edenmartine
08/05/2014, 06h11
Un Japonais arrêté pour avoir fabriqué des pistolets avec une imprimante 3D
Cinq armes ont été saisies au domicile du suspect, dont deux permettant de tirer des projectiles mortels. http://cache.20minutes.fr/illustrations/2014/05/08/cinq-armes-saisies-domicile-suspect-dont-deux-permettant-tirer-projectiles-mortels-1580925-616x380.jpg
JAPON - La démocratisation des imprimantes 3D, qui permettent des milliers d'usage dont la fabrication d'armes, inquiète les autorités...
Permis d'imprimer... refusé. Un Japonais de 27 ans a été arrêté jeudi dans la banlieue de Tokyo pour avoir fabriqué chez lui avec une imprimante 3D (http://mainichi.jp/english/english/newsselect/news/20140508p2g00m0dm031000c.html) plusieurs pistolets capables de tirer.
Yoshitomo Imura, employé d'une université, a reconnu les faits mais assuré qu'il ignorait que ses agissements étaient hors la loi. L'intéressé, qui réside à Kawasaki (à côté de Tokyo), avait posté il y a quelque temps sur internet une vidéo montrant les armes créées avec son imprimante 3D ainsi que les plans pour les fabriquer.
Plans téléchargés sur internet
La police a trouvé chez lui 5 pistolets fabriqués ainsi, dont 2 pouvant tirer des projectiles mortels. En revanche, aucune balle n'a été découverte. Les enquêteurs pensent que l'homme a lui-même téléchargé sur internet les plans qui lui ont permis «d'imprimer» les armes.
Au Japon, c'est la première fois que la loi sur le controle des armes à feu est appliquée à des armes fabriquées à l'aide d'une imprimante 3D. Mais le problème commence à préocupper les autorités dans le monde entier. Les imprimantes 3D, qui permettent de fabriquer de petites pièces en exemplaires uniques, rendant possible des réductions de coûts dans des domaines variés comme l'automobile ou l'électronique, se sont démocratisées ces dernières années.
Il est aujourd'hui possible d'acquérir un modèle de qualité pour environ 2000 euros.
Aux Etats-Unis, l'ATF, le service chargé de faire appliquer la législation sur l'alcool, le tabac, les armes à feu et les explosifs, a mené des recherches (http://www.npr.org/blogs/alltechconsidered/2013/11/14/245078880/plastic-guns-made-with-3-d-printers-pose-new-security-concerns), concluant qu'il était possible de fabriquer en 10 à 18 heures les pièces d'un pistolet en plastique capable de tirer des projectiles mortels et d'échapper aux détecteurs de métaux.
L'an dernier, un fabricant d'armes américain a tiré pour la première fois (http://www.bbc.com/news/science-environment-22421185)un projectile avec un pistolet fabriqué à l'aide d'une imprimante 3D, dont seul le percuteur était en métal.
Cinq armes ont été saisies au domicile du suspect, dont deux permettant de tirer des projectiles mortels. http://cache.20minutes.fr/illustrations/2014/05/08/cinq-armes-saisies-domicile-suspect-dont-deux-permettant-tirer-projectiles-mortels-1580925-616x380.jpg
JAPON - La démocratisation des imprimantes 3D, qui permettent des milliers d'usage dont la fabrication d'armes, inquiète les autorités...
Permis d'imprimer... refusé. Un Japonais de 27 ans a été arrêté jeudi dans la banlieue de Tokyo pour avoir fabriqué chez lui avec une imprimante 3D (http://mainichi.jp/english/english/newsselect/news/20140508p2g00m0dm031000c.html) plusieurs pistolets capables de tirer.
Yoshitomo Imura, employé d'une université, a reconnu les faits mais assuré qu'il ignorait que ses agissements étaient hors la loi. L'intéressé, qui réside à Kawasaki (à côté de Tokyo), avait posté il y a quelque temps sur internet une vidéo montrant les armes créées avec son imprimante 3D ainsi que les plans pour les fabriquer.
Plans téléchargés sur internet
La police a trouvé chez lui 5 pistolets fabriqués ainsi, dont 2 pouvant tirer des projectiles mortels. En revanche, aucune balle n'a été découverte. Les enquêteurs pensent que l'homme a lui-même téléchargé sur internet les plans qui lui ont permis «d'imprimer» les armes.
Au Japon, c'est la première fois que la loi sur le controle des armes à feu est appliquée à des armes fabriquées à l'aide d'une imprimante 3D. Mais le problème commence à préocupper les autorités dans le monde entier. Les imprimantes 3D, qui permettent de fabriquer de petites pièces en exemplaires uniques, rendant possible des réductions de coûts dans des domaines variés comme l'automobile ou l'électronique, se sont démocratisées ces dernières années.
Il est aujourd'hui possible d'acquérir un modèle de qualité pour environ 2000 euros.
Aux Etats-Unis, l'ATF, le service chargé de faire appliquer la législation sur l'alcool, le tabac, les armes à feu et les explosifs, a mené des recherches (http://www.npr.org/blogs/alltechconsidered/2013/11/14/245078880/plastic-guns-made-with-3-d-printers-pose-new-security-concerns), concluant qu'il était possible de fabriquer en 10 à 18 heures les pièces d'un pistolet en plastique capable de tirer des projectiles mortels et d'échapper aux détecteurs de métaux.
L'an dernier, un fabricant d'armes américain a tiré pour la première fois (http://www.bbc.com/news/science-environment-22421185)un projectile avec un pistolet fabriqué à l'aide d'une imprimante 3D, dont seul le percuteur était en métal.