edenmartine
21/04/2014, 07h02
La justice américaine permet la vente d'un gratte-ciel iranienpar RFI (http://www.rfi.fr/auteur/rfi/)
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2012-09-10T021631Z_361490491_GM1E89A0SBD01_RTRMADP_3_USA-SEPT11.JPGL'immeuble se situe sur la luxueuse 5e Avenue, à Manhattan (New York).REUTERS/Gary Hershorn
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/etats_unis-drapeau_0.jpgEtats-Unis (http://www.rfi.fr/pays/etats-unis-2/)
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/drapeau-iranien1_0.jpgIran (http://www.rfi.fr/pays/iran/)
Barack Obama a promulgué, vendredi 18 avril, une loi permettant de refuser des visas américains à des ambassadeurs affectés à l’ONU qui représentent une menace pour la sécurité des Etats-Unis ou qui ont pris part à des activités terroristes. Premier visé par la loi : Hamid Aboutalebi, désigné par l’Iran. Les Etats-Unis ont par ailleurs trouvé un autre moyen de punir Téhéran : confisquer un gratte-ciel de New York appartenant à des Iraniens liés au régime.
Avec notre correspondant à Washington,Jean-Louis Pourtet
Un immeuble de 36 étages situé sur la luxueuse 5e Avenue, pas loin du Centre Rockefeller et de la cathédrale Saint-Patrick, appartient à des intérêts iraniens : la fondation Alavi qui promeut la culture islamique et la langue persane, et le groupe Assa.
Le gouvernement américain vient d’obtenir l’accord d’une juge fédérale pour vendre le gratte-ciel et verser les recettes aux familles des victimes des attentats contre des baraquements de Marines à Beyrouth en 1983 et contre les tours Khobar en Arabie saoudite en 1996.
Un pas en avant pour les victimes
Les propriétaires iraniens sont accusés d’avoir violé les sanctions contre l’Iran et d’avoir blanchi de l’argent. Pour le procureur de New York, le redoutable Preet Bharara, c’est « la plus importante confiscation liée au terrorisme » et un pas en avant pour compenser les victimes d’attentats. Celles-ci toutefois devront être patientes. Aucune date pour la vente n’a été fixée, et les propriétaires vont faire appel.
De plus, le gouvernement prendra une partie des recettes pour payer les frais de justice, la procédure ayant duré des années. Fortes de la décision du tribunal fédéral, les autorités américaines comptent aussi vendre d’autres propriétés saisies et liées à l’Iran dans quatre autres Etats et dans le quartier du Queens à New York.
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2012-09-10T021631Z_361490491_GM1E89A0SBD01_RTRMADP_3_USA-SEPT11.JPGL'immeuble se situe sur la luxueuse 5e Avenue, à Manhattan (New York).REUTERS/Gary Hershorn
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/etats_unis-drapeau_0.jpgEtats-Unis (http://www.rfi.fr/pays/etats-unis-2/)
http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/drapeau-iranien1_0.jpgIran (http://www.rfi.fr/pays/iran/)
Barack Obama a promulgué, vendredi 18 avril, une loi permettant de refuser des visas américains à des ambassadeurs affectés à l’ONU qui représentent une menace pour la sécurité des Etats-Unis ou qui ont pris part à des activités terroristes. Premier visé par la loi : Hamid Aboutalebi, désigné par l’Iran. Les Etats-Unis ont par ailleurs trouvé un autre moyen de punir Téhéran : confisquer un gratte-ciel de New York appartenant à des Iraniens liés au régime.
Avec notre correspondant à Washington,Jean-Louis Pourtet
Un immeuble de 36 étages situé sur la luxueuse 5e Avenue, pas loin du Centre Rockefeller et de la cathédrale Saint-Patrick, appartient à des intérêts iraniens : la fondation Alavi qui promeut la culture islamique et la langue persane, et le groupe Assa.
Le gouvernement américain vient d’obtenir l’accord d’une juge fédérale pour vendre le gratte-ciel et verser les recettes aux familles des victimes des attentats contre des baraquements de Marines à Beyrouth en 1983 et contre les tours Khobar en Arabie saoudite en 1996.
Un pas en avant pour les victimes
Les propriétaires iraniens sont accusés d’avoir violé les sanctions contre l’Iran et d’avoir blanchi de l’argent. Pour le procureur de New York, le redoutable Preet Bharara, c’est « la plus importante confiscation liée au terrorisme » et un pas en avant pour compenser les victimes d’attentats. Celles-ci toutefois devront être patientes. Aucune date pour la vente n’a été fixée, et les propriétaires vont faire appel.
De plus, le gouvernement prendra une partie des recettes pour payer les frais de justice, la procédure ayant duré des années. Fortes de la décision du tribunal fédéral, les autorités américaines comptent aussi vendre d’autres propriétés saisies et liées à l’Iran dans quatre autres Etats et dans le quartier du Queens à New York.