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Voir la version complète : THYM (ZAATARE en arabe) : un remède naturel miracle !



kisad
29/12/2012, 07h15
Ballonnements, mauvaise haleine, mal de gorge, nez bouché, toux, transpiration… On n’y pense pas toujours mais le thym (zaatare) que nous utilisons en cuisine est aussi une excellente plante médicinale.

En huile essentielle, en miel ou en tisane, voici comment vous soigner avec !

Du thym contre les ballonnements

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Le thym contient des principes amers reconnus pour faciliter la digestion. En clair, il ne faut pas hésiter à l’utiliser en fin de repas pour éviter les lourdeurs digestives, les ballonnements, les crampes d’estomac et les flatulences en général.En tisane : Jeter 1 pincée de feuilles de thym séchées dans une tasse puis verser dessus de l’eau bouillante. Couvrir et laisser infuser pendant 5 à 10 minutes. Filtrer et boire une tasse à la fin des deux principaux repas. Ne pas dépasser 3 semaines de prise.

Le thym empêche la transpiration des pieds

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Le thym est un excellent désodorisant !
En bain : Porter à ébullition 50g de thym séché dans 2 litres d’eau. Couvrir et retirer du feu. Laisser infuser 15 à 20 minutes puis filtrer et verser dans une bassine pour le bain de pieds. Faites 1 à 3 bains de pieds par semaine, pendant 10 minutes, tous les jours en cure de 10 jours.
A noter : Le thym exerce une action antiseptique qui peut être utile pour prévenir d’éventuelles mycoses de pieds.


Pour soigner les aphtes et la mauvaise haleine

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Le thym est une plante antiseptique et cicatrisante. On peut ainsi l’utiliser pour soigner les aphtes, la gingivite (inflammation des gencives) ou encore en finir avec la mauvaise haleine !
En gargarisme : Porter à ébullition 150 cl d’eau puis y faire infuser 1 cuillère à café rase de thym à couvert pendant 1 à 2 minutes. Se rincer la bouche en gargarisme avec 2 cuillères à soupe de ce mélange, plusieurs fois par jour.

Contre la bronchite, l’angine, la sinusite ou encore la grippe !


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Le thym est LA plante à privilégier en cas d’infections des voies respiratoires. Elle facilite la transpiration, ce qui permet de faire baisser la fièvre. Elle combat les refroidissements et est antispasmodique ce qui lutte contre la toux. Des études* ont d’ailleurs démontré que la prise de sirop à base de thym permettait de réduire la durée et l’intensité des symptômes de la bronchite, et de soulager la toux.
En tisane contre la toux : Porter au frémissement 1 petite poignée de thym frais ou séché pendant 10 à 15 minutes dans un litre d’eau. Sucrer avec du miel de thym et boire 1 tasse toutes les 2 heures et au moment des quintes. Ne pas dépasser 3 semaines de prise.
En tisane pour dégager les voies respiratoires : Porter à ébullition 40cl d’eau. Eteindre le feu puis jeter dans l’eau 1 cuillère à café de thym et 1 cuillère à café d’échinacée. Laisser infuser une dizaine de minutes et boire 3 tasses par jour avec un peu de miel de thym. Ne pas dépasser 3 semaines de prises.
En inhalation pour dégager les voies respiratoires : Verser une goutte d’huile essentielle de thym à linalol dans un bol d’eau chaude (non bouillante) et respirer les vapeurs, une serviette sur la tête. L’inhalation peut aussi être réalisée à partir de feuilles séchées de thym infusées (laisser macérer pendant 1 heure 1 cuillère à soupe de feuilles de thym séché dans 25cl d’eau froide puis faire chauffer lentement sur le feu).
Si les symptômes persistent, consultez un médecin.


Le thym contre la baisse de tonus

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L’essence de thym (plus particulièrement de ses feuilles) est à l’origine des propriétés stimulantes et fortifiantes de la plante. On la recommande en cas de fatigue, de baisse de tonus générale, d’anémie, de déprime ou encore de surmenage.En tisane : Verser 150ml d’eau bouillante sur 1 petite cuillère à café rase de thym. Couvrir et laisser infuser 10 à 15 minutes. Filtrer et boire 2 tasses par jour.
En bain : Mettre 60g de thym dans 1 litre d’eau et porter à ébullition. Couvrir, retirer du feu. Laisser infuser 15 à 20 minutes. Filtrer et verser dans l’eau du bain. Durée du bain : 15 minutes.
A noter : Le bain au thym peut aussi aider à soulager les rhumatismes.


