sindbad001
21/05/2014, 10h58
Une équipe de l’Inria de Rennes vient de dévoiler un système qui permet de visualiser l’activité cérébrale en temps réel grâce à un affichage en réalité augmentée. Face à un écran, l’utilisateur peut observer les changements d’état de son cerveau illustrés par des couleurs. Une innovation qui pourrait trouver de nombreux débouchés, en particulier dans le domaine médical.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/0/0f110572a8_Mindmirror.jpgLe dispositif Mind-Mirror associe l’électroencéphalographie et la réalité augmentée. Pour superposer cette image virtuelle du cerveau, le système utilise un casque EEG, un capteur 3D Kinect et un écran sur lequel est plaqué un film argenté pour produire l’effet de miroir
À l’Inria de Rennes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-renne-8688/), l’équipe du laboratoire Hybrid (https://team.inria.fr/hybrid/) dirigée par Anatole Lécuyer a mis au point une technique inédite pour observer l’activité cérébrale. Il s’agit d’un système baptisé Mind-Mirror (http://www.inria.fr/actualite/actualites-inria/mind-mirror-le-cerveau-dans-un-miroir) qui, comme son nom le suggère, permet de voir son cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) comme dans un miroir (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-miroir-1009/) en associant l’électroencéphalographie et la réalité augmentée (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-vers-realite-augmentee-977/page/2/). Le dispositif se compose d’un casque EEG qui capte l’activité électrique du cerveau, d’une caméra 3D (en l'occurrence un capteur Kinect (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/informatique-capteur-kinect-pourrait-reperer-etat-depressif-45836/) de Microsoft) et d’un écran recouvert d’un film argenté qui produit l’effet miroir.Lorsqu’une personne portant le casque EEG (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-epilepsie-maladie-neurologique-973/page/9/) et filmée par la caméra fait face à l’écran, elle voit une image de son cerveau apparaître sur sa tête. La réalité augmentée (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-realite-augmentee-3963/) superpose ce cerveau virtuel en produisant un effet de transparence. Le capteur Kinect suit les mouvements (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/) de la tête afin de garder l’image toujours alignée. Grâce à des algorithmes, cette imagerie est corrélée avec lefonctionnement du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-spaun-cerveau-artificiel-mieux-comprendre-cerveau-humain-43156/) et illustrée avec des couleurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-couleur-4126/). Ainsi, lorsque la personne se concentre, certaines zones du cerveau se teintent en rouge, ou bien en bleu si on lui demande de se détendre.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_mindmirror2.jpeg
Ce chercheur de l’Inria observe l’activité de son cerveau grâce à Mind-Mirror. Ce système mêlant électroencéphalographie et réalité augmentée restitue l’état du cerveau avec des couleurs. Cette technique pourrait être très utile dans le domaine médical pour aider au traitement de certains troubles. © Inria, Kaksonen
Un miroir du cerveau idéal pour le neurofeedbackLes débouchés potentiels pour Mind-Mirror sont très nombreux, estiment les chercheurs, qui citent des applications (http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/dico/d/mathematiques-application-13200/) aussi bien ludiques qu’éducatives ou scientifiques. Mais dans un premier temps, c’est dans le domaine médical et en particulier pour le retour neuronal (ou neurofeedback (https://interstices.info/jcms/nn_72062/neurofeedback-un-traitement-non-invasif-du-trouble-du-deficit-de-lattention)) que Mind-Mirror serait le plus prometteur. Selon la définition de l’Inria, « le neurofeedback considère l’activité électrique du cerveau comme un ensemble de muscles que l’on peut entraîner et développer à partir du moment où l’on dispose d’un retour (feedback) et donc d’une boucle d’apprentissage. »Cette technique novatrice est envisagée pour traiter des pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) telles que les troubles de l’attention ou du sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/), les acouphènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cause-maladie-meniere-enfin-identifiee-50834/) ou encore les problèmes moteurs survenus après unAVC (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-avc-bon-cholesterol-eviter-hemorragie-cerebrale-44916/). À ce titre, Mind-Mirror pourrait aider les patients dans leur travail de rééducation. Les tests, notamment des essais cliniques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/), vont se poursuivre. Les premières applications issues de Mind-Mirror seront commercialisées d’ici deux ans via la jeune pousse Mensia Technologies (http://www.mensiatech.com/), un spin-off de l’Inria.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/0/0f110572a8_Mindmirror.jpgLe dispositif Mind-Mirror associe l’électroencéphalographie et la réalité augmentée. Pour superposer cette image virtuelle du cerveau, le système utilise un casque EEG, un capteur 3D Kinect et un écran sur lequel est plaqué un film argenté pour produire l’effet de miroir
