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Voir la version complète : Racisme : un ambassadeur claque la porte du Quai d'Orsay



edenmartine
13/05/2014, 08h35
http://www.leparisien.fr/images/2014/05/13/3836581_ambassadeur_640x280.jpg
. | LP/Eric Bureau








Zaïr Kédadouche, recevant la médaille de la ville d'Aubervilliers, le 25 mai 2012, juste après sa nomination comme ambassadeur de France à Andorre

«C'est au ministère des Affaires étrangères que j'ai rencontré le racisme le plus abject». C'est par ces mots, cinglants, que Zair Kedadouche, ambassadeur de France (http://actualites.leparisien.fr/france.html) auprès de la principauté d'Andorre, a justifié sa démission du quai d'Orsay dans une lettre adressée à François Hollande et révélée par France Info (http://www.franceinfo.fr/politique/un-ambassadeur-denonce-le-racisme-abject-au-quai-d-orsay-1416725-2014-05-13).

Cet ex-footballeur professionnel, né à Tourcoing (Nord) de parents algériens et qui a grandi dans un bidonville aux abords d'Aubervilliers (http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/du-bidonville-a-l-ambassade-26-05-2012-2018207.php) (Seine-Saint-Denis), avait été nommé à son poste après le second tour de l'élection présidentielle, en mai 2012, après de multiples expériences dans différents cabinets ministériels.

Aujourd'hui, ce pur produit de la méritocratie républicaine accuse l'administration du Quai d'avoir «couvert des propos racistes et commis une infraction grave» qu'il compte porter devant la justice. «Je dépose une plainte auprès du Procureur de la République pour comportements racistes et discriminations sociales et traitement différencié d'un fonctionnaire», annonce-t-il, après avoir saisi le Défenseur des droits. Le haut fonctionnaire est déterminé et se dit prêt à aller «jusqu'à la Cour européenne» des droits de l'Homme.

«Terrible omerta»

«M'appelant Zair Kedadouche, des affectations de postes m'ont été interdites», explique-t-il dans sa lettre, citant une première nomination comme consul général de France prévue à Anvers, refusée car son nom arabe «serait une erreur de casting au regard de l'importance de l'extrême-droite en Flandres» ou pourrait «être ressentie comme une provocation au regard de la communauté juive importante à Anvers».

Selon lui, le quai d'Orsay couvre tous ces faits en profitant de «la terrible omerta» à laquelle sont soumis les diplomates. Il dénonce également des humiliations de ses collègues, dont le premier conseiller de l'ambassade d'Andorre qui, selon lui, «aurait donné des ordres» afin qu'il ne soit pas traité à l'instar de son prédécesseur.

L'homme assure que son cas «n'est pas unique» au quai d'Orsay : «Je peux porter à votre connaissance d'autres cas de collègues qui ont saisi le défenseur des droits, étant discriminés, écartés en fonction de leur origine ou de leur appartenance politique».

jim63
13/05/2014, 09h59
salam
pas un mot ds le journal le monde, bizarre !! chut pas de bruit !!!! c est mieux de parler du front national