edenmartine
11/05/2014, 09h09
http://s2.lemde.fr/image/2014/05/11/534x0/4414816_5_b0cb_le-principal-role-du-chef-de-l-etat-lituanien_0f9d7dc35928bd69d729de6df7ad9ee8.jpg
Le principal rôle du chef de l'Etat lituanien est de diriger la politique étrangère et la présidente sortante s'est illustrée pas ses critiques acerbes contre les agissements de la Russie dans la crise ukrainienne.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Lituanie (http://www.lemonde.fr/lituanie/) pour le premier tour d'une élection présidentielle dans laquelle la présidente sortante, Dalia Grybauskaite, est en bonne position pour remporter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/remporter) son second mandat. Surnommée la « dame de fer » balte, Mme Grybauskaite, 58 ans, pourrait mêmeêtre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) réélue dès le premier tour.
Les sondages préélectoraux la créditaient de plus de 50 % des intentions de vote, mais tout dépend de la participation : celle-ci doit franchir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/franchir) au 1er tour le seuil de 50 % pour que sa réélection soit aussitôt valide.
Lors de la présidentielle précédente en 2009, Mme Grybauskaite avait été élue au premier tour, avec 69,04 % des voix en sa faveur et une participation de 51,67 %.
La présidente sortante ne semble pas non plus avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) cette fois-ci de rival sérieux, puisque la cote des six autres candidats tourne autour de 10 %.
Ouverts à 7 heures locales (6 heures), les bureaux de vote ferment à 20 heures (19 heures) dans ce pays balte de trois millions d'habitants, membre de l'Union européenne (http://www.lemonde.fr/union-europeenne/) et de l'OTAN (http://www.lemonde.fr/otan/) depuis 2004.
Aucun sondage à la sortie des urnes n'est prévu, mais les chiffres de la participation doivent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) communiqués dans la soirée.
Le principal rôle du chef de l'Etat lituanien est de diriger (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/diriger) la politique (http://www.lemonde.fr/politique/) étrangère et la présidente sortante s'est illustrée pas ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) critiques acerbes contre les agissements de la Russie (http://www.lemonde.fr/russie/) dans la crise ukrainienne. Elle a également accueilli fin avril en Lituanie les troupes américaines, alors que l'OTAN renforçait sa présence dans les pays baltes qui ont passé cinquante ans sous occupation soviétique jusqu'en 1991, avant de rejoindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rejoindre) en 2004 l'OTAN et l'UE.
EUROPÉENNE FERVENTE
Cette ancienne commissaire européenne au budget plaide pour le renforcement des liens entre l'UE et d'autres ex-républiques soviétiques, Ukraine (http://www.lemonde.fr/ukraine/), Géorgie (http://www.lemonde.fr/georgie/),Moldavie (http://www.lemonde.fr/moldavie/), provoquant la colère de Moscou. Célibataire, ceinture noire de karaté, elle est connue pour son franc-parler. Mme Grybauskaite a fermement soutenu le programme d'austérité quand la Lituanie avait basculé dans la crise en 2009, et elle a plaidé pour l'adoption de l'euro en 2015.
http://s1.lemde.fr/image/2014/05/11/534x0/4414817_5_8ac6_affiche-electorale-a-vilnius-le-9-mai-2014_501cb42dcfb154c054307670bac8bf12.jpg
La présidente sortante n'est affiliée à aucun parti mais elle est soutenue par les principaux partis d'opposition, les Conservateurs et les Libéraux, qui ont perdu les élections en 2012 au profit des Sociaux-Démocrates.
Parmi ses principaux rivaux figurent le député européen social (http://www.lemonde.fr/social/)-démocrate Zigmantas Balcytis et le député travailliste Arturas Paulauskas. Ils ont fait campagne sur les questions sociales, s'engageant à combattre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/combattre) le chômage et la corruption.
Née à Vilnius sous l'ère soviétique, Mme Grybauskaite a fait ses études à Léningrad, l'actuel Saint-Petersbourg, tout en travaillant dans une usine de pelleterie.
Elle a par la suite enseigné l'économie dans une haute école du parti communiste (http://www.lemonde.fr/parti-communiste/) à Vilnius.
Avec le retour de ce pays balte à l'indépendance après cinquante ans d'occupation soviétique, elle a commencé une carrière dans l'administration lituanienne, notamment au ministère des affaires étrangères (http://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/).
Vice-ministre des finances puis vice-ministre des affaires étrangères entre 1999 et 2001, elle a été ministre des finances (http://www.lemonde.fr/finance/) de 2001 à 2004.
Et quand la Lituanie a rejoint l'UE en 2004, elle été nommée commissaire européenne.
