sindbad001
30/04/2014, 10h33
n corrigeant le Bayern (1-0, 4-0) en demi-finale de la Ligue des champions, le Real s'est rapproché de la décima. Avec Carlo Ancelotti et Cristiano Ronaldo dans ses rangs, pouvait-il en être autrement ? Éléments de reponse avec les chiffres opta de cette double confrontation.
http://medias.lequipe.fr/img-photo-jpg/-/1500000000405635/106:221,1544:946-665-335-70/daa51.jpg
Carlo Ancelotti est bien la bête noire du Bayern Munich. En huit rencontres désormais, le technicien est toujours invaincu face à la formation allemande. Mieux encore, les deux succès (1-0, 4-0) obtenus aux dépens des joueurs de Pep Guardiola portent à six son nombre de victoires face aux Bavarois (pour deux nuls). Avec le technicien italien sur leur banc, les Merengue n’ont jamais été aussi proches de la décima qu’ils visent depuis leur sacre aux dépens du Bayer Leverkusen (2-1), en 2002.
Au regard des performances du Bayern ces dernières saisons (finaliste en 2010 et 2012, vainqueur en 2013), l’exploit accompli par Ancelotti et ses joueurs n’est pas anodin. Il est également à mettre en perspective avec ce chiffre : après l’Ajax (4-0 en 1973) et le Barça (4-0 en 2009), le Real n’est que la troisième formation à parvenir à inscrire quatre buts au Bayern en C1, la première à lui infliger une telle correction chez lui. Comment s’y est-il pris ? En se montrant particulièrement efficace en contre-attaque et sur coups de pied arrêtés. A l’Allianz Arena, Benzema et ses équipiers n’ont touché que 13 ballons dans la surface adverse.
La méforme du Bayer (quatre défaites lors de ses huit derniers matches) est un autre élément à prendre à compte. Mais s’il s’est qualifié, le Real le doit d’abord à lui-même et plus particulièrement à Cristiano Ronaldo. Après s’être fait voler la vedette par Ramos - qui n’avait plus marqué en C1 depuis quasiment un an jour pour jour -, le Portugais s’est rattrapé en s’offrant lui aussi un doublé. Avec 16 buts au compteur, il est devenu le meilleur buteur de l’histoire de la C1 sur une saison. Autrement dit : il a largement contribué à faire du Real la deuxième équipe la plus prolifique en C1 (37 buts) derrière le Barça (45 en 1999-200). Il reste un match au Real, le 24 mai à Lisbonne, pour refaire une partie de son retard. Ce soir-là, Ancelotti disputera sa quatrième finale : deux gagnées, une perdue. Jamais deux sans trois ?
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Carlo Ancelotti est bien la bête noire du Bayern Munich. En huit rencontres désormais, le technicien est toujours invaincu face à la formation allemande. Mieux encore, les deux succès (1-0, 4-0) obtenus aux dépens des joueurs de Pep Guardiola portent à six son nombre de victoires face aux Bavarois (pour deux nuls). Avec le technicien italien sur leur banc, les Merengue n’ont jamais été aussi proches de la décima qu’ils visent depuis leur sacre aux dépens du Bayer Leverkusen (2-1), en 2002.
Au regard des performances du Bayern ces dernières saisons (finaliste en 2010 et 2012, vainqueur en 2013), l’exploit accompli par Ancelotti et ses joueurs n’est pas anodin. Il est également à mettre en perspective avec ce chiffre : après l’Ajax (4-0 en 1973) et le Barça (4-0 en 2009), le Real n’est que la troisième formation à parvenir à inscrire quatre buts au Bayern en C1, la première à lui infliger une telle correction chez lui. Comment s’y est-il pris ? En se montrant particulièrement efficace en contre-attaque et sur coups de pied arrêtés. A l’Allianz Arena, Benzema et ses équipiers n’ont touché que 13 ballons dans la surface adverse.
La méforme du Bayer (quatre défaites lors de ses huit derniers matches) est un autre élément à prendre à compte. Mais s’il s’est qualifié, le Real le doit d’abord à lui-même et plus particulièrement à Cristiano Ronaldo. Après s’être fait voler la vedette par Ramos - qui n’avait plus marqué en C1 depuis quasiment un an jour pour jour -, le Portugais s’est rattrapé en s’offrant lui aussi un doublé. Avec 16 buts au compteur, il est devenu le meilleur buteur de l’histoire de la C1 sur une saison. Autrement dit : il a largement contribué à faire du Real la deuxième équipe la plus prolifique en C1 (37 buts) derrière le Barça (45 en 1999-200). Il reste un match au Real, le 24 mai à Lisbonne, pour refaire une partie de son retard. Ce soir-là, Ancelotti disputera sa quatrième finale : deux gagnées, une perdue. Jamais deux sans trois ?