Pour apaiser le mal de gorge

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Parce qu’il apaise l’inflammation de la gorge, le thym est un remède efficace en cas de laryngite. Il est d’ailleurs reconnu par l’Organisation mondiale de la santé dans cette indication.En gargarisme : Faire infuser 5g de feuilles séchées dans 10cl d’eau bouillante pendant 10 minutes. Se rincer la bouche avec le mélange. Ne pas dépasser 3 semaines d’utilisation.
Si les symptômes persistent, consultez un médecin.


Thym : les contre-indications

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Les préparations à base de thym doivent être évitées en cas d’allergie aux plantes de la famille des Labiées (risque d’allergie croisée). L’huile essentielle de thym est contre-indiquée chez la femme enceinte, allaitante et les jeunes enfants.


Sources





- Le thym, Jean Maison, Marabout, 2012
- Le guide des plantes qui soignent, Vidal, 2010
- La pharmacie familiale au naturel, Christine Cieur-Tranquard, Edisud, 2011
*Etudes relatives à la prise de thym contre les infections respiratoires :
- Ernst E, Marz R, Sieder C. A controlled multi-centre study of herbal versus synthetic secretolytic drugs for acute bronchitis. Phytomedicine 1997;4:287-293.
- Efficacy and tolerability of a fixed combination of thyme and primrose root in patients with acute bronchitis. A double-blind, randomized, placebo-controlled clinical trial. Gruenwald J, Graubaum HJ, Busch R. Arzneimittelforschung. 2005;55:669-76.
- Evaluation of the non-inferiority of a fixed combination of thyme fluid- and primrose root extract in comparison to a fixed combination of thyme fluid extract and primrose root tincture in patients with acute bronchitis. A single-blind, randomized, bi-centric clinical trial. Gruenwald J, Graubaum HJ, Busch R. Arzneimittelforschung. 2006;56:574-81.
- Evaluation of efficacy and tolerability of a fixed combination of dry extracts of thyme herb and primrose root in adults suffering from acute bronchitis with productive cough. A prospective, double-blind, placebo-controlled multicentre clinical trial. Kemmerich B. Arzneimittelforschung. 2007;57:607-15.
- Buechi S, Vogelin R, et al. Open trial to assess aspects of safety and efficacy of a combined herbal cough syrup with ivy and thyme. Forsch Komplementarmed Klass Naturheilkd. 2005 Dec;12:328-32.
- Kemmerich B, Eberhardt R, Stammer H. Efficacy and tolerability of a fluid extract combination of thyme herb and ivy leaves and matched placebo in adults suffering from acute bronchitis with productive cough. A prospective, double-blind, placebo-controlled clinical trial. Arzneimittelforschung. 2006;56:652-60.


sante.planet

MagSat
29/12/2012, 14h03
Je crois que notre ami Aminecant devrais en prendre ! même moi remarque.

SIDALI55
29/12/2012, 14h24
Phytothérapie : la santé par les plantes (http://www.topforum-algerie.net/forum/showthread.php/36982-Phytoth%C3%A9rapie-la-sant%C3%A9-par-les-plantes)
Publié le 25/10/2010 par Mathilde REGNAULT (http://www.journaldesfemmes.com/contact/redaction.shtml) JDF

http://sante.journaldesfemmes.com/maux-quotidien/phytotherapie/image/phyto-index-sante-maux-quotidien-670952.jpg (http://sante.journaldesfemmes.com/maux-quotidien/phytotherapie/vertus-des-plantes.shtml)© Hemera/Thinkstock

Après avoir été largement ignorées depuis l'arrivée des molécules synthétiques, les plantes médicinales ont de nouveau le vent en poupe. Phytothérapie, huiles essentielles, fleurs de Bach... Tout ce qu'il faut savoir pour se soigner au naturel.

SIDALI55
29/12/2012, 14h25
Utiliser les vertus des plantes


http://sante.journaldesfemmes.com/maux-quotidien/phytotherapie/image/camomille-figure-parmi-plantes-utilisees-phytotherapie-670956.jpg

© Hemera/ThinkstockLa camomille figure parmi les plantes utilisées en phytothérapie.

Elle existe depuis à peu près aussi longtemps que l'être humain : la phytothérapie constitue certainement la toute première médecine du monde, découverte un peu par hasard, au fil des cueillettes. C'est effectivement en les consommant que les hommes ont découvert des vertus thérapeutiques à certaines plantes. Au fil du temps, l'herbier médicinal s'est diversifié et précisé, les modes de consommation se sont multipliés, mais le principe de base n'a pas changé : les simples plantes, mêmes préparées le plus basiquement du monde, peuvent soigner les divers maux de l'homme. Avec une vertu non négligeable : la quasi-absence d'effets secondaires. Non pas que ces plantes soient inoffensives. Mais, bien utilisées, elles n'ont quasiment aucune désagrément à part peut-être, parfois, un goût un peu douteux...

