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darvador2002
30/04/2014, 15h36
http://img.radins.net/breve/5ee56059/17626676/f6a285fa4c10f7b0.jpeg?1398862204 En 2050, la planète comptera neuf milliards d'habitants. Ce chiffre est inquiétant puisqu'il va falloir couvrir la demande alimentaire, alors que la subsistance est difficile dans certains endroits à cause de l'accroissement démographique, des changements climatiques et de la spéculation des terres.
Accroissement démographique, un danger pour l'avenir alimentaire

Bientôt le monde entier devra s'inquiéter des ressources alimentaires puisque l'accroissement démographique et le mode de vie donnent déjà un signal alarmant aux chercheurs.

Après la deuxième guerre mondiale, pour palier les conséquences liées au surpeuplement, l'Europe avait mis au point la révolution verte.

Mais actuellement, pour solutionner le problème alimentaire du monde entier, il faudra trouver une autre méthode puisque cette technique agricole n'est pas favorable à l'environnement.

Pierre Feillet, directeur de recherche honoraire à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), souligne dans son ouvrage Quel futur pour notre alimentation ?

En effet la révolution verte a engendré l'utilisation des produits chimiques et la déforestation. Elle a certes favorisé l'agriculture dans les pays en développement, mais a entraîné le réchauffement climatique.
Monopolisation des espaces cultivables

Pour subvenir aux besoins alimentaires et dans le souci de contrecarrer le phénomène, les pays riches monopolisent les terres au détriment de la population mondiale.

L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime qu'il serait possible de trouver 300 millions d'hectares de terres cultivables additionnelles dans le monde. Cependant leur déboisement ne fera qu'empirer le réchauffement climatique.

Il est à noter aussi que la répartition des vivres agricoles ne sera pas aisée avec les règles du commerce mondial auxquelles sont soumis les échanges internationaux. Le prix des vivres de première nécessité est en hausse à cause de la bourse financière.

Et celui des terres arables subira le même sort avec la montée de l'urbanisation, les risques de pertes de rendement et l'impossible culture sur certains espaces inaccessibles à cause du changement climatique.