västerås
14/05/2014, 08h27
Fille ou garçon, quelle importance ? En Suède (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/suede), des écoles pour tout-petits d'un nouveau genre, certifiées LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), ont ouvert leurs portes. Elles sont déjà cinq à Stockholm.
Inspirés par la théorie du genre, ces établissements refusent d'inculquer aux enfants toute notion de différenciation entre les sexes, afin de favoriser l'égalité entre les sexes. "Le Figaro" (http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/02/17/10001-20130217ARTFIG00181-cette-creche-suedoise-o-filles-et-garcons-ont-disparu.php) a pu visiter l'une de ces écoles. Quelles méthodes ces établissements appliquent-ils ?
D'abord le choix d'un langage adapté. Les pronoms "lui" et "elle" sont bannis au profit d'un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions "les filles" ou "les garçons" ne sont jamais utilisées. Les enfants sont encouragés à se servir de manière indifférenciée des jeux traditionnellement associés à l'un ou à l'autre sexe.
Les livres "modernes", selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l'homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres "truffés de clichés sexistes".
"Le Figaro" rappelle également l'histoire de Pop (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00185-pop-6ans-l-enfant-suedois-sans-sexe.php), un enfant suédois qui avait fait parler de lui en 2009 : ses parents refusaient de révéler son sexe (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/sexe), toujours inconnu aujourd'hui. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique", avaient expliqué ses parents aux médias. En 2008, un programme de 12 millions d'euros a été mis en œuvre pour éliminer les stéréotypes sexués dans les écoles suédoises.
nicolaigarden, la crèche où les mots "filles" et "garçons" n'existent pas
En octobre dernier, un nouveau pronom (http://www.grazia.fr/societe/news/le-troisieme-sexe-a-droit-a-son-pronom-497244), "hen" a été introduit à la langue suédoise. Un pronom neutre, entre le "il" et le "elle", qui permet de faire référence à quelqu'un sans avoir à préciser son sexe. Cette préférence de la neutralité, la crèche Nicolaigarden à Stockholm l'applique. Elle accueille 115 enfants entre 1 et 6 ans et a décidé de bannir les références masculines et féminines. Il n'est pas question de "filles" ou de "garçons" mais simplement "d'amis".
Pop, l'enfant dont personne ne connaît le sexe
Les parents de Pop (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00185-pop-6ans-l-enfant-suedois-sans-sexe.php), un enfant suédois de 6 ans, l’élèvent de manière "neutre", sans révéler son sexe. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique. C'est cruel de mettre au monde un enfant avec un timbre bleu ou rose sur le front. Aussi longtemps que le genre de Pop restera neutre, il ne sera pas influencé par la façon dont les gens traitent les garçons ou les filles", ont-ils déclaré au quotidien Svenska Dagbladet. Sa mère va encore plus loin en expliquant : "Pour moi, Pop n'est ni une fille ni un garçon, c'est seulement Pop". Quel est le but de taire le sexe de son enfant, exactement ? Selon la journaliste qui a interviewé les parents de Pop, ils le font "avec l'intention de donner à leurs enfants plus de possibilités, au lieu de les limiter".
Bourdarias, crèche basée sur le modèle suédois
En France, la crèche Bourdarias (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/07/01016-20120907ARTFIG00665-a-saint-ouen-on-lutte-contre-le-sexisme-des-la-creche.php), à Saint-Ouen, s'inspire du modèle suédois. Ici, pas question de bannir les pronoms "il" ou "elle" ou de ne pas révéler le sexe des enfants. Il est plutôt question de traiter tous les enfants de la même manière. La directrice, Aude Constantin, explique : "Nous nous sommes rendu compte que nous traitions les enfants très différemment, en disant par exemple spontanément aux petits garçons qu'ils étaient forts et ne devaient pas pleurer et aux petites filles qu'elles avaient une belle robe. Aujourd'hui, nous essayons de ne pas reproduire ces stéréotypes". En septembre dernier, la Ministre pour le Droit des femmes Najat Vallaud-Belkacem (http://fr.wikipedia.org/wiki/Najat_Vallaud-Belkacem) et la Ministre déléguée à la famille Dominique Bertinotti (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Bertinotti) s'y étaient rendues et avaient loué les bienfaits de cette méthode permettant de lutter contre les clichés relatifs aux genres.
