14 ans ! Strasbourg ou Nancy, qui s'affrontent mercredi, lui sera opposé à partir du 31 mai.
Limoges est de retour en finale de Pro A ! L'évènement est de taille pour un club qui n'avait plus atteint ce stade de la compétition depuis... 14 ans !
2000 ou l'année d'un triplé historique pour un CSP encore emmené à l'époque par Yann Bonto, mais tombé depuis jusqu'en 3e division, avant de gravir une à une les marches de sa reconquête. A la recherche de sa gloire passée, la ville du basket en France retrouve le parfum des sommets au prix d'un match 5 face à Dijon, où le souffle de son antre de Beaublanc aura fini par souffler la résistance d'une JDA qui devra encore attendre avant de s'inviter à sa première finale.
"Il ne nous reste plus grand-chose, alors on va essayer de tout mettre sur l'adrénaline." Jean-Louis Borg n'ignore rien de l'état de son équipe au coup d'envoi. Mais l'adrénaline ne fait pas tout et Dijon, sans la maîtriser, connaît une entame de match catastrophique. Malchanceux sur leurs shoots, les Dijonnais sont surtout totalement dépassés par le rythme et l'intensité limougeaude.
Un 17-0 terrible en faveur d'un CSP intenable sous les yeux d'un certain Jim « Trampoline » Bilba (29-7, 8e) et quatre minutes sans inscrire le moindre point pour des visiteurs qui subissent de plein fouet la pression de Beaublanc, à l'image d'un Mykal Ryley pris à la gorge par la défense hyper agressive de Nobel Boungou Colo par ailleurs déjà crédité de 9 points. La note est déjà salée à l'issue du premier quart temps (32-11).
Acker meilleur marqueur
Mais dans ces play-offs à rebondissements, ce premier match 5 dans une série de Pro A depuis 1996 et une finale Asvel - Pau n'a pas livré son verdict. Surtout après l'improbable retour de Strasbourg face à Nancy la veille. Et le poil-à-gratter dijonnais réagit, enfin capable d'imprimer le tempo à la rencontre et d'exister sous le cercle avec cette quatrième possession de rang sur laquelle Ryley dégaine à 3 points (34-18, 14e).
Dijon refait surface, mais Dijon traîne son départ raté comme un boulet. Et Limoges sait trouver son second souffle dans le sillage notamment d'un étonnant Fréjus Zerbo, auteur d'un grosse première période (9 points, 4/5), ou d'un Adrien Moerman (10 pts, 3/4), symbole de l'insolente réussite de sa formation à 3 points.
A mi-parcours, les vingt points d'écart (49-29) en faveur des joueurs de Jean-Marc Dupraz maintiennent Dijon, pourtant vainqueur de ce quart temps (17-18), sous la ligne de flottaison.
Que de regrets pourtant pour les visiteurs encore vainqueurs (14-17) d'un troisième quart temps au cours duquel Limoges, dans le dur, ne doit qu'au panier primé en fin de période de Jo Gomis de tenir son résultat face à un adversaire qui fait jeu égal (63-46). Mais finit par céder pour de bon sur le tard sous les derniers assauts d'Alex Acker, meilleur marqueur de la rencontre (17 points, 7/10).
Face surtout à une équipe qui, avec finalement un 11/18 à 3 points, ne pouvait pas perdre ce match.
Beaublanc peut chanter : Limoges est en finale !