fekri92
29/12/2012, 06h03
C’est traditionnellement l’hécatombe sur les routes françaises, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. La Prévention routière recommande d’anticiper son retour de soirée, pour ne pas prendre le volant alcoolisé.
Y aura-t-il moins de morts sur les routes lors du réveillon de la Saint-Sylvestre cette année ? On peut craindre que non. Le sondage « Les Français, le réveillon et l’alcool au volant » de l’association Prévention routière, présenté hier, n’est pas très encourageant. Neuf Français sur dix annoncent qu’ils consommeront de l’alcool dans la nuit du 31 décembre. Inquiétant, sept sur dix dépasseront les fameux trois verres correspondant au taux d’alcool autorisé de 0,5 g/l. Quand on apprend que la moitié des sondés se retrouveront sur les routes ce soir-là, on a froid dans le dos… « Malheureusement, en France, la fête est encore associée à l’alcool », regrette Jean-Yves Salaün, délégué général de la Prévention routière.
Si on aime ses amis…
L’année dernière, entre Noël et Nouvel An, en moyenne, dix personnes par jour ont été tuées dans 140 accidents de la route en France. Les pics de mortalité ayant été atteints les 31 décembre 2011 et 1 er janvier 2012 avec 18 morts. Le décor est planté.
Il y aurait quand même des raisons d’espérer. « Par rapport à notre sondage de 2009, les Français semblent commencer à mieux prévoir leur retour de fêtes », souligne le délégué général de la Prévention routière. Reste que 44 % d’entre eux, qui prendront le volant dans la nuit de lundi à mardi avec de l’alcool dans le sang, n’auront pas pris de dispositions particulières concernant leurs retours de soirée. « L’évolution des comportements est longue. Le message fait son chemin petit à petit, explique Stéphane Daeschner, assureur prévention. Mais il faut anticiper son retour. C’est tout bête, mais, par exemple, prévoir de l’argent liquide pour rentrer en taxi. »
La Prévention routière répète donc inlassablement les mêmes consignes pour susciter une prise de conscience sur les dangers de l’alcool, à l’origine d’un tiers des décès sur les routes en 2011 (1 150 tués). « Il ne faut pas hésiter à dormir sur place, désigner un capitaine de soirée, ne pas pousser à la consommation, oser demander à être raccompagné… Si on aime ses amis et sa famille, on organise le retour avant le début de la soirée », souligne Jean-Yves Salaün.
Des éthylotests peu utilisés
En cas de doute sur son taux d’alcoolémie, souffler dans un « éthylotest » devrait devenir un réflexe. Cela tombe bien, sept Français sur dix, interrogés dans le sondage de la Prévention routière, déclarent en posséder un ou plusieurs dans leur boîte à gants. Petit bémol, 80 % reconnaissent n’en avoir jamais déballé…
Et si l’avenir du conducteur était la femme ? « De nombreux maris nous déclarent qu’ils céderont le volant à leurs épouses », sourit Nathalie, bénévole à la Prévention routière.
Y aura-t-il moins de morts sur les routes lors du réveillon de la Saint-Sylvestre cette année ? On peut craindre que non. Le sondage « Les Français, le réveillon et l’alcool au volant » de l’association Prévention routière, présenté hier, n’est pas très encourageant. Neuf Français sur dix annoncent qu’ils consommeront de l’alcool dans la nuit du 31 décembre. Inquiétant, sept sur dix dépasseront les fameux trois verres correspondant au taux d’alcool autorisé de 0,5 g/l. Quand on apprend que la moitié des sondés se retrouveront sur les routes ce soir-là, on a froid dans le dos… « Malheureusement, en France, la fête est encore associée à l’alcool », regrette Jean-Yves Salaün, délégué général de la Prévention routière.
Si on aime ses amis…
L’année dernière, entre Noël et Nouvel An, en moyenne, dix personnes par jour ont été tuées dans 140 accidents de la route en France. Les pics de mortalité ayant été atteints les 31 décembre 2011 et 1 er janvier 2012 avec 18 morts. Le décor est planté.
Il y aurait quand même des raisons d’espérer. « Par rapport à notre sondage de 2009, les Français semblent commencer à mieux prévoir leur retour de fêtes », souligne le délégué général de la Prévention routière. Reste que 44 % d’entre eux, qui prendront le volant dans la nuit de lundi à mardi avec de l’alcool dans le sang, n’auront pas pris de dispositions particulières concernant leurs retours de soirée. « L’évolution des comportements est longue. Le message fait son chemin petit à petit, explique Stéphane Daeschner, assureur prévention. Mais il faut anticiper son retour. C’est tout bête, mais, par exemple, prévoir de l’argent liquide pour rentrer en taxi. »
La Prévention routière répète donc inlassablement les mêmes consignes pour susciter une prise de conscience sur les dangers de l’alcool, à l’origine d’un tiers des décès sur les routes en 2011 (1 150 tués). « Il ne faut pas hésiter à dormir sur place, désigner un capitaine de soirée, ne pas pousser à la consommation, oser demander à être raccompagné… Si on aime ses amis et sa famille, on organise le retour avant le début de la soirée », souligne Jean-Yves Salaün.
Des éthylotests peu utilisés
En cas de doute sur son taux d’alcoolémie, souffler dans un « éthylotest » devrait devenir un réflexe. Cela tombe bien, sept Français sur dix, interrogés dans le sondage de la Prévention routière, déclarent en posséder un ou plusieurs dans leur boîte à gants. Petit bémol, 80 % reconnaissent n’en avoir jamais déballé…
Et si l’avenir du conducteur était la femme ? « De nombreux maris nous déclarent qu’ils céderont le volant à leurs épouses », sourit Nathalie, bénévole à la Prévention routière.