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Inspirés par la théorie du genre, ces établissements refusent d'inculquer aux enfants toute notion de différenciation entre les sexes, afin de favoriser l'égalité entre les sexes. "Le Figaro" (http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/02/17/10001-20130217ARTFIG00181-cette-creche-suedoise-o-filles-et-garcons-ont-disparu.php) a pu visiter l'une de ces écoles. Quelles méthodes ces établissements appliquent-ils ?
D'abord le choix d'un langage adapté. Les pronoms "lui" et "elle" sont bannis au profit d'un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions "les filles" ou "les garçons" ne sont jamais utilisées. Les enfants sont encouragés à se servir de manière indifférenciée des jeux traditionnellement associés à l'un ou à l'autre sexe.
Les livres "modernes", selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l'homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres "truffés de clichés sexistes".
"Le Figaro" rappelle également l'histoire de Pop (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00185-pop-6ans-l-enfant-suedois-sans-sexe.php), un enfant suédois qui avait fait parler de lui en 2009 : ses parents refusaient de révéler son sexe (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/sexe), toujours inconnu aujourd'hui. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique", avaient expliqué ses parents aux médias. En 2008, un programme de 12 millions d'euros a été mis en œuvre pour éliminer les stéréotypes sexués dans les écoles suédoises.
nicolaigarden, la crèche où les mots "filles" et "garçons" n'existent pas
En octobre dernier, un nouveau pronom (http://www.grazia.fr/societe/news/le-troisieme-sexe-a-droit-a-son-pronom-497244), "hen" a été introduit à la langue suédoise. Un pronom neutre, entre le "il" et le "elle", qui permet de faire référence à quelqu'un sans avoir à préciser son sexe. Cette préférence de la neutralité, la crèche Nicolaigarden à Stockholm l'applique. Elle accueille 115 enfants entre 1 et 6 ans et a décidé de bannir les références masculines et féminines. Il n'est pas question de "filles" ou de "garçons" mais simplement "d'amis".
Pop, l'enfant dont personne ne connaît le sexe
Les parents de Pop (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00185-pop-6ans-l-enfant-suedois-sans-sexe.php), un enfant suédois de 6 ans, l’élèvent de manière "neutre", sans révéler son sexe. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique. C'est cruel de mettre au monde un enfant avec un timbre bleu ou rose sur le front. Aussi longtemps que le genre de Pop restera neutre, il ne sera pas influencé par la façon dont les gens traitent les garçons ou les filles", ont-ils déclaré au quotidien Svenska Dagbladet. Sa mère va encore plus loin en expliquant : "Pour moi, Pop n'est ni une fille ni un garçon, c'est seulement Pop". Quel est le but de taire le sexe de son enfant, exactement ? Selon la journaliste qui a interviewé les parents de Pop, ils le font "avec l'intention de donner à leurs enfants plus de possibilités, au lieu de les limiter".
Bourdarias, crèche basée sur le modèle suédois
En France, la crèche Bourdarias (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/09/07/01016-20120907ARTFIG00665-a-saint-ouen-on-lutte-contre-le-sexisme-des-la-creche.php), à Saint-Ouen, s'inspire du modèle suédois. Ici, pas question de bannir les pronoms "il" ou "elle" ou de ne pas révéler le sexe des enfants. Il est plutôt question de traiter tous les enfants de la même manière. La directrice, Aude Constantin, explique : "Nous nous sommes rendu compte que nous traitions les enfants très différemment, en disant par exemple spontanément aux petits garçons qu'ils étaient forts et ne devaient pas pleurer et aux petites filles qu'elles avaient une belle robe. Aujourd'hui, nous essayons de ne pas reproduire ces stéréotypes". En septembre dernier, la Ministre pour le Droit des femmes Najat Vallaud-Belkacem (http://fr.wikipedia.org/wiki/Najat_Vallaud-Belkacem) et la Ministre déléguée à la famille Dominique Bertinotti (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Bertinotti) s'y étaient rendues et avaient loué les bienfaits de cette méthode permettant de lutter contre les clichés relatifs aux genres.
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