D'ailleurs, vous pratiquez peut-être la phytothérapie sans même en avoir conscience. La tisane à la camomille ou à la verveine que vous aimez prendre le soir, phytothérapie. La vigne rouge que vous buvez pour éviter la rétention d'eau, phytothérapie. Vos pastilles de menthe, phytothérapie. Certes, ce n'est pas toujours aussi simple, loin de là. "Des centaines de plantes peuvent être utilisées pour soigner, confirme le Dr Michel Tourasse, phytothérapeute. Bien sûr, certaines sont plus ou moins utilisées. Sur notre site internet, nous avons recensé les deux cents plantes les plus importantes et les plus utilisées en occident. Evidemment, cela varie aussi selon les régions du monde."
Gingko et camomille

Dans les top 10 de Michel Tourrasse, figurent :
L'harpagophyton, plus connu sous le nom de griffe du diable. Il est doté de propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Le millepertuis, qui possède à la fois des vertus antiseptiques, cicatrisantes et antidépressives.
La passiflore, à la fois antispasmodique et sédatif du système nerveux central.
La mélisse, pour ses très nombreuses propriétés : sédatif du système nerveux central, antiviral, anti-inflammatoire des muqueuses digestives et bronchiques...
La camomille, très célèbre version tisane ou shampoing. Elle est antispasmodique, agit également sur le système sympathique ainsi qu'en tant qu'anticoagulant. Elle peut également avoir un effet calmant sur le système nerveux central.
L'églantier, très riche en vitamine C mais aussi puissant anti-diarrhéique.
Le thym, à la fois antiparasitaire et antibactérien.
Le marronnier d'Inde est à la fois vasoconstricteur, anti-œdémateux et anti-inflammatoire.
Le gingko biloba, efficace pour lutter contre l'insuffisance veineuse. Il agit comme vasodilatateur et vasorégulateur.
La gentiane a une action positive sur les sécrétions de l'estomac.
La phytothérapie moderne consiste à prescrire certaines de ces plantes, sous la forme la plus adaptée (tisanes, gélules, onguents et autres) à la pathologie que l'on souhaite soulager. La plupart du temps, il s'agit d'une association de plusieurs plantes, parfois plus d'une dizaine.
Ce n'est pas toujours la même partie de la plante qui s'avère efficace. Plante entière ou seulement feuilles, fleurs, racines, écorce ou graine : les parties contenant les principes actifs changent d'une plante à l'autre. Elles ont généralement été identifiées de façon empirique.

SIDALI55
29/12/2012, 14h29
Tisane, décoction, gélules? A chaque produit sa spécificité

Selon la maladie que l'on souhaite traiter, la potion pourra prendre différentes formes.
Les tisanes constituent sans aucun doute la forme la plus communément employée en phytothérapie. C'est aussi la méthode la plus simple pour tirer parti des bienfaits d'une plante. Il suffit de déposer la plante au fond d'une tasse. Elle peut être fraîche ou sèche, entière ou partielle, à l'état naturel ou en poudre. Etape suivante : verser de l'eau bouillante dans cette tasse. Laisser infuser quelques minutes puis filtrer l'eau, que l'on boira telle quelle (en s'assurant toutefois de ne pas se brûler la langue au passage !). Cette méthode peut donc être utilisée facilement chez soi, même sans être un pro de la phyto. Seule précaution : s'assurer que les plantes que l'on utilise ne sont pas toxiques et se renseigner sur la quantité à utiliser pour qu'elles soient efficaces.



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© Stockbyte/ThinkstockLes plantes sont notamment utilisées sous forme de tisane.

Une variation, la décoction, se conserve plus longtemps (deux à trois jours). Pour ce faire, il faut placer la plante dans un récipient, la recouvrir d'eau et porter ce breuvage à ébullition pendant une quinzaine de minutes. Ne reste plus, alors, qu'à filtrer et à boire, chaud ou froid.

Les plantes en poudre peuvent être utilisées en gélule, capsules ou mélangées à un liquide ou à de la nourriture. Elles ont l'avantage de se conserver plusieurs mois. Ce qui peut être utile par exemple dans le cas de plantes que l'on ne trouve pas dans nos contrées et que l'on doit importer.

Un peu plus compliqué mais très pratique, la teinture mère ou teinture alcoolique. La mixture peut tout de même être réalisée chez soi, même s'il est préférable de demander l'assistance ou les conseils de quelqu'un qui maîtrise le processus. La plante peut être utilisée sèche ou fraîche. Elle est mise à macérer dans une certaine quantité d'alcool (65°, 70° voire plus), dans un bocal hermétique. Après plusieurs semaines, le liquide est filtré : il contient le principe actif, dans une concentration déterminée à l'avance, au moment des dosages. Cette solution est d'autant plus pratique que le liquide peut se converser pendant plusieurs années, à l'abri de la lumière dans un bocal étanche. La teinture alcoolique peut ainsi être incorporée, au gré des bobos et autres petits accros, à une pommade ou à un cataplasme, par exemple.