Polyglote, elle parle anglais, russe, polonais et français, en plus de sa langue maternelle, le lituanien.
Le principal rôle du chef de l'Etat lituanien est de diriger la politique étrangère et la présidente sortante s'est illustrée pas ses critiques acerbes contre les agissements de la Russie dans la crise ukrainienne.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Lituanie (http://www.lemonde.fr/lituanie/) pour le premier tour d'une élection présidentielle dans laquelle la présidente sortante, Dalia Grybauskaite, est en bonne position pour remporter (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/remporter) son second mandat. Surnommée la « dame de fer » balte, Mme Grybauskaite, 58 ans, pourrait mêmeêtre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) réélue dès le premier tour.
Les sondages préélectoraux la créditaient de plus de 50 % des intentions de vote, mais tout dépend de la participation : celle-ci doit franchir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/deuxieme-groupe/franchir) au 1er tour le seuil de 50 % pour que sa réélection soit aussitôt valide.
Lors de la présidentielle précédente en 2009, Mme Grybauskaite avait été élue au premier tour, avec 69,04 % des voix en sa faveur et une participation de 51,67 %.
La présidente sortante ne semble pas non plus avoir (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoir) cette fois-ci de rival sérieux, puisque la cote des six autres candidats tourne autour de 10 %.
Ouverts à 7 heures locales (6 heures), les bureaux de vote ferment à 20 heures (19 heures) dans ce pays balte de trois millions d'habitants, membre de l'Union européenne (http://www.lemonde.fr/union-europeenne/) et de l'OTAN (http://www.lemonde.fr/otan/) depuis 2004.
Aucun sondage à la sortie des urnes n'est prévu, mais les chiffres de la participation doivent être (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/%C3%AAtre) communiqués dans la soirée.
Le principal rôle du chef de l'Etat lituanien est de diriger (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/diriger) la politique (http://www.lemonde.fr/politique/) étrangère et la présidente sortante s'est illustrée pas ses (http://www.lemonde.fr/bourse/nyse-euronext-paris-equities/ses/) critiques acerbes contre les agissements de la Russie (http://www.lemonde.fr/russie/) dans la crise ukrainienne. Elle a également accueilli fin avril en Lituanie les troupes américaines, alors que l'OTAN renforçait sa présence dans les pays baltes qui ont passé cinquante ans sous occupation soviétique jusqu'en 1991, avant de rejoindre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/rejoindre) en 2004 l'OTAN et l'UE.
EUROPÉENNE FERVENTE
Cette ancienne commissaire européenne au budget plaide pour le renforcement des liens entre l'UE et d'autres ex-républiques soviétiques, Ukraine (http://www.lemonde.fr/ukraine/), Géorgie (http://www.lemonde.fr/georgie/),Moldavie (http://www.lemonde.fr/moldavie/), provoquant la colère de Moscou. Célibataire, ceinture noire de karaté, elle est connue pour son franc-parler. Mme Grybauskaite a fermement soutenu le programme d'austérité quand la Lituanie avait basculé dans la crise en 2009, et elle a plaidé pour l'adoption de l'euro en 2015.
http://s1.lemde.fr/image/2014/05/11/534x0/4414817_5_8ac6_affiche-electorale-a-vilnius-le-9-mai-2014_501cb42dcfb154c054307670bac8bf12.jpg
La présidente sortante n'est affiliée à aucun parti mais elle est soutenue par les principaux partis d'opposition, les Conservateurs et les Libéraux, qui ont perdu les élections en 2012 au profit des Sociaux-Démocrates.
Parmi ses principaux rivaux figurent le député européen social (http://www.lemonde.fr/social/)-démocrate Zigmantas Balcytis et le député travailliste Arturas Paulauskas. Ils ont fait campagne sur les questions sociales, s'engageant à combattre (http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/combattre) le chômage et la corruption.
Née à Vilnius sous l'ère soviétique, Mme Grybauskaite a fait ses études à Léningrad, l'actuel Saint-Petersbourg, tout en travaillant dans une usine de pelleterie.
Elle a par la suite enseigné l'économie dans une haute école du parti communiste (http://www.lemonde.fr/parti-communiste/) à Vilnius.
Avec le retour de ce pays balte à l'indépendance après cinquante ans d'occupation soviétique, elle a commencé une carrière dans l'administration lituanienne, notamment au ministère des affaires étrangères (http://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/).
Vice-ministre des finances puis vice-ministre des affaires étrangères entre 1999 et 2001, elle a été ministre des finances (http://www.lemonde.fr/finance/) de 2001 à 2004.
Et quand la Lituanie a rejoint l'UE en 2004, elle été nommée commissaire européenne.
Polyglote, elle parle anglais, russe, polonais et français, en plus de sa langue maternelle, le lituanien.