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darvador2002
17/05/2014, 10h03
Free et Numericable battent leur record en bourse Et Vivendi pleure Entre la publication des bilans financiers du premier trimestre, les rachats (Virgin Mobile) et les nombreuses rumeurs entourant la filiale de Bouygues, le marché télécom est très mouvementé. Les réactions en bourse ont ainsi été très importantes aujourd'hui. Free et le groupe Bouygues en ont particulièrement profité.

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Les bonnes et mauvaises nouvelles se multiplient ces derniers jours dans le milieu télécom. Si Bouygues souffre toujours dans le mobile, il a néanmoins réalisé un excellent trimestre dans le fixe (http://www.nextinpact.com/news/87574-bouygues-recrute-fortement-dans-fixe-mais-annonce-plan-deconomie.htm) avec 100 000 nouveaux clients. Free, lui, fait plus que résister (http://www.nextinpact.com/news/87575-free-depasse-milliard-d-chiffre-daffaires-et-attire-toujours-clients.htm) à la concurrence et continue sa forte progression. Numericable, lui, est entré en négociations exclusives (http://www.nextinpact.com/news/87583-numericable-en-piste-pour-racheter-virgin-mobile-pour-325-millions-deuros.htm) pour croquer Virgin Mobile (http://pdn.im/M5nUHC). SFR (http://pdn.im/Id2k24), pour sa part, ne gardera pas son premier trimestre (http://www.nextinpact.com/news/87563-sfr-continue-souffrir-dans-mobile-et-perd-168-000-clients-grand-public.htm) dans les annales. Quant à Orange, la rumeur d'une acquisition de Bouygues Telecom (http://www.nextinpact.com/news/87585-mouvements-dans-telecoms-orange-examine-opportunites.htm) sonne comme une véritable tempête.
Records pour Free, Altice et Numericable Iliad fait néanmoins plus fort encore. Plutôt stable ces derniers jours après une hausse importante opérée fin avril, son action affiche un bond de 5,39 % au moment où nous rédigeons ces lignes. Cela valorise ainsi la société entre 12,6 et 12,7 milliards d'euros. Une pointe en matinée a même valorisé Free à près de 12,9 milliards d'euros. Quand on sait que le chiffre d'affaires du groupe est encore aujourd'hui inférieur à Bouygues Telecom (http://pdn.im/1mBxkIS), qui ne représente pourtant qu'une partie des résultats du groupe Bouygues dans son ensemble, ces différences en bourse peuvent laisser songeur sachant que Bouygues ne vaut que 10,5 milliards (voir ci-dessous).

Concernant Altice et Numericable, les futurs propriétaires de SFR et de Virgin Mobile (si tout va bien), le sourire est de mise. Le premier affiche une hausse de 1,55 % pour une valorisation de 9,33 milliards d'euros, tandis que le second grimpe de 3,25 % pour se rapprocher des 4,9 milliards d'euros. Pour les deux sociétés, il s'agit de leur record historique. Leur cotation en bourse est toutefois récente contrairement aux autres groupes présents depuis de nombreuses années.
Bouygues et Orange grimpent, Vivendi coince Orange (http://pdn.im/M5l0Th), de son côté, poursuit son rattrapage. En hausse de 1,14 %, son action a atteint son plus haut niveau depuis près de deux ans et demi. Le géant français est ainsi valorisé à plus de 32,6 milliards d'euros. C'est certes beaucoup moins que Vodafone (96,2 milliards de dollars), Deutsche Telekom (55,7 milliards d'euros) ou encore Telefonica (54,6 milliards d'euros), mais c'est surtout 40 % de plus qu'au mois de juillet dernier. Une progression importante en l'espace de dix mois qui ne s'arrêtera peut-être pas là en fonction des acquisitions à venir.

Après une baisse importante hier, Bouygues a aujourd'hui retrouvé son niveau de mercredi, ceci grâce à une très belle progression de son cours de bourse de plus de 4 %. La société est ainsi valorisée à plus de 10,5 milliards d'euros. Les bons résultats du groupe dans son ensemble en sus de la rumeur Orange doivent jouer dans ce rebond.

Vivendi, qui détient encore SFR pour quelques mois, est en réalité le seul à avoir passé une mauvaise journée, avec une légère baisse de son action (-0,70 %), le valorisant légèrement sous les 25 milliards d'euros. Il faut dire que depuis février, son action ne fait que se rétracter. En un mois, la société a même perdu 10 % de sa valeur. Et si l'on reste à des niveaux bien supérieurs à son niveau le plus bas en 2012 où le propriétaire d'Universal Music valait moins de 17 milliards, il faut surtout noter qu'en 2007, sa valeur était supérieure à 42 milliards d'euros.