Autre alternative, le bain aux plantes... Non, n'ayez crainte, vous ne baignerez pas littéralement dans les feuilles de sauge et les rondelles de gingembre. En fait, il vous suffit de préparer une sorte de gros thé : dans un récipient, faites infuser les plantes pendant 10 à 15 minutes, puis versez cette solution d'eau l'eau de votre bain. Et hop, c'est parti pour une demi-heure de détente.

Côté détente, l'huile de massage s'impose également. Dans la version 100 % artisanale, vous mélangez de l'huile végétale (au choix !) avec 5 % à 10 % d'huile essentielle ou de teinture mère de la plante que vous souhaitez voir agir. Appliquez selon les modalités qui vous sont propres... Pour ceux que l'aspect "huile d'assaisonnement" rebuterait, il est toujours possible de mélanger la substance active à une base de crème neutre ou à du gel, que l'on peut acheter en parapharmacie par exemple.

Vous pourrez également y trouver des gélules et autres capsules, plantes en poudre, moins fraîches mais tout aussi efficaces et pratiques, dans la mesure où elles sont facilement transportables et dosées de façon homogène.Vous les trouverez en pharmacie,

SIDALI55
29/12/2012, 14h43
L'aromathérapie, une discipline à part


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© iStockphoto/ThinkstockL'utilisation des huiles essentielles constitue une discipline à part.

Elle utilise les plantes elle aussi, mais via une transformation qui nécessite un certain savoir-faire. "Il s'agit d'extraire l'huile contenue dans certains fruits ou plantes, précise Michel Tourrasse, médecin phytothérapeute. Cette essence est spécifique à certains éléments. Par exemple, l'écorce de citron contient de l'huile essentielle, ce qui n'est pas le cas de l'écorce de chêne."

Dans les cas les plus simples, l'huile essentielle peut être obtenue par une simple pression. C'est ainsi avec les zestes d'agrumes par exemple. Parfois au contraire, elle est "cachée" et il faut alors l'extraire grâce à un solvant ou par distillation. Ce processus est cher et nécessite une grande quantité de plantes, ce qui explique le prix élevé de ces fameuses huiles essentielles.
On utilise rarement l'ensemble de la plante. Parfois, ce sont les fleurs qui contiennent l'huile essentielle (rose, lavande, ylang ylang...). Ailleurs, pour la menthe ou l'eucalyptus par exemple, ce sont les feuilles qui vont nous intéresser. Cela peut également être les racines, les fruits, l'écorce ou encore les graines.
Un peu d'huile suffit

Une fois extraite, l'huile doit être conservée dans un flacon fermé hermétiquement. Elle est très odorante et volatile et peut "contaminer" tout un frigidaire, par exemple, si elle est mal enfermée. Pas très agréable de se retrouver avec du beurre à l'odeur de lavande...
Aujourd'hui, l'aromathérapie se décline sous différentes formes : gélules, gouttes à avaler, suppositoires, huiles ou laits de massage, dans le bain... Tout dépend de l'utilisation que vous souhaitez en faire et de la plante prescrite.


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© L'Internaute MagazineChaque plante a des spécificités précises.

SIDALI55
29/12/2012, 14h49
Les fleurs de Bach, phytothérapie poétique


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© Stockbyte/ThinkstockEn laissant l'eau et les fleurs mijoter au soleil, ces dernières transmettent leur pouvoir à l'eau, qui sera ensuite utilisée.

La théorie n'est pas nouvelle puisqu'elle existe depuis le XIXe, mais les fleurs de Bach ont aujourd'hui le vent en poupe. A la une des magazines féminins, elles constituent un autre versant de la phytothérapie. Le succès a donc largement dépassé les frontières de l'Angleterre où cette médecine romantique a vu le jour.

Le Docteur Bach était poète à ses heures. "Il est parti du principe que les fleurs étaient là pour toucher notre émotionnel, explique le phytothérapeute Michel Tourrasse. Chaque fleur doit donc être porteuse d'un message, en rapport avec la perturbation d'une émotion." L'idée est donc de récupérer la substantifique moelle de ces fleurs et de s'en servir pour guérir les émotions négatives qui peuvent nous assaillir.
Diluées dans le cognac

Pour ce faire, c'est presque un jeu d'enfant. Michel Tourrasse détaille : "Il faut cueillir les fleurs sauvages que l'on recherche et les déposer dans une coupe en cristal remplie d'eau de source. Laissez-la au soleil toute la journée. L'eau a pris l'odeur et le pouvoir des fleurs. Il ne reste plus qu'à fixer ces composés chimiques avec de l'alcool. Le cognac est le seul alcool qui soit 100 % naturel, c'est donc lui qu'on utilise."

