sindbad001
18/05/2014, 10h53
En mélangeant du sperme avec des nanotubes métalliques, des chercheurs canadiens ont fabriqué les premiers spermatozoïdes cyborgs. Ces minuscules robots flagellés pourraient être utilisés pour traiter certaines formes d’infertilité et délivrer des médicaments dans des endroits très précis de l’organisme.
Les microtechnologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-nano-microtechnologies-omnt-nouvel-observatoire-ouvre-portes-6302/) progressent de jour en jour et ouvrent de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines, notamment en médecine. Plusieurs équipes de recherche travaillent avec ardeur pour mettre au point des robots microscopiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-robots-nageurs-microscopiques-cest-possible-40550/) capables de circuler dans l’organisme pour participer au traitement de certaines maladies. Cependant, les tentatives réalisées pour le moment n’ont pas été fructueuses.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/6/61f2d303d1_spermatozoide.jpg
Des chercheurs de l’Institute for Integrative Nanosciences à Dresden (Allemagne) se sont penchés sur la question et ont développé une technologie originale et prometteuse. Au lieu de fabriquer desrobots (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/robotique-robots-avatars-936/) complètement artificiels, ils ont décidé de mettre à contribution la mobilité des spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-spermatozoides-preferent-nager-courant-45015/).« Les gamètes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-gamete-150/) mâles sont sans danger pour l’organisme et nagent rapidement, même dans des liquides visqueux, explique Oliver Schmidt, le directeur de l’étude. D’autre part, ils n’ont pas besoin qu’on leur fournisse d’énergie. » Leur invention est décrite dans la revue Advanced Materials (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/adma.201302544/abstract).
http://static.skynetblogs.be/media/130852/dyn004_original_323_331_gif_2533802_db30390e22bf2d 5ecc6bd6432e3e810d.gif
Des spermatozoïdes robots livreurs de médicaments
Pour fabriquer ces spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-spermatozoide-258/) cyborgs (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/robotique-cyborg-8458/), appelés spermbots, les scientifiques ont tout d’abord construit des microtubes coniques de 50 micromètres de long et de 5 à 8 micromètres de diamètre, à partir de nanoparticules (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/technologie-nanoparticule-6478/) de fer (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-fer-721/) et de titane. Ils les ont ensuite mélangés avec du sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sperme-francais-perd-qualite-quantite-43215/) de taureau, permettant ainsi aux spermatozoïdes d’enfoncer leurs têtes dans les nanotubes tout en laissant libres leurs flagelles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-flagelle-312/). Les nanotubes étant métalliques, les chercheurs ont pu contrôler le mouvement (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/) de ces biorobots à l’aide d’un champ magnétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-champ-magnetique-terrestre-enfin-explique-10514/). En d’autres termes, ils ont réussi à les télécommander.
http://media.giphy.com/media/14iNgUYJIdGAWA/giphy.gif
Dans le futur, les auteurs aimeraient utiliser ces spermbots pour acheminer un médicament dans n’importe quelle partie du corps. Ils pourraient également les manipuler pour lutter contre certaines formes d’infertilité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-infertilite-sterilite-963/) en facilitant leur déplacement vers l’ovule (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ovule-219/). « Ce type d’approche, qui combine la technologie et la biologie, pourrait conduire à la fabrication de microrobots plus efficaces que jamais », conclut Eric Diller, chercheur à l’université de Toronto (Canada).
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=MP-Z7CRfGkQ
Les microtechnologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-nano-microtechnologies-omnt-nouvel-observatoire-ouvre-portes-6302/) progressent de jour en jour et ouvrent de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines, notamment en médecine. Plusieurs équipes de recherche travaillent avec ardeur pour mettre au point des robots microscopiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-robots-nageurs-microscopiques-cest-possible-40550/) capables de circuler dans l’organisme pour participer au traitement de certaines maladies. Cependant, les tentatives réalisées pour le moment n’ont pas été fructueuses.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/6/61f2d303d1_spermatozoide.jpg
Des chercheurs de l’Institute for Integrative Nanosciences à Dresden (Allemagne) se sont penchés sur la question et ont développé une technologie originale et prometteuse. Au lieu de fabriquer desrobots (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/robotique-robots-avatars-936/) complètement artificiels, ils ont décidé de mettre à contribution la mobilité des spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-spermatozoides-preferent-nager-courant-45015/).« Les gamètes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-gamete-150/) mâles sont sans danger pour l’organisme et nagent rapidement, même dans des liquides visqueux, explique Oliver Schmidt, le directeur de l’étude. D’autre part, ils n’ont pas besoin qu’on leur fournisse d’énergie. » Leur invention est décrite dans la revue Advanced Materials (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/adma.201302544/abstract).
http://static.skynetblogs.be/media/130852/dyn004_original_323_331_gif_2533802_db30390e22bf2d 5ecc6bd6432e3e810d.gif
Des spermatozoïdes robots livreurs de médicaments
Pour fabriquer ces spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-spermatozoide-258/) cyborgs (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/robotique-cyborg-8458/), appelés spermbots, les scientifiques ont tout d’abord construit des microtubes coniques de 50 micromètres de long et de 5 à 8 micromètres de diamètre, à partir de nanoparticules (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/technologie-nanoparticule-6478/) de fer (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-fer-721/) et de titane. Ils les ont ensuite mélangés avec du sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sperme-francais-perd-qualite-quantite-43215/) de taureau, permettant ainsi aux spermatozoïdes d’enfoncer leurs têtes dans les nanotubes tout en laissant libres leurs flagelles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-flagelle-312/). Les nanotubes étant métalliques, les chercheurs ont pu contrôler le mouvement (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/) de ces biorobots à l’aide d’un champ magnétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-champ-magnetique-terrestre-enfin-explique-10514/). En d’autres termes, ils ont réussi à les télécommander.
http://media.giphy.com/media/14iNgUYJIdGAWA/giphy.gif
Dans le futur, les auteurs aimeraient utiliser ces spermbots pour acheminer un médicament dans n’importe quelle partie du corps. Ils pourraient également les manipuler pour lutter contre certaines formes d’infertilité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-infertilite-sterilite-963/) en facilitant leur déplacement vers l’ovule (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ovule-219/). « Ce type d’approche, qui combine la technologie et la biologie, pourrait conduire à la fabrication de microrobots plus efficaces que jamais », conclut Eric Diller, chercheur à l’université de Toronto (Canada).
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=MP-Z7CRfGkQ