edenmartine
12/05/2014, 09h59
http://s2.lemde.fr/image/2013/09/18/534x267/3479898_3_b969_la-france-doit-livrer-deux-mistral-a-moscou_ac54979598f98d83fbebaeb2d8d7abfe.jpg
La France doit livrer deux Mistral à Moscou en octobre 2014, pour un montant de 1,2 milliard d'euros.
Le doute n'est désormais plus permis. Malgré la crise en Ukraine (http://www.lemonde.fr/ukraine/), la France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) n'a aucune intention de suspendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/suspendre) la livraison des deux navires de guerre de type Mistral à la Russie (http://www.lemonde.fr/russie/). Ce contrat de 1,2 milliard d'euros n'a pas vocation à faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) partie d'un paquet d'éventuelles sanctions économiques de l'Union européenne (http://www.lemonde.fr/union-europeenne/) à l'encontre de Moscou.
La polémique avait enflé ces derniers jours après la sortie de Victoria Nuland, la secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Europe (http://www.lemonde.fr/europe/), qui avait ouvertement mis en garde (http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/08/washington-s-inquiete-de-la-vente-par-paris-a-moscou-de-navires-militaires_4413880_3214.html) la France, le 8 mai, contre la vente à la Russie des Mistral, le premier devant être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) livré en octobre 2014, le second en 2015.
« Nous avons, de manière régulière et constante, exprimé nos inquiétudes à propos de cette vente », avait déclaré Mme Nuland lors d'une audition devant la commission des affaires étrangères (http://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/) de la Chambre des représentants.
« LA FRANCE A FAIT SON TRAVAIL »
Le propos avait beaucoup irrité à Paris (http://www.lemonde.fr/paris/), où l'on explique volontiers que les Etats-Unis peuvent se permettre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/permettre) de « bomber le torse », selon un diplomate, car ils n'auront pas à subir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/subir) le contrecoup de rétorsions économiques contre la Russie avec laquelle ils ont peu d'échanges et encore moins de dépendance (http://www.lemonde.fr/dependance/) énergétique.
Le président François Hollande (http://www.lemonde.fr/francois-hollande/) avait déjà laissé paraître (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/para%C3%AEtre) son agacement, samedi en Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/), lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande, Angela Merkel. « Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain.
Pour l'instant il n'est pas remis en cause », avait insisté M. Hollande.
Son entourage a été plus explicite, dimanche 11 mai, en marge de la visite du chef de l'Etat à Bakou (http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/11/francois-hollande-visite-le-caucase-dans-un-contexte-tendu-par-la-russie_4414797_823448.html), la capitale de l'Azerbaïdjan (http://www.lemonde.fr/azerbaidjan/). « Ce contrat a été signé, il sera exécuté, les Russes l'ont payé, une annulation entraînerait des pénalités » ; auquel cas « la sanction serait pour la France ».
Récusant les critiques, qui voient dans ce geste un manque de fermeté vis-à-vis de la Russie, cette source proche du chef de l'Etat a estimé que « la France a fait son travail » face à la crise ukrainienne, en soutenant un premier train de sanctions individuelles de l'Union européenne (UE) contre des responsables politiques russes et ukrainiens.
« PARI »
Cet influent conseiller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conseiller) de l'Elysée a également tenu à souligner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souligner) que les Mistral « ne figuraient pas dans l'inventaire des sanctions économiques de niveau 3 actuellement à l'étude parmi les Européens »
De son côté, François Hollande a précisé devant la presse, dimanche à Bakou, ce qui pourrait déclencher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9clencher) cette nouvelle phase de rétorsions contre la Russie.
Si l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine ne pouvait pas se tenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/tenir) en raison de « provocations » ou d'« intrusions », a-t-il dit, il serait alors « nécessaire de passer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/passer) à un autre niveau de sanctions. (…)
Mais aujourd'hui, je fais le pari que cette élection du 25 mai se tiendra ».