Ces substances de fleurs sont ensuite vendues en flacons au 1/10e d'alcool, ce sont des solutions buvables. Il faudra en prendre quelques gouttes quotidiennement, pendant une durée qui varie de quelques jours à quelques semaines, jusqu'à ce que la perturbation émotionnelle disparaisse.

Là encore, à chaque plante ou fleur sa spécificité. Ainsi, le marronnier blanc a une action bénéfique contre les rites obsédants tandis que les minules soigneront plutôt les phobies et les peurs. L'avoine, elle, aidera à devenir moins incertain dans ses choix.

SIDALI55
29/12/2012, 14h52
Des utilisations multiples, pour soulager au quotidien


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© iStockphoto/ThinkstockSi vous trouvez les plantes qui vous conviennent, elles vous aideront, à votre tour, à rejoindre les bras de Morphée...

Si la phytothérapie est couramment rangée sous l'appellation standard "médecine douce", elle n'en constitue pas moinsun remède efficace contre certaines pathologies. "On pourrait résumer en affirmant qu'elle est essentiellement utilisée pour drainer les toxines du corps et apporter les vitamines et les oligo-éléments essentiels à notre bon fonctionnement, résume Sylvie Merle, phytothérapeute. Les médicaments sont choisis en fonction de l'organe qui a besoin d'être drainé." Et le Dr Tourrasse de compléter : "La phytothérapie peut être utilisée seule ou avec un traitement allopathique, dans presque tous les cas." Ce qui ne signifie en aucun cas qu'elle peut se substituer à un traitement allopathique dans toutes les situations. Mais elle vient parfois le compléter harmonieusement, comme dans le cas des cures de chimiothérapie, par exemple.
Voici donc une petite liste non-exhaustive de quelques maux et des plantes qui peuvent les soulager.
"De la vigne rouge contre la rétention d'eau"
Les contusions et hématomes en tous genres sont soulagés grâce à une plante des plus connues, l'arnica montana. Cette fleur des montagnes est connue depuis le XIIe siècle pour ses vertus cicatrisantes, anti-inflammatoires et anti-ecchymotiques. Elle n'est plus seulement l'apanage des phytothérapeutes, puisque la médecine traditionnelle la prescrit abondamment pour traiter coups et blessures. Qui n'a pas de tube d'arnica dans le tiroir de l'armoire à pharmacie ?
La rétention d'eau et donc, par extension, la cellulite que combattent tant de femmes, peuvent également trouver une solution dans la phytothérapie. Ainsi, la vigne rouge a une action veinotonique et anti-inflammatoire. La prêle est diurétique, tandis que le pissenlit est doté d'une action drainante. Fenouil et passiflore peuvent également avoir une action positive. A noter que l'insuffisance veineuse, qui se caractérise souvent par la fameuse sensation de jambes lourdes, peut elle aussi se soigner avec des plantes, aux premiers rangs desquels la vigne rouge et le marronnier d'Inde.
Des problèmes de digestion ? Essayez une goutte d'huile essentielle de menthe poivrée ou, plus simplement, une infusion au thymaprès manger. La phytothérapie est particulièrement indiquée pour traiter les troubles digestifs bénins : ballonnements, transit difficile, maux de ventre...
Bon nombre de problèmes de peau peuvent également trouver une réponse dans la phytothérapie. L'eczéma peut ainsi être soulagé par une pommade au millepertuis ou au calendula. Herpès, psoriasis et allergies cutanées en tous genres peuvent aussi être soulagés, par une cure drainante ou par des pommades cicatrisantes.
L'huile essentielle de menthe poivrée est également efficace pour lutter contre la migraine.Pour ce faire, il suffit d'en appliquer un peu sur les tempes puis de masser. D'autres plantes font aussi l'affaire contre les maux de tête divers, tels que la valériane ou encore chrisantellum parthenium, plante antimigraineuse par excellence.
Contre le petit rhume de l'hiver, l'huile essentielle de pin se révèle souvent efficace, grâce à ses propriétés antiseptiques.
Sur le plan psychologique, les plantes ont aussi leur rôle à jouer. Soulager les maux de l'âme est d'ailleurs un des premiers rôles que les non-spécialistes leur attribuent. La verveine et autres camomilles sont depuis longtemps connues et utilisées pour leur propriété apaisantes. Valériane, passiflore, aubépine... ont aussi un pouvoir contre l'anxiété et ne se prennent pas seulement en tisane, pour ceux qui y seraient réfractaires !

