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Voir la version complète : Zoulikha Oudai.



västerås
05/05/2014, 05h44
N'oublions pas les femmes courage, qui ont combattues pour notre liberté ...

Zoulikha Oudai, (menottée à un blindé sous l'œil vigilant d'un soldat français) responsable politico-militaire de la ville de Cherchell en wilaya IV, arrêtée par l'armée française et exécutée le 25 octobre 1957, son corps sera retrouvé 27 ans plus tard en 1984

« Mes frères, soyez témoins de la faiblesse de l’armée coloniale qui lance ses soldats armés jusqu’aux dents contre une femme. Ne vous rendez pas. Continuez votre combat jusqu’au jour où flottera notre drapeau national, sur tous les frontons de nos villes et villages. Montez au maquis ! Libérez le pays !" ( Zoulikha Oudai, 10 jours avant son exécution)







Zoubida Oudaï (1911-1957) (1)
Née Yamina Echaïb, dite Zoulikha, un 7 mai 1911 à Hadjout d’une famille aisée, père gros propriétaire terrien, conseiller municipal, président du comité de patronage d’Ecoles d’indigènes. Il encourageait les Algériens à s’instruire. Elle grandit dans la ville de Cherchell.
Elle et épouse à 16 ans, Larbi Oudaï, maquignon de son état avec qui elle fonde une famille. Elle a cinq enfants qu’elle impliquera plus tard dans la Révolution, mais n’aura pas la chance de les voir grandir. Ce sera sa fille aînée qui fera en son absence office de maman. Parlant un français châtié, cette femme impressionne par sa détermination à défendre ses convictions.
En 1954, lors du tremblement de terre d’El Asnam, où elle rendra visite à sa fille, elle prend violemment a parti les autorités qu’elle estime trop lentes à porter secours aux victimes algériennes, tout comme elle n’hésite pas, en 1957, après l’exécution de son époux, intendant au sein de l’ALN, capturé avec sur lui la somme de 300.000 francs, à faire, accompagné d’un avocat, irruption au commissariat jusqu’au bureau du tristement célèbre commissaire Coste, sous le commandement du non moins célèbre lieutenant-colonel Gérard Le Cointe, mort en tant que général. Elle y lance des mots qui auraient pu lui coûter la vie :
« Non contents d’avoir tué de sang-froid mon époux, vous lui avez aussi volé l’argent de ses enfants. » Curieusement, elle obtient gain de cause et récupère la somme et ses objets personnels. Cet argent, fruit des cotisations, sera remis à l’organisation sous la barbe de ce commissaire, qui ne se remettra jamais d’avoir été bernée par une « Fatma ».


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jim63
05/05/2014, 08h53
salam
Son combat pr la liberté restera dans l histoire ,honte a ces chiens de roumis !

harroudiroi
05/05/2014, 12h22
salam
Son combat pr la liberté restera dans l histoire ,honte a ces chiens de roumis !
Jim, fais gaffe à tes émotions, ils vont te faire péter une artère ou 2 au cerveau,lol,:mad:+:omg: = :brains:

MagSat
05/05/2014, 19h06
Définition de Roumis Svp ?