Et donc que les navires Mistral seront livrés à la Russie.
La France doit livrer deux Mistral à Moscou en octobre 2014, pour un montant de 1,2 milliard d'euros.
Le doute n'est désormais plus permis. Malgré la crise en Ukraine (http://www.lemonde.fr/ukraine/), la France (http://www.lemonde.fr/europeennes-france/) n'a aucune intention de suspendre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/suspendre) la livraison des deux navires de guerre de type Mistral à la Russie (http://www.lemonde.fr/russie/). Ce contrat de 1,2 milliard d'euros n'a pas vocation à faire (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/faire) partie d'un paquet d'éventuelles sanctions économiques de l'Union européenne (http://www.lemonde.fr/union-europeenne/) à l'encontre de Moscou.
La polémique avait enflé ces derniers jours après la sortie de Victoria Nuland, la secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Europe (http://www.lemonde.fr/europe/), qui avait ouvertement mis en garde (http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/08/washington-s-inquiete-de-la-vente-par-paris-a-moscou-de-navires-militaires_4413880_3214.html) la France, le 8 mai, contre la vente à la Russie des Mistral, le premier devant être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) livré en octobre 2014, le second en 2015.
« Nous avons, de manière régulière et constante, exprimé nos inquiétudes à propos de cette vente », avait déclaré Mme Nuland lors d'une audition devant la commission des affaires étrangères (http://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/) de la Chambre des représentants.
« LA FRANCE A FAIT SON TRAVAIL »
Le propos avait beaucoup irrité à Paris (http://www.lemonde.fr/paris/), où l'on explique volontiers que les Etats-Unis peuvent se permettre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/permettre) de « bomber le torse », selon un diplomate, car ils n'auront pas à subir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/subir) le contrecoup de rétorsions économiques contre la Russie avec laquelle ils ont peu d'échanges et encore moins de dépendance (http://www.lemonde.fr/dependance/) énergétique.
Le président François Hollande (http://www.lemonde.fr/francois-hollande/) avait déjà laissé paraître (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/para%C3%AEtre) son agacement, samedi en Allemagne (http://www.lemonde.fr/allemagne/), lors d'une conférence de presse avec la chancelière allemande, Angela Merkel. « Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain.
Pour l'instant il n'est pas remis en cause », avait insisté M. Hollande.
Son entourage a été plus explicite, dimanche 11 mai, en marge de la visite du chef de l'Etat à Bakou (http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/11/francois-hollande-visite-le-caucase-dans-un-contexte-tendu-par-la-russie_4414797_823448.html), la capitale de l'Azerbaïdjan (http://www.lemonde.fr/azerbaidjan/). « Ce contrat a été signé, il sera exécuté, les Russes l'ont payé, une annulation entraînerait des pénalités » ; auquel cas « la sanction serait pour la France ».
Récusant les critiques, qui voient dans ce geste un manque de fermeté vis-à-vis de la Russie, cette source proche du chef de l'Etat a estimé que « la France a fait son travail » face à la crise ukrainienne, en soutenant un premier train de sanctions individuelles de l'Union européenne (UE) contre des responsables politiques russes et ukrainiens.
« PARI »
Cet influent conseiller (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/conseiller) de l'Elysée a également tenu à souligner (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/souligner) que les Mistral « ne figuraient pas dans l'inventaire des sanctions économiques de niveau 3 actuellement à l'étude parmi les Européens »
De son côté, François Hollande a précisé devant la presse, dimanche à Bakou, ce qui pourrait déclencher (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/d%C3%A9clencher) cette nouvelle phase de rétorsions contre la Russie.
Si l'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine ne pouvait pas se tenir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/tenir) en raison de « provocations » ou d'« intrusions », a-t-il dit, il serait alors « nécessaire de passer (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/passer) à un autre niveau de sanctions. (…)
Mais aujourd'hui, je fais le pari que cette élection du 25 mai se tiendra ».
Et donc que les navires Mistral seront livrés à la Russie.