SIDALI55
29/12/2012, 15h01
Quelques remèdes de grand-mère, à tester chez vous

Au-delà des traitements prescrits par des professionnels de la question, vous pouvez vous aussi soigner certains petits maux en auto-médication. Voici quelques recettes trouvées au fil de nos lectures. Attention ! Au moins doute ou si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Femmes enceintes, enfants et personnes fragiles doivent faire particulièrement attention avant de s'automédiquer.


http://sante.journaldesfemmes.com/maux-quotidien/phytotherapie/image/rien-tel-qu-un-peu-pissenlit-tenter-soigner-verrue-670980.jpg

© iStockphoto/ThinkstockRien de tel qu'un peu de pissenlit pour tenter de soigner une verrue ?

Pour s'endormir comme un bébé?
Testez la tisane. Attention, pas n'importe laquelle. Le houblon, utilisé dans la composition de la bière, possède des propriétés apaisantes. Non, inutile de vous saouler au pub du coin pour bien dormir ! Deux cuillères à café de ces feuilles séchées dans de l'eau très chaude devraient faire l'affaire. A consommer sans modération ou presque : l'idéal est toutefois de ne pas dépasser trois tasses par jour.
Une variante : mélangez des fleurs d'oranger, de lavande et de citronnier, que vous boirez en infusion, avant d'aller directement vous blottir dans les bras de Morphée.
Contre la constipation?
Sachez que le citron est un laxatif naturel : un peu de jus de citron dans votre thé ou votre café du matin et votre transit de la journée devrait s'en trouver facilité. Si cette solution ne vous met pas en appétit, vous pouvez toujours opter pour l'infusion au pissenlit, plante qui possède des propriétés similaires. Faites infuser une cuillère à café de racine séchée en poudre dans une grande tasse et renouvelez l'opération trois fois par jour.
Anti-fatigue?
Un p'tit coup de barre ? Prenez un bain ! Oui, mais pas n'importe lequel? Vous y ajouterez 2 gouttes de menthol et 4 gouttes d'huile de romarin et vous devriez vous sentir un homme ou une femme neuf(ve) !
Pour faire une cure de jouvence sur du plus long terme, optez pour du gingseng, qui stimule le système nerveux sans stresser, ou pour deux mois de magnésium intensif. Quant aux épinards, s'ils ne rendent pas spécialement forts, consommés en quantité, ils aident réellement à lutter contre la fatigue.
Pour dissiper le mal de gorge?
Rien de tel qu'une bonne tisane pour apaiser cette brûlure qui vous étreint la gorge chaque fois que vous avalez votre salive. Là encore, ne choisissez pas n'importe quelle plante pour votre breuvage. Ajoutez une cuillère à café d'écorce d'orme rouge en poudre dans l'équivalent de deux tasses d'eau bouillante. Filtrez. Buvez. Vous pouvez faire la même chose avec le marrube blanc mais dans des proportions plus importantes : 2 cuillères pour une tasse. Laissez infuser 10 minutes avant d'y tremper vos lèvres.
Chassez la tendinite à coup de baume...
Trop joué au tennis ou trop couru ? Le menthol du baume du tigre, appliqué une à deux fois par jour en faisant bien pénétrer, devrait vous apaiser. Outre le célèbre arnica, vous pouvez également opter pour une solution plus originale : la compresse au gingembre. Hachez deux cuillères à soupe de racine de gingembre fraîche, que vous laisserez macérer dans un demi-litre d'eau bouillante pendant 20 minutes. Trempez un morceau de tissu dans cette eau, essorez-le et déposez-le sur l'articulation douloureuse, pendant 5 minutes. A répéter trois à quatre fois par jour pour endiguer la douleur.

SIDALI55
29/12/2012, 15h25
Ils ont testé la phytothérapie

Cécile : "Je suis moins malade"
"La phytothérapie a renforcé mes défenses immunitaires puisque depuis que j'ai commencé à l'utiliser je ne suis malade plus qu'une fois par an (avant j'étais malade presque tous les deux mois). Dès les 1ers symptômes, je me fais des tisanes, par exemple au thym, romarin avec du miel ; pour les bronchites ou toux j'utilise du bouillon blanc, du coquelicot pulmonaire, etc. Pour des conseils je vais à l'herboristerie. Les résultats sont assez spectaculaires me concernant puisque ça ne dure jamais bien longtemps et que je suis malade beaucoup moins souvent qu'auparavant."