À l’Inria de Rennes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-renne-8688/), l’équipe du laboratoire Hybrid (https://team.inria.fr/hybrid/) dirigée par Anatole Lécuyer a mis au point une technique inédite pour observer l’activité cérébrale. Il s’agit d’un système baptisé Mind-Mirror (http://www.inria.fr/actualite/actualites-inria/mind-mirror-le-cerveau-dans-un-miroir) qui, comme son nom le suggère, permet de voir son cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) comme dans un miroir (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-miroir-1009/) en associant l’électroencéphalographie et la réalité augmentée (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-vers-realite-augmentee-977/page/2/). Le dispositif se compose d’un casque EEG qui capte l’activité électrique du cerveau, d’une caméra 3D (en l'occurrence un capteur Kinect (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/informatique-capteur-kinect-pourrait-reperer-etat-depressif-45836/) de Microsoft) et d’un écran recouvert d’un film argenté qui produit l’effet miroir.Lorsqu’une personne portant le casque EEG (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-epilepsie-maladie-neurologique-973/page/9/) et filmée par la caméra fait face à l’écran, elle voit une image de son cerveau apparaître sur sa tête. La réalité augmentée (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-realite-augmentee-3963/) superpose ce cerveau virtuel en produisant un effet de transparence. Le capteur Kinect suit les mouvements (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/) de la tête afin de garder l’image toujours alignée. Grâce à des algorithmes, cette imagerie est corrélée avec lefonctionnement du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-spaun-cerveau-artificiel-mieux-comprendre-cerveau-humain-43156/) et illustrée avec des couleurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-couleur-4126/). Ainsi, lorsque la personne se concentre, certaines zones du cerveau se teintent en rouge, ou bien en bleu si on lui demande de se détendre.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_mindmirror2.jpeg
Ce chercheur de l’Inria observe l’activité de son cerveau grâce à Mind-Mirror. Ce système mêlant électroencéphalographie et réalité augmentée restitue l’état du cerveau avec des couleurs. Cette technique pourrait être très utile dans le domaine médical pour aider au traitement de certains troubles. © Inria, Kaksonen
Un miroir du cerveau idéal pour le neurofeedbackLes débouchés potentiels pour Mind-Mirror sont très nombreux, estiment les chercheurs, qui citent des applications (http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/dico/d/mathematiques-application-13200/) aussi bien ludiques qu’éducatives ou scientifiques. Mais dans un premier temps, c’est dans le domaine médical et en particulier pour le retour neuronal (ou neurofeedback (https://interstices.info/jcms/nn_72062/neurofeedback-un-traitement-non-invasif-du-trouble-du-deficit-de-lattention)) que Mind-Mirror serait le plus prometteur. Selon la définition de l’Inria, « le neurofeedback considère l’activité électrique du cerveau comme un ensemble de muscles que l’on peut entraîner et développer à partir du moment où l’on dispose d’un retour (feedback) et donc d’une boucle d’apprentissage. »Cette technique novatrice est envisagée pour traiter des pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) telles que les troubles de l’attention ou du sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/), les acouphènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cause-maladie-meniere-enfin-identifiee-50834/) ou encore les problèmes moteurs survenus après unAVC (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-avc-bon-cholesterol-eviter-hemorragie-cerebrale-44916/). À ce titre, Mind-Mirror pourrait aider les patients dans leur travail de rééducation. Les tests, notamment des essais cliniques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/), vont se poursuivre. Les premières applications issues de Mind-Mirror seront commercialisées d’ici deux ans via la jeune pousse Mensia Technologies (http://www.mensiatech.com/), un spin-off de l’Inria.