darvador2002
29/04/2014, 09h23
OneDrive Business modifie bien les fichiers, mais ce n'est pas nouveau Intégrer ou ne pas intégrer Un vent de polémique a soufflé ces derniers jours sur OneDrive for Business, le pendant professionnel de l’offre de stockage en ligne des fichiers de Microsoft. Le service ne rend en effet pas les mêmes fichiers que ceux qui lui ont été confiés. Dans la pratique, il n’y a en fait pas de réel problème. Explications.
http://static.pcinpact.com/images/bd/news/medium-123088.png (http://static.pcinpact.com/images/bd/news/123088.png)
L'offre SharePoint de Microsoft à destination des entreprises Des fichiers modifiés une fois qu'ils ont été synchronisés Lorsque Microsoft a transformé SkyDrive en OneDrive, la modification s’est étendue à l’offre professionnelle. Les entreprises disposant d’un serveur SharePoint ou d’un abonnement Office 365 (http://www.pcinpact.com/dossier/637-office-365-pleins-feux-sur-la-location-dapplications/1.htm), notamment pour la gestion des intranets, profitaient ainsi initialement d’un espace de stockage de 5 Go, qui fut ensuite étendu à 25 Go. Il est désormais de 1 To, comme nous en parlerons au cours d’une future actualité dédiée.
Alors que le grand public se fait doucement à OneDrive et à la centralisation des données dans le cloud de Microsoft, les entreprises s’inquiètent subitement : la version Business modifierait les fichiers. C’est la découverte de Sean Byrne (http://www.myce.com/news/microsoft-onedrive-for-business-modifies-files-as-it-syncs-71168/), surpris de constater qu’un grand nombre de ses données avaient changé après une synchronisation avec le service de Microsoft. À la faveur d’un problème de synchronisation justement (elle ne se faisait plus correctement), il a eu l’idée de vérifier les sommes de contrôle MD5.
http://static.pcinpact.com/images/bd/news/146390.png
Les différences entre les versions locales et les versions qui avaient été synchronisées au moins une fois étaient notables. Les fichiers PHP et HTML incluaient des lignes de code qui n’étaient pas présentes auparavant, tandis que les documents issus de la suite bureautique Office avaient tous pris 8 Ko chacun en moyenne.
Deux manières de gérer les métadonnées utilisées pour comparer les versions Pour bien comprendre le fonctionnement des services de synchronisation de ce type, il faut savoir qu’ils gèrent tous le « versionning ». Il s’agit de pouvoir vérifier la version d’un fichier pour la comparer. Cette fonctionnalité est essentielle, et il suffit d’imaginer le cas d’un utilisateur possédant plusieurs ordinateurs. S’il travaille le plus souvent sur son PC principal sous Windows par exemple, mais qu’il se déplace régulièrement avec son MacBook Air, les fichiers présents dans ce dernier ne seront pas à jour. Qu’il s’agisse de OneDrive, DropBox, Google Drive ou autre, il va donc y avoir comparaison des données pour savoir quelles sont les versions les plus récentes. Ainsi, lorsque la synchronisation se lancera sur le MacBook, les fichiers les plus récents seront téléchargés et remplaceront les anciennes copies.
http://static.pcinpact.com/images/bd/news/medium-146391.png (http://static.pcinpact.com/images/bd/news/146391.png)
Or, il n’y a dans les grandes lignes que deux manières de procéder pour gérer ces versions : soit les métadonnées de renseignement sont incluses dans des fichiers séparés, soit elles sont intégrées directement dans les fichiers de l’utilisateur. En fait, dans la grande majorité des cas, il s’agit de fichiers séparés, ce qui laisse les données de l’utilisateur intactes. Ces fichiers ne sont pas visibles, mais ils existent pourtant bel et bien. Et si OneDrive for Business ne fonctionne pas de cette manière, c’est qu’il s’agit en fait de SharePoint.
OneDrive for Business est en fait... SharePoint La version professionnelle de OneDrive n’est en effet pas comparable à son pendant grand public. Ce dernier est ainsi beaucoup plus récent, alors que OneDrive for Business est en fait un nouveau nom pour le stockage des données de SharePoint. Cette hypothèse est apparue dans les jours qui ont suivi la découverte de Sean Byrne : s’il s’agit bien d’une fonction SharePoint, il serait alors normal que l’ID utilisateur apparaisse dans les métadonnées, puisqu’il s’agit du fonctionnement habituel du produit.
Nous avons posé la question à Microsoft, dont un porte-parole nous a bien confirmé que cette hypothèse était exacte : « Des métadonnées limitées sont ajoutées pour prendre en charge des scénarios avancés de gestion des documents et préserver l’expérience utilisateur. Nous pourrions citer comme exemples la synchronisation des propriétés d’un document à travers son dossier parent pour enrichir la découverte ou la mise à jour des liens quand l’un d’eux a changé. La fonctionnalité en arrière-plan est présente dans le produit depuis plusieurs versions et est conçue pour synchroniser d'importantes métadonnées entre un document et une Bibliothèque de Documents, ce qui inclut OneDrive for Business ». La firme nous indique par ailleurs que ces changements sont documentés dans une page de son réseau MSDN datant de mai 2010 (http://msdn.microsoft.com/en-us/library/office/aa543341%28v=office.14%29.aspx).