Hammou : "Vive la cannelle"
"J'utilise la phytothérapie occasionnellement depuis près de deux ans. Ce qui m'a motivé, c'est que je n'arrivais pas à faire baisser durablement mon taux de glycémie, de cholestérol et de triglycérides malgré tous mes efforts : régime et médicaments. Le résultat est époustouflant. Je suis loin et même très loin pour le cholestérol par exemple de la zone rouge. Il a suffit de 40 jours de prise régulière de cannelle en tisane (un bol par jour) pour ressentir ses effets. Bien sûr ceci sans abandonner le régime et l'activité physique régulière comme la marche cela va sans dire."


Thierry : "Tout soigner ou presque"
"Si on parle de maux, tous peuvent relever des plantes. Si on parle maladie, un certain professeur célèbre annonçait que la médecine allopathique en guérissait moins d'une dizaine. Les plantes ne font pas mieux. Pour ce qui est de soigner tout ce qui n'est pas urgent (infarctus, mal asthmatique, oedeme de Quincke etc) ni chirurgical (rupture d'anévrisme, hernie étranglée, occlusion intestinale et j'en passe...) et les résultats sont comparables, n'en déplaise à beaucoup. C'est aussi la raison pour laquelle tous ces labos, voyant leurs limites de recherches et de profits se profiler assez vite, se tournent vers l'ethnomédecine, les planches etc., déposant des brevets et pillant ou spoliant des utilisateurs millénaires, avec l'espoir de nouveaux profits, plus que des réels bienfaits humanitaires."

SIDALI55
29/12/2012, 15h47
Les règles d'or de la phytothérapie


http://sante.journaldesfemmes.com/maux-quotidien/phytotherapie/image/moindre-doute-consultez-pharmacien-avant-d-utiliser-plantes-soigner-670992.jpg

© Polka Dot/ThinkstockAu moindre doute, consultez votre pharmacien avant d'utiliser des plantes pour vous soigner.

Se soigner par les plantes n'est pas anodin. Par définition, les plantes médicinales possèdent des principes actifs. Il convient donc de ne pas faire n'importe quoi et de ne pas en abuser, sous peine de se sentir plus mal à l'arrivée qu'au départ.

Voici donc quelques règles de base à respecter avant de vous lancer dans la fabrication de vos mixtures.
1 Vérifier avant tout que vous choisissez bien des plantes non vénéneuses. Une tisane à la cigüe risquerait de ne pas vous faire beaucoup de bien. Si vous ne vous y connaissez pas suffisamment en plantes, l'herbier de la bibliothèque ne suffira pas. Comme pour les champignons, demandez conseil à votre pharmacien en lui amenant la plante convoitée pour qu'il confirme (ou pas) son nom et son absence de toxicité.
2 Choisissez bien la "marchandise". "Une trentaine de plantes médicinales sont aujourd'hui en vente libre, explique Sylvie Merle, phytothérapeute. Cela signifie que l'on peut les trouver sur les marchés par exemple. Mais c'est comme tout, certaines plantes peuvent être de plus ou moins bonne qualité. L'idéal, c'est de connaître le producteur. Dans le doute, optez pour du bio, c'est le plus sûr."
3 Ne forcez pas les doses. Encore une fois, les plantes médicinales sont des médicaments. Etre tenté de surdoser pour aboutir plus vite à un résultat ne peut que créer des problèmes. "Même la menthe, pourtant inoffensive a priori, peut devenir nocive lorsqu'elle est prise à des doses très importantes", confirme Sylvie Merle.
4 Ne dépassez pas trois semaines de traitement phyto. S'il s'agit d'un traitement au long cours, alors mieux vaut alterner régulièrement les plantes qui composent votre mélange. Quoiqu'il en soit, faites des pauses de quelques jours de temps en temps.
5 Si vous tentez de soigner un mal ponctuel par automédication, type rhume, fièvre, troubles digestifs... Consultez rapidement un médecin si les troubles ne disparaissent pas. D'une manière générale, en cas de doute, consultez un médecin.
6 Femmes enceintes, enfants et personnes fragiles doivent redoubler de prudences'ils utilisent la phytothérapie. En particulier, certaines plantes peuvent provoquer des avortements spontanés. D'autres pourraient engendrer des troubles importants. Demandez toujours conseil à votre pharmacien avant d'utiliser ces plantes.

SIDALI55
29/12/2012, 15h55
Qui sont les pros de la phyto ?


http://sante.journaldesfemmes.com/maux-quotidien/phytotherapie/image/fac-ligne-faut-compter-six-mois-a-an-obtenir-formation-phytotherapeut-670995.jpg

© Stockbyte/ThinkstockA la fac ou en ligne, il faut compter six mois à un an pour obtenir une formation de phytothérapeute reconnue par l'Ordre national des pharmaciens.

