samton
25/04/2014, 17h43
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But par but, tranquillement, il a fait oublier la blessure de Filip Djordjevic. Mesurez un peu l'exploit, donc, réalisé par Serge Gakpé, buteur à cinq reprises sur les sept dernières journées de Ligue 1, et grand contributeur au maintien que le FC Nantes espère bien fêter vendredi soir (20h30) contre Marseille. «C'est le travail qui finit par payer. Je faisais de bons matches depuis le début de saison mais je n'étais pas toujours récompensé. Là, en fin d'exercice, le travail paie. Je suis content. Et surtout, je n'ai pas été blessé...» Dans sa bouche, la dernière remarque est loin d'être anodine. Les blessures ont pesé lourd dans la trajectoire de l'attaquant formé à Monaco, trajectoire qu'on imaginait plus ascendante, plus vite.
Dans sa bouche, la dernière remarque ne se veut pas une excuse, juste un constat : «Un an sans jouer avec ma blessure au genou, puis encore un an sans jouer... Je n'ai réellement recommencé à jouer qu'à mon arrivée au FC Nantes où j'ai pu enchaîner les matches, reprendre confiance. J'étais au fond du trou, cela n'a pas été facile, je reviens de loin, il ne faut pas l'oublier. Je suis en progression et j'aspire à aller plus haut. On attend beaucoup de moi, mais peu de gens savent par où je suis passé pour en être là aujourd'hui. Je rattrape le temps perdu.» L'international togolais bosse sur la constance, son point faible, et sa concentration. Sur sa finition, tout indique sur sa fiche (6 buts, 2 passes décisives) que cela va mieux. Tant et si bien qu'en Bretagne, on se prend à chuchoter qu'il pourrait prendre le relais de Filip Djordjevic la saison prochaine.
«Je ne sais pas pourquoi tout le monde dit ça, je n'ai jamais joué neuf en pointe, j'ai toujours joué neuf et demi derrière l'attaquant. Si l'année prochaine, je suis amené à évoluer en pointe, c'est un défi qui ne me fera pas peur. J'aime les challenges.» On le renvoie à son inconstance, qui tranche nettement avec l'efficacité de Djordjevic, dont la succession sera à prendre : «Je me sentirais prêt. Les buts de Filip ont été inscrits dans la surface, Vincent (Bessat, NDLR) et moi lui donnions les ballons. En travaillant sur ce point, en me mettant dans la peau d'un renard des surfaces, le costume ne sera pas trop grand pour moi.» Et il lui permettrait, peut-être, de viser enfin ce que tout le monde lui promettait. «On est plus vu quand on marque des buts, forcément. Si j'arrive à marquer pas mal de buts, je pourrai prendre l'envol que tout le monde, et surtout que moi, espérons». Mais en attendant l'envol, Serge Gakpé doit encore, pour au moins quatre journées, se contenter de son aile.
But par but, tranquillement, il a fait oublier la blessure de Filip Djordjevic. Mesurez un peu l'exploit, donc, réalisé par Serge Gakpé, buteur à cinq reprises sur les sept dernières journées de Ligue 1, et grand contributeur au maintien que le FC Nantes espère bien fêter vendredi soir (20h30) contre Marseille. «C'est le travail qui finit par payer. Je faisais de bons matches depuis le début de saison mais je n'étais pas toujours récompensé. Là, en fin d'exercice, le travail paie. Je suis content. Et surtout, je n'ai pas été blessé...» Dans sa bouche, la dernière remarque est loin d'être anodine. Les blessures ont pesé lourd dans la trajectoire de l'attaquant formé à Monaco, trajectoire qu'on imaginait plus ascendante, plus vite.
Dans sa bouche, la dernière remarque ne se veut pas une excuse, juste un constat : «Un an sans jouer avec ma blessure au genou, puis encore un an sans jouer... Je n'ai réellement recommencé à jouer qu'à mon arrivée au FC Nantes où j'ai pu enchaîner les matches, reprendre confiance. J'étais au fond du trou, cela n'a pas été facile, je reviens de loin, il ne faut pas l'oublier. Je suis en progression et j'aspire à aller plus haut. On attend beaucoup de moi, mais peu de gens savent par où je suis passé pour en être là aujourd'hui. Je rattrape le temps perdu.» L'international togolais bosse sur la constance, son point faible, et sa concentration. Sur sa finition, tout indique sur sa fiche (6 buts, 2 passes décisives) que cela va mieux. Tant et si bien qu'en Bretagne, on se prend à chuchoter qu'il pourrait prendre le relais de Filip Djordjevic la saison prochaine.
«Je ne sais pas pourquoi tout le monde dit ça, je n'ai jamais joué neuf en pointe, j'ai toujours joué neuf et demi derrière l'attaquant. Si l'année prochaine, je suis amené à évoluer en pointe, c'est un défi qui ne me fera pas peur. J'aime les challenges.» On le renvoie à son inconstance, qui tranche nettement avec l'efficacité de Djordjevic, dont la succession sera à prendre : «Je me sentirais prêt. Les buts de Filip ont été inscrits dans la surface, Vincent (Bessat, NDLR) et moi lui donnions les ballons. En travaillant sur ce point, en me mettant dans la peau d'un renard des surfaces, le costume ne sera pas trop grand pour moi.» Et il lui permettrait, peut-être, de viser enfin ce que tout le monde lui promettait. «On est plus vu quand on marque des buts, forcément. Si j'arrive à marquer pas mal de buts, je pourrai prendre l'envol que tout le monde, et surtout que moi, espérons». Mais en attendant l'envol, Serge Gakpé doit encore, pour au moins quatre journées, se contenter de son aile.