Ce fonctionnement n’est donc pas nouveau mais reste spécifique à la version professionnelle de OneDrive. La mouture grand public utilise une infrastructure totalement différente, avec notamment une gestion à part des métadonnées. Microsoft ne dit pas en revanche si l’intégration directe des métadonnées sera revue dans une prochaine version de SharePoint.
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L'offre SharePoint de Microsoft à destination des entreprises Des fichiers modifiés une fois qu'ils ont été synchronisés Lorsque Microsoft a transformé SkyDrive en OneDrive, la modification s’est étendue à l’offre professionnelle. Les entreprises disposant d’un serveur SharePoint ou d’un abonnement Office 365 (http://www.pcinpact.com/dossier/637-office-365-pleins-feux-sur-la-location-dapplications/1.htm), notamment pour la gestion des intranets, profitaient ainsi initialement d’un espace de stockage de 5 Go, qui fut ensuite étendu à 25 Go. Il est désormais de 1 To, comme nous en parlerons au cours d’une future actualité dédiée.
Alors que le grand public se fait doucement à OneDrive et à la centralisation des données dans le cloud de Microsoft, les entreprises s’inquiètent subitement : la version Business modifierait les fichiers. C’est la découverte de Sean Byrne (http://www.myce.com/news/microsoft-onedrive-for-business-modifies-files-as-it-syncs-71168/), surpris de constater qu’un grand nombre de ses données avaient changé après une synchronisation avec le service de Microsoft. À la faveur d’un problème de synchronisation justement (elle ne se faisait plus correctement), il a eu l’idée de vérifier les sommes de contrôle MD5.
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Les différences entre les versions locales et les versions qui avaient été synchronisées au moins une fois étaient notables. Les fichiers PHP et HTML incluaient des lignes de code qui n’étaient pas présentes auparavant, tandis que les documents issus de la suite bureautique Office avaient tous pris 8 Ko chacun en moyenne.
Deux manières de gérer les métadonnées utilisées pour comparer les versions Pour bien comprendre le fonctionnement des services de synchronisation de ce type, il faut savoir qu’ils gèrent tous le « versionning ». Il s’agit de pouvoir vérifier la version d’un fichier pour la comparer. Cette fonctionnalité est essentielle, et il suffit d’imaginer le cas d’un utilisateur possédant plusieurs ordinateurs. S’il travaille le plus souvent sur son PC principal sous Windows par exemple, mais qu’il se déplace régulièrement avec son MacBook Air, les fichiers présents dans ce dernier ne seront pas à jour. Qu’il s’agisse de OneDrive, DropBox, Google Drive ou autre, il va donc y avoir comparaison des données pour savoir quelles sont les versions les plus récentes. Ainsi, lorsque la synchronisation se lancera sur le MacBook, les fichiers les plus récents seront téléchargés et remplaceront les anciennes copies.
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Or, il n’y a dans les grandes lignes que deux manières de procéder pour gérer ces versions : soit les métadonnées de renseignement sont incluses dans des fichiers séparés, soit elles sont intégrées directement dans les fichiers de l’utilisateur. En fait, dans la grande majorité des cas, il s’agit de fichiers séparés, ce qui laisse les données de l’utilisateur intactes. Ces fichiers ne sont pas visibles, mais ils existent pourtant bel et bien. Et si OneDrive for Business ne fonctionne pas de cette manière, c’est qu’il s’agit en fait de SharePoint.
OneDrive for Business est en fait... SharePoint La version professionnelle de OneDrive n’est en effet pas comparable à son pendant grand public. Ce dernier est ainsi beaucoup plus récent, alors que OneDrive for Business est en fait un nouveau nom pour le stockage des données de SharePoint. Cette hypothèse est apparue dans les jours qui ont suivi la découverte de Sean Byrne : s’il s’agit bien d’une fonction SharePoint, il serait alors normal que l’ID utilisateur apparaisse dans les métadonnées, puisqu’il s’agit du fonctionnement habituel du produit.
Nous avons posé la question à Microsoft, dont un porte-parole nous a bien confirmé que cette hypothèse était exacte : « Des métadonnées limitées sont ajoutées pour prendre en charge des scénarios avancés de gestion des documents et préserver l’expérience utilisateur. Nous pourrions citer comme exemples la synchronisation des propriétés d’un document à travers son dossier parent pour enrichir la découverte ou la mise à jour des liens quand l’un d’eux a changé. La fonctionnalité en arrière-plan est présente dans le produit depuis plusieurs versions et est conçue pour synchroniser d'importantes métadonnées entre un document et une Bibliothèque de Documents, ce qui inclut OneDrive for Business ». La firme nous indique par ailleurs que ces changements sont documentés dans une page de son réseau MSDN datant de mai 2010 (http://msdn.microsoft.com/en-us/library/office/aa543341%28v=office.14%29.aspx).
Ce fonctionnement n’est donc pas nouveau mais reste spécifique à la version professionnelle de OneDrive. La mouture grand public utilise une infrastructure totalement différente, avec notamment une gestion à part des métadonnées. Microsoft ne dit pas en revanche si l’intégration directe des métadonnées sera revue dans une prochaine version de SharePoint.