Vous voulez vous soigner par les plantes, mais vous ne souhaitez pas vous lancer tout seul ? Alors, vous devrez vous adresser à un phytothérapeute. Mais qu'est-ce donc ? "Pour pouvoir devenir officiellement phytothérapeute, il faut avoir une capacité à prescrire, explique le Dr Michel Tourrasse, qui dispense lui-même des formations. C'est-à-dire qu'il faut être médecin, pharmacien, dentiste ou sage-femme." En France à tout le moins. Il n'est pas interdit aux autres professions médicales ou même à l'anonyme moyen de suivre une formation, mais il n'obtiendra alors que la qualification de "conseiller en phytothérapie".

Plusieurs formations existent, qu'il s'agisse de celle de la faculté de Besançon, comme de cours privés, de visu ou sur internet. L'essentiel, c'est que celle de votre praticien soit validée et reconnue par l'Ordre national des pharmaciens. "Chez nous par exemple, explique Michel Tourrasse, les formations s'étalent sur six mois à un an, selon le niveau de compétences que la personne souhaite acquérir. Nous avons une vingtaine de formations disponibles et chacun peut établir son programme en fonction des domaines qu'il souhaite explorer. Ainsi, un ophtalmo pourra choisir des formations spécifiques au traitement des yeux ou bien suivre tout le programme si ça l'intéresse." Au total, entre 4 % et 5 % des professionnels de santé seraient formés à la phytothérapie.
Où les trouver ?

Bon, il existe donc des phytothérapeutes, d'accord. Mais comment trouve-t-on ces bêtes rares ? "C'est un peu ça le problème, confirme Michel Tourrasse. Pour l'instant, ils ne sont pas vraiment répertoriés. Nous travaillons cependant à un annuaire, qui sera mis en ligne prochainement." L'autre méthode consiste à se renseigner auprès du pharmacien de sa ville le plus versé dans l'utilisation des plantes médicinales. Il saura sans doute vous aiguillier vers un praticien compétent. "Dommage qu'avec la fin du diplôme d'herboriste, il y ait de moins en moins de pharmaciens spécialisés", regrette cependant Sylvie Merle. Avec un peu de chance, sur les 26 000 officines que compte le pays, vous trouverez tout de même une bonne âme pour vous renseigner...
S'il s'agit tout simplement de trouver des plantes pour fabriquer vous-même vos produits, adressez-vous à un pharmacien. Il doit disposer ou peut, le cas échéant, commander les plantes qu'il est le seul à pouvoir délivrer. D'autres sont disponibles auprès des producteurs, le plus souvent sur les marchés. Vous trouverez également des produits tout prêts dans les pharmacies, certains magasins bios ou diététiques, quelques librairies "ésotériques".

SIDALI55
29/12/2012, 16h55
Quelle compatibilité avec la médecine allopathique ?

Qu'on se le dise, vous ne trouverez pas de guéguerre entre les pro-phyto et les anti-phyto. Pour la bonne raison que la phytothérapie n'empiète pas vraiment sur la médecine traditionnelle. "Au contraire, nous venons souvent en complément, souligne Michel Tourrasse. C'est particulièrement vrai avec les cas de cancer. Nous ne nous substituerons jamais au traitement allopathique. En revanche, de nombreuses plantes peuvent avoir des effets bénéfiques tels que réduire les nausées et vomissements liés à la chimiothérapie, renforcer les défenses immunitaires, etc. D'ailleurs, beaucoup de cancérologues nous envoient leurs patients car ils ont bien compris qu'ainsi, ils toléraient mieux les traitements."France pas en avance

Un hic, tout de même, en France : les traitements phytothérapeutiques ne sont pas remboursés. C'est que, si la phytothérapie connaît un revival ces dernières années, elle a bien longtemps été ignorée des Français. "C'est vrai qu'il y a un regain d'intérêt, confirme Sylvie Merle, mais il se porte surtout sur l'aromathérapie et les Fleurs de Bach plus que sur la phytothérapie au sens strict."

Pour Michel Tourrassse, "la France n'est pas particulièrement en avance en phytothérapie. Dans des pays comme l'Allemagne ou la Suisse, elle fait depuis longtemps partie de la palette d'outils à la disposition des médecins. En Allemagne, elle est même souvent utilisée en première intention thérapeutique au lieu d'être prise comme un pis-aller lorsque l'allopathie n'a pas fonctionné. Ceci dit, elle est en plein essor de notre côté du Rhin et enregistre une croissance à deux chiffres. Je pense que cela s'explique par le fait que de plus en plus d'études scientifiques prouvent les vertus des plantes médicinales. Et puis, cela va de pair avec le mouvement écologique de ces dernières années. Sans compter qu'il y a très peu d'effets secondaires, contrairement aux traitements allopathiques." Ajoutez à cela que de plus en plus de médicaments traditionnels sont déremboursés et vous avez là l'équation gagnante pour assister à l'essor de la phytothérapie.